Dossier de presse, le 7 mars 2016

Le Centre des monuments nationaux présente la 4ème édition de « Monuments en Musique » une programmation musicale prestigieuse et originale dans 12 monuments

Contacts presse : Camille Boneu et Anne Lambert de Cursay : 01 44 61 21 86 / 22 45 [email protected] Pour retrouver l’ensemble des communiqués du CMN : www.presse.monuments-nationaux.fr Communiqué de presse

En 2016, pour la quatrième année consécutive, le Centre des monuments nationaux offre un écrin unique à des concerts d’exception. La programmation « Monuments en musique » propose vingt-six événements d’avril à novembre, portés par quinze formations et artistes renommés, dans douze monuments du réseau afin de les découvrir autrement tout au long de la saison culturelle.

L’hôtel de Sully, le château de Champs-sur-Marne et le château de Villeneuve-Lembron profitent de la collaboration fructueuse entre le CMN et les musiciens de l’Orchestre de Paris entretenue pour la 3e année consécutive, ainsi que du nouveau partenariat avec l’Orchestre de chambre de Paris, qui accueille pour l’occasion les violonistes Deborah et Sarah Nemtanu.

Le jeune ensemble Les Surprises investit le château de Cadillac en mai, et Emmanuel Bonnardot et son ensemble Obsidienne se produisent dans la Sainte-Chapelle du château de Vincennes en juin. Le célèbre ensemble des Pages et des Chantres du Centre de musique baroque de Versailles se produit au château de Vincennes en juillet et à l’abbaye du Mont-Saint-Michel en septembre. Enfin, en septembre, les 350 ans de la mort de François Mansart sont célébrés au château de Maisons à Maisons-Laffitte par l’ensemble Correspondances de Sébastien Daucé, concert qui est également donné au Palais du Tau à Reims.

Marc Coppey donne à entendre des Suites de Bach au château de Pierrefonds (mai), à l’abbaye du Mont-Saint-Michel (juin), et au château de Châteaudun (septembre), tandis que les pianistes Hortense Cartier-Bresson et Olivier Besnard, le claveciniste Skip Sempé et le clarinettiste Dominique Vidal sont accueillis au château de Champs-sur- Marne dans le cadre de « Champs en musique » du 19 juin au 3 juillet.

L’abbaye du Mont-Saint-Michel présente également un concert exceptionnel et tout à fait inédit avec les Pygmées Aka, Camel Zerki et l’Orchestre Régional de Normandie en mai, ainsi que le guitariste Emmanuel Rossfelder en septembre. Cette année encore, la basilique de Saint-Denis présente chaque mois, d’avril à novembre, des concerts d’orgue, dont l’un par l’organiste titulaire Pierre Pincemaille.

Ces concerts complètent une offre déjà riche accueillie dans les monuments par le CMN avec notamment le Nohant Festival Chopin à la Maison de George Sand à Nohant qui célèbre ses 50 ans en juin 2016, le festival Rock en Seine au Domaine national de Saint-Cloud, le Printemps de Bourges au Palais Jacques Cœur, les Francofolies aux pieds des tours de La Rochelle, les Flâneries musicales de Reims au Palais du Tau à Reims ou bien encore le festival Autour d’un piano au château de Carrouges.

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Sommaire

Le programme ...... 4 Les artistes et ensembles ...... 5 Orchestre Régional de Normandie, Pygmées Aka et Camel Zekri ...... 5 Ensemble Les Surprises ...... 8 Marc Coppey, violoncelle ...... 10 Ensemble Obsidienne...... 12 Skip Sempé, clavecin ...... 14 Orchestre de Paris ...... 16 Olivier Besnard et Dominique Vidal...... 18 Hortense Cartier-Bresson, piano ...... 21 Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles et l’ensemble La Rêveuse ...... 23 Orchestre de chambre de Paris ...... 27 Emmanuel Rossfelder ...... 31 Ensemble Correspondances ...... 33 Concerts d’orgue par Pierre Pincemaille ...... 35 Pierre Pincemaille, orgue ...... 36 Tarifs ...... 38 Informations pratiques ...... 39 Partenaire ...... 40 Le CMN en bref ...... 41

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Le programme Avril Orchestre de chambre de Paris Olivier Pénin - Concert d’Orgue 8 et 9 juillet - Hôtel de Sully 3 avril - Basilique Saint-Denis Ensemble de cuivres de l’Orchestre de Paris Mai 10 juillet - Hôtel de Sully François-Henri Houbart - Concert d’Orgue 8 mai - Basilique Saint-Denis Trio à cordes issu de l’Orchestre de Paris 30 juillet - Château de Villeneuve-Lembron Pygmées Aka, Camel Zekri et l’Orchestre Régional de Normandie Septembre 13 mai - Abbaye du Mont-Saint-Michel Emmanuel Rossfelder - guitare 3 septembre - Abbaye du Mont-Saint-Michel Ensemble baroque Les Surprises 21 mai - Château de Cadillac Olivier Vernet - Concert d’Orgue 4 septembre - Basilique Saint-Denis Marc Coppey - violoncelle 28 mai - Château de Pierrefonds Ensemble Correspondances 9 septembre - Palais du Tau à Reims Juin Ensemble Obsidienne Ensemble Correspondances 2 juin - Château de Vincennes 22 septembre - Château de Maisons

Marc Coppey - violoncelle Marc Coppey - violoncelle 4 juin - Abbaye du Mont-Saint-Michel 24 septembre - Château de Châteaudun

Pierre Pincemaille - Concert d’Orgue Les pages du Centre de musique baroque de 12 juin - Basilique Saint-Denis Versailles et l’Ensemble la Rêveuse 24 septembre - Abbaye du Mont-Saint- Skip Sempé - clavecin Michel 19 juin - Château de Champs-sur-Marne Octobre Quatuor à cordes issu de l’Orchestre de Paris Daniel Roth - Concert d’Orgue 26 juin - Château Champs-sur-Marne 2 octobre - Basilique Saint-Denis

Juillet Novembre Dominique Vidal et Olivier Besnard Jean-Paul Imbert - Concert d’Orgue 2 juillet - Château de Champs-sur-Marne 6 novembre - Basilique Saint-Denis

Hortense Cartier-Bresson - piano 3 juillet - Château de Champs-sur-Marne

Erwan Le Prado – Concert d’Orgue 3 juillet - Basilique Saint Denis

Les pages du Centre de musique baroque de Versailles et l’Ensemble la Rêveuse 5 juillet - Château de Vincennes

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Les artistes et ensembles

Orchestre Régional de Normandie, Pygmées Aka et Camel Zekri

Vendredi 13 mai 2016 Abbaye du Mont-Saint-Michel Abbatiale 20h30

« Musiques, chants et rythmes populaires et traditionnels »

Ce projet est avant tout celui d’une rencontre, initiée par l’Orchestre Régional de Normandie, par l’intermédiaire du musicien, chanteur et guitariste Camel Zekri, entre la musique classique et des musiques traditionnelles qui se rejoignent pour une création acoustique exceptionnelle.

L’Orchestre Régional de Normandie

Orchestre Régional de Normandie © Fabrice Rousson

Fondé en 1982 à l'initiative de la Région Normandie et du Ministère de la Culture et de la Communication, l'Orchestre Régional de Normandie est aujourd'hui une formation permanente de dix-huit musiciens professionnels. Son projet artistique est unique en France par la spécificité de son effectif instrumental mais aussi par la générosité artistique de ses musiciens, avec Francine Trachier en qualité de violon solo. Du ciné-concert à la musique de chambre, la programmation éclectique de L'Orchestre Régional de Normandie lui permet de toucher chaque saison un très large public. Soucieux de s'inscrire dans la dynamique culturelle de la Région Normandie et de contribuer à l'attractivité du territoire, l'Orchestre Régional de Normandie remplit et développe depuis 30 ans sa mission de service public en respectant une démarche de développement culturel durable : décentralisation des concerts, démocratisation de l'accès à la musique classique, valorisation du patrimoine - aussi bien matériel qu'immatériel - et accompagnement dans la

5 formation et la transmission des savoirs dans le domaine de la musique et de l'organisation de concert. Depuis sa création, cet orchestre est devenu une formation instrumentale incontournable dans sa région et un ambassadeur dans toute la France avec une centaine de concerts présentés chaque année à plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Guillaume Lamas, Directeur Général de l'Orchestre Régional de Normandie souligne la fierté de collaborer artistiquement avec Jean Deroyer qui officie en qualité de chef d'orchestre principal.

L’Orchestre régional de Normandie est soutenu et accompagné par la Région Normandie, par le Ministère de la Culture et de la Communication – direction régionale des Affaires Culturelles de Normandie – avec la participation des Conseils départementaux de la Manche, du Calvados et de l’Orne. L’Orchestre Régional de Normandie est accueilli en résidence depuis 2005 par la ville de Mondeville et la Renaissance en qualité de partenaire artistique privilégié.

Pygmées Aka et Camel Zekri

Les Pygmées Aka font partie d’une des plus anciennes ethnies de toute l’Afrique, et dont l’existence est mentionnée dès la plus haute antiquité. Leur groupe ethnique est réparti au cœur de la forêt équatoriale, entre la République Centrafricaine et le Congo. Les Pygmées vivent selon une économie fondée sur la chasse et la collecte - cueillette.

La musique des Pygmées est fonctionnelle, liée directement à leur vie sociale et religieuse. Elle est essentielle au bon déroulement des activités principales de la vie de tous les jours. Des chants particuliers sont associés aux rituels de divination. L’univers musical des Pygmées Aka se caractérise principalement par leurs chants polyphoniques. Libre, ouverte et généreuse, cette polyphonie est fondée sur la répétition des séquences mélodico-rythmiques à multiples variations. L’enchevêtrement des voix, le jeu des timbres et la technique vocale révèlent un contrepoint d’une grande singularité. Ces chants, dont le vaste répertoire est étroitement lié aux activités quotidiennes, impliquent hommes, femmes et enfants à parts égales. La polyphonie ressemble à des entrelacs de voix qui se croisent, se superposent sur un tempo donné, créant une structure où chaque ligne mélodique peut se développer indépendamment des autres. L’ensemble est construit sur les répétitions sans cesse variées et enrichies d’un même motif de base. La particularité de cet art vocal réside dans la technique du «jodel» ou «yodle», alternance systématique de voix de poitrine et de voix de tête. Selon le contexte, ces voix peuvent être entendues seules ou accompagnées de percussions et d’instruments mélodiques. La complexité et la prédominance de la musique vocale chez les Aka ont naturellement conduit à supposer que les rares instruments de musique joués n’étaient que des emprunts à leurs voisins. Les paroles quant à elles n’occupent qu’une place restreinte dans ces chants.

Il aura fallu quatorze ans de travail et de nombreux voyages pour élaborer une complicité musicale entre Camel Zekri et les pygmées Aka. Un temps nécessaire pour se mettre à l’abri des équivoques et des paradoxes portés par le relativisme culturel. Dans cette création, l’art vocal ancestral croise les compositions de Camel Zekri pour développer une musique hybride, rencontre inédite des chants en hoquet avec la guitare et les traitements électro- acoustiques du compositeur, dans un environnement d’images vidéo tournées à Bangui (rues, marchés, etc.), dans la forêt, sur le fleuve ou dans les marais (arbres, animaux, eaux, nuits, etc.). 6

Établis dans les forêts de la République centrafricaine et du Congo, c’est par leur musique et leurs chants que les Pygmées Aka viennent à notre rencontre pour porter un message de défense et de préservation de leur culture ancestrale, aujourd’hui menacée. Les chants polyphoniques des Pygmées Aka, inscrits en 2008 au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité de l’UNESCO, font partie intégrante des rituels et événements marquant leur vie et sont un moyen de communication et de réaffirmation des valeurs de leur communauté. Une soirée exceptionnelle au cours de laquelle les cordes classiques de l’Orchestre fusionneront avec les chants et les rythmes traditionnels de ces artistes au talent unique et envoûtant.

« J’ai souhaité initier un projet artistique unique au monde, autour d’une rencontre musicale insolite avec les Pygmées de la tribu Aka et les musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie. Ce peuple d’Afrique, malgré qu’il soit protégé par la charte de l’Unesco, ne peut plus aujourd’hui exprimer librement son art et sa culture en raison de sa situation vitale devenue très précaire suite aux déforestations massives, aux évangélisations et aux conflits et guerres civiles qui sévissent quotidiennement. La particularité de ce projet unique réside dans le fait que ces artistes, aux côtés des musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie et de Camel Zekri, pourront chanter, s’exprimer et transmettre leur répertoire musical en toute liberté et en toute confiance lors de plusieurs concerts planifés en Normandie sur la période de mai 2016. Afin que ce projet prenne tout son sens, j’ai fait appel à Camel Zekri, musicien, ethnologue, compositeur, improvisateur et guitariste, qui, depuis une vingtaine d’années, mène auprès des Pygmées de la tribu Aka un travail pour récolter leur musique, qui, petit à petit, disparaît. Le travail que va mener Camel Zekri porte sur la composition originale de pièces musicales, interprétées par les instruments à cordes qui représentent le bois de la forêt – musiques sur lesquelles les musiciens chanteurs Pygmées vont exprimer leur art du chant polyphonique. Ce programme, diffusé en Normandie, mettra en «résonnance» deux cultures inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, lors notamment de deux concerts planifiés au Mont Saint-Michel. L’occasion exceptionnelle de découvrir et d’apprécier une culture, dont les racines encore présentes, inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco, seront mises à l’honneur sous la forme d’une création musicale originale interprétée par Jean Deroyer en qualité de chef d’orchestre et les musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie. »

Guillaume Lamas, Directeur Général de l’Orchestre de Normandie

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Ensemble Les Surprises

Samedi 21 mai 2016 Château de Cadillac 20h30

« Le Mythe de Lucrèce »

Haendel : Cantate « Lucrezia » J.S. Bach : Partita VI pour clavecin (extraits) Corelli : Sonate III pour viole de gambe et basse-continue D. Scarlatti : Sonata K.132 pour clavecin A. Scarlatti : Cantate Lucretia Romana

Ensemble les Surprises © L. Beccia

« Les Surprises ont des idées, des talents, un répertoire à explorer. C’est un ensemble qui donne déjà, et qui promet plus encore » Muse baroque.

« Tact, élégance jamais compassée, expression aussi intense que dépourvue d’emphase, radieuse vitalité rythmique. On guette le prochain concert des Surprises avec une impatience. En attendant, découvrez sans plus attendre le premier CD d’un jeune ensemble à suivre de très près. » Alain Cochard, ConcertClassic.

Fondé par Juliette Guignard et Louis-Noël Bestion de Camboulas en 2010, l’ensemble Les Surprises transmet, à travers des programmes variés et originaux, sa passion pour les musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ensemble à géométrie variable se métamorphosant d’un ensemble de chambre à une formation orchestrale, c’est en référence à l’opéra-ballet de Jean-Philippe Rameau, Les Surprises de l’Amour, qu’il se nomme. 8

Vif et curieux, l’ensemble Les Surprises a pour projet d’ouvrir vers de nouveaux chemins d’écoute par ses interprétations singulières mais toujours au plus près de l’écriture. Il contribue également au développement du répertoire contemporain pour instruments anciens par des commandes auprès de compositeurs, et œuvre pour l’élargissement du public de la musique baroque. Son premier disque, paru en 2013 a reçu de vifs éloges dans la presse nationale et internationale. En 2014, l’ensemble a donné 35 concerts en France, Italie, Belgique, Allemagne et Palestine. L’ensemble Les Surprises a reçu le prix « Révélation musicale 2014 » décerné par le Syndicat professionnel de la critique de théâtre musique et danse, prix attribué pour la première fois à un ensemble de musique baroque en cinquante ans de palmarès.

Direction artistique : Louis-Noël Bestion de Camboulas

L’ensemble Les Surprises reçoit le soutien de la ville de Bordeaux, le Conseil Général de la Gironde et la DRAC Aquitaine et ponctuellement de l’ADAMI, la SPEDIDAM, l’Institut Français, l’IDDAC et l’OARA. Il est soutenu par le CCR d’Ambronay. http://www.les-surprises.fr

Le mythe de Lucrèce au château de Cadillac

Ce programme propose de plonger au cœur de la musique au début du XVIIIème siècle, dans une Europe baroque entièrement influencée par les maîtres italiens. Il invite à découvrir en regard la musique de deux grands compositeurs allemands Haendel et Bach, avec celle de leurs contemporains italiens Corelli et Scarlatti. En fil conducteur : le mythe de Lucrèce, mis en musique par Haendel, permet de découvrir celui-ci dans sa période italienne. En effet il était habituel à l’époque lorsqu’on voulait parfaire sa formation, qu’elle soit musicale, picturale, etc., de partir en voyage en Italie, grand pays des arts. Georg-Friedrich Haendel, parti à l’âge de 21 ans, voyagea entre Florence, Rome et Venise où il rencontra les plus grands musiciens : Corelli, Alessandro Scarlatti, et peut-être même Vivaldi ! Ce séjour marque très fortement son écriture, et la cantate Lucrezia est un véritable témoin de ce style « à l’italienne ». En réponse à cette œuvre de Haendel, une autre cantate sur le même sujet Lucreti Romana d’Alessandro Scarlatti est jouée. Cette cantate, avec de longs passages récitatifs, et des épisodes d’aria entrecoupés représente bien le sort complexe et tragique de Lucrèce. A côté de ces œuvres vocales, des pièces instrumentales de Johann-Sebastian Bach, Arcangelo Corelli et Domenico Scarlatti (le fils) sont présentées. Ces sonates et partitas représentent bien l’apogée de la période baroque, tantôt allegros virtuoses, tantôt adagios tendres et lyriques, tantôt mouvements de danses enlevées.

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Marc Coppey, violoncelle

Samedi 28 mai Château de Pierrefonds Salon de réception 20h30

Samedi 24 septembre Château de Châteaudun 20h30

Bach : Suites pour violoncelle seul n°3 et 5 Dutilleux : trois strophes sur le nom de Sacher (1976)

Samedi 4 juin 2016 Abbaye du Mont-Saint-Michel Salle des Chevaliers et Abbatiale 20h30

Bach : Suites pour violoncelle seul n°1, 2, 6 Dutilleux : trois strophes sur le nom de Sacher (1976)

Marc Coppey ©Ji

« Conciliant geste chorégraphique et parole rhétorique, robustesse terrienne et lévitation spirituelle, le jeu de Marc Coppey déborde d’une vitalité jubilante. » Gilles Macassar, Télérama

Marc Coppey attire l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig - le premier prix et le prix spécial de la meilleure interprétation de Bach -, lorsqu'il est remarqué par Yehudi Menuhin. Il fait alors ses débuts à Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova, à l'occasion d'un concert filmé par Bruno Monsaingeon. 10

Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian et, dès lors, sa carrière internationale de soliste se déploie avec les plus grands orchestres sous la direction d'Eliahu Inbal, Rafael Frühbeck de Burgos, Yan-Pascal Tortelier, Emmanuel Krivine, Alan Gilbert, Christian Arming, Lionel Bringuier, Alain Altinoglu, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson, Raymond Leppard, Erich Bergel, Philippe Entremont, Pascal Rophé, Philippe Bender, Paul McCreesh, Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch. Son parcours, marqué par un grand éclectisme, le distingue. Passionné par la musique de chambre, il explore le répertoire avec Maria-João Pires, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, Michel Beroff, Kun-Woo Paik, Michel Dalberto, Peter Laul, François-Frédéric Guy, Nelson Goerner, Augustin Dumay, Vadim Gluzman, Victoria Mullova, Liana Gourdjia, Valeriy Sokolov, Ilya Gringolts, Alina Pogostkina, Tedi Papavrami, Lawrence Power, Maxim Rysanov, Gérard Caussé, Janos Starker, Marie-Pierre Langlamet, Michel Portal, Romain Guyot, Emmanuel Pahud ou les Quatuors de Tokyo, les Takacs, Prazak, Ebène ou Talich. Il est aussi le violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant cinq ans. Le répertoire de Marc Coppey illustre sa grande curiosité : s’il donne fréquemment l’intégrale des Suites de Bach et le grand répertoire concertant, il fait aussi connaître bon nombre d’œuvres plus rares. Il joue en première audition des pièces d'Auerbach, Bertrand, Christian, Durieux, Fedele, Fénelon, Hurel, Jarrell, Krawczyk, Lenot (concerto), Leroux, Mantovani, Monnet (concerto), Pauset, Pécou, Reverdy, Tanguy (1er concerto), Verrières et assure la création française des concertos de Carter, Mantovani et Tüür. En mars 2015, il donne en première audition à la Philharmonie de Paris une dizaine d'œuvres pour violoncelle solo des plus grands compositeurs d'aujourd'hui en hommage à Pierre Boulez à l'occasion de son 90ème anniversaire. Marc Coppey a enregistré des œuvres de Beethoven, Debussy, Emmanuel, Fauré, Grieg et Strauss, pour les labels Auvidis, Decca, Harmonia Mundi et K617. Il a gravé l’intégrale des Suites de Bach (ffff de Télérama), un disque consacré à Dohnanyi (10 de Répertoire), un album consacré aux grandes sonates russes avec Peter Laul pour le label Aeon/Harmonia Mundi ainsi que le Quintette de Schubert avec le Quatuor Prazak pour le label Praga et le concerto de Martin Matalon (Accord/Universal). Plus récemment, est paru un disque consacré aux œuvres concertantes de Dutilleux et Caplet, avec l’Orchestre Philharmonique de Liège sous la direction de Pascal Rophé (Diapason d’Or, Choc du Monde la Musique, Clef Resmusica, BBC Music Magazine*****), suivi d’un album dédié aux sonates de Brahms en compagnie de Peter Laul (Aeon) puis à Schubert (Arpeggione) et du premier enregistrement des œuvres concertantes de Dubois (Mirare).

En novembre 2009, il est choisi pour jouer Bach à Paris, place de la Concorde, à l'occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin. Marc Coppey concilie sa carrière de soliste avec le souci de la transmission : il est professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des master-class dans le monde entier. Il assure la direction artistique du festival « les Musicales » de Colmar et il est depuis 2011 le directeur musical de l’orchestre les Solistes de Zagreb. Il a été nommé Officier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture en 2014.

Né à Strasbourg, Marc Coppey a étudié au Conservatoire de sa ville natale, au Conservatoire National Supérieur de Paris et à l’Université de l’Indiana, Bloomington (Etats- Unis). Il joue un violoncelle de Matteo Goffriller (Venise 1711). www.marccoppey.com

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Ensemble Obsidienne

Jeudi 2 juin 2016 Château de Vincennes Sainte-Chapelle 20 h 30

Carmina Burana (version médiévale)

Depuis vingt ans, Obsidienne s’attache à faire découvrir les répertoires inédits et méconnus mêlant volontiers interprétation et improvisation. Emmanuel Bonnardot, directeur artistique souriant, et ses musiciens, enchantent tous les publics avec leurs instruments rares mêlés à leurs voix justes et naturelles. Leur musique du Moyen Age et de la Renaissance devient conviviale, partageuse, actuelle ! Ils nous éclairent avec humour et bonne humeur, racontent leurs secrets de fabrication. Très vite les liens se tissent avec le public, Obsidienne suscite la curiosité, le charme opère. Remarqué pour la finesse et la poésie de son phrasé instrumental et vocal, Obsidienne est aujourd’hui l'un des ensembles incontournables dans l’interprétation des musiques médiévales. Ainsi, il participe régulièrement aux plus prestigieuses programmations de France (les festivals d’Ile de France, d’Ambronay, du Thoronet, du Haut Jura, les Semaines musicales de Quimper, l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon ou la Cité de la musique) ainsi qu’à l’étranger : l’Italie, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre, le Luxembourg, la Belgique, le Japon sont quelques-unes de ses destinations récentes. Obsidienne est également l’invité régulier des programmateurs de Radio France. Depuis 2009 l’accueil en résidence à Sens en Bourgogne avec pour thème « la chanson du Moyen Age à nos jours » permet à l’ensemble d’ouvrir son répertoire à d’autres époques, se liant volontiers à la poésie, au théâtre, à la danse, ou encore à la cuisine. Sa discographie (Eloquentia, Calliope, Opus 111) a obtenu les plus prestigieuses distinctions de la presse française et internationale (Grand Prix du Disque, Diapason d’or, Choc du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, 5 étoiles Goldberg, Recommandé par Classica, Bravo de Tradmagazine).

Direction artistique : Emmanuel Bonnardot

Obsidienne est soutenu par la DRAC Bourgogne, le conseil régional de Bourgogne, le conseil général de l’Yonne, la communauté de communes du sénonais et la ville de Sens. 12

Emmanuel Bonnardot, directeur de l’ensemble Obsidienne

Emmanuel Bonnardot est l’un des spécialistes incontestés de la musique du Moyen Age et de la Renaissance. D’abord chanteur dans le domaine baroque (La Chapelle Royale de Paris et Les Arts Florissants), Emmanuel Bonnardot se distingue et se révèle pleinement dans le répertoire médiéval d'abord au sein des meilleurs ensembles du genre (Gilles Binchois, Alla Francesca…), mais surtout, depuis 1993, à la tête de sa propre formation Obsidienne (Grand prix du disque, diapason d’or, choc du monde de la musique, 5 étoiles Goldberg). Son timbre chaud, sa large palette vocale (baryton ou contre-ténor), sa passion pour la vièle à archet, son goût pour l’accompagnement ou l’improvisation font de ses interprétations des références (discographie : Eloquentia, Calliope et Opus 111).

« Voici donc, distillées à l’envi et avec un grand naturel, les multiples visions d’un même ensemble, un bouquet aux couleurs infinies, aux couleurs variées qui s’écoute sans ennui et sur lequel on revient infiniment comme on relit un poème tant qu’on n’en a pas épuisé la force des mots. Ce disque est vraiment extraordinaire. » François Camper (Répertoire 1997)

« Face aux versions existantes, plus instrumentées ou chargées émotionnellement, la conception d’Emmanuel Bonnardot replace le chanteur comme narrateur ou personnage d’une œuvre autant poétique que musicale, à la croisée de l’humanité et de l’art. » Jacques Barbier (Diapason, 1997)

Carmina Burana par l’ensemble Obsidienne au château de Vincennes

Carmina Burana pour le grand public, est l’œuvre controversée de Carl Orff. Mais à l’origine, les Carmina Burana, littéralement les Poèmes de Benediktbeuren, sont des manuscrits du Moyen Age découverts dans le couvent bavarois du même nom. Au commencement donc, des moines défroqués ou au ban de la société, les Goliards, chantent dans des tavernes des chants paillards. Musiques entre ciel et terre… imaginez des hommes en robe de bure et tonsure prêchant, qui disent en latin des obscénités ou glorifient la divine bouteille. Mais ces joyaux médiévaux, donnés par l’ensemble Obsidienne, sont bien plus que des exercices de trivialité. Ils sont des chants sophistiqués, qui, riches d’une tradition de plusieurs siècles, mettent en musique la spiritualité, des préceptes moraux, et dénoncent, avec une acuité certaine pour notre époque, l’emprise suprême de l’argent sur les hommes. En quatre parties (Les Poésies morales et satiriques, Les chansons d’amour, Les poèmes du vin et du jeu et la Messe des joueurs), les musiciens d’Obsidienne retrouvent donc le temps d’un concert l’esprit de fête de ces moines défroqués. Pareil à une bande de jongleurs, ils se feront tour à tour anges et voyous, pieux et démons : leur interprétation des Carmina Burana sera subtile et raffinée, mais également explosive, comique, humoristique et joyeuse !

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Skip Sempé, clavecin

Dimanche 19 juin 2016 Château de Champs-sur-Marne Orangerie 15h30

Couperin, Rameau, d’Anglebert, Forqueray, Champion de Chambonnières, Rossi, Marchand…

Skip Sempé © Marco Borggreve

Originaire de la Nouvelle-Orléans, Skip Sempé a étudié la musique, la musicologie, l’organologie et l’histoire de l’art aux États-Unis à l’Oberlin Conservatory avant de compléter sa formation à Amsterdam auprès de Gustav Leonhardt. Il fait alors le choix de s’installer en Europe pour aller plus avant dans sa propre redécouverte d’un répertoire connu ou moins connu allant de 1500 à 1750. Rapidement, Skip Sempé s’est fait connaître comme un musicien que les connaissances historiques et organologiques ont conduit à défendre une conception vivante et engagée de l’interprète, alimentée notamment par des recherches pour renouer avec les pratiques d’improvisation particulièrement importantes dans la musique de la Renaissance. Claveciniste et chef d’orchestre, il a fédéré autour de lui de nombreux musiciens pour former le Capriccio Stravagante en 1986, qui se décline aujourd’hui sous la forme de trois ensembles : Capriccio Stravagante, le Capriccio Stravagante Renaissance Orchestra et Capriccio Stravagante Les 24 Violons.

Comme soliste, Skip Sempé est particulièrement célébré pour son affinité avec les œuvres de la période élisabéthaine, la littérature française pour clavecin (Chambonnières, d’Anglebert, Forqueray, Louis et François Couperin, Rameau), Bach et Scarlatti, ainsi que pour ses talents d’improvisateur et de transcripteur. Il est régulièrement sollicité comme chef invité, et a été amené à se produire avec Julien Martin, Josh Cheatham, Sophie Gent, Olivier Fortin, Pierre Hantaï, Doron Sherwin, et les ensembles B’Rock, Collegium Vocale Gent, le Chœur Pygmalion, Chanticleer, Les Voix Humaines, le Studio de Musique Ancienne de Montreal, le Helsinki Baroque Orchestra et l’Akademie für Alte Musik Berlin.

Ajoutant le rôle de directeur artistique à ses activités de claveciniste, chef d’orchestre, professeur et conférencier, il a fondé en 2006 son propre label, Paradizo, pour lequel il 14 enregistre en soliste ou avec ses ensembles, et coordonne des projets éditoriaux comme l’hommage documenté qu’il a consacré à Wanda Landowska, une musicienne qui l’a beaucoup inspiré, ou un recueil rassemblant ses propres essais sur la musique et l’interprétation : « Memorandum XXI », chez Paradizo.

Skip Sempé est Directeur Artistique du Festival Terpsichore à Paris et de la Piccola Accademia di Montisi en Toscane.

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Orchestre de Paris

Dimanche 26 juin 2016 Château de Champs-sur-Marne Orangerie 15h30

Quatuor à cordes issu de l’Orchestre de Paris : Pascale Meley, violon Philippe Balet, violon Florian Voisin, alto Alexandre Bernon, violoncelle

Autour de Reynaldo Hahn, compositeur familier de Champs

Reynaldo Hahn : Quatuor n°1 Claude Debussy : Quatuor à cordes

Dimanche 10 juillet 2016 Hôtel de Sully Jardins 18h

Quatuor de Cuivres de l’Orchestre de Paris : Stéphane Gourvat et Laurent Bourdon, trompettes Cédric Vinatier et Nicolas Drabik, trombones Gabrielli : Canzon Gervaise : Bransles de Champagne Susato : Trois Danses Campra : Rigaudon Bach : Sarabande et Menuet Purcell : Trois Mouvements de la Suite Westminster Boccherini : Menuet Mozart : Fugue K.401 Beethoven : Marche des Ruines d'Athènes Tchaikovski : Suite tirée de l'Album pour la Jeunesse

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L’Orchestre de Paris © Deniset

Composé de 119 artistes musiciens, l’Orchestre de Paris est l’une des plus prestigieuses phalanges internationales. Il est la première formation symphonique française.

L'Orchestre donne plus d'une centaine de concerts chaque saison à la Philharmonie de Paris en tant qu'orchestre résident principal, ou à l'occasion de ses tournées internationales. Invité régulier des grandes capitales musicales, il a tissé des liens privilégiés avec Londres, Vienne, Madrid ou Amsterdam, les pays scandinaves, la Russie mais aussi avec les publics japonais, coréen et chinois. Suite à sa quatorzième tournée en Asie en 2011 sous la direction de Paavo Järvi, l'orchestre a été classé en première place du "palmarès des meilleurs concerts classiques" publié par le fameux magazine musical japonais Ongaku no Tomo.

Il est également l’hôte de nombreux festivals tels ceux de Salzbourg, Aix-en-Provence, Schleswig-Holstein, Pékin et des festivals Bruckner de Linz, Settembre Musica de Turin, Festtage de Berlin, Proms de Londres, Musica de Strasbourg, Enesco de Bucarest, Beethoven Fest de Bonn…

Direction musicale de l’Orchestre de Paris : Paavo Järvi

L’Orchestre de Paris bénéficie du soutien d’Eurogroup Consulting, mécène principal, de la Caisse d’Épargne Île-de-France, mécène des actions jeune public, et du Cercle de l’Orchestre de Paris.

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Dominique Vidal et Olivier Besnard

Samedi 2 juillet 2016 Château de Champs-sur-Marne Orangerie 20h30

« Autour de la danse » Gounod / J.L. Petit : Variations sur le ballet de Faust pour clarinette et piano Brahms : Sonate en fa mineur op 120 pour clarinette et piano Liszt : Méphisto valse n°1 (piano seul) Iturralde : Czardas et airs Roumains pour clarinette et piano

Dominique Vidal, clarinette

Après des études musicales à Clermont-Ferrand, Dominique VIDAL fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Paris où il obtient un Premier Prix de clarinette à l'unanimité et un Premier Prix de musique de chambre. Il y poursuit également le troisième cycle de musique de chambre.

Dès lors, il se fait remarquer dans différents concours internationaux où il obtient notamment le Grand Prix premier nommé au Concours International de Paris, Le Grand Prix premier nommé au Concours International Valentino Bucchi à Rome, Le 3ème Grand Prix au Concours International de Belgrade… Sa carrière de soliste et de musicien de chambre l'amène à participer à de nombreux concerts et festivals internationaux en Angleterre, Autriche, Allemagne, Belgique, Bulgarie, Canada, Ecosse, Espagne, Etats-Unis, Italie, Japon, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Suède, Suisse, Taïwan… Il joue régulièrement sur différentes radios et télévisions : France Musique, France Culture, la R.A.I., la N.D.R. à Hambourg, les radios Autrichienne, Norvégienne, Taïwanaise, Japonaise, la radio Suisse Romande, France 2 et France 3, Arte, la télévision Yougoslave à Belgrade, la télévision Taïwanaise.

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Titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de professeur il enseigne la clarinette au CRD de Noisiel (77).

Il donne régulièrement des master-class et des cours en Italie, Espagne (Académie Internationale Julian Menéndes de Avila), Portugal, Japon et Taïwan (Université des Arts de Taïpei, Normal University of Taïpei, Taïnan University …) et aux Etats-Unis (Université de Harvard à Boston, Université de Grand Valley State University-Michigan). Il a été invité par l’ICA (International Clarinet Association USA) pour jouer et représenter la France au congrès Mondial de la Clarinette à Paris, Stokholm, Washington, Salt Lake City, Tokyo et Vancouver.

Sa discographie importante comprend des œuvres de : Arma, Castérède, Chaynes, Chen, Condé, Bartok, Brahms, Dufourt, Durieux, Fénelon, Fineberg, Goude, Jolivet, Katchaturian, Mozart, Murail, Petit, Philippot, Quinet, Roizenblat, Singier, Stravinski, Taïra, Tisné, Tomasi… obtenant de nombreuses distinctions et récompenses : « Meilleur Disque de l'Année 94 » (Le Monde), un Diapason d’or, deux Grands Prix du Disque de l'Académie Charles Cros.

Olivier Besnard, piano

Né à Clermont-Ferrand dans une famille de musiciens, Olivier Besnard étudie le piano avec son père jusqu’à son admission – à l’unanimité – au Conservatoire National Supérieur de Musique (C.N.S.M.) de Paris, dans la classe de Michel Béroff et Denis Pascal. Après l’obtention de son Premier Prix de piano, il intègre brillamment le Cycle de Perfectionnement dans les classes de Jacques Rouvier et Daria Hovora. Egalement titulaire d’un Premier Prix de Musique de Chambre dans les classes de Michel Cals et Christian Ivaldi, il suit aussi pendant trois ans les cours d’Anne Grappotte dans la classe d’Accompagnement Vocal.

Soucieux de parfaire sa connaissance de ce répertoire, il travaille après son prix, pendant un an, avec le pianiste Jeff Cohen. Il a participé aux master-class de Michel Dalberto, Andréa Bonatta, Dimitri Bachkirov, Nicholas Angelich, Yves Henry, etc… 19

Depuis son premier récital à l’âge de douze ans, Olivier Besnard donne régulièrement des concerts en France et à l’étranger (Maison de l’Europe, Archives Nationales, Cité de la Musique, et Musée d’Orsay à Paris, Montreux dans le cadre de la saison de l’Auditorium Stravinsky, etc…). Habitué des programmes « marathon », il donne à l’âge de dix-sept ans, au cours d’un même concert, en soliste avec orchestre, les deux concertos de Liszt. En juin 1998, son récital au Festival International « PIANO à RIOM », où il proposait entre autres, la Sonate de Liszt, celle de Bartok, Gaspard de la Nuit de Ravel, lui a valu un accueil enthousiaste du public et de la critique. Lauréat du Concours des « AVANT-SCENES », il est invité à jouer le 2ème Concerto de Liszt à la Cité de la Musique à Paris, en novembre 1998, sous la direction de Scott Sandmeier. En janvier 1999, Olivier Besnard a donné, au Musée d’Orsay, un récital retransmis en direct par France-Musique, chaîne de radio nationale qui l’invite régulièrement à participer à ses émissions publiques. En février 1999, il était aux « Folles journées de Nantes », journées consacrées cette année-là à la Musique Française. En mars 1999, il s’est distingué au Concours International Franz Liszt d’Utrecht (Pays-Bas) où il a obtenu le Prix de la Presse. En mars 2000, il a réalisé une exécution particulièrement virtuose du 3ème Concerto de Rachmaninoff, sous la direction de Georges Stanciu, chef de l’Opéra de Constanza. En septembre 2000, il obtient le Prix du Musée Bonnat à l’Académie Maurice Ravel de Saint- Jean-de-Luz. En janvier 2002, il fait partie des rares lauréats français, parmi les nombreux candidats européens, à décrocher une des bourses attribuées par la Fondation Yamaha Musique Europe.

Atteint d’une grave maladie à partir de janvier 2003, Olivier Besnard se voit contraint de cesser toute activité musicale, et ce, jusqu’au début de l’année 2004. Il ne reprend le chemin de la scène qu’en mars et avril 2004, invité à jouer à plusieurs reprises le Concerto de Grieg, puis en juin de cette même année, le Concerto pour la Main Gauche de Ravel. Toujours en 2004, il donne plusieurs récitals (Toulouse, Nohant, Paris, etc…).

En mai 2005, il remporte le Deuxième Prix du Concours International Franz Liszt à PECS, en Hongrie, véritable marathon pianistique dédié au compositeur hongrois. Ce résultat lui vaut d’être invité par la prestigieuse marque de piano autrichienne BÖSENDORFER, à donner un récital à Vienne en février 2006. Il rejoint finalement l'équipe de Pour Liszt en avril 2006.

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Hortense Cartier-Bresson, piano

Dimanche 3 juillet 2016 Château de Champs-sur-Marne Orangerie 15h30

Bach : Partita n°2 Fauré : Nocturne n°7 Mendelssohn : Variations sérieuses Brahms : Variations sur un thème de Haendel

Hortense Cartier-Bresson © Jeanne Brost

Personnalité incontournable dans le paysage musical, Hortense Cartier-Bresson répond à l'invitation de nombreuses programmations en France et à l'étranger. Elle a été nommée professeur de Piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2011 après avoir enseigné le piano et la musique de chambre au Conservatoire National de Région de Boulogne-Billancourt durant de nombreuses années. Elle a dans ce cadre dirigé pendant cinq ans un orchestre de chambre.

C'est en 1979 qu’Hortense Cartier-Bresson fit la précieuse rencontre du grand pianiste Gÿorgy Sebök ; elle part suivre son enseignement à l'Université d'Indiana Bloomington (USA) après avoir obtenu cinq premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris : Prix de piano, de musique de chambre et d'harmonie, et Prix de contrepoint et d'accompagnement ; entre-temps, elle est admise en cycle de perfectionnement de piano.

Très rapidement considérée comme « l'une des plus remarquables pianistes de sa génération », elle remporte en 1981 le troisième prix au Concours Liszt-Bartok, de Budapest (1er prix non attribué). Dès lors, une brillante carrière débute la conduisant sur les scènes internationales en récitals ou encore en soliste, avec de grandes formations dont l'Orchestre de Paris sous la direction de Ricardo Chailly ou le Detroit Symphony Orchestra sous la baguette d'Antal Dorati.

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Son enregistrement consacré aux œuvres de Bartok (Accord/Universal) ainsi que celui des deux Concertos de Chopin dans la version pour Quintette à Cordes et Piano (Maestria Records) ont été chaleureusement accueillis par les médias.

Musicienne singulière et passionnée, c'est avec la plus grande intégrité qu’Hortense Cartier- Bresson aborde la musique sous toutes ses formes. Chambriste particulièrement appréciée, elle a joué en compagnie de nombreux musiciens parmi lesquels Roger Muraro, Raphaël Oleg, Ayako Tanaka, Philippe Graffin, Pierre Fouchenneret, François Salque, Henri Demarquette, Xavier Gagnepain, et le Quatuor Ebène. Elle forme un trio violon, violoncelle et piano avec Ayako Tanaka et Ophélie Gaillard.

Pédagogue reconnue, elle est invitée à donner de nombreuses master-class en France et à l'étranger et fait régulièrement des stages d'été, notamment au Festival des Arcs et au festival MusicAlp.

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Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles et l’ensemble La Rêveuse

Mardi 5 juillet 2016 Château de Vincennes Sainte-Chapelle 20h30

Samedi 24 septembre 2016 Abbaye du Mont-Saint-Michel Abbatiale 20h30

« La maison royale de Saint-Cyr »

Louis-Nicolas Clérambault : Motets Guillaume-Gabriel Nivers : Motets Pascal Collasse : Cantiques spirituels de Jean Racine

Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles

Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles © J. Postel

Hélène Bruce, chef-assistant en charge de la préparation du chœur des Pages, coordinateur pédagogique Fabien Armengaud, chef-assistant et continuo Caroline de Corbiac, professeur de chant des Pages Viviane Durand, Muriel Ferraro, professeurs de technique vocale des Chantres

Les Pages Justin Baudot, Fleur Belin, Titouan Chapu, Arthur Daussy, Sammy Filée, Léna Genton, Paul Goullet de Rugy, Andréa Gringoire, Clélia Horvat, Guillaume Houssin, Samuel Kelly, Carl- Loïs de Lastic St-Jal, Anthime Latrobe, Charles Martin-Prével, Romine Martini Bonnet, 23

Guillemette Mellor, Charlotte Mercier, Clément Peaucelle, Éléonore de Quénetain, Esther Teissier, Thimothée de Touzalin & Ninon Vengeon.

Les Chantres Clémence Carry, Jeanne Lefort, Danaé Monnie & Fanny Valentin, sopranos

Dès sa création en 1987, le Centre de musique baroque de Versailles s’est doté d’un chœur, Les Pages & les Chantres, dont l’effectif évoque celui de la Chapelle royale à la fin du règne de Louis XIV. Cette Maîtrise rassemble Les Pages (20 enfants) et Les Chantres (17 adultes) - voix de femmes (dessus) et voix d’hommes (bas dessus, hautes-contre, tailles, basses tailles et basses) – accompagnés d’un continuo, Les Symphonistes, animé par le claveciniste Fabien Armengaud. Cette formation ressuscite la structure originelle “ à la françoise ” qui lui confère une couleur sonore unique en Europe. Elle est ainsi devenue l’un des instruments privilégiés de la résurrection du patrimoine musical français des XVIIe et XVIIIe siècles, celui de la Cour de France, mais aussi celui des grandes cathédrales et des collèges.

Les Pages & les Chantres, sous la direction de leur chef permanent Olivier Schneebeli, avec la collaboration des chefs assistants Hélène Bruce et Fabien Armengaud, se produisent en concert dans les formations les plus variées : seuls avec la basse continue ou bien en partenariat avec les meilleurs orchestres baroques français ou étrangers (Le Concert Spirituel, Musica Florea, The English Concert, Les Folies Françoises, l’Akademie für Alte Musik – Berlin, Les Talens lyriques,…). Les Pages & les Chantres sont également invités à se produire sous la direction de nombreux chefs musicaux : William Christie, Ton Koopman, Hervé Niquet, Vincent Dumestre, Christophe Rousset, Jérémie Rhorer, John Eliot Gardiner, …

Ils sont régulièrement invités par les principaux festivals français (Arques-la-Bataille, Budapest, Lanvellec, Leipzig, Lucerne, Luxembourg, Noirlac, Nantes, Pontoise, Sablé, Saint- Denis, Saint-Michel-en-Thiérache, Septembre Musical de l’Orne, Sarrebourg, Vézelay, Zamora, Pékin,...). En outre, ils sont invités en mai 2016 à se produire en Corée du Sud (Jeonju, Tongyeong et Séoul) dans le cadre d’une tournée consacrée à trois Histoires sacrées de Marc-Antoine Charpentier. Les Pages & les Chantres participent également à des productions lyriques, dirigées par Olivier Schneebeli (Le Voyage Imaginaire, sur des musiques de Lully, Amadis de Lully, Tancrède de Campra – enregistrement Alpha 2015), par Jean-Claude Malgoire, par Christophe Rousset (Persée de Lully, Hercule mourant de Dauvergne, Renaud de Sacchini, Les Danaïdes de Salieri), par Hervé Niquet (Médée de Charpentier, Andromaque de Grétry, Le Carnaval de Venise de Campra), Jérémie Rhorer (Amadis de Gaule de J.C. Bach), David Fallis (Armide de Lully) ou encore William Christie (David et Jonathas de Charpentier).

Les Pages & les Chantres ont réalisé une vingtaine d'enregistrements discographiques pour les firmes Alpha, Harmonia Mundi, Erato, K617, Astrée-Auvidis, EMI Virgin. En 2013, le label K617, partenaire des Pages & des Chantres, avec Radio France pour les enregistrements « live » édite un enregistrement discographique consacré à deux Histoires sacrées de Marc- Antoine Charpentier. En 2016, ce même label sort un enregistrement consacré aux musiques pour les Funérailles de la Reine Marie-Thérèse de Marc-Antoine Charpentier. Ainsi, à travers les deux missions de la Maîtrise, l’enseignement du chant et la valorisation du patrimoine musical baroque, Les Pages & les Chantres font revivre un mode de transmission des savoirs unique : celui d’une véritable « troupe vocale ».

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Direction artistique : Olivier Schneebeli, directeur des Pages et des Chantres du CMBV

Les Pages & les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la Communication, l’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, le Conseil régional d’Ile-de-France, le Conseil départemental des Yvelines et la Ville de Versailles. Le costume de concert des Pages est réalisé par M. Alain Lagarde.

Ensemble la Rêveuse

© N. Baruch

Stéphan Dudermel, Fiona-Émilie Poupard, violons Serge Saitta, Olivier Riehl, traversos Florence Bolton, basse de viole Benjamin Perrot, théorbe Fabien Armengaud, clavecin/orgue

Fondé par Benjamin Perrot et Florence Bolton, La Rêveuse est un ensemble composé de musiciens solistes, qui s'attache à redonner vie à certaines pages de la musique instrumentale ou vocale des XVIIème et XVIIIème siècles, période foisonnante d'expériences et d'inventions artistiques de toutes sortes. En privilégiant l'éloquence, la maîtrise des couleurs et la richesse du continuo, les musiciens de La Rêveuse veulent transmettre à l'auditeur la substance poétique, rhétorique et spirituelle de ces répertoires. Remarqué lors de ses différents concerts en France (Les Concerts Parisiens, Folle Journée de Nantes, Abbaye de Fontevraud, Festival de Chambord, Festival de Lanvellec, Festival Radio-France Montpellier, Scènes Nationales d'Orléans, Blois, Quimper, TNP de Villeurbanne, etc…), La Rêveuse se produit aussi à l'étranger (Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Suisse, Japon, Egypte, USA, Canada).

Les enregistrements de l'ensemble (Locke/Purcell, K617 2006 ; Purcell, Mirare 2008 ; Buxtehude/Reinken, Mirare 2009 ; Elisabeth Jacquet de la Guerre, Mirare 2010, Sébastien de Brossard, Mirare 2011 ; Henry Lawes, Mirare 2013 ; Telemann, Mirare 2015) ont tous été salués par la critique française et internationale.

Souhaitant créer des liens entre les différentes pratiques artistiques, l’ensemble a l’habitude de travailler avec le monde du théâtre. Il a notamment participé à différents spectacles avec Benjamin Lazar et le Théâtre de l’Incrédule (L’Autre Monde ou les Etats et Empires de la Lune, 25 de Cyrano de Bergerac, Les Caractères de La Bruyère), Louise Moaty (Les Mille et Une Nuits, sur une adaptation théâtrale de la traduction d'Antoine Galland), Catherine Hiegel et François Morel (Le Bourgeois Gentilhomme), le plasticien Vincent Vergogne de la Cie Praxinoscope (Concerto Luminoso, spectacle de lanterne magique), ou encore la Cie de marionnettes Le Théâtre sans Toit (Pierre Blaise) (La Danse de Zadig, spectacle inspiré du Zadig de Voltaire). Parallèlement, l’ensemble développe un cycle de concerts-conférence mettant en miroir musique et peinture aux XVIIème et XVIIIème siècles, en collaboration avec Jean-Philippe Guye, professeur d’Arts et Civilisations au CNSM de Lyon. En 2015 et 2016, l'ensemble prévoit de nombreuses collaborations et nouvelles créations de spectacle, notamment un programme de Motets de Charpentier et Dumont avec les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles ; In Vino Veritas, un spectacle cabaret liant musique ancienne et compositions contemporaines de Vincent Bouchot, mis en scène par Nicolas Vial; Monsieur de Pourceaugnac de Molière avec le Théâtre de l'Eventail (Raphaël de Angelis) ; Jack et le Haricot Magique, un conte musical, en collaboration avec Kristof Le Garff. Le prochain CD de l’ensemble, dédié à de magnifiques Devotional songs sacrés à trois voix d'homme de Purcell sortira en septembre 2015 chez Mirare.

Direction artistique : Benjamin Perrot et Florence Bolton

La Rêveuse reçoit le soutien de la DRAC Centre - Ministère de la Culture, de la Région Centre et de la Ville d'Orléans. Elle est membre de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés) et du Profedim (Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique).

La maison royale de Saint-Cyr

« Saint-Cyr est née de la volonté d’une femme, Françoise d’Aubigné (1635-1719), devenue Madame de Maintenon, et de son secret époux Louis XIV. La Maison Royale de Saint-Louis, fondée en 1686, c’est la revanche de Madame Scarron, c’est, pour la première fois en France, l’occasion donnée à des filles (de la noblesse désargentée) de recevoir une éducation digne de ce nom, à travers l’étude, notamment, de la musique, de la rhétorique et de la poésie. C’est déjà, en cette fin de XVIIème siècle, la revendication d’une femme en faveur de ses semblables.

Imagine-t-on seulement l’étonnement, la perplexité des contemporains d’Esther et d’Athalie, l’émotion aussi des rares personnes (Saint-Cyr est toujours restée le « Jardin Secret » du Roi) qui ont versé des larmes en entendant des Petites Filles déclamer et chanter les vers de Racine ? Ce même Racine qui a fait des paraphrases en vers d’une lumineuse beauté, des textes parmi les plus célèbres tirés des Épitres de Saint-Paul et du Livre de la Sagesse. Ces textes ont été mis en musique, notamment, par le disciple le plus talentueux de Lully, Pascal Collasse, et par le surintendant de l’époque, Michel-Richard de Lalande. C’est à l’écoute de ces merveilleux Cantiques mis en musique par Collasse et Lalande, ainsi qu’aux musiques célestes et raffinées de Nivers et de Clérambault, autres compositeurs attachés à la Maison de Saint-Cyr, que les Pages et les Chantres du CMBV convient l’auditeur. Ce dernier, nous n’en doutons point, sera comme le vieux Roi Louis XIV, ému aux larmes, par la pureté et la grâce de ces voix juvéniles, proclamant la gloire et la bonté divines, dans une des langues des plus belles, sublimée par la Poésie française, portée au plus haut par les plus excellents compositeurs du Grand Siècle. »

Olivier Schneebeli, 2015 © CMBV 26

Orchestre de chambre de Paris

Vendredi 8 et samedi 9 juillet 2016 Hôtel de Sully 21h

Mozart : Ouverture des Noces de Figaro Bach : Concerto pour deux violons et orchestre en ré mineur Mozart : Symphonie n°41 « Jupiter »

Concert inaugural du festival « Musique dans les cours du Marais ».

Musiques dans les cours du Marais Du 8 au 16 juillet 2016 Balades parisiennes au cœur des cours d’hôtels particuliers L’Orchestre de chambre de Paris, en association avec la mairie du IV° arrondissement, le Centre des Monuments Nationaux et les Archives Nationales, vous invite à la découverte musicale des faces cachées du patrimoine du Marais.

Le concert inaugural se déroule dans la cour de l’Hôtel de Sully, siège du Centre des Monuments Nationaux, autour d’œuvres de Bach et Mozart avec les violonistes Sarah et Deborah Nemtanu. Détail des programmes et informations sur www.orchestredechambredeparis.com.

L’orchestre de chambre de Paris

La forme originale de ses concerts, ses lectures « chambristes » des œuvres, son travail de décloisonnement des répertoires et des lieux comme sa démarche citoyenne en direction de nouveaux publics confèrent à l’Orchestre de chambre de Paris une identité originale dans le paysage musical parisien tout en assurant son inscription à la Philharmonie de Paris et dans le réseau des grandes formations de chambre internationales.

Orchestre de chambre de Paris © Jean-Baptiste Millot

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Après plusieurs collaborations avec des artistes renommés tels que Jean-Pierre Wallez, Armin Jordan, Jean-Jacques Kantorow, John Nelson – directeur musical honoraire –, Joseph Swensen ou encore Thomas Zehetmair, l’orchestre a pour directeur musical depuis septembre 2015 le chef d’orchestre Douglas Boyd. Il s’entoure d’une équipe artistique composée du chef d’orchestre Sir Roger Norrington, de Deborah Nemtanu, violon solo super soliste, et de la contralto et chef d’orchestre Nathalie Stutzmann, artiste associée. Il poursuit sa complicité avec le chœur de chambre accentus et Laurence Equilbey, et met à l’honneur le compositeur associé, Philippe Manoury. En plus des concerts parisiens au théâtre des Champs-Élysées, à la Philharmonie de Paris, à la cathédrale Notre-Dame ou encore au Théâtre du Chatelet, l’orchestre étend son rayonnement en France et à l’étranger avec des tournées en Europe et des participations à de grands festivals (Festival de Saint-Denis, Wurzburg Mozartfest, festivals de Bucarest et Augsburg, etc). Au cours des dix dernières années, l’Orchestre de chambre de Paris s’est distingué par plus d’une vingtaine d’enregistrements mettant en valeur les répertoires vocaux, d’oratorio, d’orchestre de chambre et de musique d’aujourd’hui.

L’Orchestre de chambre de Paris est porteur d’une démarche citoyenne déclinée autour de quatre engagements : territoire, éducation, solidarité, insertion professionnelle, au travers d’actions culturelles et d’une forte présence dans le Nord-Est de la métropole parisienne. Dans le domaine de l’insertion professionnelle et de la formation, il développe des partenariats avec le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, des pôles supérieurs des conservatoires à rayonnement régional.

L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, de Crescendo, cercle des entreprises partenaires, ainsi que du Cercle des Amis. La Sacem soutient les résidences de compositeurs de l’Orchestre de chambre de Paris. L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de Paris.

Deborah Nemtanu, violon

Deborah Nemtanu ©Jean-Baptiste Millot 2015

Née dans une famille passionnément musicienne, Deborah Nemtanu a quatre ans lorsqu’elle choisit le violon. Son parcours est synonyme de précocité dans la réussite et de diversité dans le talent. Après un prix mention très bien obtenu à l’unanimité en 2001 au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, son talent ne met pas longtemps à être reconnu à l’échelle internationale : prix de l’Académie internationale de musique Maurice Ravel, quatrième prix agrémenté de deux prix spéciaux au concours Jacques Thibaud en 2002. En août 2007, elle est sélectionnée au sein du prestigieux Perlman Program aux États-Unis. En avril 2008, elle 28 remporte le deuxième prix du Concours international Benjamin Britten de Londres accompagnée par le Royal Philharmonic Orchestra. Elle a été acclamée dans le solo de Schéhérazade avec le prestigieux London Symphony Orchestra. Depuis 2005, elle est violon solo super soliste de l’Orchestre de chambre de Paris. Elle a marqué les esprits en jouant au théâtre des Champs-Élysées notamment le Troisième Concerto de Saint-Saëns avec John Nelson, la Symphonie espagnole de Lalo avec Joseph Swensen, Tzigane de Ravel avec Louis Langrée, le Concerto de Brahms avec Juraj Valčuha et les concertos de Bach avec sa sœur Sarah Nemtanu. Curieuse, passionnée, Deborah Nemtanu va encore plus loin : en dirigeant elle-même l’orchestre, elle privilégie la connivence entre la soliste qu’elle est et les musiciens et donne au concerto un véritable esprit chambriste. On a pu dernièrement l’apprécier dans les concertos de Mozart au théâtre des Champs-Élysées. Elle multiplie aussi, au fil des saisons et des festivals – comme ceux des Folles Journées de Nantes et Tokyo –, les rencontres musicales fécondes avec, entre autres, Boris Berezovsky, Stephen Kovacevich, François Leleux, Emmanuel Pahud ou Jian Wang.

En 2013 paraît un CD de musique française, pour le label Mirare ovationné par la critique : outre le Premier Concerto de Saint-Saëns, il comprend des pièces de Fauré sous la direction de Thomas Zehetmair avec l’Orchestre de chambre de Paris. En décembre 2014 sort un enregistrement des concertos pour violon de Bach et Schnittke, dans lequel elle s’illustre avec sa sœur Sarah Nemtanu. Deborah Nemtanu joue sur un violon de Domenico Montagnana de 1740, généreusement prêté par Monceau Investissements Mobiliers, société du groupe Monceau Assurances.

Sarah Nemtanu, violon

Sarah Nemtanu ©Lyodo Kaneko

Nommée premier violon solo de l’Orchestre national de France à seulement 21 ans, Sarah Nemtanu est, en 2007, nominée en tant que « révélation soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la Musique Classique. En 2009, elle est la vraie violoniste du film Le Concert de Radu Mihaileanu qui fait plus de deux millions d’entrées au cinéma, en y interprétant le premier mouvement du Concerto de Tchaïkovski, qu’elle enregistre par la suite, pour Naïve, en live avec l’Orchestre national de France dirigé par Kurt Masur en 2013. Cette même année, elle obtient une Victoire d’Honneur aux Victoires de la Musique Classique avec son père et sa sœur. Elle intègre le CNSMD de Paris à 16 ans, remporte le Premier Prix Maurice Ravel à Saint- Jean-de-Luz à 17 ans et est lauréate du concours international Antonio Stradivarius trois ans plus tard.

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Ses rencontres avec de fortes personnalités telles que , Sir , Ricardo Mutti, l’ont conduite dans les plus belles salles du monde comme le théâtre des Champs-Elysées, le Century Hall à Tokyo, le Carnegie Hall à New York ou le Musikverein de Vienne. Elle adore revisiter les classiques comme dans son disque Gypsic qui évoque l’esprit tzigane et les rythmes des Balkans. Elle déborde aisément du cadre classique en jouant avec des musiciens tels que Richard Galliano, Chilly Gonzales ou Ibrahim Maalouf. Enfin, Sarah Nemtanu aime jouer en soutien à de belles causes (elle est la marraine de l’association Musique et Santé, pour laquelle elle mène des actions à l’Institut Gustave- Roussy de Villejuif). Elle apporte son aide à l’éducation musicale des plus jeunes en s’associant à des actions pédagogiques.

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Emmanuel Rossfelder

Samedi 4 juin 2016 Abbaye du Mont-Saint-Michel Salle Bellechaise 20h30

Granados, Albeniz, Villa-Lobos, Paganini, Mertz, Tarrega

© Emmanuelrossfelder.com

A trois ans ses parents lui offrent une petite guitare en plastique qu’il met vite au rebut, plus attiré qu’il est par la guitare « sèche » de sa mère, elle-même musicienne. Dès l’âge de cinq ans, Emmanuel Rossfelder débute la guitare classique, instrument qu’il dira plus tard avoir choisi pour ses courbes et sa sonorité. Ses parents entretiennent son goût pour la musique et l’encouragent sans relâche dans les cours de guitare qu’il suit. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement devant le public.

A 14 ans, après avoir obtenu la Médaille d’or à l'unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire National d’Aix en Provence dans la classe de Bertrand Thomas, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d’Alexandre Lagoya au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Dès lors une relation privilégiée s’instaure entre le Maître et l’élève. Il voue une admiration sans borne à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu’il avait élaboré avec Ida Presti. En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité au CNSM de Paris (guitare et musique de chambre). La presse voit alors en Emmanuel Rossfelder l’héritier du Maître Lagoya. Il se présente alors à des concours internationaux et reçoit de nombreux prix : prix Pierre Salvi remis par le Ministre Français de la Culture (FMAJI), Masters de la guitare de Paris, Stotsenberg (Etats Unis), Walcourt (Belgique), Benicasim (Espagne), Vina del Mar (Chili).

Mais son bonheur n’est complet que devant le public auquel il fait découvrir toutes les possibilités de la guitare. Il se produit sur les grandes scènes françaises et étrangères : Opéra d’Avignon, de Vichy, de Strasbourg, salle Gaveau et salle Cortot à Paris, Festivals d’Auvers 31 sur Oise, de Berlioz, de La Chaise Dieu, de la Vézère, du Jeune Soliste, de Sully sur Loire, aux Flâneries Musicales de Reims, à Boston, New York, Philadelphie, Los Angeles.

Il joue également en soliste avec de grands orchestres : Orchestre Philharmonique de Radio- France, de Cannes, de Nice, d’Auvergne, de Perrugia, de la Scala de Milan, le Landmarks Boston Orchestra, le Baltic Chamber Orchestra… Et sous la direction de chefs prestigieux : Roberto Benzi, Philippe Bender, Jànos Fürst, Charles Ansbacher, Stanislas Lefort…

Concertiste reconnu, il est en 1998 lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire. « Découverte Classica » en 2001, « Révélation Classique » par l’ADAMI en 2002, il est « Victoire de la Musique Classique » en 2004 (catégorie Révélation Soliste Instrumental de l’année). Emmanuel Rossfelder a enregistré 4 CDs en solo : « Danses Latines », « La Guitare Lyrique », « Sueño », « Bach... » et un DVD en live « Récital ». Ses succès et récompenses en France sont remarqués par le Japon, la Russie, le Canada, les Etats-Unis, le Brésil, qui l'invitent dès lors pour des tournées régulières.

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Ensemble Correspondances

Vendredi 9 septembre 2016 Palais du Tau à Reims 20 h 30

Airs de cour d’Etienne Moulinié et Michel Lambert

Jeudi 22 septembre 2016 Château de Maisons à Maisons-Laffitte 20h30

« 350 ans de la mort de Mansart »

Airs de cour d’Etienne Moulinié et Michel Lambert, contemporains de la construction du château de Maisons

Ensemble Correspondances ©Molina Visuals 14

Fondé à Lyon en 2008, Correspondances réunit chanteurs et instrumentistes sous la direction du claveciniste et organiste Sébastien Daucé, et se consacre dès sa création au répertoire baroque français. Il redécouvre des compositeurs à la renommée déjà confirmée tel Marc-Antoine Charpentier et revivifie l’image de musiciens peu connus aujourd’hui mais joués et plébiscités en leur temps, tels qu’Antoine Boësset ou Etienne Moulinié, dont les sonorités modernes nous touchent directement aujourd’hui. Ses cinq premiers disques témoignent des fondamentaux de l’ensemble et de l’esprit de découverte qui y prévaut : édités chez Zig-Zag Territoires, les deux premiers opus de Correspondances se consacrent à Charpentier, « O Maria ! » (Choc de Classica, Diapason découverte, **** de Fonoforum) et à Antoine Boësset, « L’Archange et le Lys », première anthologie sacrée du compositeur. A partir de 2013, l’ensemble est édité par Harmonia Mundi : leur troisième enregistrement renoue avec Charpentier, « Les Litanies de la Vierge » (Diapason d’or, ffff de Telerama, Choc de l’année de Classica). Le quatrième album redécouvre l’œuvre d’Etienne Moulinié (Choc de Classica, 5 diapasons, Editor’s Choice Gramophone, Grand prix Académie Charles Cros). En mars 2015, Correspondances sort avec Sophie Karthäuser les « Leçons de Ténèbres » de Delalande (ffff de Télérama, Choc de Classica, Diapason d’Or). A l’automne 2015, le « Concert royal de la nuit » paraît chez

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Harmonia Mundi, fruit d’un travail de recherche de deux ans pour redécouvrir ce moment musical majeur du XVIIème siècle. Correspondances est l’invité régulier des festivals français et étrangers, des opéras et des scènes pluridisciplinaires. 2016 est l’occasion pour l’ensemble de se produire entre autres à l’Opéra de Rennes et de Rouen, à la Chapelle de Versailles, à l’Auditorium du Louvre, à la MC2 de Grenoble et à l’Arsenal de Metz, aux festivals d’Ambronay et de la Chaise-Dieu, au Early Music Festival d’Utrecht et au Concertgebouw de Bruges.

Direction artistique : Sébastien Daucé

La Fondation Orange est le mécène principal de Correspondances. L’ensemble reçoit le soutien de la Fondation Bullukian. Il est aidé par le Ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), la Région Rhône- Alpes et la Ville de Lyon. Il reçoit régulièrement le soutien de l’Adami, de la Spedidam et du FCM pour ses activités de concert et discographiques. www.ensemblecorrespondances.com https://fr-fr.facebook.com/ensemblecorrespondances1

300 ans de la Mort de Mansart, airs de cour, contemporains de la construction du château de Maisons, d’Etienne Moulinié et Michel Lambert

Etienne Moulinié et Michel Lambert sont revisités par un programme autour d’airs profanes polyphoniques, souvent à 4 parties, composés dans la décennie de la construction du château de 1640 à 1651 pour les cercles précieux de l’époque dans lesquels ces deux compositeurs gravitaient. Leur musique a très certainement dû retentir dans les salles du château lors de son inauguration en grande pompe en avril 1651 par René de Longueil et en présence du jeune Louis XIV.

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Concerts d’orgue, sous la direction artistique de Pierre Pincemaille

Dimanche 3 avril, 8 mai, 12 juin, 3 juillet, 4 septembre, 2 octobre et 6 novembre 2016 Basilique-cathédrale de Saint-Denis 17h à 18 h

Depuis 2014, le CMN met en place une saison de concerts d’orgue à la Basilique Saint-Denis, dont la programmation est confiée à Pierre Pincemaille, organiste titulaire.

La première mention d’un instrument dans la basilique de Saint-Denis est certifiée dès 1506. En 1604, il fut remplacé par un nouvel instrument construit par Jean Carlier de Laon. Entre 1690 et 1700, un troisième orgue plus important est édifié. Le buffet est peut-être l’œuvre de Robert de Cotte (1656-1735) architecte de la chapelle de Versailles et chargé de reconstruire à la même époque, le bâtiment de l’abbaye de Saint-Denis. Pendant La Révolution, il est démonté pour être conservé au futur Conservatoire des Arts et Métiers fondé par l’Abbé Grégoire. Malheureusement, l’ensemble disparut et ne fut jamais retrouvé.

En 1806, alors que Napoléon décidait de restaurer la basilique, on envisagea de reconstruire un orgue. En 1836, l’Architecte en Chef de la basilique, François Debret (1777-1850) dessina le buffet actuel. La structure du buffet est réalisée par le maître-menuisier André Bouxin et sculptée par Blois et Brun.

Le plus bel orgue classique français

De dimension importante, Il comporte une tourelle centrale très élevée, et deux tourelles carrées surmontées de clochetons dont les galeries et les pignons portent des statues d’anges musiciens.

Adolphe Thiers nomme alors une commission chargée de choisir le facteur d’orgues. C’est le jeune Aristide Cavaillé-Coll (1811-1899) qui sera retenu. C’est en famille, (son père et son frère le rejoignent) qu’il va travailler à la réalisation d’un instrument exceptionnel.

De dimensions gigantesques, avec un nombre impressionnant de jeux de mixtures et de jeux d’anches, cet instrument s’imposera comme le plus bel orgue classique français, dans la tradition de ceux construits par les Thierry ou les Clicquot. Mais à cet art encore marqué par le baroque, il apporte une nouvelle esthétique annonçant les grands instruments de type symphonique.

La famille Cavaillé-Coll installe un atelier à paris, mais s’établit surtout dans la base des tours de la basilique où se construira l’essentiel de l’orgue. André Bouxin, maître menuisier et Antoine Sauvage, facteur d’orgue réaliseront les quatorze sommiers et les tuyaux en bois.

Dans un état général des travaux du 29 mars 1837, Aristide Cavaillé-Coll précise que l’orgue comporte cinq claviers et que 1394 tuyaux sur les 5206 qui le composent restent à monter jusqu’à la pose du buffet de l’instrument et de ses tuyaux de façade.

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Trois années s’écoulent depuis la commande et l’instrument n’est pas en état de jeu car le montage des parties mécaniques et transmission des notes vers les sommiers aux nombreuses soupapes ne donnent pas satisfaction. C’est à cette période que Charles Spackmann Baker (1804-1879), facteur d’orgues anglais vient au secours avec son invention non encore brevetée du levier pneumatique qui sera utilisé pour la première fois à Saint- Denis. L’inauguration officielle eut lieu le 21 septembre 1841. Ce fut le point de départ de la célébrité d’Aristide Cavaillé-Coll.

En 1857, Aristide Cavaillé-Coll modifie légèrement la composition et la soufflerie est dotée de pompes à pied. En 1901, des travaux de restauration de l’orgue sont confiés à Charles Mutin qui augmente légèrement le nombre de jeux pour le porter à 69. Une restauration est effectuée entre 1983 et 1987, par les établissements Danion-Dargassies (pour la mécanique) et par les établissements Boisseau-Cattiaux (harmonie et accord). Les jeux ajoutés par Charles Mutin sont supprimés et le pédalier au Do conservé. Préservé presque intégralement dans son état d’origine, l’orgue de la basilique de Saint-Denis est sans doute l’un des plus beaux instruments de France.

Pierre Pincemaille est l’organiste titulaire des grandes orgues de la basilique-cathédrale de Saint-Denis depuis 1987.

Texte extrait du site Seine St Denis Tourisme

Pierre Pincemaille, orgue

Après de brillantes études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, récompensées par les Premiers Prix d’Harmonie, de Contrepoint, de Fugue, d’Orgue- Interprétation, et d’Orgue-Improvisation, Pierre Pincemaille a remporté successivement cinq Premiers Grands Prix, aux Concours Internationaux de Lyon (1978), Beauvais (1987), Strasbourg (1989), Montbrison (1989) et Chartres (1990).

Nommé en 1987 organiste titulaire des Grandes Orgues de la Cathédrale de Saint-Denis - premier instrument d’Aristide Cavaillé-Coll (1840) - Pierre Pincemaille poursuit une carrière internationale de soliste. Il a également joué, avec orchestre, sous la direction de chefs prestigieux : Mstislav Rostropovitch, Myung-Whun Chung, , Charles Dutoit et John Nelson.

Instrumentiste virtuose, il démontre, de surcroît, un exceptionnel talent de coloriste à chacun de ses récitals. Par la magie de ses registrations, il tire parti de toutes les ressources sonores d’un orgue, et fait invariablement découvrir à ses auditeurs toute une palette de sonorités insoupçonnées. Enfin, son prodigieux talent d’improvisateur, unanimement

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Sa discographie compte l’intégrale des œuvres de Maurice Duruflé et de César Franck, les 10 Symphonies de Widor, des transcriptions de Stravinsky, ainsi que des pièces de Vierne, Alain, Cochereau, et des improvisations. Pierre Pincemaille a aussi enregistré avec orchestre des œuvres de Saint-Saëns, Berlioz, Jongen et Copland. Deux nouveaux CD d’improvisations, enregistrés en 2011, viennent compléter cet ensemble varié. Professeur de Contrepoint au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, professeur d’Écriture au Conservatoire de Saint-Germain-en-Laye, Pierre Pincemaille enseigne également l’Improvisation à l’orgue, au Conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés. Depuis quatorze ans, il a ainsi formé toute une génération de jeunes improvisateurs, français et étrangers, qui s’illustrent dans les concours internationaux. Pierre Pincemaille est Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres et Chevalier de l’Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand.

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Tarifs

Monuments Concerts Plein tarif Tarif réduit (moins de 26 ans) Basilique de Saint-Denis Tous sauf 12 juin Entrée gratuite 12 juin Voir Festival de Saint Denis Abbaye du Mont-Saint-Michel Orchestre régional de 1e categ : 25 € 1e categ : Normandie 2e categ : 18,50 18,50 € € 2e categ : 14 € Marc Coppey 18,50 € 14 € E. Rossfelder 18,50 € 14 € Pâtres et Chantres 1e categ : 25 € 1e categ : 2e categ : 18,50 18,50 € € 2e categ : 14 € Château de Pierrefonds Marc Coppey 14 € 8 € Château de Vincennes Obsidienne 21 € 14 € Pâtres et Chantres 25 € 14 € Château de Champs sur Marne Skip Sempé 14 € 8 € Musiciens ODP 14 € 8 € D. Vidal 14 € 8 € H. Cartier-Bresson 14 € 8 € Château de Cadillac Les Surprises 14 € 8 € Château de Maisons Correspondances 25 € 14 € Palais du Tau à Reims Correspondances 21 € 14 € Château de Châteaudun Marc Coppey 14 € 8 € Cloître de la cathédrale de Fréjus ODP 21 € 14 € Château de Villeneuve-Lembron ODP 14 € 8 € Hôtel de Sully OCP Entrée gratuite sur réservation

Réservation auprès des monuments ou dans le réseau FNAC

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Informations pratiques

Renseignements et réservations

Abbaye du Mont-Saint-Michel 02 33 89 80 04 / [email protected]

Basilique-Cathédrale de Saint-Denis 01 48 09 83 54

Château de Châteaudun 02 37 94 02 90 / [email protected]

Château de Maisons à Maisons-Laffitte 01 39 62 01 49 / [email protected]

Château de Cadillac 05 56 62 69 58 / [email protected]

Château de Champs-sur-Marne 01 60 05 94 70 / [email protected]

Château de Pierrefonds 03 44 42 72 71 / [email protected]

Château de Vincennes 01 48 08 31 20 / [email protected]

Palais du Tau à Reims 03 26 47 81 79

Hôtel de Sully 01 44 61 21 50

Château de Villeneuve-Lembron 014 73 96 41 64

Cloître de la cathédrale de Fréjus 04 94 52 14 01

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Partenaire

La première radio de musique classique en France C’est grâce à l’élégance, à la qualité et à l’accessibilité de ses programmes que Radio Classique rassemble depuis 3 ans plus d’un million d’auditeurs par jour. Nos animateurs - Ève Ruggiéri, Christian Morin, Élodie Fondacci, Laure Mézan, Alain Duault, Olivier Bellamy, Claire Chazal, Albina Belabiod et Louis Palligiano jouent un rôle déterminant, ils sont des passeurs d’émotion. La qualité première de cette radio est celle d’apaiser l’esprit par l’écoute des plus belles oeuvres classiques. C’est une radio du plaisir, qui permet la suspension du temps, du stress, du rythme effréné des journées.

Une information sérieuse et analysée avec discernement Radio Classique propose deux grands rendez-vous d’information le matin et le soir. Notre promesse est celle d’une information sérieuse et analysée avec discernement. Nicolas Pierron (6h30-8h), Guillaume Durand (8h-9h) et Patrick Poivre d’Arvor prennent le temps de la réflexion entourés d’experts, d’éditorialistes et de journalistes de renom.

Radio Classique en tournée Au-delà de la programmation, la radio poursuit son travail d’évènementalisation de l’antenne pour promouvoir la musique classique partout en France. La radio diffuse une quarantaine de grands concerts en direct et met à l’honneur la diversité et le talent des artistes en région. Elle multiplie également les délocalisations dans les grandes villes de France pour aller à la rencontre de ses auditeurs et proposer des programmes originaux.

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Le CMN en bref Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villa Savoye, constituent quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat confiés au Centre des monuments nationaux. Premier opérateur public, culturel et touristique avec près de 9,5 millions de visiteurs par an, le Centre des monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins. Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français. S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour tous les publics. Son fonctionnement repose à 85 % sur ses ressources propres issues notamment de la fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau. Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN assurera la gestion de la Villa Kérylos et prépare l’ouverture à la visite de l’Hôtel de la Marine pour 2018.

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