SUSUMU SHINGU Planet of Wind and Water © Hervé Abbadie © Hervé
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GALERIE JAEGER BUCHER GALERIE JAEGER BUCHER SUSUMU SHINGU Planet of wind and water © Hervé Abbadie © Hervé Vue intérieure de la galerie 5 GALERIE JAEGER BUCHER Exposition du 16 mai au 26 septembre 2009 Vernissage le 15 mai 2009 Contact Presse : Véronique Jaeger Frédéric Marsal Tél. : 01 42 72 60 42 - [email protected] Crédits pour toutes les photographies : © Susumu Shingu / Courtesy Galerie Jaeger Bucher 5 & 7, rue de Saintonge 75003 Paris T.+33 (0)1 42 72 60 42 F.+33 (0)1 42 72 60 49 www.galeriejaegerbucher.com [email protected] S.A.S AU CAPITAL DE 273 000 € - RCS Paris B 302696745 - FR 12302696745 - APE 4778C La galerie est heureuse de présenter les sculptures de l’artiste japonais Susumu SHINGU dans une exposition intitulée Planet of wind and water qui se déroulera du 15 mai au 26 septembre 2009. Après le succès de la première présentation des sculptures du respir en 2006, cette seconde exposition inclura une dizaine de sculptures de vent et d’eau réalisées pour l’intérieur accompagnées d’œuvres sur papier. L’exposition présentera également en avant-première le diorama de Breathing Earth, village autosuffisant vivant à partir des énergies naturelles du vent, de l’eau et du soleil, au sein duquel Shingu mettra à profit toutes les connaissances qu’il a acquises sur ces phénomènes naturels depuis près de 40 ans. Une exposition itinérante de Breathing Earth sera réalisée à travers le monde avant le choix définitif de son site d’accueil. Un film de 33 mns intitulé Susumu SHINGU réalisé pour notre exposition par le réalisateur allemand Thomas Riedelsheimer, sera l’occasion d’entendre l’artiste parler de son travail et de ses recherches tout en dévoilant ses sculptures en pleine nature. Né en 1937 à Osaka, Susumu Shingu dont le nom est à lui seul évocateur du vent, conçoit des sculptures animées dont les mouvements sont générés par les flux et les forces constitutifs de la nature comme le vent, l’eau, le soleil et la gravité. Si ses études sur le mouvement sont basées tout autant sur l’observation très précise du corps humain et de ses fonctions (ses dessins font penser à des dessins anatomiques comme nous l’avions montré en 2006) que sur celle des éléments présents dans la Nature – notamment la dynamique de l’eau et de l’air – elles font également appel à une technologie savante avec un usage scientifique de matériaux très actuels. Shingu a créé et disséminé dans le monde plusieurs centaines de sculptures de vent et d’eau, toutes mobiles, dansantes, polyphoniques, ludiques, parfois cerfs-volants, oiseaux, fleurs, arbres, nuages… ; ses sculptures font à la fois écho à l’infinie beauté des formes foisonnantes présentes sur notre planète, qu’elles soient végétales, animales ou humaines, et pointent immanquablement l’espace que nous sommes en voie de découvrir par l’évocation de formes d’astres comme pour nous rappeler constamment que nous ne sommes pas seuls dans l’univers ! Par sa profonde connaissance de la nature, Susumu Shingu parvient à s’accorder avec ce qu’il considère comme les deux rythmes fondamentaux de la vie : celui, puissant et mystérieux, pénétrant et imprévisible, grandiose et inexprimable, de la Nature qui nous entoure et celui qui se meut et qui respire, qui varie selon notre développement intérieur et les stimulations du monde extérieur, qui nous anime au plus profond de notre esprit mais que nous perdons, distraits et stressés par la vie moderne et citadine. Shingu, à travers toute son œuvre, affirme la nécessaire soumission à ces rythmes pour retrouver l’accord de notre moi profond avec la planète et assurer ainsi la pérennité de leur vitalité. A l’heure des grands bouleversements que subit notre civilisation, face à l’imminence de la crise environnementale, alors que nous vivons dans un monde de réseaux et d’interconnexions infinies, il est essentiel de prendre conscience que nous évoluons au sein d’un cosmos vivant que nous avons le devoir de respecter ; ceci implique que nous évoluions d’une perception centrée sur nous-mêmes en tant qu’individus fondamentalement isolés des autres et de la Nature qui nous entoure, à l’intime reconnaissance d’être des acteurs tous liés dans cette dynamique apportant notre contribution à cette même nature en la protégeant fondamentalement. C’est bien là le message que Susumu Shingu, grand philosophe et poète de la nature, nous répète inlassablement à travers toute son œuvre : Quand notre esprit sera capable de s’accorder avec le mouvement de la nature, notre vision en sera élargie et approfondie à l’Infini. Nous parviendrons ainsi à la compréhension de vérités universelles et nous connaîtrons même des émotions profondes et des plaisirs spirituels dans nos contacts avec la nature. L’air, l’eau et la gravité – ces trois éléments uniques de notre planète Terre sont à l’origine de toutes les énergies et vies (…) Il ajoute récemment : Je pense qu’il y a une bonne raison pour laquelle je suis né spécifiquement sur cette planète. Peut-être ai-je été envoyé ici afin de faire comprendre aux gens combien celle-ci est merveilleuse, alors que nous sommes trop familier avec cette idée et oublions la beauté précieuse de notre environnement naturel. Je crois en cette vocation et j’ai toujours œuvré dans ce sens en vue d’inventer de nouveaux moyens pour extraire et visualiser les éléments de la Terre d’une façon fascinante. La vie de Shingu est entièrement basée sur ce principe et ses œuvres en sont l’absolu reflet extérieur. Il est fascinant de constater d’ailleurs à quel point le mouvement de ces sculptures dans l’espace s’accompagne presque systématiquement d’une prise de conscience de l’observateur lorsqu’il s ‘aperçoit qu’il est lui-même régi et lié aux mêmes énergies que celles de la sculpture. Ses collaborations s’inscrivent fondamentalement dans la vie et notre planète est son espace d’exposition. Comment dès lors ne pas évoquer son projet d’une année, la Caravane du vent, où l’artiste a fait voyager 21 sculptures entre 2000 et 2001, dans six endroits isolés de la planète caractéristiques de leur état pur, d’une variété de climats à grand vent et dépourvus d’électricité : du Japon vers la Nouvelle-Zélande, puis à l’extrême nord de la Finlande, dans le désert marocain, en Mongolie pour finir au Brésil un an plus tard. Cette expérience a permis de révéler la fonction intrinsèque des sculptures tant au niveau de l’environnement qu’au sein des populations locales en suscitant l’interrogation et l’émotion chez chacun des participants ; elles incluent également les cultures indigènes habitant sur chaque site : Maori, Sami et Berbères. Car il est aussi important pour Susumu Shingu que son art s’adresse aux habitants qui peuplent nos métropoles qu’aux populations isolées qui en sont éloignées. Cette vision de l’art est imprégnée d’un humanisme radical et d’une générosité sans faille : mieux vaut ne pas trop penser avec sa tête, nous dit Shingu, mais communiquer directement avec son cœur. 2#4)orbabP^fkqlkdb42--0M^ofpQ+(00%-&.1/4/3-1/C+(00%-&.1/4/3-16ttt+d^ibofbg^bdbo_r`ebo+`lj`lkq^`q=d^ibofbg^bdbo_r`ebo+`lj P+>+P>R@>MFQ>IAB/40---×*O@PM^ofp?0-/363412*CO./0-/363412*>MB1445@ Nombreuses sont les contributions de Susumu Shingu avec d’autres disciplines artistiques et particulièrement avec des architectes de renom tels Tadao Ando et Renzo Piano, l’artiste souhaitant faire disparaître la frontière entre art et architecture ainsi que le créateur Issey Miyake. Ses autres contributions incluent des pièces de théâtre au Japon, notamment Voyage aux cinq planètes au sein de laquelle Shingu nous inclue à nouveau en tant qu’observateur pour nous faire découvrir d’autres paramètres d’espace et de temps. Des collaborations avec la danse et notamment Jiri Kylian, avec l’extraordinaire chorégraphie intitulée Un coup de dés au sein de laquelle les danseurs, dans une chorégraphie parfaitement orchestrée, doivent accueillir en leur sein la présence d’une gigantesque sculpture à la fois d’une infime beauté et d’un extrême danger puisque les mouvements de ses pointes aiguisées n’appartiennent qu’à elle. Et puis, ces multiples livres illustrés, pour enfants et adultes, Fraises, L’Araignée, la Baleine, Les amis terrestres de Kippis (non traduit), Petit Etang, la Planète du Vent, Quand vous ouvrez le robinet (non traduit) et Les petits oiseaux nous révélant leur infinie sagesse et la profondeur du champs de connaissance de Susumu Shingu qui nous ouvre à nouveau les voies d’une Renaissance de l’Art. Sans doute celle-ci est-elle totalement visible dans la présentation du grand œuvre de l’artiste Breathing Earth et son projet d’exposition à travers la planète, où Shingu mettra à profit toutes les connaissances qu’il a acquises en réalisant des sculptures animées par le vent, l’eau et le soleil durant plus de 40 années. Projet que nous souhaitons non seulement soutenir collectivement pour l’avenir de la planète mais dont il est urgent que chacun de nous ait pleinement conscience. 2#4)orbabP^fkqlkdb42--0M^ofpQ+(00%-&.1/4/3-1/C+(00%-&.1/4/3-16ttt+d^ibofbg^bdbo_r`ebo+`lj`lkq^`q=d^ibofbg^bdbo_r`ebo+`lj P+>+P>R@>MFQ>IAB/40---×*O@PM^ofp?0-/363412*CO./0-/363412*>MB1445@ Sea of Clouds, 2008 Fibre de carbone, aluminium, acier inoxydable, polyester 200 x 504 cm 5 & 7, rue de Saintonge 75003 Paris T.+33 (0)1 42 72 60 42 F.+33 (0)1 42 72 60 49 www.galeriejaegerbucher.com [email protected] S.A.S AU CAPITAL DE 273 000 € - RCS Paris B 302696745 - FR 12302696745 - APE 4778C Small Forest, 2006 Fibre de carbone, aluminium, acier inoxydable, polyester 210 x 348 x 178 cm 5 & 7, rue de Saintonge