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15 janvier 2020

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PRODUIT PAR Le Journal de Québec, 15 janvier 2020, page 7 Le Journal de Montréal, 15 janvier 2020, page 14

Confusion à l'approche de l' bolitiondes commissions scolaires DOMINIQUE SCALI Il craint en effet que les services Le Journal de Montréal deviennent inégaux d'un établisse- La confusion règne à moins de deux ment à l'autre, au gré des préférences mois de la fin annoncée des commis- des membres du personnel scolaire. sions scolaires. Les représentants de Pour un même nombre d'élèves avec directions, cadres et professionnels des difficultés semblables, une école n'ont pas la même interprétation de pourrait par exemple se retrouver qui décidera quoi dans les écoles. avec une orthophoniste à temps plein, Le 29 février, le mandat des élus alors qu'une autre bénéficierait de ce scolaires des commissions franco- service seulement quelques heures phones est censé prendre fin. Que se par mois. passera-t-il alors ? Pour d'autres, il est très clair que les «Aucune idée. Le projet est tellement écoles n'auront pas plus de latitude flou, a tellement de trous », dit Main sur plan. Fortier, président de la Fédération des Le partage des professionnels conti- commissions scolaires du Québec. nuera à être déterminé de façon cen- Ces dernières seront transfor- trale par un « comité de répartition mées en « centres de services », qui des ressources », dit Nicolas Prévost, devraient voir le jour en juillet 2020. président de la Fédération des direc- tions d'établissement. PLUS DE POUVOIRS Selon Hélène Bourdages, de l'Asso- La réforme devrait permettre aux ciation montréalaise des directions écoles d'avoir plus de pouvoirs, si l'on d'établissements scolaires, il est trop se fie au projet de loi 40 déposé par le tôt pour dire sur quels sujets les écoles gouvernement auront réellement plus de marge de caquiste cet manoeuvre. automne. Or, les diffé- rents acteurs du milieu de l'édu- cation interro- gés par Le Jour- nal n'en ont pas tiré les mêmes ALAIN FORTIER conclusions. Fédération des Par exemple, commissions qui décidera scolaires dans quelles écoles iront les psychoéducateurs, psychologues et orthophonistes, et dans quelle propor- tion? Les directions d'école auront- elles plus de latitude qu'aujourd'hui à cet égard? « EXTREMEMENT PEUR » « Ça nous fait extrêmement peur », La CAP renonce à l'école dit Jacques Landry, président de la obligatoire jusqu'à 18 ans Fédération des professionnels de l'éducation.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 15/01/2020 Projet de loi 40 : choix de l'école

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Article du mercredi 15 janvier 2020

PROJET DE LOI 40 : CHOIX DE L'ÉCOLE Priorités établies entre les élèves

Paru le mercredi 15 janvier 2020 | Catégorie: Éducation, Loisir & Sport LAG

(LCP) La Commission de la culture et de l'éducation poursuit ce matin l'étude détaillée du projet de loi 40 modiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires. https://lcp-lag.com/article/priorit-eacute-s-eacute-tablies-entre-les-eacute-l-egrave-ves-33915?key=608d38b5977eee8e6e38929bb0df60e3 1/9 15/01/2020 Projet de loi 40 : choix de l'école publique relativement à l organisation et à la gouvernance scolaires.

Le ministre de l'Éducation a relancé hier le débat sur l'amendement qu'il avait ajouté à l'article 107 qui concerne les critères du choix de l'école pour son enfant. Ensuite, il a, à nouveau, modié cet amendement pour mettre de l'ordre dans les critères qui établissent les priorités entre les élèves qu'on veut inscrire dans une école lorsque les places se font rares.

Pendant ces modications, une longue discussion a eu lieu entre Jean-François Roberge et les députés libéraux et David Birnbaum et de de Québec solidaire. Il a alors été question du manque de disponibilité des places dans les écoles et des critères sur la meilleure façon de prioriser les enfants lors de leur inscription à l'école. Les parlementaires ont constaté à quel point il s'agit d'un sujet complexe.

Le ministre a apporté de nouveaux ajustements. Le nouvel article 239 de la Loi sur l'instruction publique se lit donc comme suit :

« Le centre de services scolaires inscrit annuellement les élèves dans les écoles conformément au choix des parents de l’élève ou de l’élève majeur. Toutefois, si le nombre de demandes d’inscription dans une école excède la capacité d’accueil de l’école, l’inscription se fait selon les critères déterminés par le centre de services scolaires après consultation du comité de parents.

Les critères d’inscription doivent donner la priorité aux élèves qui relèvent de la compétence du centre de services scolaires en vertu du premier alinéa de l'article 204 et, parmi ceux-ci dans la mesure du possible, aux élèves dont le lieu de résidence est le plus rapproché des locaux de l’école ou à ceux qui ont une soeur, un frère ou un autre élève avec qui il cohabite, fréquente cette école ou aux autres élèves qui fréquentent cette école. Lorsque le nombre de demandes d'inscription des élèves visés au deuxième alinéa n'excède pas la capacité d'accueil de l'école, les critères d'inscription doivent ensuite donner la priorité aux élèves provenant d'un autre territoire qui fréquentent déjà cette école.

Ces critères doivent être adoptés et mis en vigueur au moins 15 jours avant le début de la période d’inscription des élèves; copie doit en être transmise dans le même délai à chaque conseil d’établissement. https://lcp-lag.com/article/priorit-eacute-s-eacute-tablies-entre-les-eacute-l-egrave-ves-33915?key=608d38b5977eee8e6e38929bb0df60e3 2/9 15/01/2020 Projet de loi 40 : choix de l'école

Les conditions ou critères d’admission à un projet particulier ne doivent pas servir de critères d’inscription des élèves dans une école; ils ne peuvent avoir pour eet d’exclure de l’école de son choix l’élève qui a le droit d’être inscrit dans cette école en application des critères visés au premier alinéa. »

Les ajustements ont satisfait les élus de l'opposition et cet article 107 tel que plusieurs fois amendés a été adopté après plusieurs heures de débat. Les élus ont ensuite adopté l'article 107.1, puis sont revenus à l'article 92, poursuivant ainsi l'étude du bloc « choix de l'école ». Une autre discussion s'est enclenchée sur le traitement des enfants en situation de handicap ou en diculté d'adaptation ou d'apprentissage. -30-

Autres articles du mercredi 15 janvier 2020

CENTRES DE PÉDIATRIE SOCIALE L’accès sera amélioré, promet Mathieu Visionnez l'article gratuit Lacombe mercredi 15 Paru le mercredi 15 janvier 2020 | Catégorie: Famille & janvier 2020 Aînés

(LAG) « L’accès aux centres de pédiatrie sociale en communauté sera amélioré pour permettre à un maximum de familles de bénécier de cette approche unique qui contribue de manière exceptionnelle au développement des tout-petits en situation de vulnérabilité », promet le ministre de la Famille, .

La cible de son ministère est d’augmenter de 45 % le nombre d’enfants qui on...

Lire la suite

https://lcp-lag.com/article/priorit-eacute-s-eacute-tablies-entre-les-eacute-l-egrave-ves-33915?key=608d38b5977eee8e6e38929bb0df60e3 3/9 The Gazette, 15 janvier 2020, page A3

francophone minority groups outside fear Bill 40

PHILIP AUTHIER on the boards of directors; howev- er, that will not be the case for the QUEBEC CITY Francophone minori- 60 francophone service centres. ty groups outside Quebec believe The exemption on the anglo- Bill 40, which abolishes school phone side is being sold by the Jean- François Roberge boards, is unconstitutional and Coalition Avenir Québec govern- fear they could pay the price if it ment as a compromise to the En- control schools as required by the becomes law. glish-speaking community, which Constitution. In a letter addressed to Edu- has been threatening legal chal- Some of those powers will wind cation Minister Jean-François lenges to the reforms, arguing any up in the hands of the Education Roberge, the Assemblée de la change to the system would violate Ministry. francophonie de l'Ontario (AFO) its constitutional rights to manage "If the English-speaking commu- and the Société de l'Acadie du Nou- and control its school system. nitywas to lose all or a pa rt of their veau-Brunswick (SANB) say they The minority groups in New constitutional rights to m anage ed- believe replacing school boards Brunswick and Ontario support ucation, franco-Canadian groups with service centres is unconsti- Quebec's move to maintain school could suffer repercussions," the tutional. elections in the English system, but two groups say in their letter. The letter, dated Nov. 28, say Roberge does not go far enough "The AFO and SANB believe Bill emerged Tuesday as a legislature to respect the Constitution's Arti- 40 is unconstitutional in terms of committee examining the bill arti- cle 23 on managing schools. linguistic rights. If such a bill were 3le by article resumed work. Like several minority groups in proposed in our two provinces, we ' Tabled in October, Bill 40 blows Quebec, the francophone groups would challenge it." lap the existing school board sys- say Bill 40 imposes too many re- But on his way into the com- tem and proposes to create service strictions on who can be a candi- mittee Tuesday, Roberge said he centres governed by boards of di- date for school elections. had no plans to amend sections tectors made up of representatives The bill is also not specific of the bill dealing with the En- of parents, community leaders and enough about who can actually glish-speaking community — sec- school system personnel. vote. tions the government judges con- The nine new anglophone ser- They believe Bill 40 strips the stitutional. vice centres will retain the right to English-speaking minority of [email protected] hold school elections for positions some of the power to manage and Twitter.com/philipauthier

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites *MonMatane.com, 14 janvier 2020, page NA

Marie-Ève Proulx rencontrait les intervenants des commissions scolaires de l'Est-du-Québec en début d'année

Denis Levesque

Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie/Iles-de-la-Madeleine

Rejoins par téléphone mardi, la présidente de la Commission scolaire des Monts-et-Marées, Céline Lefrançois nous a confié qu'elle donnait entièrement son appui à ses collègues des différentes commissions scolaires de l'Est-du-Québec qui rencontraient le 9 janvier dernier à Montmagny la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie—Îles-de-la- Madeleine, Mme Marie-Eve Proulx afin de discuter du projet de loi 40 sur la gouvernance scolaire et des enjeux qui les préoccupent.

La ministre était à l'écoute des différents intervenants présents qui ont exposé leurs inquiétudes face à la modification du système actuel ainsi que des réalités régionales. Madame Proulx a conclu la rencontre en précisant qu'elle portera leurs préoccupations à l'attention du ministre de l'Éducation, François Roberge. Le Journal de Québec, 15 janvier 2020, page 7 Le Journal de Montréal, 15 janvier 2020, page 14

POLITIQUE Éducation La CAQ renonce à l'école obligatoire jusqu'à 18 ans Le ministre Roberge assouplit sa position sur cette promesse de longue date CHAMBLY I Le ministre de l'Édu- le jeune a décroché et de lui offrir des ser- Redorer le blason de la profession cation, Jean-François Roberge, vices adaptés à sa réalité. devrait permettre d'en arriver au même résultat, espère-t-il maintenant. « Je sou- n'a pas l'intention de modifier la CHANGEMENT DE CAP loi pour rendre l'école obligatoire haite qu'avec l'augmentation de la valori- jusqu'à 18 ans, une promesse de Même si le ministre affirme que sa vision sation, ça se fasse par la force des choses », longue date de la Coalition avenir à ce sujet reste la même, il s'agit néan- a-t-il indiqué. Québec. moins d'un changement de cap puisque Rappelons que le ministre doit aussi faire lors de la dernière campagne électorale, face aux nombreux défis que représente DAMNÉE DION-VIENS le chef de la CAQ, François Legault, avait la pénurie d'enseignants dans le réseau ET PATRICK BELLEROSE Le Journal de Québec et Bureau parlementaire affirmé être toujours d'accord avec l'idée scolaire. de rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans M. Roberge prévoit néanmoins toujours Plutôt que de forcer les jeunes à fré- ou jusqu'à l'obtention d'un diplôme. devancer la passation du test de français quenter les bancs d'école jusqu'à 18 ans ou Dans son livre publié en 2016, Jean-Fran- obligatoire pour tous les futurs profs afin jusqu'à l'obtention d'un diplôme, le ministre çois Roberge avait lui-même proposé de que cette évaluation se déroule dès la pre- Roberge veut instaurer une « obligation rehausser de deux ans l'âge de fréquenta- mière année de la formation universitaire. sociale » de ne pas laisser tomber les jeunes tion scolaire obligatoire, comme l'Ontario, qui décrochent avant d'avoir atteint leur le Nouveau-Brunswick et une vingtaine Présentement, un jeune doit fréquenter d'États américains, tout en offrant davan- l'école jusqu'à 16 ans, selon la Loi sur majorité, afin d'éviter que « l'État s'en lave l'instruction publique. les mains », selon ce qu'il a expliqué au tage de services et d'encadrement à ceux Journal. qui éprouvent des difficultés. L'école jusqu'à 18 ans « fait toujours par- tie des plans » du ministre au cours du pré- FUTURS PROFS sent mandat, mais sans contrainte légale. Par ailleurs, le ministre Roberge n'a pas « Je ne pense pas nécessairement que ça .non plus l'intention d'augmenter, les exi- sera un changement législatif, il y a une gences d'admission dans les programmes réflexion.à.ffiresur le comment [...] On va universitaires en enseignement, comme le enlever le mot obligatoire », a-t-il précisé. prévoyait son Plan de valorisation de la pro- L'objectif est de déterminer pourquoi fession enseignante, dévoilé en mai 2018.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Soleil, 15 janvier 2020, page 10

La pénurie d'enseignants, «le plus grand défi» du ministre Roberge

CAROLINE PLANTE soit la persévérance et la réussite vernement ne fait que continuer d'at- La Presse canadienne éducative, a aussitôt déploré Main taquer l'autonomie professionnelle Fortier, président de la Fédération de l'enseignant. «Je trouverais ça très des commissions scolaires du Qué- mal venu qu'un enseignant d'une Le ministre de l'Éducation, Jean- bec (FCSQ). autre direction d'école donne une François Roberge, affirme que «Si on veut cibler la finalité, c'est note à un élève qu'il n'a jamais vu», la pénurie de main-d'oeuvre qui comment travailler tout le monde a réagi la porte-parole libérale en sévit dans les écoles du Québec ensemble, pas dans un débat de éducation, Marwah Rizqy. sera son plus grand défi en 2020. structures stérile, mais E...] pour «Ça me fait beaucoup penser aux que l'élève apprenne plus, l'élève maternelles 4 ans, il y a eu beau- Par contre, il ne voit pas de solu- reste à l'école et qu'au bout de la coup d'empressement, a-t-elle ren- tion à court terme et prévoit ligne, on ait l'école la plus équitable chéri. Lorsqu'on touche au réseau même que cela prendra «quelques et la plus accessible possible. de l'éducation, il faut d'abord faire le années» avant de «passer à tra- «Pour moi, ça demeurera toujours travail en amont. Encore une fois, il vers», en d'autres mots, doter les le plus grand défi», a-t-il ajouté. fait le travail par la suite.» écoles de tout le personnel dont elles ont besoin. AMENDEMENTS ATTENDUS JOURNÉES SANS ÉLÈVES: En mêlée de presse à l'Assem- Main Fortier en a particulièrement «J'AI APPRIS ÇA CE MATIN» blée nationale mardi, il a déclaré contre le projet de loi 40, qui vise à Marwah Rizqy s'étonne égale- sans hésiter que la pénurie d'en- abolir les élections scolaires et trans- ment que le ministre admette igno- seignants et de personnel dans les former les commissions scolaires rer tout des «journées sans élèves». écoles sera cette année son princi- en centres de service, et dont l'étude Ces journées sans enseignement, pal défi. «C'est quelque chose sur détaillée reprenait mardi. qui ne sont pas des journées péda- lequel on travaille en continu.» Le ministre Roberge a fait savoir gogiques, permettent la concerta- Il n'a pas chiffré la pénurie, mais à son arrivée au parlement, où il a tion entre enseignants, révélait en septembre dernier, son ministère été accueilli par des manifestants La Presse mardi. avait calculé qu'il manquait au moins de la Fédération autonome de l'en- Les écoles qui font des «journées 360 enseignants pour combler les seignement (FAE), qu'il déposera sans élèves» ajoutent du temps besoins dans les écoles du Québec. bientôt des amendements concer- d'enseignement à la fin de cer- De ce nombre, 84 % des postes nant notamment le processus de taines journées pour qu'au final, vacants se trouvaient dans la révision de notes des élèves. leurs élèves aient eu l'équivalent métropole et dans la partie nord Le projet de loi 40 prévoit qu'un en temps de 180 jours. de la couronne de Montréal. directeur d'école puisse majorer Dans certains cas, les parents La situation s'est quelque peu la note d'un élève. Cet article sera qui ne peuvent garder leur enfant améliorée; il reste à pourvoir selon toute vraisemblance modifié à la maison doivent payer pour 197 postes d'enseignant à temps afin de permettre à un enseignant, les envoyer au service de garde. plein — dont 95 dans la région de possiblement d'une autre école, de «J'ai appris ça ce matin, a admis Montréal, selon Bryan St-Louis, trancher en cas de litige. M. Roberge. Je ne veux pas prendre responsable des relations de Il ne sera plus question dans le position à ce moment-ci.» presse au ministère. projet de loi de «majorer» une note, «C'est inacceptable que des Il n'empêche que le ministre mais bien de la «réviser» à la hausse parents doivent payer des frais sup- continue de s'attarder aux ou à la baisse, a ajouté le ministre. plémentaires quand une décision «moyens» plutôt qu'à la «finalité», Selon l'opposition libérale, le gou- comme celle-là est prise. Pour moi,

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

il y a une ligne qui est franchie», a pour sa part déclaré Christine Labrie de Québec solidaire.

Le ministre de l'Éducation Jean-François Roberge compte déposer bientôt des amendements au projet de loi 40, au sujet du processus de révision de notes des élèves. — PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Voix de l'Est, 15 janvier 2020, page 25 Le Droit, 15 janvier 2020, page 14 La Tribune, 15 janvier 2020, page 12

La pénurie d'enseignants, le plus grand défi de 2020

CAROLINE PLANTE sitôt déploré Alain Fortier, président d'une autre direction d'école donne La Presse canadienne de la Fédération des commissions une note à un élève qu'il n'a jamais scolaires du Québec (FCSQ). vu », a réagi la porte-parole libérale « Si on veut cibler la finalité, c'est en éducation, Marwah Rizqy. QUÉBEC — Le ministre de l'Édu- comment travailler tout le monde «Ça me fait beaucoup penser aux cation, Jean-François Roberge, ensemble, pas dans un débat de maternelles 4 ans, il y a eu beaucoup affirme que la pénurie de main- structures stérile, mais (...) pour que d'empressement, a-t-elle renchéri. d'oeuvre qui sévit dans les écoles l'élève apprenne plus, l'élève reste à Lorsqu'on touche au réseau de l'édu- du Québec sera son plus grand défi l'école et qu'au bout de la ligne, on cation, il faut d'abord faire le travail en en 2020. ait l'école la plus équitable et la plus amont Encore une fois, il fait le travail accessible possible. par la suite.» Par contre, il ne voit pas de solution à court terme et prévoit même que cela DES AMENDEMENTS AU PROJET JOURNÉES SANS ÉLÈVES: 0J'AI prendra «quelques années» avant de DE LOI 40 ATTENDUS APPRIS ÇA CE MATIN» «passer à travers », en d'autres mots, Alain Fortier en a particulièrement Marwah Rizy s'étonne également doter les écoles de tout le personnel contre le projet de loi 40, qui vise à que le ministre admette ignorer dont elles ont besoin. abolir les élections scolaires et trans- tout des «journées sans élèves». Ces En mêlée de presse à l'Assemblée former les commissions scolaires journées sans enseignement, qui ne nationale mardi, il a déclaré sans en centres de service, et dont l'étude sont pas des journées pédagogiques, hésiter que la pénurie d'enseignants détaillée reprenait mardi. permettent la concertation entre et de personnel dans les écoles sera Le ministre Roberge a fait savoir à enseignants, révélait La Presse cette année son principal défi. «C'est son arrivée au parlement, où il a été mardi. quelque chose sur laquelle on tra- accueilli par des manifestants de la Les écoles qui font des «jour- vaille en continu.» Fédération autonome de l'enseigne- nées sans élèves» ajoutent du Il n'a pas chiffré la pénurie, mais ment (FAE), qu'il déposera bien- temps d'enseignement à la fin en septembre dernier, son minis- tôt des amendements concernant de certaines journées pour qu'au tère avait calculé qu'il manquait au notamment le processus de révision final, leurs élèves aient eu l'équi- moins 360 enseignants pour com- de notes des élèves. valent en temps de 180 jours. bler les besoins dans les écoles du Le projet de loi 40 prévoit qu'un Dans certains cas, les parents Québec. directeur d'école puisse majorer la qui ne peuvent garder leur enfant De ce nombre, 84 % des postes note d'un élève. Cet article sera selon à la maison doivent payer pour vacants se trouvaient dans la métro- toute vraisemblance modifié afin de les envoyer au service de garde. pole et dans la partie nord de la cou- permettre à un enseignant, possible- « J'ai appris ça ce matin, a admis M. ronne de Montréal. ment d'une autre école, de trancher Roberge. Je ne veux pas prendre posi- La situation s'est quelque peu amé- en cas de litige. tion à ce moment-ci.» liorée; il reste à combler 197 postes Il ne sera plus question dans le pro- «C'est inacceptable que des parents d'enseignant à temps plein - dont jet de loi de «majorer» une note, mais doivent payer des frais supplémen- 95 dans la région de Montréal, selon bien de la «réviser» à la hausse ou à la taires quand une décision comme Bryan St-Louis, responsable des rela- baisse, a ajouté le ministre. celle-là est prise. Pour moi, il y a une tions de presse au ministère. Selon l'opposition libérale, le gou- ligne qui est franchie», a pour sa part Il n'empêche que le ministre conti- vernement ne fait que continuer déclaré Christine Labile, de Québec nue de s'attarder aux «moyens» d'attaquer l'autonomie profession- solidaire. plutôt qua la «finalité», soit la persé- nelle de l'enseignant. «Je trouverais vérance et la réussite éducative, a aus- ça très mal venu qu'un enseignant

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Devoir, 15 janvier 2020, page A3

III RÉVISION DE NOTES Selon Sylvain Mallette, le système de révision envisagé par le ministre est d'autant plus problématique qu'il rend un enseignant d'une autre école «re- Le compromis devable > envers les parents de l'élève du dont la note a été révisée. «Je pense qu'il [le r inistre] n'a pas pensé à ça », a-t-il dit. ministre . ne suffit pas L'importdnce de l'autonomie professionnelle à rallier les enseignants La députée libérale Marwah Rizqy a elle aussi souligné l'importance de «l'autonomie professionnelle de l'en- MARIE-MICHELE SIOUI « Le principe, c'est qu'il n'y a qu'un seignant », qui lui permet d'attribuer LE DEVOIR enseignant qui peut inscrire une note « SES non s, dans SA classe », a-t-elle CORRESPONDANTE PARLEMENTAIRE et que, dans des cas exceptionnels où il indiqué. A QUÉBEC devrait y avoir une révision, elle ne « Je trouverais ça très mal venu qu'un pourrait être faite que par un ensei- enseignant d'une autre école donne gnant. D'aucune façon un cadre d'une une note à un élève qu'il n'a jamais vu, Le ministre québécois de l'Éducation, direction, d'une commission scolaire, Jean-François Roberge, va à l'encontre pour un examen qu'il n'a pas lui-même ne pourrait venir modifier une note », préparé. Et en plus, on ajoute une de la politique d'évaluation de son pro- a-t-il déclaré. pre ministère en proposant qu'un en- charge de travail à un enseignant. seignant puisse réviser la note d'un En contradiction avec le ministère Comment on va faire tout ça ? » a-t-elle demandé. élève qui ne fréquente pas son école, Or, cette révision par un pair d'une au- croit la Fédération autonome de l'en- Sa consoeur de Québec solidaire tre école entre en contradiction avec la Christine Labrie s'est réjouie de voir le seignement (FAE). Politique d'évaluation des apprentis- Dans un article publié mardi dans Le ministre reconnaître l'autonomie des sages du ministère de l'Éducation, es- enseignants en reculant sur son inten- Journal de Québec, le ministre a testé time le président de la FAE, Sylvain l'idée d'amender son projet de loi sur tion de permettre aux directeurs Mallette. d'école de modifier les notes d'un l'organisation et la gouvemance sco- « La Politique d'évaluation des ap- laires (4o) afin de permettre aux ensei- élève. «C'est un enseignant qui doit prentissages prévoit que la note d'un évaluer l'élève. La meilleure personne gnants de faire appel à leurs collègues élève ne tient pas uniquement compte d'une autre école lorsqu'il est nécessaire pour le faire, c'est le titulaire. Mais de l'activité ou de l'examen qui est dans des situations exceptionnelles où de réviser les notes de leurs élèves. noté, [mais bien de] l'ensemble du dé- «Ça reste à discuter. Il me semble il doit y avoir un processus de révision veloppement de l'élève », a-t-il déclaré de note, ça doit être fait par un ensei- que ce serait préférable que ce soit un en marge d'une manifestation organi- enseignant d une autre école, mais du gnant », a-t-elle dit. Elle n'a pas voulu sée par sa fédération devant l'Assem- préciser si cet enseignant devait tra- même niveau, [qui puisse réviser une blée nationale. «Alors, comment un note] », a lancé Jean-François Roberge vailler dans l'école fréquentée par autre prof, qui ne connaît pas l'élève, l'élève évalué, disant préférer attendre à son arrivée à l'Assemblée nationale, cjui ne connaît pas ses difficultés, qui ne où se poursuit l'étude détaillée de son le dépôt des amendements par le mi- 1 a pas accompagné, [peut-il] réévaluer nistre Roberge. projet de loi. le travail d'évaluation qui a été fait par Il tente de cette façon de calmer la un prof? » a-t-il demandé. grogne qu'a causée son projet de loi, dans La première orientation de la Poli- lequel il prévoyait que le directeur d'une tique d'évaluation des apprentis- école, «après consultation de l'ensei- sages, pr .sentée en 2003 par le minis- gnant, [puisse] majorer le résultat d'un tre Piei Reid, inscrit l'évaluation élève s'il existe des motifs raisonnables des ap rentissages en tant que liés à son cheminement scolaire ». Selon le ministre, le recours à des en- «fonctic i pédagogique capitale » qui seignants d'une autre école permet- «s'ajout à l'ensemble des moyens trait d'affirmer l'autonomie profes- utilisés f }ur soutenir l'élève dans ses sionnelle à laquelle les enseignants apprentissages ». tiennent tant.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 15 janvier 2020, page 24

la révision des notes divise les syndicats Dan: v ie: ns cii:vérentes de la propcait/c:1 d6; rail ::stre L'idée de permettre à un ensei- Ainsi, impossible pour un enseignant gnant externe de trancher en cas externe d'évaluer un élève en se basant de litige sur la révision des notes uniquement sur les résultats obtenus lors d'un élève divise les syndicats des examens, estime M. Mallette. d'enseignants. Pour la FAE, la solution est simple : Qué- bec doit inscrire dans la Loi sur l'instruc- PATRICK ELLEROSE tion publique que seul l'enseignant qui a Bureau parlementaire suivi l'enfant peut l'évaluer. En entrevue avec Le Journal lundi, le ministre de l'Éducation Jean-François COLLABORATION Roberge a annoncé qu'il déposera un À l'opposé, la FSE-CSQ se dit ouverte amendement en ce sens dans le cadre de à l'idée du ministre, même si le syndicat l'étude détaillée de son projet de loi sur la attend de voir le libellé de l'amendement réforme des commissions scolaires. avant de se prononcer formellement. Le ministre précisait même qu'il serait « Si on parle d'un enseignant du même « préférable » que cet enseignant pro- niveau, qui connaît la matière, et qu'il vienne d'une autre école, afin de le placer y a un contexte donné pour faire cette à l'abri des pressions de la direction. révision exceptionnelle, je pense qu'on Pour le président de la Fédération est capable de trouver quelque chose qui autonome de l'enseignement (FAE), la peut permettre une certaine vérification proposition de M. Roberge contrevient quand des gens se sentent lésés», affirme carrément à la Politique d'évaluation des Josée Scalabrini. apprentissages de son ministère. Toutefois, elle souligne que la direction « Cette politique dit qu'une note ne d'une école doit d'abord offrir à l'ensei- traduit pas seulement le résultat qu'ob- gnant qui a suivi l'enfant d'expliquer ce tient un élève dans un exercice ou dans qui a motivé son évaluation. un examen. Le prof doit tenir compte du Elle ajoute que des mécanismes de révi- cheminement de l'enfant, de ses capaci- sion existent déjà dans plusieurs commis- tés, de ses forces et faiblesses », souligne sions scolaires et sont utilisés de façon Sylvain Mallette. exceptionnelle. ..

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 14/01/2020 Révision de notes: la proposition du ministre Roberge reçoit un accueil mitigé | JDQ Révision de notes: la proposition du mACinTUiAsLtIrTeÉ ÉDUCRobAeTrIONge reçoit un accueil mitigé

PATRICK BELLEROSE Mardi, 14 janvier 2020 14:36 MISE À JOUR Mardi, 14 janvier 2020 14:36

L’idée de permettre à un enseignant externe de trancher en cas de litige sur la révision des notes d’un élève divise les syndicats d’enseignants et les partis d’opposition.

En entrevue avec Le Journal lundi, le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge a annoncé qu’il déposera un amendement en ce sens dans le cadre l’étude détaillée de son projet de loi sur la réforme des commissions scolaires. Le ministre précisait même qu’il serait «préférable» que cet enseignant provienne d’une autre école, afin de le placer à l’abri des pressions de la direction.

Pour le président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), la proposition de M. Roberge contrevient carrément à la Politique d’évaluation des apprentissages de son ministère. «Cette politique dit qu’une note ne traduit pas seulement le résultat qu’obtient un élève dans un exercice ou dans un examen. Le prof doit tenir compte du cheminement de l’enfant, de ses capacités, de ses forces et faiblesses», souligne Sylvain Mallette.

Ainsi, impossible pour un enseignant externe d’évaluer un élève en se basant uniquement sur les résultats obtenus lors des examens, estime M. Mallette.

Pour la FAE, la solution est simple : Québec doit inscrire dans la Loi sur l’instruction publique que seul l’enseignant qui a suivi l’enfant peut l’évaluer. «Ça ne veut pas dire que le prof ne rend pas compte de l’évaluation, précise M. Mallette. Je dois être capable d’expliquer à l’élève et à ses parents ce que l’enfant n’a pas bien compris.»

Collaboration

À l’opposé, la FSE-CSQ se dit ouverte à l’idée du ministre Roberge, même si le syndicat attend de voir le libellé de l’amendement avant de se prononcer formellement. «Si on parle d’un enseignant, du même niveau, qui connaît la matière et qu’il y a un contexte donné pour faire cette révision exceptionnelle, je pense qu’on est capables de trouver quelque chose qui peut permettre une certaine vérification quand des gens se sentent lésés», affirme José Scalabrini.

Toutefois, Mme Scalabrini souligne que la direction d’une école doit d’abord offrir à l’enseignant qui a suivi l’enfant d’expliquer ce qui a motivé son évaluation. Elle ajoute que des mécanismes de révision existent déjà dans plusieurs commissions scolaires et sont utilisés de façon exceptionnelle. Donc, «être contre ça, ce serait être contre quelque chose qui existe déjà dans énormément de milieux», dit-elle.

Autonomie professionnelle

Ces lignes de fractures ont trouvé écho à l’Assemblée nationale. Du côté des libéraux, la critique Marwah Rizqy – elle-même ancienne professeure à l’université – s’est opposé à l’idée qu’«un enseignant d’une autre direction d’école donne une note à un élève qu’il n’a jamais vu».

De plus, elle rappelle qu’un jugement du Tribunal du travail avait statué en 2012 que le fait d’accorder une note «relève de la compétence exclusive» et de l’«autonomie professionnelle» d’un enseignant.

Mais, chez Québec solidaire, on accueille la proposition de M. Roberge avec une certaine ouverture. «La meilleure personne pour le faire, c’est le titulaire, souligne Christine Labrie. Mais, dans des situations exceptionnelles où il peut y avoir un processus de révision de note, ça doit être fait par un enseignant, ça c’est certain.»

https://www.journaldequebec.com/2020/01/14/revision-de-notes-la-proposition-du-ministre-roberge-recoit-un-accueil-mitige 1/2 La Presse Plus, 15 janvier 2020, page A13

ACTUALITÉS ROBERGE IGNORAIT QU'IL Y AVAIT DES « JOURNÉES SANS ÉLÈVES »

HUGO PILON-LAROSE « C'est inacceptable, a tonné Mme LA PRESSE Rizqy. Il y a des études qui démontrent qu'après un certain temps [...], un élève n'écoute plus. Alors QUÉBEC — Le ministre de lorsqu'on ajoute 10 minutes l'Education, Jean-François Roberge, a supplémentaires, ce ne sont pas appris avec étonnement mardi, en nécessairement 10 minutes qui sont lisant La Presse, que des écoles bonnes pour l'élève qui a perdu sa modulaient le calendrier scolaire pour capacité d'écoute. » déclarer des « journées sans élèves ». « C'est inacceptable que des parents Ces journées sans enseignement, qui doivent payer des frais ne sont pas des journées supplémentaires quand une décision pédagogiques, permettent la comme celle-là est prise. Pour moi, il concertation entre enseignants. Dans y a une ligne qui est franchie », a certains cas, les parents qui ne également déclaré Christine Labrie, peuvent garder leur enfant à la de Québec solidaire. maison doivent payer pour les envoyer au service de garde. La députée déplore en outre que le ministère de l'Éducation possède, Je vais prendre position selon elle, peu de données sur ce qui ultérieurement », a brièvement se passe dans son réseau. « C'est très déclaré le ministre mardi, soulignant inquiétant », a-t-elle dit. qu'il avait demandé à ses fonctionnaires qu'on lui fournisse des données sur le nombre d'écoles qui avaient ce type de journées.

La Loi sur l'instruction publique est toutefois claire, a martelé la députée libérale Marwah Rizqy. Les élèves doivent aller à l'école 180 jours par année. Les établissements scolaires qui font des « journées sans élèves » ajoutent du temps d'enseignement à la fin de certaines journées pour qu'au bout du compte, en juin, leurs élèves aient eu l'équivalent en temps de 180 jours. Le Devoir, 15 janvier 2020, page A6

LIBRE De l'importance du cours ECR

Michel Seymour la laïcité en s'appuyant sur une tance négative en tant que source Professeur honoraire, Université de conception de la religion qui né- potentielle de violence, et source Montréal glige son aspect identitaire pour bel et bien réelle de sexisme et certaines minorités. Cela démon- d'homophobie. tre plus que jamais la nécessité de En bref, la majorité francophone Le Québec a un ardent besoin de former les élèves au pluralisme en s'est largement affranchie de la re- comprendre le rapport à la reli- matière de religion. ligion, et ce, en partie à cause du gion: les différentes postures à La CAQpréfère réduire la place caractère oppressant de l'Église ca- l'égard de la religion (athéisme, de la religion à une part congrue. tholique. C est sur ce fonds de agnosticisme, foi), les différentes Elle ne veut pas que les enfants commerce que la CAQet le PQcar- religions (chrétienne, juive, mu- soient exposés à la diversité du burent depuis le projet de loi 6o, la sulmane, autochtone, etc.) et les phénomène religieux et ne veut loi n et maintenant la volonté différentes façons de vivre la reli- pas remettre en question sa propre d'abolir le cours ECR. gion (en privé, en association et en vision de la religion. On va ainsi in- On ne voit pas que si elle s'est af- lien avec une communauté d'ap- voquer toutes sortes de faux- franchie de la religion, la majorité partenance ethnoculturelle). fuyants. Avec la loi n, on préten- francophone ne s'est pas affranchie Alors que fait-on ? On fait dispa- dait viser toutes les religions, alors de son caractère de société tricotée raître le cours ECR! Ce cours doit que nous savons très bien qu'elle serrée. Les francophones, vivant sans doute être amélioré, mais il n'existait que pour contrer la pré- entre eux dans l'inexistence de ne faudrait pas réduire sa dimen- sence du foulard. Avec le futur l'Autre, ne rencontrent que des per- sion religieuse. Au contraire, il cours, on va aussi invoquer toutes sonnes affranchies de la religion. Il faut l'approfondir ! sortes d'autres enjeux, mais on sait Le ministre évoque plusieurs n'y a donc pour eux aucun pro- très bien que c'est pour viser la re- blème à abolir le cours ECR. autres sujets dont il faudrait trai- ligion. Encore une fois, les pé- ter. Plusieurs de ces thèmes ren- Il s'avère cependant qu'au-delà quistes s'aligneront sur les posi- de la majorité francophone, il voient à la citoyenneté. Il faut sa- tions de la CAQ, voir cependant que le thème de la existe des minorités qui s'identi- fient à la religion protestante, juive, citoyenneté est, dans une très Société tricotée serrée sikhe, musulmane ou autochtone. large mesure, pris en charge au Il fut un temps où les Québécois De nombreux francophones ne sein des cours d'histoire. Les his- francophones, qui sont très ma- voient pas que le respect, la tolé- toriens demandaient plus joritairement d'origine cana- rance, la compréhension, l'accep- d'heures d'enseignement, une dienne-française, s'identifiaient tation et la reconnaissance des centaine d'heures de plus. On à la religion catholique. Cette re- identités minoritaires sont des en- leur a donné ces heures avec pour ligion contribuait à renforcer jeux d'intérêt public et qu'une so- mandat de traiter de la citoyen- l'identité de la société cana- ciété mature, inclusive et sûre neté. Il n'y a donc pas de réel be- dienne-française et faisait de d'elle-même doit avoir à cœur de soin d'accorder des heures de cette dernière une société trico- s'occuper des minorités faisant plus à ce thème. tée serrée. Si on invoque encore le thème Depuis bon nombre d'années, la de la citoyenneté, c'est seulement plupart des francophones sont ou pour justifier la mise de côté de la bien des croyants discrets, ou religion dans toute sa diversité. bien des athées, des agnostiques, Le Parti québécois (PQ) et la Co- des anticléricaux ou des per- alition Avenir Québec (CAQ) sonnes indifférentes à la religion. viennent de nous faire passer de Dans leur milieu, ils ne rencon- nombreuses années à débattre de trent que des gens our qui la reli- gion a peu ou pas d importance, à moins de lui accorder une impor-

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partie de cette société. D'où l'importance d'un cours ECR dans lequel on présenterait les différentes postures à l'égard de la religion (foi, agnostique, athée, etc.), les différentes reli- gions (juive, chrétienne, musul- mane, etc.) et les différentes façons de vivre la religion (en privé, en as- sociation et en communauté eth- noculturelle). Le passage à l'adolescence d'une personne se traduit souvent par le rejet systématique de tout ce qui s'associe à l'enfance. Mais lors- qu'elle devient vraiment adulte, elle se rend compte que quand elle se livrait à un rejet aussi systéma- tique, elle était encore à bien des égards un enfant.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Devoir, 15 janvier 2020, page A7

mun », qui aspirait à aller au-delà des simples préjugés, en d'autres mots, tombait pile. L'allergie Selon l'ex-directeur du Département des sciences des religions de l'UQAM, le programme avait un grand succès parce que les élèves « apprenaient des choses », souvent à la religion peu connues, les récits mythiques autochtones, par exem- ple. La formation des profs d'ECR au secondaire ne lais- sait pas non plus à désirer. À l'UQAM, on parle d'un bac FRANCINE PELLETIER de quatre ans, dont une année d'étude en éthique, une en histoire des religions, une autre en psychoéducation et fi- nalement, une année de stage. Du solide. Or, qu'advien- dra-t-il de ces profs, de leur formation, de toute la vision derrière les cours d'ECR maintenant que le gouverne- ment Legault a décidé de passer le cours à la moulinette ? Et sur quelles bases justifie-t-on l'élimination de ce cours, au juste ? «Après plus de 10 ans d'existence, jamais le cours ECR I istoire vraie : nous sommes au temps n'a été formellement évalué », soutient Louis Rousseau. Il d'avant le cours Éthique et culture reli- a essuyé son lot de critiques, ça, oui, mais personne ne peut gieuse (ECR), au moment où, dans un prétendre connaître les véritables résultats de cette péda- esprit de déconfessionnalisation, beau- gogie à l'heure actuelle. Le programme pouvait certaine- coup d'écoles québécoises offraient un ment être amélioré, le peu de discussion sur l'athéisme cours de morale aux élèves voulant se était manifestement une lacune, mais de là à foutre tout le soustraire aux cours de catéchèse. Un ami à moi avait ins- volet religion à la poubelle ? Comment ne pas voir là un au- crit son fils en morale et tentait, ce jour-là, de lui expli- tre exemple de l'allergie de ce gouvernement à tout ce qui quer pourquoi. « Tu vois, fiston, on n'est pas très reli- est religieux ? Et pour le remplacer par quoi ? Tout ce qui gieux, ta mère et moi. En plus, elle est catholique et moi bouge : du numérique à la sexualité, de l'environnement au je suis juif. » « Et moi, de renchérir le petit garçon, je suis juridique, en passant par les relations interpersonnelles et moral ? » la citoyenneté. Se débarrasser des carcans religieux pour en conserver la « Quel enseignant peut même envisager de donner un tel substantifique moelle, la conscience éthique, voilà un cours ? » demandait cette semaine l'ex-président de la CSN, grand objectif dans lequel le Québec a vraisemblablement Louis Roy. A partir de quelle formation surtout ? Car c'est beaucoup investi. En ce sens, le cours ECR, instauré en tout un fourre-tout qu'on nous propose désormais. On sem- 2008, celui-là même que l'actuel gouvernement voudrait ble vouloir procéder avec cette brochette de sujets à la mode abolir, a marqué un grand bond en avant. D'abord, il signe comme on l'a fait avec l'éducation sexuelle. A défaut d'un le véritable aboutissement de la déconfessionnalisation des cours sérieux, cohérent, donné par quelqu'un qui a été écoles au Québec. Rappelons que de 1983, au moment de formé pour le faire, on risque de s'en tenir à l'improvisation l'introduction des cours de morale, jusqu'en 2005, le gouver- et au saupoudrage. nement québécois devait invoquer, tous les cinq ans, la dis- Mais revenons aux critiques qui ont contribué à discréditer position dérogatoire afin de se soustraire à l'article de la le cours ECR. Le Conseil du statut de la femme a accusé le

Constitution canadienne l'obligeant à instruire ses élèves volet religieux de véhiculer des stéréotypes sexistes. Est - ce selon les prescriptions catholiques ou protestantes. 4o ans à dire qu'il ne faudrait pas enseigner l'esclavage parce que après la Révolution tranquille, la chose devenait de plus en cette période dépeint les Noirs comme des bêtes de plus embêtante. Comment se surprendre qu'on ait voulu trouver mieux ? Rappelons aussi que le Québec a été, avec l'instauration d'ECR, un véritable pionnier dans le domaine. « Nulle part ailleurs en Occident », dit Louis Rousseau, un des universitaires responsables de la création de ce cours, « n'y a-t-il eu un programme voué à la découverte anthro- pologique des religions ». Et puis, l'initiative arrivait au moment où les accommodements raisonnables commen- çaient à déchirer le Québec. Un programme qui visait « la reconnaissance de l'autre et la poursuite du bien cotn-

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somme ? Il faudrait occulter les points sombres de l'évolu- tion humaine plutôt que d'essayer de mieux les compren- dre ? Il y a une expresssion pour décrire cette tendance à censurer ce qui nous incommode : cancel culture. Ce n'est pas une avenue recommandée pour l'ouverture d'esprit ni pour la suite du monde. Et que dire du «projet multiculturaliste caché » que dissi- mulerait le cours ECR ? Outre l'esprit de paranoïa derrière une telle affirmation (l'ombre pernicieuse de Pierre Elliott Trudeau, tel un Joker maléfique, ne finira-t-elle donc ja- mais de nous hanter ?), c'est trouver de bien mauvaises ex- cuses pour ne rien faire. La religion fait peur ? Alors, confrontons-la, étudions-la, comprenons-la. Se contenter d'un bras d'honneur n'est pas à la hauteur de la tâche qui nous incombe.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Montréal, 15 janvier 2020, page 32

[email protected] Véhicube spatial prêt pour le décollage !

L'équipe du Grand défi Pierre Lavoie a dévoilé son tout nouveau « Véhicube spatial » qui fera La Tournée des écoles. Desjardins est le présentateur officiel de La Tournée des écoles pour cinq ans. L'Agence spatiale canadienne s'est jointe à l'aventure en permettant d'exposer des objets, dont certains ont été utilisés par David Saint-Jacques, Pierre Lavoie, cotondateur du Grand défi Pierre Lavoie, est en compagnie de de l'Agence spatiale cana- Johanne Broussean, de cher Desjardins, Noah Turcotte et des astronautes Joshua dienne, dans l'espace. Kutryk et David Saint-Jacques, de l Agenc e spatiale canadienne.

PHOTOS JEAN-PIERRE ROBERT

I Les coanimateurs étaient le dyna- mique Noah Turcotte et Stéphanie Charette, du Grand défi Pierre Lavoie. Les astronautes David Saint-Jacques et Joshua Kutryk, de l'Agence spatiale canadienne, entourent Michel Trudel, président fondateur de MELS. David Saint-Jacques est sorti dans l'espace pour la première fois le 8 avril 2019.

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La Capsule de ravitaillement permet aux enfants de découvrir certains objets qui ont été utilisés dans l'espace par David Saint-Jacques, de l'Agence spatiale canadienne.

Les élèves de l'école Marcel-Vaillancourt de Laval ont eu la chance de partici- per à l'activité avec les astronautes de l'Agence spatiale canadienne.

Germain Thibault, cofondateur du Grand défi Pierre Lavoie, est accompagné de Natalie Aimeras, Ph. D., recherche et développement du contenu du Véhicu- be spatial CRIUCPQ-UL, Joshua Kutryk et David Saint-Jacques, de l'Agence spa- tiale canadienne, et Pascale Paiement, du Grand défi Pierre Lavoie.

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 24 Heures, 15 janvier 2020, page 12

Les Premières Nations veulent participer à la refonte du cours ÉTHIQUE ET RELIGION Notre conviction est que l'in Le Conseil en Éducation des elusion de tous les contenus Premières Nations (CEPN) culturels dans le futur pro- mise beaucoup d'espoir dans gramme d'Éthique et culture la refonte du cours d'éthique religieuse, y compris celui et culture religieuse pour in- des Premières Nations conçu clure du contenu autochtone. par les Premières Nations, Le CEPN souhaite ainsi constitue un pilier central de participera l'élaboration l'éducation et favorisera, chez du contenu pour y incorpo- tous les jeunes du Québec, rer des éléments liés aux le respect de soi et le respect cultures et réalités des Pre- des autres », a déclaré par mières Nations au Québec et voie de communiqué Denis développés parles Premières Gros-Louis, DG du CEPN. Nations elles-mêmes. -AGENCE QM€

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Tribune, 15 janvier 2020, page 2

ENQUÊTE SUR LE VAPOTAGE La Santé publique sonde les élèves de 20 écoles CLAUDE PLANTE tage, assure-t-elle. « Au départ, « Au départ, c'était [email protected] c'était présenté comme un outil pour ceux qui veulent arrêter de présenté comme un fumer. Après avoir tout essayé. » outil pour ceux qui SHERBROOKE — Des élèves d'une « Mais là, on voit qu'on cible de vingtaine d'écoles secondaires plus en plus les jeunes. On en veulent arrêter de de la région estrienne sont ac- voit qui sont devenus accros à la fumer. Après avoir tuellement sondés dans le cadre nicotine. Des jeunes qui n'avaient tout essayé. Mais là, d'une enquête sur le vapotage. jamais fumé. » Les questions de l'étude on voit qu'on cible Selon Mélissa Généreux, méde- concernent les habitudes de de plus en plus les cin-conseil à l'Institut national de vapotage des jeunes, leurs santé publique du Québec ainsi connaissances des risques, l'uti- jeunes. On en voit qui qu'au CIUSSS de l'Estrie-CHUS lisation dans leur entourage. sont devenus accros on souhaite établir le portrait de On dressera ainsi le profil type l'usage de la cigarette électro- du jeune qui vapote, souligne à la nicotine. Des nique chez les adolescents. Mme Généreux. jeunes qui n'avaient L'étude via un questionnaire en On devrait connaître les résul- jamais fumé. » ligne a débuté lundi, dit-elle. La tats de l'étude à la fin de janvier. réponse des écoles a été très posi- Ces résultats pourront servir — Mélissa Généreux tive. Des institutions publiques et pour une éventuelle campagne privées, francophones et anglo- de sensibilisation contre le vapo- phones, participent. tage, dit-elle. On pourrait s'inspi- « J'ai envoyé une invitation. Je me rer de la lutte contre le tabac il y a disais, si j'ai deux ou trois écoles, on plusieurs années. yva. Nous avons reçu 19 réponses « La première étape, c'est de et une vingtième s'est ajoutée lun- savoir pourquoi ils vapotent. di, commente-t-elle. C'est donc Après, ça pourrait déboucher pertinent de le faire. » sur une campagne de sensibili- « Les jeunes ont jusqu'au 21 jan- sation et même plus », analyse la vier pour répondre. C'est un spécialiste. questionnaire court qui n'est pas « Il a fallu faire la lutte contre le long à compléter. Nous aurons les tabagisme chez les jeunes. Il fau- résultats rapidement. » dra faire la lutte au vapotage. » Mme Généreux fait mention que Mélissa Généreux ajoute que les liquides utilisés dans les appa- l'industrie du tabac a pris place reils de vapotage peuvent conte- dans le commerce de la cigarette nir de la nicotine, d'où sa crainte électronique. Aussi, les appareils que la cigarette électronique utilisés sont de plus en plus dis- puisse développer la dépendance crets et performants, ce qui per- à la cigarette traditionnelle. met de les dissimuler sur soi. La cigarette électronique n'est pas aussi inoffensive que ce qui est décrit par l'industrie du vapo-

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Voix de l'Est, 15 janvier 2020, page 6

FORMATION DE PRÉPOSÉS AUX BÉNÉFICIAIRES Un projet pilote unique à Sutton JEAN- FRANÇOIS GUILLET CHSLD et les hôpitaux», a indi- minimum de trois mois d'expé- jean-francois.guillet@Ia voixdelest.ca qué la coordonnatrice au soutien rience comme aides de service. au développement des personnes « On a voulu faire un passage et de l'organisation au CIUSSS de vers le travail de préposé aux SUTTON — Le CIUSSS de l'Estrie l'Estrie, Myrianne Lareau. bénéficiaires en reconnaissant a lancé mardi un projet pilote qui La disponibilité des locaux, les compétences des aides de permettra de former de nouveaux notamment d'une salle de classe service », a mentionné Mme préposés aux bénéficiaires. L'ini- et d'un laboratoire, a pesé dans Lareau. tiative s'adresse aux aides de la balance dans le choix du service qui travaillent déjà dans centre d'hébergement de Sutton DÉPLOIEMENT le réseau. Sept personnes ont inté- pour accueillir le projet pilote, La formation se terminera à la gré la cohorte qui se déroule à rai- a mentionné celle qui travaille fin juillet. Les futurs PAB pour- son de deux jours par semaine au à la direction des ressources ront entrer dans leurs nouvelles centre d'hébergement de Sutton. humaines, des communications fonctions dès le mois suivant. et des affaires juridiques. Si l'initiative s'avère concluante, Pour contrer le ressac de la pénu- le CIUSSS compte la déployer à rie de main-d'oeuvre, le CIUSSS FORMATION DE 435 HEURES grande échelle. de l'Estrie a introduit un nou- La formation est offerte gra- «Ce projet pilote est très pro- veau titre d'emploi l'été dernier : tuitement, en anglais, en par- metteur, car il nous permet d'ex- les aides de service. Toutefois, tenariat avec le Lennoxville plorer de nouvelles façons d'offrir leur champ d'action est limi- Vocational Training Cen- de la formation à des étudiants té. Contrairement aux prépo- ter. Pour obtenir le diplôme qui souhaitent développer leurs sés aux bénéficiaires (PAB), ils d'études secondaires (DES) de compétences tout en continuant n'ont pas le droit de donner de PAB, les sept participantes ins- à travailler, a fait valoir Mélanie soins directs aux patients. Or, le crites devront compléter 435 Thompson, agente de dévelop- manque de PAB dans les Réseaux heures de cours, soit « moins pement au centre de formation locaux de services (RLS) de la de la moitié des heures habi- de Lennoxville. Nous sommes les Haute-Yamaska et La Pommeraie tuellement consacrées au pro- premiers au Québec à offrir ce est criant. C'est pourquoi le projet gramme d'études Assistance à la type de formation professionnelle pilote a été lancé à Sutton. personne en établissement et à en santé et nous avons bon espoir «On a entendu les besoins de la domicile », a spécifié le CIUSSS. de pouvoir aller plus loin avec le région, où on a de gros défis de Pour être admissibles, les can- projet.» main-d'œuvre dans les différents didates devaient cumuler un

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Voix de l'Est, 15 janvier 2020, page 8

PARTENARIAT ENTRE LA MRC DE LA HAUTE-YAMASKA ET LE CRIF Une collaboration gagnante

CYNTHIA LAFLAMME prochaines structures. à la classe de M. Graveline de réa- cynthia.laflamme@lavoixd elest. ca L'enseignant souhaite s'assurer liser un projet sans date butoir que tous ses élèves puissent tra- qui mettrait le groupe sous pres- vailler à tour de rôle sur le projet. sion, surtout s'il y a des absents. GRANBY — Une collaboration Il jumèle ensemble deux élèves Des dates ont été choisies pour la entre la MRC de la Haute-Ya- de niveaux différents afin que le remise d'une partie des structures, maska et la classe de formation meilleur enseigne lui-même à son mais l'enseignant sait qu'il a de la en employabilité en soudage du coéquipier. Si les notions sont bien flexibilité avec la MRC. Centre régional intégré de for- transmises, M. Graveline sait que La MRC de la Haute-Yamaska mation (CRIF) permet aux jeunes son élève a réussi à bien les intégrer. défraie les coûts des matériaux, de travailler sur un projet concret Cette formation est surtout don- du transport et de l'installation qui servira à améliorer la sécurité née à des décrocheurs qui sou- des structures, tandis que la dans les deux écocentres de la haitent aller sur le marché de main-d'oeuvre et les équipements région. l'emploi avec un métier en poche. nécessaires sont assumés par le Un jeune peut s'ajouter à la classe CRIE Des structures rigides en acier n'importe quand dans l'année, de « C'est une situation gagnant- seront bientôt érigées devant les sorte que des élèves de plusieurs gagnant, se réjouit le préfet de la débarcadères des écocentres dans niveaux différents se retrouvent à MRC, Paul Sarrazin, par voie de le but d'améliorer l'affichage, mais travailler dans l'atelier, situé dans communiqué. Non seulement aussi de prévenir les chutes. Ces l'école secondaire Haute-Ville. nous sauvons des sous pour la structures seront faites par des William Gingras, 17 ans, est l'un main-d'oeuvre, mais cela permet élèves de Martin Graveline, qui des deux élèves à avoir fabriqué également à de futurs travailleurs leur enseigne la soudure. la première structure. Il terminera du territoire de tester concrètement Un total de 22 structures, dont bientôt son cours et pourra rapide- leurs acquis scolaires dans un pro- 12 iront à l'écocentre de Granby et ment intégrer le marché du travail. jet éducatif hors du commun qui le reste à celui de Waterloo, seront « C'était bien. J'aime souder, ça sera pérenne pour de nombreuses fabriquées dans les mois à venir. me change les idées. Le projet m'a années dans la région!» «C'est un projet concret, souligne appris que je fais une bonne job.» «C'est très valorisant et moti- M. Graveline, la visibilité est meil- Il a également expérimenté diffé- vant pour nos élèves de travail- leure pour eux.» rentes postures pour souder. Nor- ler sur des projets concrets lors Ils pourront également avoir malement, les élèves travaillent sur de leur formation et de voir ain- une idée du genre de projets qu'ils de petits projets, donc la posture si leur travail contribuer à l'amé- pourront mener une fois sur le est souvent la même. Cette fois- lioration d'une situation ou à marché du travail, dit-il. ci, les pièces sont beaucoup plus aider les citoyens. Le CRIF est Déjà, un prototype a été fabriqué grandes et ils ont dû s'ajuster. toujours ouvert et heureux de par deux élèves et M. Graveline. Quant à son mandat d'apprendre participer à ce type de partena- Celui-ci a été installé à l'écocentre des choses à son coéquipier, «moi riat », renchérit le directeur de de Granby par un soudeur pro- je ne suis pas prof, faque j'ai un peu l'établissement, Denis Ménard, fessionnel, pour des questions de de misère, mais il a compris ma lui aussi par communiqué. santé et sécurité. Quelques ajus- technique», se réjouit-il. tements seront apportés pour les Ce genre de partenariat permet

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Nouvelliste, 15 janvier 2020, page 12

Un message pour le maire Lemay

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites 15/01/2020 Centres de pédiatrie sociale

ALERTE DÉCRETS

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Article du mercredi 15 janvier 2020

CENTRES DE PÉDIATRIE SOCIALE L’accès sera amélioré, promet Mathieu Lacombe

Paru le mercredi 15 janvier 2020 | Catégorie: Famille & Aînés

(LAG) « L’accès aux centres de pédiatrie sociale en communauté sera amélioré pour permettre à un maximum de familles de bénécier de cette approche https://lcp-lag.com/article/l-rsquo-acc-egrave-s-sera-am-eacute-lior-eacute-promet-mathieu-lacombe-33872?key=608d38b5977eee8e6e38929bb0df60… 1/9 15/01/2020 Centres de pédiatrie sociale unique qui contribue de manière exceptionnelle au développement des tout- petits en situation de vulnérabilité », promet le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.

La cible de son ministère est d’augmenter de 45 % le nombre d’enfants qui ont bénécié des services d’un centre de pédiatrie sociale en communauté d’ici le 31 mars 2023, et ce, par rapport au résultat mesuré en 2018-2019.

« Au 31 mars 2019, 8 792 enfants avaient bénécié des services d’un centre de pédiatrie sociale en communauté. L’objectif est de rendre accessible la pédiatrie sociale en communauté à plus de 12 750 enfants en 2022-2023, ce qui représente une augmentation de 45 % », peut-on lire dans le Plan stratégique 2019-2023 du ministère de la Famille.

« Il s’agit d’une approche unique qui allie l’expertise de la médecine, du droit et du travail social pour permettre de dépister, de réduire ou d’éliminer les éléments qui nuisent au développement optimal des enfants provenant de milieux défavorisés », explique-t-on.

« Cette approche vise à leur orir les meilleurs soins possibles, en plus d’intervenir ecacement auprès de leur famille, et ce, en collaboration et en complémentarité avec les organismes du milieu. Il s’agit d’une initiative porteuse qui contribuera à donner à chaque enfant la chance de développer son plein potentiel. C’est pourquoi le ministère souhaite rendre la pédiatrie sociale en communauté accessible au plus grand nombre d’enfants. »

Au cours du dernier exercice nancier de 2018-2019, 41 centres de pédiatrie sociale en communauté ont été reconnus dans le cadre du partenariat entre le gouvernement du Québec et la Fondation du Dr Julien.

« Sur ces 41 centres, 39 sont en activité et orent des services cliniques aux enfants et 2 autres ouvriront en 2019-2020 », mentionne le plan stratégique. -30-

https://lcp-lag.com/article/l-rsquo-acc-egrave-s-sera-am-eacute-lior-eacute-promet-mathieu-lacombe-33872?key=608d38b5977eee8e6e38929bb0df60… 2/9 Le Nouvelliste, 15 janvier 2020, page 16

COMMISSION SCOLAIRE DU CHEMIN -DU-ROY Premier événement carrière de 2020 TROIS-RIVIÈRES (BT) — La Commission scolaire du Che- min-du-Roy tiendra son premier Événement carrière de l'année 2020 à l'Académie les Estacades, rue des Érables. Le 15 janvier, entre 17 h et 21 h, le Service des ressources humaines répondra aux questions entourant l'embauche et les perspectives d'emploi en plus d'aider les par- ticipants à s'inscrire à la banque de candidatures pour combler les emplois qui seront offerts dans les prochains mois. La Commission scolaire recherche activement des secré- taires, techniciens en éducation spécialisée ainsi que des éduca- teurs en service de garde. Les candidatures de profession- nels en orthophonie, psychologie, orthopédagogie et psychoéduca- tion sont également recherchées. Il existe également de nombreux besoins pour des enseignants, surtout en adaptation scolaire, mathématiques et français, que ce soit pour des remplacements ou des contrats.

De la grande visite

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Quotidien, 15 janvier 2020, page 35

NOUVEAU VÉHICUBE DU GDPL Un décor spatial pour bouger plus et manger mieux vélos stationnaires conçus pour tif: intéresser les jeunes et les s'adapter aux différents gabarits amener à réaliser combien il est des enfants. La créativité de plu- essentiel d'être actif et de bien sieurs entreprises québécoises a s'alimenter. Je suis persuadé que d'ailleurs été mise à contribution, ce nouveau Véhicube nous aidera JOHANNE SAINT-PIERRE soit Creative Drop (jeux interac- à livrer notre message de façon [email protected] tifs), Studio Artefact (décors), Pré- encore plus ludique. Les jeunes cisions Provençal (remorque) et le vont l'adorer, c'est certain », a-t- Centre de recherche de l'Institut il déclaré dans un communiqué. Depuis 11 ans, plusieurs écoles universitaire de cardiologie et de SENSIBILISER AUTREMENT primaires de la région ont eu le pneumologie de Québec de l'Uni- bonheur de s'éclater dans les ins- versité Laval (recherche et déve- Depuis toujours, l'espace fait tallations du Véhicube du Grand loppement du contenu). rêver les jeunes et les moins Défi Pierre Lavoie (GDPL), lequel La capacité du Véhicube a aussi jeunes. Cette thématique spa- sillonne les routes des quatre été augmentée et peut maintenant tiale permet d'aborder différem- coins du Québec. Mardi matin, l'or- accueillir 52 enfants à la fois, soit ment l'importance de bouger ganisation a dévoilé la 5e version 26 dans chaque section. Mardi, plus et de manger mieux. Les du véhicule qui fera encore plus les jeunes de l'école Marcel-Vail- enfants pourront réaliser que, rêver les jeunes avec la théma- lancourt de Laval ont inauguré les tout comme un vaisseau spatial, tique de l'espace en présence des nouvelles installations. leur corps représente leur moyen astronautes David Saint-Jacques Le Mouvement Desjardins a lui de transport, qui les accompagne et Joshua Kutryk de l'Agence spa- aussi poursuivi son association et leur permettra d'atteindre leurs tiale canadienne. avec le Grand défi, dont il est le rêves. Pour ajouter du réalisme à partenaire depuis 12 ans. Des- l'ambiance et au décor, l'Agence Baptisé « Véhicube spatial », la jardins devient le présentateur spatiale canadienne s'est jointe nouvelle mouture comporte deux officiel de La Tournée des écoles à l'aventure en nous permet- sections, soit la « Capsule de ravi- pour une période de cinq ans. tant d'exposer des objets, dont taillement », où les jeunes pour- Rappelons que cette tournée vise certains ont été utilisés par David ront en apprendre davantage sur à sensibiliser les jeunes à l'impor- Saint-Jacques dans l'espace. l'alimentation à l'aide de jeux inte- tance de bouger plus et de man- En entrant dans la « Capsule ractifs à thématique de l'espace. ger mieux. de ravitaillement », les enfants Dans la section « Module d'entraî- Cofondateur du GDPL, Pierre sont plongés dans un décor qui nement », les jeunes ont l'occasion Lavoie ne cachait pas sa fierté s'apparente au milieu de vie d'un de pédaler en groupe dans un uni- devant cette nouvelle réalisa- vaisseau spatial. L'atelier « Man- vers complètement éclaté. Dans tion. « Nous en sommes à notre ger mieux» est composé de trois ce dernier cas, l'entreprise sague- cinquième version du Véhicube. stations, où les enfants doivent néenne Cycles Devinci a pour- Chaque fois, nous essayons de successivement trier les aliments suivi son association avec l'équipe repousser les limites technolo- selon des catégories, préparer des du GDPL pour la fourniture de 26 giques et pédagogiques. L'objec- repas et faire les meilleurs choix de

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites

breuvages dans le but de ravitail- ler la station spatiale. Les jeunes Véhicube en bref auront également la possibilité d'expérimenter l'effet de la gravité • Depuis 11 ans, le Véhicube a sur la Terre et sur la Lune, de se visité 1043 écoles primaires au voir en astronaute grâce à la réa- Québec, ce qui représente près lité augmentée et d'assister à un de 45% des établissements... décollage. • Depuis le début, 318683 Le « Module d'entraînement » jeunes ont vécu l'expérience est installé dans une toute nou- de La Tournée dans toutes les velle remorque avec deux exten- régions du Québec... sions sous forme de mezzanine, • Depuis deux ans, le véhi- une réelle innovation technolo- cube fait même un détour aux gique. De plus, l'ergonomie des États-Unis... vélos a été améliorée et plusieurs • De plus, le Véhicube visite niveaux de difficulté du parcours une à deux provinces cana- ont été ajoutés afin d'offrir une diennes chaque année... expérience plus adaptée aux • En 2020, l'équipe du Grand capacités de chacun. défi prévoit visiter quelque 125 écoles...

Cycles Devinci a poursuivi son as- sociation avec le Gran défi Pierre Lavoie pour la conception et la fourniture de vélos stationnaires qui s'adaptent aux différents ga- barits des enfants dans un décor éclaté. — PHOTO LEGDPL.COM

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites *NeoMedia.com, 14 janvier 2020, page NA

Un nouveau Véhicube spatial prêt pour le décollage

Par Salle des nouvelles

Les astronautes Joshua Kutryk et David Saint- Jacques de l'Agence spatiale canadienne et Pierre Lavoie, cofondateur du Grand défi Pierre Lavoie. - Photo: Courtoisie

L'équipe du Grand défi Pierre Lavoie dévoilait aujourd'hui son tout nouveau Véhicube, qui fera La Tournée des écoles pour sensibiliser les jeunes à l'importance de bouger plus et de manger mieux.

Baptisé Véhicube spatial en raison de sa nouvelle thématique de l'espace, il a vu le jour grâce à la créativité d'entreprises québécoises. Le dévoilement avait lieu à Montréal. Parmi les invités de marque étaient présents David Saint-Jacques et Joshua Kutryk, deux astronautes de l'Agence spatiale canadienne.

Desjardins est partenaire du Grand défi depuis 12 ans et devient le présentateur officiel de La Tournée des écoles pour cinq ans.

« Desjardins tient à épauler des projets qui contribuent au mieux-être des collectivités, et l'impact positif de La Tournée des écoles sur l'adoption de saines habitudes de vie par les jeunes Québécois est immense, affirmait Johanne Brousseau, Directrice, Dons, Commandites et Marque. Nous avons récemment lancé notre programme Tous engagés pour la jeunesse qui vise à soutenir les jeunes de 6 à 30 ans du Québec et de l'Ontario. Notre partenariat avec le Grand défi cadre parfaitement dans ce nouveau programme. »

Pierre Lavoie ne cachait pas sa fierté devant cette nouvelle réalisation : « Nous en sommes à notre cinquième version du Véhicube. Chaque fois, nous essayons de repousser les limites technologiques et pédagogiques. L'objectif : intéresser les jeunes et les amener à réaliser combien il est essentiel d'être

actif et de bien s'alimenter. Je suis persuadé que ce nouveau Véhicube nous aidera à livrer notre message de façon encore plus ludique. Les jeunes vont l'adorer, c'est certain. »

Sensibiliser autrement Depuis toujours, l'espace fait rêver les jeunes et les moins jeunes. Cette thématique spatiale permet d'aborder différemment l'importance de bouger plus et de manger mieux. Les enfants pourront réaliser que, tout comme un vaisseau spatial, leur corps représente leur moyen de transport, qui les accompagne et leur permettra d'atteindre leurs rêves. Pour ajouter du réalisme à l'ambiance et au décor, l'Agence spatiale canadienne s'est jointe à l'aventure en nous permettant d'exposer des objets, dont certains ont été utilisés par David Saint-Jacques dans l'espace.

Le nouveau Véhicube spatial est composé de deux unités. La « Capsule de ravitaillement », dans l'autobus, abrite l'atelier « Manger mieux » où les jeunes en apprendront davantage à propos de 2 l'alimentation au moyen de jeux interactifs. Dans le « Module d'entraînement » situé dans la remorque, les jeunes ont l'occasion de pédaler avec leurs amis dans un univers complètement éclaté.

En entrant dans la « Capsule de ravitaillement », les enfants sont plongés dans un décor qui s'apparente au milieu de vie d'un vaisseau spatial. L'intérieur a été dessiné et aménagé pour accueillir une classe de 26 élèves. L'atelier « Manger mieux » est composé de trois stations, où les enfants doivent successivement trier les aliments selon des catégories, préparer des repas et faire les meilleurs choix de breuvages dans le but de ravitailler la station spatiale. Les jeunes auront également la possibilité d'expérimenter l'effet de la gravité sur la Terre et sur la Lune, se voir en astronaute grâce à la réalité augmentée et assister à un décollage.

Le Module d'entraînement est installé dans une toute nouvelle remorque avec deux extensions sous forme de mezzanine, une réelle innovation technologique. Elles permettent maintenant d'accueillir 26 vélos stationnaires au lieu de 14. De plus, l'ergonomie des vélos a été améliorée et plusieurs niveaux de difficulté du parcours ont été ajoutés afin d'offrir une expérience plus adaptée aux capacités de chacun.

La Tournée en quelques chiffres Chaque expérience à bord du Véhicube spatial dure environ une heure, soit 25 minutes par atelier. Depuis 11 ans, le Véhicube a visité 1028 écoles primaires au Québec, soit près de 45 % des écoles. Quelque 315 000 jeunes ont vécu La Tournée dans toutes les régions du Québec.

La Tournée visite également une à deux provinces canadiennes chaque année. En 2020, l'équipe du Grand défi prévoit visiter quelque 125 écoles.

Pour inviter le Véhicube spatial à votre école, visitez le www.cubesenergie.com. *ici.radio-canada.ca, 14 janvier 2020

Des journées de concertation pour la Commission scolaire du Lac-Abitibi

En Abitibi-Témiscamingue, des Commissions scolaires incluent des journées de concertation, soit des journées où les enseignants n'enseignent pas. PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCK/DONGSEON KIM

Piel Côté

Depuis l'an dernier, des écoles de la Commission scolaire du Lac-Abitibi (CSDLA) effectuent des journées de concertation entre enseignants sans élèves, en plus des journées pédagogiques. Si la pratique est décriée par certains, les parents, eux, ne semblent pas y voir de problème.

Ce temps de travail entre enseignants doit leur permettre de se concerter afin d'offrir une pédagogie plus efficace.

Les 180 jours de classe prescrits par la loi sont néanmoins atteints parce que les journées d'enseignement régulières sont compressées de quelques minutes.

En Abitibi-Témiscamingue

La directrice générale de la CSDLA, Isabelle Godbout, explique que les journées pédagogiques ne suffisent plus parce qu'elles sont souvent très chargées.

Ce sont des journées qui servent à de la formation des enseignants, mais aussi à de l'information avec la direction, et souvent ces journées sont placées en fin d'étapes, donc il y a beaucoup de planification et de réajustement dans l'étape suivante, dit-elle.

À Rouyn-Noranda, la commission scolaire tient aussi ce type de journée. Le président de la Commission scolaire de Rouyn-Noranda (CSRN), Daniel Camden, soutient que plusieurs projets ont été mis sur pied lors de ces journées.

C'est gagnant gagnant pour tout le monde, mais celui qui en sort gagnant le plus, c'est vraiment l'élève, car il y a beaucoup de travail qui se fait pour améliorer la qualité de l'enseignement, soutient M. Camden. Je n'ai aucune indication que les parents et les enseignants ne sont pas satisfaits.

Le président du comité de parents de la CSRN, Michel Labbelle, croit que le temps rajouté à la fin de certaines journées ne nuit pas à l'apprentissage des enfants.

Au primaire, ça ne change pas grand-chose, c'est minime sur une journée, ça n'épuise pas les enfants d'être là cinq minutes de plus par jour, estime M. Labbelle.

Il est certain que cela oblige certains parents à débourser pour des journées de garde supplémentaires, mais si l'on regarde le cas de Rouyn-Noranda, les frais demeurent les mêmes qu'à l'habitude, soit 8,50 $ par jour, que l'enfant soit au service de garde une partie de la journée ou toute la journée.

Parfois bénéfique, parfois non

La présidente du syndicat de l'enseignement de l'Ungava et de l'Abitibi-Témiscamingue, Hélène Lambert, soutient que les enseignants sont divisés face à ces journées de concertation.

Selon elle, cela peut servir les enseignants, mais dans d'autres cas, comme quand la direction ne permet pas aux enseignants de faire du travail entre eux, ce n'est pas l'idéal.

Ça répond vraiment à leurs attentes, mais à d'autres endroits où c'est organisé par la direction, ça n'a pas sa place et ce n'est pas à la demande des enseignants, affirme-t-elle.

À la Commission scolaire de l'Or-et-des-Bois, 6 écoles ont demandé des journées de concertation pour l'année 2019-2010. Accès, 8 janvier 2020, page 12

PALMARÈS DES COMMISSIONS SCOLAIRES LA COMMISSION SCOLAIRE DES LAURENTIDES EN TROISIÈME POSITION

Accès — La Commission scolaire des La cote globale de la CSL est en hausse Laurentides (CSL) occupe le troisième rang depuis les cinq dernières années. du classement des commissions scolaires Rappelons que le plus haut taux de du Québec, publié par le Journal de Québec diplomation et de qualification de la et basé sur les données colligées par Commission scolaire a été répertorié l'an l'Institut Fraser dans le cadre du Palmarès dern ier, soit un taux de 76% pour la cohorte des écoles. 2011-2018. Cela correspondait à une augmentation remarquable de 5 % par Ce palmarès, réalisé par l'Institut Fraser, rapport à l'année précédente. classe les commissions scolaires en fonction de la moyenne des « cotes «Nous sommes extrêmement fiers de ces globales » obtenues par leurs écoles résultats, qui démontrent par ailleurs tous secondaires. Cette cote repose en bonne les efforts qui sont déployés au quotidien partie sur les résultats des élèves aux dans nos écoles secondaires. Je tiens à examens ministériels des 4e et 5e années du féliciter les gestionnaires, les enseignants, secondaire, auxquels s'ajoutent notam- les professionnels et le personnel de soutien, ment l'écart entre les garçons et les filles et qui donnent sans compter pour appuyer la proportion d'élèves qui accusent un notre mission éducative, ainsi que les retard dans leur parcours scolaire. parents qui font un travail soutenu auprès de leurs enfants », mentionne Johanne Hogue, présidente de la CSL.

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Communiqué (s) Le 29 août 2-18 : Juor

Communiqué de presse Pour diffusion immédiate

CENTRE DE FORMATION DE LA CÔTE-DE-GASPÉ ACCEUIL DE 15 ÉLÈVES INTERNATIONAUX AU PROGRAMME ESA

Gaspé, le 14 janvier 2020 – Hier, 19 élèves débutaient leur programme de formation professionnelle Électromécanique de systèmes automatisés (ESA) au Centre de formation de La Côte-de-Gaspé (CFCG) à Gaspé. Ils proviennent du Cameroun, du Maroc, du Québec, du Togo et de la Tunisie.

Comme pour toute la clientèle inscrite en formation professionnelle et habitant à l’extérieur des limites de la ville de Gaspé, les 15 élèves internationaux de cette cohorte bénéficient de l’hébergement gratuit à la résidence C.-E.-Pouliot, située à quelques mètres seulement de leurs locaux d’enseignement. « La hausse importante d’élèves internationaux inscrits et à venir nous a amenés à revoir la capacité d’hébergement de notre résidence. Aussi, afin de faciliter l’intégration de nos élèves dans le milieu, nous avons engagé une animatrice à la vie étudiante qui a pour mandat de leur faire découvrir les attraits de notre région et de coordonner diverses activités socioculturelles, sportives et éducatives », mentionne monsieur Claudio Bernatchez, directeur du CFCG.

Depuis 2016, le CFCG a accueilli des élèves provenant entre autres de l’Afrique, de l’Europe et de l’Asie. Tous enthousiastes à l’idée de vivre cette expérience québécoise, les nouveaux arrivants auront fort à faire dans les prochains mois. En effet, outre leur capacité d’intégration, la formation qu’ils ont choisie sollicitera toute leur rigueur, leurs connaissances générales et leurs aptitudes manuelles pour acquérir les bases professionnelles de ce métier en demande.

« Nous sommes heureux d’accueillir tous ces élèves qui, avec leur bagage, leur accent et leur culture, contribuent au dynamisme dans notre établissement. Nous préparons chaque arrivée avec un grand soin et nous souhaitons qu’ils puissent se plaire dans notre milieu et contribuer à répondre aux nombreux besoins de main-d’œuvre exprimés par nos entreprises », ajoute monsieur Bernatchez.

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La nouvelle cohorte au programme Électromécanique de systèmes automatisés en compagnie de leurs enseignants, du directeur des Services éducatifs aux adultes, M. Luc Chrétien et du directeur du CFCG, M. Claudio Bernatchez

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Source : Commission scolaire des Chic-Chocs

Pour information : Marie-Noëlle Dion, conseillère en communication et attachée d’administration Service des communications Tél. : 418 368-3499, poste 5912 Commission parlementaire sur le projet de loi no 40 - Les profs maintiennent la pression sur le ministre Jean-François Roberge et le premier ministre François Legault

NOUVELLES FOURNIES PAR Fédération autonome de l'enseignement (FAE)  Janv 14, 2020, 06:00 ET

QUÉBEC, le 14 janv. 2020 /CNW Telbec/ - Protant de la reprise des travaux de la Commission de la culture et de l'éducation, qui étudie le projet de loi no 40 modiant principalement la Loi sur l'instruction publique relativement à l'organisation et à la gouvernance scolaires, plus de cinquante enseignantes et enseignants, membres de syndicats afliés à la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), ont rappelé leur opposition à ce projet de loi en organisant deux activités de visibilité à Québec. La première s'est déroulée devant une entrée utilisée par les parlementaires pour accéder à l'Assemblée nationale, où une immense bannière a été déployée, alors que la seconde s'est traduite par la présence remarquée d'enseignantes et enseignants aux travaux de la Commission de la culture et de l'éducation. Ces activités de visibilité s'ajoutent à plusieurs autres qui se sont tenues depuis le dépôt du projet de loi, le 1er octobre 2019, notamment l'envoi d'une lettre au ministre Jean-François Roberge qui a été signée à ce jour par plus de 10 000 enseignantes et enseignants.

« Malgré les promesses faites par le premier ministre François Legault durant la campagne électorale, le projet de loi no 40 ne reconnaît pas l'expertise des enseignantes et enseignants et n'améliorera pas le quotidien des élèves jeunes et adultes qui fréquentent le réseau des écoles publiques. Comme la quasi-totalité des organisations qui représentent des acteurs du monde de l'éducation, la FAE demande le retrait du projet de loi. Les profs ont la ferme intention de maintenir la pression et de rappeler au ministre Roberge, ainsi qu'au premier ministre Legault, qu'ils ne veulent pas d'une autre réforme qui nie leur expertise et cherche à les transformer en de simples exécutants », a déclaré Sylvain Mallette, président de la FAE.

Pour la FAE, le projet de loi no 40 soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne la carte scolaire, l'autonomie professionnelle des enseignantes et enseignants, les pouvoirs dévolus aux conseils d'établissement et de centres, ainsi que sur ceux accordés aux directions d'établissement, aux gestionnaires du réseau et au ministre de l'Éducation. Alors que le ministre Jean-François Roberge ambitionne de modier de fond en comble la Loi sur l'instruction publique (LIP), il est incapable de répondre de manière satisfaisante aux questions pourtant légitimes que les profs lui posent.

« Dans les faits, le projet de loi no 40 ne vise pas à faire disparaître les commissions scolaires puisqu'elles seraient remplacées par d'autres structures dans lesquelles seuls quelques individus, qui obéissent déjà aveuglement aux directives émises par le ministre et l'appareil ministériel, détiendraient tous les pouvoirs, et ce, au détriment des besoins des milieux et des personnels qui travaillent au quotidien auprès des élèves jeunes et adultes qui leurs sont conés. Les nombreux dysfonctionnements que ne manquera pas d'entraîner le projet de loi justient amplement que le ministre Roberge et le premier ministre Legault prennent un temps d'arrêt, écoutent véritablement celles et ceux qui travaillent auprès des élèves, et qui connaissent leur prénom, puis posent les gestes qui reconnaîtront réellement l'expertise des enseignantes et enseignants. Nous réitérons donc notre demande voulant que le projet de loi no 40 soit retiré », conclut M. Mallette.

Prol de l'organisation La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent plus de 45 000 enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l'enseignement en milieu carcéral, de la formation professionnelle, de l'éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que près de 1 700 membres de l'Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE). Elle est présente dans sept régions : Montréal, Laval, Québec et l'Outaouais, dans lesquelles se trouvent les quatre plus grands pôles urbains du Québec, ainsi que dans les Laurentides, l'Estrie et la Montérégie.

SOURCE Fédération autonome de l'enseignement (FAE) Budget 2020 - La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD déposent leurs demandes prébudgétaires au ministre des Finances

NOUVELLES FOURNIES PAR FTQ  Janv 14, 2020, 14:18 ET

MONTRÉAL, le 14 janv. 2020 /CNW Telbec/ - Dans le cadre des consultations prébudgétaires du ministre des Finances, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD ont déposé aujourd'hui un mémoire contenant l'ensemble de leurs préoccupations.

Les centrales syndicales font état de plusieurs demandes communes au gouvernement du Québec au regard de la situation économique favorable dans laquelle se déroule l'exercice budgétaire. Dans le document remis aujourd'hui au ministre Éric Girard, les organisations de travailleuses et de travailleurs insistent sur la nécessité, après des années d'austérité imposées par le gouvernement du Québec, de réinvestir dans les services à la population et de revoir les priorités en matière de nances publiques. Il est possible de consulter le mémoire sur les sites Web respectifs de la FTQ, de la CSN, de la CSQ et de la CSD.

Contexte économique

Sur le plan économique, les centrales mettent en lumière la vigueur actuelle du marché de l'emploi qui offre une performance enviable à bien des égards. Les organisations syndicales considèrent que ce contexte est propice à la mise en place de programmes qui permettent et facilitent la réinsertion sur le marché de l'emploi, tout en insistant sur la formation et l'instauration de mesures pour mieux répondre aux impératifs de la numérisation de l'économie et, surtout, à la rareté de main-d'œuvre. Finalement, le contexte économique actuel étant marqué par la lutte contre les changements climatiques, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD réclament plusieurs gestes concrets pour reconnaître l'urgence de la crise climatique et amorcer une transition énergétique visant à réduire notre dépendance aux hydrocarbures, le tout accompagné d'une transition juste pour les travailleurs et travailleuses.

Orientations générales en matière de nances publiques

Du côté des nances publiques, dans l'objectif de favoriser les réinvestissements dans les services publics et les programmes sociaux, les organisations syndicales dénoncent que les surplus budgétaires engrangés ne soient pas sufsamment réinvestis dans les services publics et réclament une réduction des versements au Fonds des générations.

En matière de scalité, les centrales demandent la n des baisses générales d'impôts et mentionnent qu'elles jugeront au mérite toute nouvelle mesure ciblée ou toute nouvelle dépense scale. Différentes propositions touchant les impôts des particuliers et des entreprises sont abordées, avec une insistance particulière concernant la taxation des géants numériques et la lutte contre les paradis scaux.

Services publics et programmes sociaux

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD dénoncent dans leur mémoire le faible niveau des dépenses publiques par habitant au Québec, en comparaison des autres provinces. Après les années d'austérité imposées aux citoyens, les syndicats réclament des augmentations de dépenses an de répondre aux besoins des familles et des citoyens.

En santé et en services sociaux, le constat est alarmant. Les centrales pointent du doigt le manque criant de ressources et de personnel pour couvrir les besoins et réclament un rehaussement important des conditions de travail dans les établissements de santé et de services sociaux. Par ailleurs, l'instauration d'un régime public et universel d'assurance médicaments est privilégiée, et ce, dans le respect des champs de compétence du Québec.

En éducation, le mémoire syndical demande davantage de ressources du gouvernement en faveur de la réussite éducative et de la persévérance scolaire. Du côté de l'enseignement supérieur, les organisations insistent sur l'augmentation du nancement général, particulièrement an d'offrir de meilleurs services aux étudiantes et étudiants en situation de handicap ou à besoins particuliers ainsi que pour octroyer de meilleures conditions de travail en formation continue dans un contexte de pénurie de main-d'œuvre.

Un réinvestissement majeur est attendu dans les services de garde éducatifs à la petite enfance, et ce, dans l'objectif de renforcer le réseau public. Ceci passe notamment par une plus grande reconnaissance des intervenantes en petite enfance, de meilleures conditions de travail et, nalement, l'appui du personnel spécialisé dont elles ont besoin.

Responsabilité de l'État comme employeur

La situation économique favorable du Québec permet au gouvernement de donner le sérieux coup de barre nécessaire dans les conditions de travail du personnel du secteur public, estiment les centrales syndicales. Ce n'est pas avec les offres insultantes déposées par le Conseil du trésor dans le cadre des négociations que le gouvernement parviendra à attirer et retenir la main-d'œuvre nécessaire à nos services publics, surtout compte tenu du retard de rémunération globale de 6,2 % qu'accusent les salariés du secteur public par rapport aux autres travailleurs. Il est demandé que le gouvernement prévoie des augmentations de dépenses de programmes qui prennent en compte à la fois un rattrapage en matière de rémunération, des ajouts de services et de ressources dans les réseaux et la réalisation de ses engagements. Les syndicats clament que les besoins du personnel doivent être pris en compte dans les décisions budgétaires. L'État doit prendre ses responsabilités et s'assurer que les sommes seront disponibles an d'attirer une relève sufsante dans les ministères et les réseaux et d'octroyer une juste rémunération et des conditions d'exercice soutenables au personnel qui offre, sur une base quotidienne, les services à la population.

Déclarations

Déclaration 1 -- FTQ « Le gouvernement doit prendre acte des dés que doivent relever quotidiennement la population du Québec et les travailleurs et travailleuses de l'État, et œuvrer pour nous donner une société plus juste, plus égalitaire, plus démocratique et plus verte. Les Québécois et Québécoises ont le droit d'aspirer à une vie meilleure. Nos demandes sont raisonnables et surtout réalisables » -- Daniel Boyer, président de la FTQ. Déclaration 2 -- CSN « La situation économique très favorable du Québec permet au gouvernement de répondre aux besoins criants de nos services publics, tant du côté de l'offre de services à la population que de celui des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs. Le contexte de négociation s'y prête, le ministre doit prendre compte de cette réalité dans son budget » -- Jacques Létourneau, président de la CSN.

Déclaration 3 -- CSQ « Au regard des années d'austérité imposées par le gouvernement du Québec à l'endroit des services à la population, les demandes que nous déposons aujourd'hui sont légitimes. Nos idées audacieuses pour plus d'équité et de justice sociale à l'endroit des familles et des plus vulnérables ne manquent pas ! Il est plus que temps pour le gouvernement d'investir en éducation, en enseignement supérieur et en petite enfance. » -- Sonia Ethier, présidente de la CSQ.

Déclaration 4 -- CSD « Le Québec fait face à des dés importants : la pénurie de main-d'œuvre, la lutte contre les paradis scaux, le nécessaire rattrapage du nancement dans les services publics et l'indispensable transition écologique, pour ne nommer que ceux-là. Nous joignons nos voix pour demander à Québec d'agir et d'opérer une réorientation majeure en matière de nances publiques. Nous n'avons plus le luxe de ne rien faire » -- Luc Vachon, président de la CSD.

En rappel Les centrales syndicales à l'origine du mémoire (FTQ, CSN, CSQ et CSD) représentent près de 1,2 million de membres issus des quatre coins du Québec.

SOURCE FTQ

Renseignements: Jean Laverdière, Directeur du service des communications de la FTQ, Cellulaire 514 893-7809, [email protected]; François L'Écuyer, Directeur du service des communications de la CSN, Cellulaire : 514 949-8973, [email protected]; Sébastien Marcil, Conseiller en communications et relations de presse de la CSQ, Cellulaire : 438 356- 4545, [email protected]; Marilou Gagnon, Conseillère syndicale aux communications - - CSD, Cellulaire : 514 248-6277, [email protected]