La Suisse En Musique

LA SUISSE EN MUSIQUE

1er mars 17h00 Victoria Hall 4 mars 19h00 Salle des Assemblées, Palais des Nations

Orchestre des Nations Unies Les compositeurs suisses et l’Orchestre des Nations Unies ! Un éventail de diversité musicale qui sera présenté durant les concerts par David Cuñado. Antoine Marguier, Direction Eva Fiechter, soprano www.GE200.CH Concerts gratuits sur réservation

GE200.CH_Programme_III_Flyers.indd 3 23.01.15 12:16 LA SUISSE 1er ET 4 EN MUSIQUE mars Orchestre des Nations Unies Dans le cadre des festivités du bicentenaire de l’entrée de Genève dans la Confédération suisse, l’Orchestre des Nations Unies propose deux concerts, dans des lieux symboliques de Genève, avec un programme dédié aux compositeurs suisses. Un éventail de diversité musicale qui sera présenté durant les concerts par David Cuñado. L’orchestre a veillé à sélectionner des œuvres originales dans le but de faire découvrir la richesse du répertoire musical suisse.

Programme musical :

E. Dupuy - Jeunesse et Folie, Ouverture E. Jaques-Dalcroze - Marche rouge (tirée du Festspiel “ La Fête de Juin ”) E. Bloch - Quatre épisodes, 3rd Calm O. Schoeck - Venus, “Wo weilest du, mein Geliebter ? ” (tiré de l’opéra Venus, composé à Genève) H. Kling - L’Escalade de 1602 (Poème symphonique) J. Raff - Suite pour orchestre n° 1, Op. 101, 5. Marsch ; Deciso, Allegro G. Rossini - Guillaume Tell, Air de Mathilde “ Ils s’éloignent enfin… Sombre forêt ” G. Rossini - Guillaume Tell, Ouverture

Direction musicale - Antoine Marguier Présentation, récitant - David Cuñado Soliste - Eva Fiechter, soprano Conseiller artistique - Quentin Tièche

Concerts gratuits sur réservation Détails sur www.GE200.CH

Dimanche 1er mars Mercredi 4 mars 17h00 19h00 Victoria Hall Salle des Assemblées, Palais des Nations Avenue de la Paix 14

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1Er MArS 17h00 Victoria Hall 4 MArS 19h00 Salle des Assemblées, Palais des Nations

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DansDans le cadrele cadre des des festivités festivités du dubicentenaire bicentenaire de del'entrée l'entrée de deGenève Genève dans dans la Confédérationla Confédération suissesuisse organisées organisées par par l'Association l'Association GE200.CH, GE200.CH, l'Orchestre l'Orchestre des des Nations Nations Unies Unies propose propose deux deux concerts,concerts, dans dans deux deux lieux lieux symboliques symboliques de deGenève, Genève, avec avec un unprogramme programme dédié dédié aux aux compositeurscompositeurs suisses. suisses.

LALA SUISSE SUISSE EN EN MUSIQUE MUSIQUE

VictoriaVictoria Hall Hall | 1er | 1ermars mars 2015 2015 | 17h00 | 17h00 PalaisPalais des des Nations, Nations, Salle Salle des des Assemblées Assemblées | 4 |mars 4 mars 2015 2015 | 19h00 | 19h00

PROGRAMMEPROGRAMME

EdouardEdouard Du DuPuy P uy Jeunesse Jeunesse et Folie, et Folie, Ouverture Ouverture

ÉmileÉmile Jaques-Dalcroze Jaques-Dalcroze Marche Marche rouge rouge (tirée (tirée du duFestspiel Festspiel « La « FêteLa Fête de Juinde Juin ») »)

ErnestErnest Bloch Bloch Quatre Quatre épisodes, épisodes, 3rd 3Calmrd Calm

OthmarOthmar Schoeck Schoeck Venus Venus « Wo « Wo weilest weilest du, du, mein mein Geliebter Geliebter ? » ? » (tiré(tiré de l’opérade l’opéra Venus) Venus)

HenriHenri Kling Kling L'Escalade L'Escalade de 1602de 1602 (Poème (Poème symphonique) symphonique)

JoachJoachim imRaff Raff Suite Suite pour pour orchestre orchestre n° 1,n° Op. 1, Op. 101, 101, 5. Marsch 5. Marsch (Deciso, (Deciso, Allegro) Allegro)

GioachinoGioachino Rossini Rossini Guillaume Guillaume Tell, Tell, Air Airde Mathildede Mathilde « Ils« s’éloignentIls s’éloignent enfin… enfin… Sombre Sombre forêt forêt » »

GioachinoGioachino Rossini Rossini Guillaume Guillaume Tell, Tell, Ouverture Ouverture

L’AssociationL’Association GE200.CH GE200.CH a étéa étéconstituée constituée dans dans un unélan élan commun commun par par la Républiquela République et et cantoncanton de deGenève, Genève, la Villela Ville de deGenève Genève et l’Associationet l’Association des des communes communes genevoises genevoises (ACG) (ACG) pourpour organiser organiser la lacélébration célébration du dubicentenaire bicentenaire de del’entrée l’entrée de deGenève Genève dans dans la la ConfédérationConfédération suisse. suisse. La Lacommémoration commémoration se déroulese déroule sur sur 17 mois,17 mois, avec avec en enfiligrane filigrane le le calendriercalendrier des des quatre quatre moments-phares moments-phares - 31 - décembre31 décembre 1813, 1813, 1er 1juiner juin 1814, 1814, 12 septembre12 septembre 18141814 et 19et mai19 mai 1815 1815 - qui - qui ont ont jalonné jalonné l’entrée l’entrée effective effective de deGenève Genève dans dans la Confédérationla Confédération suisse.suisse. L’ORCHESTRE DES NATIONS UNIES

Placé depuis 2014 sous la présidence d’honneur de M. Michael Møller, directeur général par intérim de l’Office des Nations Unies à Genève, l’Orchestre des Nations Unies, fondé en 2011, compte une soixantaine de musiciens non-professionnels fonctionnaires des Nations Unies et d’autres agences et missions internationales qui sont tous motivés et unis par leur désir de viser l’excellence en musique et d’incarner les valeurs des Nations Unies.

Conformément à l’art. 1.4 de la Charte des Nations Unies, l’Orchestre a également comme ambition d’apporter, à travers la musique, un soutien aux victimes de crises humanitaires et de contribuer au développement du bien-être et de l’éducation des enfants défavorisés dans le monde. Ainsi, après déduction de ses frais d’organisation, l’Orchestre verse l’intégralité de ses recettes de chaque concert à une organisation non-gouvernementale désignée ponctuellement.

Dans le cadre des festivités du bicentenaire de l'entrée de Genève dans la Confédération suisse organisées par l'Association GE200.CH, L'Orchestre des Nations Unies propose deux concerts, dans deux lieux symboliques de Genève, avec un programme d’œuvres méconnues ou rarement jouées de compositeurs suisses des 19e et 20e siècles (excepté Rossini). C’est un éventail de la richesse et de la diversité musicale suisse qui sera présenté durant les concerts par un récitant, David Cuñado. La présence de la jeune soprano suisse, Eva Fiechter, qui interprétera deux merveilleux airs d’opéra, constitue un autre atout de cette soirée exceptionnelle.

Je tiens à remercier tout particulièrement les organisateurs de GE200.CH de nous avoir associés à cette célébration et d’avoir rendu possible cette aventure musicale.

Mes remerciements chaleureux s’adressent également au public présent ce soir pour venir découvrir un programme hors des sentiers battus dans un esprit d’ouverture et de curiosité.

Pour terminer, je salue l’enthousiasme et le savoir-faire musical dont ont fait preuve l’ensemble des musiciens de l’Orchestre sous la baguette magique de notre chef d’orchestre, Antoine Marguier.

Martine Coppens Présidente et cofondatrice de l’Orchestre des Nations Unies ANTOINE MARGUIER Direction artistique Chef d’orchestre

Antoine Marguier débute sa carrière de musicien comme clarinette solo sous la direction de Claudio Abbado à l’Orchestre des Jeunes de l’Union Européenne et au Gustav Mahler Jugend Orchester. Pendant 17 ans il est titulaire à l’OSR, engagé à 22 ans par l’un de ses futurs mentors Armin Jordan. C’est alors qu’il se passionne pour la direction d’orchestre. Ancien assistant de Jesus Lopez-Cobos à l’Orchestre français des Jeunes, il étudie la direction d’orchestre avec son mentor Roberto Benzi, David Zinman, James Levine et Kurt Masur.

Nommé sur concours international en 2010, il occupe le poste de chef résident de l’Orchestre National de Lyon, incluant celui de directeur artistique de l’Académie (Orchestre des Jeunes de Lyon). Pendant deux saisons, il y a dirigé avec passion et énergie une trentaine de concerts, transmettant avec un succès remarqué un savoir indispensable au futur de ses jeunes musiciens.

Cofondateur et Directeur artistique de l’Orchestre des Nations Unies, il s’investit dans cette aventure musicale et humanitaire avec une détermination à la hauteur de la noblesse de ce concept unique en son genre, dont l’idée a été unanimement reconnue. Véritable pont culturel entre l’ONU et la ville de Genève, cet orchestre offre aux fonctionnaires des Nations Unies, des Organisations internationales, des missions permanentes et aux musiciens de la cité la possibilité de rejoindre un projet dont la symbolique les rassemble, en réalisant des prestations musicales de qualité professionnelle.

Il assure également la direction Musicale du CMgo (Concept d’Orchestre professeurs – élèves du Conservatoire de Musique de Genève) et enseigne la musique de chambre et la clarinette basse à la Haute École de Musique de Genève. Il a dirigé entre autres l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy, l’Orchestre de l’Opéra de Marseille, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, le Niiza Symphony Orchestra de Tokyo et le Kwazulu-Natal Philharmonic Orchestra de Durban. Il a régulièrement collaboré avec le Sinfonietta de Lausanne, notamment lors d’une tournée en Chine.

Parmi les invitations les plus récentes, celles de l’Orchestre Symphonique de Tenerife, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Limburgs Symfonie Orkest de Maastricht, l’Orchestre d’Auvergne, l’Orchestre Symphonique de Bangkok, et l’Orchestre Lamoureux, qui l’a immédiatement réengagé suite à ses débuts en novembre 2011 au Théâtre des Champs-Elysées. On l’avait déjà remarqué à Paris dans l’Histoire du soldat de Stravinsky (mise en scène : Omar Porras) au pupitre de l’Ensemble Contrechamps. L’année 2014 marquera entre autres son retour à l’Orchestre Symphonique et Lyrique de Nancy.

Sensible à l’aspect pluridisciplinaire de l’art, Antoine Marguier est également coutumier des fosses de théâtres comme cofondateur – avec Joan Mompart – de la Compagnie du Rossignol, réunissant solistes de l’OSR et comédiens. Il a dirigé les créations de deux opéras de Robert Clerc et c‘est au pupitre de l’Ensemble Asko|Schönberg d’Amsterdam qu’il a assuré la reprise de « The House of the Sleeping Beauties », création de Kris Defoort produite par le Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. EVA FIECHTER, Soprano

Eva Fiechter est lauréate du CFPL, elle été sélectionnée pour représenter la Suisse lors des « Young Soloist Awards 2012 » pour les Radios Francophones Publiques. Elle a reçu une bourse culturelle de la Fondation Leenaards et une bourse du Rolex Institute pour la Georg Solti Accademia.

Elle débute sa carrière dans Boulotte (Barbe-Bleue) à l’Opéra de Fribourg, au Théâtre Musical de Besançon, à l’Opéra de Massy et au Palais des Beaux-Arts de Charleroi. Puis Vespetta (Pimpinone) à l’Opéra de Lausanne, à la Fondation Gianadda, à l’Opéra de Vichy. Pour la réouverture de l’Opéra de Lausanne elle interprète Gianetta (L’Elisir d’amore) et Cupidon (Orphée aux enfers). Elle a chanté les rôles de Lucy (Le téléphone), d’Olympia (Les contes d’Hoffmann) et Giulietta (I Capuletti ed i Montecchi). Elle est également co-auteur et créatrice des rôles de L’orgueil/Specula/Invidia pour l’Electropopéra 7 ½ conçu par la metteur en scène Patricia Bopp et composé par Vincent Bossy.

Parallèlement à son activité théâtrale, Eva Fiechter donne des concerts en tant que soliste invitée au Welsh National Opera et au Festival Classic Open Air au Gendarmenmarkt à Berlin, Carmina Burana (Orff) au St- David’s Hall à Cardiff, l’Oratorio de Pâques (J.S. Bach), Les sept paroles du Christ (Gounod), La Création (Haydn) à la Cathédrale de Genève et le Requiem (Faure) à l’Abbaye de Bonmont. Elle est diffusée sur les ondes de la Radio Suisse romande Espace 2 pour son récital « Douceur piquante » au Studio Ansermet. Elle a également chanté à la Radio Varna en Bulgarie.

Elle a chanté sous la direction de chefs tels que Jesus Lopez-Cobos, Dominique Trottein, Benjamin Lévy, David Greilsammer, Laurent Gendre, Philippe Béran, Robert Reimer. Eva Fiechter a étudié le chant lyrique auprès de Claire Tièche à Genève et possède un « Master in Advanced Vocal Studies » avec « Distinction » de la « Wales International Academy of Voice » où elle a étudié avec Dennis O’Neill et Nuccia Focile. Elle a pu bénéficier des master classes de Thomas Moser, Kiri Te Kanawa, Tom Allen, Tereza Berganza, Montserrat Caballe. Elle a participé en tant que jeune soliste à la Georg Solti Accademia et à la Lotte Lehmann Akademie. Ses projets comprennent divers engagements tel que Judas Macchabeus à la cathédrale le 3 avril 2015 et plusieurs séries de concerts entre avril et mai à l’Opéra de Toulon et à l’Opéra de Nice. Cet été elle fera ses débuts dans le rôle de Michaela dans Carmen de Bizet à Toulouse.

Depuis mars 2014, Eva Fiechter est soutenue par l’association « Les Amis d’Eva Fiechter » qui produira son récital au Théâtre les Salons le 19 mars 2015 ainsi que sa première création théâtrale « Mlle Ange Hell » qui sera présentée en octobre 2015 à l’ABRI (www.evafiechter.com).

DAVID CUÑADO, Récitant

David Cuñado est un touche-à-tout : comédien, chanteur, humoriste, il a aussi animé diverses émissions à la télévision en Suisse romande. Sur scène, il s’est aventuré dans la Revue de Genève en 2005, la Revue de Cuche et Barbezat en 2007 et il a joué avec Marie-Thérèse Porchet dans « Europorchet » en 2008.

Né à Genève de parents espagnols en 1970, David Cuñado a grandi à Meyrin où il a également suivi ses écoles. Après ses études dans une école de commerce, il fait ses débuts de présentateur en animant une émission intitulée Info-Clip.

Son grand intérêt pour la musique lui a notamment permis au fil des années de chanter dans différents groupes de pop-rock, blues-rock et soul. Il fut aussi animateur sur Radio Lac et a écrit, entre autres, des sketches pour Le petit Silvant Illustré.

Connu en tant que chroniqueur d’émissions destinées aux adolescents et jeunes adultes à la RTS, David Cuñado présente également en direct, de 2006 à 2010, les élections de Miss Suisse avec Mélanie Winiger et celles de Mister Suisse aux côtés de Mélanie Freymond. En 2012, il crée et interprète son premier spectacle musical « La Belle Vie ». En 2013, il lance son one man show « Qui veut faire l’humour avec moi ? » JEAN BAPTISTE ÉDOUARD DU PUY | 1770-1822

Jeunesse et Folie, Opéra-comique en 2 actes, 1806 Ouverture

Jean Baptiste Édouard Du Puy (Det Kongelige Bibliotek/The Royal Library, Copenhagen)

Natif du canton de Neuchâtel, Edouard Du Puy (ou Dupuy) est un musicien totalement inconnu chez nous. Pourtant, d’après le musicologue Vincent Arlettaz, il fut une véritable star dans les pays scandinaves, où il s’installa peu après l’âge de 20 ans.

Compositeur, violoniste, chanteur et chef d'orchestre né à Corcelles en Suisse et décédé à Stockholm, Edouard Du Puy est surtout connu par son Singspiel en 2 actes, Jeunesse et Folie (Ungdom og Galskab), dont l’ouverture est toujours inscrite au répertoire des orchestres danois et suédois. La première eut lieu le 19 mai 1806 au Royal Opera House de Copenhagen avec un tel succès qu’on ne compte pas moins de 322 représentations entre 1806 et 1963!

Après ses études musicales à Paris, il devient successivement maître de chapelle du prince Henri de Prusse, puis en 1793, violoniste et chanteur dans l’orchestre de la Cour de Suède. Hélas, soupçonné de sympathie pour la Révolution française, il est expulsé en 1799. Ce grand séducteur flamboyant, surnommé le Don Juan du Nord, se réfugie à Copenhague, d’où il est cependant à nouveau banni en 1809 en raison d’une liaison scandaleuse avec la princesse Charlotte, épouse du prince héritier du Danemark. Il retourne en Suède en 1811 avec l'avènement du Général français Bernadotte, qui le nomme chef d’orchestre de la Cour.

L’intrigue de l’opéra Jeunesse et Folie traite du thème éternel de la jeune fille gardée par un tuteur jaloux, mais qui finit par lui échapper, séduite par un jeune et charmant officier. Inutile de préciser que le rôle de ce dernier, le capitaine de hussards Rose, fut tenu lors de la création par Du Puy lui- même!

La musique de Du Puy est marquée d’une part par l’influence de l’opéra-comique français de l’époque révolutionnaire, aujourd’hui très oublié, mais qui fut la grande référence stylistique pour toute l’Europe de cette époque; une autre source d’inspiration essentielle fut la musique de Mozart, que Dupuy fit découvrir en Scandinavie, en produisant notamment Don Giovanni, La Flûte enchantée et l’Enlèvement au Sérail.

ÉMILE JAQUES-DALCROZE | 1865-1950

La Fête de Juin, Festspiel, 1914 Marche rouge, Acte 4

Spectacle patriotique en 4 actes, pour solistes, chœur, orchestre et récitant Paroles de Daniel Baud-Bovy et Albert Malsch

Émile Jaques-Dalcroze, dont on célèbre cette année le 150e anniversaire de sa naissance le 6 juillet 1865 à Vienne, est mort le 1er juillet 1950 à Genève. Musicien, compositeur, pédagogue et chansonnier suisse, il est en particulier connu comme le créateur de la méthode de rythmique et de l’Institut à Genève qui portent son nom. Ce dernier fête par ailleurs cette année le centenaire de sa création. Entre 1892 et 1910, parallèlement à sa fonction de professeur d'harmonie au Conservatoire de Genève, il développe une pédagogie fondée sur la perception corporelle de la musique, l’éducation de l’oreille et l’art de l’improvisation. En 1910, il ouvre l'Institut de Hellerau à Dresde (Allemagne), qui met en pratique la méthode dalcrozienne.

La Fête de Juin : spectacle patriotique en 4 actes Ce spectacle patriotique fut commandé à Jaques-Dalcroze par la Ville de Genève à l’occasion du centenaire de l'entrée de Genève dans la Confédération suisse. Il fut composé à Hellerau et créé à Genève le 2 juillet 1914 sous la baguette de Jaques-Dalcroze lui-même avec une immense mise en scène réglée par Firmin Gémier, directement inspirée des scénographies expérimentées à Hellerau avec Adolphe Appia, soit des espaces modulables et des escaliers monumentaux en plans inclinés sur un plateau donnant au fond sur la rade de Genève. La Marche rouge fait partie de l’Acte IV et elle annonce l’arrivée des Confédérés au Port-Noir. Ce qu’il faut retenir des medias de l’époque, c’est l’événement que fut cette Fête de Juin dans la vie de Genève, en termes de spectacle d’avant-garde et de ferveur patriotique à la veille de la Première Guerre mondiale (quelques jours avant la première représentation a eu lieu l’attentat de Sarajevo). Se trouvant à Genève, Émile Jaques-Dalcroze co-signe, avec d’autres artistes et intellectuels romands, la pétition contre le bombardement de la cathédrale de Reims par l’artillerie allemande en septembre 1914. Or, le compositeur refusant de se rétracter, l’Allemagne en guerre qui considère cet acte comme une trahison lui interdit de rentrer en Allemagne et ferme l’Institut de Hellerau. En 1915 l’Institut Jaques Dalcroze ouvre ses portes à la Terrassière à Genève.

Elément central des grandes fêtes fédérales, le Festspiel, nouvelle variante des fêtes commémoratives, connut son apogée entre 1886 et 1914 et avait pour but déclaré de faire revivre l'histoire en la reconstituant par des tableaux vivants composés de chœurs, de scènes de groupes et de dialogues dramatiques. ERNEST BLOCH | 1880-1959

Quatre Épisodes pour orchestre de chambre, 1926 Épisode 3. Calm

Ernest Bloch, né à Genève le 24 juillet 1880 et mort le 15 juillet 1959 à Portland (USA), est un compositeur, un violoniste, un chef d'orchestre et un pédagogue suisse naturalisé américain dont l’œuvre s’inspire particulièrement de thèmes hébraïques.

Elève d’Émile Jaques-Dalcroze pour le solfège et la composition, il devient de 1911 à 1915 professeur de composition au Conservatoire de Genève et à cette époque il intègre la musique hébraïque à sa propre création. Il part s'installer aux États-Unis en 1916 où il devient directeur de l’Institut de musique de Cleveland, puis du Conservatoire de San Francisco. Il prend la nationalité américaine en 1924. Il revient en Europe entre les années 1930 et 1939 mais retourne en Amérique quelques années plus tard à cause de la montée du nazisme. Durant les seize dernières années de sa vie, il s’installe dans l’Oregon à Agate Beach près des plages désertes.

Les Four Episodes pour orchestre de chambre ont été composées à San Francisco en 1926. Le troisième épisode - Calm - est une évocation paisible des mystères de la nature à travers le dialogue des divers instruments solo.

Figure à part dans le monde de la musique du XXe siècle, il nous laisse quelques œuvres maîtresses inspirées par la musique sacrée juive : Israel Symphony, Trois Poèmes juifs, Service sacré, Voice in the Wilderness et surtout Schelomo, une rhapsodie pour violoncelle et orchestre qui fait partie désormais du répertoire standard. Son style personnel ne se réfère à aucune école, et bien que de forme tonale, il n’a pas hésité à expérimenter l’atonalité et la technique des douze tons.

Dans son manifeste de 1938, Bloch a expliqué que son but n’a jamais été de reconstituer de la musique juive en utilisant des mélodies authentiquement juives : « Je ne suis pas un archéologue ». C’est tout son héritage spirituel qu’il a senti vibrer à travers la lecture de certains passages de la Bible qui a surgi instinctivement : « Jusqu’à quel point ma musique est juive ou simplement du Ernest Bloch, je n’en sais rien. L’avenir le dira ». OTHMAR SCHOECK | 1886-1957

Venus op. 32, Opéra en trois actes, 1921 Air de Simone, Acte 2, « Wo weilest du, mein Geliebter? »

Livret de Armin Rüeger d’après une nouvelle de Prosper Mérimée

C’est dans le domaine de l’opéra et du Lied qu’Othmar Schoeck est passé à la postérité, notamment avec de nombreux Lieder sur des poèmes de Hermann Hesse, Gottfried Keller, Edouard Mörike ou Joseph von Eichendorff. Naturellement lyrique, il appartient à la sphère du postromantisme germanique attaché à poursuivre une tradition instillée par Schubert, Schumann et Brahms.

Né à Brunnen dans le canton de Schwyz en 1886, de la génération d’Arnold Schoenberg et d’Igor Stravinsky, Othmar Schoeck est aujourd’hui considéré comme l’un des compositeurs suisses les plus significatifs du XXe siècle. En 1917, il est nommé directeur de l’orchestre des Concerts Symphoniques (Tonverein) de St. Gall, fonction qu’il conserve jusqu’en 1944.

Bien que se rattachant à la tonalité, son langage est celui du XXe siècle, avec une tonalité minée de l'intérieur, expressive, tendue. Ses enchaînements d'accords, ses dissonances, ses ambiguïtés entre majeur et mineur et son chromatisme font ainsi de Schoeck un compositeur moderne et novateur.

Composé à Genève et créé le 10 mai 1922 à l’Opéra de Zürich, Venus est le quatrième des huit opéras écrits par un musicien plus connu pour ses 400 Lieder. L’opéra met en scène, dans une bastide de Provence, un jeune homme qui abandonne son épouse, le jour de ses noces, fasciné par la beauté parfaite d'une statue de Vénus. Sa quête d'absolu s'achève par une étreinte qu'il sait mortelle, aspirant au bonheur ultime dans l'anéantissement. Schoeck a ajouté une dimension hofmannienne à cette histoire fantastique inspirée de la nouvelle La Vénus d'Ille de Prosper Mérimée et de La Statue de marbre d'Eichendorff. HENRI KLING | 1842 - 1918

Poème symphonique pour grand orchestre, 1872 L’Escalade de 1602

HENRI KLING | 1842 - 1918

Poème symphonique pour grand orchestre, 1872 L’Escalade de 1602

L'Escalade est certainement un des événements les plus marquants à Genève. L’histoire, la légende et la commémoration de la fameuse « miraculeuse délivrance de la cité » sont perpétuées fidèlement chaque année le 12 décembre.

Kling, né à Paris, arrive à Genève en 1861 à l’âge de vingt ans, lorsqu’il est engagé comme corniste à l’Orchestre L'Escaladedu Grand est Théâtre certainement de Genève.un des événements Ensuite, les de plus 1865 marquants jusqu’à à Genève. sa mort, L’histoire, il est lanommé légende professeur de cor et deet lathéorie commémoration musicale de aula fameuseConservatoire « miraculeuse de Genève,délivrance quide laadopte cité » sontsa «perpétuées Méthode du cor » (publiée en fidèlement1865) comme chaque baseannée pédagogiquele 12 décembre. de l’enseignement de cet instrument.

Kling, né à Paris, arrive à Genève en 1861 à l’âge de vingt ans, lorsqu’il est engagé comme corniste à Compositeurl’Orchestre prolifique du Grand surtout Théâtre dévouéde Genève. àEn suite,son deinstrument 1865 jusqu’à sade mort, prédilection, il est nommé professeurle cor, Kling est cependant deaussi cor etl’auteur de théorie d’une musicale quantité au Conservatoire considérable de Genève, d’œuvres qui adopte musicales sa « Méthode allant du corde »la musique sacrée, vocale(publiée et symphonique en 1865) comme basejusqu’à pédagogique l’opéra de etl’enseignement la musique de cetde instrument.chambre. Parmi les deux poèmes symphoniquesCompositeur qu’il a prolifiquecréés, figure surtout l’Escalade dévoué à sonde instrument1602, dont de laprédilection, première le eut cor, lieu Kling à estla Salle de la Réformationcependant de Genève aussi lel’auteur 30 novembre d’une quantité 1872. considérable d’œuvres musicales allant de la musique sacrée, vocale et symphonique jusqu’à l’opéra et la musique de chambre. Parmi les deux poèmes symphoniques qu’il a créés, figure l’Escalade de 1602, dont la première eut lieu à la Salle de la Parallèlement,Réformation Kling deacquiert Genève le 30une novembre grande 1872. notoriété avec ses compositions pour le Corps de Musique de la Landwehr dont il était le maître de chapelle. Parallèlement, Kling acquiert une grande notoriété avec ses compositions pour le Corps de On lui doit Musiqueen outre de lad’avoir Landwehr écrit dont les il était arrangements le maître de chapelle. pour orchestre moderne de plusieurs concertos de Mozart, Ondont lui doit le enconcerto outre d’avoir pour écrit cor les arrangementsKV 447, le pour concerto orchestre pour moderne clarinette de plusieurs KV concertos 622 ainsi que le concerto pourde Mozart, basson dont KV le 191. concerto pour cor KV 447, le concerto pour clarinette KV 622 ainsi que le concerto pour basson KV 191.

JOSEPH JOACHIM RAFF | 1822 - 1882

Suite pour orchestre no. 1 en ut majeur, Op. 101, 1863 5. Marsch (Deciso, Allegro)

Considéré comme l’un des compositeurs romantiques majeurs de son vivant, mais tombé dans l’oubli total après la Première Guerre mondiale, ce devrait être une première pour de nombreux auditeurs qui découvriront ce soir la musique de Joseph Joachim Raff. Pourtant, saviez-vous que le nom de ce compositeur suisse figure en bonne compagnie sur le fronton du Victoria Hall ?

Par chance, la musique de cet ami de Liszt et Mendelssohn fait depuis quelque temps l’objet d’une vraie réhabilitation. Une nouvelle génération de musiciens et de mélomanes redécouvre son œuvre. Pour preuve : un nombre impressionnant d’enregistrements, parmi lesquels ceux de Neeme Järvi. Ensuite, au moins deux associations ont vu le jour récemment : la Joachim-Raff Society à Londres et la Joachim Raff-Gesellschaft à Lachen (SZ), sa ville natale. Cette dernière vient de lui consacrer en 2014 une exposition et de publier une nouvelle biographie de 440 pages, qui succède à la première biographie écrite par sa fille, Hélène Raff en 1925.

Raff faisait partie du cercle de Weimar autour de Liszt, Wagner, Berlioz et surtout Hans von Bülow, avec lequel il conserva des liens d’amitié jusqu’à sa mort. Ses compositions, qui ne comprennent pas moins de 11 symphonies et 9 concertos pour piano, violon et violoncelle, furent parmi les plus jouées en Europe et ailleurs avec un succès colossal. Walter Labhart, chercheur et critique musical spécialiste de Raff, a décrit le style musical de Raff dans les termes suivants : « un mélange de douceur de Mendelssohn, l’espressivo de Chopin, le cantabile de Schumann, l’élégance et le pathos de Liszt et les harmonies de Wagner … ». Entre éclectisme et manque d’originalité, la réputation de Raff en a certainement souffert. Il reste que ses compositions sont traversées de mélodies gracieuses et de textures orchestrales somptueuses.

La Suite No. 1 en cinq mouvements, composée à Wiesbaden en 1863, est assez inhabituelle pour deux raisons. D’abord celle-ci ne porte pas de titre, contrairement aux trois autres Suites qui sont connues comme « Raff's travelogues » (carnets de voyage musicaux) respectivement d’Italie, de Hongrie et de Thuringe. En outre, les deux derniers mouvements (4. Scherzo et 5. Marsch) ont été repris tels quels de la grande symphonie de 1854, dont le reste a été perdu. GIOACHINO ROSSINI | 1792 - 1868

Guillaume Tell, Opéra en 4 actes, 1829 Air de Mathilde, Acte 2, « Ils s’éloignent enfin… Sombre forêt »

Livret d’Étienne de Jouy et d'Hippolyte Bis d'après la pièce de Friedrich von Schiller

Rossini photographié par Etienne Carjat, 1862 (MoMA, New York) Union postale universelle : carte postée le 13 mars 1904 à Oberbeinwil (Soleure)

Symbole national et épisode fondateur de la Suisse, l’histoire de Guillaume Tell conserve un impact exceptionnel et une popularité qui dépassent les frontières helvétiques. Histoire vraie ou légende, Guillaume Tell représente un idéal d’indépendance face à un Empire dominant. Sa légende prendra au cours du temps de multiples formes artistiques, de la littérature au théâtre, et du cinéma à la musique et singulièrement à l’opéra. Le belge André-Modeste Grétry fut le premier, en 1791, à lui consacrer un opéra. L’italien Gioachino Rossini le suivit en 1829.

A côté des enjeux politiques de l'action, une intrigue amoureuse évoque la passion du patriote suisse Arnold pour la princesse autrichienne Mathilde. Dans le deuxième acte, Mathilde se retrouve seule dans la forêt et dans la belle Romance de Mathilde elle espère secrètement rencontrer celui qu’elle aime. Mathilde et Arnold se retrouvent et s’avouent leur amour réciproque.

Guillaume Tell, représenté pour la première fois à Paris le 3 août 1829, est la quarantième et dernière œuvre lyrique de Rossini. Agé d’à peine 38 ans, il avait déjà composé 39 opéras, parmi lesquels le Barbier de Séville, La Cenerentola et L’Italienne à Alger. Les raisons de son adieu abrupt à l’opéra font toujours débat. Avec Guillaume Tell nous sommes très loin du Barbier de Séville et tout près de Verdi. L’œuvre pose les bases du « grand opéra à la française » qui va s’épanouir avec Meyerbeer. Son exceptionnelle longueur (6 heures) lui valut rapidement d’être donnée de manière parcellaire et les exigences vocales redoutables de sa distribution ne lui permirent pas de s’imposer dans le répertoire lyrique comme elle l’aurait mérité. GIOACHINO ROSSINI | 1792 - 1868 GIOACHINO ROSSINI | 1792 - 1868 GuillaumeGIOACHINO Tell, ROSSINI Opéra en | 1792 4 actes, - 1868 1829 Guillaume Tell, Opéra en 4 actes, 1829 Ouverture Guillaume Tell,Ouverture Opéra en 4 actes, 1829

Ouverture LivretLivret d’ d’ÉtienneÉtienne de Jouy et et d'Hippolyte d'Hippolyte Bis Bis d'aprèsLivretd'après d’ laÉtienne la pièce pièce dede JouyFriedrich et d'Hippolyte von von Schiller Schiller Bis d'après la pièce de Friedrich von Schiller

Maestro Mickey dirige l’Ouverture Guillaume Tell dans « The Band Concert » (1935)

Maestro Mickey dirige l’Ouverture Guillaume Tell dans « The Band Concert » (1935) Maestro Mickey dirige l’Ouverture Guillaume Tell dans « The Band Concert » (1935) Véritable poème symphonique avant la lettre, la fameuse Ouverture en quatre mouvements demeure une des pages musicales parmi les plus célèbres. Qui ne se souvient pas d’avoir vu le VéritabledessinVéritable poème animé poème desymphonique Waltsymphonique Disney (1935),avant avant ladansla lettre,lettre, lequel lala Mickey fameusefameuse chef Ouverture Ouvertured’orchestre en enquatredirigeait quatre mouvements l’Ouverture mouvements demeureGuillaumedemeure une une desTell des avecpages pages tant musicales demusicales brio. On parmi parmi raconte lesles que plus Arturo célèbres.célèbres. Toscanini Qui Qui nefut ne sesi seamusésouvient souvient par pas ce dessinpasd’avoir d’avoir animé vu le vu le dessinlorsdessin animé d'une animé projectionde deWalt Walt Disneyen Disney salle (1935),qu’il (1935), courut dansdans dans lequel la cabine MickeyMickey du chef machinistechef d’orchestre d’orchestre pour dirigeait lui dirigeaitdemander l’Ouverture l’Ouverture de le Guillaume Tell avec tant de brio. On raconte que Arturo Toscanini fut si amusé par ce dessin animé Guillaumepasser immédiatementTell avec tant de une brio. nouvelle On raconte fois. que Arturo Toscanini fut si amusé par ce dessin animé lors d'une projection en salle qu’il courut dans la cabine du machiniste pour lui demander de le lors d'unepasser projectionimmédiatement en salle une nouvelle qu’il courut fois. dans la cabine du machiniste pour lui demander de le passerDans immédiatement un compte-rendu une à proposnouvelle de fois.l’Ouverture paru dans la Gazette Musicale de Paris no. 41, le 12 octobre 1834, Berlioz s’exprime ainsi : « … Enfin… il faut avouer que l’ensemble du morceau est traitéDans unavec compte-rendu une supériorité à propos incontestable, de l’Ouverture une verve paru telle dans que la GazetteRossini Musicalen’en avait de pas Paris encore no. 41,montré le 12 Dansdeoctobre un si compte-rendu entraînante 1834, Berlioz et àque s’exprimepropos l’Ouverture de ainsi l’Ouverture de: « Guillaume… Enfin paru… iTelll dansfaut est avouerla une Gazette œuvre que l’ensembleMusicale d’un immense dedu Paris morceau talent no. quiest41, le 12 octobreressembletraité 1834 avec, auBerliozune génie supériorité às’exprime s’y méprendre incontestable, ainsi ». : « …une Enfin verve… telle il faut que avouerRossini n’enque avaitl’ensemble pas encore du morceaumontré est traité de avec si entraînante une supériorité et que incontestable, l’Ouverture de uneGuillaume verve telleTell estque une Rossini œuvre n’en d’un avait immense pas encoretalent qui montré de siLaressemble entraînante première au partie génie et que Andanteà s’y l’ méprendreOuverture est jouée ». de uniquement Guillaume par Tell un quintetteest une deœuvre violoncelles d’un .immense Elle exprime talent le qui calme alpin des montagnes suisses. Ce très beau morceau en arpèges, plein de lyrisme, est un ressembleLa première au génie partie à s’y Andante méprendre est jouée ». uniquement par un quintette de violoncelles. Elle exprime le exemple parfait de maîtrise du contrepoint. calmeLa deuxième alpin despartie montagnes Allegro est suisses. joué par Ce touttrès l'orchestre.beau morceau Il décrit en arpèges, l'orage qui plein s'abat de surlyrisme, le navire est unde La premièreexemple parfaitpartie deAndante maîtrise est du jouéecontrepoint uniquement. par un quintette de violoncelles. Elle exprime le calmeTell alpin au troisième des montagnes acte. Il commence suisses. Cepiano très par beau un grondementmorceau en pressé arpèges, de violons plein soutenude lyrisme, par un est un Lacor. deuxième Peu à peu, partie l'orchestre Allegro seest lance joué pardans tout un l'orchestre.oppressant Ilcrescendo décrit l'orage qui éclatequi s'abat avec sur force le navire : l'orage, de exempleTelldéchaîné, auparfait troisième s'abat de maîtrisesur acte. le navire. Il ducommence contrepoint piano. par un grondement pressé de violons soutenu par un La deuxièmeLacor. troisième Peu àpartie peu, partie l'orchestreAllegro Andantino est se jouélance exprime par dans tout la un douceur l'orchestre.oppressant campagnarde. crescendoIl décrit C'est l'oragequi éclatele cor qui avecanglais s'abat force, surinstrument : l'orage,le navire de Tell au«déchaîné, pastoral troisième s'abat» par acte. excellencesur leIl navire. commence qui domine piano ici. Il parinterprète un grondement et répète un pressédoux R anzde desviolons vaches soutenu, « cet air par un cor. 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Direction musicale | Antoine Marguier

Les musiciens

Violon 1 Violoncelle Cor Tomas Hernandez Ivan Tupinier Jane Haapiseva Alexia André Martine Buytaert- De Jode Chelsea Middleton Tara Brian Sonja Koeppel Marianne Dailcroix Christian Lienhardt Trompette Jannis Fischer Jean- Pierre Sferruzza Takahiro Oguchi Clara James Amaryllis Roper Konstantin Kleine Ruben Leivas Judith Schwegler Marcello Losasso Trombone Romane Theoleyre Contrebasse Alberto Oliva Tanya Siraa Sarah Durif Matt Smith Guillaume Copt Antonin Glatz Matei Mertik

Violon 2 Flûte Tuba Veronica Pisani Mariana Cossermelli Benoît Thuillier Benoît de Courcelles Thomas Fabry Sana de Courcelles Liam Keegan Timbales Hautbois Emilien Lamy Chapuis Lena Krause Kristina Povilaiyte Anne Dürr Ivan Sherstov Mark Shaw Percussion

Yomna Soliman Valentine Petit Clarinette Michael Veltman Adrien Karlen Tamina Wicky Audrey Gambin Richard Bourlet Harpe

Alto Yasemin Yilmaz Basson Slim Koubaa Lucy Ellis Pierre Fatus Piano François Kurz Francesca Celestino Quentin Tièche Yvan Poulin

Yves Ruhlmann

Présidente : Martine Coppens Les musiciens sont Régie : Martine Buytaert issus des organisations Jean Pierre Sferuzza suivantes : Missia Racine IFRC, ETU, IOM, UNHCR, Mariana Cossermelli UNAIDS, CPM, UEP, WTO, Rédaction : Hongkie Mucha Communication : Veronica Pisani ILO, WHO, UNCTAD, Réseaux sociaux : Tanya Siraa UNECE, ITU, OHCHR, WMO, OCHA, UNOG et CERN. DEVENEZ AMI DE L’ORCHESTRE DES NATIONS UNIES

En tant qu’Ami de l’Orchestre des Nations Unies, votre inestimable contribution aidera à propager un message universel de paix et de bonne volonté. Durant ses trois premières années d’existence, l’Orchestre a permis de recueillir plus de 100’000 CHF pour apporter son appui à l’aide aux sinistrés, au bien-être des enfants, à l’éducation et aux initiatives de santé publique dans le monde entier. L’Orchestre ne reçoit pas de subvention de l’ONU. Pour pérenniser son succès extraordinaire et ses réalisations, nous avons besoin de votre soutien qui permettra à l’Orchestre de :  continuer à développer son potentiel artistique et son répertoire  élargir sa collaboration musicale en donnant l’occasion de se produire non seulement à des artistes reconnus mais aussi à de jeunes solistes talentueux  faire partager son message humanitaire partout dans le monde

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Nous souhaitons remercier chaleureusement pour leur soutien les personnes suivantes qui, par leur contribution inestimable, permettent d’assurer la pérennité et le développement de notre Orchestre.

Donateurs : Ismail Ipek Mourani Michel

Membres : Dupont Niels Lacombe Françoise Arrufat Maite Erhardt Jean-André Mourani Michel Belov Sergey Garnes Clindis Nahmany David Bertolucci Sergio Jordan Maria Punnel Gerda Cutler Rosalind Kirszbaum René Rogers Fay De Guigné Valérie Kraft Florence

IMPRESSUM Crédits photographiques : p.3, p.4 – A. Marguier © Martin Good Photography / p.5 - E. Fiechter © Hélène de Ribaupierre - D. Cuñado © TSR / p.7, p.10 – photos : BGE, Centre d'iconographie genevoise (CIG) / p.8 – photo : BGE, Centre d’iconographie genevoise (CIG) © The Robert Strassburg Collection of Ernest Bloch, Special and Area Studies Collections, George A. Smathers Libraries, University of Florida, Gainesville, Florida / p.9 – image : Zürcher Wochen-Chronik aus dem Jahre 1917 / p.13 - © Disney Enterprises Inc. Graphisme : p.1 - Base GVA Impression : Imprimerie Nationale, Genève / Tirage : 1'000 exemplaires