PRESENTATION

LE TABLEAUCIDE

Un Opéra de Joël Ducorroy et d'Hervé Queudot un opera contacts

LE TABLEAUCIDE

MPM International Sarl Marie-Pierre Pailllard Déléguée de production +33 (0)1 49 23 83 60 [email protected]

TEATR'OPERA Antoine Juliens Directeur artistique +33 (0)1 45 88 42 81 +33 (0)6 62 26 42 81 [email protected]

Joël Ducorroy Livret, décors et costumes Artiste plaquetitien Joël Ducorroy +33 (0)1 48 58 48 62 +33 (0)6 88 90 68 86 [email protected] Musique Hervé Queudot Hervé Queudot Compositeur +33 (0)1 47 09 01 32 Mise en scène +33 (0)6 10 87 43 06 Antoine Juliens [email protected] synopsis les personnages

Un colporteur sonne à la porte d’un appartement. Il tient sous Le colporteur : le bras un paquet enveloppé dans un tissu. Une femme vêtue d'une robe sur laquelle on peut lire le mot robe lui ouvre. Elle C'est un personnage sûr de lui. Il en veut. Il est persuadé de le fait entrer. détenir la vérité. Il pense comme tout le monde mais croit être C’est un appartement où tout est écrit. Le mobilier est génial. Il est habillé avec un costume classique, une chemise composé de mots inscrits sur des plaques minéralogiques. La blanche et cravate. Il a les cheveux gominés, tient un femme appelle son mari qui se trouvait dans une autre pièce. parapluie, car dehors il pleut. Au début de l'opéra, il parle, à la Leur langage rappelle celui de leur environnement. Le mari dernière scène, il utilisera le langage chanté du couple. arrive, il est habillé avec un costume sur lequel on distingue des mots. Madame Patronyme : Le colporteur est surpris, mais son métier est de leur vendre l’objet qu’il a avec lui. Il défait son paquet. Il est fier de Elle est une femme moderne, discute volontiers avec le montrer une œuvre d’art sur toile. Son langage est classique. colporteur. Mais elle n'acceptera en aucun cas d'acheter Il parle normalement. l'œuvre proposée. Elle est vêtue d'une robe bleue. Sur le La communication entre le couple et le vendeur est difficile. devant de sa robe est inscrit le mot robe. C'est grâce à son Chacune des parties évoque ses certitudes. La non- charme que le colporteur changera d'idée. communication est renforcée par le système de langage employé par les personnages. L'un parle avec des phrases Monsieur Patronyme : structurées, les autres chantent des mots. L'échec de la vente du tableau est inévitable. Après avoir été Homme posé, il se moque de la présence du colporteur. Il convaincu par le couple qu'il faisait mauvaise route, le regarde à peine le tableau, à peine le vendeur. Il sait par colporteur détruit l’œuvre qu’il avait amenée avec lui et va se avance que la vente ne se fera pas et se demande pourquoi mettre à chanter progressivement comme le couple. sa femme veut discuter avec le vendeur. Il porte une chemise Il opte pour ce langage nouveau. et une cravate, des mots y sont marqués. PARTITION extrait

Ouverture

Le colporteur entre en scène. Il tient sous le bras un paquet. Il s’abrite sous un parapluie.

Le colporteur

- Ah ! cette pluie qui n’arrête pas. Heureusement, j’ai trouvé une place de stationnement dans la rue d’à côté. J’ai rendez-vous avec les Cardans. Ce sont des bons clients. Lui, a une situation confortable et sa femme aime bien recevoir. Leur appartement est bien décoré. Ils font souvent appel à des spécialistes. Je suis certain qu'ils apprécieront ce que je leur apporte.

Il sonne à une porte.

- J’en n’ai pas pour très longtemps. Une fois l’affaire conclue, je me sauve. J’ai un rencard avec une assistante qui travaille au stock import.

Il pose son paquet entre les jambes et sonne de nouveau.

Musique

Le colporteur

- Personne.

Il prend un carnet de sa poche.

- C’est curieux. Sur mon agenda, j’ai bien inscrit ce rendez- vous. Nous sommes jeudi. Au début de la semaine, je leur avais annoncé ma visite. C’est vrai que j’avais un peu insisté. C’est le métier.

Il sonne une dernière fois, et reprend son paquet sous le bras. Musique Musique

Le colporteur Le colporteur

- Je ne vais ni perdre mon temps, ni ma soirée. Surtout - On peut dire que ce n’est pas banal chez vous. Vous qu’après ! Puisque je suis dans ce quartier. Voyons chez les apprenez le Français?. voisins, s’il n’y a pas une affaire à monter. C’est une rue élégante. Porte blindée avec code d’accès.... décoration Il pose son paquet près d’une chaise. chic... Madame Patronyme II sonne à une autre porte et attend. Rue Musique Eau Baleine Le colporteur Draps Temps J’entends du bruit. Couleur A l’écoute des pas, je peux dire chez qui je vais. Eau Quelqu’un vient. On doit me scruter à travers le visiophone. Veste Aspect

Scène I Clefs Pane Musique Canon Métal Apparaît une femme vêtue d’une robe où est inscrit le mot Bois robe. C’est Madame Patronyme. Objet Photos Le colporteur Miroir Faïence - J’espère que je ne vous dérange pas. Votre voisin n’est pas Parapluie chez lui ! J’avais quelque chose à lui proposer. Dans un quartier comme le vôtre il doit y avoir que des gens de qualité. Elle prend le parapluie du colporteur pour le ranger. Parmi eux, je vous ai choisis. Je me suis permis de sonner, je peux....

Il commence à entrer dans l’appartement. La femme ne l’empêche pas. intentions

Mettre en scène l’incommunicabilité dans laquelle nous plonge la vie, sous forme d’un opéra illustrant un « tableau social » écrit par Joël Ducorroy et son comparse Hervé Queudot, c’est transposer le quotidien d’une humanité défaillante en ses rapports sensibles et vivants. Le projet, lié à toutes nos tragédies de « petite » vie, semble toucher un monde en voie de banalisation à jamais inéluctable. Le livret puise son matériau dans le questionnement de l’être / artiste qui éternellement paraît mal compris, mal aimé et nous place devant le pataugeage d’un monde en apparence simple… mais rendu si incohérent, qu’il nous faut parvenir à en échapper ou tout au moins à en extraire un bouquet de senteurs nouvelles.

Gageure exaltante que de conjuguer les disciplines artistiques où "plaquetitien", compositeur et metteur en scène coopèrent pour bâtir un projet dont les codes sont posés d’emblée. Là, il ne semble plus rien y avoir à prouver mais des outils à utiliser pour tenter donner réponse à un système tombé dans la déraison. En cet opéra, les êtres sont devenus sujets de leur propre inaccessibilité. Une comédie qu’Ionesco ou Brecht n’auraient pas renié en leur temps ; un théâtre courtelinesque où les gens voient ce qu’ils ne réussissent plus à entendre… Au paroxysme de l’expressivité, le langage qui retentit est désuet et sonne en absent ; aussi on danse, on chante, on crie, on rit pour ne pas perdre ce bout d’humain demeurant accroché à des situations devenues soudainement burlesques… ubuesques, car perdues dans un quotidien aujourd’hui « déculotté », vide !

Mise en scène :

Il s’agit de dévoiler une suite de rapports concrets et vrais, comme coulés sous la dalle de béton d’une imaginée société, reflet de la nôtre ?!..., devenue artificielle et criarde. Heureusement, les panneaux minéralogiques sont là pour éclairer encore, nous guider et peut-être, en bout de compte, nous perdre dans le dédale d’une prodigieuse farce humaine. La mise en scène, en sa nécessaire sobriété et rigueur, l’évidence des caractères et la simplicité naturelle des sollicitera des 3 protagonistes et des instrumentistes une personnages proches d'un univers de Tati, que de mettre sur interprétation dense et précise pour traduire la légèreté ou scène Le Tableaucide. La mise en situation fera penser à une facticité des mots s’enchaînant, tel un chapelet dont peinture sociétale à la Courbet ou plus près de nous, à un s’égrènent de redondants petits appels. Chaque artiste aura à Andy Warhol ou Willy Ronis. décrypter, à revendiquer sa part d’existence en lien aux codes C’est ce signe fort, désireux, qu’il nous faut tracer sans musicaux, jusqu’à l’obtention d’une expression orale et rupture dans la continuité d’un Tableau… si vrai ! scénique surprenante, déroutante et dans un espace cadré par les signes du décor. Pour créer ces rapports, la direction Antoine Juliens, metteur en scène de jeu suscitera un « agrandissement », tel l’objectif d’un appareil photographique, de chaque situation, répétitive ou modulable, grossissant ou au contraire désenflant, exécutant des circulations ou provocant des gestes sans fin, dans le but de tendre l’action d’instant en instant, de porter le « cri / chant » en toute sa densité poétique et déployer l’attention optimale du spectateur / voyeur.

Les instrumentistes, à vue du public, placés côte à côte du dispositif, joueront de ce que qu’ils sont ou évoquent en présences ordonnées, intégrées selon l’élaboration et la mise en scène de ce petit monde singulier.

Processus du travail :

Aborder ce projet de mise en scène consiste à marcher sur un « bout de terre / scène » passionnant et, à travers un langage inédit, à établir avec le plasticien / librettiste et le compositeur une œuvre qui, questionnant le rôle de la communicabilité ou plutôt une absence d’entendement, soulèvera les énigmes d’un monde où le plagiat et les leurres gagnent sur la vérité. Plus celle-ci, à travers le jeu, gestuelle, déplacements et expressions, sera tenue et nourrie, plus le spectateur éprouvera la notion du dérisoire et, de cette forme opératique, sera produite une comédie aguichante et profondément moderne. Le travail exigera de toucher par traits les plus intimes et ardents, à travers la plastique du monde dans lequel évoluent le Colporteur, Monsieur et Madame Patronyme, l’âme du spectateur. C’est un enjeu exaltant, par intentions

Il était une fois, une pièce de théâtre, trois personnages sur ne parlent pas la même langue que lui. C’est cette idée que scène. L’un présente à ses amis, le tableau qu’il vient l’on retrouve dans les propos de ceux qui dénigrent l’art d’acquérir, des rires montent de la salle. La toile blanche est contemporain. L’artiste n’invente pas un langage venu d’une raillée par le public et par les invités du collectionneur. A la planète lointaine. Les matériaux, les techniques sont bien vue de cette scène, à l’écoute de ces réactions ; je me suis présents autour de nous. Il les utilise simplement à sa senti attaqué. L’art contemporain montré à l’index. L’amitié de manière, et il invente alors son propre langage. Mais c’est trois hommes rompue par l’art, et moquée par le public. souvent une impossibilité de communication entre le regardeur et le créateur. Je crois que l’art est plus fort que la A mon désarroi, il me fallait une réponse. Dire que l’art norme. C’est pour cela que le colporteur va avoir des doutes contemporain est important, que la nouveauté nous ouvre sur son travail et accepte le langage des visités. L’art l’esprit. contemporain devrait être une fête, ainsi les protagonistes de Ce qui me préoccupe en art, c’est la diversité chez un l’opéra chantent ensemble à fin de l’acte. J’ai voulu montrer à créateur qui a trouvé une idée simple. Cette idée mise à la la fois une réaction face à une critique sociale et un espoir. disposition de différents registres. Je prendrai comme exemples ; Rodchenko, Buren, Dufy, Warhol. Joël Ducorroy, artiste plaquetitien Une idée unit mon travail : des mots emboutis sur des pla- ques minéralogiques. Les différents aspects de ma création ont été présentés au musée d’art moderne et d’art contemporain de en 1998, lors d’une exposition monographique où cinq espaces exposaient mes travaux, peintures, photographies, architecture, mode…. J’appris qu’il y avait aussi une salle de spectacle dans le musée. J’aurai pu l’utiliser, y mélanger tous les arts ; en italien, on dit opera. Les idées se mettent en place grâce aux rencontres que nous faisons dans notre vie. Celle avec Hervé Queudot remonte à notre adolescence. Nous décidâmes après un long moment sans nous voir, de travailler ensemble sur un projet. Je lui proposais Le tableaucide.

Avec ce texte, je défends mon travail d’artiste plaquetitien. C’est une sorte de manifeste. Un personnage vend des croûtes. Elles sont faîtes quelque part, certainement en Asie, à la chaîne. Elles se vendent bien. On en trouve dans les grandes surfaces, sur les sites touristiques. Auparavant cela aurait pu se nommer Chromo. Mais la technique a évolué. Le colporteur tombe par hasard chez des personnes qui eux vivent dans un univers contemporain. Elles lui paraissent comme des extraterrestres. D’ailleurs il a l’impression qu’elles intentions

Opéra : terme générique désignant une œuvre destinée à être chantée sur scène... La scène dans Le tableaucide est le vecteur pictural de l’argument. Dans notre cas 2 chanteurs : Monsieur et Madame Patronyme plus un comédien chanteur, le Colporteur, seront accom- pagnés par un orchestre de chambre, d’une douzaine de musiciens présents sur scène. 4 cordes : 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, 1 basse électrique,1 percussionniste – batteur, 2 claviers électroniques, 1 guitare, 1 saxophone alto, 1 trompette. 1 piano - chef d’orchestre, Les 4 cordes peuvent être issues du Conservatoire rattaché au lieu de résidence des représentations. Outre l’exécution de la partition musicale, l’un des deux claviers électroniques aura pour mission de réaliser des suggestions auditives subjectives liées à la mise en scène et au jeu des acteurs. De facture post-moderne, post-romantique et néanmoins tonale, l’actualité du discours musical et de la partition résident dans les influences Weilliennes. La partition de l’ouverture est rythmée. Proche d’une caricature de la vie urbaine. On entend les bruits de la ville, les klaxons. Lors de l’apparition du décor de l’appartement de Monsieur et Madame Patronyme la musique devient plus construite. Elle correspond plus à l’esprit des interlocuteurs du colporteur.

Hervé Queudot, compositeur antoine juliens

Metteur en scène et directeur artistique de Shakespeare, Spectacle Messiaen-Bach et création TEATR'OPERA de Nuit Dantesque, un Oratorio théâtral d’après La Divine Comédie de Dante / Musique de François Antoine Juliens a suivi une formation en arts Narboni. plastiques à l’École Saint-Luc de Bruxelles avant En 2004, Paroles d’Étoiles (Ile-de-France) et d’être formé comme acteur et metteur en scène à Hommage à Max Jacob (Rennes.Orgues). l’IAD de Bruxelles et au CET de Louvain-la-Neuve. En 2005 & 2006, création scénique de son Oratorio Parallèlement, il a travaillé la voix avec Carolyne théâtral Le Mystère de la Conversion de Paul Claudel © Pascal Gély Ducrocq (Méthode Linklater - Freeing the natural / Commande pour Notre-Dame de Paris. Opera voice) au Conservatoire Royal de Liège (direction Across Europe pour le 5ème Congrès Européen de René Hainaux, Henri Pousseur) et la danse avec Médecine (Cité des Sciences / Paris-Villette). Jacques Saussin à Mudra. Lumières, visuel et costumes de Vers le nouveau La découverte de la formation d’acteur par Orazio Jardin de Thierry Pécou (Festival Extension du Costa et l’assistanat du metteur en scène Pierre Domaine de la Note VI). Laroche, au Théâtre du Rideau et au KVS / Théâtre En 2008, Opéra-Théâtre de Metz : mise en scène et Royal Flamand de Bruxelles, seront déterminantes décors de Au Bois Lacté, opéra de François Narboni dans son approche de la mise en scène. d’après Under Milk Wood de Dylan Thomas. Little Things (m.e.s. et scénographie) pour l’Ensemble En 1991, il crée TEATR’OPERA dans le désir de Soli-Tutti à Paris et tournée au Brésil. Gloires promouvoir la création théâtrale en étroite relation à (Meschonnic) avec le compositeur et organiste la pensée musicale contemporaine et travaille avec Michel Boédec et Jour Grand Ordinaire (Gilles artistes interprètes et compositeurs, notamment Baudry / Estivales de l’Orgue / Rennes). Michel Musseau, Fabien Téhéricsen, Thierry Pécou, En 2009, création en Ile-de-France de l’Opéra François Narboni, Jean-Pierre Leguay, Michel Offenbach On Stage (livret, mise en scène, décors). Boédec. Son livret d’opéra El’Gabal (Prix Beaumarchais) En partenariat avec le Musée d’Orsay. paraîtra aux Éditions Les Cygnes en 2010. 2010 verra la fondation d’un Événement culturel annuel sur le verbe en scène dans le Site historique Antoine Juliens a mis en scène, écrit ou adapté pour de Landévennec / Presqu’Ile de Crozon (Direction le théâtre et l’opéra, notamment : Pirandello, Goethe, artistique). Henri Meschonnic, Gibran, Jouvet, Charles Péguy, Maeterlinck, Lars Norén, Virgile (L’Enéide, traduction de Pierre Klossowski), Teresa de Ahumada Y Cepeda, Marie de France, Claudel, Haendel, Offenbach, Téhéricsen, Louis-René des Forêts, Karlheinz Stockhausen (Lisbonne, Festival Musical en Chinonnais, Festival MusicAtlantico-Açores), Courteline, De Lorde & Berton. Pour le Festival Colla Voce à , La Tempête de joel ducorroy

En 1980, il rencontre Serge Gainsbourg et se livre nécessaires à la fabrication de cette œuvre.En au- avec lui à une brève facétie verbale : “Et cætera c’est tomne 1998, le Musée d’Art Moderne et d’Art adéquat”. Dans un grand magasin, celui où Marcel Contemporain de Nice lui organise une exposition Duchamp a acheté son porte-bouteille, il fait inscrire monographique. Lecteur de Gide, de Bukowski, et de cette phrase sur des plaques minéralogiques, pour Burroughs, Joël Ducorroy en collectionneur de mots, commémorer l’événement. Il adopte le support de la joue avec l’art. On le qualifie d’humoriste néo- plaque dès 1981, c’est rapide à réaliser, et l’artiste conceptuel. Joël Ducorroy a trouvé un truc -le truc n’a rien à faire, si ce n’est de passer la commande c’est le style- pour lequel il suffit de savoir lire pour © olivia Fryszowski par téléphone directement au fabricant. Il réalise comprendre. Tout comme un de ses maîtres Rod- plusieurs œuvres dans un esprit proche des artistes tchenko, il applique ses idées, dans différents domai- Pop. Les plaques désignent chacune une partie de nes comme l’architecture, la création de tissus, et la l’objet global qui mises bout à bout, recomposent la photographie. Une exposition personnelle a été réali- forme de cet objet. En 1985, il expose à New-York sée à la Fiac 2003 avec la galerie baudoin lebon. pour la première fois, à la galerie Emily Harvey, qui Une rétrospective de ses éditions a fait l’objet d’une défend principalement des artistes du mouvement exposition à la galerie Artcurial. Pour cet événement, Fluxus. À Paris l’année suivante, il présente ses Critères Editions réalisent le catalogue raisonné de œuvres à la Galerie Polaris. Joël Ducorroy retourne à ses éditions et multiples. Avec l’agence d’architecture New-York en 1987 pour une nouvelle exposition B & H (Patrick Bouchain, Loïc Julienne) il participe à personnelle et rencontre à cette occasion, Andy la construction de la nouvelle scène nationale de Warhol. Il fait la connaissance d’artistes Niçois, et Calais le Channel en intervenant sur l'aménagement participe à plusieurs accrochages. Une première d’un bâtiment Le Pavillon de l’être. (Plus de 7000 exposition au Galerie d’Art Contemporain des plaques sont disposées sur les quatre façades du Musées de Nice lui est consacrée. Le Musée d’art bâtiment). Début 2009, Critères Editions éditent la Moderne de Tokyo l’invite en 1989, pour participer à première monographie, rédigée par Marlène Girardin, l’exposition Color or monochrome. Régulièrement, sur l’artiste plaquetitien. Joël Ducorroy est représenté Joël Ducorroy intervient dans des soirées de poésie depuis 1994 par la galerie baudoin lebon à Paris. Il sonore à La Revue Parlée du Centre Pompidou expose aussi dans la galerie de Georges Michel présenté par Blaise Gauthier. Joël Ducorroy adopte Kahn, la galerie Incognito Paris - et la galerie la dénomination d’artiste plaquetitien, qu’un ami de Martinez à . Raymond Hains, Jean-Claude Lange lui a suggéré. Il rencontre Marcel Marïen, artiste surréaliste belge. Chaque séjour à Bruxelles sera l’occasion pour Ducorroy de lui rendre visite. Neuf galeries se réunis- sent, en 1991, pour fêter ses dix ans de travail. À la fin de l’année 1992, Le Confort Moderne à Poitiers lui offre la possibilité de réaliser une œuvre importante. Il compose en plaques minéralogiques l’intérieur d’un appartement de type F4. Plus de mille plaques sont

herve queudot

Pianiste de formation classique, Hervé Queudot plonge très tôt dans l’univers du jazz contemporain et des musiques actuelles.

En 1971, Il remporte à 17 ans le Tremplin du GOLF DROUOT au sein du groupe « ŒDIPE ». Rejoint en 1973 par le guitariste et compositeur Claude Barthélémy (à l’époque âgé de 18 ans, devenu © olivia Fryszowski depuis par 2 fois titulaire de la direction de l’Orchestre National de Jazz ) en compagnie du batteur Marc Profichet et du bassiste Philippe Melkonian « ŒDIPE » - les « WHO » du jazz-rock comme les surnommaient la presse - se produira au rythme d’une centaine de représentations par an Discographie : jusqu’en 1977 dans la France des concerts, des Maisons de la Culture et des festivals. Armines Lauréat 1976 du concours de l’école Louis Lumière - Editions Claire Music section son - Hervé Queudot élabore au début des Distribution Media 7 années 80 son propre studio d’enregistrement et se CLM 3001 tourne alors vers la production de musiques de films. Pour les Jeux d’Hiver d’Albertville en 1992, il Air avec Marc Profichet compose le générique du Club des Jeux Olympiques Editions Claire Music de TF1. Distribution Media 7 CLM 3002 A ce jour il a réalisé plus d’une centaine de bandes originales de court-métrages, documentaires, moyens Souk – Souk et long-métrages, musiques de scène et de publicité Avec le groupe Desforme et collabore notamment avec le designer sonore Luc Editions Kwark publishing Périni – ancien du Groupe de Recherches Musicales Musea parallèle de l’ORTF dirigé par Pierre Schaeffer et césarisé par MP 3032 deux fois pour « BLACK MOON » de Louis Malle et « SUBWAY » de Luc Besson – les comédiens et La Plus Bath des Javas auteurs François Rollin, Patrick Robine, Jean-Paul Avec Cathy Navigué et Jacques Cilento Sèvres, Vanina Michel sur des textes d’André Halimi, CAP 7001 les metteurs en scène Jean-Michel Ribes, Camille de Casabianca, Jimmy Glasberg, Bernard Dumas, Jean- 30 ans d’Insurrection Musicale Louis Mourey, Bernard Morel, Annie Tresgot, Yves Avec le groupe ŒDIPE Lafaille, Bernard Rapp. Coffret 3 CD SPALAX contacts

MPM International Sarl Marie-Pierre Pailllard Déléguée de production +33 (0)1 49 23 83 60 [email protected]

TEATR'OPERA Antoine Juliens Directeur artistique +33 (0)1 45 88 42 81 +33 (0)6 62 26 42 81 [email protected]

Joël Ducorroy Artiste plaquetitien +33 (0)1 48 58 48 62 +33 (0)6 88 90 68 86 [email protected]

Hervé Queudot Compositeur +33 (0)1 47 09 01 32 +33 (0)6 10 87 43 06 [email protected]

TEATR’OPERA / N° SIRET 383 568 433 00015 / NAF 9001Z / LICENCE 2 - 2-1018887