Répertoire Numérique Du Fonds, De L'église Réformée De France (E.R.F
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Archives nationales Répertoire numérique du fonds de l’Église réformée de France (E.R.F.) 107AS/585-956 Inventaire par Valentine Weiss, conservateur aux Archives nationales et Éric Landgraf, secrétaire de documentation Avec le concours d’Évelyne Ratti, chargée des archives de l’E.R.F. et de Stéphane Le Flohic, adjoint-technique Avril 2010 INTRODUCTION Dates extrêmes : 1800-2006. Importance matérielle : 372 cartons, soit 42,20 mètres linéaires. Modalités d’entrée : dépôts de l’Église réformée de France du 31 octobre 2005 et du 31 mai 2007. Conditions d’accès : – 107 AS 585-591, 606-613, 615-642, 648-650, 652-747, 749-901, 903-904, 906, 908, 910-956 : libre. – 107 AS 592-605, 614, 643-647, 651, 748, 902, 905, 907, 909 : sur autorisation du déposant. Conditions de reproduction : sur autorisation du déposant. Historique. Désireux de préserver son patrimoine historique, le siège national de l’Église réformée de France (E.R.F.) a pris la décision de déposer ses archives historiques dans un centre d’archives publiques. Dans un premier temps, de 1998 à 2001, elles ont été déposées aux Archives de Paris. Ce dépôt a fait l’objet de deux entrées distinctes, auxquelles correspondent deux fonds, alors respectivement cotés D 74Z et D 4J. Tous deux ont fait l’objet d’un récolement. Puis, en 2001, les deux fonds de l’Église réformée de France ont été transférés aux Archives nationales. Ce transfert n’a pas modifié le statut du fonds de l’Église réformée de France : il reste un fonds d’archives privées d’associations déposé. Il est conservé à la Section des archives privées des Archives nationales et a reçu une cote unique 107 AS. L’ancien fonds D 74Z a été traité en deux temps : tout d’abord, Magali Lacousse, conservateur à la Section des archives privées, assistée de David Desportes, adjoint technique, a classé les dossiers personnels des pasteurs, des veuves de pasteurs et des assistantes cultuelles. Ensuite, Virginie Godar, étudiante en DESS d’archivistique à l’Université de Haute-Alsace, a classé le reste du fonds, sous la direction de Magali Lacousse : il correspond aux cotes 107AS/1 à 202. De son côté, l’ancien fonds D 4J a été classé par Magali Lacousse : il constitue un supplément, correspondant aux cotes 107AS/203 à 262. Conservation. En 2004, Évelyne Ratti, chargée des archives de l’Église réformée de France, complète par un nouveau supplément (107AS/263-584) les archives existantes. Deux autres versements s’ajoutent en 2005 et 2007 au fonds de l’E.R.F. (107AS/585-956). Ils concernent exclusivement les archives du siège national de l’E.R.F., chargé de coordonner les activités de toutes ses instances régionales et nationales et de gérer l’ensemble de ses relations extérieures (œcuméniques et internationales). Ce sont ces deux derniers versements, représentant 42,20 mètres linéaires et dont les dates extrêmes s’échelonnent de 1800 à 2006 qui font l’objet du présent répertoire (107AS/585-956). 2 Présentation du fonds. Conformément aux souhaits du déposant, le classement de ces deux suppléments (107AS/585-956) respecte les bordereaux originels de l’Église réformée de France – ce qui peut induire des chevauchements, notamment chronologiques – : un numéro de bordereau ERF correspond à une cote 107AS. Il s’articule en huit parties distinctes qui ne modifient pas la structure adoptée lors du précédent inventaire détaillé auquel il convient de se reporter pour la première partie (107AS/1 à 202) des deux premiers versements (107AS/1 à 262) consultables sur le site Internet des Archives nationales. Il fait connaître à la fois l’histoire de la Réforme et de l’Église réformée en France, et permet de comprendre les articulations du fonds, qui n’ont pas connu de modifications fondamentales. La première partie rassemble tous les documents des Églises réformées antérieurs à la création en 1938 de l’Église réformée de France (107AS/585-588). L’organisation de ces Églises réformées est la suivante : le consistoire de l’Église locale, le synode provincial rassemblant les représentants des Églises locales, le synode national composé pour moitié de pasteurs et de laïcs et regroupant l’ensemble des représentants provinciaux. Répartie entre évangélistes et réformés, libéraux et extrémistes, la communauté réformée crée, en 1905, la Fédération protestante de France destinée à rassembler ces divers courants de pensée. Après la séparation des Églises et de l’État en 1905, trois unions d’Églises naissent en 1906 : l’Union des Eglises réformées unies (libéraux), l’Union nationale des Eglises réformées (modérés) et l’Union des Eglises réformées évangéliques (« orthodoxes »). Les documents conservés complètent l’inventaire précédent (107AS/1-262) par les circulaires du Comité général de l’Union des Églises réformées et celles reçues par la Commission permanente et les commissions exécutives des Églises réformées évangéliques. La seconde partie enrichit les étapes préliminaires à la fondation de l’Union nationale des associations cultuelles de l’Eglise réformée de France (U.N.A.C-E.R.F.) qui compose l’Église réformée de France (107AS/589-891). L’Église réformée de France actuelle est née, en 1938, de la réunion des courants libéraux, modérés et « orthodoxes ». Elle met en évidence de nombreuses réunions, dont témoignent les comptes rendus, les délibérations, et les projets d’union. En outre, la circonscription du Nord-Est, qui comprend les consistoires de Marne- Ardennes, Flandre-Littoral, Thiérache-Vermandois-Cambrésis et Bassin houiller-Artois- Somme est particulièrement représentée par l’apport de statistiques, de comptes rendus et de procès-verbaux de synodes régionaux de 1892 à 1938 dans le cadre de l’Église réformée évangélique. La troisième partie est consacrée aux membres de l’Église réformée de France (107AS/592-615), c’est-à-dire aux ministres du culte. Le fonds comporte les dossiers individuels et les fiches d’état civil des pasteurs, classés par ordre alphabétique (107AS/592-605), des registres et de la correspondance relatifs aux affectations de pasteurs, des personnels saisonniers et en transit (107AS/606-609), ainsi que les archives des itinérants (107AS/610-611), qui dépendent de la Commission générale d’évangélisation (C.G.E.) jusqu’en 1992, date à laquelle ils sont rattachés à la coordination nationale Témoigner-servir. Le dernier groupe (107AS/612-615) documente plus particulièrement la situation des personnels implantés en Afrique du Nord (Algérie et Maroc). La quatrième partie reste de loin l’une des plus importantes de ce fonds, puisqu’elle met en évidence l’organisation de l’Église réformée de France (107AS/614-721) : institutions régionales, nationales et commissions diverses. 3 – Les institutions régionales (107AS/614-636) comprennent les circonscriptions (aujourd’hui régions), gérées par les synodes régionaux depuis 1942 et, entre les sessions synodales, les conseils régionaux. On y trouve les statistiques des seize circonscriptions devenues les huit régions de l’Église réformée de France de 1957 à 1984, les décisions, les règlements et la correspondance des synodes régionaux, les procès-verbaux et correspondances des conseils régionaux. – Les institutions nationales (107AS/637-651) se composent des synodes nationaux, des conseils nationaux et du secrétariat administratif de l’Église réformée de France. Le Synode national, réuni au moins une fois par an, a la charge de gouverner l’Église réformée de France et de la représenter, de formuler sa Confession de foi, sa liturgie et ses textes constitutionnels ; il a pour tâche d’analyser les activités de l’Église par rapport aux besoins exprimés aujourd’hui par les 470 Églises locales. Le Conseil national représente le Synode national dans l’intervalle de ses sessions et élit le président de l’Église réformée de France pour trois ans. Les documents conservés sont essentiellement des rapports généraux des synodes nationaux (107AS/637-638) et, pour les conseils nationaux (107AS/639-647), des documents préparatoires, des procès-verbaux, des rapports, de la correspondance. Suivent les archives spécifiques du secrétariat administratif de l’E.R.F., qui portent sur divers colloques et commissions de l’Église de 1943 à 1992 (107AS/648-651). – Les commissions de l’E.R.F (107AS/652-721) s’articulent en commissions techniques et spécialisées. Parmi les premières, la Commission des ministères (107AS/652-668) comprend elle-même une Commission (ou Comité) des bourses pour la formation du futur personnel cultuel. Cette Commission des ministères s’est appelée avant 1969 Commission du ministère pastoral (C.M.P.), qui comprenait la Commission des ministères féminins (C.M.F.) et qu’on trouve également sous le nom de Commission d’étude des ministères ou de Commission générale des ministères parce qu’elle regroupait les Quatre Églises : Église réformée de France (E.R.F.), Église évangélique luthérienne de France (E.E.L.F.), Église réformée d’Alsace et de Lorraine (E.R.A.L.) et Église de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (E.C.A.A.L.). Au nombre des commissions techniques figure la Commission juridique (107AS/669-775). Parmi les commissions spécialisées (107AS/676-720), très diversifiées, on distingue la Commission générale d’évangélisation (C.G.E.), qui réunit en 1938 Société générale d’évangélisation (S.G.E.) et Société centrale d’évangélisation (S.C.E.), les Commissions régionales d’évangélisation (C.R.E), la Commission de l’enseignement religieux (C.N.E.R) et la Commission de la stratégie. On y trouve des procès-verbaux, une correspondance abondante et de la documentation thématique. La Commission nationale d’action apostolique (C.N.A.P.) et la Commission régionale d’action apostolique (C.R.A.P.) comprennent également procès-verbaux et correspondance. La cinquième partie présente les activités de l’Église réformée de France (107AS/722-859) : réflexions, enseignement, édition et presse réformée, gestion du patrimoine immobilier et historique, activités des associations membres de l’Église réformée de France.