Communauté de Communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

Communauté de Communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Composition du dossier

I Le rapport de présentation

II Le document graphique modifié

III Le règlement modifié

IV La notice de procédure de l’enquête publique

V L’évaluation des incidences du projet sur les sites Natura 2000

VI La note de présentation non technique.

Annexes : Procès-verbal de la réunion d’examen conjoint, avis de l’Autorité environnementale, avis de la CDPENAF (Commission Départementale de la Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers), arrêté d’enquête publique.

Communauté de Communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

I - RAPPORT DE PRESENTATION

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

1 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

DECLARATION DE PROJET EMPORTANT MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME Bâtiment multiservices à VILLEMER

RAPPORT DE PRESENTATION

SOMMAIRE

INTRODUCTION 3 ● Situation et objet de la déclaration de projet 3 ● Cadre juridique et procédure de la déclaration de projet 6 ● Calendrier prévisionnel de la procédure 8

I PRESENTATION DU PROJET 9

I.1 Le contexte 9 I.2 L’objet de la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU 12 I.3 Justification de l’intérêt général du projet et évolution du Plan Local d’Urbanisme 14

II LE CADRE INSTITUTIONNEL 15

III ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ET DIAGNOSTIC DU SECTEUR 17

IV DIAGNOSTIC ET BESOINS 21

V ELEMENTS MODIFIES ET JUSTIFICATIONS 22

V.1 Les modifications apportées au document graphique 22 V.2 Les modifications apportées au règlement 23

VI EVALUATION DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT 24

VII JUSTIFICATION DE LA PROCEDURE DE DECLARATION DE PROJET 25

VII.1 L’intérêt général du projet 25

2 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

INTRODUCTION

● Situation et objet de la déclaration de projet

La Communauté de Communes Moret Seine et Loing (CCMSL) projette la réalisation d’un équipement multiservices sur la commune de Villemer. Celui-ci sera utilisé par l’ensemble des habitants de la communauté de communes et plus spécifiquement par les populations de l’espace rural de l’intercommunalité. A la suite des adhésions de neuf nouvelles communes rurales en 2010 et 2012 (, Nonville, Treuzy-Levelay, Nanteau sur Lunain, Remauville, Paley, Villemaréchal, Saint Ange le Vieil, ), le développement de l’offre de services communautaires dans le secteur sud du territoire est devenu une priorité politique. A cet effet, la CCMSL a projeté la création d’un nouvel équipement mutualisé permettant de dispenser l’ensemble des services à la population qu’elle assure. Ce projet a été conforté par l’intégration de la commune rurale de Flagy, effective à compter du 1er janvier 2017.

L’emplacement a été défini en raison de plusieurs critères : - Centralité du site à l’échelle de la portion sud du territoire. - Accessibilité routière favorable : présence de la R.D 403, axe routier structurant du territoire. - Présence d’autres équipements publics : salle polyvalente municipale, terrains de sports. Ces derniers pourront ainsi être utilisés dans le cadre des activités sportives qui seront dispensées. - Emprise foncière disponible : propriété communale.

3 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017 Carte de la CCMSL et positionnement de l’équipement

Les compétences de la communauté de communes comprennent notamment les champs suivants : • Petite Enfance • Jeunesse & Sports • Culture (enseignement musical, mise en réseau des bibliothèques, etc.) • Vie Sociale (solidarité, familles, emploi, insertion...) • Création et gestion des Maisons de Services Au Public (MSAP) • Tourisme • Aménagement du Territoire • Aménagement numérique • Environnement

4 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017 • Développement économique •Transports

La zone d’implantation de l’équipement se situe sur un vaste terrain appartenant à la commune de Villemer et accueillant actuellement : - Une salle polyvalente communale. - Des terrains de sports : football, pétanque, courts de tennis, base ball. - Un vestiaire lié au terrain de base ball.

Le terrain est classé en zone Nc du Plan Local d’Urbanisme en vigueur de la commune de Villemer, depuis son approbation le 15/02/2008 et modifié le 27/11/2009. Le règlement du PLU en vigueur ne permet pas de réaliser le projet de construction sur la zone Nc car seules les extensions de 20 % maximum de la Surface de Plancher (SP) sont possibles. De plus, une partie du bâtiment va être implantée sur la zone voisine classée Aa, accueillant les terrains de sports précités.

La déclaration de projet a donc comme objet de modifier le règlement et le document graphique du PLU. A cet effet, il est proposé de créer un nouveau secteur Ae, qui recouvrirait les équipements existants, projetés et les terrains de sports, afin de définir un règlement adapté aux usages réels de ces terrains.

Les modifications qui résultent de la présente déclaration de projet emportant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme portent sur les pièces suivantes : . Le règlement . Le document graphique.

5 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017 ● Cadre juridique et procédure de la déclaration de projet

Le projet de construction de l’équipement multiservices est engagé à l’initiative de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing. Celle-ci n’ayant pas la compétence pour faire évoluer directement le PLU de Villemer, la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU est la procédure adaptée. La commune de Villemer a été associée à toutes les étapes de la procédure et est favorable au projet.

La présente enquête est régie par les dispositions de l’article L 153.55 du code de l’urbanisme. Elle est requise par l'article L 153-54 du Code de l'urbanisme qui prévoit que, lorsqu'un programme de travaux, qui présente un caractère d'intérêt général, nécessite une mise en compatibilité d'un plan local d'urbanisme, cette dernière peut être effectuée dans le cadre d'une déclaration de projet.

La déclaration de projet est prévue par les dispositions de l'article L 300-6 du Code de l'urbanisme. Elle a pour but de permettre à une collectivité publique ou à l'Etat de se prononcer sur l'utilité d'un projet du point de vue de l'intérêt général. Elle emporte mise en compatibilité du PLU. La déclaration de projet relève de la compétence du Conseil Communautaire. Elle doit être précédée de la présente enquête publique.

La procédure est organisée par les articles L 153-58 et R 153-15 du Code de l'urbanisme. Elle est conduite par le représentant de la collectivité publique qui a pris initiative du projet. Il s'agit en l'espèce du Président de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing.

Avant l'ouverture de l'enquête publique, en application de l'article L 153-52 du Code de l'urbanisme, les nouvelles dispositions d'urbanisme proposées pour prononcer la déclaration de projet font l'objet d'un examen conjoint avec les services de la commune, l'Etat, le Département, la Région, le STIF, ainsi que les organismes consulaires. L'examen conjoint donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal. Ce procès-verbal figure en annexe du présent dossier d'enquête.

L'enquête publique est organisée par le président de la Communauté de Communes conformément à la procédure organisée aux articles L 123-3 à L 123-15 du Code de l'environnement.

Le commissaire enquêteur est préalablement désigné par le Tribunal Administratif de . Le siège de l'enquête a été fixé au Pôle Aménagement et Promotion du Territoire (APROTER) de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing, situé au 18 allée Gustave Prugnat à Moret Loing et Orvanne. Le dossier sera également consultable en mairie de Villemer, située au 12 Avenue du Général de Gaulle.

La durée de l'enquête est d'un mois. Elle peut être prorogée à la demande du commissaire enquêteur.

Le commissaire enquêteur peut obtenir communication de documents, visiter les lieux, consulter des personnes ou demander l'organisation de réunions publiques dans les conditions fixées aux articles R 123-14 à R 123-17 du Code de l'environnement.

Si la communauté de communes entend apporter des modifications substantielles au projet l'enquête peut être suspendue pour une durée maximale de six mois dans les conditions de l'article L 123-14-I du Code de l'environnement.

A l'issue de l'enquête, le commissaire enquêteur, après avoir recueilli les observations du public, établit un rapport qui est joint au dossier d'enquête.

Le dossier de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU, ainsi que le procès-verbal d'examen conjoint, le rapport d’enquête et les conclusions du commissaire enquêteur, sont ensuite soumis au Conseil communautaire.

6 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017 Le Conseil communautaire se prononce sur la déclaration de projet et peut modifier les éléments du projet sans en altérer l'économie générale en application de l'article L 300-6 du Code de l'urbanisme. Au contraire, si la communauté de communes souhaite procéder à des modifications du projet qui portent sur son économie générale, une enquête complémentaire pourra être prescrite par le maire en application de l'article L 123-14-II du Code de l'environnement.

Si la déclaration de projet est adoptée, elle emporte mise en comptabilité du PLU en application de l'article L 153-54 du Code de l'urbanisme. La publication de la déclaration de projet rend opposable les nouvelles dispositions d'urbanisme ainsi adoptées.

Toutefois, la déclaration de projet n'emporte pas autorisation de travaux.

7 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017 ● Calendrier prévisionnel de la procédure de déclaration de projet

ETAPES CALENDRIER PREVISIONNEL - Elaboration du dossier de déclaration de projet Juillet / septembre 2016 - Saisine de l’Autorité Environnementale pour la demande d’évaluation environnementale au cas par cas. Octobre 2016 - Saisine de la CDPENAF

- Demande auprès du tribunal administratif de nomination du commissaire enquêteur. - Réponse de l’autorité environnementale/CDPENAF Décembre 2016 - Réunion d’examen conjoint et transmissions du dossier de Décembre 2016 déclaration de projet aux personnes publiques associées (PPA). - Publicité enquête publique A partir du lundi 16 janvier 2017 - Enquête publique portant sur la déclaration de projet emportant Du mercredi 1er février 2017 au mise en compatibilité du PLU (dossier + procès-verbal de la samedi 4 mars 2017 réunion d’examen conjoint) - Modifications éventuelles pour tenir compte des avis et des Début mars 2017 résultats de l’enquête - Délibération du Conseil municipal pour accepter la mise en Avril-mai 2017 compatibilité - Délibération du conseil communautaire adoptant la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de la commune Avril-mai 2017 de Villemer

8 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

I. PRESENTATION DU PROJET

I.1 Le contexte :

La présente déclaration de projet pour mise en compatibilité du PLU concerne un espace situé à l’est de la commune de Villemer, comprenant exclusivement des équipements publics.

RD 403

Villemer Route du Pimard - le gallois

Le site d’implantation du futur équipement intercommunal accueille actuellement une salle polyvalente, des terrains de sports, ainsi qu’un vestiaire de base-ball.

Les photos du site montrent le caractère dégagé du site.

Vue depuis la RD 403

Salle polyvalente existante

9 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

Vue depuis la route du Pimard le Gallois

Salle Vestiaire polyvalente existant existante

Le nouvel équipement intercommunal utilisera le même accès que les équipements existants ainsi que les espaces de stationnement. Leur requalification est prévue dans le cadre du projet.

Le projet prévoit la construction d’un équipement d’environ 300 m² de surface de plancher, implanté à la place du vestiaire existant ou en extension de celui-ci. L’étude architecturale permettra de retenir la meilleure hypothèse.

Etude architecturale en cours, document provisoire

Le programme prévisionnel de l’équipement prévoit la création : - d’un accueil mutualisé d’environ 50 m² - d’une salle d’activités mutualisée d’environ 80-85 m²

10 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

- d’une salle de réunion / formation d’environ 20 m² - de trois bureaux - d‘un espace multimédia de 25 à 30 m² environ - d’une aire de jeux extérieure pour jeunes enfants - d’une cuisine pédagogique - de sanitaires - de locaux de rangements - de locaux techniques.

L’ensemble du programme est implanté en rez de chaussée.

Avant-projet architectural document provisoire

11 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

I.2 L’objet de la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU

Le site d’implantation du projet d’équipement est classé au PLU en vigueur de Villemer en zones Nc et Aa du PLU approuvé le 15/02/2008. L’équipement sera implanté à cheval sur ces deux zones. Le plan de zonage initial classe les terrains de sports existants en zone Aa, soit en zone agricole.

Emplacement du futur équipement

Le règlement de la zone Nc n’autorise pas de nouvelles constructions. Le règlement de la zone Aa n’autorise pas la construction d’un équipement tel que celui envisagé, seuls les équipements à caractère technique pouvant être autorisés.

12 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

Vues actuelles sur les terrains de sports existants

Source : Google Earth

Vue sur le terrain de football, vestiaire de base ball et courts de tennis

13 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

I.3 Justification de l’intérêt général du projet et évolution du Plan Local d’Urbanisme

La procédure de déclaration de projet vise à établir le caractère d’intérêt général du projet et à mettre en compatibilité le PLU de la commune de Villemer pour permettre la réalisation de cet équipement.

L’intérêt général du projet se définit par le développement des services à la population et le renforcement de la proximité qu’il apportera aux habitants de la Communauté de Communes, plus spécifiquement à ceux situés dans la partie rurale du territoire.

Cet équipement constituera en effet la principale porte d’entrée des services à la population de la CCMSL en zone rurale. Il permettra d’accueillir les services et activités suivants :

- Vie Sociale : actions en faveur de l’emploi, ateliers multimédias, actions à destination des publics fragiles, permanences de partenaires du Centre Social, etc. Un agrément de la CAF devrait être obtenu, l’équipement étant alors considéré comme le second Centre Social de la CCMSL après celui basé à Champagne sur Seine.

- Jeunesse et Sports : activités sportives dans le cadre de l’Ecole Multisports (4-11 ans), animations jeunesse, etc. Ces activités seront dispensées dans la salle multi-services prévue dans l’équipement mais aussi au sein des terrains sportifs avoisinants, permettant une mutualisation entre équipements communaux et intercommunaux.

- Petite Enfance : mise en place de Matinées à Jouer et de Relais Assistantes Maternelles (R.A.M) plusieurs fois par semaine.

- Culture : cours d’éveil musical (4-10 ans), enseignements musicaux collectifs à destination des jeunes et des adultes, possibilité d’accueil de stages de musique, etc.

Par ailleurs, les services proposés seront renforcés par l’obtention du label MSAP (Maisons de Services Au Public). Instituées par l’article 100 de la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRE), les Maisons de Services au Public ont vocation à délivrer une offre de proximité et de qualité à l’attention de tous les publics. Dans le cadre de ce label, les agents de Moret Seine et Loing seront spécialement formés par des opérateurs reconnus de l’Etat, afin de renseigner les différents publics. Les partenaires identifiés dans le cadre de ce projet sont Pôle Emploi, la Caisse d’Allocations Familiales, GrDF, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Mission Locale. Ces derniers pourront si nécessaire effectuer des permanences au sein de l’équipement.

Aussi, le choix du terrain d’implantation présente l’intérêt de ne pas engendrer de dépenses d’acquisition foncière puisque celui-ci est propriété de la commune de Villemer. La proximité de la salle polyvalente existante permettra la mutualisation de l’accès et du parc de stationnement.

Urbanisme : Dans le cadre de la mise en compatibilité du PLU, il apparait pertinent de créer une zone d’équipements réunissant les terrains actuellement en Nc et ceux en Aa, occupés par les terrains de sport. Ainsi, l’usage de ces parcelles sera cohérent avec leur identification dans le document d’urbanisme communal. Cette évolution clarifiera la destination de ces parcelles sans modifier l’usage actuel.

14 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

II. LE CADRE INSTITUTIONNEL

Le territoire communal est couvert par le PLU dont l’élaboration a été approuvée le 15 février 2008 puis modifié le 27 novembre 2009. Les terrains objets de la présente déclaration de projet sont concernés notamment par :

Documents supra communaux

- Le Schéma Directeur Régional de l’Ile de (S.D.R.I.F.), approuvé le 27 décembre 2013 Le projet est compatible avec le SDRIF, puisqu’il n’engendre pas de consommation de terres agricoles, les terrains objet de la mise en compatibilité sont déjà utilisés en tant que terrains de sports.

- Le Plan de Déplacements Urbains de la région Ile de France (PDUIF), approuvé le 19 juin 2014), dont l’objectif est de définir les orientations pour un usage optimisé et coordonné des différents modes de déplacements en privilégiant les modes les moins polluants et les moins consommateurs d’énergie : transports collectifs, vélo, marche, dans une perspective de réduire le recours à la voiture particulière. Le projet s’inscrit en compatibilité avec le PDUIF, puisqu’il permet une accessibilité par le village à l’équipement. Les déplacements en vélos sont notamment favorisés par cette proximité (présence de fixations pour cycles sur site).

- Le SDAGE du bassin Seine Normandie (applicable au 1 janvier 2016).Le projet est compatible avec le SDAGE puisqu’il ne concerne pas les zones humides du territoire communal.

Servitudes, autres éléments à prendre en compte

- Le territoire communal est concerné par le site classé des rives du Loing et par celui de la vallée de l’Orvanne. Cependant, le projet objet de la présente déclaration de projet ne se situe pas dans ces secteurs situés à l’ouest de la commune.

- La commune est concernée par le périmètre de protection des abords de l’église du village, inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Cependant, le terrain objet de l’évolution du PLU n’est pas compris dans le rayon de 500 m des abords du monument historique.

15 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

Localisation du projet

- Le territoire communal est concerné par les sites Natura 2000 de la Basse vallée du Loing et Rivières du Loing et du Lunain. Le site du projet est à environ 3,5 km.

Une évaluation des incidences est jointe au présent dossier. Ses conclusions aboutissent à l’absence d’impact notable du projet sur les sites Natura 2000. Extrait de l’évaluation des incidences : « Conclusion Le projet ne prévoit pas de prélèvement en eau, ni d’exploitation des ressources naturelles du sol et du sous-sol. Un traitement des eaux pluviales à la parcelle sera mis en place. Le site et ses sous-sols ne sont pas pollués et il n’y aura aucune production d’effluents ou de déchets dangereux. La nécessité de préserver les boisements a été prise en compte lors de la délimitation de l’emprise du projet. Aux vues de tous ces éléments, nous pouvons donc conclure qu’aucun impact notable ne sera supporté par les sites Natura 2000 « Rivières du Loing et du Lunain » et « Basse Vallée du Loing ».

16 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

III. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT DU SECTEUR

Le relief le terrain d’implantation du projet d’équipement est compris entre les altitudes de 86 NGF et 87,5NGF. Ceci constitue un des points hauts des abord du village. La RD 403 située au Nord du site est à l’altitude 79 NGF.

La géologie extrait du rapport de présentation du PLU.

Le plateau

Il est constitué d’un socle de calcaire, sur lequel repose à l’ouest des alluvions de moyenne terrasse au-dessus d’une formation de grès sableuse.

Le projet peut donc s’établir sur ce site.

17 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

L’hydrologie extrait du rapport de présentation du PLU

Le réseau hydrologique de la commune est constitué de la rivière du Lunain à l’ouest de la commune et de l’étang de Villeron à la pointe nord-ouest du territoire de la commune.

Le Lunain :

Le Lunain, ou « Rivière des Loups » est long de 40 kilomètres. Il prend sa source dans l’Yonne à 180 mètres d’altitude près de Courtoin et est alimenté par quelques petits étangs. Cette rivière sert à l’alimentation de la capitale en eau potable. C’est une rivière au débit capricieux mais dont les crues sont régulées par des gouffres dont certains atteignent 9 mètres de profondeur, creusés dans la roche calcaire.

Le Lunain se jette dans le Loing à Episy.

Le Lunain est repéré dans le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France comme étant une rivière à valoriser. Ainsi, il est recommandé de préserver et d’améliorer le caractère naturel des berges et d’encourager des aménagements légers de détente et de loisirs sus ses abords. Cette rivière est une composante importante du réseau hydrologique de l’Ile-de-France.

Le projet est à l’écart des secteurs concernés par le cours d’eau.

Les zones humides extrait du rapport de présentation du PLU

Les milieux humides sont principalement l’étang de Villeron ainsi que la vallée du Lunain. L’étang de Villeron appartient au domaine de Paris, bien que présentant un intérêt écologique, aucune activité n’y est tolérée. On trouve également sur la commune plusieurs mares et plans d’eau, de taille plus modeste. Naturels ou artificiels, ils se situent à proximité des hameaux du Gallois, du Coudray, au sud du bourg, à Rebours.

Le projet n’est pas situé à proximité de l’étang.

18 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

La qualité de l’air extrait du rapport de présentation du PLU

Les données révèlent que la région « zone rurale sud-est forêt de » à laquelle appartient Villemer est peu concernée par la pollution émanant du dioxyde de souffre. En ce qui concerne les oxydes d’azote, la moyenne annuelle est nettement en deçà des limites fixées par les directives européennes et la réglementation française. La pollution atmosphérique est donc très faible.

Le projet n’aura pas à prendre en compte de manière particulière ce sujet.

Le climat extrait du rapport de présentation du PLU

La commune de Villemer se situe en Seine et Marne, département qui connaît, comme toute l’Ile-de- France, un climat océanique dégradé. Ce climat concerne approximativement un tiers du territoire français ceinturant au nord et à l’ouest le massif central (outre l’Ile-de-France ; Quercy, Périgord, pays du Val de Loire, Nivernais, Berry).

La station de mesure de Météo France, située à La Brosse-Montceaux, permet de préciser les données climatiques.

Le projet n’aura pas de contrainte climatique spécifique.

19 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

Le paysage

Les enjeux liés à l’implantation du nouvel équipement sont essentiellement d’ordre paysager. Le caractère extrêmement ouvert du paysage rend toute évolution du paysage visible. Cependant, comme le montre cette photo prise depuis la sortie Est du village, le nouvel équipement sera construit derrière la salle polyvalente existante et n’aura pas d’impact visuel négatif.

Depuis la RD 403, l’arrivée sur le village permettra de voir le nouvel équipement en même temps que l’ensemble de la silhouette du village.

L’insertion du projet dans le grand paysage sera étudiée dans le cadre du projet architectural, la mise en œuvre éventuelle de plantations pourra y contribuer.

20 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

IV. DIAGNOSTIC ET BESOINS

La population

La population de Villemer s’élève à environ 700 habitants. La population de la communauté de communes s’élève à environ 39 000 habitants (source INSEE 2013). La commune de Villemer présente les signes d’une croissance démographique modérée, liée à l’arrivée sur la commune de nouvelles populations. Ces nouveaux ménages sont très homogènes : il s’agit souvent de familles avec enfants qui accèdent à la propriété.

Données intercommunales population Villemer CC Moret Seine et Loing Population (77506) (247700032) Population en 2013 706 38 761 Densité de la population (nombre d'habitants au km²) en 38,1 170 2013 Superficie (en km²) 18,5 228 Variation de la population : taux annuel moyen entre 2008 +1,4 -0,1 et 2013, en % dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen +0,6 +0,3 entre 2008 et 2013, en % dont variation due au solde apparent des entrées sorties : +0,8 -0,4 taux annuel moyen entre 2008 et 2013, en % Nombre de ménages en 2013 281

Variation de la population des nouvelles communes rurales de la communauté de communes entre 2008 et 2013.

La Genevraye : +1,3%

Nonville : - 0,7%

Treuzy-Levelay : + 0,2%

Nanteau sur Lunain : + 0,8%

Remauville : + 1,2%

Paley : + 0,8%

Villemaréchal : - 0,1%

Saint Ange le vieil : - 0,3%

Dormelles : - 0,9%

Le maintien de l’attractivité du territoire nécessite une offre de services répartie géographiquement, afin de répondre à l’ensemble de la population. Le projet implanté à Villemer répond à cette nécessité.

21 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

V. ELEMENTS MODIFIES ET JUSTIFICATIONS

V.1 Les modifications du document graphique du PLU

La mise en compatibilité du PLU implique la modification du document graphique du PLU.

Le secteur Nc situé à l’est du Bourg est supprimé. Le secteur Aa est modifié.

Un secteur Ae intégrant l’ensemble des équipements est créé.

En effet, en zone A peuvent être autorisées les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs (article L151-11 du CU) dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.

Les terrains étant occupés par des terrains de sports et des constructions d’équipements, leur inscription en zone A (agricole) est possible.

Plan PLU initial

Plan PLU modifié

22 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

V.2 Les modifications apportées au règlement

Le règlement de la zone A est modifié pour y introduire le secteur Ae nouvellement créé.

Ce secteur ne peut accueillir que des constructions et installations liées ou nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

Les articles 1, 6, 7, 9, 10 et 11 sont modifiés.

L’article 1 est complété par la liste des occupations et utilisations du sol interdites dans le secteur Ae.

Les articles 6 et 7 sont complétés par une règle d’implantation permettant une plus grande souplesse d’implantation pour les équipements collectifs et permettant éventuellement l’alignement du nouvel équipement avec la construction existante.

L’article 9 est modifié pour limiter la constructibilité dans le secteur Ae à 600 m² d’emprise au sol.

L’article 10 est modifié pour limiter la hauteur constructible à 10 mètres au faitage, ce qui correspond environ à la hauteur de la salle polyvalente existante.

L’article 11 est modifié pour règlementer les toitures des nouvelles constructions. Celles-ci doivent respecter une pente comprise entre 35 et 45 °. Par ailleurs, les constructions en rez de chaussée peuvent être couvertes par des toitures terrasses sous réserve d’être végétalisées.

23 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

VI. EVALUATION DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

Les raisons pour lesquelles le projet de construction du nouvel équipement sur ce site de Villemer a été retenu sont les suivantes :

Du point de vue de l’environnement naturel : Le site d’implantation ne constitue pas un site naturel protégé, il n’accueille pas d’espèces rares identifiées et ne présente pas de risque naturel particulier.

La visibilité du site constitue un enjeu important qui est pris en compte par la qualité du projet architectural et paysager.

La construction en plain-pied garantit la bonne insertion de cette construction qui viendra former un ensemble cohérent avec la salle polyvalente existante.

Du point de vue de l’environnement urbain : Le site d’implantation est positionné à proximité du centre de Villemer et visible depuis la RD 403, qui est l’axe de liaison principal des communes directement concernées par ce projet.

L’implantation retenue permet à la fois une bonne accessibilité pour les usagers sans engendrer de nuisances pour les habitants de la commune de Villemer.

La relation visuelle avec le patrimoine historique n’est pas modifiée puisque la nouvelle construction est peu visible, par rapport aux constructions existantes.

La mutualisation de l’accès et du stationnement n’engendre pas de nouvelles contraintes pour l’environnement.

Du point de vue de l’environnement socio-économique : La répartition des services publics sur le territoire permet de contribuer au maintien du dynamisme démographique des territoires ruraux. L’obtention du label MSAP permettra d’amplifier l’offre en matière de services aux habitants et facilitera la relation de proximité avec ces derniers.

24 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

VII. JUSTIFICATION DE LA PROCEDURE DE DECLARATION DE PROJET

VII.1 Justification de l’intérêt général du projet

Le caractère d’intérêt général de cette opération d’un équipement multiservices est concrétisé par l’offre de services au public qui y sera développée, à travers les services et activités décrits page 14 :

- Vie Sociale : actions en faveur de l’emploi, ateliers multimédias, actions à destination des publics fragiles, permanences de partenaires du Centre Social, etc. Un agrément de la CAF devrait être obtenu, l’équipement étant alors considéré comme le second Centre Social de la CCMSL après celui basé à Champagne sur Seine.

- Jeunesse et Sports : activités sportives dans le cadre de l’Ecole Multisports (4-11 ans), animations jeunesse, etc. Réalisation de ces activités dans la salle multi-services prévue dans l’équipement mais aussi au sein des terrains sportifs avoisinants.

- Petite Enfance : mise en place de Matinées à Jouer et de Relais Assistantes Maternelles (R.A.M) plusieurs fois par semaine.

- Culture : cours d’éveil musical (4-10 ans), enseignements musicaux collectifs à destination des jeunes et des adultes, possibilité d’accueil de stages de musique, etc.

- Label Maisons de Services Au Public.

Les commodités d’accès et la visibilité de l’équipement assureront son appropriation par tous les habitants des communes du territoire.

25 CCMSL Déclaration de projet Villemer Janvier 2017

Communauté de Communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la communauté de communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

II - DOCUMENT GRAPHIQUE

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

Communauté de Communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la communauté de communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

III – REGLEMENT MODIFIE

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

Le règlement est modifié pour la zone A, aux pages 42 à 46.

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SOMMAIRE

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES 3

TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES 6 CHAPITRE I : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UA 7 CHAPITRE II : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UB 15 CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UX 23

TITRE III : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER 28 CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE 1AU 29 CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE 1AUx 36

TITRE IV - DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE 41 CHAPITRE I: DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE A 42

TITRE V : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES NATURELLES ET FORESTIERES 47 CHAPITRE I : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE N 48

TITRE VI : ANNEXE 55 DEFINITIONS 56

Nota : les locutions et les mots marqués d'un astérisque (*) sont expliquées au titre VI ANNEXE "DEFINITIONS" page 57

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TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

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Le présent document est établi conformément aux dispositions des articles L.123.1, R.123.4 et R.123-9 du code de l'urbanisme.

Article 1 - Champ d'application territorial

Le présent règlement s'applique au territoire de la commune de VILLEMER.

Article 2 - Portée respective du règlement à l'égard d'autres législations relatives à l'occupation des sols

Sont et demeurent notamment applicables au territoire couvert par le P.L.U. :

1 - les articles L.111.9, L.111.10, L.421.4, R.111.2, R.111.3, R.111.3.1, R.111.3.2, R.111.4, R.111.14-1, R.111.14.2., R.111.15, R.111.21 du Code de l'Urbanisme ;

2. - les servitudes d'utilité publique instituant une limitation administrative au droit de propriété et décrites au document pièce 7.3 du présent P.L.U. ;

3. - les articles du Code de l'Urbanisme ou d'autres législations concernant :

- les périmètres sensibles, - les zones de droit de préemption urbain, - les zones d'aménagement différé (Z.A.D.), - les secteurs sauvegardés, - les périmètres de restauration immobilière, - les périmètres de résorption de l'habitat insalubre, - les périmètres d'agglomérations nouvelles, - les périmètres de déclaration d'utilité publique, - les projets d'intérêt général.

4. - La loi n° 85-696 du 11 juillet 1985 relative à l'urbanisme au voisinage des aérodromes.

5. - le Schéma Directeur de la Région d'Ile-de-France qui a valeur de prescription au titre de l'article L.111.1.1 du code de l'urbanisme.

Article 3 - Division du territoire en zones

1. - Le territoire couvert par le présent P.L.U. est divisé en zones urbaines (U), en zones naturelles (N), et en zones agricoles (A) dont les délimitations sont reportées au document graphique principal constituant les pièces n° 4 du dossier. Ce document graphique fait en outre apparaître s'il en existe : - les espaces boisés à conserver ou à créer, classés en application de l'article L.130.1 du Code de l'Urbanisme ; - les emplacements réservés* pour la réalisation d'équipements et d'ouvrages publics pour lesquels s'appliquent les dispositions des articles L.123-2 b), L.123-17 et R.123-12 c) du Code de l'Urbanisme.

2. - Les zones urbaines auxquelles s'appliquent les dispositions du titre II du présent règlement sont : - la zone UA , - la zone UB

3. Les zones à urbaniser auxquelles s'appliquent les dispositions du titre III du présent règlement sont : - les zones à urbaniser dites « souples » référées au plan par l’indice IAU et divisée en deux secteurs 1AUa et 1AUb - une zone à urbaniser à vocation économique référée au plan par l’indice 1AUx

4. - Les zones agricoles auxquelles s’appliquent les dispositions du titre IV référées au plan par l’indice A

5. - Les zones naturelles ou non équipées auxquelles s'appliquent les dispositions du titre V du présent règlement sont : - la zone N référée au plan par l'indice N et divisée en quatre secteurs : Na,Nb, Nc et Nh.

6. - Les caractères et vocations de chacune de ces zones sont définis en tête du chapitre qui lui correspond. Chaque chapitre comporte un corps de règles en trois sections et quatorze articles :

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Section I - Nature de l'occupation et de l'utilisation du sol Article 1...... Occupations ou utilisations du sol interdites Article 2...... Occupations ou utilisations du sol soumises à conditions particulières

Section II - Conditions de l'occupation du sol Article 3 ..... Accès et voirie Article 4 ..... Desserte par les réseaux Article 5 ..... Superficie minimale des terrains Article 6 ..... Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques Article 7 ..... Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives* Article 8 ..... Implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété Article 9...... Emprise au sol des constructions Article 10 .... Hauteur maximale des constructions Article 11 .... Aspect extérieur et aménagement de leurs abords Article 12 .... Stationnement Article 13 .... Espaces libres, aires de jeux et de loisirs et plantations

Section III - Possibilités maximales d'occupation du sol Article 14 .... Coefficient d'occupation du sol (C.O.S.)*

Le numéro de l'article est toujours précédé du sigle de la zone où il s'applique.

Article 4 - Adaptations mineures

Les dispositions des articles 3 à 13 des règlements de chacune des zones ne peuvent faire l'objet que d'adaptations mineures.

Lorsqu'un immeuble bâti existant n'est pas conforme aux règles édictées par le règlement applicable dans la zone, le permis de construire ne peut être accordé que pour des travaux qui ont pour objet d'améliorer la conformité de cet immeuble avec lesdites règles ou qui sont sans effet à leur égard.

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TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES URBAINES

Le présent titre s'applique aux zones urbaines du P.L.U. qui sont les suivantes :

- la zone UA à vocation mixte correspondant aux noyaux villageois originels de la commune - la zone UB à vocation d’habitat correspondant aux secteurs d’habitat récent à dominante pavillonnaire - la zone UX à vocation d’activités économiques

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CHAPITRE I : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UA

Caractère et vocation de la zone

La zone UA comprend les secteurs originels de la commune de Villemer qui se trouvent dans le bourg, à Rebours et dans les écarts. Les constructions traditionnelles, implantées le plus souvent sur l'alignement des voies, ou derrière des murs constituant l’alignement dans le bourg, ou implantées perpendiculairement à la voie (le pignon de la construction formant l’alignement) à Rebours et dans les écarts) offrent un cadre urbain de qualité qui, en raison de son intérêt architectural et urbain, mérite d'être protégé et étendu.

Cette zone comprend plusieurs sous-secteurs : - le secteur UAa correspondant aux parties anciennes du bourg de Villemer. Ce secteur a pour vocation de renforcer la centralité de la commune. A dominante d’habitat, il peut également recevoir des commerces, des équipements, des services et des petites activités artisanales afin de garantir la mixité des fonctions urbaines, dans le respect de la morphologie traditionnelle. - le secteur UAb correspondant aux parties anciennes de Rebours et des autres écarts. Ce secteur, à dominante d’habitat a pour fonction de garantir le respect de la morphologie urbaine traditionnelle, notamment l’implantation des constructions - le secteur UAf correspond aux fermes aujourd’hui encore en activité située en milieu urbanisé, mais une reconversion des bâtiments les plus remarquables, à destination de logement, peut y être envisagée si l’activité cesse.

SECTION I -NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Article UA.1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Dans l’ensemble de la zone sont interdits : ◦ Les carrières ◦ Toutes les installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation ◦ L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme ◦ Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme ◦ Les stockages d’ordures ménagères, résidus urbains, ou dépôts de matériaux, machines ou véhicules de toutes sortes ◦ Les constructions commerciales d’une superficie supérieure à 200 m² de Surface Hors Oeuvre Nette ◦ Les constructions neuves à usage d’entrepôt non liées à une activité commerciale autorisée ◦ Les constructions nouvelles ou la reconversion des constructions existantes à usage industriel

Dans les secteurs UAa et UAb : ◦ Les constructions à usage agricole Dans les secteurs UAb et UAf : ◦ Les constructions nouvelles ou la reconversion des constructions existantes à usage industriel

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Article UA.2- OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Rappels

La démolition des éléments de paysage identifié au titre de l'article L.123-1,7° est soumise au permis de démolir.

Tous les travaux ayant pour effet de détruire un élément de paysage identifié au titre de l'article L.123-1,7 et non soumis à un régime d'autorisation doivent faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.

L'édification des clôtures est soumise à déclaration, à l'exception de celles nécessaires à l'activité agricole ou forestière (article L.441.2 du Code de l'Urbanisme). Les installations et travaux divers définis à l'article R.442.2 du code de l'urbanisme sont soumis à autorisation dès que le P.L.U. est rendu public.

Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130.1. du Code de l'Urbanisme.

Les démolitions sont soumises à permis de démolir, en application de l'article L.430.2 du code de l'urbanisme dans l'ensemble de la zone. La démolition de bâtiments existants ayant fait l'objet d'un permis de démolir pourra être subordonnée à un engagement de remplacer les bâtiments existants par des constructions de volume et d'aspect architectural équivalent, en application du 5ème alinéas de l'article L.123.1 du Code de l'Urbanisme.

Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement :

- Les constructions à usage d’équipement collectif à condition qu’elles soient compatibles avec le caractère de la zone

- Les constructions nouvelles ainsi que les changements de destination à usage artisanal, commercial, de bureaux, de services, de restauration à condition qu’elles n’excèdent pas 200m² de Surface Hors Oeuvre Nette et que, s’il s’agit d’installations classées soumises à déclaration, les nuisances puissent être prévenues de façon satisfaisante eu égard à l’environnement actuel ou prévu de la zone.

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION AU SOL

Article UA3. - ACCES ET VOIRIE

Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité. Cet accès devra se faire directement par la façade du terrain sur l’espace de desserte (voie publique, privée ou cour commune), et à l’exclusion de tout passage aménagé sur terrain voisin ou appendice d’accès.

En cas de création d'une voie de desserte nouvelle, celle-ci devra être aménagée de telle sorte qu’elle se raccorde à ses deux extrémités au réseau de rues existantes ou projetées.

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Les règles définies ci-dessus peuvent ne pas s’appliquer en cas d’aménagement d’une construction existante qui, à la date d’approbation de la présente révision du PLU, ne bénéficieraient pas de conditions de desserte comme définies ci- dessus, à condition toutefois que les travaux projetés n’induisent pas une augmentation du nombre de logements ni la création de nouveaux emplois.

Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile.

Article UA4. - DESSERTE PAR LES RESEAUX

Alimentation en eau potable Toute construction ou installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, doit être obligatoirement alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes.

Assainissement Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite.

En l'absence d'un réseau collectif, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé.

Des dispositifs spécifiques en particulier pourront être imposées pour les installations classées soumises à déclaration b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents.

Les conditions normales de ruissellement seront recherchées. Le système de traitement des eaux et les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement devront être mis en place préalablement à toute nouvelle urbanisation ou en toute état de cause l’accompagner.

Desserte téléphonique, électrique et télédistribution Dans les ensembles de constructions groupées, la desserte téléphonique, électrique et de télédistribution intérieure sera enterrée, les travaux de génie civil étant à la charge du lotisseur ou du promoteur.

Article UA.5. – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

La taille minimale des unités foncières* constructibles est de 500m².

Article UA6. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Dans le secteur UAa: Les constructions doivent s’implanter au ras de l’alignement des voies et emprises publiques sur un linéaire d’au moins 50% de la largeur de façade, ou en retrait si et seulement si un mur plein de clôture est érigé pour constituer l’alignement sur la voie.

Dans le secteur UAb :

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Les pignons des constructions nouvelles doivent s’implanter à l’alignement des voies et emprises publiques.

Dans tous les secteurs : Dans le cas de réalisation de cours communes, les constructions doivent s’implanter au ras de l’alignement sur un linéaire d’au moins 50% de la largeur de façade.

Les règles ci-dessus peuvent ne pas s’appliquer dans les cas suivants : - les équipements collectifs d’intérêt général, d'infrastructure ou de superstructure, - l’aménagement (entraînant ou non changement de destination) ou l’extension d’une construction existante.

Article UA7. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

Dans tous les secteurs: Les constructions doivent s’implanter sur l’une au moins des deux limites séparatives aboutissant à la voie de desserte.

En cas de retrait, la marge de reculement est définie comme suit : - elle sera au moins égale à 5 mètres si la façade de la construction comporte des ouvertures, et de 2,50 mètres dans le cas de mur aveugle.

Les marges de recul définies ci-dessus pourront ne pas s’appliquer à : - l’aménagement (entraînant ou non changement de destination) ou l’extension d’une construction, à condition que cette extension ne réduise pas la distance existante entre la construction et la limite séparative* ; - aux équipements collectifs d’intérêt général d'infrastructure et de superstructure.

Article UA8. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

La construction de plusieurs bâtiments non contigus sur une même propriété est autorisée à condition que la distance comptée horizontalement entre tous points des bâtiments en regard soit au moins égale à : - 8 m en cas de façade comportant des ouvertures - 4 m en cas de mur aveugle.

Cette règle ne s’applique pas aux annexes (garages, abris de jardin…) des d’habitations ni aux constructions à usage d’équipements collectifs d’infrastructures ou de superstructures.

Article UA9. - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS

L’emprise au sol* des constructions de toute nature ne peut excéder 50% de la superficie de la propriété. Toutefois, cette emprise pourra être portée à 75 % pour les rez-de-chaussée affectés en tout ou partie à usage commercial et artisanal.

Il n’est pas fixé de règle pour : ◦ les équipements collectifs d’intérêt général d’infrastructure et de superstructure, ◦ l’aménagement (entraînant ou non un changement de destination), sans extension d’un bâtiment existant, ni modification du volume préexistant.

Article UA10. - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS

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La hauteur des constructions est mesurée à partir du sol naturel jusqu'au point le plus élevé du bâtiment (acrotère, faîtage), les ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus, sauf indication contraire.

Dans les secteurs UAa et UAb :

Pour les constructions principales : La hauteur maximale des constructions nouvelles ne doit pas excéder 10m et un maximum de R+1+ combles. Dans le cas d’une extension ou d’un aménagement des constructions existantes, la hauteur maximale de la construction nouvelle pourra atteindre la même hauteur que la hauteur de l’édifice existant à la date d’approbation du présent PLU.

Pour les annexes à la construction principale, destinées ni à l’habitation ni à l’activité : - la hauteur totale ne doit pas être supérieure à 3 mètres quant il s’agit d’annexes n’excédant pas 12 m² - la hauteur totale ne doit pas excéder 4 mètres quant il s’agit d’annexes dont la superficie est supérieure à 12m².

Ne sont pas soumis aux règles de hauteur résultant du présent article les équipements collectifs d’intérêt général d’infrastructure et de superstructure.

Dans le secteur UAf : Il n’est pas fixé de règles pour les constructions nouvelles à usage agricole.

Article UA11. - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

1. Aspect extérieur des constructions

D’autres dispositions que celles figurant ci-dessous pourront être adoptées pour les constructions nouvelles et les extensions ou pour les changements de destination ou aménagement des constructions existantes, s’il s’agit de projets d’architecture contemporaine, et/ou utilisant des technologies énergétiques nouvelles sous réserve toutefois que leur intégration dans l'environnement paysager et urbain ait été particulièrement étudiée.

Toiture Les toitures seront à deux versants symétriques avec faîtage parallèle à la plus grande dimension du bâtiment. Elles auront des pentes comprises entre 35° et 45° et seront sans débordement en pignons. La couverture sera réalisée en tuiles plates de terre cuite (65/80 au m²) ayant l’aspect de la tuile vieillie et nuancée.

Ces dispositions ne s’appliquent pas en cas de réfection partielle d’une toiture existante à l’identique, ni à l’extension d’un bâtiment existant, ni à la réalisation d’annexes à la construction principale destinées ni à l’habitation ni à l’activité. Dans le cas d’adjonction à une construction, la toiture de l’adjonction devra s’harmoniser avec celle de la construction principale.

L'éclairement éventuel des combles sera assuré : - soit par des ouvertures en lucarnes ou lucarnes rampantes dont la somme des largeurs ne devra pas excéder la moitié de la longueur de la toiture, - soit par des ouvertures contenues dans le plan de la toiture, - soit par des ouvertures en pignon. Les aménagements des façades commerciales ne doivent pas dépasser en hauteur les appuis de fenêtres du premier étage.

Percements Les percements des baies donnant sur la voie publique et assurant l’éclairement des constructions principales à usage d’habitation seront de proportion verticale (plus haut que large).

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Parements extérieurs Les différents murs des bâtiments doivent présenter un aspect et une couleur en harmonie avec les constructions avoisinantes. Les enduits de parement extérieur seront de ton pierre. L'emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, brique creuse, parpaing etc.) est interdit. L'imitation de matériaux tel que faux bois, fausses briques ou fausses pierres est interdite. Les menuiseries extérieures en bois seront peintes.

Dispositions particulières Pour les constructions et éléments bâtis remarquables, repérés au plan graphique et protégés au titre de l’article L.123- 1-7, les prescriptions suivantes sont applicables : - les modifications de volume et notamment les surélévations de ces constructions sont a priori proscrites. Elles ne seront admises que si elles contribuent à la mise en valeur du bâtiment, restituent l’esprit de son architecture d’origine, ou l’organisation primitive de la parcelle, ou répondent à des impératifs d’ordre technique. A l’occasion de ces travaux de transformation, la démolition d’annexes dommageables pourra être demandée. - Les travaux de restauration ou d’entretien (avec ou sans changement de destination) devront être réalisés en maintenant les percements ou en restituant, le cas échéant, les percements d’origine. Ils seront exécutés avec des matériaux analogues à ceux d’origine et avec les mêmes mises en œuvre notamment en ce qui concerne les façades, les couvertures, les souches, les lucarnes et les menuiseries. Les motifs décoratifs, sculptés ou moulurés devront être conservés. En cas d’altération profonde, ces motifs seront consolidés ou remplacés à l’identique.

2. Aménagement des abords

Clôtures Les murs pleins en maçonnerie traditionnelle préalablement existants, seront impérativement maintenus et réhabilités à l’identique.

En bordure des voies et des espaces publics, la clôture sera constituée : - soit par un mur plein en meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou enduit comme les murs de façade. Le couronnement du mur sera maçonné ou composé d’un chaperon en tuiles. Sa hauteur sera d’un minimum de 1,50 m et ne dépassera pas 2 m . - soit d’un mur bahut en pierre meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou en enduit comme les murs de façade, surmonté d’une grille, formée d’un barreaudage vertical doublé intérieurement ou non de haies vives. Les encadrements et piliers qui accompagnent les portes et portails seront en maçonnerie. La hauteur totale de la clôture ne dépassera pas 2 m. Les portes et portails, de même hauteur que les piliers qui les maintiennent, seront traités avec la plus grande simplicité. Les vantaux des portes et portails seront en bois ou en fer. Ils seront peints, en harmonie avec les éléments de clôture. La hauteur de la clôture sera mesurée depuis le domaine public.

En limite séparative, les clôtures seront constituées : - soit de murs en pierre apparente ou recouverts d'un enduit n’excédant pas 2 m, - soit de haies végétales d’essences locales doublées ou non de grillage reposant sur un muret de soubassement n’excédant pas 20 cm. La hauteur totale n’excédera pas 2 m.

Dans tous les cas, sont interdits les tôles ondulées, les plaques de ciment et matière plastique, les ouvrages compliqués pour les grilles, portes ou portails. Les coffrets E.D.F. ainsi que la boîte à lettres doivent s’intégrer de façon harmonieuse dans la composition de la clôture.

Dispositions diverses Les citernes à gaz liquéfié ou à mazout, ainsi que les installations similaires, seront implantées de telle manière qu'elles ne soient pas visibles de la voie publique.

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En cas de réalisation sur la propriété d'un établissement artisanal classé ou non, d'un dépôt en plein air de quelque nature qu'il soit, ladite propriété, si elle est clôturée le sera entièrement tant sur l'alignement des voies que sur les limites séparatives*.

Article UA12. – OBLIGATIONS EN MATIERE DE STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique par la réalisation d’aire de stationnement sur le terrain propre à l’opération.

Les normes ci-après s’appliquent aux constructions nouvelles, à toutes transformations ou changements de destination avec ou sans extension. Le constructeur pourra toutefois, le cas échéant : - être autorisé à réaliser, sur un autre terrain situé dans un rayon maximum de 300 m, les surfaces de stationnement qui lui font défaut, à condition que soit apportée la preuve de leur réalisation effective, - être tenu quitte de cette obligation en justifiant de l'obtention d'une concession à long terme dans un parc public de stationnement ou en versant une participation à la collectivité locale compétente en vue de la réalisation d'un parc public de stationnement en application de l'article L.421.3 du Code de l'Urbanisme.

Chaque emplacement, dans une aire collective, doit présenter une accessibilité satisfaisante. Une surface moyenne de 25 m² par emplacement, dégagements compris, sera prévue.

Nombre d'emplacements :

 Construction à usage d'habitat : Pour les logements locatifs (habitat individuel ou collectif) financés avec un prêt aidé par l’Etat, une seule aire de stationnement est exigée par logement (article R 111-4 du Code de l’urbanisme) - Constructions d’un seul logement: Il sera aménagé deux places de stationnement par logement dont une sera couverte obligatoirement. - Constructions de plus d’un logement : Il sera créé : - 1,5 place de stationnement par logement, pour les logements de moins de 40 mètres carrés de surface de plancher hors oeuvre nette - 2 places de stationnements, dont une couverte, par logement pour les logements de plus de 40 m² de surface de plancher hors oeuvre nette, Des espaces réservés et aménagés pour le stationnement des vélos et les voitures d’enfants doivent être prévus, au moins couverts pour les bicyclettes et fermés par les voitures d’enfants. Tout local réservé à ces usages doit avoir une surface minimum de 3 m². Pour les vélos la surface à prévoir est d’au moins 1 m² par logement de moins de 3 pièces et 1,5 m² par logement de 3 pièces et plus.

 Construction à usage autre que l'habitat - Constructions à usage de bureaux : Une surface au moins égale à 60 % de la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau sera consacrée au stationnement. Toutefois, il ne sera pas exigé de places de stationnement si la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau n'excède pas 40 mètres carrés dans une même construction. Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : 2 places pour 100 m² de Surface Hors Oeuvre Nette.

- Constructions à usage artisanal : Il sera créé une place de stationnement pour 100 m² de Surface Hors Oeuvre Nette pour les véhicules légers. Il devra être aménagé une surface suffisante pour le stationnement et l'évolution des camions et véhicules utilitaires divers. Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : 1 m² ou 1 place pour 100 m² de Surface Hors Oeuvre Nette.

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- Constructions à usage commercial : Il n’est pas fixé de règles.

- Constructions à usage d’équipement public de superstructure : Il n’est pas fixé de règles.

- Constructions à usage d’hôtels, restaurants : Il sera créé une place de stationnement pour : - 1 chambre d'hôtel, - 10 mètres carrés de restaurant (calculés sur la salle de service) Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu, conformément aux normes suivantes : - 1,5 m² pour 100 m² de Surface Hors Oeuvre Nette dans un local fermé.

Dispositions diverses La norme applicable aux constructions ou établissements non prévus ci-dessus est celle à laquelle ces établissements sont le plus directement assimilables.

Article UA13. - ESPACES LIBRES – AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS - PLANTATIONS

Les projets de constructions devront être étudiés dans le sens d’une protection et d’une conservation maximum des plantations existantes (arbres et haies).

Obligation de planter : Les aires de stationnement en surface comportant plus de quatre emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 100 mètres carrés de la superficie affectée à cet usage. Dans les lotissements ou opérations de constructions groupées faisant l'objet d'une composition d'ensemble autorisée, une superficie au moins égale à 10 % de celle du terrain d'assiette de l'opération sera traitée en espace vert commun et plantée de façon appropriée. Espaces boisés classés* : Les espaces boisés classés* figurant au plan sont soumis aux dispositions de l'article L.130.1 du Code de l'Urbanisme. Espaces paysagers repérés (cf article L.123-1-7°) Le caractère paysager de ces parcs ou jardins devra être préservé. L’abattage de tout élément repéré au titre de l’article L123-1-7° au document graphique nécessite l’autorisation du maire. Les piscines privées de plein air et les abris de jardins y sont autorisés. Les plantations existantes devront être préservées ou remplacées en nombre et avec des essences similaires. La modification du couvert arboré dans le cas d’une ouverture au public ou d’une restitution d’une composition paysagère d’origine est autorisée.

SECTION III - POSSIBILITES D'OCCUPATION DU SOL

Article UA14. – COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL

Il n'est pas fixé de C.O.S.

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CHAPITRE II : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UB

Caractère et vocation de la zone Cette zone recouvre les extensions urbaines récentes du village et des écarts. Il s'agit d’une zone destinée à accueillir un habitat de faible densité, déjà occupée dans sa presque totalité par de l’habitat individuel discontinu. Cette zone comprend deux sous-secteurs, le secteur UBa et le secteur UBb dans lesquels les règles de densité diffèrent en fonction de l’éloignement de la zone pavillonnaire du bourg ancien.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Article UB 1 - LES OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Dans l’ensemble de la zone, sont interdits : ◦ Les constructions à usage agricole, d’élevage ou d’abris d’animaux, les constructions à usage d’entrepôt agricole. ◦ Les stockages d’ordures ménagères, résidus urbains, ou dépôts de matériaux, machines ou véhicules de toutes sortes. ◦ Les constructions à usage industriel ◦ Les constructions à usage de bureaux, de services et d’activités artisanales qui ne sont pas admises à l’article UB2. ◦ Les constructions à usage d’hébergement hôtelier ◦ Les dancing et salles de spectacles. ◦ L’ouverture de terrains de camping et de caravanage, visés à l’article R.443.4 et 5 du code de l’urbanisme ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R. 441.1 à 4 du code de l’urbanisme. ◦ Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R. 443-4 et 5 du code de l’urbanisme, ainsi que les garages collectifs de caravanes. ◦ Les carrières et toutes les installations classées soumises à autorisation. ◦ Les remblais sont interdits à l’exception des remblais strictement nécessaires à l’implantation des constructions autorisées dans la zone. ◦ Les constructions à usage de commerces.

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Article UB 2. - LES OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Rappels

L'édification des clôtures est soumise à déclaration, à l'exception de celles nécessaires à l'activité agricole ou forestière (article L.441.2 du Code de l'Urbanisme).

Les installations et travaux divers définis à l'article R.442.2 du code de l'urbanisme sont soumis à autorisation dès que le P.L.U. est rendu public.

Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130.1. du Code de l'Urbanisme.

Les démolitions sont soumises à permis de démolir, en application de l'article L.430.2 du code de l'urbanisme dans l'ensemble de la zone.

Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement :

Dans tous les secteurs :

- Les constructions neuves à usage de bureaux et d’activités à condition qu’elles soient le complément de l’habitation et qu’elles s’inscrivent dans le même volume que le bâtiment d’habitation - Les annexes à la construction principale à condition qu’elles n’excèdent pas 30 m² quand elles sont situées dans la bande des 30 mètres mesurés depuis l’alignement et qu’elles n’excèdent pas 12 m² au-delà de cette bande,

- L'aménagement et l'extension des installations existantes classées au sens de la loi n° 76.663 du 19 juillet 1976, sous réserve que les travaux soient de nature à ramener les risques et nuisances à un niveau compatible avec le voisinage et à améliorer en tant que de besoin l'aspect général des constructions et installations,

- Les installations et travaux divers* définis à l'article R.442.2 du Code l'Urbanisme, s'ils sont liés à la réalisation des occupations et utilisations du sol autorisées dans la zone.

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SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION AU SOL

Article UB3. - ACCES ET VOIRIE

Dans tous les secteurs : Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité ; cette voie avec ses carrefours devra présenter des caractéristiques suffisantes au regard de la circulation des engins de lutte contre l’incendie, de la sécurité des usagers de la voie publique.

Cet accès devra se faire directement par la façade du terrain sur l’espace de desserte (voie publique, privée ou cour commune), et à l’exclusion de tout passage aménagé sur terrain voisin ou appendice d’accès. En cas de création d'une ou plusieurs voies de desserte, celles-ci devront être aménagées, de telle sorte qu’elles se raccordent à leurs extrémités au réseau de rues existantes ou projetées.

Les règles ci-dessus peuvent ne pas s’appliquer en cas d’aménagement d’un bâtiment existant ou d’annexe qui, à la date d’approbation de la présente révision du P.L.U. ne bénéficieraient pas de conditions de desserte comme définies ci-dessus, à condition toutefois que les travaux projetés n’induisent pas une augmentation du nombre de logements.

En tout état de cause, ces accès devront présenter les conditions de sécurité définies au dernier alinéa. Si l’accès existant n’est pas actuellement satisfaisant au regard de la sécurité, aucune construction, ou extension ne pourra être admise si aucune amélioration ne peut être apportée à sa configuration. Ces accès ne devront pas présenter de risque au regard de la circulation générale : largeur compatible afin de ne pas effectuer des manœuvres sur la chaussée contraires au Code de la route, champ de visibilité suffisant au droit de l’accès en sortie, comme en entrée.

Article UB4. - DESSERTE PAR LES RESEAUX

Dans tous les secteurs : Alimentation en eau potable Toute construction ou installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, doit être obligatoirement alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes.

Assainissement a) Eaux usées : Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite.

En l'absence d'un réseau collectif, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé.

Le rejet dans le réseau collectif ou dans le milieu naturel des eaux résiduaires industrielles pourra être soumis à des conditions particulières et notamment à leur traitement préalable. b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents.

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Les conditions normales de ruissellement seront recherchées. Le système de traitement des eaux et les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement devront être mis en place préalablement à toute nouvelle urbanisation ou en toute état de cause l’accompagner.

Les aménagements devront prévoir sur chaque parcelle la rétention et l’infiltration des eaux pluviales sur la ladite parcelle.

Desserte téléphonique, électrique et télédistribution

Dans les ensembles de constructions groupées, la desserte téléphonique, électrique et télédistribution intérieure seront enterrées, les travaux de génie civil étant à la charge du lotisseur ou du promoteur.

Dans le cas d'habitat dispersé, le raccordement des habitations au réseau téléphonique, électrique et télédistribution devra être en souterrain jusqu'à la limite du domaine public en un point à déterminer en accord avec les services techniques de France Telecom ou E.D.F.

Article UB 5. – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

Dans tous les secteurs La taille minimale des unités foncières* constructibles est de 500m².

Article UB6. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES PUBLIQUES ET EMPRISES PUBLIQUES

Dans tous les secteurs : Les constructions doivent s'implanter soit à l’alignement des voies et emprises publiques, soit en retrait. En cas de retrait, la distance à l'alignement* sera au moins égale à 6 mètres.

Aucune construction ne pourra être édifiée au-delà d’une profondeur de 30 mètres mesurées à partir de l’alignement actuel ou futur des voies de desserte, sauf s’il s’agit : - de l’extension d’une construction existante - d’annexes n’excédant pas 12 m² et qui ne sont destinées ni à l’habitat, ni à l’activité, - les équipements collectifs d’intérêt général

Article UB7. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

Dans le secteur UBa Les constructions doivent être implantées à alignement d’au moins une des deux limites séparatives* aboutissant à l’espace de desserte (voie, place publique ou privée, cour commune), et en retrait des autres limites séparatives de propriété.

Les marges de reculement par rapport aux limites séparatives* de propriété seront au moins égales à : - 5 mètres si la façade comporte ouvertures, - 2.5 mètres minimum en cas de murs aveugles ou comportant des jours de souffrance

Dans le secteur UBb Les constructions doivent être implantées en retrait des deux limites séparatives* aboutissant à l’espace de desserte (voie, place publique ou privée, cour commune), et en retrait des autres limites séparatives de propriété.

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Les marges de reculement par rapport aux limites séparatives* de propriété seront au moins égales à : - 8 mètres si la façade comporte des ouvertures, - 3 mètres minimum en cas de murs aveugles ou comportant des jours de souffrance

Dans tous les secteurs Les marges de recul définie ci-dessus ne s’applique pas à : - la construction d’annexe n’excédant pas 12 m² qui ne sont affectées ni à l’habitation ni à une activité professionnelle - l’aménagement (entraînant ou non changement de destination) ou l’extension d’une construction, à condition que cette extension ne réduise pas la distance existante entre la construction et la limite séparative* ;

Article UB8. - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Dans tous les secteurs : La construction de plusieurs bâtiments non contigus sur une même propriété n’est pas autorisée sauf s’il s’agit d’annexe à la construction principale destinée ni à l’habitation ni à l’activité et n’excédant pas 30 m².

Aucune distance n’est imposée entre un bâtiment principal et ses annexes.

Article UB9. - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS

Dans tous les secteurs : L'emprise au sol* des constructions de toute nature, y compris les annexes, ne peut excéder 25% de la superficie de la propriété.

Il n'est pas fixé de règle pour : - les équipements collectifs d’intérêt général d'infrastructure ou de superstructure, - l'aménagement (entraînant ou non changement de destination) sans extension, ni modification du volume préexistant, d’un bâtiment existant.

Article UB10. - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS

Dans tous les secteurs : La hauteur des constructions est mesurée à partir du sol naturel jusqu'au point le plus élevé du bâtiment (acrotère, faîtage) ; Les ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures sont exclus, sauf indication contraire.

La hauteur maximale des constructions nouvelles ne doit pas excéder 10 m par rapport au sol naturel.

Pour les annexes à la construction principale : - la hauteur totale ne doit pas être supérieure à 3 mètres quant il s’agit d’annexes n’excédant pas 12 m² - la hauteur totale ne doit pas excéder 4 mètres quant il s’agit d’annexes dont la superficie est comprise entre 12m² et 30 m². Ne sont pas soumis aux règles de hauteur résultant du présent article les équipements publics d’infrastructure et de superstructure lorsque leurs caractéristiques techniques l’imposent, ni l’aménagement des constructions existantes dès lors que leur hauteur à la date d’approbation du PLU reste inchangée.

Article UB11. - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

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Dans tous les secteurs : D’autres dispositions pourront être adoptées, dans le respect et en harmonie avec le cadre bâti environnant, pour les projets dont l'intégration dans l'environnement architectural et urbain aura été particulièrement étudié et les projets d’architecture innovante et/ou utilisant des technologies énergétiques nouvelles qui permettent d’offrir des espaces à vivre de qualité et qui s’inscrivent dans la modernité de leur époque.

Toitures Les toitures seront à deux versants symétriques avec faîtage parallèle à la plus grande dimension du bâtiment. Elles auront des pentes comprises entre 35° et 45° et seront sans débordement en pignons, la saillie à l’égout n’excédant pas 20 centimètres. Elles seront recouvertes de tuile, d’ardoise ou de verrière. Ces dispositions ne s’appliquent pas en cas de réfection d’une toiture existante à l’identique, ni à l’extension d’un bâtiment existant. Dans le cas d’adjonction à une construction, la toiture de l’adjonction devra s’harmoniser avec celle de la construction principale.

L'éclairement éventuel des combles sera assuré, soit par des ouvertures en lucarnes ou lucarnes rampantes dont la somme des largeurs ne devra pas excéder la moitié de la longueur de la toiture, soit par des ouvertures de toiture contenues dans le plan de la toiture.

Parements extérieurs Les différents murs des bâtiments doivent présenter un aspect et une couleur en harmonie avec les constructions avoisinantes. L'emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, brique creuse, parpaing etc.) est interdit. L'imitation de matériaux tel que faux bois, fausses briques ou fausses pierres est interdite. Les menuiseries extérieures en bois seront peintes.

Clôtures Les murs pleins en maçonnerie traditionnelle préalablement existants seront impérativement maintenus et réhabilités à l’identique.

En bordure des voies et des espaces publics La clôture sera constituée : - soit par un mur plein en meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou enduit comme les murs de façade. Le mur est couronné d’un chaperon en tuiles ou maçonné. La hauteur ne dépassera pas 2 m.

- soit d’un mur bahut en pierre meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou en enduit comme les murs de façade, surmonté d’une grille, de couleur sombre, formée d’un barreaudage vertical doublé intérieurement ou non de haies vives. Les encadrements et piliers qui accompagnent les portes et portails seront en maçonnerie. La hauteur totale de la clôture ne dépassera pas 2 m.

- soit d’une haie vive d’essences locales doublée ou non d’un grillage métallique (vert foncé) maintenu par des piquets métalliques de la même tonalité, éventuellement sur un muret d’appui maçonné de 10 à 15 cm de haut maximum.

Les vantaux des portes et portails seront en bois ou en fer. Ils seront peints de couleur sombre, en harmonie avec les éléments de clôture.

En limite séparative : Les clôtures seront constituées : - soit par un mur plein en meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou enduit comme les murs de façade. Le couronnement du mur sera maçonné ou comportera un chaperon en tuiles, - soit par des haies végétales d’essences locales doublées ou non d’un grillage métallique (vert foncé) maintenu par des piquets métalliques de la même tonalité, éventuellement sur un muret d’appui maçonné de 10 à 15 cm de haut maximum.

La hauteur de la clôture en limite séparative n’excédera pas 2m.

Dans tous les cas, sont interdits les tôles ondulées, les plaques de ciment et matière plastique, les ouvrages compliqués pour les grilles, portes ou portails.

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Dispositions diverses Les coffrets E.D.F. ainsi que la boîte à lettres doivent s’intégrer de façon harmonieuse dans la composition de la clôture. Les citernes à gaz liquéfié ou à mazout, ainsi que les installations similaires, seront implantées de telle manière qu'elles ne soient pas visibles de la voie publique. Dans les opérations d'ensemble telles que groupements d'habitations les lignes d'alimentation électrique et téléphonique seront enterrées. En cas de réalisation sur la propriété d'un établissement artisanal classé ou non, d'un dépôt en plein air de quelque nature qu'il soit, ladite propriété, sera entièrement clôturée tant sur l'alignement des voies que sur les limites séparatives*.

Article UB12. – OBLIGATIONS EN MATIERE DE STATIONNEMENT

Principes : Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique par la réalisation d’aire de stationnement sur le terrain propre à l’opération. Les normes ci-après s’appliquent aux constructions nouvelles, à toutes transformations ou changements de destination avec ou sans extension. Le constructeur pourra toutefois, le cas échéant : - être autorisé à réaliser, sur un autre terrain situé dans un rayon maximum de 300 m, les surfaces de stationnement qui lui font défaut, à condition que soit apportée la preuve de leur réalisation effective, - être tenu quitte de cette obligation en justifiant de l'obtention d'une concession à long terme dans un parc public de stationnement ou en versant une participation à la collectivité locale compétente en vue de la réalisation d'un parc public de stationnement en application de l'article L.421.3 du Code de l'Urbanisme.

Chaque emplacement, dans une aire collective, doit présenter une accessibilité satisfaisante. Une surface moyenne de 25 m² par emplacement, dégagements compris, sera prévue.

Nombre d'emplacements :  Construction à usage d'habitat : Ces dispositions ne s’appliquent pas aux logements locatifs (habitat individuel ou collectif) financés avec un prêt aidé par l’Etat, pour lesquels une seule aire de stationnement est exigée par logement (article R 111-4 du Code de l’urbanisme).

- Constructions d’un seul logement: Il sera aménagé deux places de stationnement par logement dont une sera couverte obligatoirement.

- Constructions de plus d’un logement : Il sera créé : - 1,5 place de stationnement par logement, pour les logements de moins de 40 mètres carrés de surface de plancher hors oeuvre nette - 2 places de stationnements, dont une couverte, par logement pour les logements de plus de 40 m² de surface de plancher hors oeuvre nette, Des espaces réservés et aménagés pour le stationnement des vélos et les voitures d’enfants doivent être prévus, au moins couverts pour les bicyclettes et fermés par les voitures d’enfants. Tout local réservé à ces usages doit avoir une surface minimum de 3 m². Pour les vélos la surface à prévoir est d’au moins 1 m² par logement de moins de 3 pièces et 1,5 m² par logement de 3 pièces et plus.

Dispositions diverses La norme applicable aux constructions ou établissements non prévus ci-dessus est celle à laquelle ces établissements sont le plus directement assimilables.

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ARTICLE UB13. - ESPACES LIBRES – AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS - PLANTATIONS

Les projets de constructions devront être étudiés dans le sens d’une protection et d’une conservation maximum des plantations existantes (arbres et haies).

Obligation de planter Les plantations existantes avant le dépôt du permis de construire, notamment les arbres de hautes tiges, doivent être impérativement maintenues ou remplacées par des plantations d'essences locales en nombre équivalent. Les aires de stationnement en surface comportant plus de quatre emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 50 mètres carrés de la superficie affectée à cet usage. Dans les lotissements ou opérations de constructions groupées faisant l'objet d'une composition d'ensemble autorisée, une superficie au moins égale à 10 % de celle du terrain d'assiette de l'opération sera traitée en espace vert commun et plantée de façon appropriée. La marge de reculement prévue à l'article UB. 6 ci-dessus, quand elle existe, sera paysagée et arborée.

Espaces boisés classés* : Les espaces boisés classés* figurant au plan sont soumis aux dispositions de l'article L.130.1 du Code de l'Urbanisme.

Espaces paysagers repérés (cf article L.123-1-7°) Le caractère paysager de ces parcs ou jardins devra être préservé. L’abattage de tout élément repéré au titre de l’article L123-1-7° au document graphique nécessite l’autorisation du maire. Les plantations existantes devront être préservées ou remplacées en nombre et avec des essences similaires. Les piscines privées de plein air et les abris de jardins y sont autorisés. La modification du couvert arboré dans le cas d’une ouverture au public ou d’une restitution d’une composition paysagère d’origine est autorisée.

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article UB14. – COEFFICIENT D’OCCUPATION DU SOL

Dans tous les secteurs : En application de l’article L 123-1-1 du code de l’urbanisme, si une partie d’un terrain a été détachée depuis moins de 10 ans, il ne peut être construit sur ce terrain que dans la limite des droits qui n’ont pas déjà été utilisés. Il n'est pas fixé de C.O.S.* pour les équipements publics d'infrastructure et de superstructure et l'aménagement des constructions existantes.

Dans le secteur UBa : Le coefficient d'occupation du sol (C.O.S.)* est fixé à 0,30.

Dans le secteur UBb : Le coefficient d'occupation du sol (C.O.S.)* est fixé à 0,20.

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CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE UX

CARACTERE ET VOCATION DE LA ZONE

Il s'agit d'une zone, située à l’entrée nord est du bourg, vouée exclusivement à recevoir des activités industrielles, artisanales et commerciales.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Article UX.1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdits : - Les constructions à usage d’habitat qui ne sont pas autorisées à l’article UX2 - Les constructions à usage agricole, d’élevage ou d’abri d’animaux - Les carrières - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitation légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme - Les stockages d’ordures ménagères et résidus urbains - Les remblais

Article UX.2- OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Rappels Les installations et travaux divers définis à l'article R.442.2 du code de l'urbanisme sont soumis à autorisation dès que le P.L.U. est approuvé. Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130.1. du Code de l'Urbanisme.

Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement :

- Les constructions à usage industriel, d'artisanat, de bureau, de service, d'entrepôt et leurs annexes, à condition que les nuisances et dangers puissent être prévenus de façon satisfaisante eu égard à l'environnement actuel ou prévu de la zone où elles s'implantent.

- Les constructions à usage d'habitation si elles sont destinées à des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer le fonctionnement, la surveillance ou le gardiennage des entreprises. - Les installations et travaux divers* définis à l'article R.442.2 du Code l'Urbanisme, s'ils sont liés à la réalisation des occupations et utilisations du sol autorisées dans la zone.

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- La création et l'aménagement des installations classées soumises à autorisation ou à déclaration ainsi que leur transformation ou extension mesurée sous réserve que les dispositions soient prises pour qu'il n'en résulte pas une création ou une aggravation de risques et nuisances incompatibles avec le voisinage et pour améliorer en tant que de besoins l'aspect général des constructions et installations.

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION AU SOL

Article UX.3 - ACCES ET VOIRIE Dans l’ensemble de la zone : - Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité ; cette voie avec ses carrefours devra présenter des caractéristiques suffisantes au regard de la circulation des engins de lutte contre l’incendie, de la sécurité des usagers de la voie publique. - Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. - Ces accès ne devront pas présenter de risque au regard de la circulation générale : largeur compatible afin de ne pas effectuer des manœuvres sur la chaussée contraires au Code de la route, champ de visibilité suffisant au droit de l’accès en sortie, comme en entrée. - Des conditions particulières pourront être imposées en matière de tracé, de largeur ou de modalités d'exécution, dans l'intérêt de la circulation routière et de la sécurité des usagers, pour l’amélioration de la desserte, pour la mise en valeur des entrées de ville de l'utilisation de certains terrains riverains ou avoisinants, ou en vue de leur intégration dans la voirie publique communale.

Article UX.4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

Alimentation en eau potable

Toute construction ou installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, doit être obligatoirement alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes.

Assainissement a) Eaux usées : Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite. En l'absence d'un réseau collectif, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé. Des dispositions spécifiques pourront en particulier être imposées pour les installations classées.

Le rejet dans le réseau collectif ou dans milieu naturel des eaux résiduaires industrielles pourra être soumis à des conditions particulières et notamment à leur traitement préalable. b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents.

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Les conditions normales de ruissellement seront recherchées. Le système de traitement des eaux et les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement devront être mis en place préalablement à toute nouvelle urbanisation ou en toute état de cause l’accompagner.

Les aménagements devront prévoir sur chaque parcelle la rétention et l’infiltration des eaux pluviales sur la ladite parcelle.

Article UX.5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

Il n'est pas fixé de règle.

Article UX.6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

Toute construction nouvelle doit être implantée à une distance de l'alignement au moins égale à 10 mètres.

Ces règles pourront ne pas être imposées pour : - les équipements publics d'infrastructure ou de superstructure, - l'aménagement des constructions existantes,

Article UX.7 - IMPLANTATIONS DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES*

Les constructions nouvelles peuvent être implantées en limite séparative* ou en retrait. En cas de retrait, la marge de reculement doit être au moins égale à 5 mètres.

Article UX.8 -IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Aucune distance n'est imposée entre deux bâtiments non contigus.

Article UX.9 - EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS

L'emprise* au sol des constructions de toute nature, y compris les annexes, ne peut excéder 40 % de la superficie de la propriété.

Article UX.10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS La hauteur totale des constructions ne doit pas excéder 8 mètres par rapport au sol naturel. Il n’est pas fixé de règles pour les équipements publics d'infrastructure ou de superstructure lorsque leurs caractéristiques techniques l'imposent, ainsi que certains équipements de caractère exceptionnel.

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Article UX.11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

Toitures : Les combles et toitures doivent présenter une simplicité de volume et une unité de conception.

Parements extérieurs : Les couleurs des matériaux de parement et des peintures extérieures devront s'harmoniser entre elles et ne pas porter atteinte au caractère des sites ou paysages. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreau de plâtres, briques creuses, parpaings…) est interdit.

Clôtures Elles seront constituées de haies vives d’espèce locale, doublées ou non de grillage, d’une hauteur égale à 2 mètres.

Dispositions diverses : Les citernes à gaz liquéfié, à combustible liquide, ainsi que les installations similaires seront implantées de manière à ne pas être visibles de la voie publique.

Article UX.12 - STATIONNEMENT

Principes :

Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique.

Il devra être réalisé, à l'occasion de toute construction ou installation nouvelle des aires de stationnement, sur le terrain propre de l'opération selon les normes fixées ci-après par le présent article.

Chaque emplacement, dans une aire collective, doit répondre aux caractéristiques minimales - longueur : 5 mètres - largeur : 2,30 mètres - dégagement : 6 x 2,30 mètres, soit une surface moyenne de 25 mètres carrés par emplacement, dégagements compris.

Nombre d'emplacements :

 Construction à usage d'habitat : Il sera aménagé deux places de stationnement par logement.

 Construction à usage autre que l'habitat - Constructions à usage de bureaux : Une surface au moins égale à 60 % de la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau sera consacrée au stationnement.

Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 2 m² ou 2 places pour 100 m² de SHON.

- Constructions à usage artisanal : Il sera créé une place de stationnement pour 100 m² de SHON pour les véhicules légers. Il devra être aménagé une surface suffisante pour le stationnement et l'évolution des camions et véhicules utilitaires divers.

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Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 1 m² ou 1 place pour 100 m² de SHON.

- Constructions à usage d’équipement public de superstructure : Il n’est pas fixé de règles.

- Constructions à usage d’hôtels, restaurants : Il sera créé une place de stationnement pour : - 1 chambre d'hôtel, - 10 mètres carrés de restaurant (calculés sur la salle de service) Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu, conformément aux normes suivantes : - 1,5 m² pour 100 m² de SHON dans un local fermé.

- Constructions à usage commercial : Il sera créé 5 places de stationnement pour véhicules légers par tranches de 100 m² de SHON. L’emprise au sol des surfaces de stationnement bâties ou non des surfaces commerciales sera au maximum une fois et demi la surface hors œuvre nette des bâtiments affectés au commerce.

Dispositions diverses La norme applicable aux constructions ou établissements non prévus ci-dessus est celle à laquelle ces établissements sont le plus directement assimilables. Nonobstant les dispositions qui précèdent, les constructions de nature et d’importance exceptionnelles pourront faire l’objet de normes différentes, pour autant que le nombre de places permette le stationnement des véhicules en dehors de la voie publique.

Article UX.13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, PLANTATIONS

Les projets de constructions devront être étudiés dans le sens d’une protection et d’une conservation maximum des plantations existantes (arbres et haies).

Obligation de planter : Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations d'essences locales en nombre équivalent. Les aires de stationnement en surface comportant plus de quatre emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 100 mètres carrés de la superficie affectée à cet usage. Les aires de stockage doivent être masquées à la vue depuis le domaine public par des plantations et haies végétales d’essences locales. Les espaces libres doivent être plantés et paysagés.

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article UX.14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL*

Il n’est pas fixé de C.O.S.

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TITRE III : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES A URBANISER

La zone à urbaniser est destinée à permettre l’extension de l’urbanisation sous forme d’opération d’ensemble (lotissements ou ensemble de constructions groupées) sous réserve de la réalisation des équipements publics nécessaires.

Elle est de deux types : - La zone 1AU qui comprend 2 sous-secteurs, destinée au développement d’un habitat diversifié et d’un centre pour l’accueil de jeunes handicapés - La zone 1AUx destinée au développement des activités

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CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE 1AU

Caractère et vocation de la zone

La zone 1AU est destinée à permettre l’extension de l’urbanisation sous forme d’opération d’ensemble (lotissements ou ensemble de constructions groupées) sous réserve de la réalisation des équipements publics nécessaires.

Elle comprend deux secteurs : - 1AUa, qui correspond au projet d’ensemble de création d’un centre médicosocial dans le château de Rebours destiné à l’accueil de jeunes handicapés, d’une dizaine de logements sociaux en habitat individuel et de 4 lots libres (dont la maison du gardien existante). Ce secteur a donc vocation à recevoir en plus des logements précités, l’ensemble des occupations du sol liées à l’équipement collectif projeté ainsi que toutes les occupations et utilisations du sol à caractère pédagogique et éducatif.

- 1AUb, qui correspond aux zones d’extension de l’urbanisation essentiellement à vocation de logement à proximité des zones urbaines denses, à Rebours et dans le bourg.

Les secteurs 1AUa à Rebours et 1AUb à Villemer, font l’objet d’orientations d’aménagement présentées pièce 4 du présent PLU, auxquelles doivent être compatibles les aménagements proposés dans ces secteurs.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Article 1AU 1. - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdites : - Les constructions à usage agricole, d’élevage ou d’abris d’animaux - Les constructions à usage de commerces. - Les constructions à usage d’activités artisanales ou industrielles. - Les dancing et salles de spectacles. - Les constructions à usage d’entrepôt. - Tout complexe de loisirs et de sports. - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage, visés à l’article R.443.4 et 5 du code de l’urbanisme ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R. 441.1 à 4 du code de l’urbanisme. - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R. 443-4 et 5 du code de l’urbanisme, ainsi que les garages collectifs de caravanes. - Les carrières. - Les pylônes. - Les stockages d’ordures ménagères, résidus urbains, ou dépôts de matériaux, machines ou véhicules de toutes sortes. - Les installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation.

Dans les secteurs préservés au titre de l’article L123.1 7° du code de l’urbanisme, sont interdits tous constructions, travaux et aménagements hormis ceux listés à l’article 1AU2.

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Article 1AU 2. - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL ADMISES

Rappels

L'édification des clôtures est soumise à déclaration à l'exception de celles nécessaires à l'activité agricole ou forestière (article L.441-2 du Code de l'Urbanisme).

Les installations et travaux divers* définis à l'article R.442.2 du Code de l'Urbanisme sont soumis à autorisation dès que le P.L.U. est rendu public.

Les coupes ou abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130-1 du code de l'urbanisme.

Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement :

Sont autorisés sous réserve de la réalisation des équipements publics nécessaires et de l’intégration à un schéma d’aménagement d’ensemble pour chaque secteur : - les lotissements à condition qu’ils portent sur la totalité de la zone, et qu’ils fassent l’objet d’un plan de composition d’ensemble, - les installations de chantier provisoires si elles sont nécessaires à la réalisation de la zone, - les installations provisoires si elles sont liées à la commercialisation des opérations autorisées.

Dans les secteurs préservés au titre de l’article L123.1 7° du code de l’urbanisme, sont autorisés les travaux et aménagements et les constructions légères à condition s’ils soient liées aux activités de l’équipement d’intérêt collectif ou nécessaires à la mise en place de l’assainissement individuel.

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION DU SOL

Article 1AU 3 - ACCES ET VOIRIE

Dans les secteurs 1AUa à Rebours et 1AUb à Villemer, les caractéristiques des accès et voiries devront être compatibles avec les orientations d’aménagement présentées pièce 4 du présent PLU.

Accès Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité.

Cet accès devra se faire directement par la façade du terrain sur l’espace de desserte et à l’exclusion de tout passage aménagé sur terrain voisin ou appendice d’accès, sauf si la construction est à vocation d’équipements collectifs.

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Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile.

Ces accès ne devront pas présenter de risque au regard de la circulation générale : largeur compatible afin de ne pas effectuer des manœuvres sur la chaussée contraires au Code de la route, champ de visibilité suffisant au droit de l’accès en sortie, comme en entrée.

Voirie En cas de création d'une ou plusieurs voies de desserte, celles-ci devront être aménagées, de telle sorte qu’elles se raccordent à chacune de leurs extrémités au réseau de rues existantes.

Article 1AU 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

1 - Alimentation en eau potable Toute construction ou installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, doit obligatoirement être alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes.

2 - Assainissement a) Eaux usées : Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite. En l'absence d'un réseau collectif, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé. Des dispositions spécifiques pourront en particulier être imposées pour les installations classées soumises à déclaration.

Le rejet dans le réseau collectif ou dans milieu naturel des eaux résiduaires industrielles pourra être soumis à des conditions particulières et notamment à leur traitement préalable. b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents.

Les conditions normales de ruissellement seront recherchées. Le système de traitement des eaux et les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement devront être mis en place préalablement à toute nouvelle urbanisation ou en toute état de cause l’accompagner.

Les aménagements devront prévoir sur chaque parcelle la rétention et l’infiltration des eaux pluviales sur la ladite parcelle.

3 - Desserte téléphonique, électrique et télédistribution Dans les lotissements et ensembles de constructions groupées, la desserte téléphonique, électrique et télédistribution intérieure, sera enterrée.

Article 1AU 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

Dans tous les secteurs : La taille minimale des unités foncières* constructibles est de 500m².

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Article 1AU 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES PUBLIQUES

Dans tous les secteurs : Les constructions doivent s’implanter soit à l’alignement des voies et emprises publiques, soit en retrait.

En cas de retrait, la distance à l’alignement* sera au moins égale à 6 mètres.

Aucune construction ne pourra être édifiée au-delà d’une profondeur de 30 mètres mesurées à partir de l’alignement actuel ou futur des voies de desserte, sauf s’il s’agit : . d’annexes n’excédant pas 12 m ² et qui ne sont destinées ni à l’habitat, ni à l’activité . de constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif . de l’extension des constructions existantes à vocation d’équipements collectifs.

Les murs pleins existant, dans lesquels les accès aux constructions nouvelles pourront être aménagés, sont à préserver et à restaurer.

Article 1AU 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

Les constructions doivent être implantées sur au moins une des limites séparatives* aboutissant à la voie de desserte.

Dans le secteur 1AUa: En cas de retrait, les marges de reculement par rapport aux limites séparatives* de propriété seront au moins égales à : - 8 mètres si la façade comporte des baies principales assurant l'éclairement des pièces d'habitation ou de travail, - 3 mètres minimum en cas de murs aveugles ou comportant des jours de souffrance

Dans le secteur 1AUb : En cas de retrait, les marges de reculement par rapport aux limites séparatives* de propriété seront au moins égales à : - 5 mètres si la façade comporte des baies principales assurant l'éclairement des pièces d'habitation ou de travail, - 2,5 mètres minimum en cas de murs aveugles ou comportant des jours de souffrance

Dans tous les secteurs : Les marges de recul définies ci-dessus ne s’appliquent pas à : - la construction d’annexes n’excédant pas 12 m² qui ne sont affectées ni à l’habitation ni à une activité professionnelle - l’aménagement ou l’extension d’une construction existante, à condition que cette extension ne réduise pas la distance existante entre la construction et la limite séparative*

Il n’est pas fixé de règles pour les constructions d’équipements d’intérêt collectif.

Article 1AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Dans le secteur 1AUa : Il n’est pas fixé de règles.

Dans les secteurs 1AUb : La construction de plusieurs bâtiments non contigus sur une même propriété n’est pas autorisée sauf s’il s’agit d’annexe à la construction principale (garage, abri de jardin …) destinée ni à l’habitation ni à l’activité. Aucune distance n’est imposée entre un bâtiment principal et ses annexes.

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Article 1AU 9 - EMPRISE AU SOL

Dans tous les secteurs : Il n’est pas fixé de règles.

Article 1AU 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS

Dans tous les secteurs : La hauteur des constructions est mesurée à partir du sol naturel jusqu'au point le plus élevé du bâtiment (acrotère, faîtage), les ouvrages techniques, cheminées et autres superstructures exclus, sauf indication contraire.

La hauteur maximale des constructions nouvelles ne doit pas excéder 10 m par rapport au sol naturel. Il n’est pas fixé de règles pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif.

Article 1AU 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

Dans tous les secteurs :

Il n’est pas fixé de règles pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou les équipements d'intérêt collectif.

Pour les autres occupations des sols admises : Les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages. D’autres dispositions pourront être adoptées, dans le respect et en harmonie avec le cadre bâti environnant, pour les projets dont l'intégration dans l'environnement architectural et urbain aura été particulièrement étudié et les projets d’architecture innovante et/ou utilisant des technologies énergétiques nouvelles qui permettent d’offrir des espaces à vivre de qualité et qui s’inscrivent dans la modernité de leur époque.

Toitures Les toitures seront à deux versants symétriques avec faîtage parallèle à la plus grande dimension du bâtiment. Elles auront des pentes comprises entre 35° et 45° et seront sans débordement en pignons, la saillie à l’égout n’excédant pas 20 centimètres.

Parements extérieurs Les différents murs des bâtiments doivent présenter un aspect et une couleur en harmonie avec les constructions avoisinantes. L'emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, brique creuse, parpaing etc.) est interdit. L'imitation de matériaux tel que faux bois, fausses briques ou fausses pierres est interdite. Les menuiseries extérieures en bois seront peintes.

Clôtures En bordure des voies et des espaces publics Le mur plein en maçonnerie traditionnelle préalablement existant sera impérativement maintenu et réhabilité à l’identique Les portails et portillons inscrits dans ces murs seront soit en bois plein, sur toute hauteur, soit en serrurerie avec grille en partie haute. Ces éléments seront peints.

La clôture sera constituée :

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- soit par un mur plein en meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou enduit comme les murs de façade. Le mur est couronné d’un chaperon en tuiles ou maçonné. La hauteur ne dépassera pas 2 m. Les portes et portails, de même hauteur que les piliers qui les maintiennent, sont traités avec la plus grande simplicité.

- soit d’un mur bahut en pierre meulière ou moellons rejointoyés ou à pierres vues ou en enduit comme les murs de façade, surmonté d’une grille, de couleur sombre, formée d’un barreaudage vertical doublé intérieurement ou non de haies vives. Les encadrements et piliers qui accompagnent les portes et portails seront en maçonnerie. La hauteur totale de la clôture ne dépassera pas 2 m.

- soit d’une haie vive d’essences locales doublée ou non d’un grillage métallique (vert foncé) maintenu par des piquets métalliques de la même tonalité.

Les vantaux des portes et portails seront en bois ou en fer. Ils seront peints de couleur sombre, en harmonie avec les éléments de clôture.

En limite séparative : Les clôtures seront constituées : - par des haies végétales d’essences locales doublées ou non d’un grillage métallique (vert foncé) maintenu par des piquets métalliques de la même tonalité, éventuellement sur un muret d’appui maçonné de 10 à 15 cm de haut maximum. La hauteur de la clôture en limite séparative n’excédera pas 2m.

Dispositions diverses Les coffrets E.D.F. ainsi que la boîte à lettres doivent s’intégrer de façon harmonieuse dans la composition de la clôture. Les citernes à gaz liquéfié ou à mazout, ainsi que les installations similaires, seront implantées de telle manière qu'elles ne soient pas visibles de la voie publique.

Article 1AU 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE STATIONNEMENT

Principes : Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique par la réalisation d’aire de stationnement sur le terrain propre à l’opération.

Les normes ci-après s’appliquent aux constructions nouvelles, à toutes transformations ou changements de destination avec ou sans extension. Le constructeur pourra toutefois, le cas échéant : - être autorisé à réaliser, sur un autre terrain situé dans un rayon maximum de 300 m, les surfaces de stationnement qui lui font défaut, à condition que soit apportée la preuve de leur réalisation effective, - être tenu quitte de cette obligation en justifiant de l'obtention d'une concession à long terme dans un parc public de stationnement ou en versant une participation à la collectivité locale compétente en vue de la réalisation d'un parc public de stationnement en application de l'article L.421.3 du Code de l'Urbanisme.

Chaque emplacement, dans une aire collective, doit présenter une accessibilité satisfaisante. Une surface moyenne de 25 m² par emplacement, dégagements compris, sera prévue.

Nombre d'emplacements :  Construction à usage d'habitat : Pour les logements locatifs (habitat individuel ou collectif) financés avec un prêt aidé par l’Etat, une seule aire de stationnement est exigée par logement (article R 111-4 du Code de l’urbanisme)

- Constructions d’un seul logement: Il sera aménagé deux places de stationnement par logement dont une sera couverte obligatoirement.

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- Constructions de plus d’un logement : Il sera créé 1,5 place de stationnement par logement, pour les logements de moins de 40 mètres carrés de surface de plancher hors oeuvre nette et 2 places de stationnements par logement pour les logements de plus de 40 m², dont une sera couverte. Des espaces réservés et aménagés pour le stationnement des vélos et les voitures d’enfants doivent être prévus, au moins couverts pour les bicyclettes et fermés par les voitures d’enfants. Tout local réservé à ces usages doit avoir une surface minimum de 3 m². Pour les vélos la surface à prévoir est d’au moins 1 m² par logement de moins de 3 pièces et 1,5 m² par logement de 3 pièces et plus.

 Construction à usage autre que l'habitat - Constructions à usage de bureaux et services : Une surface au moins égale à 60 % de la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau sera consacrée au stationnement. Toutefois, il ne sera pas exigé de places de stationnement si la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau n'excède pas 40 mètres carrés dans une même construction. Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 2 m² ou 2 places pour 100 m² de SHON.

- Constructions à usage d’équipement collectif de superstructure : Il n’est pas fixé de règles.

Dispositions diverses La norme applicable aux constructions ou établissements non prévus ci-dessus est celle à laquelle ces établissements sont le plus directement assimilables.

Article 1AU 13 - ESPACES LIBRES – AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS - PLANTATIONS Les projets de constructions devront être étudiés dans le sens d’une protection et d’une conservation maximum des plantations existantes (arbres et haies).

Obligation de planter Les plantations existantes dans la mesure où elles sont en bon état doivent être maintenues ou remplacées par des plantations en nombre équivalent. L’ensemble des espaces publics (voiries, cheminement, espaces verts,…) devra faire l’objet d’un plan de paysage.

Pour les secteurs 1AUa et 1AUb : Les aires de stationnement en surface comportant plus de quatre emplacements devront être plantées à raison d'un arbre de haute tige au moins pour 50 m² de la superficie affectée à cet usage. Dans les opérations groupées faisant l’objet d’une composition d’ensemble approuvée, une superficie au moins égale à 10% de celle du terrain d’assiette de l’opération sera traitée en espace vert commun et plantée de façon appropriée. Dans les secteurs repérés au titre de l’article L123-1-7°, le caractère paysagé et planté préexistants devra être maintenu.

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article 1AU 14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL

Pour les secteurs 1AUa et 1AUb : Le coefficient d'occupation du sol (C.O.S.)* est fixé à 0,35.

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CHAPITRE IV : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE 1AUx

Caractère et vocation de la zone

Il s’agit du secteur situé en limite de la zone d'activités existantes. Il a pour vocation de recevoir une extension urbaine à destination d’activités économiques en prolongement de la zone d'activités existantes.

Cette zone sera réalisée dans le cadre d’un aménagement d’ensemble. Sa localisation en entrée de ville impose que soit porter une attention particulière aux traitements paysagers des abords des locaux d’activités à créer.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Article 1AUx 1. - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdits : Les constructions à usage d’habitat qui ne sont pas autorisées à l’article 1AUx2 : - Les constructions à usage agricole, d’élevage ou d’abri d’animaux - Les carrières - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitation légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme. - Les stockages d’ordures ménagères et résidus urbains - Les remblais

Article 1AUx.2- OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

Les constructions et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies :

- Les constructions à usage industriel, d'artisanat, de bureau, de service, d'entrepôt et leurs annexes, à condition que les nuisances et dangers puissent être prévenus de façon satisfaisante eu égard à l'environnement actuel ou prévu de la zone où elles s'implantent.

- Les constructions à usage d'habitation si elles sont destinées à des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer le fonctionnement, la surveillance ou le gardiennage des entreprises.

- Les installations et travaux divers* définis à l'article R.442.2 du Code l'Urbanisme, s'ils sont liés à la réalisation des occupations et utilisations du sol autorisées dans la zone.

- La création et l'aménagement des installations classées soumises à autorisation ou à déclaration ainsi que leur transformation ou extension mesurée sous réserve que les dispositions soient prises pour qu'il n'en résulte pas une création ou une aggravation de risques et nuisances incompatibles avec le voisinage et pour améliorer en tant que de besoins l'aspect général des constructions et installations.

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SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION DU SOL

Article 1AUx 3 - ACCES ET VOIRIE

Accès Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité. Cet accès devra se faire directement par la façade du terrain sur l’espace de desserte et à l’exclusion de tout passage aménagé sur terrain voisin ou appendice d’accès.

Les caractéristiques des accès doivent permettre de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Ces accès ne devront pas présenter de risque au regard de la circulation générale : largeur compatible afin de ne pas effectuer des manœuvres sur la chaussée contraires au Code de la route, champ de visibilité suffisant au droit de l’accès en sortie, comme en entrée.

Voirie En cas de création d'une ou plusieurs voies de desserte, celles-ci devront être aménagées, de telle sorte qu’elles se raccordent à leurs extrémités au réseau de rues existantes ou projetées, de façon à permettre par un maillage cohérent le passage des véhicules.

Des conditions particulières pourront être imposées en matière de tracé, de largeur ou de modalités d'exécution, dans l'intérêt de la circulation routière et de la sécurité des usagers, pour l’amélioration de la desserte, pour la mise en valeur des entrées de ville de l'utilisation de certains terrains riverains ou avoisinants, ou en vue de leur intégration dans la voirie publique communale.

Article 1AUx 4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX a) Eaux usées : Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite. En l'absence d'un réseau collectif, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé. Des dispositions spécifiques pourront en particulier être imposées pour les installations classées.

Le rejet dans le réseau collectif ou dans milieu naturel des eaux résiduaires industrielles pourra être soumis à des conditions particulières et notamment à leur traitement préalable. b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents.

Les conditions normales de ruissellement seront recherchées. Le système de traitement des eaux et les mesures prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement devront être mis en place préalablement à toute nouvelle urbanisation ou en toute état de cause l’accompagner.

Les aménagements devront prévoir sur chaque parcelle la rétention et l’infiltration des eaux pluviales sur la ladite parcelle.

3 - Desserte téléphonique, électrique et télédistribution

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Dans les lotissements et ensembles de constructions groupées, la desserte téléphonique, électrique et télédistribution intérieure sera enterrée.

Article 1AUx 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

La taille minimale des unités foncières* constructibles est de 500m².

Article 1AUx 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES PUBLIQUES

Les constructions doivent être édifiées en retrait de 10 mètres des voies et emprises publiques.

Article 1AUx 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

Les constructions nouvelles peuvent être implantées en limite séparative* ou en retrait. En cas de retrait, la marge de reculement doit être au moins égale à 5 mètres.

Article 1AUx.8 -IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE

Aucune distance n'est imposée entre deux bâtiments non contigus.

Article 1AUx.9 - EMPRISE AU SOL* DES CONSTRUCTIONS

L'emprise* au sol des constructions de toute nature, y compris les annexes, ne peut excéder 40 % de la superficie de la propriété.

Article 1AUx.10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS La hauteur totale des constructions ne doit pas excéder 8 mètres par rapport au sol naturel. Il n’est pas fixé de règles pour les équipements publics d'infrastructure ou de superstructure lorsque leurs caractéristiques techniques l'imposent, ainsi que certains équipements de caractère exceptionnel.

Article 1AUx 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

Toitures : Les combles et toitures doivent présenter une simplicité de volume et une unité de conception.

Parements extérieurs : Les couleurs des matériaux de parement et des peintures extérieures devront s'harmoniser entre elles et ne pas porter atteinte au caractère des sites ou paysages. L’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreau de plâtres, briques creuses, parpaings…) est interdit.

Clôtures

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 38

Elles seront constituées de haies vives d’espèce locale, doublées ou non de grillage, d’une hauteur égale à 2 mètres.

Dispositions diverses : Les citernes à gaz liquéfié, à combustible liquide, ainsi que les installations similaires seront implantées de manière à ne pas être visibles de la voie publique.

Article 1AUx.12 - Stationnement

Principes :

Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique. Il devra être réalisé, à l'occasion de toute construction ou installation nouvelle des aires de stationnement, sur le terrain propre de l'opération selon les normes fixées ci-après par le présent article. Les rampes d'accès aux aires de stationnement en sous-sol ne doivent pas entraîner de modification dans le niveau des trottoirs. De plus, à partir du domaine public sur 6 m de longueur, la rampe d’accès ne devra pas présenter une pente supérieure à 4%.

Chaque emplacement, dans une aire collective, doit répondre aux caractéristiques minimales - longueur : 5 mètres - largeur : 2,30 mètres - dégagement : 6 x 2,30 mètres, soit une surface moyenne de 25 mètres carrés par emplacement, dégagements compris.

Nombre d'emplacements :

 Construction à usage d'habitat : Il sera aménagé deux places de stationnement par logement. Ces règles ne s'appliqueront pas à l'extension des constructions existantes sous réserve qu'il n'y ait pas création d'un nouveau logement.

 Construction à usage autre que l'habitat

- Constructions à usage de bureaux : Une surface au moins égale à 60 % de la surface de plancher hors oeuvre nette affectée à usage de bureau sera consacrée au stationnement.

Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 2 m² ou 2 places pour 100 m² de SHON.

- Constructions à usage artisanal : Il sera créé une place de stationnement pour 100 m² de SHON pour les véhicules légers. Il devra être aménagé une surface suffisante pour répondre aux besoins de l’activité artisanale, pour le stationnement et l'évolution des camions et véhicules utilitaires divers.

Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 1 m² ou 1 place pour 100 m² de SHON.

- Constructions à usage d’équipement public de superstructure : Il n’est pas fixé de règles.

- Constructions à usage d’hôtels, restaurants : Il sera créé une place de stationnement pour : - 1 chambre d'hôtel, - 10 mètres carrés de restaurant (calculés sur la salle de service)

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Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu, conformément aux normes suivantes : - 1,5 m² pour 100 m² de SHON dans un local fermé.

- Constructions à usage de commerce : Il sera créé 5 places de stationnement pour véhicules légers par tranches de 100 m² de SHON.

L’emprise au sol des surfaces de stationnement bâties ou non des surfaces commerciales sera au maximum une fois et demi la surface hors œuvre nette des bâtiments affectés au commerce. Un espace réservé et aménagé pour le stationnement des vélos doit être prévu de préférence à l’intérieur des parkings, ou au minimum couvert, conformément aux normes suivantes : - 1 m² ou 1 place pour 100 m² de SHON.

Dispositions diverses La norme applicable aux constructions ou établissements non prévus ci-dessus est celle à laquelle ces établissements sont le plus directement assimilables. Nonobstant les dispositions qui précèdent, les constructions de nature et d’importance exceptionnelles pourront faire l’objet de normes différentes, pour autant que le nombre de places permette le stationnement des véhicules en dehors de la voie publique.

Article 1AUx.13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, PLANTATIONS

Obligation de planter :

Les espaces libres non bâtis doivent être plantés à raison d’un arbre pour 100 m². La marge de recul prévue à l’article 1AUx 6 ci-dessus sera paysagée et arborée. La marge de recul prévue à l’article 1AUx 7 ci-dessus sera plantée à raison d’au moins un arbre de haute tige d'essences locales (aulne, chêne, châtaigniers, érable, noyer, orme, frêne, peuplier, saule, bouleau, marronnier, charme, tilleul par exemple) pour 100 m² d’espaces plantés. Les plantations existantes doivent être, le cas échéant, maintenues ou remplacées par des plantations d'essences locales (aulne, chêne, châtaigniers, érable, noyer, orme, frêne, peuplier, saule, bouleau, marronnier, charme, tilleul par exemple) en nombre équivalent. Les aires de stationnement comportant plus de 4 emplacements doivent être paysagers et arborés à raison d’un arbre de haute tige au moins pour 50 m² de superficie affectée à cet usage. Les aires de stockage doivent être masquées à la vue depuis le domaine public par des plantations et haies végétales d’essences locales (aulne, chêne, châtaigniers, érable, noyer, orme, frêne, peuplier, saule, bouleau, marronnier, charme, tilleul par exemple). Les espaces libres doivent être plantés à raison d’un arbre pour 100 m².

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article 1AUx.14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL*

Il n’est pas fixé de C.O.S.

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 40

TITRE IV - DISPOSITIONS APPLICABLES A LA ZONE AGRICOLE

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 41

CHAPITRE I: DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE A

Caractère et vocation de la zone

Il s'agit d'une zone constituée par les parties du territoire communal affectées à l’exploitation agricole. Il s’agit de secteurs à préserver en raison de leur potentiel agronomique, économique et paysager.

Cette zone comprend trois secteurs : - Le secteur Aa qui comprend le plateau exploité. - Le secteur Ab qui correspond aux emprises des lignes de transports d’électricité. - Le secteur Ae qui correspond au site d’équipements d’intérêt collectif et services publics à l’est du village.

Dans les secteurs où des gisements de matériaux sont repérés dans le schéma départemental des carrières (cf plan 7.7 annexe du PLU), l’ouverture de carrières sera autorisée sous réserve d’une modification du PLU.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

Rappels

L'édification des clôtures est soumise à déclaration, à l'exception de celles nécessaires à l'activité agricole ou forestière (article L.441.2 du Code de l'Urbanisme).

Les installations et travaux divers définis à l'article R.442.2 du code de l'urbanisme sont soumis à autorisation.

Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130.1. du Code de l'Urbanisme.

Article A.1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Dans la bande des 50 mètres de protection des lisières des massifs boisés de plus de 100 ha, repérée sur les documents graphiques du PLU, toute construction nouvelle sera interdite.

Dans le secteur de 75 m de part et d’autres de la voie classée à grande circulation (la RD 403) et repéré sur le document graphique, toute construction nouvelle est interdite (sauf celles mentionnées à l’article L111-1-4 du code de l’urbanisme)

Dans le secteur Aa : Sont interdits : - Toutes constructions non liées à l’activité agricole ou nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme - Les constructions nouvelles à usage d’habitat qui ne sont pas autorisées à l’article A.2

Dans le secteur Ab : Sont interdits : - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 42

- Toutes constructions nouvelles non liées au transport de l’énergie électrique - L’exploitation des richesses du sous-sol et les carrières

Dans le secteur Ae : Sont interdits : - Toutes constructions non liées ou nécessaires aux équipements d’intérêt collectif ou services publics. - L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitations légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme - Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à 5 du code de l’urbanisme - Les constructions nouvelles à usage d’habitat.

Article A.2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES

Pour tout projet de construction se situant à moins de 100m de la canalisation de transport de gaz haute pression figurant sur le plan des servitudes en annexe du PLU, il est nécessaire de consulter le service GRTgaz-Région Val de Seine-Agence Ile-de-France sud, 14 rue Pelloutier Croissy Beaubourg, 77435 Marne-la-Vallée cedex2. Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement :

Dans le secteur Aa : - Les constructions liées à l'exploitation agricole, à condition qu'elles s'implantent à proximité immédiate des bâtiments principaux d'exploitations, à moins que des contraintes liées au voisinage ne rendent pas cette proximité souhaitable.

- Les constructions à usage d'habitation à condition qu’elles soient liées ou nécessaires au fonctionnement de l’exploitation, qu’elles soient implantées en continuité du bâti existant et utilisant le même accès routier, sauf si des gênes pour le voisinage, liées aux nuisances, ne rendent pas cette proximité souhaitable. Si des gênes existent, elles doivent être appréciées au regard de la réglementation, et l’habitation ne pouvant être implantée à proximité, devra se situer en zone urbaine.

- Les installations classées soumises à autorisation ou à déclaration à condition qu'elles soient nécessaires au fonctionnement des exploitations agricoles ou qu'elles en constituent le complément.

- Les constructions à usage d'équipements publics communaux à caractère technique, à condition qu'il ne soit pas possible de les localiser à l'intérieur des zones agglomérées et qu'elles s'implantent, sauf impossibilité technique notoire, à proximité de ces zones.

- Les dispositifs techniques nécessaires aux activités agricoles ou forestières à condition que le site et le milieu soient respectés (implantation, qualité architecturale…) ;

- Les gîtes ruraux à condition qu’ils constituent une réutilisation des bâtiments actuels et qu’ils soient le complément d’une activité agricole

- L'édification des pylônes et ouvrages nécessaires au transport de l'énergie électrique à haute ou très haute tension

- L'aménagement des constructions existantes, dès lors que leur destination reste inchangée

- Les installations et travaux divers* définis à l'article R.442.2 du Code de l'Urbanisme s'ils sont liés à la réalisation des occupations et utilisations du sol autorisées dans la zone.

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Dans le secteur de 75 m de part et d’autres de la voie classée à grande circulation (la RD 403), seuls sont autorisées (art.L111-1-4 du code de l’urbanisme): . Les constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ; . les services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ; . les bâtiments d'exploitation agricole ; . les réseaux d'intérêt public.

Dans le secteur Ab - L’édification des pylônes et ouvrages nécessaires au transport de l’énergie électrique

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION AU SOL

Article A.3 - ACCES ET VOIRIE

Pour être constructible, un terrain doit avoir un accès à une voie publique ou privée* ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité ; cette voie avec ses carrefours devra présenter des caractéristiques suffisantes au regard de la circulation des engins de lutte contre l’incendie, de la sécurité des usagers de la voie publique. - les constructions nouvelles à usage d’habitation ne seront admises que si l’accès est le même que celui du corps principal de l’exploitation, - pour les autres constructions tels que les hangars, …elles seront implantées de préférence aux abords proches des bâtiments existants, et de préférence l’accès à la voie publique devrait s’effectuer par celui existant, étant précisé que : Ces accès ne devront pas présenter de risque au regard de la circulation générale : largeur compatible afin de ne pas effectuer des manœuvres sur la chaussée contraires au Code de la route, champ de visibilité suffisant au droit de l’accès en sortie, comme en entrée.

Article A.4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

1 - Alimentation en eau potable

Toute construction ou installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, doit être obligatoirement alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes. En l'absence d'un tel réseau, l'alimentation pourra être effectuée par captage, forage ou puits conforme à la réglementation en vigueur et à condition que l'eau soit distribuée à l'intérieur de la construction par des canalisations sous pression.

2 - Assainissement

Toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes aux normes en vigueur après s’être assuré au préalable par une étude de sol que la superficie et les caractéristiques pédologiques et hydrogéologiques du sol de la parcelle permettent d’assurer l’épuration et l’évacuation de ces eaux sur le terrain.

Cette disposition s’applique tant aux constructions nouvelles, qu’aux agrandissements, aux changements de destination ; le dimensionnement de l’assainissement autonome correspondra à la totalité des bâtiments raccordés. En cas d’impossibilité de réaliser l’assainissement autonome, les constructions, agrandissements, changement de destination ne seront pas admis.

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Des dispositions spécifiques pourront en particulier être imposées pour les installations classées soumises à déclaration et à autorisation.

Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite sauf dérogation à titre exceptionnel pour des rejets après épuration provenant de systèmes d’assainissements non collectifs réalisés dans des terrains de perméabilité insuffisante pour permettre l’épuration et l’évacuation des effluents.

Les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil).

Article A5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

Il n'est pas fixé de règle.

Article A.6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

La distance entre une construction et les voies et les emprises publiques ne pourra pas être inférieure à 10 mètres.

Dans le secteur Ae : Les constructions doivent être implantées soit à l’alignement, soit en retrait de celui-ci avec un minimum de 1 mètre.

Article A.7 - IMPLANTATIONS DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES

Les constructions nouvelles doivent être implantées en observant par rapport à toutes les limites séparatives* de propriété une marge de reculement au moins égale à 10 mètres.

Dans le secteur Ae : Les constructions doivent être implantées, soit sur les limites séparatives, soit en retrait des limites séparatives de propriété avec un minimum de 1 mètre

Article A.8 -IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS SUR UNE MEME PROPRIETE

La construction de plusieurs bâtiments non contigus sur une même propriété est autorisée ; aucune distance n’est imposée entre les bâtiments.

Article A.9 - EMPRISE AU SOL

Dans le secteur Ae, l’emprise au sol des nouvelles constructions est limitée à 600 m² à partir de l’entrée en vigueur de la présente déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU.

Article A.10 - HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS

Dans le secteur Ae, la hauteur des nouvelles constructions est limitée à 10m au faitage.

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Article A.11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS

- Toitures : Les combles et toitures doivent présenter une simplicité de volume et une unité de conception. Les toitures des nouvelles constructions devront présenter des pentes comprises entre 35° et 45°. Cependant, les constructions en rez de chaussée pourront être couvertes par des toitures terrasses sous réserves d’être végétalisées.

- Parements extérieurs : Les couleurs des matériaux de parement et des peintures extérieures devront s'harmoniser entre elles et ne pas porter atteinte au caractère des sites ou paysages naturels ou urbains. L'emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts (carreaux de plâtre, brique creuse, parpaing etc.) est interdit. L'imitation de matériau tel que faux bois, fausses briques ou fausses pierres est interdite.

- Dispositions diverses : Les citernes à gaz liquéfié, à combustible liquide, ainsi que les installations similaires seront implantées de manière à ne pas être visibles de la voie publique.

Article A.12 - STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des constructions et installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique.

Article A.13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, PLANTATIONS

Espaces boisés classés* : Les espaces boisés classés¨* figurant au plan sont soumis aux dispositions de l'article L.130.1 du Code de l'Urbanisme.

Obligation de planter : Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations en nombre équivalent.

Les équipements agricoles ayant un impact dans le paysage de près ou de loin, leur implantation sera telle qu’il sera réservé un espace pour être planté d’arbres de haute tige, d’essence locale.

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article A.14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL

Il n'est pas fixé de C.O.S.*.

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TITRE V : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES NATURELLES ET FORESTIERES

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CHAPITRE I : DISPOSITIONS PROPRES A LA ZONE N

Caractère et vocation de la zone

Il s'agit d'une zone qui doit être protégée en raison de la qualité du paysage et du caractère des éléments naturels qui le composent et notamment des espaces boisés. Il s’agit des secteurs : Na : les grandes entités du milieu naturel du plateau, de la vallée et les masses boisées, dans lesquelles l’exploitation agricole des terrains est autorisée mais aucune construction. Nb : les espaces paysagers en milieu urbain qui présentent des qualités qu’il convient de préserver. Nh : les espaces naturels en milieu humide qui doivent être protégés en raison de la préservation des écosystème aquatiques, des sites et des zones humides.

Il s’agit également des secteurs de la commune qui sont aujourd’hui urbanisés dans des secteurs sensibles en milieu naturel. Les caractéristiques urbaines doivent se limiter aux constructions existantes. Il s’agit des secteurs : Nc : les écarts de la commune situés à l’intérieur des espaces naturels remarquables de la commune, ainsi que les constructions isolées dans le territoire agricole Nl : les secteurs où seules les constructions et installations liées aux activités touristiques et de loisirs sont autorisées : le camping situé en sortie du bourg, les anciennes colonies à Villeron.

SECTION I - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DU SOL

1. Rappels

L'édification des clôtures est soumise à déclaration, à l'exception de celles nécessaires à l'activité agricole ou forestière (article L.441.2 du Code de l'Urbanisme).

Les installations et travaux divers définis à l'article R.442.2 du code de l'urbanisme sont soumis à autorisation dès que le P.L.U. est approuvé.

Les coupes et abattages d'arbres sont soumis à autorisation dans les espaces boisés classés* au titre de l'article L.130.1. du Code de l'Urbanisme.

Tous les travaux ayant pour effet de détruire un élément de paysage identifié au titre de l'article L.123-1-7 et non soumis à un régime d'autorisation doivent faire l'objet d'une autorisation préalable au titre des installations et travaux divers.

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Article N.1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Dans toute la zone : Les constructions à usage d’habitat, d’équipement, de bureau, de commerce, d’activités et d’entrepôt à l’exception de celles visées à l’article N2. . Les carrières . Le stationnement des caravanes isolées au sens des articles R443.4 à5 du code de l’urbanisme . L’ouverture de terrains de camping et de caravanage ainsi que ceux affectés à l’implantation d’habitation légères de loisirs dans le cadre des articles R444.1 du code de l’urbanisme . Toute construction nouvelle à l’intérieur de la bande de 50 mètres de protection des lisières des massifs boisés de plus de 100 ha repérée sur les documents graphiques du PLU, . La création de plan d’eau non nécessaire à la régulation des eaux ou aux exigences agricoles

Dans le secteur Na - Toute construction nouvelle y compris les constructions à usage agricole à l’exception de celles visées à l’article N2. - Dans la ZNIEFF de type 2 repérée sur les documents graphiques des annexes, toutes constructions, aménagements ou drainage susceptibles d’altérer ce milieu - Dans la ZNIEFF de type 1 repérée sur les documents graphiques des annexes, le drainage ainsi que les plantations et tout aménagements de nature à perturber le fonctionnement (digues, remblais, sentiers…)

Dans un secteur de 75 m de part et d’autres de la voie classée à grande circulation (la RD 403), toute construction nouvelle, y compris à destination agricole est interdite (sauf celles mentionnées à l’article L111-1-4 du code de l’urbanisme). Les reconstructions après sinistre y sont interdites.

Dans le secteur Nh - Les remblais et affouillements de toute nature, qu’ils entrent ou non dans la catégorie des installations et travaux divers définis par l’article R442-2 du code de l’urbanisme, sauf sous les constructions et aménagements autorisés dans le secteur Nh de l’article N2 - Toute construction nouvelle sauf celles autorisées dans le secteur Nh de l’article N2 - Les endiguements de toutes natures - L’augmentation du nombre de logements par aménagement ou rénovation ou par changement destination d’un bâtiment existant - L’ouverture ou l’extension de terrains de camping et de parcs résidentiels de loisirs - Le drainage par des fossés ou tout autre moyen

Dans le secteur Nc - Toute construction nouvelle y compris les constructions à usage agricole à l’exception de celles visées à l’article N2. - L’augmentation du nombre de logements par aménagement ou rénovation ou par changement de destination d’un bâtiment existant

Dans le secteur Nl - Toute construction nouvelle à l’exception de celles visées à l’article N2.

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Article N.2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES

RAPPEL : Pour tout projet de construction se situant à moins de 100m de la canalisation de transport de gaz haute pression figurant sur le plan des servitudes en annexe du PLU, il est nécessaire de consulter le service GRTgaz-Région Val de Seine-Agence Ile-de-France sud, 14 rue Pelloutier Croissy Beaubourg, 77435 Marne-la-Vallée cedex2.

Pour toute demande d’urbanisme (PC, CU, etc.) située dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU pièces n°5), il est nécessaire de consulter EAU DE PARIS, -centre de Fontainebleau-1, bis route de Moret -77 690 MONTIGNY SUR LOING.

Les occupations et utilisations du sol suivantes ne sont admises que si elles respectent les conditions définies ci-après et, dans les zones et périmètres de protection des captages et aqueduc de la Ville de Paris (repérés sur les documents graphiques du PLU), les prescriptions de l’hydrogéologue agréé jointes en annexes du présent règlement.

Dans les secteurs Na: - Les aménagements légers de promenade s’ils sont nécessaires à la mise en valeur des espaces naturels, - L’exploitation des terres agricoles est autorisée à conditions qu’elles ne nécessitent aucunes constructions et installations pérennes - L’adaptation des bâtiments existants - Les constructions et les dispositifs nécessaires aux activités forestières à condition qu’ils respectent l’équilibre du milieu - Les golfs à condition d’une bonne intégration paysagère - Les aménagements pour l’accueil de touristes ou d’activités de loisirs, en particulier l’aménagement de terrains de camping, limités à la réalisation de construction d’infrastructures légères liées à l’hébergement et au confort des usagers - Les équipements publics de caractère technique et intercommunal à condition de respecter les données géomorphologiques et hydrologiques et de ne pas porter atteinte à la qualité des sites existants - Les installations, constructions et aménagements nécessaires à l’entretien du captage d’eau potable et le transport de l’eau - L’édification des pylônes et ouvrages nécessaires au transport de l’énergie électrique

Dans un secteur de 75 m de part et d’autres de la voie classée à grande circulation (la RD 403), seuls sont autorisées (art.L111-1-4 du code de l’urbanisme): . Les constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ; . les services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ; . les bâtiments d'exploitation agricole ; . les réseaux d'intérêt public.

Dans le secteur Nc: - L’aménagement et l’extension des constructions existantes à condition qu’elle n’excède pas 20% de la SHON existante à la date d’approbation du présent PLU - Les annexes à la construction principale sous réserve qu’elles n’excèdent pas 25m² - Dans le secteur de 75 m de part et d’autres de la voie classée à grande circulation (la RD 403) et repéré sur le document graphique, les constructions et installations à condition qu’elles soient liées ou nécessaires aux infrastructures routières, les services publics à condition qu’ils exigent la proximité immédiate des infrastructures routières ainsi que les réseaux d’intérêt publics. L’adaptation, la réfection ou l’extension des constructions existantes à condition qu’il ne s’agisse pas d’une reconstruction totale. - La création de gîtes ruraux et chambres d’hôtes à condition qu’ils soient aménagés à l’intérieur des constructions existantes, dans le cadre d’un changement d’affectation du bâtiments

Dans le secteur Nl : - Les constructions ou installations nécessaires à l’aménagement des aires de camping, et à l’accueil et au confort des campeurs et autres activités touristiques. - L’aménagement des constructions existantes à destination d’hébergement de loisirs et d’activités touristiques.

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 50

Dans le secteur Nh : - Les installations, constructions et aménagements liés à l’ouverture au public.

SECTION II - CONDITIONS DE L'OCCUPATION AU SOL

Article N.3 - ACCES ET VOIRIE

Il n'est pas fixé de règle.

Les extensions autorisées à l’article N2 nécessitent que le terrain ait un accès à une voie publique ouverte à la circulation automobile et en bon état de viabilité ; cette voie avec ses carrefours devra présenter des caractéristiques suffisantes au regard de la circulation des engins de lutte contre l’incendie, de la sécurité des usagers de la voie publique. Cet accès devra se faire directement par la façade du terrain sur la voie publique et à l’exclusion de tout passage aménagé sur terrain voisin ou appendice d’accès.

Article N.4 - DESSERTE PAR LES RESEAUX

Dans l’ensemble de la zone :

Alimentation en eau potable

Pour toute extension ou construction autorisée à l’article N2 qui implique une utilisation d'eau potable, doit être obligatoirement alimentée par branchement à un réseau collectif de distribution sous pression présentant des caractéristiques suffisantes.

Assainissement Pour toute extension autorisée à l’article N2 : a) Eaux usées : le branchement à un réseau collectif d'assainissement de caractéristiques appropriées est obligatoire pour toute construction ou installation engendrant des eaux usées.

Toute évacuation des eaux ménagères ou des effluents non traités dans les fossés, cours d'eau et égouts pluviaux est interdite. Toutefois en l'absence d'un tel réseau ou en cas d'impossibilité technique de s'y raccorder, toutes les eaux usées devront être dirigées par des canalisations souterraines sur des dispositifs autonomes de traitement et d'évacuation conformes à la réglementation sanitaire et aux éventuelles contraintes particulières qui pourraient être imposées par les services compétents en fonction de la nature du sol ou du sous-sol. Ces dispositifs devront être conçus de manière à pouvoir être mis hors circuit et la construction directement raccordée au réseau lorsqu'il sera réalisé. b) Eaux pluviales : les aménagements réalisés sur un terrain ne doivent pas faire obstacle au libre écoulement des eaux pluviales (articles 640 et 641 du Code Civil). Le rejet en rivière de ces eaux doit faire l'objet de l'autorisation des services compétents. Lorsqu'il existe un réseau collectif apte à recueillir les eaux pluviales, les aménagements sur le terrain doivent garantir leur évacuation dans ledit réseau.

Desserte téléphonique, électrique et télédistribution Le raccordement des habitations, autorisées à l’article N2, au réseau téléphonique et électrique devra être en souterrain jusqu'à la limite du domaine public en un point à déterminer en accord avec les services techniques de France Telecom ou E.D.F.

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Article N.5 - SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS

Il n'est pas fixé de règle.

Article N.6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES •

Les constructions autorisées à l’article N2 devront s'implanter à l'alignement* des voies* ou en retrait. En cas de retrait celui-ci sera au moins égal à 6 mètres. Ces règles pourront ne pas être imposées : - aux équipements collectifs d’intérêt général - à l’aménagement sans extension des constructions existantes.

Article N.7 - IMPLANTATIONS DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES •

Les constructions autorisées à l’article N2 peuvent être implantées en limites séparatives* ou en retrait. En cas de retrait, les marges de recul par rapport aux limites séparatives* de propriété seront au moins égales à : - la hauteur totale de la construction avec un minimum de 8 mètres si la façade comporte des ouvertures, - la moitié de cette hauteur avec un minimum de 3 mètres dans le cas contraire.

Les marges de recul définies ci-dessus ne s’appliquent pas à : - la construction d’annexe* n’excédant pas 12 m² qui ne sont affectées ni à l’habitation ni à une activité professionnelle - l’aménagement sans extension des constructions existantes.

Article N.8 -IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS SUR UNE MEME PROPRIETE

Il n’est pas fixé de règles

Article N.9 - EMPRISE AU SOL

Il n'est pas fixé de règle.

Article N.10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS

La hauteur des constructions nouvelles autorisées à l’article N2 ne devra pas excéder 11 mètres. Il n'est pas fixé de règle de hauteur pour les équipements publics d'infrastructure lorsque leurs caractéristiques techniques l'imposent, ni pour l’aménagement des constructions existantes.

Article N.11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Les constructions doivent présenter un aspect compatible avec le caractère ou l’intérêt des lieux avoisinants, des sites et des paysages.

- Toitures : Les combles et toitures doivent présenter une simplicité de volume et une unité de conception.

- Parements extérieurs :

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 52

Les couleurs des matériaux de parement et des peintures extérieures devront s'harmoniser entre elles et ne pas porter atteinte au caractère des sites ou paysages naturels ou urbains.

Pour les constructions et éléments bâtis remarquables, repérés sur le plan graphique et protégés au titre de l’article L.123-1-7, les prescriptions suivantes sont applicables : - les modifications de volume et notamment les surélévations de ces constructions sont a priori proscrites. Elles ne seront admises que si elles contribuent à la mise en valeur du bâtiment, restituent l’esprit de son architecture d’origine, ou l’organisation primitive de la parcelle, ou répondent à des impératifs d’ordre technique. A l’occasion de ces travaux de transformation, la démolition d’annexes dommageables pourra être demandée. - Les travaux de restauration ou d’entretien (avec ou sans changement de destination) devront être réalisés en maintenant les percements ou en restituant, le cas échéant, les percements d’origine. Ils seront exécutés avec des matériaux analogues à ceux d’origine et avec les mêmes mises en œuvre notamment en ce qui concerne les façades, les couvertures, les souches, les lucarnes et les menuiseries. Les motifs décoratifs, sculptés ou moulurés devront être conservés. En cas d’altération profonde, ces motifs seront consolidés ou remplacés à l’identique.

Clôtures Les murs en pierre existants devront être impérativement préservés et restaurés à l’identique.

- Dispositions diverses : Les citernes à gaz liquéfié, à combustible liquide, ainsi que les installations similaires seront implantées de manière à ne pas être visibles de la voie publique.

Article N.12 - STATIONNEMENT

Le stationnement des véhicules de toute nature correspondant aux besoins des installations nouvelles doit être assuré en dehors de la voie publique.

Il devra être réalisé, à l'occasion de toute installation nouvelle des aires de stationnement, sur le terrain propre de l'opération.

Article N.13 - ESPACES LIBRES, AIRES DE JEUX ET DE LOISIRS, PLANTATIONS

Espaces boisés classés* : Les espaces boisés classés¨* figurant au plan sont soumis aux dispositions de l'article L.130.1 du Code de l'Urbanisme.

Obligation de planter : Les plantations existantes doivent être maintenues ou remplacées par des plantations en nombre équivalent.

Dans les secteurs repérés au titre de l’article L123-1 7°, les arbres existants devront être remplacés. Le caractère paysagé et planté devra être maintenu. Les piscines privées de plein air et les abris de jardins y sont autorisés. La modification du couvert arboré dans le cas d’une ouverture au public ou d’une restitution d’une composition paysagère d’origine est autorisée.

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 53

SECTION III - POSSIBILITES MAXIMALES D'OCCUPATION DU SOL

Article N.14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL

Il n'est pas fixé de règles.

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 54

TITRE VI : ANNEXE

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 55

DEFINITIONS

ALIGNEMENT

L'alignement est la limite séparative commune d'un fond privé et du domaine public d'une voie de circulation. Il est, soit conservé à l’état actuel, soit déplacé en vertu d’un plan d’alignement approuvé (général ou partiel selon que ce plan concerne la totalité d’une voie ou seulement une section de voie).

ANNEXES A LA CONSTRUCTION

Il s’agit des constructions en dur, non destinée à l’habitation ou aux activités, par exemple, les abris de jardin, les auvents, les remises….

LIMITES SEPARATIVES DE PROPRIETE

Limite autre que l'alignement séparant une propriété voisine. Les limites séparatives latérales sont celles qui se recoupent avec l’alignement et déterminent la longueur de façade de la propriété sur la voie.

EMPLACEMENTS RESERVES

Les documents graphiques du règlement délimitent des emplacements réservés sur des terrains sur lesquels est interdite toute construction ou aménagement autre que ceux prévus par le document d'urbanisme. Ces emplacements réservés ne peuvent être destinés qu’aux équipements publics, ouvrages publics ou installations d'intérêt général, espaces verts publics, voiries publiques. Les propriétaires des terrains concernés par un emplacement réservé peuvent exercer le droit de délaissement relevant des articles L.123-17 et L.230-1 du Code de l'urbanisme auprès de la collectivité ou du service public bénéficiaire (droit donné à un propriétaire foncier de mettre en demeure une collectivité publique d'acquérir ce terrain).

EMPRISE AU SOL

L'emprise au sol d'une construction s’exprime par le rapport en pourcentage entre la surface occupée par la projection verticale du volume hors œuvre de la construction et la surface de propriété. Si celle-ci est partiellement atteinte par une servitude de voirie ou de service public, c’est la surface hors servitude qui est prise en compte.

ESPACES BOISES CLASSES

Espaces boisés, bois ou forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu’ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non. Ce classement peut également s’appliquer à des arbres isolés, des haies ou des réseaux de haies, des plantations d’alignements. Le classement interdit tout changement d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.

SURFACE HORS OEUVRE NETTE DE PLANCHER

Toutes les surfaces des constructions mentionnées dans le présent règlement sont des surfaces hors œuvres nettes, telles que définies dans les deuxième et troisième alinéas de l’article R.112.2 du Code de l’urbanisme.

UNITES FONCIERES

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 56

Terrain correspondant au bien foncier par toute parcelle ou ensemble de parcelles d’un seul tenant appartenant à un même propriétaire.

SUPERFICIE DU TERRAIN La superficie prise en compte pour déterminer le droit à construire (superficie, implantation, COS…) est celle de l’unité foncière.

HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS Il s’agit de la hauteur totale des constructions définie par la différence d’altitude entre la partie la plus élevée de la construction ou de l’ouvrage et le terrain naturel. Ne sont pas pris en compte pour définir cette hauteur : - les balustrades et garde-corps à claire voie - la partie ajourée des acrotères - les pergolas - les souches de cheminée - les locaux techniques de machineries d’ascenseur - les accès aux toitures terrasse.

TERRAIN NATUREL / SOL NATUREL Il s’agit du niveau du terrain tel qu’il existe dans son état antérieur aux travaux entrepris pour la construction.

Commune de VILLEMER – Plan Local d’Urbanisme- Déclaration de projet Janvier 2017 57 Communauté de communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la communauté de communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

IV - Notice d’information relative à la procédure d’Enquête publique se tenant du mercredi 1er février 2017 au samedi 4 mars 2017 Article R123-8 3° du code de l’environnement

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

La présente note est rédigée conformément à l’article R.123.8.3° du code de l’environnement. Elle mentionne les textes régissant la présente enquête ainsi que la façon dont celle-ci s’insère dans la procédure administrative relative à l’opération considérée. Elle mentionne également la décision pouvant être adoptée au terme de l’enquête publique ainsi que l’autorité compétente pour prendre cette décision.

Textes régissant la présente enquête publique Le code de l’urbanisme et le code de l’environnement contiennent des dispositions régissant la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du P.L.U. L’enquête publique est rendue obligatoire par le code de l’urbanisme et notamment ses articles L. 153-54, L 153-52 à L 153-59 et L 153-14 et par le code de l’environnement et notamment ses articles L.123-1 et suivants, L.126-1 et R.123-1 sur les conditions d’organisation de l’enquête.

Procédure administrative portant sur la déclaration de projet L’article L.300-6 du code de l’urbanisme précise que les collectivités territoriales peuvent après enquête publique se prononcer, par une déclaration de projet, sur l’intérêt général d’une opération d’aménagement ou d’un programme de construction. L’enquête publique a pour objet de permettre à toute personne intéressée de prendre connaissance du programme de l’opération et des évolutions du P.L.U. qu’il nécessite, et ce afin d’être à même de présenter ses appréciations et suggestions sur ce dossier. L’article L 153-54 du code de l’urbanisme impose que les dispositions proposées pour assurer la mise en compatibilité du P.L.U. fassent l’objet d’un examen conjoint de l’Etat, de la commune et des personnes publiques associées à la procédure afin de permettre d’émettre un avis si elles le souhaitent. Cette réunion d’examen conjoint a eu lieu le 22 décembre 2016. Le procès-verbal de cette réunion est joint au dossier d’enquête publique. Par ailleurs, si l’une des personnes publiques associées émet un avis en cours d’enquête, celui-ci sera alors inséré au dossier d’enquête. Il est à noter que les dispositions relatives à l’évaluation environnementale s’appliquent à la présente déclaration de projet. En conséquence, dans le cadre de la procédure d’examen au cas par cas, telle que prévue à l’article R 104-28 du code de l’urbanisme, l’autorité environnementale a décidé en date du 16 décembre 2016 que la présente déclaration de projet n’était pas soumise à évaluation environnementale. Cette décision est jointe au présent dossier d’enquête.

Déclaration de projet – mise en compatibilité du PLU Communauté de communes MORET Seine et Loing Dutertre & Ass Janvier 2017 1 Sur saisine du président de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing (CCMSL), le Tribunal Administratif de Melun a désigné un commissaire enquêteur titulaire et un commissaire enquêteur suppléant par une décision en date du 10 novembre 2016. Par arrêté en date du 11 janvier 2017, le Président de la communauté de communes a prescrit la mise à enquête publique de la déclaration de projet. La présente enquête publique a fait l’objet des mesures de publicité réglementaires : avis d’enquête publique affiché sur le site du projet, dans les panneaux d’affichages de la CCMSL (au sein de chaque commune membre), ainsi que sur le site Internet de la CCMSL. Les parutions des avis ont par ailleurs été réalisées au sein de deux journaux habilités en Seine et Marne, La République de Seine et Marne et Le Parisien, en date du lundi 16 janvier 2017. Ils feront l’objet d’une seconde parution dans les mêmes journaux le lundi 6 février 2017. Une fois l’enquête publique close, le commissaire enquêteur devra remettre à Monsieur le Président de la CCMSL un rapport et des conclusions motivées sur le projet de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du P.L.U de la commune de Villemer. Après analyse du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur, le Conseil Communautaire de la CCMSL pourra approuver la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU, dont les éléments constitutifs pourront éventuellement être modifiés pour tenir compte des résultats de l’enquête publique. Il est prévu que le Conseil Communautaire se prononce sur la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU au courant du mois d’avril 2017. Par ailleurs, la commune de Villemer pourra délibérer sur la mise en compatibilité de son PLU. Ces délibérations feront l’objet des mesures d’affichage réglementaire.

Déclaration de projet – mise en compatibilité du PLU Communauté de communes MORET Seine et Loing Dutertre & Ass Janvier 2017 2 Communauté de communes MORET Seine et Loing

(Seine et Marne)

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MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la communauté de communes MORET Seine et Loing à VILLEMER

V – EVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017 Dossier d’instruction pour la réalisation d’un dossier de déclaration de projet valant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Villemer Evaluation des incidences Natura 2000 I) Introduction Ce dossier est rédigé en vue de l’établissement d’un dossier de déclaration de projet valant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la commune de Villemer. Cette procédure doit permettre la réalisation d’un espace socio-culturel par la Communauté de Communes Moret Seine et Loing, au sein d’une parcelle communale accueillant exclusivement des équipements publics (salle des fêtes, terrains de sports, etc.).

Présentation Deux sites Natura 2000 sont présents sur la commune, « Rivières du Loing et du Lunain » et « Basse Vallée du Loing ». 1) Rivières du Loing et du Lunain Maître d’Ouvrage et structure animatrice du site : - Communauté de Communes de Moret Seine et Loing - Président : Monsieur Patrick Septiers - 23 rue du Pavé Neuf – CS 80214 – 77815 Moret sur Loing - Référent CCMSL Natura 2000 : Monsieur Stéphane Jachet - Téléphone : 01.64.70.58.37 / 06.78.37.17.34 – Mail : [email protected] - Référent CCMSL concernant la déclaration de projet : Monsieur Guillaume Czerwiec - Téléphone : 01.64.70.72.23 / 06.87.79.27.41 – Mail : [email protected] Animateur du site Natura 2000 : - Fédération de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques - Président : Monsieur Jean Dey - 22 rue des Joncs – 77950 Montereau sur le Jard - Référent : Madame Klaire Houeix - Téléphone 01.64.39.03.08 – [email protected]

2) Basse Vallée du Loing Structure animatrice et animateur du site : - Conseil Départemental de Seine et Marne - Présidente : Madame Andrée Zaidi - Direction de l’Eau, de l’Environnement et de l’Agriculture – Service SIREN - 145 quai Voltaire – 77190 Dammarie les Lys - Référent administratif : Monsieur Olivier Renault - Téléphone 01.64.14.76.29 – [email protected] - Référent technique : Monsieur Sylvestre Plancke - Téléphone 01.60.55.20.92 – [email protected] II) Localisation - Site Natura 2000 FR 110 2005 « Rivières du Loing et du Lunain » en Zone Spéciale de Conservation. - Site Natura 2000 FR 110 0801 « Basse Vallée du Loing » en Zone Spéciale de Conservation. Voir le plan en annexe A) Protections Etat des lieux écologiques de la zone d’influence : Aucun périmètre de protection ou d’inventaire relatif aux milieux naturels, au paysage, au patrimoine architectural et aux risques naturels. Voir le plan en annexe B) Usages Usages des terrains de la zone d’influence : salle polyvalente de la commune, terrains de sports (tennis, football, base-ball, pétanque), vestiaire de base-ball. III) Description du chantier 1) Détail du projet Les travaux exécutés dans le cadre de ce projet consisteront en la construction, sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing, d’un équipement d’une surface intérieure d’environ 300 m², dont la vocation principale est d’accueillir les services à la population dispensés par Moret Seine et Loing : activités petite enfance, jeunesse et sports, sociales, culturelles. En dehors des activités communautaires, cet équipement devrait également accueillir des permanences d’autres services publics et de délégataires de services publics. La CCMSL est à ce titre en pourparlers avec les services de l’Etat pour l’obtention du label MSAP (Maisons de Services Au Public).

2) Détail des interventions - Terrassements pour la réalisation des réseaux d’assainissement et fondations liées au bâtiment. - Terrassements pour la réalisation des réseaux d’alimentation en électricité et téléphone, le site étant déjà alimenté en eau au niveau du vestiaire de base-ball. - Terrassements pour mise en œuvre des structures de chaussée. - Plantation d’arbres et espaces verts.

3) Matériel utilisé - Matériel et engins de chantier, de terrassement et de compactage courant.

4) Enlèvement des déchets - Tous les déchets seront traités en décharges agréées ou centres de valorisation. - Les terres ré-employables sur site seront réutilisés pour limiter l’impact en transports et l’apport de matériaux neufs.

5) Incidences possibles En raison de son éloignement, de la nature et l’encadrement des travaux, ainsi que de la topographie du site, le chantier n’aura aucune incidence sur les sites Natura 2000 recensés à Villemer.

6) Période de travaux Le démarrage des travaux est prévu au second semestre 2017 pour une durée totale estimée entre 6 et 8 mois.

7) Budget Le budget prévisionnel est d’environ 876 000 € H.T (frais d’études compris). IV) Description des habitats et espèces des sites Natura 2000 A) Habitats d’intérêt communautaire - Mégaphorbiaies hygrophiles - Prairies maigres de fauche - Forêts alluviales à aulnes et frênes - Rivières à renoncules - Eaux oligotrophes - Eaux oligomésotrophes calcaires - Lacs eutrophes naturels - Prairies à Molinia - Marais calcaires - Tourbières basses alcalines Les travaux sont réalisés hors du périmètre du site Natura 2000, il n’y aura donc aucun impact sur les habitats. B) Espèces d’intérêt communautaire 1) Espèces piscicoles - Lamproie de Planer - Chabot - Loche de rivière - Bouvière - Grande Alose - Vertigo étroit - Vertigo de Des Moulins - Cordulie à Corps fin - Ecaille Chinée

2) Autres espèces - Agrion de Mercure - Mulette épaisse Ces espèces étant liées au site ou son environnement proche et la zone de travaux étant éloignée de ce site, il n’y aura donc aucun impact sur les espèces.

Conclusion Le projet ne prévoit pas de prélèvement en eau, ni d’exploitation des ressources naturelles du sol et du sous-sol. Un traitement des eaux pluviales à la parcelle sera mis en place. Le site et ses sous-sols ne sont pas pollués et il n’y aura aucune production d’effluents ou de déchets dangereux. La nécessité de préserver les boisements a été prise en compte lors de la délimitation de l’emprise du projet. Aux vues de tous ces éléments, nous pouvons donc conclure qu’aucun impact notable ne sera supporté par les sites Natura 2000 « Rivières du Loing et du Lunain » et « Basse Vallée du Loing ». Communauté de communes Moret Seine et Loing

(Seine et Marne)

DOSSIER DE DECLARATION DE PROJET EMPORTANT

MISE EN COMPATIBILITE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DE LA COMMUNE DE VILLEMER

Construction d’un équipement « multiservices » de la communauté de communes Moret Seine et Loing à VILLEMER

VI – Note non technique

DOSSIER D’ENQUETE PUBLIQUE

Janvier 2017

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I) Contexte et situation géographique

A - Contexte :

La Communauté de Communes Moret Seine et Loing (CCMSL) projette la réalisation d’un équipement multiservices sur la commune de Villemer. Celui-ci sera utilisé par l’ensemble des habitants de la communauté de communes et plus spécifiquement par les populations de l’espace rural de l’intercommunalité. A la suite des adhésions de neuf nouvelles communes rurales en 2010 et 2012 (La Genevraye, Nonville, Treuzy-Levelay, Nanteau sur Lunain, Remauville, Paley, Villemaréchal, Saint Ange le Vieil, Dormelles), le développement de l’offre de services communautaires dans le secteur sud du territoire est devenu une priorité politique. A cet effet, la CCMSL a projeté la création d’un nouvel équipement mutualisé permettant de dispenser l’ensemble des services à la population qu’elle assure. Ce projet a été conforté par l’intégration de la commune rurale de Flagy, effective à compter du 1er janvier 2017.

La CCMSL assure notamment des compétences dans les domaines suivants : • Petite Enfance • Jeunesse & Sports • Culture (enseignement musical, mise en réseau des bibliothèques, etc.) • Vie Sociale (solidarité, familles, emploi, insertion...) • Création et gestion des Maisons de Services Au Public (MSAP) • Tourisme • Aménagement du Territoire • Aménagement numérique • Environnement • Développement économique •Transports

B - Situation géographique :

Le site d’implantation retenu pour l’équipement fait partie d’une unité foncière appartenant à la commune de Villemer et accueillant actuellement une salle polyvalente communale, un vestiaire lié aux terrains de base-ball et des terrains de sports (football, base-ball, courts de tennis).

L’emplacement a été défini en raison de plusieurs critères : - Centralité du site à l’échelle de la portion sud du territoire. - Accessibilité routière favorable : présence de la R.D 403, axe routier structurant du territoire. - Présence d’autres équipements publics : salle des fêtes, terrains de sports. Ces derniers pourront ainsi être utilisés dans le cadre des activités sportives qui seront dispensées. - Emprise foncière appartenant à la commune, permettant de réduire le coût du projet.

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Situation géographique du projet

RD 403

Route du Pimard Centre – le gallois bourg Villemer

Source : Geoportail

Le site d’implantation de l’équipement intercommunal accueille actuellement une salle polyvalente, des terrains de sport, ainsi qu’un vestiaire de base ball.

Vue aérienne des terrains de sports existants

Source : Google Earth

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II) Objectifs et détails de l’équipement projeté :

A - Objectifs du projet : Cet équipement constituera la principale porte d’entrée des services à la population de la CCMSL en zone rurale. Il permettra d’accueillir les services et activités suivants : - Vie Sociale : actions en faveur de l’emploi, ateliers multimédias, actions à destination des publics fragiles, permanences de partenaires du Centre Social, etc. Un agrément de la CAF devrait être obtenu, l’équipement étant alors considéré comme le second Centre Social de la CCMSL après celui basé à Champagne sur Seine.

- Jeunesse et Sports : activités sportives dans le cadre de l’Ecole Multisports (4-11 ans), animations jeunesse, etc. Réalisation de ces activités dans la salle multi-services prévue dans l’équipement mais aussi au sein des terrains sportifs avoisinants.

- Petite Enfance : mise en place de Matinées à Jouer et de Relais Asssistantes Maternelles (R.A.M) plusieurs fois par semaine.

- Culture : cours d’éveil musical (4-10 ans), enseignements musicaux collectifs à destination des jeunes et des adultes, possibilité d’accueil de stages de musique, etc.

Par ailleurs, les services proposés seront renforcés par l’obtention du label MSAP (Maisons de Services Au Public). Instituées par l’article 100 de la loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la république (NOTRE), les Maisons de Services au Public ont vocation à délivrer une offre de proximité et de qualité à l’attention de tous les publics. Dans le cadre de ce label, les agents de Moret Seine et Loing seront spécialement formés par des opérateurs reconnus de l’Etat, afin de renseigner les différents publics. Les partenaires identifiés dans le cadre de ce projet sont Pôle Emploi, la Caisse d’Allocations Familiales, GrDF, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Mission Locale. Ces derniers pourront si nécessaire effectuer des permanences au sein de l’équipement.

B - Détails du projet :

Le projet prévoit la construction d’un équipement d’environ 300 m² de surface de plancher, implanté à la place du vestiaire existant ou en extension de celui-ci. L’étude architecturale permettra de retenir la meilleure hypothèse.

Vue depuis la route du Pimard le Gallois Salle Vestiaire polyvalente existant existante

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Plan masse du projet

Etude architecturale en cours, document provisoire

Le programme prévisionnel de l’équipement prévoit la création :

- d’une salle d’activités mutualisée d’environ 80-85 m². - d’une salle de réunion / formation d’environ 20 m². - d’un accueil mutualisé d’environ 50 m². - de trois bureaux. - d‘un espace multimédia de 25 à 30 m² environ. - d’une aire de jeux extérieure pour jeunes enfants. - d’une cuisine pédagogique. - de sanitaires. - de locaux de rangements. - de locaux techniques.

L’ensemble du programme est implanté en rez-de-chaussée. Le nouvel équipement intercommunal utilisera les même accès et espaces de stationnements que les équipements existants.

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Plan de façade du projet

Avant-projet architectural document provisoire

III) Urbanisme et cadre juridique de la procédure

A - Dispositions d’urbanisme : Le terrain est classé en zone Nc du PLU en vigueur depuis son approbation en février 2008 puis modifié le 27/11/2009. Le règlement du PLU en vigueur ne permet pas de réaliser le projet de construction en zone Nc, où seules les extensions maximales de 20% de la Surface De Plancher (SDP) sont possibles. De plus, une partie du bâtiment va être implantée au sein de la zone voisine Aa (zone agricole), accueillant les terrains de sports précités. Le règlement de la zone Aa n’autorise pas la construction envisagée, seuls les équipements à caractère technique pouvant être admis.

Extrait du plan de zonage du PLU actuel

Emplacement du futur équipement

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La déclaration de projet a donc comme objet de modifier le règlement et le document graphique du PLU. Il est proposé de créer un nouveau secteur Ae, regroupant les équipements existants, projetés et les terrains de sports, afin de définir un règlement adapté aux usages réels de ces terrains.

Les modifications qui résultent de la présente déclaration de projet emportant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme portent sur les pièces suivantes : - Le document graphique. - Le règlement

B - Les modifications du document graphique du PLU :

Les modifications du document graphique comprennent les points suivants : - Le secteur Nc situé à l’est du Bourg est supprimé. - Le secteur Aa est modifié. - Un secteur Ae couvrant la zone dédiée aux équipements collectifs est créé.

Plan PLU initial

Plan PLU modifié

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C - Les modifications apportées au règlement :

Le règlement de la zone A est modifié pour y introduire le secteur Ae nouvellement créé.

En zone A, peuvent être autorisées les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs (article L151-11 du CU) dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Les terrains étant occupés par des terrains de sports et des équipements collectifs, leur versement en zone A (agricole) est possible.

Vue sur le terrain de football, vestiaire de base-ball et courts de tennis

La photographie montre l’absence de vocation agricole de ces terrains, pourtant classés en partie en zone Aa dans le PLU actuel.

Les articles 1, 6, 7, 9, 10 et 11 sont modifiés :

- L’article 1 est complété par la liste des occupations et utilisations du sol interdites dans le secteur Ae. - Les articles 6 et 7 sont complétés par une règle d’implantation pour les équipements collectifs, permettant leur alignement avec la construction existante (salle polyvalente). - L’article 9 est modifié pour limiter la constructibilité dans le secteur Ae à 600 m² d’emprise au sol. - L’article 10 est modifié pour limiter la hauteur constructible à 10 mètres au faitage, correspondant à la hauteur de la salle polyvalente existante. - L’article 11 est modifié pour préciser l’aspect des toitures des nouvelles constructions, devant respecter une pente comprise entre 35 à 45°. Les constructions en rez-de-chaussée pourront être couvertes par des toitures terrasses sous réserve d’être végétalisées.

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D – Cadre institutionnel (documents supra-communaux, servitudes, environnement).

Les modifications apportées au document d’urbanisme respectent les dispositions suivantes :

- Documents supra communaux :

 Le Schéma Directeur Régional de l’Ile de France (S.D.R.I.F.), approuvé le 27 décembre 2013.  Le Plan de Déplacements Urbains de la région Ile de France (approuvé le 19 juin 2014).  Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) du bassin Seine Normandie (applicable au 1 janvier 2016).

- Servitudes :

 Les sites classés de la Vallée de l’Orvanne et de la Vallée du Loing.  Le périmètre de protection de l’église.  Les sites Natura 2000.

- Environnement :

La procédure de déclaration de projet a permis de vérifier que le projet ne porte pas atteinte aux éléments de l’état initial de l’environnement. Les thématiques suivantes ont été examinées et sont présentées dans le rapport de présentation :

- Le relief - La géologie - L’hydrologie - Les zones humides - La qualité de l’air - Le climat - Le paysage

De plus, le secteur d’implantation n’est pas concerné par un site naturel protégé, n’accueille pas d’espèces rares identifiées et ne présente pas de risque naturel. Il est par ailleurs situé en dehors du périmètre de protection des monuments historiques (église). La construction de l’équipement n’aura pas d’impact négatif sur l’église.

La visibilité du site constitue un enjeu important qui est pris en compte par la qualité du projet architectural et paysager. La construction de l’équipement en rez-de-chaussée garantira sa bonne insertion avec son environnement immédiat, notamment la salle polyvalente existante.

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E - Cadre juridique de la procédure de la déclaration de projet :

Le projet de construction de l’équipement multiservices est engagé à l’initiative de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing. Celle-ci n’ayant pas la compétence pour faire évoluer directement le PLU de Villemer, la procédure de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU est la procédure adaptée. La commune de Villemer a été associée à toutes les étapes de la procédure et est favorable au projet.

La présente enquête est régie par les dispositions de l’article L 153.55 du code de l’urbanisme. Elle est requise par l'article L 153-54 du Code de l'urbanisme qui prévoit que, lorsqu'un programme de travaux, qui présente un caractère d'intérêt général, nécessite une mise en compatibilité d'un plan local d'urbanisme, cette dernière peut être effectuée dans le cadre d'une déclaration de projet.

La déclaration de projet est prévue par les dispositions de l'article L 300-6 du Code de l'urbanisme. Elle a pour but de permettre à une collectivité publique ou à l'Etat de se prononcer sur l'utilité d'un projet du point de vue de l'intérêt général. Elle emporte mise en compatibilité du PLU. La déclaration de projet relève de la compétence du Conseil Communautaire. Elle doit être précédée de la présente enquête publique.

La procédure est organisée par les articles L 153-58 et R 153-15 du Code de l'urbanisme. Elle est conduite par le représentant de la collectivité publique qui a pris initiative du projet. Il s'agit en l'espèce du Président de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing.

Avant l'ouverture de l'enquête publique, en application de l'article L 153-52 du Code de l'urbanisme, les nouvelles dispositions d'urbanisme proposées pour prononcer la déclaration de projet font l'objet d'un examen conjoint avec les services de la commune, l'Etat, le Département, la Région, le STIF, ainsi que les organismes consulaires. L'examen conjoint donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal. Ce procès-verbal figure en annexe du présent dossier d'enquête.

L'enquête publique est organisée par le président de la Communauté de Communes conformément à la procédure organisée aux articles L 123-3 à L 123-15 du Code de l'environnement.

Le commissaire enquêteur est préalablement désigné par le Tribunal Administratif de Melun. Le siège de l'enquête a été fixé au Pôle Aménagement et Promotion du Territoire (APROTER) de la Communauté de Communes Moret Seine et Loing, situé au 18 allée Gustave Prugnat à Moret Loing et Orvanne. Le dossier sera également consultable en mairie de Villemer, située au 12 Avenue du Général de Gaulle.

La durée de l'enquête est d'un mois. Elle peut être prorogée à la demande du commissaire enquêteur.

Le commissaire enquêteur peut obtenir communication de documents, visiter les lieux, consulter des personnes ou demander l'organisation de réunions publiques dans les conditions fixées aux articles R 123-14 à R 123-17 du Code de l'environnement.

Si la communauté de communes entend apporter des modifications substantielles au projet l'enquête peut être suspendue pour une durée maximale de six mois dans les conditions de l'article L 123-14-I du Code de l'environnement.

A l'issue de l'enquête, le commissaire enquêteur, après avoir recueilli les observations du public, établit un rapport qui est joint au dossier d'enquête.

Le dossier de déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU, ainsi que le procès-verbal d'examen conjoint, le rapport d’enquête et les conclusions du commissaire enquêteur, sont ensuite soumis au Conseil communautaire.

Le Conseil communautaire se prononce sur la déclaration de projet et peut modifier les éléments du projet sans en altérer l'économie générale en application de l'article L 300-6 du Code de l'urbanisme.

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Au contraire, si la communauté de communes souhaite procéder à des modifications du projet qui portent sur son économie générale, une enquête complémentaire pourra être prescrite par le maire en application de l'article L 123-14-II du Code de l'environnement.

Si la déclaration de projet est adoptée, elle emporte mise en comptabilité du PLU en application de l'article L 153-54 du Code de l'urbanisme. La publication de la déclaration de projet rend opposable les nouvelles dispositions d'urbanisme ainsi adoptées.

Toutefois, la déclaration de projet n'emporte pas autorisation de travaux.

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Calendrier prévisionnel de la procédure de déclaration de projet

ETAPES CALENDRIER PREVISIONNEL - Elaboration du dossier de déclaration de projet Juillet / septembre 2016 - Saisine de l’Autorité Environnementale pour la demande d’évaluation environnementale au cas par cas. Octobre 2016 - Saisine de la CDPENAF

- Demande auprès du tribunal administratif de nomination du commissaire enquêteur. - Réponse de l’autorité environnementale/CDPENAF Décembre 2016 - Réunion d’examen conjoint et transmissions du dossier de Décembre 2016 déclaration de projet aux personnes publiques associées (PPA). - Publicité enquête publique A partir du lundi 16 janvier 2017 - Enquête publique portant sur la déclaration de projet emportant Du mercredi 1er février 2017 au mise en compatibilité du PLU (dossier + procès-verbal de la samedi 4 mars 2017 réunion d’examen conjoint) - Modifications éventuelles pour tenir compte des avis et des Début mars 2017 résultats de l’enquête - Délibération du Conseil municipal pour accepter la mise en Avril-mai 2017 compatibilité - Délibération du conseil communautaire adoptant la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU de la commune Avril-mai 2017 de Villemer

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IV) Justification de l’intérêt général du projet

Le caractère d’intérêt général de ce projet est concrétisé en premier lieu par l’offre de services au public qui y sera développée, au travers les services et activités suivants :

- Vie Sociale : actions en faveur de l’emploi, ateliers multimédias, actions à destination des publics fragiles, permanences de partenaires du Centre Social, etc. Un agrément de la CAF devrait être obtenu, l’équipement étant alors considéré comme le second Centre Social de la CCMSL après celui basé à Champagne sur Seine.

- Jeunesse et Sports : activités sportives dans le cadre de l’Ecole Multisports (4-11 ans), animations jeunesse, etc. Réalisation de ces activités dans la salle multi-services prévue dans l’équipement mais aussi au sein des terrains sportifs avoisinants.

- Petite Enfance : mise en place de Matinées à Jouer et de Relais Assistantes Maternelles (R.A.M) plusieurs fois par semaine.

- Culture : cours d’éveil musical (4-10 ans), enseignements musicaux collectifs à destination des jeunes et des adultes, possibilité d’accueil de stages de musique, etc.

- Comme mentionné page 4, l’équipement projeté devrait obtenir la labellisation Maisons des Services Au Public (MSAP). Les Maisons de Services au Public ont vocation à délivrer une offre de proximité et de qualité à l’attention de tous les publics. Dans le cadre de ce label, les agents de Moret Seine et Loing seront spécialement formés par des opérateurs reconnus de l’Etat, afin de renseigner les différents publics. Les partenaires identifiés dans le cadre de ce projet sont Pôle Emploi, la Caisse d’Allocations Familiales, GrDF, la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse et la Mission Locale. Ces derniers pourront si nécessaire effectuer des permanences au sein de l’équipement.

Cet équipement vise ainsi à proposer une offre de services diverse et de qualité, notamment aux populations du secteur rural de la CCMSL. Il contribuera à l’attractivité résidentielle de ces communes et s’inscrit dans le contexte d’élargissement de Moret Seine et Loing.

Accessibilité et situation : La centralité du projet à l’échelle de la CCMSL, notamment de son espace rural, permettra de faciliter son accès par les usagers. En effet, le site d’implantation est facilement accessible et visible depuis la R.D 403, axe de liaison majeur du territoire.

Aussi, le positionnement de l’équipement permettra aux services de la CCMSL d’utiliser les terrains de sport avoisinants. Par la mutualisation des accès et du stationnement existant, cette implantation permettra enfin de réduire les coûts d’investissement.

Vue depuis la RD 403

Salle polyvalente existante

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ÎIe-de-France

Décision de la Mission régionale d’autorité environnementale après examen au cas par cas dispensant de la réalisation d’une évaluation environnementale le plan local d’urbanisme de Villemer (77), en application de l’article R.104-28 du code de l’urbanisme n°MRAe 77-047-2016

Décision de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France en date du 16 décembre 2016 La mission régionale d’autorité environnementale d'Île-de-France,

Vu la directive 2001/42/CE du 27 juin 2001, du Parlement européen et du Conseil, relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement, notamment son annexe II ;

Vu le code de l’urbanisme, notamment ses articles L.104-1 à L.104-8 et R.104-28 à R.104- 33 ;

Vu le décret n°2016-519 du 28 avril 2016 portant réforme de l’autorité environnementale ;

Vu l’arrêté du 12 mai 2016 portant nomination des membres des missions régionales d’autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable ;

Vu la décision du 30 juin 2016 de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île- de-France, portant exercice de la délégation prévue à l’article 17 du décret n° 2015-1229 du 2 octobre 2015 modifié relatif au Conseil général de l’environnement et du développement durable ;

Vu le plan local d’urbanisme (PLU) de Villemer modifié approuvé par délibération du conseil municipal de Villemer en date du 2 avril 2010 ;

Vu la demande d’examen au cas par cas relative à mise en compatibilité par déclaration de projet du PLU de Villemer avec la construction d’un équipement multiservices, reçue complète le 17 octobre 2016 ;

Vu la délégation de compétence donnée par la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France à Nicole Gontier pour le présent dossier, lors de sa réunion du 10 novembre 2016 ;

Vu la consultation de l’Agence Régionale de la Santé d’Île-de-France et la réponse en date du 23 novembre 2016 ;

Vu la consultation des membres de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île- de-France faite par le délégataire le 12 décembre ;

Considérant que la mise en compatibilité par déclaration de projet du PLU de Villemer vise à permettre la construction d’un équipement multiservices d’environ 300 m² de surface intérieure par extension d’un bâtiment existant sur un terrain de sport, et d’une aire de jeux extérieure ;

Considérant que la procédure consiste à créer un sous-secteur « Ae » destiné aux équipements d’intérêt collectif sur l’emprise du bâtiment existant, des terrains de sport et du bâtiment projeté en remplacement des zones « Nc » (dont les dispositions

Décision de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France en date du 16 décembre 2016 réglementaires ne permettent pas les extensions de bâtiments existants de plus de 20 % de la surface de plancher) et « Aa » du PLU en vigueur ;

Considérant que le pétitionnaire a identifié que la visibilité du site constitue un enjeu important et que le règlement du secteur « Ae » prévu ne définit pas de disposition relative à la hauteur maximale des constructions mais que le dossier précise que le projet est prévu de plain pied et en rez-de-chaussée, que le bâtiment sera construit à la place du vestiaire existant ou en extension de celui-ci en fonction de l’étude architecturale prévue, et que le projet n’est pas selon le dossier susceptible de porter atteinte au patrimoine paysager ;

Considérant que le PLU en vigueur encadre l’aspect extérieur des constructions et l’aménagement de leurs abords en zone A (unité de conception des toitures, pas d’atteinte des parements extérieurs au caractère des paysages naturels) ;

Considérant par ailleurs que le site du projet se situe en dehors du champ de visibilité de l’église de Villemer, monument inscrit, et des sites classés « Vallée de l’Orvanne » et « Rives du Loing » situés au nord de la commune ;

Considérant que le secteur concerné par le projet se trouve dans le périmètre de protection éloigné d’un captage d’eau à destination de la consommation humaine en cours de déclaration d’utilité publique et que les travaux et activités prévus devront le cas échéant tenir compte des prescriptions conservatrices associées ;

Considérant que le fonctionnement des infrastructures existantes (conditions de circulation, présence d’équipements de stationnement pour cycles) sont de nature à favoriser l’accès du site par des modes de déplacement actifs ;

Considérant que le dossier joint à la demande d’examen au cas par cas indique que le site du projet ne présente pas d’enjeux liés à la protection d’habitats et d’espèces rares ni aux risques naturels ;

Considérant, au vu de l’ensemble des informations fournies par le pétitionnaire, des éléments évoqués ci-avant et des connaissances disponibles à la date de la présente décision, que la mise en compatibilité par déclaration de projet du PLU de Villemer n’est pas susceptible d’avoir des incidences notables sur l'environnement et sur la santé humaine ;

DÉCIDE

Article 1er :

La mise en compatibilité par déclaration de projet du PLU de Villemer avec un projet « multiservices » est dispensée d’évaluation environnementale.

Décision de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France en date du 16 décembre 2016 Article 2 :

La présente décision, délivrée en application de l’article R.104-28 du code de l’urbanisme, ne dispense pas des obligations auxquelles le PLU peut être soumis par ailleurs.

Une nouvelle demande d’examen au cas par cas de la mise en compatibilité par déclaration de projet du PLU de Villemer serait exigible si les orientations générales de ce document d’urbanisme venaient à évoluer de manière substantielle.

Article 3 :

En application de l’article R.104-33 du code de l’urbanisme, la présente décision sera jointe au dossier d’enquête publique et sera également publiée sur le site internet de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France.

Pour la mission régionale d’autorité environnementale, la membre permanente délégataire,

Nicole Gontier

Voies et délais de recours La décision dispensant d’une évaluation environnementale rendue au titre de l'examen au cas par cas ne constitue pas une décision faisant grief mais un acte préparatoire ; elle ne peut faire l’objet d’un recours direct, qu’il soit administratif, préalable au contentieux et suspensif du délai de recours contentieux, ou contentieux. Comme tout acte préparatoire, elle est susceptible d’être contestée à l’occasion d’un recours dirigé contre la décision ou l’acte autorisant, approuvant ou adoptant le plan, schéma, programme ou document de planification.

Décision de la mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France en date du 16 décembre 2016

Réunion d’examen conjoint Déclaration de projet VILLEMER

Remarques et observations issues de la réunion

La DDT demande de préciser les articles 9, 10 et 11 pour limiter la constructibilité du secteur Ac.

Il est convenu en réunion d’établir les règles suivantes :

L’emprise au sol des nouvelles constructions sur le secteur Ac sera limitée à 600 m² maximum.

La hauteur des nouvelles constructions est limitée à 10 m au faîtage.

L’aspect des toitures des nouvelles constructions devra respecter une forme de toiture en pente de 35 à 45°.

Les constructions en rez-de-chaussée pourront être couvertes par des toitures terrasses sous réserve d’être végétalisées.

Procès- verbal réunion examen conjoint 22 décembre 2016 2

Accusé de réception - Ministère de l'Intérieur

077-217705060-20160114-2015_50-DE

Accusé certifié exécutoire Réception par le préfet : 14/01/2016 Publication : 19/01/2016