Villes et Pays d’art et d’histoire Pays Montmorillonnais

laissez-vous conter Saint-Germain

En hommage à Jean-Paul Chambet Les paysages Les sols, souvent favorables aux beaucoup de vitamine C. Cet endroit est cultures, étaient consacrés aux céréales, appelé la vallée de Josaphat (ou Joséphat), à l’élevage et à la vigne. Les parcelles peut-être en référence à la vallée de Josaphat Le territoire de la commune, avec ses 2023 ha, est situé à l’est du Poitou. Son implantation entourées de haies et de murets de du Moyen-Orient située entre Jérusalem et le suit les axes de circulation, notamment la vallée de la , élément structurant de la pierres sèches constituaient un paysage Mont des Oliviers. L’origine de ce toponyme de bocage. Depuis quelques décennies, à Saint-Germain demeure inconnue. commune. Les pâturages et cultures se développent dans la vallée, alors que les habitations le paysage évolue avec une tendance Le sentier sont situées sur les points les plus élevés. marquée à l’arrachage des haies lié au de randonnée développement des grandes cultures, « La Vigne Les tilleuls de la Place du Theil. La géologie de Saint-Germain appartient microclimat à l’ambiance montagnarde, jugées plus rentables que l’élevage. aux Moines ». à celle du seuil du Poitou. Le sous-sol est exceptionnel dans le contexte régional. constitué d’assises calcaires recouvertes Il a permis l’installation d’une riche Le sentier de randonnée « La Vigne aux localement de sédiments argilo-sableux. flore de sous bois remarquable Moines » évoque les parcelles de vignes On a planté des arbres pour les dates Le relief est un plateau entamé par la par la présence de deux plantes de l’abbaye de Saint-Savin. Aujourd’hui importantes de l’histoire de : arbre vallée de la Gartempe, d’où la présence montagnardes : la laîche digitée et le lis on peut encore en apercevoir quelques- de la liberté à la Révolution ou au XXe s. de sables et graviers alluvionnaires martagon. La présence simultanée de unes. Une ferme équestre, implantée en lien avec la fin des guerres mondiales. dans la partie basse du bourg. milieux aquatiques, boisés et cultivés sur dans le village du Bas-Prémilly, propose Calcaire rosé caractéristique du secteur. un espace restreint est un atout pour la également d’agréables promenades. Le toponyme « theil » signifie tilleul. Le calcaire de Saint-Germain a été richesse de la biodiversité. La proximité Ils étaient autrefois nombreux à cet utilisé comme pierre de taille et expédié Le vallon des Grands Essarts a été des étangs de la Brenne explique le En suivant le sentier « La Vigne aux endroit. Cet arbre, symbole de l’amitié vers et Le Blanc. répertorié en qualité de Znieff. Sur passage d’oiseaux migrateurs. Mais la Moines », entre les anciens ponts et de la fête, était très important dans Un four à chaux, cité à la fin du XIXe s., un espace de 15 ha environ, se sont régression du bocage est un facteur de chemin de fer, non loin de la la vie des bourgs. Il fut l’arbre de la exploitait cette matière première. développées des conditions favorables à d’appauvrissement de la faune et de Rochetalière, on emprunte une vallée liberté et les révolutionnaires l’avaient

La qualité du calcaire est à l’origine * l’existence d’espèces rares et protégées. la flore et de risque accru d’érosion. sèche sous une voûte d’arbres. C’est une Vallée sèche. choisi pour incarner leurs valeurs. de l’activité du Groupe Tartarin. importante et belle station d’ail des ours, La petite vallée calcaire plante des sous-bois frais et ombragés. À partir du XVIe s., sous l’influence de L’eau est rare en surface : elle s’infiltre sèche, sinueuse et Autrefois on appréciait son bulbe et ses Les coteaux boisés sont des repères Sully, on plantait des tilleuls le long des en profondeur et crée un réseau encaissée, est enjambée feuilles comme légume ou condiment. visuels importants entre la vallée et les axes de passage, pour l’ombrage et pour hydrographique souterrain. Celui-ci par l’ancienne voie ferrée Utilisé comme plante médicinale chez plateaux. Ils constituent une réserve alimenter les hospices en fleurs de tilleuls, se matérialise par des gouffres comme -Châteauroux. les Celtes et les Germains pour ses écologique pour une faune variée : cerfs, connues pour leurs vertus calmantes et dans le bois de la Vente et par la Les ponts freinent propriétés antiseptiques, il contient chevreuils, sangliers habitent ces espaces. adoucissantes. On peut encore en voir profondeur des puits, qui peuvent l’écoulement du Bien entendu, la chasse y est importante. à Saint-Germain le long de la D 951. atteindre plusieurs dizaines de mètres. ruisseau temporaire qui se forme lors des Un cèdre majestueux s’élève dans la cour Le Theil était un communal (terrain à Saint-Germain est marqué par épisodes pluvieux. Les de la mairie et rappelle que cette dernière l’usage des habitants). Il était également l’existence d’un système de trois vallées conditions de fraîcheur est installée dans une ancienne demeure planté de noyers dont les noix étaient communiquant entre elles : les vallées et d’humidité du vallon, La Vallée de Josaphat. bourgeoise du XIXe s. À cette époque, vendues par la commune au profit des sèches des « Grands Essarts » et de « la orienté au nord et à les familles aisées, pour se distinguer, habitants. Un beau noyer fut arraché La géologie La géologie La flore, la faune, la Znieff la faune, La flore, des Grands Essarts L’agriculture Vallée Poirier » et la vallée de la Gartempe. l’est, constituent un * Znieff : remarquables Bois et arbres aimaient planter des essences originales. pour installer le monument aux morts. Zones Naturelles d’Intérêt La culture de céréales et d’oléagineux Écologique, Faunistique et Floristique. 2 s’est développée sur la commune. 3 Saint-Germain au fil des siècles cavaliers ou des carrioles. Le pont favorisait La révolution industrielle, les nouveaux les échanges et donc le développement modes de déplacements, l’arrivée du chemin économique de la cité. Sa présence est d’autant de fer, constituent autant d’éléments qui La commune de Saint-Germain est installée le long de la vallée de la Gartempe. plus importante que l’abbaye de Saint-Savin vont modifier la commune de Saint- se développe et attire de nombreux pèlerins. Germain. L’extension du bourg le long Son histoire est liée à celle de Saint-Savin et l’importance de son abbaye bénédictine. s. Le péage fut longtemps affecté au bénéfice de e des grands axes de communication va Dès l’époque préhistorique on trouve les traces du passage de l’homme. l’abbaye. En 1634 un arrêt du Parlement attribue conditionner durablement le paysage À partir de l’époque médiévale les témoignages se multiplient. l’argent de ce péage à l’entretien du pont. urbain. L’arrivée du chemin de fer et L’église Saint-Germain l’ouverture du Pont-Neuf en 1885 marquent

En 1184, on trouve la première mention Le toponyme évocateur « le Clos de justice » Le XIX de façon significative la commune. La commune présente des traces de de la « Chapelle Saint-Germain » visible sur le cadastre napoléonien au carrefour Le Castel fleuri (rue Nationale) l’occupation du sol dès le paléolithique. comme dépendance de l’abbaye de des routes du Blanc et de Béthines, rappelle Là encore, on a voulu se différencier et Les hommes préhistoriques taillent le silex Saint-Savin. La chapelle devient église probablement l’emplacement du gibet où rechercher d’autres styles de construction et fabriquent des outils comme l’indique paroissiale à la période gothique. étaient exposés les corps des suppliciés. que ceux traditionnellement utilisés encore aujourd’hui le toponyme évocateur dans la région. On joue sur l’alternance du site de la « Rochetalière ». Différents Le pont gothique De belles maisons datant de la fin du Moyen Âge des matériaux, belles pierres calcaires sites de la commune ont livré des haches Probablement construit au XIIIe s., il sont encore conservées, notamment rue de l’église. jointoyées avec un joint rosé assez épais

La préhistoire taillées, des bifaces et des pendentifs. Collection d’outils préhistoriques présentée relie Saint-Germain et Saint-Savin. Bel qui décore et rythme les murs de la à la Mairie (collection Jean-Paul Chambet). exemple de pont médiéval, il se compose villa. On s’inspire des villas de la côte de cinq arches dont quatre présentent normande. Les initiales C et F couronnent un profil en arc brisé. En observant cette La Villa du Sans Souci les parties latérales supérieures. construction, du côté Saint-Germain, on (rue Léon Barbarin) La plus importante voie de communication peut encore voir un pan de mur du pont C’est l’exemple type des villas appréciées est la voie romaine, ancienne route militaire assez massif, à pans coupés, qui serait le seul des riches familles du XIXe s. et du début Le buste de Jean Rostand (1894-1977) qui reliait Poitiers à Bourges. Elle traversait vestige d’un ouvrage destiné à la défense. du XXe s. La recherche d’originalité se situe sur la place d’un quartier la Gartempe à la hauteur du Gué de Sciaux Ce pont témoigne de l’ancien axe de conduit à prendre modèle du côté des pavillonnaire (Cité du Clos de l’Écu). à Antigny et se poursuivait vers l’est sur circulation. À l’époque médiévale et Carte postale ancienne de la rue du Vieux-Pont. villas balnéaires de la façade atlantique. La municipalité a rendu hommage la commune de Saint-Germain. Certains jusqu’au XIXe s., époque de la construction La terrasse à balustrade permettait aux à cet homme de science et tronçons sont visibles entre les bords de du nouveau pont, piétons, chevaliers, propriétaires de s’avancer et de profiter académicien à la fin des s.

la Gartempe et Villiers, partie toujours Vestiges gallo-romains trouvés sur la commune marchands… l’empruntent. Les « refuges », e d’une belle vue sur la vallée de la Gartempe. années 1970. Fernand s.) empruntée par les randonneurs. Cette voie (Mairie, collection Jean-Paul Chambet). espaces aménagés sur les piles, permettaient e Le quartier de la rue du Vieux-Pont Cette maison en pierres calcaires montre un Chaussebourg, ancien e a permis le développement de l’économie médiévale L’époque aux piétons de se protéger du passage des présente plusieurs maisons des XVII travail particulièrement soigné des chaînages conseiller général du e locale dès cette époque. On note la présence Le « Vieux-Pont ». et XVIII s. Elles sont le plus souvent d’angles en pierre de taille. La façade est canton de Saint- de ferriers* à proximité. La prospection couronnées de toitures à brisis et rythmée par de nombreuses ouvertures et Savin, avait fait et XXI aérienne a révélé également la présence de terrassons, dites « à la Mansart ». Il est e un décrochement au milieu du corps de la proposition * et XVIII villae* gallo-romaines et d’un sanctuaire. Ferriers : sites de réduction e évident que le renouveau de l’abbaye bâtiment. La toiture couverte d’ardoises d’élever ce buste à du minerai de fer. Route de Nalliers, un œil averti peut encore de Saint-Savin à l’époque classique et les frises en céramique présentant un Rostand Le buste de Jean Saint-Germain. Villa (villae au pluriel) : exploitation retrouver des tegulae* ayant été utilisées dans agricole de l’époque gallo-romaine. a également eu des répercussions sur décor d’inspiration végétale soulignent Tegula (tegulae au pluriel) : L’époque gallo-romaine L’époque L’époque classique classique L’époque (XVII les murets de pierres sèches plus tardifs. la commune de Saint-Germain. Les XX la richesse du propriétaire de l’époque. tuile plate qui servait à couvrir les toits à l’époque gallo-romaine. 4 5 Maison traditionnelle Le bâti traditionnel avec escalier extérieur. et le patrimoine vernaculaire

La seconde moitié du Certains bâtis présentent une rangée d’os L’habitat de Saint-Germain est marqué par l’influence berrichonne. Les toitures sont XIXe s. est une période sur le haut du mur. Ce matériau, facilement à deux ou quatre pans et à fortes pentes, couvertes de tuiles plates comme dans le de prospérité pour le disponible avec les élevages, présentait département voisin de l’Indre. Le bourg, les villages et la campagne abritent encore un Montmorillonnais car l’avantage d’être imputrescible. Selon les patrimoine vernaculaire de qualité. Ces témoignages de modes de vie souvent disparus cette époque correspond au endroits ces supports servaient à accrocher rappellent aussi le savoir-faire des hommes pour répondre aux besoins de la vie quotidienne. défrichement des brandes. des outils, des légumes, des treilles… Certains Les nouvelles terres gagnées y voient aussi une fonction symbolique. sur ces zones pauvres vont L’habitat à Saint-Germain est regroupé rejetée à la base du mur, ce qui aurait pu À proximité de l’église on peut observer de permettre à des familles de propriétaires de dans le bourg, dans sept villages entraîner des problèmes d’humidité. belles maisons de pierres (calcaire local) avec s’installer d’où cet élan de construction avec (Villiers/Machetau, Haut et Bas La présence de la treille permettait aux une avancée protégeant l’escalier d’accès à des corps de ferme qui datent de cette période. Prémilly, la Rochetalière, Bois-Herpin, propriétaires de profiter des grappes de l’étage de la maison. En Poitou on parle de la Barde et Bouesse) et huit lieux-dits raisins disponibles pour la table familiale. « maison à ballet », assez caractéristique des À Saint-Germain, de beaux corps de implantés de manière clairsemée. villages de l’est du Montmorillonnais et des bâtiments agricoles du XIXe s. permettent À l’origine, le bourg médiéval s’organisait maisons traditionnelles des artisans. Sous d’évoquer la vie et l’organisation de la ferme. L’importance des belles maisons, traduisant à proximité de la Gartempe mais en l’escalier était située une réserve fraîche servant La grande porte de grange permettait de un statut social élevé, s’explique par retrait afin d’éviter les problèmes liés aux à entreposer, par exemple, des tonneaux ou rentrer la paille et le foin stockés à l’étage l’influence de l’abbaye de Saint-Savin puis, inondations. Le point majeur de cet espace des végétaux (osier, ronce...) pour faire des et de faire rentrer les troupeaux pendant la au XIXe s., par l’ouverture des voies de est l’église Saint-Germain. C’est là que l’on « paillons » (petites vanneries pour mettre saison hivernale. La couleur sang de bœuf communication suivie du développement rencontre les maisons les plus anciennes. le pain à lever). Ces maisons témoignent des portes est assez traditionnelle notamment économique de la commune. Ainsi à proximité immédiate de l’église, une Maison de la fin du Moyen Âge, près de l’église. de l’importance des artisanats locaux. lorsque l’on se rapproche du Limousin. maison sur la gauche (en remontant la rue) e e Alignement d’os en haut du mur de grange. Les maisons construites avant la Seconde présente de beaux éléments médiévaux : Les XVII et XVIII s., période de Guerre mondiale sont implantées en anciennes fenêtres à meneaux, linteaux renaissance de l’abbaye de Saint-Savin, alignement en suivant le réseau des petites ornés d’accolades pouvant dater de la s’accompagnent d’un nouvel élan de rues. Elles sont en pierres calcaires et fin du XVe s. ou du début du XVIe s. construction. L’implantation des maisons

ont souvent un grand jardin à l’arrière. suit les anciennes voies d’accès de Saint- Corps de ferme, Elles reflètent également le milieu social Sur le chemin du moulin, à la sortie Germain, dans le prolongement du pont dans le vieux bourg. de leurs propriétaires. De nombreuses du bourg, une autre maison présente médiéval. Rue du Vieux-Pont, l’alignement maisons conservent encore la « marée » une porte surmontée d’un décor en des façades de ces maisons le long de la appellation locale pour parler de la pierre forme de trilobe avec dans la partie rue principale est très régulier, presque d’évier. La pierre en saillie avec une haute la trace d’un écusson. Un blason rectiligne. En revanche, la hauteur des goulotte creusée permettait à l’eau de y était peut-être gravé ou peint. Linteau de porte orné d’un maisons et le type de toitures varient.

Le bâti traditionnel s’évacuer sur la rue mais de ne pas être trilobe et d’un écusson.

6 7 Au sein du bourg ou le long des adoptées en pays calcaire pour l’accès à l’eau. Dans le bâti, le savoir-faire de l’artisan chemins de randonnée, de nombreux Lorsque l’on avait besoin de faire boire les s’exprime : refaire une toiture c’est pour le murets de pierres bordent les parcelles. troupeaux, la fosse permettait de satisfaire couvreur l’occasion d’utiliser le toit pour réaliser Souvent construits en pierres sèches, ce besoin vital à proximité de l’exploitation des motifs donnant le cachet final à la maison ces murs utilisent des matériaux sans être obligé de descendre les bêtes jusqu’à et d’alterner les anciennes et nouvelles tuiles locaux et rappellent les savoir- Puits dans la cour la rivière. La qualité de la construction de dans un jeu de polychromie géométrique. faire des hommes qui maîtrisaient de la mairie. cette belle fosse à Prémilly et notamment cette technique de construction des murets en calcaire qui en font les limites, spécifique. Un calcaire rosé typique rappelle le savoir-faire des habitants. La de ce secteur apparaît fréquemment première partie de la construction qui Maison Tartarin. dans ces constructions. En bordure Four à pain à Prémilly. descend en pente douce permettait aux de champs on trouve encore des animaux d’accéder à l’eau. La réserve d’eau Enfin aux XXe et XXIe s., des zones cabanes en pierres sèches qui se trouvait au fond dans la partie légèrement pavillonnaires vont être créées. permettaient aux paysans de s’abriter. Les fours à pain Puits et pompes à eau arrondie. Pour préparer ces fosses, les anciens En effet, la présence d’entreprises comme Traditionnellement en Montmorillonnais Peu nombreux sont les puits et pompes faisaient attention à conserver une assise Tartarin, Aubade, Sak-Plast… amène Flâner dans les petites rues d’une les fours permettaient de cuire le pain encore visibles sur la commune. Certains argileuse, afin de bénéficier d’une couche l’installation de jeunes ménages sur place. commune permet toujours de découvrir pour les habitants d’une ferme ou pour ont été détruits, d’autres au contraire ont imperméable évitant ainsi à l’eau de s’infiltrer La commune va comprendre l’intérêt d’offrir quelques éléments originaux. Ainsi ceux d’un hameau ou d’un village. La été refaits comme celui de la mairie. Ces dans le sol. D’autres fosses existaient dans Décor de toiture dessinant lignes et losange. des logements à cette population ouvrière et ce mur construit en pierre et en mise en chauffe du four commençait éléments témoignent de la difficulté d’accès le village, l’une d’entre elles était réservée plusieurs zones pavillonnaires vont naître. bouteilles. À l’heure du développement plusieurs jours avant la cuisson du à l’eau pour de nombreuses générations. à l’usage domestique (fosse à boire). durable, n’est-ce pas un bel exemple pain et il fallait apporter de nombreux À la fin du XIXe s. l’arrivée du chemin On peut aussi citer un élan de construction de l’utilisation des matériaux de fagots. Quand le four était commun Fosses et fosses à boire Les chasse-roues de fer et l’ouverture des grands axes contemporain qui va du groupe récupération ? On peut apprécier la à plusieurs fermes ces rendez-vous du Haut-Prémilly Lorsque carrioles de communication (ancienne route scolaire Camille Guérin (1961) au pôle qualité de la construction et le souci rythmaient la vie villageoise. Une Si aujourd’hui bénéficier de l’eau courante et chars à bancs napoléonienne) contribuent à l’enrichissement médical Fortuné Valfredini (2004). du détail puisque toutes les bouteilles fois le pain cuit, on se servait du four dans une maison ou une ferme est une tournaient pour économique de la commune. L’augmentation sont disposées de façon à ne voir pour d’autres cuissons : volaille, plats évidence, ce ne fut pas toujours le cas. Les entrer dans les du trafic routier, en raison notamment de que le « cul de bouteille » côté rue et de pommes de terre, « goéron » (nom trois anciennes fosses du Haut-Prémilly cours des différentes

la situation de Saint-Germain entre Berry originaux, et murs de pierre Les murets matériaux de récupération ainsi réaliser l’alignement du mur. local du clafouti traditionnel aux constituent un bon exemple des solutions propriétés le risque et Poitou, va donner naissance à une série pommes) ou la grimolle en automne était d’abîmer les de maisons, de commerces ou de petites Murs en pierres sèches à Prémilly. (la grimolle est l’équivalent du goéron encadrements de industries (fonderie) qui vont suivre l’actuelle dont la particularité est d’être cuite sur portails, les murs D 951. C’est à cette époque que le bourg va une feuille de chou fourrager). Enfin de clôture ou de bénéficier d’aménagements urbains importants quand le four était bien redescendu en certaines maisons. comme en témoigne la rue de la Mairie température, il permettait de faire sécher Pour les protéger, Chasse-roues de part et (actuelle rue Léon Barbarin) où l’on peut voir les fruits pour pouvoir en consommer on plaçait des d’autre de la porte cochère. de belles maisons du XIXe s. et où étaient toute l’année. Certains villages les chasse-roues à la aussi installés l’ancienne huilerie, le marchand conservent encore comme à Prémilly. base du mur afin de cycles et de nombreux cafés et commerces. Mur original construit avec des bouteilles. d’éviter l’usure due aux multiples passages et le blocage de la roue de la carriole. Fosse au Haut-Prémilly. 8 9 L’activité économique De nombreuses « maisons Tartarin » ou des barrières sont et le patrimoine industriel encore visibles à Saint-Germain.

Les hommes du XIXe s. voyaient dans le chemin de fer l’avenir de ce territoire et une ouverture économique importante pour la commune. Si certaines activités ont Les établissements Tartarin. disparu, comme la tuilerie Thomas, fermée en 1960, d’autres se sont développées. Si les habitants de la commune ont su exploiter les ressources locales, le Chasseneuil-du-Poitou et Mazerolles. dynamisme des entreprises est intimement Il emploie 150 collaborateurs, dont 80 Rue Léon Barbarin La hauteur des édifices en pierre de taille, les lié à celui de certaines familles : Tartarin, à Saint-Germain et commercialise sa L’ancien chemin de grande circulation N° 5 remblais, la qualité du pavage au sol montrent Moreau ou Servouze par exemple. production sur une vingtaine de départements L’entreprise Sak-Plast. est rebaptisé rue Léon Barbarin (maire le soin apporté au XIXe s. par les constructeurs. du Centre-Ouest de la France. de 1935 à 1953). Ce fut jusqu’aux années Les établissements Tartarin 1980, une rue très commerçante. C’est ici La qualité du calcaire, exploité autrefois La quincaillerie (SBM Location) Sak-Plast qu’étaient implantés cafés, marchands de vin, à partir de trois carrières ouvertes au 1, rue Pierre Martin En 1981, Sak-Plast emploie cinq salariés et huilerie, boulangeries mais aussi les artisans sud de la commune, est à l’origine en La famille Naudet-Tarderie est à l’origine travaille avec deux machines. En 1994, par comme le maréchal ferrant, le menuisier 1923 de l’activité de Germain Tartarin, de la construction de cet ensemble à la fin manque de place, l’entreprise s’installe en e Deux plaques sont visibles ou le réparateur de cycles. Ensuite la rue entrepreneur local de maçonnerie. du XIX s. Il y eut d’abord un commerce de zone industrielle dans les bâtiments actuels. à Saint-Germain : est devenue plus résidentielle et la mairie L’entreprise évolue en 1956 sous l’impulsion grains et d’engrais, assez prospère jusqu’en une rue du Vieux Pont et y est installée au numéro 20, dans une de ses fils Robert et Louis Tartarin et 1936 date à laquelle la maison fait faillite. Fin 1995, la société est reprise par la fille une rue Léon Barbarin. ancienne maison bourgeoise du XIXe s. de son gendre. Elle produit d’abord des Pendant l’occupation allemande, c’est du fondateur, Patricia Servouze-Cyron et Les constructeurs savaient qu’il fallait veiller à ce que l’humidité hivernale n’altère pas la qualité de clapiers, des préfabriqués puis se diversifie Monsieur Naudet qui installe des ateliers compte 24 salariés. L’entreprise continue de La route napoléonienne L’ancienne ligne de chemin de fer leurs ouvrages, d’où ce pavage assez exceptionnel. en créant la SODIBAT pour répondre aux de fabrication de gazogènes pour les progresser en produisant notamment des sacs L’essor de Saint-Germain est et ses ouvrages d’art besoins d’une société en pleine mutation : voitures. La fonderie fabriqua des patins de biodégradables ou encore des gaines plastiques. intimement lié à sa situation sur un Saint-Germain possède de nombreux fabrication de maisons d’habitation, de frein pour la SNCF. Plus tard, les locaux grand axe routier. Si aujourd’hui l’axe ouvrages d’art liés à l’arrivée du chemin Les nombreux noyers de la région de clôtures et de produits en béton pour sont rachetés par Monsieur Gaschard Aubade majeur est la D 951 qui relie Poitiers de fer à la fin du XIXe s. La section Saint-Germain ont permis l’installation le bâtiment et les travaux publics. pour la coopérative agricole de Saint- La marque Aubade est connue dans le monde à Bourges, c’était au XIXe s. la route Saint-Savin-Le Blanc est ouverte le de plusieurs huileries qui produisaient Savin et utilisés comme silo à grain. pour sa lingerie de luxe. Elle est installée, sur la impériale de Poitiers à Avallon. Les 10 août 1891. La section - une huile réputée. Lors des veillées, Aujourd’hui, le groupe Tartarin, association En 1981, Monsieur Servouze y crée une commune voisine de Saint-Savin depuis 1963 routes impériales et les chemins Saint-Savin avait été ouverte en 1885 et la famille écalait les noix qui étaient de cinq sociétés à capitaux familiaux, est petite unité de sacs en plastique « Sak-Plast ». et a employé de nombreuses ouvrières de Saint- de grande communication étaient la section Poitiers-Chauvigny en 1883. ensuite portées au pressoir. En 2001 dirigé par les descendants du fondateur, À son départ, la commune rachète les Germain jusqu’en 2009, date de la délocalisation facilement reconnaissables grâce aux Le transport des voyageurs s’arrête en et 2002, les stagiaires du CIAM* Franck, Jean-Louis et Nicolas Tartarin. bâtiments et la quincaillerie s’y installe. des ateliers de confections en Tunisie. plaques sur fond bleu que l’on peut 1940. Aujourd’hui une liaison TER se ont choisi d’illustrer ce thème pour Le groupe exploite les sables de la Au début des années 2000, l’entreprise ouvre

encore voir notamment rue du Vieux- fait en car plusieurs fois par jour. Les huileries décorer le « préau » face à la mairie. à Mazerolles, produit une large gamme En 1997, les collégiens décorent de un magasin d’usine sur la commune. Pont. Ces plaques renseignaient le de moulages en béton, du mobilier urbain fresques les murs du bâtiment en voyageur sur la distance à parcourir Les ponts liés à ce chemin de fer enjambent et du béton prêt à l’emploi. Le groupe est évoquant la fonderie d’origine, l’ingénieur * CIAM :

: : de circulations Les axes et ligne de chemin fer routes Centre international d’art mural Un dynamisme industriel toujours important entre les différentes étapes du chemin. les vallées sèches et la vallée de la Gartempe. présent sur trois sites, Saint-Germain, Léon Edoux* et les ouvriers du fer. * (association dissoute) qui était autrefois installé Léon Edoux : natif de Saint-Savin, inventeur du mot dans les bâtiments de l’abbaye de Saint-Savin. « ascenseur » et qui a travaillé avec Gustave Eiffel. 10 11 Geneviève est présentée Octave Pichault (1827-1907) Le patrimoine religieux à saint Germain par ses Né à Poitiers en 1827, il a suivi une formation de peintre à l’École parents. Saint Loup assiste Royale des Beaux-Arts de Paris où il est l’élève de Drolling et ami de à la scène, assis sur un Henner. En 1850, il participe à l’exposition de Poitiers, preuve d’une trône entre deux clercs. e activité artistique reconnue, même s’il dirigeait une minoterie et une L’église romane dédiée à saint Germain l’Auxerrois fut remaniée au XIX s. comme scierie sur la commune actuelle de Jaunay-Clan. Lors de l’incendie de en témoignent le décor peint et les vitraux. D’autres éléments du patrimoine religieux, cette dernière beaucoup de toiles de l’artiste ont été perdues. comme l’ancienne chapelle de Bouesse et les croix de chemin rappellent les dévotions des habitants au fil des siècles. À la fin XIXe s., les vitraux de l’église sont Le village Sur la voûte en cul de four, un Christ remplacés. En cette période de renouveau de Bouesse bénissant, assis sur un trône majestueux, de l’art du vitrail, cinq vitraux ont été est localisé tient dans sa main gauche un globe réalisés par l’atelier renommé « Gesta à l’est de la surmonté d’une croix dorée. Il est vêtu À gauche, saint Germain baptise fils » de Toulouse. Ils représentent saint commune. La « chapelle » Saint- d’un manteau bleu, symbole d’éternité. la future sainte Geneviève. Étienne, sainte Anne et la Vierge, Jeanne Les archives Germain est mentionnée Le Christ est encadré par cinq anges La seconde scène, à droite, se déroule d’Arc, le Christ Bon pasteur et le Sacré- mentionnent pour la première fois dans tenant les évangiles et la croix. en présence de nombreux témoins qui Cœur. Les couleurs sont riches et variées, la chapelle e une bulle du pape Luce III observent l’évêque d’Auxerre guérir une Les vitraux les figures idéalisées typiques du XIX s. de Bouesse en 1184. Ce texte confirme jeune aveugle amenée par ses parents. dès 1586. Il n’en reste rien. Les anciens les possessions de l’abbaye Ces compositions, très étudiées, ont demandé au se souviennent de pans de mur envahis de Saint-Savin. peintre une longue recherche. Deux scènes en La statue la plus ancienne est celle par la végétation. Une croix de chemin

Elle reste dans les bas-relief ont été réalisées au préalable afin de de la Vierge à l’Enfant, datée du et croix Chapelle de Bouesse est encore visible dans le hameau. Inscrite Monument historique dans sa totalité dépendances de l’abbaye travailler les ombres et les lumières. Cela explique XVIIIe s., en bois polychrome. depuis 1993, l’église a bénéficié d’une jusqu’à la Révolution. Après la Révolution, restauration entre 2007 et 2010. le beau rendu des ombres, des plis des vêtements Les autres statues de l’église sont datées du l’abbatiale de Saint-Savin devenue église et de façon générale le réalisme de ces scènes. XIXe s. ou du début du XXe s. et ont bénéficié Témoins silencieux de la paroissiale, on prescrit en 1811 de détruire Les peintures de la voûte de l’abside et les grisailles d’un programme de restauration en 2008*. christianisation d’un lieu, les croix ont les petites églises paroissiales des environs. Les peintures murales ont été réalisées par Octave Pichault. Exécutées sur Elles représentent les dévotions importantes aussi servi de point de repère. Au XIXe s. L’ église Saint-Germain est concernée Au cours du XIXe s., l’ église reçoit un Peintures du chœur. Les longs rayons dorés un enduit sec, elles sont représentatives du XIXe s. de l’époque : le Sacré-Cœur, Jeanne d’Arc ces croix furent parfois remplacées mais les habitants s’opposent vivement nouveau décor peint. Dans la nef les symbolisent la lumière divine. et saint Germain, patron de l’église. ou reprises. Ces actes marquent Au premier plan, dans la partie basse, la présence à cette décision. Dans les registres peintures sont essentiellement décoratives d’une femme avec son enfant ancre dans la réalité l’attachement de la population Les grisailles municipaux de Saint-Germain, une avec des motifs floraux et végétaux aux le déroulement de la scène de miracle. À l’entrée du chœur deux statues témoignent à la religion à une période où le lettre de 1817 conteste le rattachement couleurs variées. Dans le chœur, un Les parties basses de l’abside sont illustrées de l’histoire religieuse locale avec les figures renouveau de la foi était important. de Saint-Germain à Saint-Savin et programme plus complexe se développe par un ensemble de grisailles originales d’André-Hubert Fournet (1752-1834) et Dans le bourg, on peut encore voir parmi les problèmes invoqués il est cité avec un décor polychrome et un décor qui valent à l’église de Saint-Germain sa Élisabeth Bichier des Ages (1773-1838) les celles situées dans le haut de la rue « la perte de la messe ». Les habitants dit en « grisailles »*. Dans la partie réputation au sein de la « vallée des fresques ». fondateurs des « Filles de la Croix » dont la du Vieux-Pont et au bout de la rue

obtiennent gain de cause en 1826 et droite du chœur, sainte Geneviève et Elles représentent différents épisodes de La statuaire maison mère est située à (Vienne). Léon Barbarin. D’autres existaient bénéficient d’un curé jusqu’en 1938. un religieux sont représentés alors que la vie de saint Germain, évêque d’Auxerre, ou sont encore présentes dans les

la voûte en berceau est ornée d’un ciel de saint Loup, évêque de Troyes et sainte de chemin Les croix hameaux et villages de la commune. L’église romane (XIIe s.) présente étoilé. Cette partie a révélé une signature Geneviève, protectrice de Paris. une nef unique, charpentée, et et une date lors des restaurations : Le Sacré-Cœur.

L’église Saint-Germain L’église s’achève par un chevet plat. Le décor « Jules Guerry peintre » et « 1866 ». * * Grisailles : peintures réalisées en dégradé Cette initiative a reçu le prix de la fondation de gris donnant l’illusion de bas-reliefs. SUZA du patrimoine le 28 mai 2008. 12 13 Ce livret est dédié à Jean-Paul Chambet décédé en mai 2013. BOUQUET Jacques, Petits trains de la Vienne, Paris, 2003.

Maire de Saint-Germain de 2008 à 2013, il fut un grand défenseur « Saint-Germain » , in Dictionnaire des communes de la Vienne dirigé du patrimoine local. par Dominique Guillemet, La Crèche, Geste éditions, 2004, p. 286. COLASSON Jean, DOLLFUS Michel, GÉSAN Monique, GONNELLE Jean-Pierre, SOUCHAUD Edmond, VATRÉ Michèle, Connaître et réhabiliter l’habitat rural en Montmorillonnais, Publication de l’Écomusée du Montmorillonnais, Poitiers, 2001.

DELVERT Sandrine, « Saint-Germain » in Le patrimoine des communes de la Vienne, Paris, Flohic, 2002, t. 2, p. 942-945.

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RIOU Yves-Jean, « Saint-Germain-sur-Gartempe », Les peintures murales de Poitou-Charentes, Saint-Savin, 1993. (non exhaustive). Pour aller plus loin sur l’histoire de Saint-Germain… aller plus loin sur l’histoire de Saint-Germain… Pour (non exhaustive). Études et autres sources : ARCAMS, Restauration des peintures murales, 2007 (rapport de restauration).

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www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr (fiches Znieff ).

Bibliographie Bibliographie www.inventaire.poitou-charentes.fr Cartes exhaustives. non

1 L’église Saint-Germain

2 Le groupe scolaire Camille Guérin

3 La mairie

Document imprimé en janvier 2014 par la commune de Saint-Germain 1 L’établissement Tartarin et le puits et le Syndicat Mixte du Pays Montmorillonnais, avec le soutien financier de la DRAC Poitou-Charentes et de la Région Poitou-Charentes, dans le cadre du label Pays d’art et d’histoire. 2 Ponts de l’ancienne voie ferrée 4 Le Vieux-Pont

Auteur : Monique Roullet-Caire - Écomusée du Montmorillonnais. 3 Fosses, fosses à boire, four à pain Remerciements : un grand merci aux contributeurs et relecteurs, Monique Gésan, Gilbert

Wolf, Michel Porte, Jean-Claude Corneille, Béatrice Guyonnet, Maguy et Jean-Louis Priscilla Saule / www.priscillasaule.com : Création graphique gérées durablement. issu de forêts Imprimé sur du papier Rommevaux, Aude Baranger, Nathalie Penin. 4 L’ancienne chapelle de Bouesse Patrimoine religieux Croix Ouvrages d’art (pont, viaduc...) Crédits photographiques : Rémy Berthon, Club photo de Saulgé, Gilbert Wolf, Monique Roullet-Caire, Maryse Fuseau, Béatrice Guyonnet, Aude Baranger. Patrimoine vernaculaire (puits, fontaines, fours à pain, lavoirs, moulins... ) Cartes postales anciennes : collection mairie de Saint-Germain. Photographies et illustrations non libres de droits. Patrimoine industriel Patrimoine civil (écoles, mairie, poste, gare... ) 14 Cartes : réalisation Priscilla Saule. 15 Le Pays Montmorillonnais appartient au réseau national des Villes et Pays d’art et d’histoire

Le Ministère de la Culture et de la Communication attribue le label Ville ou Pays d’art et d’histoire aux collectivités locales qui mettent en œuvre des actions d’animation et de valorisation de leur architecture et de leur patrimoine. De la préhistoire à l’architecture du XXIe s., les villes et pays mettent en scène le patrimoine dans sa diversité. Aujourd’hui un réseau de 173 villes et pays vous offre son savoir-faire dans toute la France. Le Syndicat Mixte du Pays Montmorillonnais conçoit tout au long de l’année un programme de visites et d’animations du patrimoine valorisant l’ensemble du territoire.

À proximité

N’hésitez pas à découvrir Grand Poitiers, Cognac, Thouars, Parthenay, Rochefort, Saintes, Royan, Île de Ré, le Pays Confolentais, le Pays Mellois, Angoulême et l’Angoumois, le Pays Châtelleraudais, le Pays des Monts et Barrages qui bénéficient également de ce label.

Renseignements Le Blanc

Vers Châteauroux, Blois Poitiers Chauvigny Syndicat Mixte du Pays Montmorillonnais Béatrice GUYONNET Animatrice de l’architecture Vers Châtellerault, Tours, Paris et du patrimoine

18 bis place de la Victoire - BP 73 86 501 MONTMORILLON Cedex Tél. 05 49 91 07 53 Fax 05 49 91 30 93 [email protected] www.pays-montmorillonnais.fr

Mairie de Saint-Germain 20, rue Léon Barbarin Le Dorat 86 310 Saint-Germain Tél. 05 49 48 00 80

[email protected] Bellac

www.saint-germain86.fr et privilégiées ». entre les deux communes depuis des décennies. Vers Limoges, Toulouse Saint Germain, évêque d’Auxerre, évêque Saint Germain, saint Savin. disciple avait pour La devise «Maître réunis» et disciple souligne les relations amicales

Confolens « L’origine de Saint-Germain est étroitement de Saint-Savin. liée à celle « L’origine 16 Vers Angoulême, Bordeaux