Les potins des années 1830 à 1839 .

Nom o , x , †. Famille Partie 1 , Date de 2 ou 3 référence 1832 Genar Englebert -5 o Fabre Génar p3 1875 1838 Bayet Charlotte -4 o Lambert Bayet p1 1859 1839 Joannès & Joirkin -4 x Joannès Joirkin p1 1839

Dans cette rubrique des années 1830 à 1839 , nous verrons longuement comment notre petite Belgique a acquit son indépendance , comment est né notre hymne national « La Brabançonne ». Ensuite nous verrons ce qu’il est advenu de notre monnaie suite à cet événement ; une table comparative des monnaies utilisées avant 1830 , une brève histoire de la lingerie , et pour terminer , encore une locomotive . . . et une chanson . . . !

La Brabançonne &

Nous 11 Potins 1830 1839 1 Les potins des années 1830 à 1839 .

1830 Indépendance de la Belgique

1830 , opéra en cinq actes de Daniel-François-Esprit Auber, sur un livret d'Eugène Scribe et de est certainement le seul opéra qui ait déclenché une révolution politique, non pas le 29 février 1828, jour de sa création à l'Opéra de Paris, mais le 25 août 1830, lors d'une représentation bruxelloise

"La révolution belge ne plonge pas uniquement ses racines dans les revendications politiques d'une bourgeoisie, prospère, qui apprécie en fait la politique économique de Guillaume Ier. La situation des classes inférieures est moins favorable. Beaucoup de travailleurs sont sans emploi. La révolution belge a donc, aussi, une origine sociale. L'explosion de la révolte est néanmoins canalisée par la bourgeoisie, pour servir ses intérêts.

En 1830, la récolte est mauvaise et le ravitaillement menacé. Lorsqu'en juillet 1830, la révolution éclate à Paris, l'agitation gagne les couches populaires en Belgique. Au terme d'une représentation de l'opéra La Muette de Portici, le 25 août 1830, des désordres ouvriers se produisent à Bruxelles. La bourgeoisie bruxelloise veut s'en protéger et crée une garde armée. Le 1er septembre, les responsables de cette milice demandent au prince Guillaume d'Orange, fils et successeur de Guillaume Ier, cantonné à Vilvorde, d'intercéder auprès de son père en faveur d'une séparation administrative entre le Nord et le Sud. Guillaume Ier se sent victime d'un chantage et refuse de céder.

Les désordres prennent alors de l'ampleur. Les volontaires affluent de toute la Belgique pour soutenir l'insurrection. La garde bourgeoise perd le contrôle des événements. Le 23 septembre, l'armée hollandaise entre dans Bruxelles, sous le commandement de Frédéric, le deuxième fils de Guillaume Ier. Cette situation provoque la réconciliation des différentes tendances parmi les volontaires et tous s'unissent contre les troupes hollandaises. Les meneurs de la garde bourgeoise et quelques révolutionnaires forment un comité, qui coordonne avec succès les actions des volontaires. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l'armée hollandaise bat en retraite. Le comité provisoire devient gourvernement provisoire et proclame l'indépendance, le 4 octobre 1830." http://perso.wanadoo.fr/olga.bluteau/ORCULTURE/2002/25aout.htm

La révolution Belge de 1830.

L’insurrection Belge est d’abord une révolution patriotique née du mécontentement de l’administration hollandaise. Les Belges supportent très mal le favoritisme dont bénéficient les Hollandais dans la direction, l’administration et l’armée du royaume. La crise économique qui sévit depuis 2 ans, les faillites, le chômage, la cherté des denrées alimentaires, dont le gouvernement est rendu responsable, provoque des violentes manifestations. Tout commence le 20 août 1830, les autorités s’apprêtent à célébrer le 58e anniversaire de Guillaume Ier , mais sur les murs de Bruxelles, la nuit, on placarde cette affiche : Lundi : Feu d’artifice. Mardi : Illuminations. Mercredi : Révolution.

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1830 Indépendance de la Belgique

C’est ainsi que la « Muette de Portici qui avait été interdite à cause des passages patriotiques est à nouveau autorisée. l’étincelle jaillit le 25 août, à Bruxelles, au théâtre de , lors d’une représentation de cet opéra qui évoque la lutte des Napolitains contre leurs oppresseurs Espagnols. La salle comble reprend en cœur le couplet célèbre « Amour sacré de la patrie, rends nous l’audace et la fierté ». L’enthousiasme se communique au dehors et les Bruxellois se portent en masse vers les demeures des principaux fonctionnaires orangistes dont certains hôtels sont dévastés. Face à ce désordre et devant l’inertie des autorités, la bourgeoisie crée une garde qui arme les citoyens nombreux à l’appel et qui arbore le drapeau tricolore brabançon : noir, jaune, rouge. Dés les derniers jours du mois d’août, des remous se produisent dans de nombreuses villes du pays, surtout en Wallonie. A Louvain on expulse les soldats hollandais. A Mons, les manifestants sont également confrontés à la troupe qui tire et fait plusieurs victimes. A Verviers, des ouvriers détruisent des machines , lacèrent le drapeau orange et font flotter le drapeau des couleurs locales. D’autres villes adoptent le drapeau brabançon. Partout on chante la brabançonne qui vient d’être composée par Jennevale. A Liège qui est fortement impliquée dans le mouvement, une nouvelle garde urbaine est créée ; les fabriques d’armes sont pillées, tandis que des attroupement réclament la baisse du prix du pain. Le 2 septembre, les premiers volontaires quittent la ville pour Bruxelles. La tension monte encore lorsque le roi charge le prince Frédéric de marcher sur Bruxelles avec l’armée pour ramener les Belges à la soumission. On va vers les journées chaudes de septembre 1830 : 450 Belges tués, 1280 blessés, 580 morts Hollandais, 832 blessés. C’est un bilan tragique et inattendu. Pour qu’une révolution commencée d’une façon si désordonnée dans une seule ville provoque l’indépendance de toutes les provinces méridionales des Pays-Bas, il fallait que la situation soit mûre. Elle l’était. Guillaume Ier avait réussi à faire contre lui l’unanimité des flamands et des Wallons, des catholiques et des libéraux, des conservateurs et des républicains. Jamais par la suite, même pendant les grandes guerres, la Belgique ne devait connaître une telle unanimité. Le 20 septembre, la foule pénètre dans l’hôtel de ville et s’empare des armes de la garde. le 23 septembre, l’armée cherche à s’emparer de Bruxelles mais se heurte à une résistance inattendue. Dans la capitale, défendue par des volontaires surtout Bruxellois et Wallons, des barricades se dressent partout. Une seule des quatre colonnes hollandaises parvient à pénétrer dans la ville et se retranche dans le parc. Les combats se poursuivent par intermittence les jours suivants, alors que de nombreux volontaires affluent. Le 26, les insurgés constituent un gouvernement provisoire formé d’hommes jeunes, venus du journalisme et des professions libérales. Il lance un appel qui délie les soldats de leur serment de fidélité à Guillaume Ier . Dans la nuit, les troupes hollandaises évacuent discrètement Bruxelles. Quelques jours plus tard, le gouvernement provisoire proclame l’indépendance de la Belgique et annonce l’élection d’un congrès national chargé d’organiser le nouvel état et de rédiger une constitution.

art 6. - ... les belges sont égaux devant la Loi ; seuls, ils sont admissibles aux emplois civils et militaires ... art 14. - La liberté des cultes, celle de leur exercice public ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière sont garanties, sauf la répression des délits commis à l’occasion de l’usage de ces libertés. art 18. - La presse est libre; la censure ne pourra jamais être établie; il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains, éditeurs ou imprimeurs... art 30. - Le Pouvoir judiciaires est exercé par les Cours et tribunaux. Les arrêts et jugements sont exécutés au nom du Roi.

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1830 Indépendance de la Belgique

Le prince d’Orange va exécuter son plan stratégique. Par la porte de Laeken entreront 900 soldats commandés par le général de Favouge. Le général Schuerman à la tête de 4700 hommes attaquera à la porte de Schaerbeek. On ne comprend rien à la stratégie hollandaise. Pourquoi ? Parce qu’il aurait suffit au Prince d’orange d’encercler Bruxelles pendant 10 jours pour la réduire à la famine et obtenir sa reddition. Il reste à libérer l’ensemble du territoire. Au cours du mois d’octobre, dans tout le pays, les volontaires auxquels se joignent les déserteurs de l’armée et quelques étrangers notamment des Français se mettent à chasser les Hollandais. Le 28 octobre, les Hollandais doivent abandonner Anvers et se retirent dans la citadelle d’où ils bombardent la ville. Guillaume Ier sollicite une intervention des puissances armées pour mettre fin à l’insurrection. La Prusse et la Russie semblent favorables à une intervention mais souhaitent une intervention collective des puissances. L’Autriche inquiète de la situation en Italie, ne tient pas à écarter ses troupes. Le gouvernement français se prononce pour une non-intervention mais fait savoir qu’elle apporterait une aide à la Belgique si une puissance étrangère intervenait. La conférence de Londres, reconnaît notre indépendance mais nous impose la neutralité. Le traité de XXIV articles retire à la Belgique : le Luxembourg et le Limbourg Oriental , l’est de la Meuse avec Maastricht. Guillaume Ier lance une tentative de reconquête. , ministre des Affaires Étrangères, est un dynamique. Il trouvera une solution définitive au problème de la Royauté. En novembre 1830, le nom de Léopold de Saxe-Cobourg Gotha ( âgé de 40 ans et veuf de la princesse héritière anglaise Charlotte) est proposé comme candidat possible au trône de Belgique. Léopold vient juste de refuser le trône de Grèce, mais n’est pas défavorable à la proposition belge. Son acceptation dépendra de l’apaisement entre le congrès National et les Grandes puissances. Le 2 août, il déclare la guerre à la Belgique. Appelé au secours par le roi Léopold, les troupes envoient un corps expéditionnaire qui barre la route de Bruxelles à l’armée hollandaise et lui impose un armistice qui met fin à une campagne de dix jours.

http://membres.tripod.fr/Mist4/index.8html

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1830 Indépendance de la Belgique

L'Hymne national belge: La Brabançonne (http://www.wu-wien.)

Un soir, après les chaudes journées de septembre 1830, quelques jeunes gens entrent dans le café de "l'Aigle d'or", rue de la Fourche à Bruxelles. On offre aux jeunes patriotes le salon du premier pour se reposer. C'est au milieu des paroles généreuses, des rires et des refrains de ces jeunes soldats de la liberté que l'un deux, un certain Jenneval, se met à réciter les vers d'un texte, qu'il avait composé et qui traduit les aspirations des révolutionnaires à ce moment-là. C'est ainsi que l'on raconte la naissance de l'hymne national belge en 1830. Si l'anecdote n'a peut-être pas de valeur historique, il est cependant certain que la première Brabançonne fut écrite par Louis-, mieux connu sous le nom de JENNEVAL, à la fin de 1830. Acteur au théâtre de la Monnaie à Bruxelles, où avait éclaté, le 25 août 1830, la révolution qui aboutit à l'indépendance de la Belgique, Jenneval s'engagea dans l'armée révolutionnaire et fut tué au combat, près de Lierre, le 18 octobre 1830. Il composa trois versions du "Chant national belge", versions qu'il adapta au fur et à mesure de l'évolution des événements. En 1860, elle fut une fois encore remodelée, mais cette fois, non pas par son créateur, mais par le Premier Ministre qui adoucit fortement les paroles virulentes adressées par Jenneval à l'égard du Prince d'Orange, Guillaume de Nassau. C'est cette version qui est reproduite ci-dessus et qui est encore utilisée actuellement. Quant à la musique de la Brabançonne, elle fut écrite pendant les journées de septembre par François VAN CAMPENHOUT. La première exécution publique de l'hymne national belge a eu lieu au théâtre de la Monnaie, au début du mois d'octobre 1830. La partition primitive a également été modifiée, afin de l'adapter aux paroles de Charles Rogier En réalité, il n'existe pas de version officielle de "La Brabançonne". Différentes commissions ont été chargées d'examiner le texte et la mélodie de "La Brabançonne" et d'en établir une version officielle. Leurs travaux n'ont jamais abouti. Néanmoins, une circulaire ministérielle du Ministère de l'Intérieur du 8 août 1921 décrète que seule la 4e strophe du texte de Charles Rogier doit être considérée comme officielle, tant en français qu'en néerlandais. Précisons encore qu'il existe un "monument à la Brabançonne" à Bruxelles, place Surlet de Chokier. Des extraits de paroles en français et en néerlandais de l'hymne national y sont gravées.

Texte officiel actuel . O Belgique, ô mère chérie, A toi nos cœurs, à toi nos bras, A toi notre sang, ô Patrie ! Nous le jurons tous, tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle : Le Roi, la Loi, la Liberté ! Le Roi, la Loi, la Liberté ! (bis)

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La monnaie sous le règne de Léopold Ier ( 1831-1865 )

En 1830, lorsque la Belgique devint indépendante, la circulation monétaire se caractérisait par une diversité de monnaies et d'unités de comptes, comprenant des pièces hollandaises, françaises, autrichiennes et de la Principauté de Liège. Le choix d'une unité monétaire nationale constitua un problème important pour nos dirigeants. La loi monétaire du 5 juin 1832 choisit le franc comme unité. Le type de notre monnaie s'alignait ainsi sur le système français et prévoyait la frappe Léopold Ier de monnaies d'or et d'argent ainsi que des monnaies de cuivre http://www.arquebusiers.be/ leopold1.htm La création de nos premières monnaies fut confiée à Joseph-Pierre Braemt, graveur-général à la Monnaie de Bruxelles. La loi du 31 mars 1847 fixa la parité or-argent et permit de démarquer notre système monétaire du système français. Le projet de Léopold Wiener fut retenu pour les pièces d'or et d'argent. Mais la confusion était grande car les pièces françaises et hollandaises conservaient leur cours légal. A partir de 1850, le gouvernement suspendit le monnayage de l'or. Pourtant en 1861, sous la pression des partisans de l'étalon-or, le gouvernement décida de frapper de nouvelles pièces en or . L'influence de la monnaie française se faisait toujours sentir et le public préférait les petites pièces françaises en bronze à notre monnaie de cuivre. On émit alors à partir de 1860, des pièces contenant du nickel, parmi les premières au monde, en abandonnant l'effigie du souverain.

25 francs or , 1848-1849.

5 francs argent , 1832-1844.

10 centimes cuivre 1832-1856.

http://users.skynet.be/sky03271/

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Le casse-tête des monnaies circulants jadis en Principauté de Liège Je n’ai trouvé cette table comparative qu’en Wallon !

( sur le site : http://rifondou.walon.org/manoyes.html ) Tåvlea di rshonnance des nos des viyès manoyes e Payis d' Lidje ey ezès Payis do Rwè.

Table de comparaison des monnaies en Principauté de Liège et dans les Pays-Bas espagnols puis Autrichiens.

Sôre di pîce Payis d' Lidje. Payis do Rwè. Valixhance; manoye di Beldjike sorte de Pays de Liège Pays du Roi pièce Valeur : monnaie de Belgique . ôr ducat ducat 10.5 cårlusse (florins, francs) ôr florin d' ôr corone 5 cårlusses (florins, francs) årdjint patacon patacon 4 cårlusses (florins, francs)

årdjint cårlusse florin 20 patårs, 1 franc årdjint sikelin sikelin 10 patårs, 50 cintemes årdjint blanmuze, (plakete) 5 patårs, 25 cintemes plakete nikel patår mastoke, 1 sô, 5 cintemes patår

nikel aidant liård, cwår(t) 1/4 do ci do dzeu (vî tins), pu 2/5 (= 2 cintemes di Beldjike) = 1 çanse (on cent olandès). nikel doze-sô djigue, li mitan do ci do dzeu (= 1 djigot cinteme di Beldjike) nikel sô dinî 1/3 di liård = 1/24 di patår.

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Le casse-tête des monnaies circulants jadis en Principauté de Liège

Suite de : Tåvlea di rshonnance des nos des viyès manoyes e Payis d' Lidje ey ezès Payis do Rwè.

Table de comparaison des monnaies en Principauté de Liège et dans les Pays-Bas espagnols puis Autrichiens.

Traduction : corone : couronne årdjint : argent nikel : nickel cårlussé : unité di mzeure. = carlusse : unité de mesure . on cent olandès = un cent hollandais . ducat florin d' ôr : pîces nén apougnåves pås ptitès djins --> pont d' ratourneures avou. = pièces non accessibles par les petites gens --> pas d’expression avec ( littéralement : « intraduisible » ) mastoke, patår pus ptite pîce k' on pleut co atchter åk avou --> ratourneure: esse a s' dierin(ne) ~. ~.= plus petite pièce qu’on peut encore acheter quelque chose avec --> expression : être à sa dernière . . . aidant liård, cwår(t)pîce li pus corante; aveur des ~ = esse ritche. pièce la plus courante; avoir des pièces = être riche .

doze-sô djigue, djigot sô dinî pîces di waire di valeur --> èn nén aveur on ~ = esse foirt pôve. = pièce de peu de valeur -->ne pas avoir une = être très pauvre .

1/4 do ci do dzeu (vî tins), = 1/4 de celui d’au-dessus ( vieilli , littéralement : « vieux temps »)

li mitan do ci do dzeu (= 1 cinteme di Beldjike) = la moitié de celui d’au-dessus ( = 1 centime de Belgique )

Il était grand temps d’avoir enfin le franc comme unité de monnaie !

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XIXè siècle : du caleçon au maillot , il n'y a qu'un fil !

Les premiers sous-vêtements masculins font leur apparition vers 1830, de forme très sobre, ils excluent toute ambition de séduction. Il s'agit plutôt de caleçons longs jusqu'aux chevilles pour recouvrir les chaussettes. Ils sont en toile l'été, tandis que l'hiver on les choisi en flanelle, pilou ou jersey molletonné. Leur couleur oscille entre le blanc, l'écru ou le gris. Cette dernière couleur étant jugée "pratique" car peu salissante. Ils sont souvent perçus avec mépris ou considérés comme ridicules comme l'évoque Jean Lorrain en 1897 : " ils ressemblaient à des tuyaux de poêle ou à des ustensiles de fumistes." En 1829 le mot « corset » fait son apparition. Il s'agit d'un sous-vêtement peu confortable porté principalement par les femmes et qui enserrait leur taille afin de leur arrondir les hanches et relever les seins. Le modèle pour hommes – moins répandu – permettait de cacher la brioche de ces messieurs. Le corset qui fut encore porté jusqu'en 1910 pour les femmes et 1960 pour les hommes, modelait le corps et soutenait certaines parties charnues. C'est peut être cet accessoire vestimentaire qui inspira plus tard les différents inventeurs du slip qui voulaient un vêtement qui maintienne et modèle l'anatomie... le confort en plus, tout de même. À moins que ce soit Herminie Cadolle qui créa le premier soutien-gorge.

Il est plus probable en réalité que ce soit un certain Monsieur Maillot, ingénieur bonnetier de l'Opéra de Paris qui inventa un caleçon de tricot collant sur la chair et qui lui donna son nom. Son invention fût popularisée dès 1830. Ce fameux vêtement moulant n'était pas encore celui que nous portons, en effet il s'agissait d'une sorte de body fait d'une seule pièce (union suit) qui couvrait le corps du cou jusqu'aux pieds, ou parfois s'arrêtait aux genoux. Pudeur oblige. La sobriété était de mise et toute la famille portait le même modèle. Pas de différence particulière entre papa, maman et les enfants ! Ainsi, les établissements Valton proposeront un caleçon long Derby, porté parait-il par le maréchal Joffre, et dont la réclame annonçait un « véritable pantalon de cavalier sans couture ». La même société proposait en France des brassières et tricots Comète en laine traitée pour ne pas rétrécir « grâce à une teinture étudiée pour rendre le vêtement hydrophile et infeutrable ».

Par commodité certains de ces sous-vêtements pouvaient s'ouvrir derrière pour satisfaire une envie pressante. Ce n'est qu'un peu plus tard – pour le plus grand confort des femmes et des enfants – que ce sous-vêtement fut séparé en deux parties, une pour le haut, une pour le bas. Déjà avant le XXè siècle la dimension hygiénique du sous-vêtement commençait à prendre de l'importance. Certains médecins comme le docteur Jaeger, plus tard suivis des Docteur Breton et Rasurel proposèrent de nouveaux dessous dont les vertus sanitaires étaient aussi sérieuses qu'originales. On raconte qu'Oscar Wilde et le critique littéraire George Bernard Shaw se livrèrent à une démonstration de ces sous- vêtements en descendant Oxford Street, une célèbre rue de Londres. D'un point de vue commercial, ces nouveaux sous-vêtements en maille connurent un beau succès. En 1893, le bonnetier Valton (futur Petit Bateau) qui a fait construire un atelier de 3700 m² à Troyes met en vente ses produits au Bon Marché à Paris. Un an plus tard, ses maillots de corps sont vendus dans les boutiques de Bordeaux, Lyon, et . Le développement du sous-vêtement en France participera à l'éclosion de la bonneterie, et tout particulièrement à Troyes. De 1896 à 1900, le chiffre d'affaires des Établissements Valton passera de 1,5 million à 2 millions de francs.

(sources : Modes & vêtements par Nathalie Bailleux, Chronologie de la mode par La Mode Française, Histoire technique & morale du vêtement par Maguelone Tousaint-Samat, Histoire des dessous masculins par Dessous-Net, in Historia par B. Eschapasse.)

Le sous-vêtement une pièce http://slip-kangourou.tripod.com/histoireA.htm

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En 1835,1836 et 1837 , inauguration des premières lignes de chemin de fer.

Comme dans bien d'autres pays européens, les premières lignes de chemin de fer de ce qui deviendra la Belgique furent des lignes charbonnières. Citons ainsi celle du Grand-Hornu qui reliait par traction chevaline ce charbonnage au canal de Mons.

Peu de temps après la constitution de la Belgique et sa séparation des Pays-Bas en 1830, un débat s'ouvre sur l'opportunité de créer des lignes de chemins de fer publiques et d'y utiliser la locomotive à vapeur récemment mise au point en Angleterre. Finalement, il est décidé de rompre avec le traditionnel transport par voie d'eau, dont le débouché naturel est la Hollande, pour un nouveau mode de transport mieux conforme aux nouvelles aspirations politiques. Devant le désintérêt du secteur privé, on décide que l'État construira et administrera le futur réseau dont Malines sera le point central. Bientôt, on inaugure les premières lignes : Le 5 mai 1835 : Malines Bruxelles. Le 3 mai 1836 : Malines Anvers . Le 2 janvier 1837 : Malines Termonde.

http://users.skynet.be/sky34004/histo.html

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La Brabançonne , une des premières versions.

Après des siècles d'esclavage Le Belge sortant du tombeau A reconquis par son courage Son nom, ses droits et son drapeaux Et ta main souveraine et fière désormais, peuple indompté Grava sur ta vieille bannière Le roi, la loi, la liberté Le roi, la loi, la liberté .

Marche de ton pas énergique Marche de progrès en progrès Dieu qui protège la Belgique Sourit à tes mâles succès Travaillons : notre labeur donne A nos champs fécondité ! Et la splendeur des arts couronne Le roi, la loi, la liberté Le roi, la loi, la liberté .

Ouvrons nos rangs à d'anciens frères De nous trop longtemps désunis Belges, bataves, plus de guerres, Les peuples libres sont amis A jamais resserrons ensemble Les liens de fraternité Et qu'un même cri nous rassemble Le roi, la loi, la liberté Le roi, la loi, la liberté .

O Belgique, ô mère chérie A toi nos cœurs, à toi nos bras ! A toi notre sang, ô patrie Nous le jurons tous tu vivras ! Tu vivras toujours grande et belle Et ton invincible unité Aura pour devise immortelle Le roi, la loi, la liberté Le roi, la loi, la liberté . http://www.fortunecity.com/tinpan/

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