Leonardo Da Vinci (Cenacolo Vinciano)
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Musique et chant se fondent ensemble. C’est poésie….. Visite en Italie Chorale “EN PLAIN CHANT” de Bussy Saint Georges joumelée avec le Coro “ EVERGREEN ENSEMBLE ” de San Donato – San Giuliano Milanese le 16 – 19 Mai 2013 Programme final de la visite Chorale En Plain Chant! à S. Giuliano Milanese Jeudi le 16 mai 14.30 – Acceuil à l’Aeroport de Linate (AF1012); transfer à l’Hotel en bus et check-in 16.00 – Transfer en bus à S. Giuliano. Bienvenue officiel et visite a l’exposition des travaux des elèves de l’Université de la Troisieme Age (UTE) 17.30 – apéritif dans la Hall Previato 18.45-20.00 – Pour les choristes, répétitions du chœur dans l’Eglise Pour les autres, visite en bus ou voiture a Zivido (Bataille des Géants) 20.30 – Transfer en bus a Caselle Lurani (20’): grande pizza party 23.30 – Retour à l’Hotel en bus Vendredi le 17 mai – dévoué a Milan ancienne et moderne 09.00 – Transfer en bus au centre-ville 10.00 – Groupe 1 – Visite avec guide à S. Maria delle Grazie et à l’Ultima Cena de Leonardo da Vinci (Cenacolo Vinciano). A’ 11.00, promenade a S. Maurizio (une de plus belle Eglises de la Renaissance en Italie -10’) et visite avec guide Groupe 2 –visite a S. Maurizio. A’ 10.45, promenade à S. Maria delle Grazie (10’) et visite à l’Ultima Cena de Leonardo da Vinci (Cenacolo Vinciano) 12.15 – Rendez-vous au Palais "delle Stelline" (ancien pensionnat pour orphelins) et repas dans le restaurant self-service promenade (20’) à Piazza del Duomo (Place de la Cathédrale) – Lunch dans la Galleria Vittorio Emanuele 13.30 – promenade (20’) et visite au Musée de La Scala 15.00 – Visite à la Cathedrale (Duomo) et au Chateaux (Castello Sforzesco) ou à la Milan de la mode (Rinascente, via Montenapoleone, …) 16.30 – Retour à l’Hotel en bus et répétitions du chœur dans l’Hotel 19.30 – Transfer en bus a l’Eglise de S. Giuliano 20.30 – Concert dans l’Eglise 21.30 – Diner dans la Hall Previato 23.30 – retour en bus à l’Hotel Samedi le 18 mai - dévoué aux abbayes 09.00 – Depart en bus pour l’Abbaye de Viboldone et visite 11.00 – en bus à l’Abbaye de Chiaravalle 12.00 – lunch 13.30 – en bus à la Chartreuse de Pavia et visite 16.00 – Retour à l’Hotel et repos 20.00 – Transfer en bus à Rocca Brivio pour la soiréè officiel 23.30 – Retour en bus à l’Hotel Dimanche le 19 mai 09.30 – Depart en bus pour Lodi – visite à l’Incoronata et le Duomo 12.30 – retour à l’Hotel et lunch au self-service de l’Hotel 14.15 – Transfer à Linate et check-in (AF1713 dep 17.10) EGLISE de SANTA MARIA DELLE GRAZIE à MILAN L'église et le monastère ont été fondés vers 1463 par des Dominicains sur un terrain offert par Gasparo Vimercati. Sur ce terrain existait déjà un oratoire dédié à une image miraculeuse de la Vierge des Miséricordes ( Vergine delle Grazie ). Cet oratoire fut conservé et intégré à la nouvelle construction et l'église consacrée à Santa Maria delle Grazie. L'église est achevée entre 1472 et 1482. Le premier architecte en est Guiniforte Solari. L'intérieur est constitué de trois nefs, séparées par une série de colonnes en granit, avec des chapiteaux corinthiens, d'où s'élancent des voûtes d'arêtes ‘à la forme ogivale peu accentuée. En 1492, sur ordre de Ludovico Sforza, l'abside de l'église (y compris le chœur et le transept) sont démolis. La nouvelle abside est réalisée par Bramante. La coupole a un diamètre de 20 m et une hauteur de 40 m. Entre 1886 et 1895, une campagne de restauration est menée sous la direction de Luca Beltrami (à qui l'on doit aussi la restauration du Castello Sforzesco). Dans l'ancien oratoire, la chapelle du Rosaire ( Cappella del Rosario ), on trouve toujours sur l'autel l'image qui était jugée miraculeuse par les Milanais. À l'entrée de la chapelle Giovanni Battista Crespi, dit le Cerano, a peint avec son atelier un tableau représentant la Vergine delle Grazie . La quatrième chapelle de droite avait été mise à disposition de la Congrégation de la Sainte-Couronne par les Dominicains, la congrégation avait commandé au peintre Tiziano le Couronnement d'épines, aujourd'hui au Louvre. La chapelle a été décorée par Gaudenzio Ferrari. Le thème en est la passion du Christ, avec d'un côté une Crucifixion , et de l'autre un Ecce Homo et une Flagellation . On trouve dans le réfectoire La Cène de Leonardo da Vinci (ainsi que la Crucifixion de Giovanni Donato Montorfano). L'ensemble est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'UNESCO. L’ULTIMA CENA (Leonardo da Vinci) La Cène (en italien : L'Ultima Cena , soit «le Dernier Repas») de Leonardo da Vinci est une peinture murale à la détrempe ( tempera ) de 460 × 880 cm, réalisée de 1494 à 1498 pour le réfectoire du couvent dominicain de Santa Maria delle Grazie à Milan , qui était considérée jusqu'au milieu du XIX e siècle comme son chef-d'œuvre. Leonardo da Vinci a représenté la Cène : le dernier repas de Jésus de Nazareth entouré de ses douze apôtres , le jeudi saint , veille de sa crucifixion . Il suit là une vieille tradition monastique. Depuis le Moyen Âge les murs des réfectoires sont illustrés de la Cène . «Ainsi, durant leur repas, les moines avaient-ils sous les yeux, (…) l’image de celui que partagea leur Seigneur pour la dernière fois». Grâce à une copie contemporaine de la Cène, nous pouvons identifier chacun des personnages. Il s’agit, de gauche à droite, de Barthélemy, Jacques le Mineur, André, Judas, Pierre, Jean, Jésus, Thomas, Jacques le Majeur, Philippe, Matthieu, Thaddée et Simon. La fresque est surmontée des trois blasons de la dynastie des Sforza . Sur le mur opposé, le peintre milanais Giovanni Donato Montorfano a peint (en 1495) la Crucifixion . Sur le mur ouest figure un tympan vide. Tout au long de l’ architrave court une frise de motifs géométriques encadrant des niches à la gloire des saints dominicains. Leonardo commence à se mettre à l’ouvrage en 1494 ou 1495, alors qu’il travaille encore à la statue équestre de Francesco Sforza, il Cavallo . Matteo Bandello, neveu du prieur de Santa Maria delle Grazie, nous le décrit partageant son temps «quand lui en venait l’envie ou la fantaisie» entre «ce superbe cheval de terre cuite» et la Cène de Santa Maria delle Grazie. Nous savons que Leonardo travaille toujours à la Cène en 1497 puisque le 29 juin une lettre du chancelier de Milan, Marchesino Stanga, le prie de se hâter, afin de passer à l’autre mur du réfectoire. Une lenteur qui déplait profondément au prieur qui sollicite une rencontre avec Leonardo et le duc, pendant laquelle l'artiste se défend en affirmant qu'il ne trouve pas de modèle pour Judas, et que si le prieur insiste il lui donnera en fin de compte ses traits. Un épisode qui donnera lieu à de nombreuses spéculations quant à l'identité du modèle. En 1517 le cardinal Louis d’Aragon visite le monastère de Santa Maria delle Grazie. Son secrétaire est le premier à faire l’état de la dégradation de la fresque de Leonardo: «[C’]est un merveilleux ouvrage, mais qui commence à s’abîmer, soit par l’humidité, soit par quelque malfaçon.» En 1624 , Bartolomeo Sanese, déplore qu’il n’y ait «presque plus rien à voir de la Cène». En 1796 , l’armée française occupe la Lombardie . On loge un temps les troupes françaises à l’intérieur de Santa Maria delle Grazie (le réfectoire sert même d’écurie) ce qui cause encore des dommages à l’œuvre de Léonard. En 1726 a lieu une première campagne de restauration de la fresque; les travaux seront nombreux dans le cours des ans. Dans la nuit du 16 août 1943, l’église de Santa Maria delle Grazie est gravement endommagée par un bombardement aérien. La voûte et le mur est du réfectoire sont détruits. Même épargné, le mur de la Cène est victime de l’humidité causé par la destruction de la voûte. Il se couvre d’une couche de moisissure, nécessitant une nouvelle campagne de restauration menée en 1947. On considère généralement que la peinture réalisée par Leonardo illustre la parole prononcée par le Christ : «En vérité, je vous le dis, l’un de vous me livrera», et les réactions de chacun des apôtres. Léonard recommandait dans ses écrits de peindre «les figures de telle sorte que le spectateur lise facilement leurs pensées à travers de leurs mouvements». Le geste du Christ condense deux moments: celui de la trahison de Judas — il semble désigner de sa main droite le plat de Judas — et celui de l’institution du sacrement de l’eucharistie — il ouvre ses bras vers le vin et le calice. Saint Jacques le mineur se tourne vers André. Le visage du Christ est d’autant plus mis en valeur qu’il ressort sur le paysage et le ciel clair sur lesquels s’ouvre la porte du fond. La Cène devint vite « un véritable recueil de modèles pour certains artistes, qui créèrent leur propres compositions à partir d’éléments tirés de l’exemple de Leonardo da Vinci ». Pour l’ Eglise de San Maurizio , voir documentation separée DUOMO DI MILANO La Cathédrale de la Nativité de la Sainte Vierge de Milan (ou Duomo di Milano , en italien) est située sur la ”piazza del Duomo ”, à Milan .