DIMANCHE 21 DÉCEMBRE – 16H

Piotr Ilitch Tchaïkovski Concerto pour violon

entracte

Dmitri Chostakovitch Symphonie n° 8

Orchestre Français des Jeunes Dennis Russell Davies, direction Laurent Korcia, violon

Fin du concert vers 18h15. | Dimanche 21 décembre Jeunes des Français Orchestre Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) Concerto pour violon et orchestre en ré majeur op. 35

Allegro moderato Canzonetta Allegro vivacissimo

Composition : 1878 à Clarens, en Suisse. Création : le 8 décembre 1881 à Vienne par Adolf Brodsky, sous la direction de Hans Richter. Durée : environ 36 minutes.

« Le compositeur russe Tchaïkovski est certes un talent remarquable mais qui produit des œuvres insipides et de mauvais goût. Tel est son nouveau Concerto pour violon, œuvre longue et prétentieuse. Pendant quelque temps, il s’écoule musicalement et non sans inspiration, mais la grossièreté ne tarde pas à faire irruption et ne quitte plus le premier mouvement jusqu’à la fin. Ce n’est plus jouer du violon, c’est lui extirper les sons, c’est le déchirer en morceaux, le battre violemment (...). Le Concerto pour violon de Tchaïkovski nous amène pour la première fois à la pensée horrible qu’il existe peut-être une musique qui fait mal aux oreilles. »

C’est en ces termes peu aimables que le célèbre critique viennois Eduard Hanslick commenta la création du Concerto de Tchaïkovski, le 8 décembre 1881 à Vienne. Le grand virtuose Leopold Auer, à qui le compositeur entendait dédicacer l’œuvre, avait auparavant refusé de jouer l’ouvrage, le jugeant trop complexe et mal écrit pour l’instrument. C’est en fin de compte le jeune Adolf Brodsky, rencontré à Leipzig, qui releva brillamment le défi. Non découragé par la virtuosité implacable de la partie soliste – traits rapides, doubles cordes, cadences périlleuses, grands intervalles –, ce dernier imposa l’opus puis en devint, logiquement, le dédicataire. Malgré la critique fielleuse de Hanslick, le Concerto prit immédiatement sa place au sein du grand répertoire, et devint le premier concerto russe pour l’instrument applaudi par les audiences internationales. Auer lui-même accepta finalement d’inscrire l’ouvrage dans ses programmes de concert – après la mort de Tchaïkovski toutefois, et non sans avoir apporté à la partition un grand nombre de modifications…

Tchaïkovski entreprit son nouvel opus en 1878, alors qu’il se remettait difficilement de l’échec de son mariage. Installé à Clarens, en Suisse, il reprit progressivement un rythme de travail soutenu, achevant en peu de temps la Quatrième Symphonie, l’opéra Eugène Onéguine et le Concerto pour violon. La création artistique devint alors un refuge – un moyen de ne pas sombrer : « Je ne sais ce que sera l’avenir, mais pour l’instant je me sens comme réveillé d’un horrible cauchemar, ou mieux, comme un convalescent après une longue et effroyable maladie. Comme tout homme qui récupère après une forte fièvre, je suis encore très faible. J’ai du mal à relier mes idées, mais en revanche, quelle paix délicieuse, quelle sensation enivrante de liberté et de solitude », écrit-il à Madame von Meck, son mécène.

2 dimanche 21 décembre

Nulle trace de pessimisme à l’audition de la musique. Le Concerto, brillant et animé, n’est qu’un pur moment de plaisir. Le premier mouvement illustre la faculté de Tchaïkovski de concevoir des mélodies longues et expressives, mêlées à une transformation habile du langage populaire russe. Les thèmes sont développés dès leur exposition, ornementés par le soliste ou conduits à travers différentes tonalités. Les changements d’humeur du premier élément permettent de revisiter les structures classiques, la mélodie adoptant un ton tour à tour solennel, épique ou héroïque avant d’être reprise dans des teintes douces lors de la réexposition. Le parcours singulier du thème semble refléter une évolution menant de la brillance un peu superfétatoire du monde extérieur vers l’intimité retrouvée du moi. Le mouvement met par ailleurs particulièrement en valeur le soliste, lui confiant deux grandes cadences – lors de son entrée puis avant la reprise, à l’instar du célèbre Concerto en mi mineur de Mendelssohn.

Après quelques hésitations, le compositeur remplaça le mouvement lent initialement prévu (devenu depuis la Méditation op. 42) par une Canzonetta mélancolique, introduite par un choral stylisé des bois. La forme, ternaire, évite volontairement les contrastes brusques : pas de sommet, de dramatisation ou de coup de théâtre mais un lyrisme continu et étale conduisant à un enfermement dans le grave lors des dernières mesures. Le mouvement mène sans pause au finale, un allegro issu de danses populaires et coloré d’éléments bohémiens. Le mélange d’instants fiévreux, d’intermèdes lyriques et d’épisodes dansants permet au mouvement perpétuel de se renouveler constamment et de ne jamais lasser l’auditeur. Il rend également singuliers les propos de Hanslick énoncés ci-dessus. Déclarations auxquelles on peut ne pas souscrire.

Dmitri Chostakovitch (1906-1975) Symphonie n° 8 en ut mineur op. 65

Adagio – Allegro non troppo Allegretto Allegro non troppo Largo Allegretto

Composition : 2 juillet-9 septembre 1943. Création : le 4 novembre 1943 à Moscou par l’Orchestre Symphonique d’État de l’URSS placé sous la direction d’Eugène Mravinski. Dédicace : à Eugène Mravinski Durée : environ 60 minutes.

La Symphonie n° 8 est écrite à l’été 1943, durant les années de guerre. Malgré les temps difficiles, le compositeur est dans une phase de création intense. En quelques semaines, il achève les Six Romances sur des textes de poètes et sur des poèmes populaires anglais,

3 rédige la Sonate pour piano n° 2 (en si mineur) puis entreprend la Symphonie n° 8. Ses rêves premiers vont toutefois à l’opéra. Durant l’hiver 1942, il s’intéresse en effet à une pièce méconnue de Gogol, Les Joueurs, qu’il entend mettre en musique sans rédiger de livret mais en suivant intégralement le texte original. Il travaille sans relâche, prévoyant une œuvre de longue durée – plus de cinq heures de spectacle selon ses premières déclarations. Il met curieusement un terme au projet à la fin de l’année 1942, après avoir écrit près d’une heure de musique. Il adresse alors la partition à la compositrice Galina Oustvolskaïa puis l’oublie. Il confie ensuite à l’écrivain arménienne Marietta Chaguinian qu’il entend désormais se consacrer au genre symphonique : « Extérieurement, tout semble aller mal pour moi. La vie est dure, je ne suis pas installé, les choses les plus indispensables me manquent. Mais intérieurement, tout semble aller bien. Pourtant, ces derniers temps, je ne travaille pas, et c’est très fatiguant. Quand je ne travaille pas, j’ai tout le temps mal à la tête (…). En ce moment, je ne supporte aucun opéra, mais le ballet me répugne aussi. La seule chose qui m’attire, c’est la symphonie, j’ai envie d’écrire ma Huitième Symphonie. »

Le nouvel opus est composé rapidement, en moins de trois mois. Rédigé après la bataille de Stalingrad, il porte comme sous-titre le nom de la ville – indication que Chostakovitch supprime par la suite. « Le conflit infligeait beaucoup de nouvelles douleurs, beaucoup de nouvelles destructions. Pourtant, je n’avais pas oublié les terribles années de l’avant-guerre. Voilà ce qu’évoquent toutes mes symphonies, à compter de la Quatrième, la Septième et la Huitième y comprises », déclare-t-il dans ses Mémoires. L’œuvre surprend par sa longueur et sa coupe inhabituelle : une conception en cinq mouvements qui anticipe sur celle de la Neuvième Symphonie et des Troisième puis Huitième Quatuors. L’ouvrage débute sur un long Adagio, intègre une marche funèbre en forme de passacaille, puis s’achève sur un finale animé récapitulant les thèmes initiaux. Les trois derniers mouvements sont joués sans interruption, formant un bloc unitaire dont la durée égale celle d’une symphonie classique. Les éléments thématiques de tous les mouvements, enfin, sont engendrés à partir d’une même cellule, comme s’ils constituaient chacun une facette d’une même idée…

L’Adagio initial, en ut mineur, associe les fonctions d’un mouvement lent introspectif au plan d’une forme sonate fondée sur une exposition, un développement, puis une réexposition. L’expression prime toutefois sur la forme : au sentiment de douleur instauré dès les premières mesures correspond un parcours catastrophique : une avancée vers des sommets de plus en plus brutaux et violents avant la dislocation finale. Le début place la symphonie sous l’angle du pathétique. Une simple note répétée à l’unisson, brodée et animée de rythmes pointés, donne naissance à un chant endeuillé – une mélodie longue et lancinante qui se développe graduellement, traverse des tons majeurs et mineurs, progresse par chromatisme et instaure une tension croissante. Un thème serein et chantant des violons lui succède, apportant une accalmie passagère malgré le mètre inhabituel à cinq temps. Les deux idées sont ensuite combinées l’une à l’autre, puis développées séparément au sein d’une marche acerbe et d’un bref allegro. Les stridences des bois, les fanfares des cuivres, la scansion régulière des timbales et les dissonances accumulées mènent vers un sommet d’une violence rare. Une cadence du cor anglais

4 dimanche 21 décembre

amorce une reprise inversée – le second thème précédant le premier – puis une fin en demi-teinte : le désarroi après la sauvagerie.

L’Allegretto en ré bémol a un humour grinçant – un aspect grotesque qui résulte des sonorités crues, des dissonances acides des bois et du ton emphatique. La partie centrale fait intervenir un solo sarcastique de la flûte, plus tard développé en une marche fantastique.

L’Allegro non troppo est un second scherzo, dominé par les figures obstinées et les rythmes de chevauchée. La matière thématique elliptique, les phrases asymétriques, les canons rythmiques de la partie centrale instaurent un ton amer sinon cynique. L’épisode brillant confié à la trompette et la puissance de l’orchestre, qui ne cesse d’augmenter, mènent vers un nouveau sommet de violence, faisant de la brutalité le sujet même de l’œuvre.

Le Largo est une passacaille fondée sur un thème de marche funèbre exposé douze fois au cours du mouvement. Le contrepoint austère, les lignes chromatiques et les épisodes canoniques élaborent un climat de détresse et de profonde affliction. La forme semble avoir exercé une véritable fascination chez Chostakovitch, qui la reprend dans le Trio op. 67 et le Concerto n° 1 pour violon. Elle fut peut-être inspirée par la passacaille du Wozzeck de Berg, autre ouvrage alliant univers militaire et folie meurtrière…

Le finale en ut majeur résout, enfin, les tensions accumulées depuis le début. Les mélodies pastorales exposées dans les premières mesures sont rapidement assombries par les progressions chromatiques, les hésitations du tempo, les épisodes fugués et le retour, particulièrement brutal, des idées du premier mouvement. Les dernières mesures mènent vers la sérénité et la lumière, mais une douceur qui résulte plus de la résignation que de la véritable tranquillité d’esprit. La monumentalité de la symphonie, sa démesure sonore, son mélange d’ironie et de désespoir impressionnent encore après les dernières notes, laissant le souvenir d’une profonde blessure et d’une conscience dilacérée. Chostakovitch n’a pu mener à terme son projet lyrique mais a livré avec son nouvel opus un opéra imaginaire et abstrait car entièrement dénué de paroles. Une œuvre troublante, inspirée par la réalité et s’y référant sans cesse.

Jean-François Boukobza

5 Laurent Korcia contrat d’exclusivité chez EMI. Laurent d’orchestre au Mozarteum de Salzbourg Parrainé dès son plus jeune âge Korcia joue actuellement sur le Zahn, depuis 1997. Il est actuellement chef par Pierre Barbizet et formé au Stradivarius de 1719 qui lui est prêté principal de l’Orchestre Bruckner de Linz (CNSMDP) par le groupe LVMH-Louis Vuitton- et directeur de l’Opéra de Linz depuis par Michèle Auclair, elle-même disciple Moët-Hennessy. 2002. Dennis Russell Davies est de et George Enesco, régulièrement l’invité des plus grands Laurent Korcia est l’un des violonistes Dennis Russell Davies orchestres (Cleveland, Philadelphie, les plus reconnus de sa génération. Dennis Russell Davies est né à Toledo Chicago, San Francisco, Boston, Soliste instrumental de l’année aux (Ohio) et a étudié le piano et la direction New York Philharmonic ). En Europe, Victoires de la Musique 2002 et d’orchestre à la Juilliard School de il a travaillé avec l’Orchestre du chevalier dans l’ordre des Arts et des New York. Ses activités en tant que Gewandhaus de Leipzig, l’Académie Lettres, on lui décerne le prix Georges- chef d’orchestre à l’opéra et au concert, Sainte-Cécile de Rome, l’Orchestre Enesco de la SACEM ainsi que le Grand ainsi que comme pianiste et chambriste, Philharmonique de La Scala de Milan, Prix de l’Académie du disque Charles-Cros. se caractérisent par un très large les orchestres philharmoniques de Laurent Korcia est invité à jouer répertoire, allant du baroque au Berlin et de Munich et l’Orchestre du en soliste sous la direction des plus contemporain. Il se fait également Concertgebouw d’Amsterdam. Après grands chefs – Semyon Bychkov, Charles remarquer pour des programmes de ses débuts au Festival de Bayreuth Dutoit, , Valery Gergiev, concerts très élaborés et innovants, (1978-1980), il a dirigé des opéras au Emmanuel Krivine, , John qui ont éveillé la curiosité du public des Festival de Salzbourg, au Festival du Nelson, , Manuel deux côtés de l’Atlantique. Il a développé Lincoln Center de New York, au Grand Rosenthal, Yutaka Sado, Tugan Sokhiev, des relations de travail étroites avec Opéra de Houston, aux opéras de Vladimir Spivakov, Yan-Pascal Tortelier, de nombreux compositeurs, dont Hambourg et de Bavière, collaborant … Il est l’un des rares Luciano Berio, William Bolcom, John avec des metteurs en scène comme violonistes à donner des récitals de Cage, Manfred Trojahn, Philip Glass, Harry Kupfer, Götz Friedrich, Achim violon seul aux programmes allant de Heinz Winbeck, Laurie Anderson, Freyer, Peter Zadek, Robert Altmann, Bach aux compositeurs d’aujourd’hui, Philippe Manoury, Aaron Copland, Juri Ljubimov, Daniela Kurz, Robert ainsi que l’intégrale des sonates d’Ysaÿe, Hans Werner Henze, Michael Nyman Wilson et Ken Russell. Actuellement, auxquelles il consacre son premier et Kurt Schwertsik. Après avoir été il travaille principalement au Lyric Opera disque. Son enregistrement des sonates directeur musical de l’Orchestre de de Chicago, au Metropolitan Opera de d’Ysaÿe ou BartoKorcia (Concerto n° 2 Chambre de Saint Paul de 1972 à 1980 New York et à l’Opéra National de Paris. avec l’Orchestre Symphonique de la Ville et chef principal de l’American de Birmingham et Sakari Oramo, Sonate Composers Orchestra de New York de Orchestre Français des Jeunes pour violon seul, Contrastes, Sonate n° 1 1977 à 2002, il s’est installé en Europe L’Orchestre Français des Jeunes a de Béla Bartók) sont reconnus comme (Allemagne et Autriche). De 1980 à 1987, été créé en 1982 par le ministère de des enregistrements de référence. il a été directeur musical de la la Culture afin de répondre au besoin Par ailleurs, Laurent Korcia propose des Staatsoper de Stuttgart puis, de 1987 d’une formation professionnelle au disques qui rencontrent un large public à 1995, chef principal de l’Orchestre métier de musicien d’orchestre, à l’instar (Danses, Doubles Jeux avec Michel de la Beethovenhalle et directeur de structures similaires existant dans Portal, Jean-Efflam Bavouzet, Tatjana musical de l’Opéra de Bonn, et, de 1995 d’autres pays européens. L’Orchestre Vassilieva, Michael Wendeberg… ainsi à 2006, chef principal de l’Orchestre Français des Jeunes offre ainsi chaque que le Stabat Mater de Bruno Coulais de Chambre de Stuttgart. En Autriche, année à une centaine d’étudiants issus avec Guillaume Depardieu). Après avoir il a été chef principal de l’Orchestre des conservatoires et écoles de musique enregistré pour Sony BMG et Naïve, Symphonique de la Radio de Vienne de la possibilité de travailler dans des Laurent Korcia vient de signer un 1997 à 2002 et il enseigne la direction conditions professionnelles sous la

6 dimanche 21 décembre

direction d’un chef de renommée la Culture et de la Communication Altos internationale et de jouer dans les plus et soutenu par Radio France et par Marc-Antoine Bier belles salles de France et d’Europe. la Fondation d’Entreprise France Nicolas Bouchon Depuis sa création, l’orchestre Télévisions. Il est membre de la Marion Chaix a notamment été dirigé par Marek Fédération Européenne des Orchestres Laura Ensminger Janowski, Jesús López Cobos, Nationaux de Jeunes (EFNYO). Fawaz Ezzat Emmanuel Krivine et Jean-Claude L’Orchestre Français des Jeunes Blandine Faidherbe Casadesus. Son directeur musical est est en résidence au Grand Théâtre de Estelle Gourinchas actuellement Dennis Russell Davies. Provence d’Aix-en-Provence. Clémence Guillot Depuis 2006, un ensemble baroque, Juliette Kowalski qui a été dirigé les deux premières Violons Élodie Laurent années par Christophe Rousset et qui Rachel Abitan Léa Legros-Pontal l’est désormais par Paul Agnew, vient Claire Benoist Olivier Lemasle compléter la mission de l’Orchestre Elena Berenguer Français des Jeunes. Cet ensemble Hanna Berliner Violoncelles propose aux jeunes musiciens étudiant Lucile Buffet Dorran Alibaud sur instruments anciens une formation Hector Burgan Félix Burgan professionnelle à la discipline collective Barbara De Saint Louvent Sophie Chauvenet dédiée au répertoire des XVIIe et XVIIIe Laurence Del Vescovo Solène Chevalier siècles. L’Orchestre Français des Jeunes Marc Desjardins Clémence Chippier a été invité dans de nombreux festivals Lara Dormeau Marie Girbal (Aix-en-Provence, Berlin, Montpellier, Rafael Dourthe François Robin Montreux, La Roque-d’Anthéron, Céline Frizzo Élise Robineau Merano…) et s’est produit dans les lieux Virgile Guglielmi Paul-Édouard Senentz les plus prestigieux (Concertgebouw Morgan Huet Justine Vervelle d’Amsterdam, Konzerthaus de Berlin, Mathilde Jankowski Théâtre des Champs-Élysées, Salle Anaïs Laffon Contrebasses Pleyel, Cité de la musique, Théâtre du Karen Lescop Émilie Allié Châtelet, Radio France, Arsenal de Joo-Yeon Lim Sarah Carsault Metz, Opéra de Vichy, Halle aux grains Audrey Loupy Gaëlle Daubord à Toulouse, Corum de Montpellier, Diego Matthey Kevin Garçon Auditorium de Dijon…), donnant ainsi Jean-Christophe Morel Guillaume Girma aux jeunes musiciens l’occasion de Lina Octeau Simon Guidicelli jouer dans les conditions les plus Étienne Perrine Dorian Marcel professionnelles et les plus enrichissantes, Marianne Puzin Yannick Trotoux et leur permettant de côtoyer des Aurélien Ramage artistes de renom tels que François-René Emmanuel Resche Flûtes Duchâble, Claudio Arrau, Augustin Oriane Ribalet Julie Brunet-Jailly Dumay, Mireille Delunsch, Jean-Claude Nicolas Sublet Yoann Couix Pennetier, Misha Maisky, Nicholas Hugues Tavernier Claire Le Boulanger Angelich, Jean-Yves Thibaudet, Frank Rosine Tremeau Ayuko Morioka Braley, Marc Coppey ou Vadim Repin. L’Orchestre Français des Jeunes est subventionné par le ministère de

7 Hautbois Percussions Violaine Dufes Jean-Sébastien Borsarello Judith Peel Anne Briset Philibert Perrine Alexandre Esperet Flore Platrier François Garnier Fabien Lauer Clarinettes François-Xavier Plancqueel Florence Bouillot Alice Caubit Vincent Michel Chef assistant Franck Russo Renaud Déjardin

Bassons Pierre Dumoussaud Jean-Paul Maradan Amiel Prouvost Thomas Rio

Cors Alexandre Collard Rémi Gormand Arthur Heintz Julie Moreau Félix Polet

Trompettes Gael Coutier Pierre Macaluso Jocelyn Mathevet Adrien Ramon

Trombones Max Arbieu Benoit Coutris Arnaud Labarthe Salle Pleyel Rémi Barberon (trombone basse) Président : Laurent Bayle

Tuba Notes de programme Andres Arevalo Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Maquettiste : Ariane Fermont Correctrice : Angèle Leroy Stagiaires : Marie Laviéville, Romain Pangaud

8 Salle Pleyel | Prochains concerts DU mardi 23 décembre 2008 aU vendredi 16 janvier 2009

MARDI 23 DÉCEMBRE, 20H VENDREDI 9 JANVIER, 20H MERCREDI 14 JANVIER, 20H

Taraf de Haïdouks Richard Wagner Qigang Chen Maškaradă Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg (Prélude Iris dévoilée de l’Acte I) Joseph Haydn Taraf de Haïdouks et invités Parsifal (Prélude de l’Acte I) Concerto pour violoncelle en ut majeur Gheorghe Falcaru, flûte Tannhäuser (Prélude de l’Acte I) Anghel Gheorghe, Robert Gheorghe, violons César Franck Orchestre de Paris Sébastien Giniaux, violoncelle Symphonie en ré mineur Long Yu, direction Paul Giuclea, Constantin Lautaru, voix, Jian Wang, violoncelle violons Orchestre Philharmonique de Radio France Ilie Iorga, voix Mikko Franck, direction Marin Manole, accordéon JEUDI 15 JANVIER, 20H P. Marin Manole, voix, accordéon Ion Tanase, grand et petit cymbalum SAMEDI 10 JANVIER, 16H Maurice Ravel Viorel Vlad, contrebasse Valses nobles et sentimentales Filip Ankov Simeonov, clarinette Les années folles, les années swing Daphnis et Chloé (Suite n° 2) Camille Saint-Saëns Aaron Copland Concerto pour violoncelle n° 1 MERCREDI 7 JANVIER, 20H Rodeo Suite Claude Debussy Leonard Bernstein La Mer Igor Stravinski West Side Story Suite Le Baiser de la fée Standards de George Gershwin, Cole Porter… Orchestre National d’Île-de-France Jeux de cartes Yoel Levi, direction Sergueï Prokofiev Orchestre Pasdeloup Tatjana Vassiljeva, violoncelle Concerto pour piano n° 2 Trio Tortiller (trio de jazz) Claude Debussy Wolfgang Dœrner, direction Production Orchestre National d’Île-de-France. Jeux Production Concerts Pasdeloup. Orchestre de Paris VENDREDI 16 JANVIER, 20H Ilan Volkov, direction Kun-Woo Paik, piano MARDI 13 JANVIER, 20H Augusta Read-Thomas Concerto pour violon – création Pascal Zavarro Leonard Bernstein Alia Halil, nocturne pour flûte et orchestre Edward Elgar George Gershwin

Concerto pour violoncelle Un Américain à Paris 7503080 7503079, 7503078, Gustav Mahler Symphonie n° 4 Orchestre Philharmonique de Radio France Andrey Boreyko, direction Orchestre Colonne Franck Peter Zimmermann, violon Laurent Petitgirard, direction Magali Mosnier, flûte Sung Won Yang, violoncelle Ingrid Perruche, soprano

Production Orchestre Colonne. | Licences Imprimeur SIC | BAF

Mécène de l’art de la voix Les partenaires média de la Salle Pleyel