DIJON Un Vrai Cauchemar En Cuisine
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CÔTE-D’OR PAGE 5 Un vrai cauchemar en cuisine : prison avec sursis 861442000 Édition Dijon 21D Vendredi 8 juin 2018 - 1,10 € CALENDRIER DE LIGUE 1 DIJON Le DFCO débutera à Montpellier Port du canal : les PAGES 32 ET 33 ARC-SUR-TILLE algues attaquent Et si c’était lui Mister Côte-d’Or ? ■ Photo Sébastien CALDERA PAGE 17 BRESSEY-SUR-TILLE Des caravanes ont envahi le terrain de foot ■ Le point d’eau dijonnais fait face, depuis quelques mois, à une prolifération de plantes envahissantes. Photo Romàn BARTHE PAGE 11 PAGE 18 Remises % INNOVATION exceptionnelles -2-200 sur les vins La simplicité jusqu’à des granulés -20% NUITS-SAINT-GEORGES combinée au confort % du fef u de bois Le poêle PORTES OUVERTES MAROQUINERIE -50 hybride ACCESSOIRES Aduro H1 Samedi 9 & dimanche 10 juin 10 h - 19 h - Entrée gratuite + ♦ Visite de cave ♦ Dégustation de vins S’ulisee ♦ Artisans locaux ♦ Atelier collectif TOUT 889869300 avec desdes grgraannuullééss “La Volière et ses artistes" ou du bois (peintres, bijoutier et sellier) * Revendeur Restauration Food Truck DOIT DISPARAÎTRE agréé ♦ 6 bis, rue des Frères-Montgolfintgolfier * Jusqu’au 29/06. Dans la limite des stocks disponibles 400 CHENÔVE 650 sur place de 11 h 30 à 15 heures (à côté de La Vie saine) 858 30, rue Carnot - BEAUNE CAVEAU MOILLARD - 2 route dee Dijon 03 80 41 67 53 Nuits-Saint-Georges - 0380624220 03 80 21 70 91 www.poele-flamme21.fr21.fr [email protected] 850022300 LE BIEN PUBLIC VENDREDI 8 JUIN 2018 02 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION CÔTE-D’OR SANTÉ Traitement des cancers : des évolutions « majeures » RÉGION ARédactiongence de L deyon Côte-d’Or 7 boulevard Chanoine-Kir 21000 Dijon ■ De gauche à droite, les Pr François Ghiringhelli, Dr Alice Hervieu, Pr Alexandre Cochet, Pr Charles Coutant TéléTéléphhoonnee (directeur du centre Georges-François-Leclerc), Dr Isabelle Desmoulins et Dr Sylvain Causeret. Photo B. L. RéRédactiotionn : 04.78.14.7: 03.80.42.42.426.00 Une équipe de médecins du centre avec un médicament qui s’appelle perts français a démontré que lors- Mail Folfirinox, augmente nettement les qu’un patient était traité dans un [email protected] Georges-François-Leclerc, de retour du congrès de l’Asco, à Chicago, a chances de survie. L’autre point con- centre expert, comme le CGFL, avec cerne le traitement de la carcinose des thérapies ciblées, ses chances de Weebb fait le point, hier, sur les dernières péritonéale. Il s’agit de petits nodu- guérison étaient bien plus élevées. www.bienpublic.comwww.leprogres.fr/lyon avancées en matière de lutte contre les de tumeur, sur les membranes S’il est opéré dans un centre hospita- le cancer. Des innovations dont situées autour des intestins, qui se lier classique, ses chances de survie Facebook www.facebook.com/leprogres/lyon pourront bientôt bénéficier les pa- développent dans les cancers du cô- sont de 63 %. S’il l’est dans un centre https://www.facebook.com/ tients en Bourgogne-Franche-Comté. lon. Jusque-là, on ouvrait le ventre, expert, elles sont de 84 % », confie le BienPublic21 on enlevait les nodules un par un et Dr Sylvain Causeret, qui précise que ous les ans, le congrès de l’Asco on déposait de la chimiothérapie, concernant les sarcomes, un travail T(American Society of Clinical chauffée. Puis, on l’enlevait et on de collaboration a été mis en place Oncology), à Chicago, aux États- refermait. Mais cela s’effectuait au entre Dijon et Besançon. Unis, accueille des milliers de méde- prix de graves complications. Pour cins et chercheurs du monde entier. la première fois, un groupe de cher- nUrologie Ils y débattent des dernières études cheurs français s’est aperçu qu’il « En urologie, une étude française a et des nouveaux protocoles de traite- n’était plus nécessaire d’appliquer été présentée sur les cancers du rein ment pour lutter contre toutes les cette chimiothérapie, extrêmement avec métastases », explique le formes de cancer. Ce congrès s’est toxique. Désormais, on ne pratique- Dr Isabelle Desmoulins. « Il s’agit de déroulé du 1er au 5 juin. ra que l’opération. » cancers que l’on a longtemps opérés. Mais depuis les années 2000, on nOncologie digestive nCancers du poumon utilise également des molécules ci- « En matière d’oncologie digestive, « Une suite d’études a permis de dé- blées. L’idée, c’est d’administrer un nous avons eu deux évolutions ma- montrer que 70 % des malades vont traitement par voie orale, en ayant jeures », explique le Pr François Ghi- pouvoir bénéficier d’une association opéré ou non le patient. Grâce à ringhelli, qui travaille au centre chimiothérapie/immunothérapie », cette étude, on s’est aperçu que la Georges-François-Leclerc (CGFL), poursuit le Pr François Ghiringhelli. chirurgie n’avait plus forcément sa à Dijon. « La première concerne le « Toutefois, pour ces malades, il faut place dans le traitement des tumeurs cancer du pancréas, en situation ad- désormais attendre une autorisation du rein métastatiques. Enfin, con- juvante. Lorsque l’on diagnostique de mise sur le marché en France, que cernant les cancers de la vessie mé- un cancer du pancréas, dans 20 % l’on espère à partir de 2019. En re- tastatiques, on a des signaux qui des cas, il est localisé. Mais malgré vanche, les patients qui sont traités montrent que, pour un patient sur l’opération, qui permet d’ôter la tu- dans des centres qui pratiquent cinq, l’immunothérapie permettra meur, le pronostic demeure très beaucoup d’essais cliniques, comme d’accroître considérablement le mauvais, puisque seuls 20 à 30 % des à Dijon, peuvent en bénéficier dès à taux de survie […]. » patients opérés sont guéris. Depuis présent. » Le Pr Charles Coutant, qui dirige le les années 1990, le traitement classi- CGFL, précise toutefois que tous que consistait à proposer une chi- nSarcomes ces nouveaux traitements « coûtent miothérapie après l’opération. Mal- Les sarcomes sont des cancers qui se extrêmement cher ». D’où l’attente, heureusement, il y avait une faible développent à partir des tissus et qui parfois longue, avant que l’État efficacité. Mais une équipe de cher- sont considérés comme rares (envi- n’autorise leur mise en vente sur le cheurs français a démontré que l’uti- ron 4 000 nouveaux cas en France marché en France. lisation d’un nouveau protocole, chaque année). « Un réseau d’ex- Bertrand LHOTE www.bienpublic.com CDO - 1 VENDREDI 8 JUIN 2018 LE BIEN PUBLIC ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION 03 LE DÉBAT CÔTE-D’OR ÉDUCATION Pour ou contre le port de la blouse ou de l’uniforme à l’école ? Si un peu plus d’un parent L’AVIS d’élève sur deux (56,6 %) seulement a pris part à la consultation organisée dans les écoles publiques de Provins, en Seine-et-Marne, le résultat en faveur du port de l’uniforme, à 62 %, a relancé un débat qui existe quasiment depuis qu’une circulaire de l’Éducation nationale a autorisé l’utilisation du stylo à bille, en 1965. Décision qui, de fait, a rendu la blouse obsolète, ■ Photo V. L. puisque cette dernière avait pour fonction de protéger les vêtements des jets d’encre « Le culte du look incontrôlés. Alors, cette question crée des tensions » oppose-t-elle simplement les “Anciens” et les “Modernes” ? Le Marie Duru-Bellat, débat n’est peut-être pas aussi chercheuse à l’Institut de manichéen qu’il pourrait sembler. recherche sur l’éducation En Côte-d’Or, à notre « Aujourd’hui, les jeunes connaissance, seuls les élèves ont le culte du look et des de l’école privée Sainte-Ursule, à Dijon, portent la blouse. Ce qui marques, ce qui peut faire sera aussi le cas de l’école naître un sentiment d’infé- privée qui ouvre ses portes à riorité et créer des tensions. Aloxe-Corton à la rentrée. Qui plus est avec les ré- seaux sociaux, sans comp- +WEB À la question “Que pensez-vous du ter les tensions que peuvent port de l’uniforme à l’école ?” posée sur subir les filles. Toutefois, notre site Internet, vous êtes 72 % à avoir l’argument du coût d’un répondu que vous étiez “pour” et 23 % uniforme est une réalité à “contre”. 5 % ne se sont pas prononcés ■ Comme tous les élèves de l’école Sainte-Ursule, à Dijon, les CP portent la blouse. Des prendre en compte. » (1 558 votants). blouses qu’ils ont choisies et qui sont donc toutes différentes. Photo Stephan LETOURNEAU POUR CONTRE « Ici, on ne se fait pas remarquer « La blouse ou l’uniforme ne peuvent pas par ses vêtements mais par son comportement » répondre aux problèmes de la société » Virginie Bornot, directrice de l’école Charlotte Parzyjagla, privée Sainte-Ursule, à Dijon psychothérapeute à Gevrey-Chambertin « Le port de la blouse est obligatoire de « Est-ce qu’uniformiser l’apparence et la petite section au CM2. Cela a tou- ainsi casser le processus de construc- jours été le cas à l’école Sainte-Ursule, tion de l’identité peut être une solution depuis les années 1960-1970. Quand pour répondre au diktat de la mode, les parents viennent inscrire leurs en- des marques ? Un enfant qui choisit les fants, je leur explique qu’ici, on ne se vêtements qu’il veut porter est dans la fait pas remarquer par les vêtements ■ Photo S. L. ■ Photo DR préparation de son identité. Il a besoin que l’on porte, mais par son comporte- de s’affirmer. Cela participe de la cons- ment. Pour les élèves de maternelle, cela a un côté pratique, mais truction de sa personnalité. Accéder librement à ce processus a pour les plus grands, nous n’avons plus de souci de marques, de pris du temps.