SEANCE DU CONSEIL COMMUNAL EN DATE DU 2O JUIN 2013

Présents : Mme I. SIMONIS, Bourgmestre; Mme S. THEMONT, MM F. PAVONE, L. LÉONARD, V. POLÈSE et M. D’JOOS; Échevins; MM. J-J. VERVAEREN, Y. MOULIN, J. DISTER, Mme M. MANTANUS, M. A. HOURLAY, Mmes N. BLONDIAUX, J. WINTGENS, MM. J-D. LEJEUNE, F. VANDELLI, D. COPELLI, Mme V. PASSANI, MM. M. CLAESSENS, H. GODELAINE, A. HAMIDOVIC, Mme F. DANTINE, M. A. GODIN, Mme V. COMELLI, M. J. RIGO, Mme J. VEZZARO, MM. D. PERRIN et S. ANCIA, Conseillers communaux; Mr P. VRYENS, Secrétaire communal.

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M. R. FLAGOTHIER, Conseiller communal, absent, est excusé. Mme C. MEGALI, Présidente du CPAS, entre en séance avant le 2 ème objet. M. Y. MOULIN, Conseiller communal, quitte la séance avant le 38 ème objet.

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La séance est ouverte à 19 h 30 sous la présidence de Madame SIMONIS.

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SEANCE PUBLIQUE

1er OBJET : COMPTES ANNUELS POUR 2012 DU C.P.A.S. – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu la loi du 8 juillet 1976 organique des Centres Publics d’Action Sociale telle que modifiée, et spécialement son article 89;

Vu l’Arrêté du Gouvernement wallon du 5 juillet 2007 portant le règlement général de la comptabilité communale en exécution de l’article L1315-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation; Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 17 janvier 2008 adaptant le règlement général de la comptabilité communale aux Centres Publics d’Action Sociale;

Vu la circulaire en date du 20 juin 2008 (n° 5164) de Monsieur le Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique;

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

Vu le procès-verbal de la réunion du Comité de concertation Commune/C.P.A.S. du 03 juin 2013 examinant et émettant un avis favorable sur le projet des comptes de l’exercice 2012 et leurs annexes tels qu’ils ont été présentés;

Vu les comptes budgétaire, de résultats et de bilan pour l’exercice 2012 établis par Madame la Receveuse du C.P.A.S., arrêtés par le Conseil de l’Action Sociale de Flémalle en séance du 18 juin 2013 (4 ème objet);

Sur proposition du Collège communal;

V I S E E T A P P R O U V E , à l’unanimité, les comptes budgétaires, de résultats et de bilan pour l’exercice 2012 du C.P.A.S. dont la récapitulation générale se présente comme suit :

Compte budgétaire

Ordinaire Extraordinaire Droits constatés net 9.973.994,92 227.382,51 - Engagements 9.382.702,08 227.183,73 = Résultat budgétaire de l’exercice 591.292,84 198,78 Droits constatés net 9.973.994,92 227.382,51 - Imputations 9.097.476,19 152.057,48 = Résultat comptable de l’exercice 876.518,73 75.325,03 Engagements 9.382.702,08 227.183,73 - Imputations 9.097.476,19 152.057,48 = Engagements à reporter à l’exercice 285.225,89 75.126,25

Compte de résultat Total des produits : 8.796.744,45 Total des charges : 8.623.480,53 Boni de l’exercice : 173.263,92

Bilan Actif / Passif : 2.029.086,60

Un exemplaire de ces documents sera transmis à Monsieur le Gouverneur de la Province pour information.

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Mme C. MEGALI, Présidente du CPAS, entre en séance.

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2ème OBJET : MODIFICATIONS BUDGETAIRES N° 2 (SERVICE ORDINAIRE) ET N° 1 (SERVICE EXTRAORDINAIRE) POUR 2013 DU C.P.A.S. - APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu la loi du 8 juillet 1976 organique des Centres Publics d’Action Sociale telle que modifiée;

Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 5 juillet 2007 portant le règlement général de la comptabilité communale, en exécution de l’article L1315-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

Vu l’arrêté du Gouvernement wallon du 17 janvier 2008 adaptant le règlement général de la comptabilité aux C.P.A.S.;

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation tel que modifié;

Vu le procès-verbal de la réunion du Comité de concertation Commune/C.P.A.S. du 03 juin 2013 émettant un avis favorable sur le projet de Modification budgétaire n° 2 – exercice 2013 – Service ordinaire et de Modification budgétaire n° 1 – exercice 2013 - Service extraordinaire;

Vu la délibération du Conseil de l’Action Sociale de Flémalle en date du 18 juin 2013 (7 ème objet) par laquelle il décide d’arrêter les budgets ordinaire et extraordinaire de l’exercice 2013 tels que modifiés conformément aux indications portées aux tableaux y figurant;

Attendu que ces modifications budgétaires entraînent une diminution du montant de l’intervention communale à concurrence de 275.000,00 euros;

Sur proposition du Collège communal;

A. PREND CONNAISSANCE ET APPROUVE , à l’unanimité : la modification budgétaire n° 2 portée au service ordinaire du budget pour 2013 du C.P.A.S., arrêtée par le Conseil de l’Action Sociale en séance du 18 juin 2013, qui a pour conséquence d’augmenter les recettes ainsi que les dépenses de 281.235,89 euros et de porter le résultat, tant en recettes qu’en dépenses, à 10.418.704,45 euros.

B. PREND CONNAISSANCE ET APPROUVE , à l’unanimité : la modification budgétaire n° 1 portée au service extraordinaire du budget pour 2013 du C.P.A.S. arrêtée par le Conseil de l’Action Sociale en séance du 18 juin 2013, qui a pour conséquence d’augmenter les recettes et les dépenses de 27.798,78 euros et de porter le résultat, tant en recettes qu’en dépenses, à 155.168,78 euros.

3ème OBJET : COMPTES ANNUELS DE LA ZONE DE POLICE POUR 2012 – PRESENTATION PAR MME LA BOURGMESTRE DU RAPPORT ETABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE 34 2° DE LA LOI DU 7 DECEMBRE 1998 ORGANISANT UN SERVICE DE POLICE INTEGRE, STRUCTURE A 2 NIVEAUX .

Mme I. SIMONIS, Bourgmestre, commente le rapport adressé à tous les membres du Conseil communal.

4ème OBJET : COMPTES ANNUELS DE LA ZONE DE POLICE 2012 - APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré à deux niveaux;

Vu l’Arrêté Royal du 5 septembre 2001 portant Règlement Général de la comptabilité de la Zone de Police;

Vu la Circulaire ministérielle PLP n° 49 traitant des directives pour l’établissement du budget de police 2013 à l’usage des zones de police;

Sur proposition du Collège communal;

V E R I F I E ET A CC E P T E , à l’unanimité,

Les comptes budgétaires, de résultats et bilan pour l’exercice 2012 dont la récapitulation générale se présente comme suit :

Compte budgétaire

Ordinaire Extraordinaire Total Général Droits constatés 5 827 278,94 34 079,65 5 861 358,59 - Non-valeurs et irrécouvrables 0,00 0,00 0,00 = Droits constatés nets 5 827 278,94 34 079,65 5 861 358,59 - Engagements 5 584 532,94 107 017,40 5 691 550,34 = Résultat budgétaire de l’exercice 242 746,00 - 72 937,75 169 808,25 Droits constatés 5 827 278,94 34 079,65 5 861 358,59 - Non-valeurs et irrécouvrables 0,00 0,00 0,00 = Droits constatés nets 5 827 278,94 34 079,65 5 861 358,59 - Imputations 5 402 787,15 103 535,64 5 506 322,79 = Résultat comptable de l’exercice 424 491,79 -69 455,99 355 035,80 Engagements 5 584 532,94 107 017,40 5 691 550,34 - Imputations 5 402 787,15 103 535,64 5 506 322,79 = Engagements à reporter à l’exercice 181 745,79 3 481,76 185 227,55

Compte de résultat

Total des produits : 5.758.637,93 Total des charges : 5.549.460,91 Mali de l’exercice : 209.177,02

Bilan

Actif/Passif : 5.758.637,93

5ème OBJET : VOTE DES MODIFICATIONS BUDGETAIRES N° 1 DES SERVICES ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE AU BUDGET DE LA ZONE DE POLICE POUR 2013 – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré à deux niveaux;

Vu la circulaire ministérielle PLP n° 49 traitant des directives pour l’établissement du budget de police 2013 à l’usage des zones de police;

Vu l’Arrêté royal du 5 septembre 2001 portant le règlement général de la comptabilité de la police locale et communale et notamment les articles 14 et 15;

Vu l’avis rendu par la commission instituée par l’article 11 du Règlement général de la comptabilité de la police locale;

Vu les comptes annuels de la zone de police pour l’exercice 2012 dressés par le Comptable spécial;

Attendu qu’il convient de remplacer le boni présumé porté au budget ordinaire de l’exercice 2013 par le résultat résultant du compte précité et d’adapter également les crédits budgétaires tant en recettes qu’en dépenses avec les derniers éléments connus;

A R R E T E comme suit, conformément aux indications portées au tableau 2,

à l’unanimité, la modification budgétaire ordinaire n° 1 qui a pour conséquence d'augmenter les recettes de 25.155,17 euros, les dépenses de 25.155,17 euros et de porter le résultat tant en recettes qu’en dépenses à 6.139.058,48 euros.

à l’unanimité, la modification budgétaire extraordinaire n° 1 qui a pour conséquence d’augmenter les recettes de 56.359,22 euros, les dépenses de 56.359,22 euros et de porter le boni précédent de 9.509,06 euros à 9.509,06 euros.

La présente délibération sera transmise simultanément à Monsieur le Gouverneur de la Province et au Gouvernement wallon.

6ème OBJET : PRÉSENTATION PAR LE COLLÈGE COMMUNAL DU RAPPORT SUR LA GESTION DES FINANCES COMMUNALES POUR 2012, ÉTABLI EN APPLICATION DE L’ARTICLE L1122-23 DU CODE DE LA DÉMOCRATIE LOCALE ET DE LA DÉCENTRALISATION .

Mme la Bourgmestre commente le rapport adressé à tous les membres du Conseil communal en même temps que la convocation à la présente séance.

7ème OBJET : COMPTES ANNUELS POUR L’EXERCICE 2012 – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu l’Arrêté du Gouvernement wallon en date du 5 juillet 2007 portant le règlement général de la comptabilité communale, en exécution de l’article L1315-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

Vu l’Arrêté ministériel en date du 21 janvier 2009 relatif aux modalités d’exécution de l’article 35, § 8, de l’arrêté du Gouvernement wallon du 5 juillet 2007 portant le règlement général de la comptabilité communale;

Vu l’article L1312-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

Sur proposition du Collège communal;

V E R I F I E et A C C E P T E , par 24 voix pour, 3 voix contre (Ecolo) et 1 abstention (PTB), les comptes budgétaire, de résultats et bilan pour l’exercice 2012 dont la récapitulation générale se présente comme suit :

Compte budgétaire

Ordinaire Extraordinaire Total Général Droits constatés 36.956.130,33 5.858.109,75 42.814.240,08 - Non-valeurs et irrécouvrables 1.850.332,95 0,00 1.850.332,95 = Droits constatés nets 35.105.797,38 5.858.109,75 40.963.907,13 - Engagements 33.991.710,41 8.115.299,41 42.107.009,82 = Résultat budgétaire de l’exercice 1.114.086,97 - 2.257.189,66 -1.143.102,69 Droits constatés 36.956.130,33 5.858.109,75 42.814.240,08 - Non-valeurs et irrécouvrables 1.850.332,95 0,00 1.850.332,95 = Droits constatés nets 35.105.797,38 5.858.109,75 40.963.907,13 - Imputations 33.186.271,58 3.661.243,17 36.847.514,75 = Résultat comptable de l’exercice 1.919.525,80 2.196.866,58 4.116.392,38 Engagements 33.991.710,41 8.115.299,41 42.107.009,82 - Imputations 33.186.271,58 3.661.243,17 36.847.514,75 = Engagements à reporter à l’exercice 805.438,83 4.454.056,24 5.259.495,07

Compte de résultat

Total des produits : 38.894.109,36 Total des charges : 39.599.552,13 Mali de l’exercice : 705.442,77

Bilan

Actif/Passif : 104.226.371,49 8ème OBJET : VOTE DES MODIFICATIONS BUDGETAIRES N° 1 DES SERVICES ORDINAIRE ET EXTRAORDINAIRE AU BUDGET COMMUNAL POUR L'EXERCICE 2013 - APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment l’article L1314-1;

Vu la circulaire budgétaire en date du 18 octobre 2012 relative à l’élaboration des budgets des Communes et des C.P.A.S. de la Région wallonne, à l'exception des Communes et C.P.A.S. relevant des Communes de la Communauté germanophone pour l'exercice 2013;

Vu l’Arrêté du Gouvernement wallon en date du 5 juillet 2007 portant le règlement général de la comptabilité communale, en exécution de l’article L1315-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation, et notamment l’article 15;

Vu sa délibération en séance du 28 février 2013 (11 ème objet) par laquelle il arrête les budgets ordinaire et extraordinaire pour l'exercice 2013;

Vu les comptes annuels de l'exercice 2012 approuvés en séance de ce jour;

Vu l’avis rendu par la commission instituée par l’article 12 de l’Arrêté du Gouvernement wallon portant le règlement général de la comptabilité communale, en exécution de l’article L. 1315-1 du Code de la démocratie locale et de la décentralisation;

Vu les modifications budgétaires n° 1 des services ordinaire et extraordinaire au budget 2013 ci-annexées;

Attendu que la modification budgétaire n° 1 du service ordinaire a pour conséquence d’augmenter les recettes de 925.964,20 euros, les dépenses de 619.840,00 euros et de porter le boni précédent de 14.180,94 euros à 320.305,14 euros;

Attendu que la modification budgétaire n° 1 du service extraordinaire a pour conséquence d’augmenter les recettes de 3.075.577,44 euros, les dépenses de 2.866.135,39 euros et de porter le boni précédent de 187.916,60 euros à 397.358,65 euros; a) A R R E T E , par 18 voix pour et 10 voix contre (IC, MR, Ecolo, PTB), la modification budgétaire n° 1 au budget ordinaire pour 2013 dont la récapitulation générale se présente dès lors comme suit : Recettes Dépenses Solde

Exercice propre 33.680.656,44 33.452.038,16 228.618,28

Exercices antérieurs 1.944.570,90 1.702.884,04 241.686,86

Prélèvements 0,00 150.000,00 - 150.000,00 ------Résultat général 35.625.227,34 35.304.922,20 320.305,14 b) A R R E T E , par 18 voix pour et 10 voix contre (IC, MR, Ecolo, PTB), la modification budgétaire n° 1 au budget extraordinaire pour 2013 dont la récapitulation générale se présente dès lors comme suit : Recettes Dépenses Solde

Exercice propre 12.138.179,86 11.624.540,90 513.638,96

Exercices antérieurs 4.320.407,72 3.849.112,69 471.295,03

Prélèvements 1.531.241,10 2.118.816,44 - 587.575,34 ------Résultat général 17.989.828,68 17.592.470,03 397.358,65 Conformément aux dispositions relatives à la publicité du budget et des comptes telles qu'établies par l'article L1313-1 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, la possibilité de consultation sera rappelée par voie d'affiches apposées à la diligence du Collège des bourgmestre et échevins dans le mois qui suit la présente délibération pour une durée au moins égale à 10 jours.

La présente délibération sera transmise au Gouvernement wallon.

9ème OBJET : PLAN DE GESTION 2013-2018 – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, spécialement l’article L3312-3;

Vu le programme stratégique transversal approuvé en séance du 28 février 2013, lequel envisage notamment l’adoption d’un plan de gestion financière à l’horizon 2018;

Attendu que la commune a remboursé anticipativement dès 2011 l’entièreté des emprunts Tonus Axe 2 contractés au cours des exercices 2002 à 2005;

Considérant néanmoins qu’en raison de circonstances économiques particulières liées à la fermeture de plusieurs sites industriels sur le territoire de l’entité, l’examen du budget communal pour l’exercice 2013 met en évidence la nécessité d’adopter un plan de gestion communal d’initiative interne, en particulier pour assurer l’équilibre financier de l’administration à moyen terme;

Vu le procès-verbal de la réunion des commissions du conseil communal réunies en date du 18 juin 2013;

D E C I D E , par 18 voix pour et 10 voix contre (IC, MR, Ecolo, PTB),

1. D’approuver le Plan de gestion d’initiative interne de la Commune de Flémalle pour la période 2013-2018;

2. De confier au Collège communal le soin d’instituer un comité de suivi chargé d’analyser l’évolution des finances communales en regard des prévisions établie dans ledit plan de gestion.

10ème OBJET : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DES COMMISSIONS VISEES A L’ARTICLE 44 DU REGLEMENT D’ORDRE INTERIEUR DU CONSEIL COMMUNAL – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu la délibération du 24.01.2013 (8ème objet) par laquelle il adopte, en application de l’article L1122-18 du code de la démocratie locale et de la décentralisation, son règlement d’ordre intérieur pour la session 2013-2018;

Vu la délibération du 24.01.2013 (28ème objet) par laquelle il arrête la désignation des membres des commissions visées à l’article 47 du règlement d’ordre intérieur du Conseil communal;

Vu les délibérations du 24.01.2013 par laquelle il arrête la désignation des présidents (29 ème objet A) et vice- présidents (29 ème objet B) des commissions visées à l’article 47 du règlement d’ordre intérieur du Conseil communal;

Attendu qu’il convient de modifier la composition des commissions suite à la démission de Madame Catherine PIRLET de son mandat de Conseillère communale actée en séance du 25 avril 2013;

Vu la proposition du groupe MR de remplacer l’intéressée poste pour poste;

A R R E T E , comme suit, à l’unanimité, la composition des commissions du Conseil communal :

A. COMMISSION DE LA POLICE LOCALE ET DU SERVICE INCENDIE :

Présidente : F. DANTINE Vice-Président : J. DISTER Rapporteur : I. SIMONIS, Bourgmestre

EFFECTIFS

1. F. DANTINE (PS) 2. D. COPPELLI (PS) 3. J-J. VERVAEREN (PS) 4. J. DISTER (PS) 5. M. CLAESSENS (PS) 6. J-D. LEJEUNE(IC) 7. S. ANCIA (MR) 8. D. PERRIN (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. V. PASSANI (PS) 2. V. COMELLI (PS) 3. Y. MOULIN (IC) 4. J. RIGÔ (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

B. COMMISSION DES AFFAIRES GENERALES ET DU LOGEMENT :

Présidente : M. MANTANUS Vice-Président : F. VANDELLI Rapporteur : I. SIMONIS, Bourgmestre

EFFECTIFS

1. J. DISTER (PS) 2. M. MANTANUS (PS) 3. F. VANDELLI (PS) 4. R. FLAGOTHIER (PS) 5. J-J. VERVAEREN (PS) 6. Y. MOULIN (IC) 7 N. BLONDIAUX (MR) 8 D. PERRIN (ECOLO) 9 A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. V. PASSANI (PS) 2. V. COMELLI (PS) 3. J-D. LEJEUNE (IC) 4. S. ANCIA (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

C. COMMISSION DU BUDGET ET DES FINANCES :

Président : J-J. VERVAEREN Vice-Présidente : V. COMELLI Rapporteur : I. SIMONIS, Bourgmestre EFFECTIFS

1. F. DANTINE (PS) 2. V. PASSANI (PS) 3. V. COMELLI (PS) 4. D. COPELLI (PS) 5. J-J. VERVAEREN (PS) 6. Y. MOULIN (IC) 7. S. ANCIA (MR) 8. D. PERRIN (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. A. HOURLAY (PS) 2. A. HAMIDOVIC (PS) 3. H. GODELAINE (IC) 4. J. RIGÔ (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

D. COMMISSION DE LA MOBILITE, DE L’URBANISME, DU TOURISME ET DE L’ECONOMIE :

Président : R. FLAGOTHIER Vice-Président : M. CLAESSENS Rapporteur : S. THEMONT, Echevine

EFFECTIFS

1. R. FLAGOTHIER (PS) 2. V. COMELLI (PS) 3. M. CLAESSENS (PS) 4. M. MANTANUS (PS) 5. A. HAMIDOVIC (PS) 6. Y. MOULIN (IC) 7. S. ANCIA (MR) 8. D. PERRIN (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. F. DANTINE (PS) 2. F. VANDELLI (PS) 3. H. GODELAINE (IC) 4. J. RIGÔ (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

E. COMMISSION DE L’ENSEIGNEMENT ET DE L’ENFANCE :

Président : A. HAMIDOVIC Vice-Présidente : V. PASSANI Rapporteur : L. LEONARD, Echevin

EFFECTIFS

1. F. VANDELLI (PS) 2. V. PASSANI (PS) 3. J-J. VERVAEREN (PS) 4. M. MANTANUS (PS) 5. A. HAMIDOVIC (PS) 6. H. GODELAINE (IC) 7. S. ANCIA (MR) 8. J. VEZZARO (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+) SUPPLEANTS

1. J. DISTER (PS) 2. D. COPELLI (PS) 3. Y. MOULIN (IC) 4. J. RIGÔ (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

F. COMMISSION DE LA JEUNESSE, DE LA CULTURE, DES SPORTS, ET DES LOISIRS :

Président : M. CLAESSENS Vice-Président : D. COPELLI Rapporteur : F. PAVONE, Echevin

EFFECTIFS

1. M. CLAESSENS (PS) 2. A. HAMIDOVIC (PS) 3. D. COPELLI (PS) 4. J. DISTER (PS) 5. A. HOURLAY (PS) 6. J-D. LEJEUNE (IC) 7. J. RIGÔ (MR) 8. J. WINTGENS (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. F. VANDELLI (PS) 2. F. DANTINE (PS) 3. H. GODELAINE (IC) 4. N. BLONDIAUX (MR) 5. J. VEZZARO (ECOLO)

G. COMMISSION DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA PROPRETE, DES VOIRIES ET DES ESPACES VERTS :

Président : A. HOURLAY Vice-Président : J-J. VERVAEREN Rapporteur : M. D’JOOS, Echevin

EFFECTIFS

1. A. HOURLAY (PS) 2. J. DISTER (PS) 3. J-J. VERVAEREN (PS) 4. F. DANTINE (PS) 5. A. HAMIDOVIC (PS) 6. H. GODELAINE (IC) 7. J. RIGÔ (MR) 8. D. PERRIN (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. M. CLAESSENS (PS) 2. M. MANTANUS (PS) 3. Y. MOULIN (IC) 4. N. BLONDIAUX (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO) H. COMMISSION DES INFRASTRUCTURES ET DE L’ENERGIE :

Président : D. COPELLI Vice-Président : R. FLAGOTHIER Rapporteur : V. POLESE, Echevin

EFFECTIFS

1. A. HOURLAY (PS) 2. M. MANTANUS (PS) 3. R. FLAGOTHIER (PS) 4. D. COPELLI (PS) 5. M. CLAESSENS (PS) 6. Y. MOULIN (IC) 7. N. BLONDIAUX (MR) 8. D. PERRIN (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. J. DISTER (PS) 2. J-J. VERVAEREN (PS) 3. J-D. LEJEUNE (IC) 4. S. ANCIA (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

I. COMMISSION DE LA POPULATION, DE L’ETAT CIVIL, DES SEPULTURES :

Président : F. VANDELLI Vice-Président : A. HOURLAY Rapporteur : V. POLESE, Echevin

EFFECTIFS

1. A. HOURLAY (PS) 2. F. VANDELLI (PS) 3. D. COPELLI (PS) 4. V. COMELLI (PS) 5. V. PASSANI (PS) 6. H. GODELAINE (IC) 7. N. BLONDIAUX (MR) 8. J. WINTGENS (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. R. FLAGOTHIER (PS) 2. A. HAMIDOVIC (PS) 3. J-D. LEJEUNE (IC) 4. S. ANCIA (MR) 5. J. VEZZARO (ECOLO)

J. COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES, DE L’EMPLOI, ET DES SENIORS :

Présidente : V. COMELLI Vice-Présidente : F. DANTINE Rapporteur : C. MEGALI, Présidente du CPAS EFFECTIFS

1. V. COMELLI (PS) 2. F. DANTINE (PS) 3. M. MANTANUS (PS) 4. V. PASSANI (PS) 5. F. VANDELLI (PS) 6. Y. MOULIN (IC) 7. J. RIGÔ (MR) 8. J. VEZZARO (ECOLO) 9. A. GODIN (PTB+)

SUPPLEANTS

1. J-J. VERVAEREN (PS) 2. A. HOURLAY (PS) 3. Y. MOULIN (IC) 4. N. BLONDIAUX (MR) 5. J. WINTGENS (ECOLO)

11ème OBJET : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DES COMMISSIONS COMMUNALES DE RENOVATION URBAINES DES QUARTIERS DE SOUXHON ET DE CHOKIER – DECISION .

A. Quartier de SOUXHON

LE CONSEIL,

Vu la délibération du 29.09.1989 par laquelle il adopte le règlement de la commission communale de rénovation urbaine;

Revu la délibération du 24.01.2013 par laquelle il arrête la composition de ladite commission;

Attendu qu’il convient de modifier la composition des commissions suite à la démission de Madame Catherine PIRLET de son mandat de Conseillère communale actée en séance du 25 avril 2013;

Vu la proposition du groupe MR de remplacer l’intéressée poste pour poste;

D E S I G N E , à l’unanimité,

Monsieur Stéphane ANCIA, Conseiller communal, domicilié rue Héna 98 à 4400 Flémalle, en qualité de membre au sein de la commission communale de rénovation urbaine du quartier de Souxhon.

11ème OBJET : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DES COMMISSIONS COMMUNALES DE RENOVATION URBAINES DES QUARTIERS DE SOUXHON ET DE CHOKIER – DECISION .

B. Quartier de CHOKIER

LE CONSEIL,

Vu la délibération du 29.09.1989 par laquelle il adopte le règlement de la Commission Consultative de Rénovation Urbaine du quartier de Chokier;

Revu la délibération du 24.01.2013 par laquelle il arrête la composition de ladite commission;

Attendu qu’il convient de modifier la composition des commissions suite à la démission de Madame Catherine PIRLET de son mandat de Conseillère communale actée en séance du 25 avril 2013; Vu la proposition du groupe MR de remplacer l’intéressée poste pour poste;

D E S I G N E , à l’unanimité,

Monsieur Stéphane ANCIA, Conseiller communal, domicilié rue Héna 98 à 4400 Flémalle, en qualité de membre au sein de la commission communale de rénovation urbaine du quartier de Chokier.

12ème OBJET : DESIGNATION D’OBSERVATEURS DANS DIVERSES SOCIETES – DECISION .

a) Atelier Léopold Plomteux

LE CONSEIL,

Vu la loi du 16 juillet 1973 garantissant la protection des tendances idéologiques et philosophiques, notamment l’article 9;

Vu le règlement d’ordre intérieur du Conseil communal du 24 janvier 2013, spécialement l’article 37 alinéa 2, 2°;

Vu sa délibération du 28.02.2013 - 15 ème objet d) - désignant notamment Madame Catherine PIRLET en qualité en qualité d’observateur au sein de l’Atelier Léopold PLOMTEUX;

Vu la délibération du Conseil communal du 25 avril 2013 acceptant la démission des fonctions de conseillère communale de la liste n° 4 (MR) de Madame Catherine PIRLET;

Attendu, dès lors, qu’il convient de désigner un autre observateur en remplacement de Madame PIRLET;

Vu la candidature déposée par le groupe MR;

P R O C E D E , à l’unanimité,

à la désignation de Monsieur Stéphane ANCIA, domicilié rue Héna 98 à 4400 FLEMALLE, en qualité d’observateur au sein de l’Atelier Léopold PLOMTEUX en remplacement de Madame Catherine PIRLET.

La présente délibération sera transmise à la société pour dispositions ainsi qu’à l’intéressé.

12ème OBJET : DESIGNATION D’OBSERVATEURS DANS DIVERSES SOCIETES – DECISION .

b) a.s.b.l. Centre Wallon d’Art Contemporain

LE CONSEIL,

Vu la loi du 16 juillet 1973 garantissant la protection des tendances idéologiques et philosophiques, notamment l’article 9;

Vu le règlement d’ordre intérieur du Conseil communal du 24 janvier 2013, spécialement l’article 37 alinéa 2, 2°; Vu sa délibération du 28.02.2013 - 15 ème objet e) - désignant notamment Madame Catherine PIRLET en qualité en qualité d’observateur au sein de l’a.s.b.l. Centre Wallon d’Art Contemporain;

Vu la délibération du Conseil communal du 25 avril 2013 acceptant la démission des fonctions de conseillère communale de la liste n° 4 (MR) de Madame Catherine PIRLET;

Attendu, dès lors, qu’il convient de désigner un autre observateur en remplacement de Madame PIRLET;

Vu la candidature déposée par le groupe MR;

P R O C E D E , à l’unanimité,

à la désignation de Monsieur Stéphane ANCIA, domicilié rue Héna 98 à 4400 FLEMALLE, en qualité d’observateur à l’assemblée générale ainsi qu’au conseil d’administration de l’a.s.b.l. Centre Wallon d’Art Contemporain en remplacement de Madame Catherine PIRLET.

La présente délibération sera transmise à la société pour dispositions ainsi qu’à l’intéressé.

13ème OBJET : PROPOSITION DE DESIGNATION D’ADMINISTRATEURS DANS DIVERSES SOCIETES – DECISION :

a) S.C.R.L. PUBLILEC

LE CONSEIL,

Vu l’article L1523-15 § 3 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation;

Attendu que la commune de Flémalle est membre de la S.C.R.L. PUBLILEC – Siège administratif : rue Royale 55 à 1000 Bruxelles;

Vu le renouvellement du Conseil communal consécutif aux élections du 14 octobre 2012;

Vu le règlement d’ordre intérieur du Conseil communal, voté en séance du 24 janvier 2013 et plus spécialement l’article 38 § 2 alinéa 2 ;

Vu les statuts de la société susmentionnée;

Attendu que par application des règles de répartitions des sièges d’administrateurs, deux mandats sont attribués au Parti Socialiste;

Vu les candidatures du groupe PS;

Vu le consensus intervenu entre les différents groupes politiques afin de soumettre la proposition de désignation au vote public;

P R O P O S E , la désignation de deux administrateurs :

Monsieur Valter POLESE (PS) obtient 28 voix pour sur 28 votants. Monsieur Jean-Jacques VERVAEREN (PS) obtient 28 voix pour sur 28 votants.

En conséquence, les personnes suivantes sont proposées pour être désignées en qualité d’administrateur de la S.C.R.L. PUBLILEC pour la période 2013 – 2018 :

Monsieur Valter POLESE, Echevin, domicilié rue des Vingt-deux 5/2 à 4400 Flémalle Monsieur Jean-Jacques VERVAEREN, Conseiller communal, domicilié rue Jean Jaurès 144/2 à 4400 FLEMALLE.

La présente délibération sera transmise à l’Intercommunale pour dispositions et aux intéressés.

13ème OBJET : PROPOSITION DE DESIGNATION D’ADMINISTRATEURS DANS DIVERSES SOCIETES – DECISION :

b) INTER-REGIES

LE CONSEIL,

Attendu que la commune de Flémalle est membre d’INTER-REGIES;

Vu le renouvellement du Conseil communal consécutif aux élections du 14 octobre 2012;

Vu le règlement d’ordre intérieur du Conseil communal, voté en séance du 24 janvier 2013 et plus spécialement l’article 38 § 2 alinéa 2;

Vu les statuts de la société susmentionnée;

Attendu qu’il convient dès lors de proposer la désignation d’un administrateur aux assemblées générales de la société susmentionnée;

Vu la candidature du groupe PS;

Vu le consensus intervenu entre les différents groupes politiques afin de soumettre la proposition de désignation au vote public;

Vu l’article L1122-34 § 2 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation;

P R O P O S E , la désignation d’un administrateur :

Monsieur Jean-Jacques VERVAEREN, Conseiller communal, (PS) obtient 28 voix pour sur 28 votants.

En conséquence, Monsieur Jean-Jacques VERVAEREN, Conseiller communal, domicilié rue Jean Jaurès 144/2 à 4400 FLEMALLE, est proposé pour être désigné en qualité d’administrateur d’Inter-Régies - pour la période 2013 – 2018.

La présente délibération sera transmise à l’Intercommunale pour dispositions et à l’intéressé.

14ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE L'ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DE SOINS ET D'HOSPITALISATION - BOIS DE L'ABBAYE - DU 24.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 24.05.2013 par laquelle l’A.I.S.H. du Bois de l’Abbaye – ayant son siège social rue Laplace 40 à 4100 , nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 24.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 26 novembre 2012

2. Clôture de l’exercice 2012 :

a) Rapport de gestion établi par le Conseil d’Administration en vertu des articles 95 et 96 du Code des Sociétés b) Rapport du Commissaire c) Approbation des bilans et comptes de résultats des exploitations « A », « B » et « C » et de l'affectation et prélèvement du résultat de l'exercice d) Prise en charge du déficit de l'AISH e) Décharge des Administrateurs f) Décharge du Commissaire

3. Renouvellement des instances de l’A.I.S.H.

4. Nomination du commissaire réviseur

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité,

a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire de l'A.I.S.H. du Bois de l'Abbaye du 24.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

15ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE D’ECETIA INTERCOMMUNALE SCRL DU 25.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu le courrier du 23.05.2013 par lequel l’intercommunale ECETIA INTERCOMMUNALE SCRL ayant son siège social rue Sainte-Marie 5/5 à 4000 LIEGE, informe l’autorité communale qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 25.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront à se prononcer sur les points suivants :

1. Prise d’acte du rapport du Commissaire sur les comptes de l’exercice 2012 2. Approbation du rapport de gestion du Conseil d’administration, du bilan et du compte de résultats arrêtés au 31 décembre 2012 ; affectation du résultat 3. Décharge de leur mandat de gestion à donner aux Administrateurs pour l’exercice 2012 4. Décharge de son mandat de contrôle à donner au Commissaire pour l’exercice 2012 5. Nomination du Commissaire pour un terme de 3 avec mandat de réviser les comptes des exercices 2013, 2014 et 2015 6. Renouvellement du Conseil d’administration conformément à l’article L1532-2 du CDLD 7. Lecture et approbation du PV en séance

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , par 25 voix pour et 3 abstentions (IC), a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire d’ECETIA INTERCOMMUNALE SCRL du 25.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

16ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE D’ECETIA FINANCES SA DU 25.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu le courrier du 23.05.2013 par lequel l’intercommunale ECETIA FINANCES SA ayant son siège social rue Sainte- Marie 5/5 à 4000 LIEGE, informe l’autorité communale qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 25.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront à se prononcer sur les points suivants :

1. Prise d’acte du rapport du Commissaire sur les comptes de l’exercice 2012 2. Approbation du rapport de gestion du Conseil d’administration, du bilan et du compte de résultats arrêtés au 31 décembre 2012 ; affectation du résultat 3. Décharge de leur mandat de gestion à donner aux Administrateurs pour l’exercice 2012 4. Décharge de son mandat de contrôle à donner au Contrôleur aux comptes pour l’exercice 2012 5. Renouvellement du Conseil d’administration conformément à l’article L1532-2 du CDLD 7. Lecture et approbation du PV en séance

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , par 25 voix pour et 3 abstentions (IC), a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire d’ECETIA FINANCES SA du 25.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

17ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE LA SPI DU 25.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 23.05.2013 par laquelle la SPI ayant son siège social rue du Vertbois 11 à 4000 Liège, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 25.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Approbation : - des comptes annuels arrêtés au 31 décembre 2012 y compris la liste des adjudicataires - du rapport de gestion du Conseil d'Administration - du rapport du Commissaire 2. Décharges : 2.1. Décharge aux Administrateurs 2.2. Décharge au Commissaire 3. Règlements d’ordre intérieur : 1° du Bureau Exécutif 2° du Conseil d’Administration 3° du Comité de rémunération 4. Renouvellement des Instances de la SPI

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité, a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire de la SPI du 25.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

18ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE LA S.C.R.L. NEOMANSIO – CREMATORIUMS DE SERVICE PUBLIC – DU 26.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 17.05.2013 par laquelle la s.c.r.l. NEOMANSIO – Crématoriums de service public - ayant son siège social rue des Coquelicots 1 à 4020 Liège, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 26.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Examen et approbation : - du rapport d’activités 2012 du Conseil d’administration - du rapport du Collège des contrôleurs aux comptes - du bilan - du compte de résultats et des annexes, au 31 décembre 2012 2. Décharge à donner aux administrateurs et aux membres du Collège des Contrôleurs aux comptes; 3. Désignation du (des) commissaire(s) réviseur(s) – fixation de ses (leurs) émoluments 4. Elections statutaires – Renouvellement du Conseil d’administration 5. Lecture et approbation du procès-verbal

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité, a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire de la s.c.r.l. NEOMANSIO – Crématoriums de service public – du 26.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

19ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LE POINT FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE DE LA S.C.R.L. NEOMANSIO – CREMATORIUMS DE SERVICE PUBLIC – DU 26.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 17.05.2013 par laquelle la s.c.r.l. NEOMANSIO – Crématoriums de service public - ayant son siège social rue des Coquelicots 1 à 4020 Liège, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale extraordinaire le 26.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur le point unique : Modifications statutaires;

Attendu que le point précité a fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité, a) d’approuver le point figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale extraordinaire de la s.c.r.l. NEOMANSIO – Crématoriums de service public – du 26.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur le point repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition. 20ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DE L’ASSOCIATION INTERCOMMUNALE DE TRAITEMENT DES DECHETS LIEGEOIS – INTRADEL – DU 27.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 23.05.2013 par laquelle l’Association Intercommunale de Traitement des Déchets Liégeois – INTRADEL – ayant son siège social Port de – Pré Wigi à 4040 HERSTAL, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 27.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Désignation d’un secrétaire et de deux scrutateurs 2. Rapport de gestion de l’exercice 2012 3. Présentation des comptes annuels de l’exercice 2012 4. Rapport du Commissaire aux comptes annuels 5. Rapport spécifique du Conseil d’administration à l’Assemblée générale 6. Approbation des comptes annuels 2012 7. Affectation du résultat 8. Rapport de gestion consolidé de l’exercice 2012 9. Présentation des comptes consolidés de l’exercice 2012 10. Rapport du Commissaire aux comptes consolidés 11. Décharge aux Administrateurs 12. Décharge au Commissaire 13. Renouvellement du Conseil d’administration 14. Commissaire aux comptes et aux comptes consolidés – Mandat 2013-2015 15. Participations – scrl COPIDEC – Prise de participation

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité, a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire d'INTRADEL du 27.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

21ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE D’INTERSENIORS DU 27.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 27.05.2013 par laquelle l’Intercommunale des Seniors des communes de la Haute Meuse Liégeoise et de la Hesbaye scrl – INTERSENIORS - ayant son siège social avenue du Centenaire 400 à 4102 Ougrée, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 27.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Approbation du rapport de gestion du Conseil d’administration 2. Approbation du rapport sur les prises de participation 3. Approbation des comptes annuels 2012 et adoption du bilan 4. Approbation du rapport du collège des commissaires 5. Décharge des administrateurs 6. Décharge du collège des commissaires 7. Désignation d’un administrateur en remplacement d’un administrateur démissionnaire 8. Désignation d’un administrateur en remplacement d’un administrateur décédé 9. Renouvellement du Conseil d’administration de l’intercommunale 10. Approbation séance tenante du procès-verbal

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , par 25 voix pour et 3 abstentions : a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire d’INTERSENIORS du 27.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

22ème OBJET : DECISION A PRENDRE CONCERNANT LES POINTS FIGURANT A L’ORDRE DU JOUR DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU CENTRE HOSPITALIER REGIONAL DE LA CITADELLE DU 28.06.2013 .

LE CONSEIL,

Vu les articles L1523-13 et L1523-23 du Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation;

Vu la lettre du 24.05.2013 par laquelle le C.H.R. de la Citadelle – ayant son siège social Boulevard du 12 ème de Ligne 1 à 4000 Liège, nous informe qu’elle tiendra une Assemblée générale ordinaire le 28.06.2013 au cours de laquelle les délégués des associés auront, notamment, à se prononcer sur les points suivants :

1. Rapport du Conseil d’administration sur la situation financière des affaires sociales en 2012 2. Rapport du Conseil d’administration sur les comptes, le bilan 2012 et le projet de répartition des résultats 3. Rapport du Réviseur 4. Approbation des comptes et du projet de répartition des résultats 5. Décharge aux Administrateurs et au Réviseur 6. Election des Administrateurs 7. Désignation du Réviseur et fixation des émoluments

Attendu que les points précités ont fait l’objet d’une présentation en réunion des commissions du Conseil communal le 18 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité : a) d’approuver les points figurant à l’ordre du jour de l’Assemblée générale ordinaire du C.H.R. de la Citadelle du 28.06.2013. b) de donner mandat impératif aux délégués de la commune de Flémalle d’émettre un vote positif sur les points repris ci-dessus.

La présente délibération sera transmise à l’intercommunale susdite pour disposition.

23ème OBJET : MODIFICATION DES STATUTS ADMINISTRATIF ET PECUNIAIRE DU PERSONNEL COMMUNAL NON-ENSEIGNANT – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, spécialement l’article L1212-1;

Revu sa délibération du 28 mars 2013 par laquelle il arrête les statuts administratif et pécuniaire du personnel communal non-enseignant;

Vu le procès-verbal de la réunion du Comité particulier de négociation du personnel communal et du CPAS du 13 juin 2013;

Vu le protocole d’accord conclu au terme de ladite réunion quant aux modifications statutaires suivantes : - Adaptation du régime du congé parental aux nouvelles dispositions légales (extension de la durée du congé de 3 à 4 mois). - Adaptation du régime de l’interruption de carrière ordinaire aux nouvelles dispositions légales (diminution de la durée totale du congé de 72 à 60 mois). - Suppression de la semaine volontaire de quatre jours (ancien régime) et intégration de la nouvelle réglementation. - Modification de la disposition permettant de reporter le solde de ses congés de l’année en cours au début de l’année suivante (précision quant à l’étendue de cette faculté). - Intégration de la circulaire du Ministre des pouvoirs locaux du 19 avril 2013 portant revalorisation des barèmes de niveaux E et D. - Intégration de la circulaire du Ministre des pouvoirs locaux du 19 avril 2013 portant les titres à produire pour bénéficier du régime de la valorisation des compétences. - Intégration de la circulaire du Ministre des pouvoirs locaux du 19 avril 2013 portant modification du programme des sciences administratives.

Vu l’avis favorable émis en date du 17.06.2013 par le Comité de concertation entre une délégation du Conseil communal et du Conseil de l’Action sociale;

Attendu que les modifications envisagées visent, d’une part, à rendre les statuts conformes aux réglementations actuelles et, d’autre part, à intégrer une série de mesures positives pour les travailleurs telles que recommandées par le ministre de tutelle;

Sur proposition du Collège communal;

D E C I D E , à l’unanimité,

A. D’arrêter comme ci-après :

1. Le statut administratif du personnel communal administratif, ouvrier, technique, de soins et d’assistance, des affaires culturelles, du tourisme, pédagogique et de la régie foncière repris à l’annexe I – Première partie. 2. le statut pécuniaire de ce personnel communal repris à l’annexe II – deuxième partie. 3. les dispositions particulières, tant administratives que pécuniaires, pour chaque grade reprises à l’annexe III – troisième partie.

B. D’abroger toute disposition contraire antérieure dès que la présente délibération aura été rendue exécutoire par l’autorité de tutelle.

C. D’adresser la présente délibération accompagnée de toutes ses pièces annexes au Gouvernement wallon pour l’exercice de la tutelle spéciale d’approbation.

______

S T A T U T S A D M I N I S T R A T I F E T

P E C U N I A I R E D U P E R S O N N E L

C O M M U N A L N O N E N S E I G N A N T

ANNEXE I

COMMUNE DE FLEMALLE

PREMIERE PARTIE

STATUT ADMINISTRATIF DU PERSONNEL COMMUNAL ADMINISTRATIF, OUVRIER, TECHNIQUE, DE SOINS ET D'ASSISTANCE, DES AFFAIRES CULTURELLES, DU TOURISME, PEDAGOGIQUE ET DE LA REGIE FONCIERE

CONSEIL COMMUNAL DU 20 JUIN 2013

Délibération approuvée par le gouvernement wallon le

TEXTE DE BASE ET DE REFERENCE

voir Dispositions particulières -"Troisième partie"

CHAPITRE I - DES AGENTS COMMUNAUX

Article 1 er .

L'effectif du personnel comprend, dans les limites du cadre, des agents contractuels, stagiaires et définitifs.

Article 2 .

Les agents contractuels sont soumis aux dispositions de la loi du 3 juillet 1978 sur le contrat de travail sans préjudice des dispositions particulières plus favorables qui leur seraient rendues applicables par les règlements du Conseil. Leur contrat contiendra une clause d'essai conformément aux lois susdites. L’agent qui a satisfait à sa période d’essai et dont le contrat est prolongé dans le même emploi est dispensé de l’accomplissement d’une nouvelle période d’essai. Les agents contractuels sont engagés par le Collège communal suivant délégation du Conseil communal. Ils doivent répondre aux conditions d'admissibilité, notamment de diplômes et certificats d'études, brevets ou licences, prévues pour les candidats aux emplois définitifs correspondant aux fonctions qu'ils postulent. L’engagement contractuel est soumis à un examen préalable à l’embauche. Celui-ci pourra déroger au programme d’examen prévu pour chaque grade de recrutement dans la troisième partie du présent statut, pour autant qu’il permette d’évaluer les compétences des postulants au regard du niveau d’étude et d’aptitude requis pour l’emploi postulé.

Article 3 .

La nomination des agents définitifs est précédée d'une période de stage conformément à ce que prévoit le présent statut. Les agents stagiaires et définitifs sont nommés par le Conseil communal.

Article 4 .

Les agents prêtent, entre les mains du Bourgmestre, le serment prévu par l'article 2 du décret du 20 juillet 1831.

CHAPITRE II - DE LA DUREE DES PRESTATIONS DE TRAVAIL

Article 5 .

Les agents communaux à temps plein sont astreints à effectuer 38 heures de prestations par semaine. Sur base contractuelle, les membres du personnel pédagogique, de la régie foncière et du secrétariat du Bourgmestre peuvent être astreints à des prestations horaires supplémentaires.

Les horaires de travail et les règles qui s’y rapportent sont prévus dans le règlement de travail.

CHAPITRE III - DES DEVOIRS

Article 6 .

Les agents de la commune doivent, en toutes occasions, veiller à la sauvegarde des intérêts communaux. Ils sont tenus d'accomplir personnellement et consciencieusement les obligations de service qui leur sont imposées par les arrêtés ou règlements en vigueur dans l'administration dont ils font partie. Ils exécutent ponctuellement leurs ordres de service et accomplissent leur tâche avec zèle et exactitude. Ils ne peuvent suspendre l'exercice de leurs fonctions sans autorisation préalable. Ils sont tenus à la plus stricte politesse, tant dans leurs rapports de service avec leurs supérieurs, collègues ou inférieurs, que dans leurs rapports avec le public. Ils doivent s'entraider dans la mesure où l'exige l'intérêt du service. Ils doivent, dans le service comme dans leur vie privée, éviter tout ce qui pourrait porter atteinte à la confiance du public ou compromettre l'honneur ou la dignité de leur fonction. Il leur est interdit de révéler les faits dont ils auraient eu connaissance en raison de leurs fonctions et qui auraient un caractère secret de par leur nature ou de par les prescriptions des supérieurs hiérarchiques. Cette interdiction s'applique également aux agents qui ont cessé leurs fonctions. Il leur est interdit de solliciter, exiger ou recevoir, directement ou par personne interposée, même en dehors de leurs fonctions mais en raison de celles-ci, des dons, gratifications ou avantages quelconques. Ils répondent vis-à-vis de leurs supérieurs hiérarchiques, du bon fonctionnement des services qui leur sont confiés. Ils sont, de ce fait, tenus de réprimer ou de provoquer la répression des abus, négligences ou infractions aux lois et règlements qu'ils seraient amenés à constater dans l'exercice de leurs fonctions. Le supérieur est responsable des ordres qu'il donne. L'agent définitif qui contreviendrait à ces dispositions serait puni, suivant l'exigence du cas, de l'une des peines disciplinaires prévues par le Code de la Démocratie locale et de la décentralisation, sans préjudice de l'application des lois pénales. L'agent qui n’est pas nommé à titre définitif qui contreviendrait à ces dispositions serait puni, suivant l'exigence du cas, de l'une des sanctions prévues par le règlement de travail (chapitre sanctions disciplinaires et pénalités), sans préjudice de l’application des lois pénales.

CHAPITRE IV - DES INCOMPATIBILITES

Article 7 .

Il est interdit aux agents stagiaires et définitifs d'exercer, directement ou par personne interposée, tout commerce quelconque ou de remplir tout autre emploi, profession ou occupation lucrative. Sont considérés comme exerçant un commerce, ceux qui accomplissent un des actes visés à l'article 2 de la loi du 15 décembre 1872 contenant le titre premier livre 1 er du Code de commerce, lors même qu'ils n'en feraient pas leur profession habituelle. Des dérogations à l'interdiction prescrite ci-avant pourront être accordées par le Collège communal lorsque l'emploi, la profession ou l'occupation accessoire n'est pas de nature à nuire au bon exercice de la fonction communale. Ces autorisations seront toujours révocables.

CHAPITRE V – DU MODE D'ATTRIBUTION DES EMPLOIS

Article 8.

Les emplois communaux sont indifféremment accessibles soit par recrutement, soit par promotion quand les conditions particulières qui leur sont applicables prévoient à la fois des critères de recrutement et des critères de promotion. L’autorité nantie du pouvoir de nomination pourra décider de conférer les emplois accessibles uniquement par promotion par appel extérieur si aucun agent ne réunit toutes les conditions de promotion requises, examen et rapport favorable compris. De même, si deux examens de promotion successifs pour un même grade se clôturent par un procès-verbal de carence, l'autorité qui nomme pourra décider de pourvoir à la vacance par appel extérieur selon des conditions qui seront à fixer par le Conseil communal. De tout temps, il sera toujours loisible au Conseil communal de rendre, par voie de dispositions générales, un grade de recrutement accessible par promotion à condition de respecter les exigences du diplôme qui découleraient de la nature de l'emploi ou des règles relatives à la protection des titres.

CHAPITRE VI - DE LA MOBILITE VOLONTAIRE ENTRE LES AGENTS COMMUNAUX ET LES AGENTS DU C.P.A.S. DE FLEMALLE (ARRETE ROYAL N° 519 DU 31 MARS 1987)

Section 1 ère – Dispositions générales

Article 9 .

La mobilité volontaire sera appliquée avant que ne s'opère le transfert d'office prévu par l'arrêté royal n° 490 du 31 décembre 1986.

Article 10 .

Les membres du personnel définitif et stagiaire de la Commune et du Centre Public d’Action Sociale de FLEMALLE peuvent bénéficier d'un régime de mobilité volontaire aux conditions fixées par l'arrêté n° 519 en ce compris les titulaires des grades légaux. La mobilité volontaire n'est cependant pas applicable : 1° aux membres du personnel engagés par contrat; 2° aux titulaires des emplois qui sont spécifiques à la Commune ou au Centre Public d’Action Sociale.

Section 2 – Transfert dans un emploi de recrutement

Article 11 .

Aux conditions fixées par la présente section, les membres du personnel de la Commune et du Centre Public d’Action Sociale peuvent être transférés à leur demande dans un emploi que l'autorité compétente de la Commune ou du Centre Public d’Action Sociale envisage de conférer par recrutement.

Article 12 .

Sous réserve des dispositions prévues par la présente section, le Collège communal ou le bureau permanent doivent faire appel aux membres du personnel qui peuvent être transférés. A cette fin, ils font appel aux candidatures par un avis adressé à tous les agents concernés, qui mentionne toutes les indications utiles sur la nature et la qualification de l'emploi à conférer, les conditions exigées, la forme et le délai de présentation des candidatures. La candidature à chaque emploi doit être transmise à l'autorité désignée dans l'avis, par lettre recommandée à la poste, dans les dix jours qui suivent la date de réception de l'avis. Le membre du personnel adresse en même temps, pour information, une copie de sa candidature au Collège communal ou au bureau permanent dont il dépend.

Article 13 .

L'autorité chargée du recrutement ne peut procéder à celui-ci aussi longtemps qu'il n'a pas été satisfait à toutes les demandes des membres du personnel visés à l’article 11 dans la mesure où ces demandes répondent aux conditions prescrites. Peuvent seuls être transférés dans un emploi de recrutement, les membres du personnel titulaires du même grade que celui de l'emploi à conférer ou d'un grade équivalent, et qui satisfont aux conditions prescrites pour occuper cet emploi. Le transfert se réalise par une délibération individuelle prise par l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dans laquelle le membre du personnel est transféré. Une copie est envoyée pour information à l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dont le membre du personnel a fait partie. Article 14 .

Les membres du personnel transférés conservent la qualité de personnel définitif ou stagiaire qu'ils avaient dans l'emploi qu'ils occupaient. Les membres du personnel transférés conservent l'ancienneté de grade, de niveau et de service acquise au moment de leur transfert.

Section 3 – Transfert dans un emploi de promotion

Sous-section 1 ère - Transfert d'agents de même grade ou de grade équivalent dans un emploi à conférer par voie de promotion.

Article 15 .

Aux conditions fixées par la présente sous-section, les membres du personnel de la Commune et du Centre Public d’Action Sociale peuvent être transférés, à leur demande, dans un emploi que l'autorité compétente de la Commune ou du Centre Public d’Action Sociale envisage de conférer par voie de promotion.

Article 16 .

La procédure d'information et les modalités de transfert sont réglées conformément à l’article 12, sous réserve des dispositions prévues par la présente sous-section.

Article 17 .

Le grade de promotion n'est conféré par voie de transfert que pour autant qu'aucun agent de l'administration où l'emploi de promotion est vacant ne satisfasse aux conditions prévues pour obtenir ladite promotion. Le transfert se réalise par une délibération individuelle prise par l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dans laquelle le membre du personnel est transféré. Une copie est envoyée pour information à l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dont le membre du personnel a fait partie.

Article 18 .

Les membres du personnel transférés conservent la qualité de personnel définitif et stagiaire qu'ils avaient dans l'emploi qu'ils occupaient. Les membres du personnel transférés conservent l'ancienneté de grade, de niveau et de service acquise au moment de leur transfert.

Sous-section 2 - Transfert par voie de promotion

Article 19 .

Aux conditions fixées par la présente sous-section, les membres du personnel définitif, à l'exclusion des membres du personnel stagiaire, peuvent présenter leur candidature à un emploi de promotion vacant dans le cadre du personnel de la Commune ou du Centre Public d’Action Sociale, pour autant qu'ils répondent aux conditions prescrites pour obtenir cette promotion.

Article 20 .

La procédure d'information ainsi que les modalités de transfert sont réglées conformément à l’article 12, sous réserve des dispositions prévues par la présente sous-section. Article 21 .

La promotion n'est conférée par voie de transfert que pour autant qu'aucun agent de l'administration où l'emploi de promotion est vacant ne satisfasse aux conditions prévues pour obtenir ladite promotion et qu'aucun agent ne puisse être transféré conformément aux dispositions de la sous-section I. Le transfert se réalise par une délibération individuelle prise par l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dans laquelle le membre du personnel est transféré. Une copie est envoyée pour information à l'autorité qui exerce le pouvoir de nomination dans l'administration dont le membre du personnel a fait partie.

Article 22 .

Les membres du personnel transférés par voie de promotion conservent l'ancienneté administrative acquise au moment de leur transfert.

CHAPITRE VII - DU TRANSFERT D'OFFICE DES AGENTS COMMUNAUX ET DU C.P.A.S. EN CAS DE SUPPRESSION D'EMPLOIS

Article 23 .

Les dispositions prévues par l'Arrêté Royal n° 490 du 31 décembre 1986 relatives au transfert d’office des agents communaux et du CPAS en cas de suppression d’emplois sont d’application.

CHAPITRE VIII - DES CONDITIONS GENERALES DE RECRUTEMENT

Article 24 .

Sauf dispositions particulières dérogatoires prévues dans le présent statut, pour être admis aux emplois communaux, les candidats doivent répondre aux conditions suivantes : a) être belge lorsque les fonctions à exercer comportent une participation, directe ou indirecte, à l'exercice de la puissance publique ou ont pour objet la sauvegarde des intérêts généraux de l'Etat, de la Communauté, de la Région ou de la Commune. Dans les autres cas (voir conditions particulières), être belge ou citoyen de l'Union européenne. b) être de conduite irréprochable. c) jouir de ses droits civils et politiques. d) pour les candidats masculins, être en règle à l'égard des lois sur la milice. e) à la date ultime prévue pour le dépôt des candidatures, avoir atteint l'âge minimum prévu dans les conditions particulières insérées au présent statut ou arrêtées lors de la création d'autres emplois. f) établir, par un certificat médical préalable à l'admission au stage, émanant du Conseiller externe en prévention et protection au travail (service de médecine du travail) et daté de moins de six mois, la réunion des conditions d'aptitude physique requises pour l'exercice de l'emploi. Est considéré comme apte physiquement, le candidat qui ne souffre pas d'une infirmité ou d'une affection stabilisée, incompatible avec l'exercice normal de la fonction postulée et qui satisfait par ailleurs aux critères d'aptitude physique spéciaux, le cas échéant prévus dans les conditions particulières pour le grade qu'il postule. Ces conditions sont mentionnées dans les avis de recrutement et portées à la connaissance de l'organisme chargé de l'examen médical. g) être porteur d'un diplôme ou certificat d'études, brevet ou licence exigé s'il échet dans les conditions particulières et en rapport avec le niveau du grade à conférer. h) Sous réserve de l’article 2 al. 6, avoir satisfait à l'examen prévu le cas échéant dans les conditions particulières et en rapport avec le niveau du grade à conférer. i) sauf disposition contraire dans les conditions particulières, les emplois sont accessibles aux deux sexes. j) la nomination définitive sera subordonnée à l'accomplissement satisfaisant du stage de la durée précisée au présent statut. CHAPITRE IX - DES RESERVES DE RECRUTEMENT CONSTITUEES A DATER DU PRESENT REGLEMENT

Article 25.

Conformément à l'article 20 de l'Arrêté Royal n° 519 du 31 mars 1987, la Commune et le Centre Public d’Action Sociale de FLEMALLE, pour les emplois non-spécifiques, peuvent prévoir en commun, l'organisation des examens de recrutement et de promotion et la constitution de réserves de recrutement communes.

Article 26 .

Les lauréats d'un examen de recrutement conservent le bénéfice de leur réussite pendant la durée de validité que le Conseil communal aura fixée pour la réserve de recrutement. Si durant cette période, il est nécessaire de procéder à des recrutements au grade pour lequel ils ont concouru, ils sont admis au stage, en respectant la règle prévue au chapitre ci-après.

CHAPITRE X – DE L'ADMISSION AU STAGE

Article 27 .

Les nominations suite à un examen ont lieu au grand choix parmi les lauréats.

Lors du lancement de l’appel en vue d’un recrutement interne, le Collège communal fixe, parmi les critères suivants et par ordre d’importance, ceux qui seront pris en considération pour comparer les titres et mérites des candidats et mesurer l’adéquation de leur profil à la fonction visée : - Résultats obtenus lors de l’épreuve de recrutement - Qualité du travail - Compétences - Efficacité - Civilité - Déontologie - Initiative - Investissement professionnel - Communication - Collaboration - Gestion d’équipe Dans l’hypothèse où les critères retenus ne permettraient pas de départager les candidats, le critère de l’ancienneté sera déterminant dans la perspective de la nomination à intervenir.

CHAPITRE XI – DU STAGE

Article 28 .

Les candidats aux grades légaux ne sont pas soumis au stage.

Article 29 .

Le stage est d'une durée d'un an pour tous les niveaux. Pour le calcul de la durée du stage accompli, ne sont pas prises en compte les absences qui, en une ou plusieurs fois, excédent 30 jours, même si, durant celles-ci, le stagiaire est resté dans la position d'activité de service. S'il apparaît en cours de stage, que le stagiaire ne donnera pas satisfaction, l'autorité qui nomme peut mettre fin au stage. Le stage peut être prolongé d'une même durée au plus, lorsque des circonstances le justifient, par l'autorité qui détient le pouvoir de nomination. Article 30 .

A l'issue du stage, l'autorité qui nomme décide de la nomination définitive ou du licenciement, au vu d'un rapport motivé sur la manière de servir du stagiaire. Ce rapport motivé est rédigé pour l'information de cette autorité. Il contient les avis du secrétaire communal et du supérieur hiérarchique. Ce rapport est immédiatement présenté à la signature du stagiaire. Le stagiaire peut, lors de la signature, émettre des réserves : dans le cas où il refuse de signer, il en est fait mention. Le stagiaire a le droit, avant toute décision de l'autorité, d'être entendu par celle-ci sur le contenu du rapport. A cette occasion, il peut se faire assister par un délégué d'une organisation syndicale agréée. Cette demande d'audition doit être adressée par écrit et parvenir au Bourgmestre dans un délai de quinze jours francs. Ce délai prend cours le premier jour qui suit celui de la notification du rapport susvisé.

Article 31 .

Le stagiaire qui, sur base du rapport motivé, n'est pas déclaré apte est licencié moyennant un préavis d'un mois prenant cours le premier jour du mois suivant celui pendant lequel la décision lui a été notifiée. Durant cette période, l'intéressé sera en droit de bénéficier de deux demi-journées de dispense de service par semaine pour la recherche d'un nouvel emploi. Le délai de préavis sera suspendu dans les cas suivants : . les vacances annuelles; . le repos de grossesse ou d'accouchement; . le travail que la travailleuse enceinte ou la mère qui allaite son enfant ne peut exécuter; . la détention préventive; . l’incapacité de travail en raison de maladie ou d'accident; . les jours entiers de repos compensatoires en raison de la prestation de travail supplémentaire. Si l'intérêt du service l'exige, notamment en cas d'inaptitude physique, le préavis est remplacé par une indemnité. Le montant de cette indemnité est égal à la rémunération correspondant soit à la durée du préavis, soit à la partie de ce délai restant à courir.

Article 32 .

Tout acte fautif commis dans l'accomplissement du stage ou à l'occasion de celui-ci, tout manquement aux obligations du stage et toute action qui compromet l'honneur de la fonction peuvent donner lieu au licenciement du stagiaire qui s'en rend coupable. L'intéressé doit, au préalable, être entendu par le chef de service compétent et, s'il en fait la demande, par l'autorité qui détient le pouvoir de licenciement.

CHAPITRE XII – DE L'EVALUATION

Article 33 : qualification des évaluations.

Les agents des administrations locales et provinciales se voient attribuer l’une des 6 évaluations suivantes : 1) Excellent 2) Très positive 3) Positive 4) Satisfaisante 5) A améliorer 6) Insuffisante

Article 34 : bulletin d’évaluation et principe de cotation.

Le modèle de bulletin d’évaluation comprenant entre autres les critères servant à l’évaluation des agents figure en page 62 et 63 du présent statut. Un système de cotation détermine la qualification de l’évaluation. Article 35 : périodicité de l’évaluation.

L’évaluation est notifiée aux agents tous les deux ans. Elle leur est toutefois notifiée un an après qu’ils se soient vu attribuer soit l’évaluation « A améliorer » ou « Insuffisant » soit un an après qu’ils aient commencé à exercer de nouvelles fonctions.

Article 36 : entretien d’évaluation.

Un entretien entre les évaluateurs et l’agent a lieu avant notification de l’évaluation. Il débouche sur un plan d’action. Une appréciation de la réalisation du plan d’action a lieu entre deux évaluations. En cas d’évaluation au moins satisfaisante un entretien intermédiaire a lieu au moins une fois par an. En cas d’évaluation « A améliorer », un entretien intermédiaire a lieu tous les 6 mois. En cas d’évaluation insuffisante, un entretien intermédiaire a lieu tous les 3 mois. Chaque entretien fait l’objet d’un PV que l’agent devra cosigner pour attester de la prise de connaissance. En cas d’écart par rapport au plan d’action une réorientation éventuelle est envisagée. Lors des entretiens intermédiaires pour l’attribution des mentions à améliorer et insuffisante l’agent peut se faire accompagner du défenseur de son choix. Si l’évaluation est au moins « A améliorer », les agents pourront bénéficier soit d’une évolution de carrière, soit d’une promotion.

Article 37 : agents évaluateurs.

Le projet d’évaluation est établi par deux supérieurs hiérarchiques ayant suivi une formation aux méthodes d’évaluation selon un programme adapté et agréé.

Article 38 : désignation des évaluateurs.

La désignation des supérieurs hiérarchiques s’établit comme suit : Dans les cas où le Secrétaire communal (ou le Receveur communal) est le supérieur hiérarchique immédiat de l’agent évalué, le projet d’évaluation est établi par le Secrétaire communal (ou le Receveur communal) seul. Dans les autres cas, le projet d'évaluation est établi conjointement par deux supérieurs de niveaux ou de grades différents. Ces deux évaluateurs sont le supérieur hiérarchique immédiat de l'agent évalué et le supérieur hiérarchique autre que le Secrétaire communal ayant le grade le plus élevé ou, à défaut, le Secrétaire communal. Ces deux fonctionnaires sont, dans l’ordre hiérarchique, les fonctionnaires suivants :

Personnel administratif :

Pour les agents de niveaux E et D : 1) le Chef de service administratif 2) le Chef de division administrative ou, à défaut, le chef de bureau administratif NB : Pour le personnel du service de la recette, le Receveur communal.

Pour les agents de niveau C : 1) le Chef de division administrative ou, à défaut, le chef de bureau administratif 2) le Secrétaire communal

Pour les agents de niveau B : 1) le Chef de division administrative ou, à défaut, le chef de bureau administratif 2) le Secrétaire communal

Pour les agents de niveau A : 1) le Chef de division administrative 2) le Secrétaire communal Personnel ouvrier :

Pour les agents de niveau E et D : 1) le Brigadier, ou à défaut, le Brigadier-Chef, ou à défaut, le Contremaître en chef 2) le Chef de bureau technique ou, à défaut, l’agent technique-Chef NB : pour le personnel du service des sépultures, du service de l’enseignement et du service d’entretien, le Chef de bureau administratif ou, à défaut, le chef de service administratif

Pour les agents de niveau C : 1) le Chef de bureau technique ou, à défaut, l’agent technique-Chef NB : pour le personnel du service des sépultures, du service de l’enseignement et du service d’entretien, le Chef de bureau administratif ou, à défaut, le chef de service administratif 2) le Secrétaire communal

Personnel technique :

Pour les agents de Niveaux D7 et D8 1) l'agent technique titulaire des échelles D9 et D10. 2) le Directeur des Travaux ou à défaut, le Premier Attaché spécifique architecte, ou à défaut l'Attaché titulaire du grade d'Architecte

Pour les agents de Niveaux D 9 et D 10 1) le Chef de bureau technique, ou a défaut l'Attaché titulaire du grade d'Architecte, ou à défaut le Premier Attaché spécifique architecte, ou à défaut le Directeur des Travaux, ou à défaut le Directeur en chef, ou à défaut le Secrétaire communal 2) le Secrétaire communal

Pour les agents de niveau A : 1) le Premier Attaché spécifique architecte, ou à défaut le Directeur des Travaux, ou à défaut le Directeur en chef, ou à défaut le Secrétaire communal 2) le Secrétaire communal

Personnel de soins et d’assistance :

Pour les agents de niveau D titulaires de l'échelle D6 ou D7 : 1) le Chef de Bureau administratif ou à défaut, le Chef de service administratif.

Pour les agents de niveau B : 1) le Secrétaire communal. 2) le Chef de Bureau administratif.

Personnel des affaires culturelles :

Pour les agents de niveau D : 1) le Chef de Bureau administratif ou à défaut, le Chef de service administratif. 2) le gradué spécifique titulaire du grade de Bibliothécaire.

Pour les agents de Niveau C : (Animateur culturel) 1) le Secrétaire communal.

Pour les agents de niveau B : 1) le Secrétaire communal.

Personnel du tourisme :

Pour les agents de niveau B: 1) Le Chef de Bureau administratif ou à défaut, le Secrétaire communal.

Personnel pédagogique :

Pour les agents de niveau A : 1) Le Chef de Division ou à défaut, le Secrétaire communal.

Personnel de la Régie foncière :

Pour les agents de niveau A : 1) Le Secrétaire communal.

Personnel du secrétariat du Bourgmestre :

Pour les agents de niveau D : 1) Le Chef de Bureau administratif ou à défaut, le Bourgmestre.

Pour les agents de niveau A : 1) Le / la Bourgmestre.

Article 39 : arbitrage.

Tout problème ponctuel relatif à la désignation des évaluateurs est réglé par le Collège communal, sur proposition du Secrétaire communal ou, pour le personnel de son secrétariat, sur proposition du Bourgmestre.

Article 40 : spécificité.

Lorsque le supérieur hiérarchique immédiat n'a pas eu l'agent sous son autorité directe pendant les trois derniers mois précédant l'évaluation, c'est le supérieur hiérarchique ayant effectivement eu l'agent directement sous ses ordres qui participe à l'évaluation.

Article 41 : notification de l’évaluation .

Le projet d’évaluation est notifié à l’intéressé. Dans le même temps, il est transmis au secrétaire communal. Si ce projet ne suscite aucune remarque de la part de l’intéressé, le secrétaire communal le transmet sans tarder au collège communal qui fixe définitivement l’évaluation. Si ce projet donne lieu à une contestation de la part de l’intéressé, ce dernier pourra alors introduire une réclamation auprès du secrétaire communal dans les quinze jours de la notification. Celui-ci, après avoir entendu l’intéressé éventuellement assisté d’une personne de son choix, pourra faire une autre proposition qui sera jointe au projet d’évaluation en même temps que le procès-verbal d’audition. Il appartiendra alors au collège de trancher définitivement. Un processus de médiation peut également être prévu avec audition séparée de l’agent et de ses supérieurs hiérarchiques. Au cas où il n’y a pas de supérieurs hiérarchiques, ce sera le secrétaire communal ayant suivi la formation² qui fera le projet d’évaluation. S’il n’y a pas de contestation de la part de l’intéressé, le dossier sera transmis directement au collège communal pour suite voulue. S’il y a contestation de la part de l’intéressé, celui-ci pourra demander à être entendu en même temps que la personne qu’il aura désignée pour assurer sa défense. Après l’audition, le collège communal tranchera définitivement.

Article 42 : Avis préalable et contestation.

Indépendamment de la procédure susvisée, le Secrétaire communal, qui aura suivi une formation aux méthodes d’évaluation selon un programme adapté et agréé 1, émet un avis sur tout bulletin d'évaluation avant sa communication au Collège communal. Si son avis n'est pas conforme à l'évaluation donnée par les deux chefs hiérarchiques et pour autant qu'il soit défavorable, le Secrétaire communal convoque sans délai l'agent évalué et lui communique son avis motivé. Une copie du bulletin d'évaluation contenant cet avis défavorable est remise moyennant accusé de réception à cet agent, lequel peut demander à être entendu par le Collège communal sur cet avis. Une telle demande doit être adressée par écrit et parvenir au Bourgmestre dans les quinze jours francs de la date de réception de la copie du bulletin susvisé. Pour être entendu par le Collège communal, cet agent peut se faire assister par une personne de son choix. Le Collège communal, après audition, tranche définitivement.

Article 42 bis : Constitution de la fiche d’évaluation.

La fiche d’évaluation est composée de : a) Les renseignements généraux concernant l’agent (Nom, prénom, grade, entrée en service, nominations intervenues et fonctions exercées). b) Un descriptif des activités : tâches assignées à l’agent par rapport à la référence de l’emploi et la description de fonction (à joindre). c) Situations particulières rencontrées par l’agent depuis la dernière évaluation manière dont il les a assumées. d) Formations demandées et suivies. e) Appréciation.

Les critères d’évaluation sont les suivants : a) Excellent = un nombre de points supérieur à 90 (121 pour les grades à responsabilités). b) Très positive = un nombre de points compris entre 80 et 89 (entre 108 et 120 pour les grades à responsabilités). c) Positive = un nombre de points compris entre 70 et 79 (entre 95 et 107 pour les grades à responsabilités). d) Satisfaisante = un nombre de points compris entre 60 et 69 (entre 81 et 94 pour les grades à responsabilités). e) A améliorer = un nombre de points compris entre 50 et 59 (entre 67 et 80 pour les grades à responsabilités). f) Insuffisante = un nombre de points inférieur à 50 (inférieur à 67 pour les grades à responsabilité).

La pondération des critères est la suivante :

Critère n° 1 Qualité du travail accompli Maximum 12 points Critère n° 2 Compétences Maximum 12 points Critère n° 3 Efficacité Maximum 12 points Critère n° 4 Civilité Maximum 12 points Critère n° 5 Déontologie Maximum 12 points Critère n° 6 Initiative Maximum 10 points Critère n° 7 Investissement professionnel Maximum 10 points Critère n° 8 Communication Maximum 10 points Critère n° 9 Collaboration Maximum 10 points Critère n° 10 Gestion d’équipe Maximum 35 points

Une évaluation insuffisante empêche toute évolution de carrière ou promotion.

CHAPITRE XIII - DE LA FORMATION ET DU PLAN DE FORMATION

1 Pour autant que cette formation soit organisée par le service public de Wallonie. Article 43 .

§1. Seules les formations définies par le Conseil Régional de la Formation s’appliquent aux membres du personnel communal pour l’accès aux échelles supérieures, pour l’évolution de carrière et pour la promotion. A titre transitoire, les sciences administratives dispensées par les Provinces et dont les cycles sont terminés au plus tard en 1998, sont valorisables pour les évolutions de carrière du personnel administratif des échelles D1 vers D4, D4 vers D5 ainsi que D4 ou D5 vers D6. Dans le cadre de la promotion des grades correspondant aux échelles D4, D5, D6 vers les grades correspondant aux échelles C3 ou A1, les sciences administratives "ancienne formule" sont assimilables aux formations actuelles.

§2. Conformément à la circulaire n° 27 du ministre wallon des pouvoirs locaux du 19 avril 2013, le programme des sciences administratives est arrêté comme suit :

Module 1

Le module propose aux étudiants une vision globale du paysage institutionnel belge et européen, dispensera des notions de base sur le fonctionnement des institutions locales et provinciales et leur permettra de se situer au sein de celui-ci. Ce module propose aussi des outils méthodologiques pour rechercher des informations et maintenir à jour ses compétences. - TC Vision globale et organisation du cycle de sciences administratives - 2 périodes - TC Méthodologie de l'apprentissage (cours d'ouverture) -18 périodes - TC Constitution et gestion d'un dossier administratif - 20 périodes - TC Introduction au droit et à la notion de service public - 25 périodes - TC Institutions - 30 périodes - TC Droit public et droit privé - 20 périodes - TC Notions de finances - 15 périodes - TC Introduction au Code de la démocratie locale et de la décentralisation - 20 périodes

Au sein de ce module, la chronologie revêt une importance particulière, il y a lieu de débuter le module 1 par les cours suivants : 1. Vision globale et organisation du cycle de sciences administratives - 2 périodes, 2. Méthodologie de l'apprentissage (cours d'ouverture) - 18 périodes, 3. Constitution et gestion d'un dossier administratif - 20 périodes

Module 2

Ce module vise essentiellement à définir et identifier les processus administratifs de différents métiers de l'administration afin de les mettre en application, de conseiller et orienter les utilisateurs du service public. - TC Notions de marchés publics-15 périodes - TC Mode de gestion - 15 périodes - TC Législation sociale - 20 périodes - TC Gestion administrative du personnel - 30 périodes - TC Exercices pratiques de légistique - 20 périodes

- OS Missions et fonctionnement « commune » - 50 périodes - OS Missions et fonctionnement « Province » - 50 périodes - OS Missions et fonctionnement « centre public d'action sociale » - 50 périodes - OS Missions et fonctionnement « intercommunale » - 50 périodes - OS Missions et fonctionnement « maison de repos » - 50 périodes - OS Missions et fonctionnement « hôpitaux » - 50 périodes

Module 3

Le module 3 vise à optimiser la qualité des services apportés au citoyen par ses compétences administratives et managériales. - TC Contentieux administratif et contrôle de l'administration (interne et externe) - 25 périodes - TC Comptabilité locale et provinciale - 20 périodes - TC Gestion des ressources humaines - 25 périodes - TC Recherche d'aides et de subsides - Montage de projets - 20 périodes

- OS Orientation « Fonction de promotion et de direction » - 60 périodes - OS Approfondissement sur les marchés publics - 20 périodes - OS Economie politique - 20 périodes - OS Stratégie de gestion et marketing public - 20 périodes - OS Gestion des archives - 20 périodes - OS Exercices pratiques de marchés publics - 20 périodes - OS Exercices pratiques des lois de base pour communes, provinces et centres public d'action sociale - 20 périodes - OS Droit administratif - Approfondissement - 20 périodes

L'orientation spécifique intitulée « fonction de promotion et de direction » vise essentiellement les étudiants désireux de progresser dans leur carrière en vue d'exercer une fonction dirigeante telle que chef de service (C3) ou encore chef de bureau (A1)

§3. Le programme des autres formations donnant accès aux échelles supérieures tel que défini par les diverses circulaires ministérielles peut être consulté sur le site web du Centre régional de la Formation : www.crf.be

§4. La formation du personnel sera échelonnée sur base du plan communal de formation, lequel sera exécuté selon les besoins du service et dans le respect de ses impératifs fonctionnels.

Le plan de formation sera établi aux conditions prévues dans la circulaire de Monsieur le Ministre des affaires intérieures et de la fonction publique du 2 avril 2009 telle que reprise ci-après :

« Mesdames, Messieurs, Vos administrations ont besoin de compétences.

A votre souci de fournir des services de qualité aux citoyens-bénéficiaires/citoyens-utilisateurs viennent s’ajouter la multiplicité et la complexité croissante des matières gérées ainsi que l’introduction progressive de nouveaux modes de gestion et de fonctionnement. Dans ce contexte, alors que vos agents sont demandeurs d’un développement professionnel dynamisé, le développement de leurs compétences est un objectif d’intérêt général. Bien plus qu’un outil de gestion administrative du personnel, le plan de formation peut devenir un outil de gestion et de développement des compétences, et aussi, indirectement, de motivation du personnel. Pour que ce plan de formation ait un sens, une cohérence, il devra s’appuyer sur des objectifs collectifs et individuels (description de fonction) préalablement clarifiés et répondre à la stratégie définie par la déclaration de politique locale ou provinciale. Il devra également se fonder sur un système d’évaluation et de communication efficace. Depuis la mise en œuvre de la circulaire du 27 mai 1994 relative aux Principes généraux de la Fonction publique locale et provinciale, une attention de plus en plus importante est consacrée à la gestion des ressources humaines. Dans ce contexte, il n’est certes pas inutile de rappeler que la préparation, l’adoption, la mise en application et l’évaluation du plan de formation sont essentiellement basés sur la communication entre les différents acteurs concernés par la formation : Communication avec les agents :

- L’évaluation individuelle des agents est un endroit idéal pour détecter les besoins de formation ; - La demande de formation d’un agent doit être analysée avant d’y apporter une réponse positive ou négative ; - Les agents doivent être clairement informés des objectifs poursuivis notamment en fonction du contenu de la déclaration de politique locale ou provinciale élaboré par les autorités communales ainsi que du contenu et de l’organisation pratique du plan de formation; - Ils doivent être sensibilisés à l’utilité de la formation; - l’agent qui a bénéficié d’une formation doit être interpellé afin d’évaluer la formation suivie et son impact (formulaire). Communication avec les responsables de service : - ils peuvent exprimer des besoins de formation ; - ils ont un rôle important à jouer lors de la définition de la formation et du plan de formation (notamment en ce qui concerne la question des absences des agents de leur service) Communication avec les mandataires : Il appartient aux différents conseils concernés d’arrêter les axes stratégiques de la politique de formation et la structure du plan de formation. Communication avec les ensembliers et les organismes de formation : A ce propos, je vous rappelle que le Conseil régional de la formation est un lieu de concertation des acteurs concernés par la formation du personnel du secteur public local et provincial, une instance d’avis. Le Conseil régional de la formation n’est ni opérateur, ni centre de formation. La mission du Conseil définie par le Décret du 6 mai 1999 est de rendre des avis et de formuler à son initiative des recommandations concernant : - l’harmonisation et l’actualisation des formations existantes ; - l’organisation de formations nouvelles susceptibles de rencontrer les besoins des administrations locales ; - l’agréation des formations, la certification des formateurs et l’évaluation des formations conditionnant les évolutions barémiques du personnel ; - toute disposition relative à la formation ; Le Conseil est saisi des demandes d’avis par le Gouvernement wallon ou par le Comité des services publics locaux et provinciaux (Comité C sous section Région wallonne) De manière pratique, le CRF : - anime des commissions sur des thèmes spécifiques cohérents avec sa mission,( exemples : commission de concertation, d’évaluation,…) - émet des avis et des recommandations débouchant sur des circulaires, notamment concernant: - les conditions d'évolution de carrière ou de promotion du personnel, - le contenu de périodes de formation ou d'outils de sensibilisation, - l'assimilation de certains diplômes, - l'organisation des formations, - participe à la création d'un réseau de relais locaux dont la mission est le recueil et le transmis des informations et des besoins émanant des autorités locales ou provinciales ainsi que du personnel, - intervient dans la détermination de conditions d'agréation des organismes de formation dans le cadre de l'application des principes généraux de la Fonction publique locale ainsi que dans l'étude des demandes d'agréation. Le CRF a été désormais institué par le Gouvernement wallon comme interface de la consolidation et de l'animation des besoins de formation, qu'il s'agisse des formations continuées, spécialisées ou relatives aux évolutions de carrière. Corollairement, les Provinces, en leur qualité d'ensemblier, ont la mission de constater les besoins de formations et de trouver le moyen d'y répondre par l'intermédiaire de la "plate-forme concertation" du CRF qui veille à une bonne adéquation entre l'offre et la demande de formation grâce notamment aux récentes conventions entre la Région wallonne et le Forem, l'Ifapme, l'Enseignement de Promotion sociale (communauté française) et les Instituts provinciaux de Formation. Communication avec les organisations syndicales - La formation est un droit lorsque la demande permet une évolution de carrière ou une promotion. Dès lors, il convient de veiller à ce que les organisations représentatives des travailleurs soient associées dans le cadre de la concertation à l’élaboration des plans de formation. *******************************

La présente circulaire a pour but de vous accompagner dans l’élaboration de votre plan de formation. Vous y trouverez les rubriques suivantes : 1) Qu’est ce qu’un plan de formation ? 2) Quelles sont les démarches préalables à son élaboration ? 3) Comment concevoir un plan de formation ?

1) Qu’est-ce qu’un plan de formation ? Le plan de formation est un planning, un programme, un schéma conducteur, un ensemble d’objectifs et de résultats à atteindre en matière de formation. C’est un outil pertinent en vue de réaliser une politique spécifique et cohérente. Il oblige les responsables à planifier, dans la durée, la diversité des efforts de formation à réaliser. Ce programme indique non seulement les besoins actuels de formation mais aussi les besoins futurs, nécessaires et indispensables puisqu’il doit être établi sur une base pluriannuelle (par exemple 3 ans). Il permet donc de définir pour plusieurs années l’ensemble des formations qui seront suivies par chaque agent (statutaire et/ou contractuel). Le plan de formation s’inscrit dans un processus continu d’évaluation de l’organisation du travail et de développement des performances du personnel, compte tenu des spécificités de chaque entité. Plusieurs paramètres doivent guider l’autorité dans la planification des formations : - la structure du cadre du personnel (administratif, technique, ouvrier …) ; - la situation du personnel (certains agents sont intéressés par les formations, d’autres pas) ; - l’entretien d’évaluation individuel ; - les disponibilités financières ; - les besoins en terme de qualité des services rendus à la population. Ce plan global intégrera : - les formations de base (c’est-à-dire celles requises pour les évolutions de carrière et/ou les promotions dans le cadre des Principes généraux de la Fonction publique locale et provinciale ». Pour rappel ces formations doivent être inscrites dans le catalogue du CRF. - les formations transversales (amélioration de la qualité des services) - les formations spécifiques (obligatoires et facultatives), de recyclage professionnel (indispensables compte tenu de l’évolution des techniques et de la législation et de l’apparition des nouveaux métiers) ou à l’initiative des agents ou des autorités et jugées utiles à la fonction par l’autorité. NB. Ces deux dernières formes de formation ne doivent pas être agréées. Le CRF est toutefois à la disposition des autorités qui souhaitent connaître « le marché des promoteurs potentiels »

2) Quelles sont les démarches préalables à son élaboration ? 1. Déterminer les besoins en formation du personnel en fonction d’un descriptif de fonctions définissant le rôle de chaque agent dans la structure locale ou provinciale, en intégrant : · les formations définies par les circulaires des « Principes généraux de la Fonction publique locale et provinciale» pour les évolutions de carrière et/ou les promotions (formation de base) · les formations souhaitées par les responsables de service et par l’autorité pour améliorer le service au public (formations transversales) · les formations souhaitées par le personnel (pour perfectionner ses connaissances) (formations transversales ou spécifiques) · les formations nécessaires pour une mise à jour des connaissances (formations spécifiques) · les formations liées aux nouveaux métiers · les formations pour les agents qui se préparent à un changement de missions (promotion - mutation) · les formations destinées aux agents polyvalents 2. Sur base des besoins fixés ci-dessus, déterminer le nombre d’agents intéressés par les formations. 3. Recenser les agents quant aux études et aux formations qu’ils ont suivies afin d’établir un état des lieux de leurs connaissances. 4. Sélectionner les besoins prioritaires de formations de l’ensemble du personnel. 5. L’autorité prendra contact avec l’ensemblier provincial qui pourra l’informer des possibilités de formations existant sur le marché ou l’aider à rencontrer ses besoins particuliers. NB. - L’autorité devra prévoir, le cas échéant, dans le statut administratif, des dispositions concernant les dispenses de service et les congés de formation et en informer le personnel. - Si un nombre important d’agents est concerné par une même formation, pour ne pas déforcer tout un service, il conviendrait de prévoir au statut administratif les critères objectifsde sélection des agents à envoyer prioritairement en formation.

3) Comment structurer le plan de formation L’autorité dirigeante exécute le plan de formation sur proposition du responsable administratif. Il s’articule autour de 3 pôles : les formations de base (évolutions de carrière et/ou promotions dans le cadre de la RGB, les formations transversales (amélioration de la qualité des services) et les formations spécifiques (à certaines activités. Il s’établit au travers de l’outil informatique qui sera mis prochainement à votre disposition par le CRF. Afin de rencontrer ces objectifs, il conviendrait que l’autorité utilise l’outil susmentionné tel que présenté dans le tableau annexé et qui reprend :

· les différents grades · les formations requises (nature, opérateur concerné, contenu et nombre de périodes) · l’origine de la formation · les évolutions d’échelles (en évolution de carrière et par promotion) · le plan de formation · le nombre d’agents à inscrire aux formations (pour chaque année du plan triennal) · le coût moyen estimé des formations (par agent et par année) : ° dépenses directes (formation, syllabus, location de salle …) ° dépenses indirectes (absence des agents au travail suite à un congé de formation ou à une dispense de service, rémunération des personnes qui formeront en interne…) N.B. Les astérisques * ou ** seront utilisés pour distinguer les coûts réels des coûts estimés. · le critère « priorité »

4) Adoption du plan Dans les différentes structures concernées, le Plan de Formation ainsi élaboré en collaboration avec le responsable administratif sera soumis à l’approbation de l’autorité dirigeante. Le plan de formation, une fois établi, n’est pas figé. Il doit être évolutif en fonction de divers éléments (engagement de personnel, nouveaux objectifs, évaluations individuelles des agents…). A l’issue de chaque année couverte par le plan de formation : - une évaluation de celui-ci doit être effectuée éventuellement (pourquoi s’est-on écarté du plan ? pourquoi une formation a-t-elle été abandonnée ou postposée ? pourquoi a-t-on organisé une formation non prévue au plan ?, quel est le degré de satisfaction des mandataires, des agents ?……) - un relevé des formations suivies et une analyse quantitative des heures de formation et des agents concernés par une formation seront réalisés. Le plan de formation sera alors réactualisé en fonction des constats ainsi établis. La Direction générale opérationnelle des pouvoirs locaux, de l'action sociale et de la santé, est à votre disposition pour répondre aux éventuelles questions ou problèmes qui surgiraient de l’application de cette nouvelle mesure. Par ailleurs, en ce qui concerne les communes de langue allemande, le Ministre des Pouvoirs locaux de la Communauté germanophone transmettra à ces communes une circulaire spécifique à ce sujet. Le Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique,

Philippe COURARD »

CHAPITRE XIV - DE LA CARRIERE DES AGENTS

Article 44.

La promotion est accordée aux conditions particulières prévues pour chaque grade au présent statut.

Article 45 .

Sauf dispositions contraires, l'agent qui a satisfait à un examen de promotion dans les conditions prévues au présent statut conserve, pendant toute sa carrière, les titres à la nomination acquis par la réussite de ces épreuves. L'agent, qui après avoir subi deux examens de promotion pour un même grade, n'a pas satisfait aux épreuves précitées, ne pourra plus présenter sa candidature pour accéder à cet emploi.

Article 46 .

La promotion ne peut avoir lieu qu'en cas de vacance d'un emploi permanent du grade à conférer. Elle ne peut intervenir qu'après que la vacance ait été portée à la connaissance des agents et que ceux-ci aient été invités à présenter leur candidature. Il ne peut être dérogé à cette règle qu'à la condition expresse que tous les agents réunissant les conditions requises pour postuler l'emploi vacant soient d'office considérés comme candidats, qu'ils soient dès lors tous soumis, pour voir leurs titres et mérites respectifs examinés, aux suffrages de l'Autorité qui détient le pouvoir de nomination par promotion. Dans ce cas, l'Autorité qui détient le pouvoir de nomination décide de l'opportunité d'organiser ou non des épreuves d'aptitudes préalables, en fonction de l'état de la réserve. En outre, seul l'agent définitif peut bénéficier d'une promotion à un emploi définitif.

CHAPITRE XV - DES CONDITIONS GENERALES DE PROMOTION ET DE L’ESSAI

Article 47 .

L'accession aux grades de promotion est subordonnée au respect de quatre conditions essentielles, à savoir : - Ne pas avoir une évaluation insuffisante (à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté déterminée N.B. L'ancienneté d'échelle barémique ou de niveau exigée est limitée aux seuls services accomplis en qualité d'agent statutaire, c.à.d. stagiaire et définitif à l'Administration communale de FLEMALLE. - avoir suivi, dans certains cas, une formation déterminée. - avoir réussi, le cas échéant, l'examen de promotion. La promotion a lieu au grand choix de l'Autorité revêtue du pouvoir de nomination. Celle-ci est tenue de comparer les titres et mérites des candidats en présence.

Lors du lancement de l’appel en vue d’une promotion, le Collège communal fixe, parmi les critères suivants et par ordre d’importance, ceux qui seront pris en considération pour comparer les titres et mérites des candidats et mesurer l’adéquation de leur profil à la fonction visée : - Résultats obtenus lors de l’épreuve de promotion - Qualité du travail - Compétences - Efficacité - Civilité - Déontologie - Initiative - Investissement professionnel - Communication - Collaboration - Gestion d’équipe Dans l’hypothèse où les critères retenus ne permettraient pas de départager les candidats, le critère de l’ancienneté sera déterminant dans la perspective de la nomination à intervenir.

Article 48 .

§ 1 er . La nomination, par voie de promotion, est faite successivement à l'essai et à titre définitif. Les candidats aux emplois de receveur communal et de secrétaire communal ne sont pas soumis à l’essai. Le délai de la nomination à l'essai probatoire est d'un an. Pour le calcul de la durée de l’essai accompli, ne sont pas prises en compte les absences qui, en une ou plusieurs fois, excèdent 30 jours, même si, durant celles-ci, le stagiaire est resté dans la position d'activité de service. La nomination définitive est subordonnée à l'accomplissement satisfaisant de cet essai. L’essai peut toutefois être prolongé d'une durée d'un an maximum au plus, lorsque les circonstances le justifient, par l'Autorité qui détient le pouvoir de nomination. A l'issue de la période d’essai, cette Autorité décide de la nomination définitive ou de la reprise des anciennes fonctions dont l'agent était titulaire au moment de la promotion au vu du rapport motivé sur sa manière de servir. Ce rapport motivé est rédigé pour l'information de cette autorité. Il contient les avis du Secrétaire communal et des supérieurs hiérarchiques. Ce rapport est immédiatement présenté à la signature de l’agent nommé à l’essai. Ce dernier peut, lors de la signature, émettre des réserves; dans le cas où il refuse de signer, il en est fait mention. L’agent nommé à l’essai a le droit, avant toute décision de l'Autorité, d'être entendu par celle-ci sur le contenu du rapport. A cette occasion, il peut se faire assister par une personne de son choix. Cette demande d'audition doit être adressée par écrit et parvenir au Bourgmestre dans un délai de quinze jours francs. Ce délai prend cours le premier jour qui suit celui de la notification du rapport susvisé.

§ 2. Par dérogation au paragraphe 1 er alinéa 4, lorsque les absences dont le total excède 30 jours sont en cours au terme de la période d’un an suivant le début de l’essai et se poursuivent de manière ininterrompue pendant six mois au-delà de ce terme, l’Autorité peut d’office pour des motifs de continuité de service mettre fin par anticipation à la période d’essai et décider de la reprise des anciennes fonctions dont l'agent était titulaire au moment de la promotion.

CHAPITRE XVI - DES CONDITIONS PARTICULIERES DE RECRUTEMENT ET DE PROMOTION

Article 49.

Pour l'application des conditions particulières qui font appel à la notion de titre équivalent, il est fait référence à l'annexe 1 de l'Arrêté Royal du 2 octobre 1937 portant le statut des agents de l'Etat.

Article 50.

Tous les emplois, grades et fonctions se répartissent sur cinq niveaux. Sont réputés :

1) Du niveau E , les emplois, grades et fonctions qui généralement ne requièrent pas, lors du recrutement de leur titulaire, des conditions particulières (titre - qualification, etc) pour pouvoir les exercer. Sont donc versés dans ce niveau les auxiliaires d’administration, les auxiliaires professionnels et les ouvriers manœuvres pour travaux lourds.

2) Du niveau D , les emplois, grades et fonctions qui requièrent, lors du recrutement de leur titulaire, certaines conditions ou une spécificité propre pour pouvoir les exercer.

Cinq catégories d'agents relèvent du niveau D : - la première catégorie est formée par "les employés d'administration" ; - la deuxième catégorie est formée par "les ouvriers communaux" ayant une qualification. Celle-ci peut être de base ou poussée ; - la troisième catégorie est formée par les agents attachés aux services techniques ; - la quatrième catégorie est formée par les agents qui sont attachés à la bibliothèque publique locale ; - la cinquième catégorie est formée par les agents qui sont affectés dans les services de soins dont l'organisation et le fonctionnement sont du ressort du pouvoir communal.

3) Du niveau C , tous les emplois, grades et fonctions qui comportent des responsabilités dans le chef de leurs titulaires respectifs.

4) Du niveau B , tous les emplois, grades et fonctions que l'on qualifie de "spécifiques", étant donné qu'ils doivent avoir un profil en rapport avec le type de besoins qu'il s'indique de satisfaire. Les emplois, grades et fonctions du niveau B se distinguent notamment du niveau D du fait qu'ils sont réservés aux personnes possédant un graduat dans une matière préalablement déterminée par l'autorité communale, en ce qui concerne la prise en compte des diplômes.

5) Du niveau A , tous les emplois, grades et fonctions devant répondre aux conditions suivantes : 1°) par voie de recrutement, aux personnes possédant un diplôme de l'enseignement universitaire ou assimilé et après avoir satisfait aux épreuves fixées par l'autorité communale en ce qui concerne l'organisation des examens de recrutement; 2°) par voie de promotion aux personnes relevant des niveaux D, C et B et après avoir satisfait aux épreuves fixées par l'autorité communale en ce qui concerne l'organisation des examens de promotion.

CHAPITRE XVII- DES CARRIERES SPECIFIQUES.

Article 51.

Le régime des carrières spécifiques est applicable aux agents communaux aux conditions prévues dans la circulaire de Monsieur le Ministre des affaires intérieures et de la fonction publique du 2 avril 2009 à l’exception des dispositions relatives à l’échelle D1 à dater du 1 er janvier 2015 (échelle abrogée le 31 décembre 2014):

« Mesdames, Messieurs,

La Convention sectorielle 2005-2006 signée en date du 02 décembre 2008 prévoit de nouvelles dispositions relatives aux carrières spécifiques.

En plus des filières traditionnelles instaurées par la circulaire du 27 mai 1994 relative aux principes généraux applicables à la Fonction publique locale et provinciale, des nouvelles carrières spécifiques concerneront les emplois ne relevant pas des catégories actuellement existantes à savoir : technique ; ouvrier ; administratif, …. Les échelles D et C reprises ci-dessous sont concernées par ces nouvelles dispositions.

Evolution de carrière de D1 vers D2 (jusqu’au 31 décembre 2014) Conditions : Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 12 ans en D1 si pas de formation complémentaire ou une ancienneté de 4 ans en D1 si formation complémentaire

Evolution de carrière de D2 vers D3 Conditions : Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 8 ans en D2 si pas de formation complémentaire ou une ancienneté de 4 ans en D2 si formation complémentaire.

Evolution de carrière de D1 (abrogée le 31/12/2014), D2 et D3 vers D4 Conditions : Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D si l'agent a acquis un module de formation OU Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D si l'agent a acquis deux modules de formation

Evolution de carrière en D5 Au (à la ) titulaire de l'échelle D4 pour autant que soient remplies les conditions suivantes : Ne pas avoir une évaluation insuffisante et avoir acquis une formation spécifique.

Evolution de carrière en D6 Au (à la) titulaire de l'échelle D.4. ou D. 5. pour autant que soient remplies les conditions suivantes: - Ne pas avoir une évaluation insuffisante, compter une ancienneté de 4 ans dans les échelles D.4. ou D.5. et avoir acquis soit le diplôme d'enseignement supérieur de type court ou de bachelier ou un diplôme équivalent soit avoir suivi et réussi trois modules de formation.

Promotion des niveaux D4, D5, D6 au niveau C3 Conditions : Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D4, D5 ou D6 comme statutaire définitif ainsi qu'avoir acquis trois modules de formation et réussir l'examen d'aptitude à diriger

Evolution de carrière du niveau C3 au niveau C4 Conditions : Ne pas avoir une évaluation insuffisante, compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle C3 comme statutaire définitif et avoir acquis une formation complémentaire (60 h) ou

Ne pas avoir une évaluation insuffisante et compter une ancienneté de 16 ans dans l'échelle C3 comme statutaire définitif si pas de formation complémentaire

*********** J’attire votre attention sur le fait que l’ensemble des nouveaux métiers recensés fera l’objet d’un repositionnement dans une des filières spécifiques susmentionnées dont les particularités seront déterminées par une circulaire ultérieure.

La Direction générale opérationnelle des Pouvoirs locaux, de l'Action sociale et de la Santé, reste à votre disposition pour toutes autres informations.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

Le Ministre des Affaires intérieures et de la Fonction publique, Philippe COURARD »

CHAPITRE XVIII : DE LA VALORISATION DES COMPETENCES

Article 52.

Complémentairement aux dispositions reprises à l’article 52, la valorisation des compétences est également applicable aux agents aux conditions prévues dans la circulaire de Monsieur le Ministre des affaires intérieures et de la fonction publique du 25 janvier 2011 telle que modifiée par la circulaire du 19 avril 2013, à l’exception des dispositions relatives à l’échelle D1 à dater du 1 er janvier 2015 (échelle abrogée le 31 décembre 2014).

La validation des compétences est l'acte par lequel une personne s'adresse à un organisme agréé pour faire reconnaître de manière officielle un ou plusieurs savoir-faire issus de l'expérience.

La valorisation, quant à elle, est la manière dont on va reconnaître officiellement des compétences validées pour permettre à la personne détentrice de ces compétences de débuter ou de progresser dans sa carrière professionnelle.

Niveau D Personnel ouvrier

D.1. Cette échelle s'applique :

Par voie de recrutement (jusqu’au 31 décembre 2014).

A la personne possédant une qualification. Le critère de la qualification est lié à la possession obligatoire d'un diplôme au moins égal à celui qui est décerné à la fin des études E.T.S.I ou après avoir suivi les cours C.T.S.I ou à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire ( 2ème degré - CESDO ) Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par !a Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyens Entreprises (IFAPME) et en lien avec l'emploi considéré (circulaire du 19 avril 2013).

Par voie de promotion. (jusqu’au 31 décembre 2014).

A l'agent(e) de niveau E qui a réussi l'examen d'accession au niveau D. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) devra avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans le niveau E en qualité d'agent(e) statutaire définitif (ve).

D.2. Cette échelle s'applique:

En évolution de carrière (jusqu’au 31 décembre 2014).

Au (à la) titulaire de l'échelle D. 1., pour autant que soient réunies les conditions suivantes :

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 12 ans dans l'échelle D. 1. Si il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D. 1. Si il (elle) a acquis une formation complémentaire.

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. Si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

Par voie de recrutement (à partir du 1 er janvier 2015).

A la personne possédant une qualification. Le critère de la qualification est lié à la possession obligatoire d'un diplôme au moins égal à celui qui est décerné à la fin des études E.T.S.I ou après avoir suivi les cours C.T.S.I ou à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire ( 2ème degré - CESDO )

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par !a Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyens Entreprises (IFAPME) et en lien avec l'emploi considéré (circulaire du 19 avril 2013).

Par voie de promotion. (à partir du 1 er janvier 2015).

A l'agent(e) de niveau E qui a réussi l'examen d'accession au niveau D. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) devra avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans le niveau E en qualité d'agent(e) statutaire définitif (ve).

D.3. Cette échelle s'applique :

En évolution de carrière,

Au (à la) titulaire de l'échelle D.2., pour autant que soient réunies les conditions suivantes: - avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.2.Si il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D. 2.Si il (elle) a acquis une formation complémentaire.

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2.Si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

D.4. Cette échelle s'applique:

Par voie de recrutement.

A la personne pour qui l'emploi à occuper requiert la possession d'un diplôme de l'enseignement secondaire supérieur en rapport avec la fonction à exercer.

Ou

A la personne pour qui l'emploi à occuper requiert la possession d'un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme de l'enseignement secondaire supérieur.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le diplôme de chef d'entreprise homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) et en lien avec l'emploi considéré (Circulaire du 19 avril 2013)

En évolution de carrière

Au (à la) titulaire de l'échelle D3 pour autant que soient réunies les conditions suivantes: - avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D3 + avoir acquis une formation complémentaire

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D3 + posséder un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement. N.B. l'agent porteur d'un titre de compétences permettant le recrutement à l'échelle 04 possède automatiquement les compétences requises pour évoluer de l'échelle D1 vers l'échelle D2 et/ou de l'échelle D2 vers l'échelle D3 et de D3 à D4 pour le personnel ouvrier.

Personnel administratif

D.1. Cette échelle s'applique :

Par voie de recrutement (jusqu’au 31 décembre 2014).

A la personne pour qui est requis un diplôme au moins égal à celui qui est décerné à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire ( 2ème degré - CESDD )

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

à la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) (Circulaire du 19 avril 2013)

Par voie de promotion (jusqu’au 31 décembre 2014)

Au (à la) titulaire de l'échelle E1 (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) ou E2 (administrative) qui a réussi l'examen d'accession au niveau D. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) devra avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle E1 (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) ou E2 (administrative) en qualité d'agent(e) statutaire définitif(ve).

D.2. Cette échelle s'applique :

En évolution de carrière (jusqu’au 31 décembre 2014)

Au (à la) titulaire de l'échelle D.1. (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) pour autant que soient réunies les conditions suivantes :

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.1. (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) s'il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (abrogée le 31 décembre 2014) (administrative) s'il (elle) a acquis une formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (abrogée le 31 décembre 2014) (administrative) s'il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

Par voie de recrutement (à partir du 1 er janvier 2015).

A la personne pour qui est requis un diplôme au moins égal à celui qui est décerné à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire ( 2ème degré - CESDD )

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

à la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) (Circulaire du 19 avril 2013)

Par voie de promotion (à partir du 1 er janvier 2015)

Au (à la) titulaire de l'échelle E1 (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) ou E2 (administrative) qui a réussi l'examen d'accession au niveau D. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) devra avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle E1 (administrative) (abrogée le 31 décembre 2014) ou E2 (administrative) en qualité d'agent(e) statutaire définitif(ve).

D.3. Cette échelle s'applique :

En évolution de carrière

Au (à la) titulaire de l'échelle D.2. (administrative), pour autant que soient réunies les conditions suivantes :

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.2. (administrative) si il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. (administrative) si il (elle) a acquis une formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. (administrative) si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

D.4. Cette échelle s'applique :

Par voie de recrutement.

A la personne pour qui est requis un diplôme de l'enseignement secondaire supérieur.

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme de l'enseignement secondaire supérieur.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le diplôme de chef d'entreprise homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) (Circulaire du 19 avril 2013)

En évolution de carrière.

A l'agent titulaire de l'échelle D.1 (abrogée le 31/12/2014), D.2. ou D.3. pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.1., D.2. ou D.3 (administrative) si il (elle) a acquis un module de formation;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (abrogée le 31/12/2014), D.2. ou D.3 (administrative) si il (elle) a acquis deux modules de formation;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.1. (abrogée le 31/12/2014), D.2., D.3. (administrative) si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (abrogée le 31/12/2014), D.2, D.3. (administrative) si il (elle) possède deux titres de compétence délivrés par le Consortium de validation de compétence, et qui soient complémentaires au titre utilisé lors du recrutement.

N.B. L'agent porteur d'un titre de compétences permettant le recrutement à l'échelle D4 possède automatiquement les compétences requises pour évoluer vers l'échelle D4 pour le personnel administratif.

Personnel technique

D.1. Cette échelle s'applique :

Par voie de recrutement (jusqu’au 31 décembre 2014),

A la personne possédant un diplôme ou au moins égal à celui qui est décerné à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire ( 2ème degré - CESDD )

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyens Entreprises (IFAPME) et en lien avec l'emploi considéré. (Circulaire du 19 avril 2013).

D.2. Cette échelle s'applique :

En évolution de carrière (jusqu’au 31 décembre 2014).

Au (à la) titulaire de l'échelle D.1. (technique) (abrogée le 31/12/2014), pour autant que soient réunies les conditions suivantes : - avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.1. (technique) si il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (technique) (abrogée le 31/12/2014), si il (elle) a acquis une formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. (technique) (abrogée le 31/12/2014), si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

Par voie de recrutement (à partir du 1 er janvier 2015),

A la personne possédant un diplôme ou au moins égal à celui qui est décerné à l'issue de la 4ème année de l'enseignement secondaire (2ème degré - CESDD)

Ou

A la personne possédant un titre de compétences de base délivré par le Consortium de validation de compétence et correspondant au niveau du diplôme du 2ème degré et en lien avec l'emploi considéré.

Ou

A la personne possédant un titre de formation certifié et délivré par un organisme agréé par le Gouvernement wallon.

Est pris en considération le certificat d'apprentissage homologué par la Communauté Wallonie-Bruxelles tel que délivré par l'Institut wallon de Formation en Alternance et des Indépendants et des Petites et Moyens Entreprises (IFAPME) et en lien avec l'emploi considéré. (Circulaire du 19 avril 2013).

D.3. Cette échelle s'applique :

En évolution de carrière.

Au (à la) titulaire de l'échelle D.2. (technique), pour autant que soient réunies les conditions suivantes :

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.2. (technique) si il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire;

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. (technique) si il (elle) a acquis une formation complémentaire

Ou

- avoir satisfait aux conditions d'évaluation telles que définies dans les statuts + ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. (technique) si il (elle) possède un titre de compétence délivré par le Consortium de validation de compétence, et qui soit complémentaire au titre utilisé lors du recrutement.

CHAPITRE XIX - DE L'ORGANISATION DES EXAMENS

Article 53 .

Le Collège communal, dans le respect du présent statut : 1°) détermine le régime juridique de l’agent à recruter en fonction des besoins de l’administration; 2°) arrête le programme détaillé des épreuves, le nombre de points attribués à chacune et le minimum de points requis; 3°) désigne une commission de sélection pour le recrutement de personnel statutaire, de personnel contractuel à durée indéterminée et de personnel contractuel à durée déterminée, de remplacement ou pour un travail nettement défini lorsqu’il n’y a pas d’impératif d’urgence reconnu par le Collège. Il pourra être dérogé à l’obligation de désigner une commission de sélection et à l’utilisation de tests dans des situations particulières dûment motivées (contrats à durée déterminée, contrats de remplacement, urgence reconnue par le Collège…). 4°) établit un descriptif de fonction, sur proposition du Secrétaire communal, décrivant précisément les missions et tâches de la fonction à pourvoir ainsi qu’un profil de compétence qui englobe le savoir, le savoir-faire et le savoir-être de l’agent à recruter; 5°) décide de l'appel public ou de l'appel interne au sein du personnel et diffuse à cette fin un avis d’appel reprenant de manière succincte le descriptif de fonction et l’échelle de rémunération. 6°) fixe la date et le lieu des épreuves; 7°) confie à la commission de sélection le soin d’examiner la recevabilité des candidatures au regard des critères et objectifs préalablement établis et aux conditions générales d’admissibilité. Le Collège communal arrête la liste des candidatures retenues et les convoque par lettre recommandée à la poste ou contre accusé de réception; En cas de procédure d’engagement contractuel, les candidats peuvent être convoqués par courrier simple. Les candidats non retenus ou ayant échoué à une épreuve de sélection en sont informés par courrier simple. 8°) vise pour vérification le procès-verbal fixant le classement ou constatant l'échec ou la réussite des candidats. 9°) Les lauréats non nommés ou non engagés en qualité de contractuels sont versés dans une réserve de recrutement dont la durée de validité est fixée comme suit : a) Si la réserve de recrutement est constituée suite à un appel externe, sa durée de validité est renouvelable autant de fois que l’autorité le jugera utile aux besoins de l’Administration. Lorsque la réserve de recrutement constituée par appel externe est issue d’une procédure d’engagement contractuel et qu’en application de l’article 2 §6, cette dernière a dérogé au programme d’examen prévu pour chaque grade de recrutement dans la troisième partie du présent statut, les membres de la réserve ne sont éligibles que pour être engagés sous contrat de travail pour l’emploi auquel ils ont initialement postulés ou à un emploi nécessitant des compétences similaires. Lorsque la réserve de recrutement constituée par appel externe est issue d’une procédure d’engagement contractuel et que celle-ci a respecté le programme d’examen prévu pour chaque grade de recrutement par le présent statut (troisième partie), les membres de la réserve sont dispensés de repasser les mêmes épreuves dans le cas où un poste statutaire du même type serait déclaré vacant. b) Si la réserve de recrutement est constituée suite à un appel interne, elle sera renouvelée jusqu’à ce qu’elle soit épuisée ».

CHAPITRE XX – DE LA COMMISSION DE SELECTION

Article 54 .

Quels que soient les examens, la commission de sélection comprend : 1°) le Bourgmestre, qui assure la présidence, à moins qu'il ne délègue un Echevin ou le Secrétaire communal. Il a voix délibérative; 2°) un ou deux Echevins; 3°) le Secrétaire communal ou son représentant; 4°) éventuellement, en fonction de la nature des examens, des assesseurs : à savoir : a) des professeurs, en activité ou à la retraite, de l'enseignement correspondant au niveau des études exigées dans les conditions particulières, si l'examen comprend une épreuve de formation générale et/ou une ou plusieurs épreuves sur les matières enseignées dans ledit enseignement; b) des personnes particulièrement qualifiées en raison de leur compétence ou de leur spécialisation, s'il s'agit d'épreuves techniques ou pratiques ou portant sur des matières administratives. Elles sont choisies en dehors ou au sein du personnel communal parmi, dans ce dernier cas, les fonctionnaires qualifiés d'un grade supérieur à celui à conférer.

CHAPITRE XXI - DE LA CESSATION DEFINITIVE DES FONCTIONS

Article 55.

Entraînent cessation définitive des fonctions de l'agent définitif : 1°) la démission volontaire; dans ce cas, l'agent ne peut abandonner son service qu'à condition d'y avoir été dûment autorisé et, en principe, après un préavis d'au moins trente jours. Cette disposition est applicable aux stagiaires; 2°) la mise à la retraite normale par limite d'âge; 3°) la mise à la retraite des agents atteints d'une invalidité prématurée dûment constatée, dans les conditions fixées par la loi et les mettant hors d'état de remplir leurs fonctions d'une manière complète, régulière et continue; 4°) la démission d'office, par mesure d'ordre et disciplinaire, et la révocation disciplinaire.

Article 56 .

Sont, sans préavis, démis de leurs fonctions : 1°) les agents dont la nomination a été viciée par leurs manœuvres frauduleuses; 2°) ceux qui se trouvent dans les cas où l'application des lois civiles et pénales entraîne la cessation des fonctions; 3°) ceux qui se trouvent dans les cas de démission prévus par le présent statut.

CHAPITRE XXII - DU REGIME DES CONGES

Article 57 . Dispositions générales .

§ 1. Les agents ne peuvent s’absenter de leur service s’ils n’ont obtenu un congé ou une dispense de service.

§2. A l’exception des congés prévus aux articles 62 (congés de circonstances) et 85 (congés de maladie), les congés sont accordés préalablement par le Collège communal.

§3. Sans préjudice de l’application éventuelle d’une peine disciplinaire ou d’une mesure administrative, l’agent qui s’absente sans autorisation ou dépasse sans motif valable le terme de son congé se trouve de plein droit en non activité, sans traitement. Dans cette position, il conserve ses titres à l’avancement de traitement. Toutefois, s’il est agent nommé à titre définitif, il ne peut faire valoir ses titres à la promotion pendant la durée de son absence irrégulière, ni recevoir une promotion ou bénéficier d’une évolution de carrière.

Section 1 ere – Congé annuel de vacances

Article 58. Congés annuels de vacances

§ 1. Toute période d’activité de service donne droit au congé annuel de vacances.

§ 2. Le congé annuel de vacances est assimilé à une période d’activité de service et est pris selon les convenances de l’agent et les nécessités du service.

§ 3. Hormis les congés de maladie et congés de circonstances, tous les congés sont octroyés préalablement par le Collège communal sur demande de l’agent.

§ 4. Aucun congé annuel de vacances ne peut être demandé par un agent qui se trouve en congé de maladie. En outre, l’agent qui se trouve en congé de maladie depuis au moins un mois ne pourra solliciter un congé annuel de vacances que pour autant qu’il ait été reconnu apte au travail par le médecin du travail du Service externe de prévention et de protection au travail.

§ 5. L’agent engagé sous contrat de travail dont la maladie survient après qu’un congé annuel de vacances lui ait été accordé est tenu de reprendre le travail à raison d’une journée au moins avant que ne débute ledit congé. Si cette journée faisait partie du congé annuel de vacances accordé, elle en est soustraite et rajoutée au solde de jours de congé annuel de vacances de l’agent.

§ 6. Lorsque cela s’avère nécessaire, la demande de congés annuels est soumise au Collège communal accompagnée de l’avis du responsable hiérarchique tenant compte des nécessités du service.

§ 7. La durée des congés annuels de vacances des agents à temps plein ainsi que les modalités d'attribution de ces vacances sont établies comme suit : - moins de 45 ans : 26 jours ouvrables - de 45 à 49 ans : 27 jours ouvrables - de 50 à 59 ans : 28 jours ouvrables Les agents jouissent d’un congé annuel de vacances supplémentaire dont la durée est fixée comme suit, selon leur âge : - 60 ans : 1 jour ouvrable, portant leur total annuel à 29 jours ouvrables - 61 ans : 2 jours ouvrables portant leur total annuel à 30 jours ouvrables - 62 ans : 3 jours ouvrables portant leur total annuel à 31 jours ouvrables - 63 ans : 4 jours ouvrables portant leur total annuel à 32 jours ouvrables - 64 ans : 5 jours ouvrables portant leur total annuel à 33 jours ouvrables La réduction du congé de vacances annuelles pour raison de prestations incomplètes telle que visée à l’article 59 ne s’applique pas à ce congé de vacances supplémentaire. Pour la détermination de la durée des congés de vacances annuels, est pris en considération l’âge atteint par l’agent dans le courant de l’année concernée.

§ 8. Les dates de prise des congés annuels de vacances sont fixées de commun accord entre le travailleur et son responsable de service. A cet effet, les agents introduisent une demande écrite (fiche de congé) à l’avance auprès de leur responsable de service.

§ 9. Les demandes de congés annuels de vacances sont transmises au responsable de service au moins 10 jours ouvrables avant la date à laquelle ils doivent prendre cours. La date de la demande figure en marge de la carte de congé. Si les circonstances le justifient, il peut être dérogé au délai prévu à l’alinéa précédent sur avis du responsable de service.

§ 10. Pour les congés d’au moins une semaine, le responsable de service est en droit de réclamer que ses agents introduisent leur demande au moins trois mois avant le début du congé sollicité. L’agent reçoit une réponse dans les quinze jours de l’introduction de sa demande. Si le responsable de service ne recourt pas au délai de 3 mois à l’alinéa 1 er , il sera fait usage, au minimum, du délai prévu au paragraphe 9.

§ 11. Si le congé d’au moins une semaine concerne une des périodes de vacances scolaires de Noël, Pâques, Carnaval ou les vacances scolaires d’été, le responsable du service est en droit de réclamer les demandes de congés trois mois avant le début de la période de vacances scolaires concernée. L’agent reçoit une réponse dans les quinze jours de l’introduction de sa demande. Si le responsable de service ne recourt pas au délai de 3 mois visé à l’alinéa 1 er , il sera fait usage, au minimum, du délai prévu au paragraphe 9. § 12. Si le congé est fractionné, une période continue de deux semaines de vacances est assurée en toute hypothèse.

§ 13. Pour le personnel des Maisons communales de l’Accueil de l’Enfance, il sera pris autant de jours de congés qu’il y a de jours ouvrables pendant les périodes de fermeture annuelle de la crèche à laquelle les agents sont affectés.

§ 14. L’entièreté du congé annuel de vacances est apurée au plus tard le dernier jour de la deuxième semaine des vacances scolaires de Noël. Moyennant motivation écrite expresse du responsable de service, annexée à la demande de congé et justifiée uniquement par des raisons médicales, de parentalité (repos de maternité, congé parental) ou de service, l’agent qui n’aura pas soldé ses congés annuels pour l’échéance susvisée pourra les reporter, au plus tard, jusqu’au 31 mars. A défaut d’avoir été pris pour cette date, le solde de jours de congé tombe en annulation. Le cumul de jours de congés reportés en vertu du présent paragraphe avec des jours de congés accordés pour l’année civile en cours ne pourra jamais excéder 15 jours ouvrables.

§ 16. Si par suite des nécessités du service, l’agent n’a pas pu prendre tout ou partie de son congé annuel de vacances avant la cessation définitive de ses fonctions, il bénéficie d’une allocation compensatoire dont le montant est égal au dernier traitement d’activité de l’agent afférent aux jours de congés non pris. Cette allocation n’est jamais due si la cessation définitive des fonctions est la conséquence d’une sanction disciplinaire, d’une pénalité prévue par le règlement de travail ou d’une rupture de contrat pour faute grave. Pour l’application du présent paragraphe, le traitement à prendre en considération est celui qui est dû pour des prestations complètes, en ce compris éventuellement l’allocation de foyer ou de résidence, l’allocation pour l’exercice d’une fonction supérieure et l’allocation pour diplôme.

Article 59 . Prestations incomplètes

Lorsqu’un agent entre en service dans le courant de l’année, démissionne de ses fonctions, est admis à la pension, est engagé pour effectuer des prestations incomplètes ou obtient au cours de l’année des congés ou des autorisations de s’absenter énumérées dans la liste suivante, son congé de vacances est réduit à due concurrence : 1° les congés visés à l’article 78 ; 2° les congés pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales ; 3° le congé pour mission ; 4° l’interruption de la carrière professionnelle ; 5° la semaine volontaire de quatre jours ; 6° le départ anticipé à mi-temps ; 7° les absences pendant lesquelles l’agent est placé dans la position administrative de non-activité ou de disponibilité. Si le nombre de jours de congé accordés ne forme pas un nombre entier, il est arrondi à l’unité immédiatement supérieure.

Article 60 . Dispositions particulières

§ 1 er . Lorsqu’un agent se trouve en congé de maladie pendant un congé annuel de vacances, ce dernier est suspendu pour autant que le contrôle médical soit réalisable et que l’agent se soit strictement conformé aux prescrits de l’article 86.

§ 2. Le membre du personnel d’entretien dont l’affectation principale est un bâtiment scolaire est tenu de faire coïncider ses congés de vacances annuelles avec les périodes de vacances scolaires et spécialement celles de Noël.

Section 2 – Jours fériés légaux et réglementaires

Article 61 . Jours fériés.

§ 1. Les agents bénéficient des jours fériés légaux et réglementaires suivants : Le 1 er janvier – Jour de l’An Le 2 janvier Le lundi de pâques Le 1 er mai – Fête du travail Le 8 mai - Fête de l’Armistice (1939 – 1945) Le jeudi de l’ascension Le lundi de Pentecôte Le 21 juillet – Fête nationale Le 15 août – Fête de l’assomption Le 27 septembre – Fête de la Communauté française Le 1 er novembre – Fête de la Toussaint Le 11 novembre – Fête de l’Armistice (1914 – 1918) Le 25 décembre – Fête de Noël Le 26 décembre

§ 2. Si un jour férié légal ou réglementaire coïncide avec un samedi, un dimanche ou un autre jour férié, il est accordé un jour de congé compensatoire qui est fixé par le Collège communal dans le calendrier annuel des congés ou, à défaut, qui peut être pris aux mêmes conditions que le congé annuel de vacances.

§ 3. Le Collège communal accorde aux agents un jour de congé supplémentaire en compensation du Mardi gras et peut accorder les congés compensatoires qui seraient accordés, dans les administrations de l’Etat, en sus des congés ordinaires. Ces jours sont assimilés à des jours de congé annuel de vacances et, à défaut d’être fixés dans le calendrier annuel des congés, peuvent être pris selon les convenances de l’agent compte tenu des nécessités de service.

§ 4. Les congés visés au présent article sont assimilés à une période d’activité de service. Toutefois, si l’agent est en congé le jour férié pour un autre motif, ou s’il est en disponibilité ou en non-activité, sa position administrative reste fixée conformément aux dispositions réglementaires qui lui sont applicables.

§ 5. Il peut être imposé à certains agents, selon les nécessités du service et dans le respect des dispositions légales, de travailler les jours fériés. Les agents bénéficient dans ce cas d’un repos compensatoire d’une durée équivalant aux prestations effectuées.

§ 6. Lorsqu’un jour férié ou un jour de congé compensatoire d’un jour férié tombant un week-end (ou coïncidant avec un autre jour férié) correspond avec le jour d’inactivité d’un agent occupé à temps partiel dont l’horaire habituel de travail ne prévoit pas de prestations le week-end, l’agent ne bénéficie pas du report de ce congé à une autre date et ne peut pas convertir ce congé en un repos compensatoire. La disposition visée au présent paragraphe s’applique également à l’agent à temps partiel occupé dans un régime de moins de cinq jours par semaine et dont l’horaire habituel prévoit des prestations le week-end.

§ 7. L’agent occupé dans un régime de travail d’au moins cinq jours par semaine, dont l’horaire habituel de travail prévoit des prestations le week-end, et qui ne bénéficie ni d’un jour férié tombant le week-end (ou coïncidant avec un autre jour férié) ni du jour de congé compensatoire octroyé aux agents communaux parce que ceux-ci correspondent avec des jours d’inactivité de l’agent, bénéficie d’un congé compensatoire correspondant à 1/5 de son volume hebdomadaire de travail. Par extension, l’agent occupé dans un régime de six jours par semaine bénéficie d’un congé compensatoire correspondant à 1/6 de son volume hebdomadaire de travail.

Section 3 – Autres congés

Sous-section 1 ère – Congé de circonstances

Article 62. Modalités

§ 1 er . Outre les congés annuels de vacances, des congés de circonstance sont accordés aux agents, dans certaines circonstances, dans les limites suivantes : - mariage de l’agent ; 4 jours - décès du conjoint, de la personne avec laquelle l’agent vit en couple, d’un parent ou allié 4 jours au premier degré de l’agent ou de la personne avec laquelle l’agent vit en couple ; - mariage d’un enfant de l’agent ou de la personne avec laquelle l’agent vit en couple 2 jours et est domicilié ; - mariage d’un frère, d’une sœur, d’un beau-frère, d’une belle-sœur, du père de la mère, du beau-père, du second mari de la mère, de la belle-mère, de la seconde 1 jour femme du père ou d’un petit enfant de l’agent ; - le décès d’un parent ou allié, à quelque degré que ce soit, vivant sous le même toit 2 jours que l’agent ; - le décès d’un parent ou allié, au deuxième ou au troisième degré, ne vivant pas sous 1 jour le même toit que l’agent ; - l’ordination, l’entrée au couvent ou tout autre événement similaire d’un culte reconnu d’un enfant de l’agent, du conjoint ou de la personne avec laquelle l’agent 1 jour vit en couple au moment de l’événement ; - la communion solennelle ou tout autre événement similaire d’un culte reconnu d’un enfant de l’agent, du conjoint ou de la personne avec laquelle l’agent vit en couple 1 jour au moment de l’événement ou tout autre événement similaire d’un culte reconnu autre que la religion catholique ; - la participation à la fête de la jeunesse laïque d’un enfant de l’agent, du conjoint ou 1 jour de la personne avec laquelle l’agent vit en couple au moment de l’événement ; - la convocation comme témoin devant une juridiction ou comparution personnelle Durée nécessaire ordonnée par une juridiction ; - l’exercice des fonctions de président, d’assesseur ou de secrétaire d’un bureau de Durée nécessaire (max. vote ou de dépouillement. 2 jours)

§ 2. Le congé est pris intégralement dans les 8 jours ouvrables qui précèdent ou qui suivent la survenance de l’événement donnant droit au congé. A défaut, la partie du congé qui n’a pas été prise tombe en annulation.

§ 3. Le congé de circonstance ne peut se substituer au congé de vacances annuelles. Par dérogation, l’agent qui se trouve en congé de vacances annuelles lorsque survient le décès du conjoint, de la personne avec laquelle l’agent vit en couple, d’un parent ou allié au premier degré de l’agent ou de la personne avec laquelle l’agent vit en couple et est domicilié, bénéficie de la conversion de ses jours de congés de vacances annuelles en jours de congés de circonstance.

§ 4. Pour les agents occupés à temps partiel, le congé se calcule par jours calendrier indépendamment de l’horaire de travail de l’agent.

§ 5. Ce congé est assimilé à une période d’activité de service.

§ 6. A concurrence de 4 jours par an au maximum, des congés de circonstance peuvent être accordés aux agents communaux pour cas de force majeure résultant de la maladie ou d’un accident survenu à une des personnes suivantes habitant sous le même toit que l’agent : le conjoint, la personne avec laquelle il vit maritalement, un parent, un allié, une personne accueillie en vue de son adoption ou de l’exercice d’une tutelle officieuse. Ces congés de circonstance sont également accordés lorsque la maladie ou l’accident survient à un parent du 1 er degré n’habitant pas sous le même toit que l’agent. Une attestation médicale témoigne de la nécessité de la présence de l’agent aux côtés de la personne visée aux alinéas 1 et 2.

Pour les agents occupés à temps partiel, le congé se calcule par jours calendrier indépendamment de l’horaire de travail de l’agent.

Ces congés ne peuvent en aucun cas se substituer au congé de vacances annuelles. Ces congés sont assimilés à des périodes d’activité de service.

§ 7. Les congés visés au présent article sont accordés par le Secrétaire communal pour autant qu’ils ne dépassent pas quatre jours. En pareil cas, ils sont accordés par le Collège communal.

Sous-section 2 – Congé de maternité

Article 63.

§ 1 er . A la demande de l’agent, le Collège communal lui donne congé au plus tôt à partir de la sixième semaine (huitième en cas de naissances multiples) qui précède la date présumée de l’accouchement. A cet effet, l’agent lui remet un certificat médical au plus tard 7 semaines (9 semaines en cas de naissances multiples) avant la date présumée de l’accouchement attestant que l’accouchement doit normalement se produire à la fin de la période de congé sollicitée. Si l’accouchement a lieu après la date prévue, le congé est prolongé jusqu’à la date réelle de l’accouchement.

§ 3. La période de neuf semaines commence à courir le jour après l’accouchement lorsque la travailleuse a entamé ses prestations le jour de l’accouchement.

§ 4. L’interruption de travail est prolongée à la demande de l’agent pour une durée égale à la période pendant laquelle elle a continué à travailler à partir de la sixième semaine précédant la date exacte de l’accouchement ou de la huitième semaine lorsqu’une naissance multiple est prévue. Cette période est, en cas de naissance prématurée, réduite du nombre de jours pendant lesquels elle a travaillé au cours de la période de sept jours qui précèdent l’accouchement. Lorsque la travailleuse peut prolonger l’interruption de travail après la neuvième semaine d’au moins deux semaines, les deux dernières semaines de la période de repos postnatal peuvent être converties à sa demande en jours de congé de repos postnatal. L’employeur est tenu de convertir, en fonction du nombre de jours prévus à l’horaire de travail de la travailleuse, cette période en jours de congé de repos postnatal. La travailleuse doit prendre ces jours de congé de repos postnatal, selon un planning fixé par elle-même, dans les huit semaines à dater de la fin de la période ininterrompue de congé de repos postnatal.

§ 5. En cas de naissances multiples, l’agent a le droit de solliciter une prolongation du congé de 2 semaines au maximum.

§ 6. L’agent qui s’est trouvé en congé de maladie pendant l’entièreté des 6 semaines qui ont précédé l’accouchement (8 semaines en cas de naissance multiple) peut solliciter la prolongation de sa période de congé postnatal d’une semaine (2 semaines en cas de naissance multiple).

§ 7. L’agent bénéficie d’une dispense de service pour se rendre à tout examen médical prénatal ne pouvant avoir lieu en dehors des heures de service. La dispense sera accordée sur présentation d’une attestation médicale certifiant la présence de l’agent et l’impossibilité de subir l’examen en dehors des heures de travail.

§ 8. Lorsque le nouveau-né doit rester dans l’établissement hospitalier après les 7 premiers jours à compter de la naissance, l’agent peut prolonger sa période de congé postnatal pour une durée égale à la durée de la période d’hospitalisation de son enfant au-delà des 7 premiers jours. La durée de cette prolongation ne peut toutefois pas dépasser 24 semaines.

§ 9. L’agent qui souhaite utiliser cette possibilité doit délivrer au Collège communal, à la fin de la période de congé postnatal qui lui aurait été accordée si son enfant n’avait pas dû rester hospitalisé au-delà de son septième jour, une attestation de l’établissement hospitalier certifiant que le nouveau-né est resté hospitalisé après le septième jour à compter de sa naissance et mentionnant la durée de l’hospitalisation. § 10. Lorsque durant cette prolongation de la période postnatale, l’hospitalisation du nouveau-né continue, le congé postnatal peut de nouveau être prolongé. Une attestation de l’établissement hospitalier mentionnant la durée de cette hospitalisation est fournie par l’agent au Collège communal.

§ 11. La rémunération due à l’agent statutaire pour la période pendant laquelle il se trouve en congé de maternité ne peut couvrir plus de 15 semaines (19 semaines en cas de naissance multiple). Dans le cas visé au paragraphe 6, la rémunération peut également couvrir une période maximale d’une semaine (deux semaines en cas de naissances multiples). Dans le cas visé au paragraphe 8, la rémunération couvre également les semaines de prolongation du repos de maternité à raison d’un maximum de 24 semaines.

§ 12. Le congé de maternité est assimilé à une période d’activité de service. L’agent qui n’est pas nommé à titre définitif n’est pas rémunéré mais est indemnisé par sa mutuelle.

§ 13. Les paragraphes 1, 3, 4 et 11 ne sont pas applicables en cas de fausse couche se produisant avant le 181 ème jour de gestation.

§ 14. Les périodes d’absence pour maladie ou infirmité qui se produisent pendant les 6 semaines qui précèdent la date réelle de l’accouchement sont converties en congé de maternité pour la détermination de la position administrative de l’intéressée.

Sous-section 3 – Congé de paternité

Article 64.

§ 1 er . L’agent masculin a droit à un congé de 10 jours à l’occasion de la naissance d’un enfant dont la filiation est établie à son égard.

§ 2. Le congé doit impérativement être pris intégralement par l’agent dans les 4 mois à dater du jour de l’accouchement.

§ 3. Les 10 jours visés au paragraphe 1 er peuvent être pris en une ou plusieurs fois.

§ 4. Pour les 3 premiers jours d’absence, l’agent contractuel perçoit l’entièreté de sa rémunération. Pour les 7 jours suivants, il a droit à une indemnité de paternité payée par sa mutualité.

§ 5. L’agent statutaire perçoit sa rémunération normale pendant l’entièreté du congé.

§ 6. Le congé de paternité est assimilé à une période d’activité de service.

Sous-section 4 – Congé de paternité comme conversion du congé de maternité

Article 65 .

§ 1 er . Si la mère de l’enfant d’un agent communal décède ou est hospitalisée, l’agent obtient, à sa demande, un congé de paternité en vue d’assurer l’accueil de l’enfant.

§ 2. En cas de décès de la mère, la durée du congé de paternité est au maximum égale au solde du congé de maternité dont la mère aurait bénéficié. L’agent qui est le père de l’enfant et qui souhaite bénéficier du congé de paternité en informe par écrit le Collège communal dans les 7 jours à dater du décès de la mère. Cet écrit mentionne la date du début du congé de paternité et sa durée probable. Un extrait de l’acte de décès de la mère est produit dans les meilleurs délais.

§ 3. En cas d’hospitalisation de la mère, l’agent qui est le père de l’enfant peut bénéficier du congé de paternité aux conditions suivantes : 1° le nouveau-né doit avoir quitté l’hôpital ; 2° l’hospitalisation de la mère doit avoir une durée de plus de 7 jours. Le congé ne peut débuter avant le septième jour qui suit le jour de la naissance de l’enfant et se termine au moment où prend fin l’hospitalisation de la mère et au plus tard au terme de la partie du congé de maternité non encore épuisée par la mère. L’agent qui est le père de l’enfant et qui souhaite bénéficier du congé en informe par écrit le Collège communal. Cet écrit mentionne la date du début du congé et sa durée probable. La demande de congé est appuyée par une attestation certifiant la durée d’hospitalisation de la mère au-delà des 7 jours qui suivent la date de l’accouchement et la date à laquelle le nouveau-né est sorti de l’hôpital.

§ 4. Le congé de paternité est assimilé à une période d’activité de service. L’agent qui n’est pas nommé à titre définitif n’est pas rémunéré mais est indemnisé par sa mutuelle.

Sous-section 5 – Congé parental

Article 66.

L’agent stagiaire ou nommé à titre définitif qui est en activité de service peut, après la naissance d’un enfant, obtenir moyennant accord du Collège communal un congé parental non-rémunéré dont la durée ne peut excéder 3 mois. Ce congé doit être pris avant que l’enfant n’ait atteint l’âge de 10 ans. Ce congé peut être fractionné par mois et ne peut-être pris que par jour entier. Le congé parental n’est pas rémunéré. Il est assimilé pour le surplus à une période d’activité de service.

Sous-section 6 – Congé d’écartement pour allaitement

Article 67 .

§ 1 er . L’agent peut solliciter l’octroi d’un congé d’écartement pour allaitement. Ce congé est accordé à des fins prophylactiques. Est seul concerné l’agent qui exécute un travail dans le cadre duquel il est en contact avec un des agents physiques, biologiques ou chimiques repris à l’annexe II B de l’Arrêté Royal du 2 mai 1995 concernant la protection de la maternité, ainsi que l’agent qui exécute des travaux présentant un danger pour sa santé et celle de l’enfant en raison de circonstances propres aux conditions de travail.

§ 2. Lorsque l'adaptation ou la mutation n'est pas possible, l'intéressée doit arrêter temporairement le travail.

§ 3. Le congé ne peut dépasser 5 mois à dater de la naissance de l’enfant.

§ 4. Le congé doit être préalablement autorisé par le Collège communal qui statue après avoir pris connaissance du rapport du service externe de prévention et protection au travail.

§ 5. Le congé d’écartement pour allaitement est assimilé à une période d’activité de service. L’agent qui n’est pas nommé à titre définitif n’est pas rémunéré mais est indemnisé par sa mutuelle.

Sous-section 7 – Congé d’accueil en vue de l’adoption

Article 68 .

§ 1 er . Un congé d’accueil peut être accordé lorsqu’un enfant est recueilli dans un foyer en vue de son adoption.

§ 2. Le congé est de 6 semaines au plus si l’enfant n’a pas atteint 3 ans ou de 4 semaines au plus si l’enfant accueilli a atteint l’âge de 3 ans.

§ 3. La durée maximum du congé d’accueil est doublée lorsque l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66% au moins ou d’une affection qui a pour conséquence qu’au moins 4 points sont octroyés dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale au sens de la réglementation relative aux allocations familiales. § 4. Si l’agent choisit de ne pas prendre le nombre maximal de semaines prévues dans le cadre du congé d’adoption, le congé doit être au moins d’une semaine ou d’un multiple d’une semaine.

§ 5. L’exercice du droit au congé d’adoption prend fin dès que l’enfant atteint l’âge de huit ans au cours du congé.

§ 5. Le congé d'accueil est accordé à l'agent qui en avertir l’employeur au moins un mois à l’avance. L’avertissement est accompagné des documents utiles attestant l’évènement qui ouvre le droit au congé d’accueil.

§ 6. L’avertissement se fait par lettre recommandée ou par la remise d’un écrit dont le double est signé par l’employeur à titre d’accusé de réception. L’avertissement mentionne la date de début et de fin du congé d’adoption.

§ 7. Pour l’agent nommé à titre définitif, le congé est assimilé à une période d'activité de service et est rémunéré. L’agent contractuel est indemnisé par sa mutuelle.

Article 69 .

(sans objet)

Sous-section 8 – Congé d’écartement des travailleuses enceintes

Article 70 .

§ 1 er . L’agent enceinte peut bénéficier d’un congé d’écartement si elle est occupée dans un poste de travail ou exposée, dans le cadre de ses prestations, à l’un des risques repris à l’annexe II A de l’Arrêté royal du 2 mai 1995 concernant la protection de la maternité.

§ 2. Le service externe de prévention et de protection au travail statue sur les conditions de travail de l’agent enceinte. Si des mesures sont à prendre pour adapter les conditions de travail de l’agent, le maintien de la travailleuse à son poste de travail sera privilégié. A défaut, le déplacement de l’agent vers un autre poste de travail plus adapté sera envisagé.

§ 3. Lorsque l'adaptation ou la mutation n'est pas possible, l'intéressée doit arrêter temporairement le travail.

§ 4. Le Collège communal statue après avoir pris connaissance du rapport du Service externe de prévention et de protection au travail.

§ 5. Le congé d’écartement est assimilé à une période d’activité de service. L’agent qui n’est pas nommé à titre définitif n’est pas rémunéré mais est indemnisé par sa mutuelle.

Sous-section 9 – Congé pour réduction des prestations dans le cadre de la semaine volontaire de 4 jours

Article 71 .

§ 1 er . Les membres du personnel nommés à titre définitif et occupés à temps plein ainsi que les membres du personnel engagés dans les liens d'un contrat de travail et occupés à temps plein ont le droit d'effectuer quatre cinquièmes des prestations qui leur sont normalement imposées. Les prestations sont fournies sur quatre jours ouvrables par semaine.

§ 2. Le membre du personnel nommé à titre définitif ainsi que le membre du personnel engagé dans les liens d'un contrat de travail et âgé de moins de 55 ans peut faire usage de la semaine de quatre jours, visée au § 1 er , pendant une période de maximum 60 mois. La durée maximale de 60 mois est diminuée des périodes déjà prises de la semaine volontaire de quatre jours en vertu de la loi du 10 avril 1995 relative à la redistribution du travail dans le secteur public à partir de la date d'entrée en vigueur de la présente loi. § 3. Le membre du personnel nommé à titre définitif qui a atteint l'âge de 50 ans peut faire usage de la semaine de quatre jours, visée au § 1 er , jusqu'à la date de la retraite anticipée ou non, lorsque le membre du personnel nommé à titre définitif satisfait, à la date de début de ce congé, à l'une des conditions suivantes : 1° il a une ancienneté de service d'au moins vingt-huit ans; 2° antérieurement à la semaine de quatre jours, il a effectué un métier lourd pendant au moins cinq ans durant les dix années précédentes ou pendant au moins sept ans durant les quinze années précédentes.

Pour l'application de l'alinéa 1 er , 2°, on entend par métier lourd : 1° le travail en équipes successives, plus précisément le travail en équipes en au moins deux équipes comprenant deux membres du personnel nommés à titre définitif au moins, lesquelles font le même travail tant en ce qui concerne son objet qu'en ce qui concerne son ampleur et qui se succèdent dans le courant de la journée sans qu'il y ait d'interruption entre les équipes successives et sans que le chevauchement excède un quart de leurs tâches journalières, à condition que le membre du personnel nommé à titre définitif change alternativement d'équipes; 2° le travail en services interrompus dans lequel le membre du personnel nommé à titre définitif est en permanence occupé en prestations de jour, où au moins onze heures séparent le début et la fin du temps de travail avec une interruption d'au moins trois heures et un nombre minimum de prestations de sept heures. Par permanent, il faut entendre que le service interrompu soit le régime habituel du membre du personnel nommé à titre définitif et que celui-ci ne soit pas occasionnellement occupé dans un tel régime; 3° le travail comportant des prestations entre 20 heures et 6 heures. Après avis du Comité commun à l'ensemble des services publics, la notion de métier lourd peut être adaptée par arrêté délibéré en Conseil des Ministres.

§ 4. Le membre du personnel nommé à titre définitif qui a atteint l'âge de 55 ans peut faire usage de la semaine de quatre jours, visée au § 1 er , jusqu'à la date de la retraite anticipée ou non.

§ 5. Le membre du personnel peut mettre fin au régime de travail visé au § 1 er moyennant un préavis de trois mois, à moins qu'à la demande de l'intéressé, l'autorité dont il relève n'accepte un délai plus court.

§ 6. Le membre du personnel qui fait usage de du droit visé à l'article 4 reçoit quatre-vingts pour cent du traitement, augmenté d'une prime de 70,14 EUR par mois. Ce montant est lié à l'indice-pivot 138,01. Lorsque les quatre-vingts pour cent du traitement ne sont pas entièrement payés, la prime visée à l'alinéa 1 er est réduite de façon proportionnelle. § 2. Pour les membres du personnel nommés à titre définitif, la période d'absence est considérée comme congé et est assimilée à une période d'activité de service ou, à défaut d'une telle position dans le statut applicable au membre du personnel, à une position analogue. § 3. Pour les membres du personnel engagés dans les liens d'un contrat de travail, l'exécution du contrat de travail est suspendue pendant l'absence.

§ 7. Il est accordé une dispense du paiement des cotisations patronales de sécurité sociale visées à l'article 38, § 3, 1° à 7° et 9° et § 3bis, de la loi du 29 juin 1981 établissant les principes généraux de la sécurité sociale des travailleurs salariés, ainsi que, le cas échéant, des cotisations visées à l'article 3, 3°, de la loi du 1 er août 1985 portant des dispositions sociales et de la cotisation visée à l'article 56, 3°, des lois relatives à la prévention des maladies professionnelles et à la réparation des dommages résultant de celles-ci, coordonnées le 3 juin 1970, pour les contractuels qui sont engagés en remplacement de membres du personnel qui font usage du congé visé à l'article 4.

Sous-section 10 – Congé pour interruption de carrière

Article 72.

§ 1 er . Les agents ont droit à bénéficier du congé d’interruption de carrière « régime ordinaire » institué par la loi de redressement portant dispositions sociales du 22 janvier 1985 telle que modifiée par l’Arrêté royal du 2 janvier 1991 relatif à l’octroi d’allocations d’interruption.

§ 2. Par dérogation au § 1, les agents stagiaires sont exclus de ce droit. De même, les titulaires de grades légaux, les agents nommés à titre définitif et contractuels de niveau A, B et C dans quelque service que ce soit ainsi que les agents techniques-chefs (D9 ou D10) sont exclus du bénéfice de ce droit pour des motifs inhérents au bon fonctionnement du service. § 3. L’interruption de carrière professionnelle est un droit pour les travailleurs qui peuvent y prétendre. Ils sont tenus de prévenir par écrit l’autorité au moins trois mois avant le début de l’interruption. Le délai peut toutefois être réduit par l’autorité sur demande du membre du personnel. Le membre du personnel doit mentionner la date à laquelle commence le congé ainsi que la durée de l’interruption.

Article 73.

§ 1 er . L’agent visé à l’article 72 peut demander le congé d’interruption de carrière « régime ordinaire » par périodes de 3 mois au minimum et de 60 mois au maximum.

§ 2. En tout état de cause, le congé, pris par périodes consécutives ou non, ne peut excéder 60 mois au cours de la carrière. Il n’est pas tenu compte, dans ce calcul, des périodes d’interruption de carrière pour congé parental, pour assistance médicale ou pour soins palliatifs.

§ 3. L’agent qui est âgé de 50 ans ou plus au moment où il sollicite le congé peut prolonger celui-ci jusqu’à sa pension.

§ 4. L’agent occupé à temps plein ou à temps partiel peut solliciter l’interruption de sa carrière de manière complète selon les modalités reprises aux paragraphes 1 à 3.

§ 5. L’agent occupé à temps plein peut solliciter la réduction de ses prestations d’un cinquième, un quart, un tiers ou un mi-temps selon les modalités reprises aux paragraphes 1 à 3.

§ 6. L’agent peut, à sa demande et sur accord du Collège communal, changer le régime dans lequel il jouit du congé selon les possibilités visées ci-avant.

§ 7. Pour autant que son régime de travail soit au moins égal à trois quarts d’un temps plein, l’agent occupé à temps partiel peut solliciter la réduction de ses prestations à raison du nombre d’heures excédant la moitié d’une occupation à temps plein, de sorte qu’une fois le congé accordé il preste 19 heures par semaine.

§ 8. L’agent qui souhaite bénéficier du congé en informe le Collège communal au plus tard 3 mois avant la date de prise cours souhaitée du congé.

§ 9. Le congé n’est pas rémunéré mais est assimilé à une période d’activité de service. Il donne droit à une allocation versée par l’Office national de l’emploi.

Article 74 .

§ 1 er . Conformément à l’Arrêté royal du 29 octobre 1997, les agents peuvent bénéficier d’un congé parental dans le cadre de l’interruption de carrière.

L’agent qui sollicite ce congé doit avoir été occupé au sein de l’Administration communale pendant une période de 12 mois au cours des 15 mois qui précèdent sa demande de congé.

L’agent qui sollicite ce congé est tenu de prévenir par écrit l’autorité au moins trois mois avant le début de l’interruption. Le délai peut toutefois être réduit par l’autorité sur demande du membre du personnel.

Le membre du personnel doit mentionner la date à laquelle commence le congé ainsi que la durée de l’interruption.

§ 2. Les agents ont droit au congé parental dans les cas suivants : - en raison de la naissance de son enfant, jusqu’à ce que l’enfant atteigne son douzième anniversaire ; - dans le cadre de l’adoption d’un enfant, pendant une période qui court à partir de l’inscription de l’enfant comme faisant partie de son ménage au registre de la population ou au registre des étrangers de la commune où le travailleur a sa résidence, et au plus tard jusqu’à ce que l’enfant atteigne son douzième anniversaire.

La condition du douzième anniversaire doit être satisfaite au plus tard pendant la période de congé parental. Le douzième anniversaire peut en outre être dépassé en cas de report opéré à la demande de l’employeur et pour autant que le travailleur avertisse l’employeur du congé par écrit au moins deux mois à l’avance (sauf si les parties décident de déroger à ce délai).

§ 3. Le congé peut être pris à temps plein, quel que soit le régime de travail de l’agent, pendant une période de 4 mois au maximum. Il peut être fractionné par périodes d’un mois ou un multiple. Le congé peut être pris par réduction des prestations d’un mi-temps pendant 8 mois au maximum. Il peut être fractionné par périodes de 2 mois ou un multiple. Le congé peut être pris par réduction des prestations d’un cinquième pendant 20 mois au maximum. Il peut être fractionné par périodes de 5 mois ou un multiple.

§ 4. Si l’enfant est adopté, le congé est accordé pendant une période de 4 ans à partir de l’inscription de l’enfant comme membre du ménage au registre de la population ou au registre des étrangers de la commune où l’agent a sa résidence, tant que l’enfant n’a pas atteint 8 ans. L’agent remet au Collège communal, avant que ne débute le congé, une attestation d’inscription au registre de la population ou au registre des étrangers et une attestation d’adoption. Si l’enfant souffre d’une incapacité physique ou mentale d’au moins 66 %, le droit au congé est accordé tant que l’enfant n’a pas atteint l’âge de 8 ans. Le droit au congé est également accordé si l’enfant souffre d’une affection qui a pour conséquence qu’au moins 4 points sont reconnus dans le pilier 1 de l’échelle médico-sociale au sens de la réglementation des allocations familiales.

§ 5. Le début du congé parental peut être reporté par le Collège communal pour raisons de service. Ce report est signifié à l’agent dans le mois qui suit la notification qui accorde le congé. En tout état de cause, le congé parental prend cours au plus tard 6 mois après le mois pendant lequel l’employeur a usé de son droit de report.

§ 6. Le congé n’est pas rémunéré mais est assimilé à une période d’activité de service. Il donne droit à une allocation versée par l’Office national de l’emploi.

§ 7. Le congé n’entre pas en ligne de compte dans le calcul de la durée maximale de l’interruption de carrière (régime ordinaire) à laquelle l’agent peut prétendre au cours de sa carrière.

Article 75 .

§ 1 er . Conformément à l'Arrêté royal du 10 août 1998, les agents peuvent bénéficier d’un congé pour l’assistance médicale ou l’octroi de soins à un membre de leur ménage ou de leur famille jusqu’au deuxième degré qui souffre d’une maladie grave. Est considérée comme maladie grave, toute maladie ou intervention médicale jugée comme telle par le médecin traitant et pour laquelle le médecin est d’avis que toute forme d’assistance sociale, familiale ou mentale/morale est nécessaire pour la convalescence.

§ 2. L’agent occupé à temps plein peut interrompre complètement sa carrière professionnelle ou réduire ses prestations par périodes de minimum 1 mois et maximum 3 mois. Il peut également réduire ses prestations d’un cinquième temps ou d’un mi-temps.

§ 3. Pour autant que son régime de travail soit au moins égal à trois quarts d’un temps plein, l’agent occupé à temps partiel peut solliciter la réduction de ses prestations à raison du nombre d’heures excédant la moitié d’une occupation à temps plein, de sorte qu’une fois le congé accordé il preste 19 heures par semaine.

§ 4. Les périodes d’interruption complète obtenues dans le cadre de l’assistance médicale peuvent être prolongées de manière consécutive ou non jusqu’à 12 mois maximum. La durée maximale de l’interruption complète peut être portée à 24 mois maximum si le congé pour assistance médicale est demandé pour un enfant de maximum 16 ans dont l’agent supporte exclusivement ou principalement la charge et si l’agent est isolé, c’est-à-dire s’il habite exclusivement et effectivement avec un ou plusieurs de vos enfants à charge.

§ 5. Le congé n’est pas rémunéré mais est assimilé à une période d’activité de service. Il donne droit à une allocation versée par l’Office national de l’emploi.

§ 6. Le congé ne rentre pas en ligne de compte dans le calcul de la durée maximale de l’interruption de carrière (régime ordinaire) à laquelle l’agent peut prétendre au cours de sa carrière.

Article 76 .

§ 1 er . Conformément aux Arrêtés royaux des 2 janvier 1991 et 7 mai 1999, les agents peuvent bénéficier d’un congé d’interruption de carrière pour dispenser des soins palliatifs. Par soins palliatifs, il convient d’entendre toute forme d'assistance (médicale, sociale, administrative et psychologique) et de soins aux personnes souffrant d'une maladie incurable et qui se trouvent en phase terminale § 2. Le congé peut être pris à temps plein pendant un mois ou à temps partiel (mi-temps ou 4/5 ème temps) pendant un mois. Cette durée est prorogeable d’un mois.

§ 3. Le congé n’est pas rémunéré mais est assimilé à une période d’activité de service. Il donne droit à une allocation versée par l’Office national de l’emploi.

§ 4. Le congé ne rentre pas en ligne de compte dans le calcul de la durée maximale de l’interruption de carrière (régime ordinaire) à laquelle l’agent peut prétendre au cours de sa carrière.

Sous-section 11 – Congé pour départ anticipé à mi-temps

Article 77 .

§1 Le membre du personnel nommé à titre définitif a le droit, à partir de 50 ans, de travailler à mi-temps jusqu'à la date de sa mise à la retraite anticipée ou non lorsque celui-ci, à la date de début de ce congé, satisfait de manière cumulative aux conditions suivantes : 1° antérieurement, il a effectué un métier lourd pendant au moins cinq ans durant les dix années précédentes ou pendant au moins sept ans durant les quinze années précédentes; 2° ce métier lourd figure sur la liste des métiers pour lesquels il existe une pénurie significative de main-d’œuvre, établie en application de l'article 8bis, § 1 er , de l'arrêté royal du 7 mai 1999 relatif à l'interruption de la carrière professionnelle du personnel des administrations. Pour l'application de l'alinéa 1 er , on entend par métier lourd le métier lourd tel que défini à l'article 4, § 3, alinéas 2 et 3.

§ 2. Le membre du personnel nommé à titre définitif a le droit, à partir de 55 ans, de travailler à mi-temps jusqu'à la date de sa mise à la retraite anticipée ou non.

§ 3. L'octroi du droit visé au §§ 1 er et 2, est subordonné à l'introduction par le membre du personnel d'une demande auprès du service public dont il relève. Les dispositions relatives à la demande de pension restent d'application.

§ 4. Le membre du personnel nommé à titre définitif peut mettre fin au régime de travail visé aux §§ 1er et 2 moyennant un préavis de trois mois, à moins que l'autorité dont l'intéressé relève n'accepte, à la demande de celui-ci, un délai plus court. En ce cas, l'intéressé ne peut plus introduire une nouvelle demande de régime de travail à mi-temps à partir de 50 ou 55 ans.

§ 5. Le membre du personnel nommé à titre définitif qui fait usage du droit visé à l'article 7 reçoit la moitié du traitement ainsi qu'une prime mensuelle d'un montant de 295,99 EUR. Lorsque la moitié du traitement n'est pas entièrement payée, la prime visée à l'alinéa 1 er est réduite de façon proportionnelle.

§ 6. Par dérogation à l'article 30, § 1 er , de l'arrêté royal du 28 novembre 1969 pris en exécution de la loi du 27 juin 1969 révisant l'arrêté-loi du 28 décembre 1944 concernant la sécurité sociale des travailleurs, pour le calcul des cotisations de sécurité sociale, il n'est pas tenu compte de la prime visée au § 1 er . § 7. Le membre du personnel nommé à titre définitif peut renoncer à la prime mensuelle visée au § 1 er si sa perception exclut le paiement d'une pension. Il adresse à cet effet une lettre recommandée à la poste au service dont il relève.

§ 8. La période d'absence est considérée comme congé et est assimilée à une période d'activité de service ou, à défaut d'une telle position dans le statut applicable au membre du personnel, à une position analogue.

Sous-section 12 – Congés exceptionnels

Article 78 .

§ 1 er . Pour autant que l’intérêt du service ne s’y oppose pas, des congés non rémunérés peuvent être accordés aux agents nommés à titre définitif : 1. Pour des motifs impérieux d’ordre familial. Ces congés sont accordés pour une période maximum de 2 mois ou 45 jours ouvrables par an ; pour l’ensemble de la carrière de l’agent, ces congés ne peuvent excéder 24 mois ou 540 jours ouvrables. 2. Pour leur permettre d’accomplir un stage ou une période d’essai dans un autre emploi d’un service public, de l’enseignement subventionné, de l’enseignement universitaire, d’un centre psycho médico-social subventionné, d’un office d’orientation professionnelle subventionné ou d’un institut médico- pédagogique subventionné. Ces congés sont accordés pour une période correspondant à la durée normale du stage ou de la période d’essai. 3. Pour leur permettre de présenter leur candidature aux élections européennes, législatives, régionales, provinciales ou communales. Ces congés sont accordés pour une période correspondant à la durée de la campagne électorale à laquelle ils participent en qualité de candidat. Ces congés sont assimilés à des périodes d’activité de service. Les congés qui dépassent les limites prévues sont convertis de plein droit en disponibilité pour convenance personnelle.

§ 2. Pour autant que l’intérêt du service ne s’y oppose pas, des congés non rémunérés peuvent être accordés aux agents stagiaires et contractuels : 1. Pour des motifs impérieux d’ordre familial. Ces congés sont accordés pour une période maximum d’un mois par an. 2. Pour exercer par intérim une fonction dans une école officielle ou dans une école libre subventionnée. La durée de ces congés ne peut excéder 3 mois par an ; ils ne peuvent être accordés si, pendant leur durée, il est nécessaire de pourvoir au remplacement des agents qui les sollicitent. 3. Pour leur permettre de présenter leur candidature aux élections européennes, législatives, régionales, provinciales ou communales. Ces congés sont accordés pour une période correspondant à la durée de la campagne électorale à laquelle ils participent en qualité de candidat.

Sous-section 13 – Congé pour service de protection civile

Article 79 .

Les agents peuvent obtenir un congé : 1° Pour suivre les cours de l’école de protection civile, soit en qualité d’engagé volontaire à ce corps, soit en qualité d’élève n’appartenant pas à ce corps ; 2° Pour remplir en temps de paix des prestations au corps de protection civile en qualité d’engagé volontaire à ce corps. Ce congé est assimilé à une période d’activité de service. Sous-section 14 – Congé pour don de moelle osseuse, de tissus et d’organes

Article 80 .

§ 1 er . Un congé de quatre jours est accordé à l’agent qui fait don de moelle osseuse. Ce congé prend cours le jour où la moelle osseuse est prélevée à l’établissement de soins.

§ 2. L’agent qui fait don d'organes ou de tissus obtient un congé d’une durée correspondant à la durée de l'hospitalisation et de la convalescence éventuellement requise ainsi qu'à la durée des examens médicaux préalables.

§ 3. Les congés visés aux paragraphes 1 et 2 sont assimilés à des périodes d’activité de service.

Sous-section 15 – Dispense de service pour don de sang, de plaquettes et de plasma.

Article 81 .

§ 1 er . L’agent peut bénéficier d’une dispense de service pour don de sang, de plaquettes ou du plasma. Préalablement à sa première transfusion sanguine, l’agent sollicite du Collège communal l’autorisation de principe de bénéficier d’une dispense de service à cet effet.

§ 2. Pour justifier sa dispense de service, l’agent fournira une attestation certifiant que du sang, des plaquettes ou du plasma lui a été prélevé.

§ 3. Pour le don de sang et de plaquettes, la dispense de service est accordée pour toute la journée au cours de laquelle la prise de sang est effectuée. Lorsque la prise de sang est faite après les heures normales de service, l’agent qui a donné son sang obtient une dispense de service « compensatoire ». Cette dispense est accordée le jour ouvrable suivant celui de la prise de sang. Toutefois lorsque la prise de sang est effectuée un vendredi soir ou un jour, en soirée, précédant directement un jour férié ne coïncidant pas avec un dimanche, la dispense de service est accordée le jour même de la prise de sang.

§ 4. Pour le don de plasma sanguin, l’agent est autorisé à prendre son service 1 h 54 minutes plus tard ou de le quitter 1 h 54 minutes plus tôt que ce que son horaire de travail prévoit.

§ 5. L’agent peut bénéficier d’une dispense de service pour don de sang, de plaquettes ou de plasma sanguin pour un maximum de 5 jours par année civile.

§ 6. Si l’agent ne donne que du sang, la dispense de service est toutefois limitée à 4 jours par année civile. Conformément à la loi du 5 juillet 1994 relative au sang et aux dérivés de sang d’origine humaine, au moins 2 mois doivent s’écouler entre deux prélèvements de sang.

Sous-section 16 – Dispense de service pour allaitement d’un nouveau-né (Pause d’allaitement)

Article 82 .

§ 1 er . L'agent féminin a droit à une dispense de service afin d'allaiter son enfant au lait maternel et/ou de tirer son lait jusqu'à 7 mois après la naissance de l'enfant. Dans des circonstances exceptionnelles liées à l'état de santé de l'enfant, attestées par un certificat médical, la période totale pendant laquelle l'agent féminin a le droit de prendre des pauses d'allaitement peut être prolongée de 2 mois au maximum.

§ 2. La pause d'allaitement dure une demi-heure. L'agent féminin qui preste 4 heures ou plus par journée de travail a droit à une pause à prendre pendant ce même jour. L'agent féminin qui preste au moins 7 heures et demie par journée de travail a droit à deux pauses à prendre ce même jour. Lorsque l'agent féminin a droit à deux pauses au cours de la journée de travail, elle peut les prendre en une ou deux fois sur cette même journée. La durée de la ou des pause(s) d'allaitement est incluse dans la durée des prestations de la journée de travail.

§ 3. L'agent féminin qui souhaite obtenir le bénéfice des pauses d'allaitement avertit par écrit 2 mois à l'avance le Collège communal, à moins que celle-ci n'accepte de réduire ce délai à la demande de l'intéressée.

§ 4. La dispense de service est préalablement autorisée par le Collège communal qui détermine, sur proposition du responsable de service et en accord avec l’agent, les modalités selon lesquelles la ou les pause(s) seront prises. A défaut d'accord, les pauses d'allaitement suivent ou précèdent directement les temps de repos.

§ 5. Le droit aux pauses d'allaitement est accordé moyennant la preuve de l'allaitement. La preuve de l'allaitement est, à partir du début de l'exercice du droit aux pauses d'allaitement, apportée, au choix de l'agent féminin, par une attestation d'un centre de consultation des nourrissons ou par un certificat médical.

§ 6. Une attestation ou un certificat médical doit ensuite être remis par l'agent féminin chaque mois à l'autorité dont elle relève, à la date anniversaire de l'exercice du droit aux pauses d'allaitement.

§ 7. L’agent nommé à titre définitif perçoit l’entièreté de sa rémunération pendant le congé. L’agent qui n’est pas nommé à titre définitif perçoit une indemnité de sa mutuelle.

Sous-section 17 – Autres dispenses de service

Article 83 .

Il peut être accordé aux agents visés à l’article 1er des dispenses de service pour un temps strictement nécessaire, et notamment : - la convocation pour témoigner en justice ; - la convocation en qualité de juré de la Cour d’Assises ; - la convocation devant les commissions de recrutement de la milice nationale ; - la convocation en qualité de délégué syndical en vue de la réalisation des missions syndicales et en conformité avec le statut syndical ; - la convocation pour être auditionné par la police ; - la convocation devant le MEDEX ou le service externe de prévention et de protection au travail ; - l’enterrement ou l’inhumation d’un agent communal que celui-ci, à la veille de son décès, ait été en activité de service, en non-activité ou en disponibilité. La dispense ne peut toutefois pas être accordée lorsque le défunt est un agent admis à la pension ; - la tenue d’un unique repas de service de fin d’année qui se déroule entre le 15 novembre de l’année en cours et le 15 janvier de l’année suivante. - La participation à une formation aux conditions de l’article 84 du présent statut.

Sous-section 18 – Dispense et congé de formation.

Article 84 .

§ 1 er. L’agent qui participe à une formation, à la demande du Collège communal et sur proposition du service, obtient une dispense de service. Il est tenu de participer à cette formation.

§ 2. L’agent qui souhaite participer à une formation arrêtée par le Conseil Régional de la Formation du Personnel des Pouvoirs Locaux transmet sa demande au Collège communal. Celui-ci accorde ou refuse la dispense de service. La dispense de service ne peut être refusée plus de deux fois successivement si la formation vise à satisfaire aux conditions d’évolution de carrière ou de promotion. Dans les autres cas, la dispense est accordée si la formation est utile à l’agent dans l’exercice de ses tâches et si elle ne s’oppose pas à l’intérêt du service. § 3. Le droit à la dispense de service est suspendu si l’agent est absent de la formation sans motif légitime ou s’il abandonne la formation sans motif légitime. La suspension est prononcée par le Collège communal. Elle s’étend à la partie restante de la formation en cours ainsi qu’aux deux années qui suivent.

§ 4. L’abandon de la formation est notifié immédiatement par écrit au Collège communal. Il doit être justifié.

§ 5. Sauf circonstances exceptionnelles, la dispense de service ne peut être accordée plus de deux fois de suite pour participer à une même activité de formation.

§ 6. Le Collège communal détermine, pour chaque formation, s’il y a lieu la prise en charge totale ou partielle des frais.

Article 84 bis .

§ 1 er . Un congé de formation peut être accordé à l’agent qui participe à son initiative à une des formations suivantes : 1. Les cours de l’enseignement à distance du Service de l’Enseignement à Distance du Ministère de l’Education, de la Recherche et de la Formation de la Communauté Française ; 2. Les cours organisés dans le cadre de l’enseignement de promotion sociale et qui sont organisés, subventionnés ou reconnus par une Communauté ; 3. Les cours relevant de l’enseignement supérieur non universitaire de type long et de plein exercice, organisés le soir ou le week-end, dans des établissements d’enseignement supérieur, conformément à l’article 5bis de la loi du 7 juillet 1970 relative à la structure générale de l’enseignement supérieur ; 4. Les cours relevant de l’enseignement supérieur non universitaire de type court et de plein exercice, organisés le soir ou le week-end, dans des établissements supérieurs, conformément à l’article 5bis de la loi du 7 juillet 1970 relative à la structure générale de l’enseignement supérieur ; 5. Les cours relevant de l’enseignement universitaire des premier et deuxième cycles, organisés le soir ou le week-end dans les universités et les établissements assimilés aux universités en vue de l’obtention d’un titre légal ou scientifique visé par la loi du 11 septembre 1933 sur la protection des titres d’enseignement supérieur ; 6. Les cours de tout cycle d’études complémentaires organisés par les universités et les établissements assimilés aux universités ; 7. Les cours organisés par l’Institut Francophone de Formation Permanente des Classes Moyennes ; 8. Toute autre formation agréée par le Conseil Régional de la Formation du Personnel des Pouvoirs Locaux ;

§ 2. Le congé est accordé si la formation est utile à l’agent dans l’exercice de ses tâches ou si elle vise à satisfaire aux conditions de l’évolution de carrière et de promotion. La formation qui vise à satisfaire aux conditions d’évolution de carrière ou de promotion ne peut être refusée plus de deux fois successivement. Dans les autres cas, le refus ne peut être motivé que par l’intérêt du service.

§ 3. L’agent introduit sa demande de congé auprès du Collège communal. Celui-ci accorde ou refuse le congé.

§ 4. La durée du congé est égale au nombre d’heures de la formation sans pouvoir dépasser 120 heures par année. Le nombre d’heures dont l’agent est dispensé en raison d’études antérieures ou en cours est déduit. On entend par année, la période s’étendant du 1 er septembre d’une année civile au 31 août de l’année civile suivante. Pour une formation n’exigeant pas de présence régulière, le nombre d’heures de la formation est égal au nombre de leçons du programme d’études.

§ 5. Pour le calcul du nombre d’heures de congé, il est tenu compte des prestations de l’agent pendant l’année de référence. L’année de référence est l’année précédant celle pour laquelle le congé est demandé. Donnent lieu à une diminution proportionnelle du congé : 1. la durée du stage accompli en vue de la nomination à titre définitif ; 2. les absences pendant lesquelles l’agent est placé en non-activité ou en disponibilité ; 3. les congés prévus par l’article 78 du présent statut ; 4. le congé pour prestations réduites justifié par des raisons sociales ou familiales ou pour convenance personnelle ; 5. le congé pour mission ; 6. le congé pour interruption de la carrière professionnelle ; 7. le départ anticipé à mi-temps ; 8. la semaine volontaire de quatre jours ;

§ 6. Les heures qui n’ont pas été utilisées sont reportées, à la demande de l’agent, à l’année suivante.

§ 7. Le congé de formation afférent aux formations organisées en année scolaire est pris entre le début de l’année considérée et la fin de la première session d’examens de cette année scolaire. En cas de seconde session d’examens, la période susvisée et prolongée jusqu’à la fin de cette session.

§ 8. Le congé de formation afférent aux formations qui ne sont pas organisées en année scolaire est pris entre le début et la fin de la formation.

§ 9. Le congé de formation afférent aux formations pour lesquelles une présence régulière n’est pas requise est pris entre le début et la fin des travaux imposés. Si cette formation est suivie de la participation à un examen, la période est prolongée jusqu’à la fin de la première ou éventuellement de la seconde session d’examens.

§ 10. Compte tenu des besoins du service et du nombre d’heures ou de leçons de la formation mentionnée dans l’attestation d’inscription, une répartition planifiée du congé peut être imposée par le Collège communal. La répartition ne peut porter atteinte au droit de l’agent d’utiliser en totalité son congé de formation, ni à son droit de l’utiliser pour se rendre à la formation, y assister et, le cas échéant, rejoindre son lieu de travail après la formation et pour participer aux examens.

§ 11. Dans les trente jours qui suivent le début de la formation ou l’envoi du premier travail imposé, l’agent remet une attestation d’inscription. Dans les trente jours qui suivent la fin de la formation ou du programme d’études, l’agent remet une attestation relative à l’assiduité avec laquelle il a suivi la formation.

§ 12. L’agent notifie au Collège communal, dans les cinq jours l’abandon de la formation ou le défaut définitif d’envoi des travaux imposés. S’il s’agit d’enseignement à distance, l’agent notifie au Collège communal une interruption de plus de deux mois dans l’envoi des travaux imposés, que cette interruption soit continue ou non. Le Collège communal met fin au congé de formation à partir de la date des notifications visées aux alinéas 1 et 2.

§ 13. Le droit à un congé de formation est suspendu s’il résulte de l’attestation d’assiduité ou d’autres éléments d’information : 1. soit que l’agent a été absent au cours sans raison légitime ; 2. soit que l’agent n’a pas informé de son interruption de plus de deux mois dans l’envoi des travaux imposés ;

§ 14. La suspension est prononcée par le Collège communal. Elle s’étend à la partie restante de l’année en cours ainsi qu’aux deux années qui suivent.

§ 15. Le congé ne peut être accordé plus de deux fois de suite pour la même formation.

Sous-section 19 – Congés pour maladie ou infirmité

Article 85 . Dispositions générales

§ 1 er . Pour l'ensemble de sa carrière, l'agent nommé à titre définitif qui, par suite de maladie ou d'infirmité, est empêché d'exercer normalement ses fonctions, peut obtenir des congés pour cause de maladie ou d'infirmité à concurrence de 21 jours ouvrables par 12 mois d'ancienneté de service. Toutefois, s'il ne compte pas 36 mois d'ancienneté de service, l'agent peut obtenir 63 jours ouvrables de congé. Pour l'agent invalide de guerre, le nombre de ces jours de congé est porté respectivement à trente-deux et à nonante-cinq. Ces congés sont assimilés à des périodes d'activité de service.

§ 2. Les vingt-et-un et trente-deux jours visés au paragraphe 1 er sont réduits au prorata des prestations non effectuées pendant la période de 12 mois considérée, lorsqu'au cours de ladite période l'agent a obtenu un des congés suivants : 1° un des congés énumérés à l’article 78 ; 2° un congé pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales ; 3° un congé pour mission ; 4° un congé pour interruption de la carrière professionnelle ; 5° la semaine volontaire de quatre jours ; 6° le départ anticipé à mi-temps ; 7° les absences pendant lesquelles l’agent est placé dans la position administrative de non-activité ou de disponibilité ; 8° les absences pour maladie ou infirmité ; 9° le placement en non-activité pour accomplir en temps de paix certaines prestations militaires ou pour être affecté à la protection civile ou à des tâches d'utilité publique en application des lois portant le statut des objecteurs de conscience, coordonnées le 20 février 1980 ; 10° le placement en non-activité pour s’être absenté sans motif ou avoir dépassé sans motif valable le terme de son congé. Si, après réduction, le nombre de jours de congé ainsi calculé ne forme pas un nombre entier, il est arrondi à l'unité immédiatement supérieure.

§ 3. Seuls les jours ouvrables compris dans la période d'absence pour maladie ou infirmité sont comptabilisés.

§ 4. Lorsque l'agent effectue, conformément aux articles 93 à 98 et 105 à 109, des prestations réduites réparties sur tous les jours ouvrables, les absences pour cause de maladie ou d'infirmité sont imputées sur le nombre de jours de congé auxquels il a droit en vertu du § 1er, au prorata du nombre d'heures qu'il aurait dû prester pendant son absence. Si le nombre total des jours ainsi comptabilisés par 12 mois d'ancienneté de service n'est pas un nombre entier, la fraction de jour est négligée. Pour l'agent qui a réduit ses prestations par journées entières, sont à comptabiliser comme congé de maladie, les jours d'absence pendant lesquels l'agent aurait dû fournir des prestations.

§ 5. Les congés pour maladie ou infirmité ne mettent pas fin aux régimes de prestations réduites visés aux articles 93 à 98 et 105 à 109. L'agent continue à percevoir le traitement dû en raison de ses prestations réduites.

Article 86 . Obligations de l’agent.

§ 1 er . L’agent nommé à titre définitif, stagiaire ou contractuel, en congé pour maladie ou infirmité est tenu d’avertir, avant 9 h 00, son responsable de service dès que la maladie ou l’infirmité survient. Il transmet un certificat médical au service du personnel au plus tard le deuxième jour qui suit le jour de survenance de la maladie. En cas d’envoi postal, le cachet de la poste fait foi. A défaut, l’agent est réputé en absence injustifiée. § 2. Si la maladie survient un jour d’inactivité, l’agent informe son responsable de service le premier jour ouvrable suivant avant 9 h 00. Il transmet un certificat médical au service du personnel au plus tard le deuxième jour qui suit le jour de survenance de la maladie. En cas d’envoi postal, le cachet de la poste fait foi. A défaut, l’agent est réputé en absence injustifiée.

§3. L’agent en congé de maladie depuis plus d’un mois est tenu de faire parvenir au service du personnel tout certificat médical de prolongation au plus tard à le dernier jour ouvrable de son certificat en cours.

Article 87 . Ancienneté du service

§ 1 er . Par l'expression ancienneté de service utilisée à l'alinéa 1er de l'article 85, il y a lieu d'entendre les services effectifs que l'agent a accomplis en faisant partie à quelque titre que ce soit et sans interruption volontaire d'une province, d'une commune, d'une association de communes, d'une personne publique subordonnée aux communes, d'une agglomération de communes ou d'une fédération de communes comme titulaire d'une fonction comportant des prestations de travail complètes ou incomplètes. L'agent est réputé prester des services effectifs tant qu'il se trouve dans une position administrative qui lui vaut de par son statut son traitement d'activité ou, à défaut la conservation de ses titres à l'avancement de traitement.

§ 2. L'interruption est volontaire lorsqu'elle est due à la faute de l'agent. Sont complètes les prestations de travail dont l'horaire est tel qu'elles absorbent totalement une activité professionnelle normale.

Article 88 . Dispositions dérogatoires

Sous réserve de l'article 89 § 2 et par dérogation à l'article 85, le congé pour cause de maladie ou d'infirmité est accordé sans limite de temps lorsqu'il est provoqué par : 1° un accident du travail; 2° un accident survenu sur le chemin du travail; 3° une maladie professionnelle. En outre et sauf pour l'application de l'article 89 § 2, les jours de congé accordés dans ces cas ne sont pas pris en considération pour déterminer le nombre de jours de congé que l'agent peut encore obtenir en vertu de l'article 85.

Article 89 . Dispositions particulières .

§ 1 er . La disponibilité pour maladie ou infirmité de l’agent nommé à titre définitif ne met pas fin aux régimes de prestations réduites visés aux chapitres 93 à 98 et 105 à 109. Pour l'application de l'article 123, le dernier traitement d'activité est, durant la période de prestations réduites en cours, celui dû en raison desdites prestations.

§ 2. L'agent nommé à titre définitif, atteint d'une invalidité prématurée dûment constatée et le mettant hors d'état de remplir ses fonctions de manière complète, régulière et continue, ne peut être déclaré définitivement inapte pour cause de maladie ou d'infirmité avant qu'il n'ait épuisé la somme des congés à laquelle lui donne droit l'article 85 du présent statut. Le bénéfice de cet article est toutefois limité à 365 jours calendrier d'absence pour maladie à partir du 60 ème anniversaire.

§ 3. Les agents visés à l'article 1 er , absents pour maladie ou infirmité, se conformeront aux règles fixées par l'organisme chargé de la tutelle médicale du personnel communal.

§ 4. L’agent qui, suite à un événement soudain survenu pendant l’exercice de ses fonctions, se trouve dans l’incapacité de poursuivre son travail, peut interrompre celui-ci pour autant qu’il en ait obtenu l’autorisation de son responsable de service et rejoindre son domicile. La journée commencée est considérée comme une journée de travail et non comme un congé de maladie pour autant que l’agent n’interrompe pas, de la sorte, son travail plus de trois fois par année civile. Au-delà, l’agent est tenu d’adresser un certificat médical au service du personnel pour chaque nouvelle interruption de travail conformément à l’article 86. De même, lorsque l’agent interrompt son travail de la sorte deux jours d’affilée, il est tenu de fournir un certificat médical pour la seconde journée interrompue dans le respect de l’article 86.

§ 5. Hormis pour les examens médicaux prénataux qui ne peuvent être effectués en dehors des heures de travail et les cas d’extrême urgence attestées par le supérieur hiérarchique, aucune dispense de service n’est accordée à l’agent pour se rendre à des consultations médicales ou paramédicales.

Article 90 . Accident survenu par la faute de tierces personnes

En cas d'accident survenu par la faute de tierces personnes à un agent nommé à titre définitif, les rémunérations et indemnités payées par l’Administration communale à la victime ou à ses ayants droit ne sont allouées qu'à titre d'avance, donc à titre provisoire, l’Administration communale se réservant expressément le droit d'en réclamer le remboursement aux tiers responsables de l'accident. Il en est de même des frais de toute nature que l’Administration communale pourrait être appelée à payer du chef de l'accident. En conséquence, le bénéficiaire est tenu de subroger l’Administration communale dans tous ses droits, actions et moyens généralement quelconques contre tous tiers responsables à quelque titre que ce soit. L’Administration communale pourra exiger que la subrogation soit rappelée dans les quittances et reproduite soit par acte sous seing privé, soit par acte authentique, autant de fois qu'elle le jugera utile et dans la forme qu'elle indiquera.

Sous-section 20 – Des congés pour prestations réduites en cas de maladie ou d’infirmité

Article 91 .

§ 1. En vue de se réadapter au rythme normal de travail, un agent nommé à titre définitif peut exercer ses fonctions par prestations réduites pour maladie. Ces prestations réduites doivent succéder directement à une absence ininterrompue pour maladie d’au moins trente jours.

§ 2. Cette période de prestations réduites est assimilée à une période d’activité de service sans réduction du traitement et sans décompte de jours de congé de maladie.

§ 3. Si le service médical auquel est affiliée l’autorité locale estime qu’un agent absent pour cause de maladie est apte à reprendre l’exercice de ses fonctions à concurrence de 50 %, 60 % ou 80 % des prestations normales, il en informe le Collège communal.

§ 4. L’agent absent pour cause de maladie qui désire bénéficier de prestations réduites pour cause de maladie ou d’une prorogation de la décision d’autorisation d’effectuer des prestations réduites pour cause de maladie doit avoir obtenu l’avis du médecin du service médical auquel est affiliée l’autorité locale au moins cinq jours ouvrables avant le début des prestations réduites.

§ 5. L’agent doit produire un certificat médical et un plan de réintégration établi par son médecin traitant. Dans le plan de réintégration, le médecin traitant mentionne la date probable de reprise intégrale du travail.

§ 6. Le médecin désigné par le service médical auquel est affilié l’autorité locale pour examiner l’agent se prononce sur l’aptitude physique de celui-ci à reprendre ses fonctions à concurrence de 50%, 60% ou 80% des prestations normales. Celui-ci remet aussi rapidement que possible, éventuellement après consultation du médecin traitant ayant délivré le certificat médical et le plan de réintégration, ses constatations écrites à l’agent. Si l’agent ne peut à ce moment marquer son accord sur les constatations du médecin du service médical auquel est affiliée l’autorité locale, ceci sera acté par ce dernier sur l’écrit précité.

§ 7. Dans les deux jours ouvrables qui suivent la remise de constatations par le médecin du service médical auquel est affilié l’autorité locale, la partie la plus intéressée peut désigner, en vue de régler le litige médical et de commun accord un médecin-arbitre. Si aucun accord ne peut être conclu dans les deux jours ouvrables, la partie la plus intéressée peut désigner, en vue de régler le litige médical, un médecin-arbitre qui satisfait aux dispositions de la loi du 13 juin 1999 relative à la médecine de contrôle et figure sur la liste fixée en exécution de la loi précitée.

§ 8. Le médecin arbitre effectue l’examen médical et statue sur le litige médical dans les trois jours ouvrables qui suivent sa désignation. Toutes autres constatations demeurent couvertes par le secret professionnel. Les frais de cette procédure ainsi que les éventuels frais de déplacement de l’agent, sont à charge de la partie perdante.

§ 9. Le médecin-arbitre porte sa décision à la connaissance de celui qui a délivré le certificat médical et du médecin du service médical auquel est affiliée l’autorité locale. Le service médical auquel est affiliée l’autorité locale et l’agent en sont immédiatement avertis par écrit, par lettre recommandée à la poste, par le médecin- arbitre.

§ 10. L’agent peut reprendre ses fonctions à concurrence de 50 %, de 60 % ou de 80 % des prestations normales pour une période de trente jours calendrier au maximum. Sur l’ensemble de la carrière, si le service médical auquel est affiliée l’autorité locale estime, lors d’un nouvel examen, que l’état de santé de l’agent le justifie, le service médical pourra prolonger par période de 30 jours avec un maximum de 3 mois pour les agents ayant une ancienneté de moins de 10 ans, de 6 mois pour les agents ayant une ancienneté de 10 à 20 ans et de 9 mois pour les agents ayant une ancienneté de plus de 20 ans. Les dispositions du paragraphe 6 sont applicables. À chaque examen, le service médical auquel est affiliée l’autorité locale décide quel est le régime de travail le mieux approprié. § 11. Ces délais concernent une réduction de travail à mi-temps, ils sont donc adaptés au prorata des prestations à 60 % ou 80 %.

Article 92 .

Au cas où l’agent qui n’est pas nommé à titre définitif absent pour cause de maladie ou d'infirmité demande à reprendre l'exercice de ses fonctions par prestations d'un demi-jour et produit à l'appui de cette demande un certificat de son médecin accompagné d’un avis favorable du médecin conseil de sa mutuelle, le Collège communal peut autoriser l'agent à accomplir ces prestations réduites si cette mesure est compatible avec les exigences du bon fonctionnement du service et si le Service médical chargé de la tutelle médicale du personnel estime que l'état physique de l'intéressé le permet.

Sous-section 21 – Des congés pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales

Article 93 :

§ 1 er . Pour des raisons sociales ou familiales, le Collège communal peut autoriser l'agent nommé à titre définitif à exercer, à sa demande, ses fonctions par prestations réduites. La demande de l'agent doit être motivée et appuyée de toute preuve utile. Cette demande ne peut être satisfaite que si elle tend à remédier à une situation résultant de difficultés survenues soit : - à l'agent lui-même; - à son conjoint; - à la personne avec laquelle il vit maritalement; - à ses enfants ou ceux de son conjoint; - à l'enfant qui a été adopté par lui-même ou son conjoint; - à l'enfant dont il est ou dont son conjoint est tuteur officieux; - aux parents et alliés, de quelque degré que ce soit, habitant sous le même toit que l'agent ou étant à sa charge; - aux ascendants au premier degré de l'agent ou de son conjoint, ainsi qu'aux frères et sœurs de l'agent; - à l'enfant accueilli dans un foyer en vue de son adoption ou de l'exercice d'une tutelle officieuse; - à l'enfant dont l'agent ou son conjoint a été désigné comme tuteur; - à l'enfant dont la garde a été confiée à l'agent ou son conjoint, désigné comme subrogé tuteur; - à l'interdit dont la garde a été confiée à l'agent ou à son conjoint, désigné comme tuteur.

§ 2. Le Collège communal apprécie les raisons invoquées par l'agent; il apprécie également si l'octroi de l'autorisation est compatible avec les exigences du bon fonctionnement du service et notifie sa décision à l'agent dans le mois de la réception de la demande et des justifications de celle-ci. A défaut, la demande est réputée acceptée. Lorsque la demande n'est pas ou n'est que partiellement agréée, la décision est motivée.

§ 3. L'agent qui bénéficie d'une telle autorisation est tenu d'accomplir au moins la moitié de la durée des prestations qui lui sont normalement imposées. Ces prestations s'effectuent soit chaque jour, soit selon une autre répartition sur la semaine ou sur le mois.

§ 4. Pendant son congé l'agent ne peut exercer aucune occupation lucrative.

Article 94 .

L'autorisation d'exercer des prestations réduites est accordée pour une période de 3 mois au moins et de 24 mois au plus. Des prorogations de 3 mois au moins et de 24 mois au plus peuvent toutefois être accordées, si des raisons de même ordre subsistent et si la mesure est compatible avec les exigences du bon fonctionnement du service. Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois avant l'expiration du congé en cours. Pour l'ensemble de sa carrière, la durée totale des périodes de congé pour prestations réduites accordées à l'agent ne peut excéder 5 ans.

Article 95 .

Sont considérées comme congé les périodes d'absence justifiées par la réduction des prestations en application du présent chapitre. Ce congé n'est pas rémunéré. Il est assimilé pour le surplus à une période d'activité de service.

Article 96 .

Le congé pour prestations réduites justifiées par des raisons sociales ou familiales est suspendu dès que l'agent obtient : 1° un congé visé par les articles 63, 66, 68, 78 et 79. 2° un congé en vue de l'accomplissement de certaines prestations militaires en temps de paix, ainsi que de services dans la protection civile ou de tâches d'utilité publique en application des lois portant le statut des objecteurs de conscience, coordonnées le 20 février 1980; 3° un congé pour exercer une fonction dans le cabinet d'un Ministre ou d'un Secrétaire d'Etat ou dans le cabinet du Président ou d'un membre de l'Exécutif d'une Communauté ou d'une Région; 4° un congé pour mission; 5° un congé pour exercer une activité auprès d'un groupe politique reconnu de la Chambre des Représentants ou du sénat; 6° un congé pour être mis à la disposition du Roi; 7° un congé visé soit à l'article 40 de l'Arrêté royal du 20 juin 1955 portant le statut syndical des agents des services publics soit à l'article 77, § 1er, de l'Arrêté royal du 28 septembre 1984 portant exécution de la loi du 19 décembre 1974 organisant les relations entre les autorités publiques et les syndicats des agents relevant de ces autorités. Dans les cas visés à l'alinéa 1 er , 3°, 5°, 6° et 7°, la suspension n'intervient qu'à la demande de l'agent. Si l'intéressé n'introduit pas de demande, le Collège communal met fin au congé. La promotion à un emploi supérieur met fin d’office au congé.

Article 97 .

A l'initiative soit de l'autorité compétente, soit de l'agent intéressé, et moyennant préavis d'un mois, il peut être mis fin avant son expiration à un congé en cours.

Article 98 .

§ 1 er . Sans préjudice de la faculté de se prévaloir des articles 93 à 97, l'agent qui a atteint l'âge de cinquante ans et celui qui a la charge d'au moins deux enfants n'ayant pas dépassé l'âge de quatorze ans peuvent exercer leurs fonctions, sous le régime des prestations réduites pour raisons sociales ou familiales, aux conditions fixées par le présent article.

§ 2. Les agents visés au paragraphe 1 er sont tenus d'accomplir soit la moitié, soit les trois quarts, soit les quatre cinquièmes de la durée des prestations qui leur sont normalement imposées. Ces prestations s'effectuent soit chaque jour soit selon une autre répartition dans la semaine ou dans le mois. Les périodes de congé pour prestations réduites prennent cours au plus tôt 2 mois après la date de la demande de l'agent, à moins que l'autorité communale compétente ne décide d'accorder le congé dans un délai abrégé. A l'initiative de l'agent et moyennant un préavis d'un mois, il peut être mis fin avant son expiration à un congé en cours à moins que l'autorité, à la demande de l'agent, n'accepte un délai de préavis plus court.

§ 3. Les agents visés au paragraphe 1 er peuvent exercer leurs fonctions par prestations réduites pendant une période de 3 mois au moins et de vingt-quatre mois au plus. Des prorogations de 3 mois au moins et de vingt- quatre mois au plus peuvent être accordées. Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois avant l'expiration du congé en cours.

§ 4. L'article 93, § 1 er , alinéas 1 er et § 4, l'article 94, alinéa 4, et les articles 95 et 96 sont applicables aux agents visés au paragraphe 1 er .

Sous-section 22 – congé de prophylaxie

Article 99 .

Lorsqu'un membre de la famille d'un agent habitant sous le même toit que celui-ci, est atteint d'une maladie que le médecin estime contagieuse au point d'empêcher l'agent d'accomplir son service par crainte de transmission de germes, le congé de prophylaxie doit être couvert par un certificat médical dûment motivé.

Article 100 .

Le médecin traitant de l’agent nommé à titre définitif établit le degré de contagiosité de la maladie et fixe, en accord avec le médecin-chef du MEDEX, les mesures préventives les mieux appropriées, en ce compris la chimioprophylaxie et les congés éventuels.

Article 101 .

Le congé de prophylaxie des agents assujettis au régime de la Sécurité sociale est régi par les dispositions reprises à l’article 239 de l’Arrêté Royal du 3 juillet 1996 portant exécution de la loi du 14 juillet 1994 relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités.

Article 102 .

Le congé de prophylaxie est assimilé à une période d'activité de service. Pour les agents nommés à titre définitif, il est rémunéré. Pour les agents qui ne sont pas nommés à titre définitif, il donne droit à une indemnisation de la mutuelle.

Sous-section 23 – Absence de longue durée justifiée par des raisons familiales.

Article 103 .

Le Collège communal peut, pour autant que l'intérêt du service ne s'y oppose pas, autoriser l'agent nommé à titre définitif à s'absenter pour se consacrer à ses propres enfants, ou à un enfant qu'il a accueilli après avoir signé un acte d'adoption ou une convention de tutelle officieuse. Cette autorisation est accordée pour une période maximum de 4 ans; en tout état de cause, elle prend fin lorsque l'enfant atteint l'âge de 5 ans. La durée maximum de l'absence est portée à 6 ans, et prend fin au plus tard lorsque l'enfant atteint 8 ans, si ce dernier est handicapé et satisfait aux conditions, pour bénéficier des allocations familiales, en application de l'article 47 des lois coordonnées relatives aux allocations familiales pour travailleurs salariés ou de l'article 26 de l'Arrêté royal du 8 avril 1976 établissant le régime des prestations familiales en faveur des travailleurs indépendants. Durant la période d'absence, l'agent est en non-activité, il n'a pas droit au traitement et ne peut pas faire valoir ses droits à la promotion et à l'avancement de traitement. Il ne peut exercer aucune activité lucrative.

Article 104 .

A la demande de l'agent et moyennant préavis d'un mois, il peut être mis fin avant son expiration à une période d'absence en cours.

Sous-section 24 – Congé pour convenance personnelle

Article 105 .

§ 1 er . Le Collège communal peut autoriser l'agent définitif qui le demande à exercer ses fonctions par prestations réduites pour convenance personnelle. L'octroi de l'autorisation est subordonné aux exigences du bon fonctionnement du service. L'autorité compétente notifie sa décision à l'agent dans le mois de la réception de la demande; lorsque celle-ci n'est pas agréée, la décision est motivée.

§ 2. Les agents de niveaux A, B et C de quelque service que ce soit, ainsi que les agents techniques-chefs (D9 et D10) et les grades légaux ne peuvent bénéficier de l'autorisation de s'absenter pour convenance personnelle.

§ 3. L'agent qui bénéficie de l'autorisation visée au paragraphe 1 er est tenu d'accomplir soit la moitié, soit les trois quarts, soit les quatre cinquièmes de la durée des prestations qui lui sont normalement imposées. Ces prestations s'effectuent soit par demi-jour soit un jour sur deux soit selon une autre répartition sur une ou deux semaines.

§ 4. Durant la période d'absence, l'agent est en non-activité. Il peut toutefois faire valoir ses droits à la promotion.

§ 5. L’accession par promotion à un grade supérieur met d’office fin au congé.

Article 106 .

L'autorisation visée à l'article 105 est accordée pour une période de 3 mois au moins et de 24 mois au plus. Des prolongations peuvent être accordées pour des périodes de 3 mois au moins et de 24 mois au plus selon les mêmes modalités que celles fixées par l'article 105. Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent intéressé, introduite au moins un mois avant l'expiration de la période pour laquelle il a été autorisé à exercer ses fonctions par prestations réduites.

Article 107 .

A l'initiative soit de l'autorité communale soit de l'agent intéressé, et moyennant préavis d'un mois, l'agent reprend ses fonctions à temps plein avant que n'expire la période pour laquelle il a été autorisé à les exercer par prestations réduites.

Article 108 .

L'autorisation de s'absenter est suspendue dans les cas et aux conditions visées à l’article 96.

Article 109 .

§ 1 er . L'agent qui a atteint l'âge de 50 ans et l'agent qui a la charge d'au moins deux enfants n'ayant pas dépassé l'âge de 14 ans peuvent exercer leurs fonctions, sous le régime des prestations réduites pour convenance personnelle, aux conditions fixées par le présent article.

§ 2. Les agents visés au paragraphe 1 er sont tenus d'accomplir soit la moitié, soit les trois quarts, soit les quatre cinquièmes de la durée des prestations qui leur sont normalement imposées. Ces prestations s'effectuent soit chaque jour, soit selon une autre répartition dans la semaine ou dans le mois. L'agent bénéficie du traitement dû en raison des prestations réduites. Ce traitement est augmenté du cinquième du traitement qui aurait été dû pour les prestations qui ne sont pas fournies.

§ 3. Les périodes d'absence pour prestations réduites prennent cours au plus tôt deux mois après la date de la demande de l'agent, à moins que le Collège communal ne décide d'autoriser l'absence dans un délai abrégé. Moyennant un préavis d'un mois, l'agent peut reprendre ses fonctions à temps plein avant que n'expire la période pour laquelle il a demandé à les exercer par prestations réduites, à moins que l'autorité, à la demande de l'agent, n'accepte un délai de préavis plus court.

§ 4. Les agents visés au paragraphe 1 er peuvent exercer leurs fonctions par prestations réduites pendant une période de 3 mois au moins et de 24 mois au plus. Des prorogations peuvent être accordées pour des périodes de 3 mois au moins et de 24 mois au plus.

§ 5. Les agents de niveau A, B et C de quelque service que ce soit, ainsi que les agents techniques-chefs (D9 et D10) et les grades légaux ne peuvent bénéficier de l'autorisation de s'absenter pour convenance personnelle.

CHAPITRE XXIII - DU REGIME DE LA DISPONIBILITE

Section 1 ere – Dispositions générales

Article 110 .

Les articles 111 à 128 s’appliquent aux agents nommés à titre définitif.

Article 111 .

La mise en disponibilité est prononcée par le Conseil communal. La disponibilité de plein droit est déclarée selon les mêmes formes.

Article 112 .

Aux conditions fixées par le présent statut, un traitement d'attente est alloué aux agents en disponibilité par défaut d'emploi, par retrait dans l'intérêt du service ou pour maladie ou infirmité. Le traitement d'attente est établi sur base du dernier traitement d'activité, revu, s'il échet, à chaque modification du statut pécuniaire. En cas de cumul de fonctions, le traitement d'attente n'est accordé qu'en raison de la fonction principale.

Article 113 .

La durée de la disponibilité avec jouissance d'un traitement d'attente ne peut, dans le cas de disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service ou par défaut d'emploi, dépasser, en une ou plusieurs fois, la durée des services admissibles pour le calcul de la pension de retraite de l'agent intéressé. Ne sont pris en considération ni les services militaires que l'agent a accomplis avant son admission à l'Administration communale ni le temps que l'agent a passé en disponibilité.

Article 114 .

L'agent en disponibilité qui bénéficie d'un traitement d'attente est tenu de comparaître chaque année devant le MEDEX au cours du mois correspondant à celui de sa mise en disponibilité. Si l'agent ne comparaît pas devant le MEDEX à l'époque fixée par l'alinéa 1 er , le paiement de son traitement est suspendu depuis cette époque jusqu'à sa comparution.

Article 115 .

L'agent en disponibilité est tenu de notifier à l'Administration un domicile dans le Royaume, où peuvent lui être signifiées les décisions qui le concernent.

Article 116 .

En dehors du cas où l'agent est en disponibilité par défaut d'emploi, le Collège communal décide, selon les nécessités du service si l'emploi dont était titulaire l'agent en disponibilité, doit être considéré comme vacant. Il peut prendre cette décision dès que la disponibilité de l'agent atteint un an. Il peut en outre prendre cette décision sans délai à l'égard de l'agent mis en disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service ou, dans les autres cas, à l'égard de l'agent placé en disponibilité pour un an au moins.

Article 117 .

L'agent en disponibilité reste à la disposition de l’Administration communale et, s'il possède les aptitudes professionnelles et physiques requises, il peut être rappelé en activité aux conditions fixées par le présent statut. Il est tenu d'occuper, dans les délais fixés par le Collège communal, l'emploi qui lui est assigné. Si, sans motif valable, il refuse d'occuper cet emploi, il est, après 10 jours d'absence, considéré comme démissionnaire.

Article 118 .

L'agent en disponibilité qui n'a pas été remplacé dans son emploi, occupe cet emploi lorsqu'il reprend son activité. Section 2 : Modes de disponibilité

Sous-section 1 ère – Disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service

Article 119 .

§ 1 er . Le conseil communal peut placer un agent en position de disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service si la mesure est jugée indispensable pour le bon fonctionnement de l'administration. L'agent en disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service perd ses droits à la promotion, à l'avancement de traitement et à l’évolution de carrière.

§ 2. Il jouit d'un traitement d'attente égal, la première année à son dernier traitement d'activité. A partir de la deuxième année, ce traitement d'attente est réduit à autant de fois 1/60ème du dernier traitement d'activité que l'intéressé compte d'années de services à la date de sa mise en disponibilité. Pour l'agent invalide de guerre, le traitement d'attente est égal, durant les deux premières années, à son dernier traitement d'activité. A partir de la troisième année, il est réduit chaque année de 20 % sans qu'il puisse être inférieur à autant de fois 1/60ème du dernier traitement d'activité que l'agent compte d'années de services à la date de sa mise en disponibilité.

§ 3. Pour l'application du présent article, il faut entendre par "année de services", celles qui entrent en compte pour l'établissement de la pension de retraite. Toutefois, les services militaires accomplis avant l'entrée en fonction ne sont pas pris en considération et les services militaires admissibles ne sont comptés que pour leur durée simple, sans préjudice de l'application de l'article 13 de la loi des 3 août 1919 et 27 mai 1947 relative aux priorités.

Article 120 .

La mise en disponibilité par retrait d'emploi dans l'intérêt du service est prononcée par le Conseil communal. Elle doit être précédée d'une proposition établie par le Collège communal et notifiée à l'agent par courrier recommandé ou remise en mains propres moyennant accusé de réception. La proposition mentionne le droit de l'agent à être entendu par le Conseil communal, la date de l'audition et la faculté pour l’agent de consulter le dossier administratif. Lors de cette audition, l’agent peut être assisté d’un conseil de son choix.

Sous-section 2 – Disponibilité pour maladie ou infirmité

Article 121 .

L'agent se trouve de plein droit en disponibilité lorsqu'il est absent pour cause de maladie ou d'infirmité après avoir atteint la durée maximum des congés qui peuvent lui être accordés pour ce motif par application de l'article 85.

Article 122 .

L'agent en disponibilité pour maladie ou infirmité garde ses droits à la promotion, à l'avancement de traitement et à l’évolution de carrière.

Article 123 .

L'agent en disponibilité pour maladie ou infirmité reçoit un traitement d'attente égal à 60 % de son dernier traitement d'activité.

Toutefois, le montant de ce traitement ne peut en aucun cas être inférieur : 1) aux indemnités que l'intéressé obtiendrait dans le même situation si le régime de la sécurité sociale lui avait été applicable dès le début de son absence; 2) à la pension qu'il obtiendrait si, à la date de sa mise en disponibilité, il avait été admis à la retraite prématurée.

Article 124 .

Par dérogation à l'article 123, l'agent en disponibilité pour maladie ou infirmité a droit à un traitement d'attente égal au montant de son dernier traitement d'activité si l'affection dont il souffre est reconnue comme maladie ou infirmité grave et de longue durée. Le MEDEX décide si l'affection dont souffre l'agent, constitue ou non une telle maladie ou infirmité. Cette décision ne peut en tout cas intervenir avant que l'agent n'ait été, pour une période continue de trois mois au moins, en congé ou en disponibilité pour l'affection dont il souffre. Cette décision entraîne une révision de la situation de l'agent avec effet pécuniaire à la date du début de sa disponibilité.

Sous-section 3 – Disponibilité pour convenance personnelle

Article 125 .

L'agent placé en disponibilité pour convenance personnelle ne reçoit aucun traitement d'attente. Il ne peut se prévaloir de maladies ou d'infirmités contractées durant sa période de disponibilité. Il perd ses droits à l'avancement de traitement, à la promotion et à l’évolution de carrière.

Article 126 .

La disponibilité pour convenance personnelle est accordée sur demande de l’agent pour une période de 6 mois au plus. Cette période peut être prolongée de périodes de six mois au plus sans pouvoir dépasser une durée ininterrompue de 24 mois. Chaque prorogation est subordonnée à une demande de l'agent introduite au moins un mois avant l'expiration de la période de disponibilité en cours. Tout agent dont l'absence excède la période pour laquelle la disponibilité a été accordée est considéré comme démissionnaire. En ce cas, il sera fait application de la procédure disciplinaire prévue par le Code de la démocratie locale et de la décentralisation.

Sous-section 4 – Disponibilité par défaut d'emploi

Article 127 .

L'agent dont l'emploi est supprimé doit être réaffecté dans un emploi vacant correspondant à son grade ou à un grade équivalent. S'il est établi que la réaffectation n'est pas possible, il est placé en position de disponibilité par suppression d'emploi. Dans cette position, il conserve ses titres à l'avancement de traitement, à l'évolution de carrière et à la promotion.

Article 128 .

L'agent en disponibilité par suppression d'emploi bénéficie d'un traitement d'attente égal, les deux premières années, à son dernier traitement d'activité. A partir de la troisième année, ce traitement d'attente est réduit chaque année de 20 % pour les agents mariés ainsi que pour les agents non mariés ayant un ou plusieurs enfants à charge et de 25 % pour les autres agents. Le traitement d'attente ne peut cependant, dans la limite de 30/30èmes, être inférieur à autant de fois 1/30ème du dernier traitement d'activité que l'agent compte d'années de services à la date de sa mise en disponibilité. Les réductions successives s'opèrent sur la base du dernier traitement d'activité. Pour l'application du présent article, il faut entendre par "années de services" celles qui entrent en ligne de compte pour l'établissement de la pension de retraite. Toutefois, les services militaires accomplis avant l'entrée en fonction ne sont pas pris en considération et les services militaires admissibles ne sont comptés que pour leur durée simple.

CHAPITRE XXIV - DES DISTINCTIONS HONORIFIQUES

Article 129 .

Les distinctions honorifiques sont accordées au personnel dans les cas et conditions prévus par les instructions en la matière. Les agents décorés bénéficient en outre d’une allocation de 105 € non-indexable pour les distinctions honorifiques du personnel statutaire et pour la décoration du travail de 1 ère classe et la Palme d’or de l’Ordre de la Couronne octroyées au personnel contractuel.

CHAPITRE XXV - DU REGIME DES PENSIONS

Article 130 .

Les agents recrutés et nommés à titre définitif et leurs ayants droit bénéficient du régime de pension instauré par la loi du 25 avril 1933 modifiée par l'Arrêté Royal n° 491 du 31.12.1986 relative à la pension des agents communaux, ainsi que par les dispositions législatives et réglementaires prises en vertu de cette loi.

CHAPITRE XXVI - DU REGIME DISCIPLINAIRE

Article 131 .

Toutes les dispositions relatives au régime disciplinaire des agents statutaires sont contenues dans le Code de la démocratie locale et de la décentralisation (articles L1215-1 à L1215-27). Le régime disciplinaire des agents contractuels est fixé par le règlement de travail.

CHAPITRE XXVII – DE LA DEMISSION D’OFFICE POUR INAPTITUDE PROFESSIONNELLE

Article 132

Le Conseil communal pourra prononcer la démission d’office pour inaptitude professionnelle des agents dans les cas prévus par les articles L1217-1 et suivants du Code de la démocratie locale et de la décentralisation.

CHAPITRE XXVIII – DES RELATIONS AVEC LES ORGANISATIONS SYNDICALES

Article 133 .

Les relations de l’autorité communale avec les organisations syndicales sont régies par la loi du 19 décembre 1974 et ses Arrêtés royaux d’exécution. Les dispositions contenues dans la circulaire du Ministre des affaires intérieures et de la fonction publique du 31 août 2006 relative à la formation et aux relations sociales dans la fonction publique locale sont également d’application.

CHAPITRE XIX – DU BIEN ETRE AU TRAVAIL.

Article 134 : Procédure de reclassement professionnel .

Conformément à l’Arrêté royal du 28 mai 2003 relatif à la surveillance de la santé des travailleurs, Avant de proposer la mutation temporaire ou définitive d’un travailleur ou de prendre une décision d’inaptitude, le conseiller en prévention-médecin du travail doit procéder aux examens complémentaires appropriés, qui seront à charge de l’employeur, notamment dans le cas où le travailleur est atteint d’affection présumée d’origine professionnelle et dont le diagnostic n’a pu être suffisamment établi par les moyens définis à l’évaluation de santé périodique. Il doit en outre s’enquérir de la situation sociale du travailleur, renouveler l’analyse des risques, et examiner sur place les mesures et les aménagements susceptibles de maintenir à son poste de travail ou à son activité le travailleur, compte tenu de ses possibilités. Le travailleur peut se faire assister par un délégué du personnel au Comité ou, à défaut, par un représentant syndical de son choix.

Lorsque le conseiller en prévention-médecin du travail estime que le maintien d’un travailleur à son poste de travail ou à son activité est possible, il indique sur le formulaire d’évaluation de santé, à la rubrique F, quelles sont les mesures à prendre pour réduire au plus tôt et au minimum les facteurs de risques en appliquant les mesures de protection et de prévention en rapport avec l’analyse des risques.

Les possibilités de nouvelle affectation et les mesures d’aménagement des postes de travail font l’objet d’une concertation préalable entre l’employeur, le conseiller en prévention-médecin du travail et le cas échéant d’autres conseillers en prévention, le travailleur et les délégués du personnel au Comité ou, à défaut, les représentants syndicaux, choisis par le travailleur.

Le conseiller en prévention-médecin du travail informe le travailleur de son droit à bénéficier des procédures de concertation et de recours visées par le présent arrêté.

Article 135 : Procédure de concertation.

Hormis le cas de l’évaluation de santé préalable visée à l’article 27 de l’Arrêté royal du 28 mai 2003, si le conseiller en prévention-médecin du travail juge qu’une mutation temporaire ou définitive est nécessaire, parce qu’un aménagement du poste de sécurité ou de vigilance ou de l’activité à risque défini n’est pas techniquement ou objectivement possible ou ne peut être raisonnablement exigé pour des motifs dûment justifiés, le travailleur peut faire appel à la procédure de concertation décrite ci-après, dans les conditions qui y sont énoncées.

Avant de remplir le formulaire d’évaluation de santé, le conseiller en prévention-médecin du travail informe le travailleur de sa proposition de mutation définitive, soit en lui remettant un document que le travailleur signe pour réception, soit en lui envoyant un pli recommandé avec accusé de réception.

Le travailleur dispose d’un délai de cinq jours ouvrables, qui suivent l’accusé de réception, pour donner ou non son accord.

Si le travailleur n’est pas d’accord, il désigne au conseiller en prévention-médecin du travail un médecin traitant de son choix. Le conseiller en prévention-médecin du travail communique à ce médecin sa décision motivée. Les deux médecins s’efforcent de prendre une décision en commun. Chacun d’entre eux peut demander les examens ou les consultations complémentaires qu’il juge indispensables. Seuls les examens ou consultations complémentaires demandés par le conseiller en prévention-médecin du travail sont à charge de l’employeur.

CHAPITRE XXX – TRANSPORT ET DE DEPLACEMENT

Article 136 : Indemnisation pour frais de transport - disposition générale

Hormis dans les cas prévus aux articles 137 à 139, il n’est pas prévu d’indemnisation pour les frais de transport exposés par les agents entre le domicile et le lieu de travail.

Dans les cas prévus aux articles 137 à 139 ainsi que lorsque l’agent est amené à effectuer des déplacements professionnels avec son véhicule personnel (article 140), les demandes d’indemnisation se font sur le formulaire ad hoc délivré par le service du personnel et doit être sincère et complète. Tout agent qui sait ou aurait raisonnablement dû savoir qu’il n’avait plus droit à l’intégralité d’une indemnité est tenu d’en faire la déclaration.

Article 137 : Utilisation des transports en commun publics sur le chemin du travail – conditions d’indemnisation.

§1. Les agents communaux sont remboursés de certains frais de transport liés au trajet entre leur domicile et leur lieu de travail dans les limites des conditions énoncées ci-dessous : a) Il est accordé une intervention dans les frais supportés par les agents lorsqu’ils utilisent un moyen de transport en commun public pour effectuer quotidiennement le trajet aller et retour de leur résidence habituelle à leur lieu de travail. b) Pour le transport organisé par la Société nationale des Chemins de fer belges, l’intervention est de 100 %. c) Pour le transport urbain et suburbain (bus, tram, métro) organisé par les sociétés régionales de transports publics, l’intervention se fait à concurrence de 100 %. d) L’intervention dans les frais de transport supportés par les bénéficiaires est payée à l’expiration de la durée de validité du titre de transport délivré par les sociétés qui organisent le transport en commun public, contre remise de ce titre.

Article 138 : Utilisation de moyens de transport personnels dans des circonstances particulières sur le chemin du travail – conditions d’indemnisation.

§1. Pour autant que l’autorité n’organise pas une offre de transport spécifiquement adaptée, il est permis aux agents qui bénéficient du remboursement d’un abonnement des transports en commun publics dans les conditions de l’article 137, d’utiliser leur véhicule personnel et de bénéficier d’une indemnisation de leurs frais de déplacement, à la condition de se trouver dans une des situations suivantes : 1° un empêchement physique ne permet pas l’utilisation des transports publics de manière permanente ou temporaire; 2° l’horaire de prestations irrégulières ou des prestations en service continu ou par rôle excluent l’utilisation des transports publics; 3° l’utilisation des moyens de transports en commun publics n’est pas possible en raison de la participation du bénéficiaire à un travail imprévu et urgent en dehors de son régime normal de travail.

La nécessité d’utiliser le véhicule personnel, telle que décrite au §1 er , est prouvée : – pour le 1°, par un certificat médical qui est présenté en cas de doute pour contrôle au service de médecine du travail; dans certains cas, il est accepté que le véhicule soit conduit par un tiers; – pour le 2°, par des attestations des sociétés de transports en commun publics, qui desservent les régions concernées, dans lesquelles il est clairement affirmé qu’il n’y a aucune offre, ou du moins pas aux moments nécessaires, de transports publics; – pour le 3°, par une attestation de l’autorité qui convoque l’intéressé, dans laquelle il est explicitement mentionné que tout délai ou perte de temps aurait des conséquences défavorables sérieuses. §2. L’intervention lors de l’utilisation de moyens de transport personnels est calculée sur la base de l’intervention dans le prix d’une carte train de deuxième classe valable un mois sur la distance admise. Lorsque le déplacement n’est pas effectué journellement, le montant de l’intervention est multiplié par une fraction dont le numérateur représente le nombre de jours de travail et de déplacement et le dénominateur le nombre total de jours ouvrables au cours de ce mois.

§3. Le paiement est effectué sur la base d’une déclaration de créance introduite mensuellement, à l’expiration du mois civil au cours duquel les déplacements entre la résidence habituelle et le lieu de travail ont eu lieu. Lorsque plusieurs bénéficiaires, dont un au moins remplit une condition visée au point §1, voyagent ensemble dans un véhicule personnel, l’intervention est octroyée au propriétaire du véhicule.

Article 139 : Utilisation de la bicyclette sur le chemin du travail – conditions d’indemnisation.

§ 1. Les membres du personnel communal non-enseignant qui utilisent leur bicyclette pour effectuer un déplacement de leur résidence à leur lieu de travail, et vice-versa, ont droit, lorsqu'ils parcourent au moins un kilomètre pour le trajet dans un sens, à une indemnité de 15 centimes d’euro par kilomètre parcouru. Est assimilé à la bicyclette, un fauteuil roulant ou un autre moyen de transport léger non motorisé. L'utilisation de la bicyclette peut précéder ou être postérieure à l'utilisation complémentaire des transports en commun publics. L'indemnité ne peut toutefois jamais être cumulée avec une intervention dans les frais de transports publics pour le même trajet et au cours de la même période.

§ 2 : Les membres du personnel intéressés introduisent leur demande d'obtention de cette indemnité de bicyclette auprès du service du personnel ou de l'agent désigné à cet effet. Ils communiquent le relevé détaillé du parcours qu'ils suivront et auquel ils doivent, après acceptation, strictement se tenir, sauf en cas de force majeure. Ils communiquent également le calcul détaillé du nombre de kilomètres qu'ils doivent parcourir par trajet aller et retour. Il n'est pas nécessaire que le parcours présenté soit le plus court mais il doit être le plus indiqué pour les cyclistes, avec un intérêt particulier pour la sécurité.

§ 3 : Le service du personnel ou l’agent désigné à cet effet transmet ces demandes au Collège communal dans un délai de quinze jours ouvrables à dater de la réception. Celui-ci décide, du parcours à suivre et de la distance, le nombre total de kilomètres aller et retour octroyés étant arrondi au chiffre supérieur. La date d'entrée en vigueur de cette décision est également mentionnée.

§ 4 : Lorsque le membre du personnel intéressé ne peut pas approuver le parcours et la distance imposés, il fait part de son objection, par l'intermédiaire du service du personnel ou de l’agent désigné à cet effet, au Collège échevinal, qui prend la décision finale. Cette décision est communiquée immédiatement au service du personnel intéressé pour exécution.

§ 5 : Les membres du personnel bénéficiaires établissent un état mensuel indiquant avec précision pour le mois écoulé les jours où ils ont effectué des déplacements à bicyclette avec mention du nombre total de kilomètres parcourus et de l'indemnité à laquelle ils ont droit, conformément au modèle repris à l'annexe 2.

Après vérification par le service du personnel, le service des finances est chargé de la liquidation de l'indemnité.

§ 6 : Le membre du personnel intéressé peut, en cas de fausses déclarations ou de pratiques frauduleuses, outre des actions pénales et disciplinaires, être obligé de rembourser en tout ou en partie les indemnités déjà perçues ; une exclusion temporaire ou définitive du système de l'indemnité de bicyclette peut par ailleurs lui être imposée.

§ 7 : Le Collège communal règle les cas qui présentent une particularité propre à justifier une solution adaptée.

§ 8 : L'indemnité de bicyclette octroyée conformément aux dispositions de la présente décision ne peut pas être cumulée avec d'autres indemnités similaires qui seraient octroyées à des membres du personnel communal non-enseignant. Article 140 : Utilisation de moyens de transport personnels pour des déplacements professionnels – conditions d’indemnisation.

§1. Certains agents communaux peuvent être amenés à utiliser leur véhicule personnel pour les besoins du service.

§2. La liste des agents autorisés à utiliser leur véhicule personnel pour les besoins du service est arrêtée par le Collège communal.

Lorsqu’un agent non repris sur cette liste est amené pour cause de force majeure à utiliser son véhicule personnel, son identité est communiquée au service du personnel préalablement au déplacement à effectuer et sera soumise au Collège communal en sus de la demande de remboursement des frais de déplacement exposés.

§3. Un quota kilométrique annuel sera alloué à chaque service au sein duquel des agents sont amenés à utiliser leur véhicule personnel pour les besoins du service. Une provision pour les déplacements de force majeure sera également prévue.

§4. Les responsables des services concernés sont chargés de veiller au respect du quota kilométrique alloué à leur service.

§5. Le remboursement des frais de déplacement s’opère sur base de l’indemnité prévue par l’Arrêté royal qui en fixe le taux chaque année à la date du 1 er juillet.

§6. Les agents rentrent mensuellement le relevé de leurs frais de déplacement au service du personnel en utilisant le formulaire intitulé « Relevé des frais de parcours résultant de déplacements ». A cette fin, les agents respectent les instructions suivantes :

- L’agent est tenu de compléter une ligne du relevé pour chaque trajet parcouru. Par trajet, il y a lieu d’entendre le parcours compris entre l’allumage et l’arrêt, pour une durée déterminée, du moteur du véhicule. Il pourra donc être complété plusieurs lignes pour un même déplacement dès lors que celui-ci comporte plusieurs trajets (étapes). - L’adresse de départ et l’adresse d’arrivée doivent comprendre la localité et le code postal, le nom de la rue ainsi que le numéro de l’habitation face à laquelle le véhicule est stationné ou, à défaut, de l’habitation la plus proche. Si le véhicule est stationné dans un parking, son nom, ou à défaut tout élément utile permettant de le localiser, seront renseignés. - Le mesurage kilométrique doit comprendre les kilomètres et centaines de mètres parcourus. - L’agent est tenu d’emprunter le parcours le plus direct lors de ses déplacements. A cette fin, il est invité à se munir au préalable d’un itinéraire routier. - Le motif du déplacement doit être exprimé dans des termes clairs et précis de sorte qu’il ne demeure aucun doute quant à son opportunité au regard de l’intérêt du service. Il ne peut comporter ni initiales ni abréviations. - Si un détour a été rendu nécessaire par des mesures de circulation routière ou par tout autre motif valable, il en sera fait expressément mention. A défaut, le remboursement des frais de déplacement sera limité au montant qui aurait été dû si le trajet le plus direct avait été emprunté. - L’agent qui se déplace en prenant comme point de départ ou de retour sa résidence habituelle est tenu de le mentionner. Il ne peut obtenir une indemnité supérieure à celle qui lui aurait été due si les déplacements avaient eu comme point de départ ou de retour son lieu de travail habituel. - Le responsable de service appose obligatoirement sa signature à l’issue du relevé et en certifie de la sorte l’exactitude. A défaut de signature, le relevé est d’office renvoyé au service concerné. - Le service du personnel est habilité à effectuer toutes les vérifications complémentaires qui s’imposeraient avant de soumettre les demandes de remboursement au Collège communal. L’agent est tenu de lui apporter tous les éléments probants qu’il solliciterait.

CHAPITRE XXXI - DISPOSITIONS TRANSITOIRES

Article 141 .

Les agents communaux définitifs, en fonction au 30.06.1994 , conservent le bénéfice des dispositions réglementaires qui leur étaient applicables à cette dernière date, si celles-ci leur sont plus favorables, notamment :

1) les membres du personnel ayant satisfait à un examen de promotion conservent durant toute leur carrière, les titres à la nomination acquis par la réussite de ces épreuves. Ils sont donc dispensés de présenter cet examen lors de tout appel interne ultérieur en vue de la nomination à un emploi dont l'appellation correspond à celui pour lequel ils ont réussi l'examen et réunissent toutes les conditions d'accession ou d'évolution de carrière, hormis le rapport favorable. 2) les agents titulaires du diplôme des cours provinciaux des sciences administratives sont dispensés de la formation en sciences administratives et de l'examen d'aptitude lors de tout appel interne ultérieur en vue de la nomination à un emploi dont l'appellation correspond à celui pour lequel ils étaient exemptés et réunissent toutes les conditions d'accession ou d'évolution de carrière, hormis le rapport favorable.

Article 142 .

Les agents en fonction au 30.06.1994, titulaires des grades d'architecte principal et d'ingénieur industriel principal, peuvent présenter leur candidature lors du prochain recrutement d'un Directeur des travaux. Ils sont dispensés des conditions d'examen et de diplôme reprises en régime organique.

CHAPITRE XXXII - MISE EN VIGUEUR

Article 143 .

Les dispositions contenues dans le présent statut - première partie - et les dispositions administratives et particulières contenues dans la troisième partie produisent leurs effets à la date de leur approbation par l’autorité de tutelle.

******************************

ANNEXE - MODELE DU BULLETIN D’EVALUATION

ANNEXE II

COMMUNE DE FLEMALLE

DEUXIEME PARTIE

STATUT PECUNIAIRE DU PERSONNEL COMMUNAL ADMINISTRATIF, (grades légaux exceptés) OUVRIER, TECHNIQUE, DE SOINS ET D'ASSISTANCE, DES AFFAIRES CULTURELLES, DU TOURISME, PEDAGOGIQUE ET DE LA REGIE FONCIERE

CONSEIL COMMUNAL DU 28 MARS 2013

délibération approuvée par le Gouvernement wallon le

TEXTE DE BASE ET DE REFERENCE

voir Dispositions particulières -"Troisième partie"

STATUT PECUNIAIRE

ARTICLE 1 .

Le présent statut pécuniaire (dispositions générales – 2ème partie et dispositions particulières – 3ème partie) est applicable au personnel communal administratif (grades légaux exceptés), ouvrier, technique, de soins et d'assistance, des affaires culturelles, du tourisme, pédagogique et de la régie foncière.

Il concerne tant le personnel statutaire (stagiaire et définitif) que les agents contractuels et agents contractuels subventionnés – A.P.E.

ARTICLE 2 .-

Les traitements du personnel sont fixés par des échelles comportant : - un traitement minimum; - des traitements dénommés "échelons" résultant des augmentations périodiques, celles-ci étant annuelles; - un traitement maximum.

Toutes les échelles de traitement ont un développement établi sur vingt-cinq ans.

CHAPITRE 1ER - REGIME ORGANIQUE - REGLES GENERALES

Section 1.- De la fixation des échelles de traitement

ARTICLE 3 .-

L'échelle de chaque grade est fixée conformément au chapitre IV du présent statut, complété par les dispositions particulières (3 ème partie), selon l'importance des attributions, le degré de responsabilité, les aptitudes générales et professionnelles requises, compte tenu de la place occupée par les agents dans la hiérarchie de l'administration.

Tous les emplois, grades et fonctions sont répartis sur cinq niveaux (E - D - C - B - A) - voir détails au statut administratif.

ARTICLE 4 .-

Ces échelles sont rattachées à l'indice 138,01 des prix à la consommation et varient conformément aux dispositions de la loi du 1 er mars 1977 organisant un régime de liaison à l'indice des prix à la consommation du Royaume, de certaines dépenses dans le secteur public.

Section 2.- De la fixation du traitement

a) Dispositions générales

ARTICLE 5 .-

A chaque modification du statut pécuniaire d'un grade, tout traitement établi compte tenu de ce grade est refixé comme si le nouveau statut pécuniaire avait existé de tout temps.

Si le traitement ainsi fixé est inférieur à celui dont il bénéficiait dans son grade à la date de la délibération modificative, l'agent conserve le traitement le plus favorable jusqu'à ce qu'il obtienne un traitement au moins égal. ARTICLE 6 .-

Les augmentations barémiques sont accordées au mois anniversaire du début de la carrière (y compris les services antérieurs admissibles).

L'anniversaire du début de la carrière qui tombe à une date autre que le premier du mois est reporté au premier du mois suivant, sauf si l'agent est entré le premier jour ouvrable du mois.

ARTICLE 7 .- Evolution de carrière

Ce système concerne non seulement tous les agents statutaires (stagiaires et définitifs) titulaires d'un grade de recrutement, mais également certaines catégories d'agents titulaires d'un grade de promotion.

L’évolution de carrière est aussi applicable aux agents contractuels.

Ce système d'évolution de carrière consiste à attribuer aux agents une échelle supérieure à celle dont ils bénéficient, pour autant qu'ils répondent aux conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (à titre, transitoire : disposer d’une évaluation au moins positive); - compter une ancienneté déterminée dans leur échelle, telle qu'elle leur est appliquée au moment où l'évolution barémique peut avoir lieu; - avoir acquis, dans certains cas, une formation professionnelle, complémentaire ou spécifique.

ARTICLE 8 .-

Pour la détermination des traitements individuels, l'ancienneté à prendre en considération couvre tous les services rendus en quelque qualité que ce soit dans des fonctions à prestations complètes ou incomplètes : - dans le secteur public; - dans le secteur privé ou comme C.M.T. ou comme stagiaire O.N.Em., avec un maximum de 6 ans, à condition que ces services soient en rapport direct avec la fonction à exercer au sein de l'administration communale.

Sont également valorisables, dans les mêmes conditions, les services accomplis antérieurement dans le secteur public ou privé d’un autre Etat membre de l’Union Européenne ou de l’Espace économique européen.

L'ancienneté d'échelle permettant l'évolution de carrière est limitée à la durée des services accomplis dans une fonction analogue dans le secteur public ou dans le secteur privé subventionnable (hôpitaux, maison d'éducation, de repos, d'accueil et de soins).

Sont également valorisables, dans les mêmes conditions, les services accomplis antérieurement dans le secteur public ou privé subventionnable d’un autre Etat membre de l’Union Européenne ou de l’Espace économique européen.

Pour les agents en fonction au 30 juin 1994, l'ancienneté pécuniaire acquise lors de la mise en place du présent statut entre en ligne de compte pour l'évolution de carrière.

b) De la détermination de l'échelle de traitement

ARTICLE 9 .-

Sans préjudice des dispositions réglementaires contraires, le traitement de tout agent est fixé dans l'échelle de son grade.

L'agent occupé à temps réduit bénéficie de l'échelle de traitement attachée à son grade au prorata du rapport entre les prestations effectives prévues dans son acte de nomination ou dans une délibération ultérieure du conseil communal admise par l'autorité de tutelle et du volume prévu pour les prestations à temps plein par le statut administratif. ARTICLE 10 .-

Le traitement de l'agent est également fixé en tenant compte des services admissibles dont il est question à la rubrique c) ci-après.

c) Des services admissibles

ARTICLE 11 .-

Sont admissibles pour l'octroi des augmentations périodiques, les services effectifs accomplis par l'agent, en faisant partie : - des services de la Communauté européenne ou de l’Union européenne ou de l’espace économique européen d’un état membre de la Communauté européenne, de l’Etat fédéral, des communautés, des régions, d'Afrique, des provinces, des agglomérations de communes, des fédérations de communes, des associations de communes, des communes, des services et établissements intercommunaux d'assistance publique, des commissions d'assistance publique, des centres publics d’Action sociale, des caisses publiques de prêts et des personnes de droit public ressortissant aux provinces et aux communes, ou encore à d'autres services publics, soit comme militaire de carrière, soit comme titulaire civil ou ecclésiastique d'une fonction rémunérée comportant soit des prestations complètes, soit des prestations incomplètes; - des établissements d'enseignement libre subventionnés, comme titulaire civil ou ecclésiastique d'une fonction à prestations complètes et incomplètes rémunérées par une subvention-traitement; - des offices d'orientation scolaire et professionnelle et des centres P.M.S. libres subventionnés comme titulaire civil ou ecclésiastique d'une fonction à prestations complètes et incomplètes rémunérées par une subvention-traitement.

ARTICLE 12 .-

Pour l'application de l'article 11, il faut entendre par : 1. Service effectif : tout service accompli par l'agent tant qu'il se trouve dans une position administrative qui lui vaut, de par son statut, son traitement d'activité ou, à défaut, le maintien de ses titres à l'avancement de traitements; 2. Service de la Communauté européenne ou de l’Union européenne ou de l’espace économique européen, d’un Etat membre de la Communauté européenne, de l’Etat fédéral, des communautés, des régions : tout service relevant du pouvoir législatif, du pouvoir exécutif ou du pouvoir judiciaire, et non constitué en personne juridique; 3. Service d'Afrique : tout service qui relevait du gouvernement du Congo belge ou du gouvernement du Ruanda-Urundi et n'était pas constitué en personne juridique; 4. Service des provinces, des agglomérations de communes, des fédérations de communes, des associations de communes, des communes, des services et établissements intercommunaux d'assistance publique, des commissions d'assistance publique, des centres publics d’Action sociale, des caisses publiques de prêts et des personnes de droit public ressortissant aux provinces et aux communes : tout service dépendant directement ou exclusivement desdites administrations et personnes de droit public et qui émargent à leur budget; 5. Autre service public : 1°) tout service relevant du pouvoir exécutif et constitué en personne juridique; 2°) tout service qui relevait du gouvernement du Congo belge ou du gouvernement du Ruanda-Urundi et qui était constitué en personne juridique; 3°) toute autre institution de droit belge, qui répond à des besoins collectifs d'intérêt général ou local et dans la création ou la direction de laquelle se constate la prépondérance de l'autorité publique, ainsi que toute autre institution de droit colonial qui répondait aux mêmes conditions; 6. Militaires de carrière : - les officiers de carrière, les officiers de complément et les officiers auxiliaires; - les officiers de réserve accomplissant des prestations volontaires à l'exclusion des prestations d'entraînement; - les sous-officiers de carrière, les sous-officiers temporaires et les sous-officiers de complément; - les aumôniers des cadres actifs et les aumôniers de réserve maintenus en service en temps de paix pour constituer le cadre temporaire du service de l'aumônerie; 7. Prestations complètes : les prestations de travail dont l'horaire est tel qu'elles absorbent totalement une activité professionnelle normale.

ARTICLE 13 .-

Les services admissibles se comptent par mois de calendrier, ceux qui ne couvrent pas tout le mois étant négligés.

Toutefois, la durée des services admissibles que l’agent a prestés à titre intérimaire dans l’enseignement est fixée selon les règles de l’Etat.

ARTICLE 14 .-

La durée des services admissibles accomplis dans deux ou plusieurs fonctions exercées simultanément, ne peut jamais dépasser la durée des services qui auraient été accomplis pendant la même période dans une seule fonction à prestations de travail complètes.

ARTICLE 15 .-

Les services admissibles accomplis dans une fonction à prestations complètes conformément à l'article 11 (y compris les services accomplis comme agent contractuel subventionné dans le secteur public) peuvent être pris en considération à raison de 100 %.

ARTICLE 16 .-

Les prestations incomplètes effectuées au sein de l’administration communale sont prises en considération de la même manière que des prestations complètes.

Les prestations incomplètes effectuées dans un autre service public ou dans le secteur privé sont prises en considération au prorata du régime de travail effectif.

ARTICLE 17 .-

§ 1 er - Sont également admissibles, à concurrence de six années au maximum, pour le calcul du traitement, les services à prestations complètes ou incomplètes accomplis dans le secteur privé, à condition qu'ils puissent être considérés comme directement utiles, c'est-à-dire qu'ils aient procuré à l'agent une expérience profitable à l'exercice de la fonction remplie à l'administration.

§ 2 - Toutefois, si l'expérience requise dans le secteur privé constitue une condition à laquelle l'agent a dû satisfaire lors de son recrutement, seules les années excédant l'exigence formulée sont valorisables dans la limite de six années.

§ 3 - La durée des services accomplis dans le secteur privé ne peut être supputée si elle est déjà couverte par d'autres services admissibles effectifs.

§ 4 - Les services visés au présent article sont, pour le surplus, valorisables dans les mêmes conditions que celles qui régissent, en régime organique, la valorisation des services visés à l'article 11.

ARTICLE 18 .-

Sont valorisés dans les conditions prévues à l'article précédent, les services à prestations complètes ou incomplètes accomplis : - en qualité de chômeur occupé par les pouvoirs publics; - dans le cadre du stage des jeunes; - à l'étranger, dans quelque organisme que ce soit. ARTICLE 19 .-

Pour le calcul des services admissibles déterminés suivant l'application d'un coefficient de réduction conformément aux articles 16 à 18 toute fraction de mois résultant de la division est comptée pour un mois entier.

En aucun cas, l'application des articles 17 et 18 ne peut conduire à la valorisation de plus de six années au total.

Section 3.- Du paiement du traitement

ARTICLE 20 .-

Le traitement de l'agent ayant atteint l'âge de 21 ans n'est jamais inférieur au minimum garanti admis pour les agents des services publics. Ce traitement est accordé jusqu'au moment où l'agent obtient un traitement au moins égal, par l'application du présent statut pécuniaire. Pour l'agent occupant un emploi à prestations incomplètes, le minimum garanti ne joue qu'au prorata des prestations.

ARTICLE 21 .-

§ 1 er - Les traitements sont liquidés : - mensuellement par anticipation, aux agents définitifs; - mensuellement à terme échu, aux agents engagés par contrat de travail et fonctionnant régulièrement ainsi qu'aux agents stagiaires; - selon une périodicité fixée par le collège communal, à terme échu, sur production d'un tableau dressé par les responsables, aux agents fonctionnant par intermittence ou occasionnellement, sous réserve du respect des dispositions légales en matière de protection de la rémunération.

§ 2 - Le traitement du mois est égal à 1/12 du traitement annuel. Lorsque l'agent est, à une date autre que le premier du mois, nommé à un nouveau grade, le traitement du mois en cours n'est pas sujet à modification. Lorsque l'agent décède, le traitement du mois en cours n'est pas sujet à répétition.

§ 3 - Lorsque le traitement du mois n'est pas dû entièrement, il est fractionné en autant de trentièmes que de journées payables. 1. Si l'agent entre en fonction dans le courant du mois, le nombre de trentièmes dus est égal au nombre de jours de calendrier restant à courir depuis l'entrée en fonction inclusivement. 2. Si l'agent quitte sa fonction dans le courant d'un mois, le nombre de trentièmes dus est égal au nombre de jours de calendrier allant du premier du mois au dernier jour de travail inclusivement.

§ 4 - Pour les agents qui seraient payés à l'heure, la rétribution horaire s'obtient en divisant la rétribution annuelle par le nombre annuel d'heures de prestations attaché aux emplois à temps plein en vertu du statut administratif. On entend, en l'espèce, par rétribution annuelle, le traitement annuel prévu pour la fonction à temps plein (majoré, s'il échet, de l'allocation de foyer ou de résidence). Cette rétribution annuelle ne peut, pour les agents ayant atteint 21 ans, être inférieure à douze fois le montant de la rétribution mensuelle garantie.

Section 4 - Des allocations et indemnités

ARTICLE 22 .

§ 1 er - Les agents concernés par le présent statut bénéficient, dans les mêmes conditions que le personnel des ministères, des allocations suivantes : - allocations de foyer et de résidence; - allocations familiales; - allocation de fin d’année. § 2 – Ils bénéficient d’un pécule de vacances correspondant à 92% d’un douzième du traitement annuel indexé qui détermine le traitement dû pour le mois de mars de l’année des vacances.

§ 3 – Les agents communaux bénéficient d’une allocation pour diplôme aux conditions suivantes : - Ils disposent d’un diplôme, brevet ou certificat d’études complémentaire à celui ou à ceux qui ont été requis pour la nomination au grade de l’agent ; - Ce diplôme, brevet ou certificat d’études complémentaire doit être directement utile à l’exercice de la fonction ; L’utilité à la fonction est reconnue moyennant avis motivé du responsable de service. - Les agents ne sont pas titulaires d’une fonction accessoire, c’est-à-dire une fonction à temps partiel exercée en cumul avec une fonction à temps plein.

Les agents entrés en fonction à partir du 1 er juillet 1994 peuvent bénéficier d’une allocation pour diplôme dans leur échelle de recrutement exclusivement, et ce, jusqu’au moment où ils bénéficient d’une échelle supérieure. Leur traitement individuel augmenté de l’allocation pour diplôme est toutefois limité au traitement dont ils bénéficieraient s’ils avaient obtenu une évolution de carrière.

Les agents qui étaient en fonction au 30 juin 1994 et qui bénéficiait à cette date d’une allocation pour diplôme complète peuvent continuer à bénéficier de celle-ci. L’allocation leur est octroyée dans leur échelle d’intégration. Lors du passage dans une échelle d’évolution de carrière ou de promotion, ils pourront prétendre, s’il échet, à la différence positive entre leur échelle d’intégration antérieure augmentée de l’allocation pour diplôme et leur nouvelle échelle d’évolution de carrière.

Dans le cas de fonctions à prestations de travail incomplètes, l’allocation pour diplôme ne sera accordée qu’au prorata des prestations fournies.

Le montant de l’allocation pour diplôme ne peut jamais dépasser 1033,46 euros à l’indice 138,01.

En application de la circulaire ministérielle du 21 mai 1999, l’allocation pour diplôme ne peut avoir pour effet de porter la rétribution annuelle de l’agent au-delà de 27.464,92 € à l’indice 138,01.

L’allocation est accordée à partir du mois au cours duquel l’agent obtient le diplôme, brevet ou certificat. Elle est liquidée par fraction mensuelle en même temps que le traitement du mois.

§ 4 – Les agents communaux bénéficient également, selon les modalités et conditions propres à chacune d'elles, d’éventuelles autres indemnités et allocations prévues par des règlements distincts du conseil communal.

Section 5 - Chèques – cadeau.

ARTICLE 22bis

§ 1 – Les agents du personnel administratif et technique bénéficient d’une indemnité d’habillement de 95 € non- indexable. Le personnel ouvrier bénéficie d’une indemnité de nettoyage de 50 € non-indexable.

§ 2 - Les agents statutaires qui reçoivent une distinction honorifique et les agents contractuels qui reçoivent la décoration du travail de 1 ère classe et la Palme d’or de l’Ordre de la Couronne octroyées bénéficient à cette occasion d’une allocation de 105 € non-indexable.

§ 3 – Les agents statutaires qui comptent 25 ou 35 ans de carrière depuis la date de leur nomination en stage à l’Administration communale ou dans un autre service public bénéficient d’une prime d’ancienneté d’un montant indexable de 170,54 €. Le service militaire effectué avant l’entrée en service ainsi que les prestations réalisées en qualité d’agent contractuel au sein de l’Administration communale sont prises en compte pour la détermination de ces durées. Une prime de même import est due au personnel contractuel qui compte 25 ou 35 ans de service. Les prestations réalisées dans le service privé antérieurement à l’entrée en service de l’agent à l’Administration communale sont prises en compte pour la détermination de ces durées.

§ 4 – Les agents mis à la retraite bénéficient d’une allocation de 23 € par année de services effectifs admissibles pour la pension, avec un minimum de 105 € et un maximum de 875 € pour l’ensemble de leur carrière.

CHAPITRE II - DISPOSITIONS PARTICULIERES

ARTICLE 23 .

Les dispositions particulières font l'objet de la troisième partie de la présente délibération libellée comme suit : "Dispositions particulières tant administratives que pécuniaires pour chaque grade repris aux cadres du personnel communal administratif (grades légaux exceptés), ouvrier, technique, de soins et d'assistance, des affaires culturelles, du tourisme, pédagogique et de la régie foncière".

CHAPITRE III - REGIME TRANSITOIRE

ARTICLE 24 .

La rétribution des agents qui avaient à la date du 30 juin 1994, la qualité de membre du personnel de la commune de Flémalle ne peut, à aucun moment, être inférieure à la rétribution résultant du statut pécuniaire dont ils auraient bénéficié dans le grade dont ils étaient titulaires à cette date, si les dispositions de ce statut étaient restées d'application.

Pour l'application de cette disposition, les échelles de traitement et les dispositions relatives à la fixation des traitements individuels du statut pécuniaire invoqué forment un tout.

ARTICLE 24 bis .

Les échelles RGB revalorisées d’un pourcent telles que portées par la circulaire du 23 décembre 2004 sont d’application pour l’ensemble des échelles.

A dater du 1 er janvier 2014, toutefois, les échelles E1, E2, D1 et D2 sont remplacées par les échelles E1, E2, D1 et D2 revalorisées par la circulaire du 19 avril 2013.

Les échelles E1 et D1 sont supprimées en date du 31 décembre 2014 et les agents titulaires de ces échelles sont repositionnés en E2 et D2 à la date du 1 er janvier 2015.

CHAPITRE IV

ARTICLE 25 .-

Les échelles de traitement sont fixées comme suit :

Echelles RGB

GRADES ET REMARQUES EVENTUELLES CLASSIFICATION MINIMUM-MAXIMUM REGIME DE L’ECHELLE D’AUGMENTATION

Auxiliaire d’administration R E1 13.169,59 – 15.802,25 Ouvrier(ère) et auxiliaire professionnel(le) 6/1 x 182,38 R 12/1 x 93,14 7/1 x 60,10 Echelle abrogée en date du 31 décembre 2014.

Auxiliaire d’administration E E2 13.770,49 – 16.236,81 Ouvrier(ère) et auxiliaire professionnel(le) 3/1 x 363,04 (personnel de nettoyage) E 22/1 x 62,60 Ouvrier(ère) et manœuvre travaux lourds (personnel de nettoyage) R Ouvrier(ère) et manœuvre travaux lourds R A partir du 1er janvier 2014 :

14.133,53 - 16.599,85 3/1 x 363,04 22/1 x 62,60 A partir du 1 er janvier 2015 : Auxiliaire d’administration R Ouvrier(ère) et auxiliaire professionnel(le) R (personnel de nettoyage)

Auxiliaire d’administration E E3 13.920,71 – 18.084,52 Ouvrier(ère) et auxiliaire professionnel(le) 3/1 x 383,07 Ouvrier(ère) et manœuvre travaux lourds E 4/1 x 62,60 (personnel de nettoyage) E 6/1 x 250,38 Ouvrier(ère) et manœuvre travaux lourds E 12/1 x 105,16

A partir du 1 er janvier 2014 :

14.303,78– 18.467,59 3/1 x 383,07 4/1 x 62,60 6/1 x 250,38 12/1 x 105,16

Employé(e) d’administration R/P D1 14.421,46 – 19.200,24 Ouvrier(ère) qualifié(e) R/P 12/1 x 256,64 13/1 x 130,70 Echelle abrogée en date du 31 décembre 2014.

Employé(e) d’administration E D2 15.022,36 – 20.430,54 Ouvrier(ère) qualifié(e) E 9/1 x 250,38 4/1 x 413,12 12/1 x 125,19

A partir du 1 er janvier 2014 :

15.272,74 – 20.680,92 9/1 x 250,38 4/1 x 413,12 12/1 x 125,19 A partir du 1 er janvier 2015 :

Employé(e) d’administration R Ouvrier(ère) qualifié(e) R

GRADES ET REMARQUES EVENTUELLES CLASSIFICATION MINIMUM-MAXIMUM REGIME DE L’ECHELLE D’AUGMENTATION

Employé(e) d’administration E D3 15.548,13 – 21.569,75 Ouvrier(ère) qualifié(e) E 9/1 x 275,42 2/1 x 200,30 1/1 x 751,13 8/1 x 137,71 3/1 x 262,89 2/1 x 250,38

A partir du 1 er janvier 2014 :

15.823,55 – 21,845,17 9/1 x 275,42 2/1 x 200,30 1/1 x 751,13 8/1 x 137,71 3/1 x 262,89 2/1 x 250,38

Employé(e) d’administration R/E D4 15.172,57 – 23.131,96 Ouvrier(ère) qualifié(e) 3/1 x 262,89 Employé(e) de bibliothèque R 6/1 x 425,63 3/1 x 475,71 13/1 x 245,37

Employé(e) d’administration E D5 15.673,32 - 23.605,15 Employé(e) de bibliothèque adjoint(e) R 3/1 x 225,34 Employé(e) de bibliothèque E 7/1 x 425,63 Agent(e) technique APE R 2/1 x 575,86 13/1 x 240,36

Employé(e) d’administration R/E D6 16.174,07 – 24.852,06 Employé(e) de bibliothèque non gradué(e) E 3/1 x 676,01 Employé(e) de bibliothèque E 8/1 x 350,53 Aspirante en nursing R 1/1 x 801,19 Chef de service administratif R 8/1 x 242,86 (Animateur culturel + attaché au tourisme) 5/1 x 220,33

Agent(e) technique R D7 17.275,71 – 25.745,87 Aspirant(e) en nursing E 11/1 x 380,57 1/1 x 893,83 10/1 x 235,35 3/1 x 345,52

Agent(e) technique E D8 18.277,19 – 27.015,24 11/1 x 450,67 1/1 x 650,98 8/1 x 300,45 5/1 x 145,22

GRADES ET REMARQUES EVENTUELLES CLASSIFICATION MINIMUM-MAXIMUM REGIME DE L’ECHELLE D’AUGMENTATION

Agent(e) technique-chef R/P D9 20.280,17 – 29.556,56 11/1 x 425,63 1/1 x 851,27 8/1 x 350,53 5/1 x 187,79

Agent technique-chef E D10 22.533,52 – 32.198,10 3/1 x 625,94 8/1 x 400,60 1/1 x 1001,50 13/1 x 275,42

Brigadier(ère) P C1 15.648,28 – 23.382,38 4/1 x 250,38 1/1 x 413,12 4/1 x 425,63 3/1 x 475,71 13/1 x 245,37

Brigadier(ère)-chef P C2 16.023,84 – 23.757,94 4/1 x 250,38 1/1 x 413,12 4/1 x 425,63 3/1 x 475,71 13/1 x 245,37

Chef de service administratif P C3 17.175,56 – 25.748,45 Chef de service administratif P 3/1 x 550,82 (Animateur culturel + Attaché au tourisme) 8/1 x 300,45 1/1 x 1001,50 13/1 x 270,41

Chef de service administratif E C4 18.928,17 – 29.068,42 Chef de service administratif E 3/1 x 801,19 (Animateur culturel + Attaché au tourisme) 8/1 x 400,60 1/1 x 951,42 13/1 x 275,42

Contremaître en chef P C6 19.654,25 – 24.787,10 15/1 x 175,27 10/1 x 250,38

Gradué(e) spécifique informaticien R B1 18.026,82 – 25.011,37 Gradué(e) spécifique assistant(e) social(e) R 3/1 x 400,32 Gradué(e) spécifique bibliothécaire R 4/1 x 300,45 3/1 x 150,23 15/1 x 275,42

GRADES ET REMARQUES EVENTUELLES CLASSIFICATION MINIMUM-MAXIMUM REGIME DE L’ECHELLE D’AUGMENTATION

Gradué(e) spécifique informaticien E B2 19.529,06 – 26.589,77 Gradué(e) spécifique assistant(e) social(e) E 7/1 x 275,42 Gradué(e) spécifique bibliothécaire E 1/1 x 1.251,86 6/1 x 325,49 11/1 x 175,27

Gradué(e) spécifique informaticien E B3 21.281,66 – 29.105,91 Gradué(e) spécifique assistant(e) social(e) E 7/1 x 325,49 Gradué(e) spécifique bibliothécaire E 1/1 x 1.251,86 6/1 x 325,49 11/1 x 212,82

Gradué(e) spécifique en chef informaticien P B4 22.032,79 – 30.195,06 7/1 x 300,45 1/1 x 1.502,24 6/1 x 300,45 11/1 x 250,38

Chef de bureau administratif R/P A1 22.032,79 – 34.226,06 Chef de bureau administratif attaché au service de P 11/1 x 500,75 l’enseignement 1/1 x 701,05 10/1 x 500,75 3/1 x 325,49

Chef de bureau technique R/P A1 22.032,79 – 34.226,06 11/1 x 500,75 1/1 x 701,05 10/1 x 500,75 3/1 x 325,49

Chef de bureau administratif : R/P A1 22.032,79 – 34.226,06 Comptable régie foncière 11/1 x 500,75 1/1 x 701,05 10/1 x 500,75 3/1 x 325,49

Conseiller pédagogique P A1 22.032,79 – 34.226,06 Chef de bureau spécifique informaticien 11/1 x 500,75 1/1 x 701,05 10/1 x 500,75 3/1 x 325,49

Attaché(e) spécifique : Architecte – Ingénieur R A1sp 22.032,79 – 34.226,06 P 11/1 x 500,75 1/1 x 701,05 10/1 x 500,75 3/1 x 325,49

GRADES ET REMARQUES EVENTUELLES CLASSIFICATION MINIMUM-MAXIMUM REGIME DE L’ECHELLE D’AUGMENTATION

Chef de bureau administratif E A2 23.785,39 – 35.903,46 Chef de bureau administratif attaché au service de 3/1 x 300,45 l’enseignement 19/1 x 550,82 Conseiller pédagogique 3/1 x 250,38 Comptable Régie Foncière Chef de bureau spécifique informaticien

Chef de bureau technique : E A2 23.785,39 – 35.903,46 Conseiller en environnement 3/1 x 300,45 Chef de bureau technique 19/1 x 550,82 Chef de bureau spécifique informaticien 3/1 x 250,38

Attaché(e) spécifique : E A2sp 23.785,39 – 35.903,46 Architecte – Ingénieur 3/1 x 300,45 19/1 x 550,82 3/1 x 250,38

Chef de division administratif P A3 25.913,55 – 38.732,75 3/1 x 600,90 22/1 x 500,75

Attaché(e) spécifique : P A3sp 25.913,55 – 38.732,75 Architecte – Ingénieur 3/1 x 600,90 22/1 x 500,75

Chef de division administratif E A4 28.041,72 – 39.308,64 3/1 x 500,75 8/1 x 438,16 11/1 x 500,75 3/1 x 250,38

Attaché(e) spécifique : E A4sp 26.539,49 – 39.684,24 Architecte – Ingénieur 25/1 x 525,79

Directeur des travaux R A4sp 26.539,49 – 39.684,24 25/1 x 525,79

Directeur des travaux E A5sp 30.044,70 – 41.311,59 Premier Attaché spécifique architecte 17/1 x 500,75 2/1 x 876,31 2/1 x 250,38 4/1 x 125,19

Directeur en chef P A7sp 37.555,87 – 51.276,53 19/1 x 650,98 3/1 x 300,45 3/1 x 150,23

R = Recrutement P = Promotion E = Evolution CHAPITRE V - MISE EN VIGUEUR

ARTICLE 26 .

Les dispositions du présent règlement (dispositions générales - deuxième partie et dispositions particulières relevant du régime pécuniaire - troisième partie) produisent leurs effets à la date de leur approbation par l’autorité de tutelle.

(Fin de la deuxième partie)

ANNEXE III

COMMUNE DE FLEMALLE

TROISIEME PARTIE

DISPOSITIONS PARTICULIERES ADMINISTRATIVES ET PECUNIAIRES POUR CHAQUE GRADE REPRIS AUX CADRES DU PERSONNEL COMMUNAL ADMINISTRATIF, OUVRIER, TECHNIQUE, DE SOINS ET D'ASSISTANCE, DES AFFAIRES CULTURELLES, DU TOURISME, PEDAGOGIQUE ET DE LA REGIE FONCIERE

CONSEIL COMMUNAL DU 20 juin 2013

STATUT ADMINISTRATIF ET PECUNIAIRE délibération approuvée par le Gouvernement wallon le

TEXTE DE BASE ET DE REFERENCE

voir statut administratif -"Première partie" et statut pécuniaire - "Deuxième partie"

I. PERSONNEL ADMINISTRATIF

A. AUXILIAIRE D'ADMINISTRATION

E.1. (Recrutement) (jusqu’au 31/12/2014) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - avoir atteint l’âge minimum de 18 ans - avoir satisfait à l’examen portant sur le programme de l'enseignement primaire et sur les aptitudes professionnelles, destiné à établir des connaissances suffisantes dans la profession - épreuve écrite : 50 points - épreuve informatique : 20 points - épreuve orale : 50 points

Seront considérés comme ayant satisfait, les candidats qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des trois épreuves et 6/10 sur l'ensemble de celles-ci.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve informatique et seuls les candidats ayant réussi l’épreuve informatique seront admis à l’épreuve orale.

E.2. (Evolution de carrière) (jusqu’au 31/12/2014)

L'échelle E.2. est attribuée à l'auxiliaire d'administration titulaire de l'échelle E.1. d'auxiliaire d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle E.1. en qualité d'auxiliaire d'administration s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle E.1. en qualité d'auxiliaire d'administration s'il(elle) a acquis une formation complémentaire. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

E.2. (Recrutement) (à partir du 01/01/2015) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - avoir atteint l’âge minimum de 18 ans - avoir satisfait à l’examen portant sur le programme de l'enseignement primaire et sur les aptitudes professionnelles, destiné à établir des connaissances suffisantes dans la profession - épreuve écrite : 50 points - épreuve informatique : 20 points - épreuve orale : 50 points

Seront considérés comme ayant satisfait, les candidats qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des trois épreuves et 6/10 sur l'ensemble de celles-ci.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve informatique et seuls les candidats ayant réussi l’épreuve informatique seront admis à l’épreuve orale.

Par ailleurs, seront repositionnés en E2 les agents titulaires de l’échelle E1 en date du 1 er janvier 2015. Echelle E.3. (Evolution de carrière)

L'échelle E.3. est attribuée à l'auxiliaire d'administration titulaire de l'échelle E.2., pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle E.2. en qualité d'auxiliaire d'administration s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle E.2. en qualité d'auxiliaire d'administration s'il(elle) a acquis une formation complémentaire. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

B. EMPLOYE(E) D'ADMINISTRATION.

D.1. (Promotion ou recrutement) (jusqu’au 31 décembre 2014) a) Promotion :

Les conditions d’accès, par promotion, à l’emploi d’employé(e) d’administration de niveau D1 sont les suivantes : - être auxiliaire d'administration, titulaire de l'échelle E.1., E.2. ou E.3. d'auxiliaire d'administration - avoir réussi l'examen d'accession au niveau D (épreuves écrite et orale portant sur le programme de l'enseignement moyen du degré inférieur – voir ci-dessous). Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent candidat devra : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle E.1., E.2. ou E.3. en qualité d'auxiliaire d'administration nommé. b) Recrutement :

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué d'études secondaires inférieures ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - examen (épreuves écrite, informatique et orale) portant sur le programme de l'enseignement moyen du degré inférieur (voir ci-dessous).

Programme de l’examen :

Epreuve écrite

- connaissance de la langue française (dictée, grammaire, vocabulaire, dissertation) : 60 points - mathématiques : 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve écrite les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux branches et sur l'ensemble de celles-ci.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve informatique.

Epreuve informatique

- connaissance des logiciels classiques de bureautique 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve informatique les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve informatique seront admis à l'épreuve orale.

Epreuve orale :

- permettant notamment de déceler le degré d'intelligence du(de la) candidat(e), son sens pratique, sa maturité et sa sociabilité : 50 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l’épreuve orale le(s) candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

La cote requise pour l'ensemble des épreuves (écrite, informatique et orale) est de 6/10 des points.

D.2. (Evolution de carrière) (jusqu’au 31 décembre 2014)

L'échelle D.2. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.I. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : − ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) − compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.l. en qualité d'employé(e) d'administration s'iI n'a pas acquis de formation complémentaire.

OU

− ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) − compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.I. en qualité d'employé(e) d'administration, s'iI a acquis une formation complémentaire. (voir rubrique (de la «formation» - 1ère partie)

D.2. (Promotion ou recrutement) (à partir du 1 er janvier 2015) c) Promotion :

Les conditions d’accès, par promotion, à l’emploi d’employé(e) d’administration de niveau D1 sont les suivantes : - être auxiliaire d'administration, titulaire de l'échelle E.2. ou E.3. d'auxiliaire d'administration - avoir réussi l'examen d'accession au niveau D (épreuves écrite et orale portant sur le programme de l'enseignement moyen du degré inférieur – voir ci-dessous). Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent candidat devra : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle E.1 (abrogée le 31/12/2014), E.2. ou E.3. en qualité d'auxiliaire d'administration nommé. d) Recrutement :

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué d'études secondaires inférieures ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - examen (épreuves écrite, informatique et orale) portant sur le programme de l'enseignement moyen du degré inférieur (voir ci-dessous). Programme de l’examen :

Epreuve écrite

- connaissance de la langue française (dictée, grammaire, vocabulaire, dissertation) : 60 points - mathématiques : 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve écrite les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux branches et sur l'ensemble de celles-ci.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve informatique.

Epreuve informatique

- connaissance des logiciels classiques de bureautique 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve informatique les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve informatique seront admis à l'épreuve orale.

Epreuve orale :

- permettant notamment de déceler le degré d'intelligence du(de la) candidat(e), son sens pratique, sa maturité et sa sociabilité : 50 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l’épreuve orale le(s) candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

La cote requise pour l'ensemble des épreuves (écrite, informatique et orale) est de 6/10 des points.

Par ailleurs, seront repositionnés en D2 les agents titulaires de l’échelle D1 en date du 1 er janvier 2015.

D.3. (Evolution de carrière)

L'échelle D.3. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.2. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : − ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) − compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.2. en qualité d'employé(e) d'administration s'iI (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

OU

− ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) − compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. en qualité d'employé(e) d'administration, s'iI(elle) a acquis une formation complémentaire. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

D.4. (Recrutement ou Évolution de carrière)

Recrutement : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué de l'enseignement secondaire supérieur ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - réussir un examen (épreuves écrite et orale) portant sur le programme de l'enseignement moyen du degré supérieur.

Epreuve écrite portant sur la connaissance : - de la langue française (dictée, grammaire, vocabulaire, dissertation) : 60 points - mathématiques : 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve écrite les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux branches et sur l'ensemble de celles-ci.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve informatique.

Epreuve informatique

- connaissance des logiciels classiques de bureautique 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve informatique les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve informatique seront admis à l'épreuve orale.

Epreuve orale consistant dans la présentation d'un sujet au choix du(de la) candidat(e) : commentaires et discussion permettant notamment de déceler le degré d'intelligence du(de la) candidat(e), son sens pratique, sa maturité et sa sociabilité. Cette épreuve comportera, en outre, des questions susceptibles de révéler l'esprit critique de l'examiné à l'endroit des hommes et des choses de son temps et de permettre aux examinateurs de compléter leur information sur les qualités et connaissances de l'examiné et d'apprécier particulièrement, par une épreuve dans laquelle celui-ci (celle-ci) aurait une large part d'initiative, ses qualités d'investigation et d'objectivité : 50 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l’épreuve orale le(s) candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

La cote requise pour l'ensemble des épreuves (écrite, informatique et orale) est de 6/10 des points.

Evolution de carrière :

L'échelle D.4. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.1 (abrogée le 31/12/2014), D.2. ou D.3. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.1., D.2. ou D.3. en qualité d'employé(e) d'administration s'il (elle) a acquis un module de formation (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1., D.2. ou D.3. en qualité d'employé(e) d'administration s'il(elle) a acquis deux modules de formation.(voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

D.5. (Évolution de carrière)

L'échelle D.5. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.4. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - avoir acquis une formation spécifique (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

D.6. (Recrutement ou Évolution de carrière)

Recrutement :

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué de l'enseignement supérieur de type court ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement.

- satisfaire à un examen portant sur le programme suivant : A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaires d'une conférence sur un sujet d'ordre général (notes permises) Min. : 24/40

B. Epreuve écrite sur les matières ci-après :

Droit communal Min. : 24/40 Min. : 48/80 Notions de droit administratif Min. : 24/40

A. Epreuve informatique Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min : 12/20 D. Epreuve orale de maturité Min. : 36/60

Evolution de carrière :

Pour les agents en fonction au 30 juin 1994 titulaires de l’échelle D5 par intégration : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l’échelle D.5.

Pour les agents entrés en service à partir du 1 er juillet 1994, l'échelle D.6. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.4. ou D.5. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans les échelles D.4. ou D.5. en qualité d'employé(e) d'administration - avoir acquis le diplôme d'enseignement supérieur de type court ou une formation spécifique équivalente. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

D. CHEF DE SERVICE ADMINISTRATIF .

C.3. (promotion)

Les conditions d’accès, par promotion, à l’emploi de chef de service administratif de niveau C3 sont les suivantes : - être employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.4., D.5. ou D.6. d'employé(e) d'administration moyennant les conditions suivantes : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle D.4., D.5. ou D.6. en qualité d'employé(e) d'administration nommé(e) (agent statutaire définitif) - avoir acquis une formation en sciences administratives (3 modules de formation) (voir "De la formation" - 1ère partie). Les titulaires du diplôme des cours provinciaux de sciences administratives sont dispensés de la "formation en sciences administratives" - réussir l'examen d'aptitude à diriger qui consistera en une épreuve orale. Cote requise pour cette épreuve : 7/10 des points.

C.4. (Evolution de carrière)

L'échelle C.4. est attribuée au chef de service administratif titulaire de l'échelle C.3. de chef de service administratif, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle C.3. en qualité de chef de service administratif nommé - avoir acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 16 ans dans l'échelle C.3. en qualité de chef de service administratif nommé s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

E. GRADUE SPECIFIQUE INFORMATICIEN

B.1. (Recrutement) - être belge - âge minimum : 23 ans - être en possession du diplôme de gradué en informatique ou d'analyste de programmation - satisfaire à l'examen d'aptitudes suivant :

A. Epreuve écrite : minimum 36/60 points

Connaissance de l'ordinateur et langages de programmation - information - structure de l'ordinateur - systèmes d'exploitation - multiprogrammation et télétraitement - logique de l'ordinateur et ordinogramme - programmation

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve écrite seront admis à l'épreuve orale. B. Epreuve orale : minimum 24/40 points

Conversation portant sur des questions d'ordre général comme sur la formation acquise et nécessaire à l'exercice de l'emploi postulé.

Disposition particulière :

Par dérogation aux conditions générales de recrutement l'emploi de "Gradué spécifique informaticien" pourra être occupé, en unité , par un agent contractuel, titulaire du grade d'Employé d'administration (D4), justifiant d'une formation de base en informatique et d'une ancienneté de service de plus d'un an à la Commune de Flémalle. Pendant toute la durée du contrat de travail de l'Employé d'administration susdit, il n'est pas pourvu au grade de "Gradué spécifique informaticien".

B.2. (Evolution de carrière)

L'échelle B.2. est attribuée au titulaire de l'échelle B.1., pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.1. s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l’échelle B.1. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction.

B.3. (Evolution de carrière)

L'échelle B.3. est attribuée au titulaire de l'échelle B.2., pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.2. s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l’échelle B.2. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction non encore valorisé.

F. GRADUE SPECIFIQUE EN CHEF INFORMATICIEN.

B.4. (Promotion)

L'échelle B.4. est attribuée au «Gradué spécifique informaticien» titulaire d’une échelle de niveau B pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans le niveau B - réussir l’examen d’accession. G. CHEF DE BUREAU SPECIFIQUE INFORMATICIEN

A.1 (Promotion)

L’échelle A1 est attribuée au titulaire de l’échelle B1, B2, B3 ou B4 pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - avoir acquis une formation spécifique ; - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l’échelle B1, B2, B3 ou B4 - réussir l’examen d’accession.

A.2 (Evolution de carrière)

L’échelle A2 est attribuée au titulaire de l’échelle A1 en qualité de Chef de bureau spécifique informaticien pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l’échelle A1. - avoir acquis une formation.

Ou

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l’échelle A1 si pas de formation.

I. CHEF DE BUREAU ADMINISTRATIF

A.1. (Recrutement ou promotion)

Recrutement : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme : universitaire ou titre réputé équivalent selon le présent règlement - satisfaire à l'examen d'aptitudes portant sur le programme suivant :

A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaire d'une conférence sur un sujet d'ordre général Min. : 48/80

B. Epreuve écrite sur des matières déterminées Droit constitutionnel Min. : 10/20 Droit administratif Min. : 10/20 Loi communale (y compris éléments de comptabilité communale) Min. : 10/20 Droit civil Min. : 10/20 TOTAL Min. : 48/80

Seuls les candidats ayant réussi les épreuves écrites seront admis à l'épreuve informatique.

I. Epreuve informatique

Examen informatique : connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

Seuls les candidats ayant réussi l’épreuve informatique seront admis à l'épreuve orale.

J. Epreuve de conversation

Entretien sur des questions d'ordre général Min. : 24/40 Promotion :

- être employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.5. ou D.6., ou chef de service administratif titulaire de l'échelle C.3. ou C.4. moyennant les conditions suivantes : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle D.5., D.6., C.3. ou C.4. - avoir acquis une formation en sciences administratives (3 modules de formation) Les titulaires du diplôme des cours provinciaux de sciences administratives sont dispensés de la "formation en sciences administratives" - réussir l'examen d'accession dont le programme suit :

A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaire d’une conférence sur un sujet d’ordre général Min. : 36/60

B. Epreuve de conversation Entretien sur des questions d’ordre général Min. : 24/40

A.2. (Evolution de carrière)

L'échelle A.2. est attribuée au chef de bureau administratif titulaire de l'échelle A.1. de chef de bureau administratif, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif - avoir acquis une formation (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

- compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif si pas de formation.

J. CHEF DE BUREAU ADMINISTRATIF ATTACHE AU SERVICE DE L’ENSEIGNEMENT

A.1. (promotion)

Promotion :

- Etre porteur du diplôme de régent € ou d’instituteur(trice) primaire ou maternel(le) ; - Etre nommé à titre définitif dans l’enseignement primaire communal flémallois dans un emploi spécifiquement enseignant depuis au moins six ans; - Ne pas disposer d’une évaluation insuffisante; - Respecter les dispositions relatives à la formation donnant accès aux fonctions de directeur d’école telle que prévues par le décret de la communauté française du 2 février 2007 fixant le statut des directeurs, ou avoir suivi une formation de trois modules de 50 heures dispensées par l’école supérieure de pédagogie à l’intention des enseignants du fondamental ordinaire et spécialisé et d’autres partenaires de l’école;

- Satisfaire à l’examen d’accession à un grade de niveau 1 portant sur le programme suivant : a) Epreuve écrite portant sur la formation générale : Résumé et commentaire d’une conférence sur un sujet d’ordre général Minimum 12/20 b) Epreuve écrite portant sur des questions de la nature de celles que devra traiter le titulaire de cet emploi : - Matières pédagogiques – législation scolaire Minimum 6/10 - Institution communale – Code de la démocratie locale Minimum 6/10 - Marchés publics Minimum 6/10 - Comptabilité communale Minimum 6/10 c) Epreuve de conversation : - Entretien sur des questions d’ordre général et présentation d’un sujet au choix du (de la) candidat(e) Minimum 12/20 - Aptitude à diriger Minimum 12/20 La cote minimal requise sur l’ensemble des épreuves (écrites et orales) est de 70/100 L’agent titulaire de cet emploi ne peut présenter sa candidature aux emplois de Secrétaire communal, Receveur communal ou de chef de division administrative.

A.2. (Evolution de carrière)

L'échelle A.2. est attribuée au titulaire de l'échelle A.1. de chef de bureau administratif attaché au service de l’enseignement, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif attaché au service de l’enseignement - avoir acquis une formation (voir rubrique "De la formation" – 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif attaché au service de l’enseignement si pas de formation.

K. CHEF DE DIVISION ADMINISTRATIVE

A.3. (Promotion)

L'échelle A.3. est attribuée au chef de bureau administratif, titulaire de l'échelle A.1. ou A.2. de chef de bureau administratif pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans les échelles A.1. ou A.2. en qualité de chef de bureau administratif.

A.4. (Evolution de carrière)

L'échelle A.4. est attribuée au chef de division administrative titulaire de l'échelle A.3. de chef de division administrative, pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.3. en qualité de chef de division administrative.

L. RECEVEUR COMMUNAL.

Recrutement

- être belge - âge minimum : 21 ans

1. être titulaire des titres suivants : a) un des diplômes ou certificats pris en considération pour le recrutement aux emplois du niveau 1 dans les administrations de l'Etat b) du diplôme ou du certificat délivré à l'issue d'une session complète de cours de sciences administratives conformes au programme minimal fixé par le Roi

2. avoir satisfait à l'examen dont le programme suit : Minimum des points A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaire d'une conférence de niveau universitaire 48/80

Minimum des points B. Epreuve écrite sur des matières déterminées 1ère partie : éléments de droit civil (personnes, biens et contrats) 10/20 2ème partie : Droit administratif 10/20 48/80 3ème partie : droit constitutionnel 10/20 4ème partie : loi communale, budget communal et comptabilité communale 10/20

Seuls les candidats ayant réussi les épreuves écrites seront admis à l'épreuve orale.

C. Epreuve de conversation Entretien sur des questions d'ordre général destiné à juger de la présentation, de la facilité d'élocution et des qualités de caractère du candidat 24/40

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Ces épreuves se dérouleront devant un jury composé comme suit :

Président : Mr le Bourgmestre ou l'Echevin qu'il délègue.

Assesseurs : a) pour l'épreuve de formation générale : un professeur, en activité ou à la retraite, de l'enseignement universitaire ou de l'enseignement supérieur post-secondaire. b) pour les épreuves de droit constitutionnel, de droit administratif et de droit civil : un professeur, en activité ou à la retraite, ayant enseigné ces cours dans l'enseignement universitaire ou dans l'enseignement supérieur post-secondaire. c) pour l'épreuve de Loi communale (y compris les éléments de comptabilité communale) : un fonctionnaire ou ancien fonctionnaire du niveau 1 n'appartenant pas au personnel communal. d) pour l'épreuve de conversation : le Président, ou son délégué, et au moins 2 des assesseurs.

Promotion

L'emploi de Receveur communal est accessible aux agents appartenant au personnel spécifiquement administratif et titulaire d'un grade du niveau A.

Ces agents devront, en outre, répondre aux conditions suivantes : a) totaliser une ancienneté minimale de service de cinq ans dans une ou plusieurs fonctions relevant du niveau barémique A. OU

totaliser une ancienneté minimale de service de vingt ans dans une ou plusieurs fonctions relevant des niveaux barémiques A, C et D b) être titulaire du diplôme de sciences administratives, délivré à l'issue d'une session complète de cours organisés par la Province de Liège c) ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

Dispositions communes au recrutement et à la promotion

Sont dispensés du diplôme ou certificat délivré à l'issue d'une session complète de cours de sciences administratives, les candidats porteurs d'un des diplômes suivants : - docteur ou licencié en droit - licencié en sciences administratives - licencié en notariat - licencié en sciences politiques - licencié en sciences économiques - licencié en sciences commerciales - diplôme délivré après un cycle de cinq ans, par la section des sciences administratives de l'institut d'enseignement supérieur Lucien COOREMANS, à Bruxelles et du "Hoger Instituut voor Bestuurs en Handelswetenschappen" à Ixelles ou par le "Provinciaal Hoger Instituut voor Bestuurwetenschappen", à Anvers - diplôme scientifique de licencié délivré par l'Université coloniale de Belgique à Anvers ou par l'institut universitaire des Territoires d'Outre-mer à Anvers, si les études ont comporté au moins quatre ans.

Sont également dispensés du même diplôme ou certificat, les candidats porteurs d'un diplôme ou certificat pris en considération pour l'admission aux emplois de niveau 1 dans les administrations de l'Etat, pour autant que ce titre ait été délivré au terme d'études comportant au moins soixante heures de droit public, administratif ou civil.

M. SECRETAIRE COMMUNAL

Recrutement

- être belge - âge minimum : 21 ans

1. être titulaire des titres suivants : a) un des diplômes ou certificats pris en considération pour le recrutement aux emplois du niveau 1 dans les administrations de l'Etat b) du diplôme ou du certificat délivré à l'issue d'une session complète de cours de sciences administratives conformes au programme minimal fixé par le Roi

2. avoir satisfait à l'examen dont le programme suit : Minimum des points A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaire d'une conférence de niveau universitaire 48/80

Minimum des points B. Epreuve écrite sur des matières déterminées 1ère partie : éléments de droit civil (personnes, biens et contrats) 10/20 2ème partie : Droit administratif 10/20 48/80 3ème partie : droit constitutionnel 10/20 4ème partie : loi communale, budget communal et comptabilité communale 10/20

Seuls les candidats ayant réussi les épreuves écrites seront admis à l'épreuve orale. C. Epreuve de conversation Entretien sur des questions d'ordre général destiné à juger de la présentation, de la facilité d'élocution et des qualités de caractère du candidat 24/40

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Ces épreuves se dérouleront devant un jury composé comme suit :

Président : Mr le Bourgmestre ou l'Echevin qu'il délègue.

Assesseurs : a) pour l'épreuve de formation générale : un professeur, en activité ou à la retraite, de l'enseignement universitaire ou de l'enseignement supérieur post-secondaire. b) pour les épreuves de droit constitutionnel, de droit administratif et de droit civil : un professeur, en activité ou à la retraite, ayant enseigné ces cours dans l'enseignement universitaire ou dans l'enseignement supérieur post-secondaire. c) pour l'épreuve de Loi communale (y compris les éléments de comptabilité communale) : un fonctionnaire ou ancien fonctionnaire du niveau 1 n'appartenant pas au personnel communal. d) pour l'épreuve de conversation : le Président, ou son délégué, et au moins 2 des assesseurs.

Promotion

L'emploi de Secrétaire communal est accessible aux agents appartenant au personnel spécifiquement administratif et titulaire d'un grade du niveau A.

Ces agents devront, en outre, répondre aux conditions suivantes : a) totaliser une ancienneté minimale de service de cinq ans dans une ou plusieurs fonctions relevant du niveau barémique A. OU

totaliser une ancienneté minimale de service de vingt ans dans une ou plusieurs fonctions relevant des niveaux barémiques A, C et D b) être titulaire du diplôme de sciences administratives, délivré à l'issue d'une session complète de cours organisés par la Province de Liège c) ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

Dispositions communes au recrutement et à la promotion

Sont dispensés du diplôme ou certificat délivré à l'issue d'une session complète de cours de sciences administratives, les candidats porteurs d'un des diplômes suivants : - docteur ou licencié en droit - licencié en sciences administratives - licencié en notariat - licencié en sciences politiques - licencié en sciences économiques - licencié en sciences commerciales - diplôme délivré après un cycle de cinq ans, par la section des sciences administratives de l'institut d'enseignement supérieur Lucien COOREMANS, à Bruxelles et du "Hoger Instituut voor Bestuurs en Handelswetenschappen" à Ixelles ou par le "Provinciaal Hoger Instituut voor Bestuurwetenschappen", à Anvers - diplôme scientifique de licencié délivré par l'Université coloniale de Belgique à Anvers ou par l'institut universitaire des Territoires d'Outre-mer à Anvers, si les études ont comporté au moins quatre ans.

Sont également dispensés du même diplôme ou certificat, les candidats porteurs d'un diplôme ou certificat pris en considération pour l'admission aux emplois de niveau 1 dans les administrations de l'Etat, pour autant que ce titre ait été délivré au terme d'études comportant au moins soixante heures de droit public, administratif ou civil.

II. PERSONNEL OUVRIER

A. AUXILIAIRE PROFESSIONNEL(LE)

E.1. (Recrutement) (jusqu’au 31/12/2014) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - examen d'aptitudes professionnelles destiné à établir des connaissances suffisantes dans la profession Cotation : minimum 6/10 dans chacune des épreuves organisées.

E.2. (Evolution de carrière) (jusqu’au 31/12/2014)

L'échelle E.2. est attribuée à l'auxiliaire professionnel(le) titulaire de l'échelle E.1. d'auxiliaire professionnel(le) et pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

- compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle E.1. en qualité d'auxiliaire professionnel(le) s'il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle E.1. en qualité d'auxiliaire professionnel(le) s'il (elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

E.2. (Recrutement) (à partir du 01/01/2015) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - examen d'aptitudes professionnelles destiné à établir des connaissances suffisantes dans la profession Cotation : minimum 6/10 dans chacune des épreuves organisées.

Par ailleurs, seront repositionnés en E2 les agents titulaires de l’échelle E1 en date du 1 er janvier 2015.

E.3. (Evolution de carrière)

L'échelle E.3. est attribuée à l'auxiliaire professionnel(le) titulaire de l'échelle E.2. d'auxiliaire professionnel(le) et pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle E.2. en qualité d'auxiliaire professionnel(le) s'il (elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle E.2. en qualité d'auxiliaire professionnel(le) s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

B. MANŒUVRE POUR TRAVAUX LOURDS

E.2. (Recrutement) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - examen d'aptitudes professionnelles destiné à établir des connaissances suffisantes dans la profession Cotation : minimum 6/10 dans chacune des épreuves organisées.

E.3. (Evolution de carrière)

L'échelle E.3. est attribuée au manœuvre pour travaux lourds, titulaire de l'échelle E.2. de manœuvre pour travaux lourds et pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l’échelle E.2. en qualité de manœuvre pour travaux lourds s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle E.2. en qualité de manœuvre pour travaux lourds s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

C. OUVRIER(E) QUALIFIE(E)

D.1. (Recrutement ou Promotion) (jusqu’au 31 décembre 2014)

Recrutement - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un diplôme au moins égal au certificat de fin d'études techniques secondaires inférieures (E.T.S.I.) ou des cours techniques secondaires inférieures (C.T.S.I.) ou d’études professionnelles secondaires (E.P.S.I.) ou des cours professionnels secondaires inférieur (C.P.S.I.) ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - réussir un examen d'aptitude dont le programme est axé sur le niveau de l'enseignement technique secondaire inférieur ou professionnel secondaire inférieur et qui se rapporte à la fois à la formation générale et aux connaissances professionnelles propres aux fonctions à remplir

Promotion

Cette échelle s'applique au manœuvre pour travaux lourds ou à l'auxiliaire professionnel(le) de niveau E qui a réussi l'examen d'accession au niveau D consistant en un examen d'aptitudes dont le programme est axé sur les connaissances professionnelles propres aux fonctions à remplir. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) ne devra pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, devra disposer d’une évaluation au moins positive) et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans le niveau E en qualité de manœuvre pour travaux lourds nommé(e) ou d'auxiliaire professionnel(le) nommé(e)

PROGRAMME

- Epreuve pratique 40 points - Epreuve orale de maturité et portant sur la technique et la connaissance du métier 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait, les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10.

D.2. (Evolution de carrière) (jusqu’au 31 décembre 2014)

L'échelle D.2. est attribuée à l'ouvrier(ère) qualifié(e), titulaire de l'échelle D.1. d'ouvrier(ère) qualifié(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.1. en qualité d'ouvrier(ère) qualifié(e) s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1. en qualité d'ouvrier(ère) qualifié(e) s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

D.2. (Recrutement ou Promotion) (A partir du 1 er janvier 2015)

Recrutement - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un diplôme au moins égal au certificat de fin d'études techniques secondaires inférieures (E.T.S.I.) ou des cours techniques secondaires inférieures (C.T.S.I.) ou d’études professionnelles secondaires (E.P.S.I.) ou des cours professionnels secondaires inférieur (C.P.S.I.) ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - réussir un examen d'aptitude dont le programme est axé sur le niveau de l'enseignement technique secondaire inférieur ou professionnel secondaire inférieur et qui se rapporte à la fois à la formation générale et aux connaissances professionnelles propres aux fonctions à remplir

Promotion

Cette échelle s'applique au manœuvre pour travaux lourds ou à l'auxiliaire professionnel(le) de niveau E qui a réussi l'examen d'accession au niveau D consistant en un examen d'aptitudes dont le programme est axé sur les connaissances professionnelles propres aux fonctions à remplir. Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) ne devra pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, devra disposer d’une évaluation au moins positive) et compter une ancienneté minimale de 4 ans dans le niveau E en qualité de manœuvre pour travaux lourds nommé(e) ou d'auxiliaire professionnel(le) nommé(e)

PROGRAMME

- Epreuve pratique 40 points - Epreuve orale de maturité et portant sur la technique et la connaissance du métier 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait, les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10.

D.3. (Evolution de carrière)

L'échelle D.3. est attribuée à l'ouvrier(ère) qualifié(e), titulaire de l'échelle D.2. d'ouvrier(ère) qualifié(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.2. en qualité d'ouvrier(ère) qualifié(e) s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.2. en qualité d'ouvrier(ère) qualifié(e) s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

D.4. (Recrutement ou Evolution de carrière)

Recrutement - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d’un diplôme de l’enseignement technique secondaire supérieur (E.T.S.S.) ou des cours techniques secondaires supérieurs (C.T.S.S.) ou de l’enseignement professionnel secondaire supérieur (E.P.S.S.) ou des cours professionnels secondaires supérieurs (C.P.S.S.) en rapport avec la fonction à exercer ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - réussir un examen d’aptitude dont le programme est axé sur le niveau de l’enseignement technique secondaire supérieur et qui se rapporte à la fois à la formation générale et aux connaissances professionnelles propres aux fonctions à remplir.

Evolution de carrière

L'échelle D.4. est attribuée à l’ouvrier(ère) qualifié(e) titulaire de l'échelle D.3. pour autant que soient réunies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l’échelle D3 - avoir acquis une formation complémentaire. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

D. BRIGADIER(E).

C.1. (Promotion)

Cette échelle s'applique à l'ouvrier(ère) qualifié(e), titulaire de l'échelle D.1. (abrogée le 31/12/2014), D.2., D.3 ou D4. d'ouvrier(ère) qualifié(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.1., D.2., D.3.ou D.4. en qualité d'ouvrier(ère) qualifié(e) - réussir l'examen de confirmation professionnelle (épreuve pratique) - minimum requis : 6/10 et, pour les agents titulaires de l’échelle D1 (abrogée le 31/12/2014), D2 et D3 : - avoir acquis une formation complémentaire

E. BRIGADIER(E)-CHEF

C.2. (Promotion)

Cette échelle s'applique au (à la) titulaire de l'échelle C.1. pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle C.1. en qualité de brigadier(ère)

F. CONTREMAITRE EN CHEF

C.6. (Promotion)

Cette échelle s'applique : - soit au(à la) brigadier(ère) titulaire de l'échelle C.1. de brigadier(ère) - soit au(à la) brigadier(ère)-chef titulaire de l'échelle C.2. du brigadier(ère)-chef pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle C.1. ou C.2. en qualité de brigadier(ère) ou de brigadier(ère)- chef - réussir l'examen oral de confirmation professionnelle destiné à faire apparaître les connaissances propres à la direction d'un ou de plusieurs secteurs et les qualités d'organisation du niveau de la fonction à remplir. Seront considéré(e)s comme ayant satisfait, les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

III. PERSONNEL TECHNIQUE

A. AGENT(E) TECHNIQUE

D.7. (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un diplôme de l'enseignement technique secondaire supérieur (E.T.S.S. ou C.T.S.S.) ou d'un titre technique au moins équivalent - réussir l'examen d'aptitudes ci-dessous :

Epreuve écrite : - dictée et dissertation 15 points - mathématiques 15 points - connaissances techniques 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve écrite les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des trois branches

Epreuve informatique

- connaissance des logiciels classiques de bureautique 20 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait à l'épreuve informatique les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points.

Seuls les candidats ayant réussi l'épreuve informatique seront admis à l'épreuve orale.

Epreuve orale de maturité : minimum 30/50 points

La cote requise pour l'ensemble des épreuves (écrite, informatique et orale) est de 6/10 des points.

D.8. (Evolution de carrière)

L'échelle D.8. est attribuée à l'agent(e) technique, titulaire de l'échelle D.7. d'agent(e) technique, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.7. en qualité d'agent(e) technique s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.7. en qualité d'agent(e) technique s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

B. AGENT(E) TECHNIQUE-CHEF

D.9. (Recrutement et Promotion)

Recrutement

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 20 ans - être en possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur de type court ou assimilé (par exemple ingénieur technique) - réussir un examen d’informatique visant à vérifier la maîtrise des logiciels classiques de bureautique et réussir un examen d'aptitude destiné à juger d'une part, sa formation générale et technique, et, d'autre part, son degré de maturité.

Promotion

Cette échelle s'applique à l'agent(e) technique, titulaire de l'échelle D.8. d'agent(e) technique et qui a réussi un examen oral de confirmation professionnelle et d'aptitude à diriger 1ère épreuve (confirmation professionnelle) 50 points 2ème épreuve (aptitude à diriger) 50 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux épreuves

Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) doit - être belge ou citoyen(ne) de l’Union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.8. en qualité d'agent(e) technique nommé(e).

D.10. (Evolution de carrière)

L'échelle D.10. est attribuée à l'agent(e) technique en chef titulaire de l'échelle D.9. d'agent(e) technique en chef, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.9. en qualité d'agent(e) technique en chef s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire,

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.9. en qualité d'agent(e) technique en chef s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

C. CHEF DE BUREAU TECHNIQUE

A.1. (Recrutement et Promotion)

Recrutement - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme de niveau universitaire ou assimilé - réussir un examen portant sur les matières suivantes : A. Epreuve écrite sur la formation générale résumé et commentaire d'une conférence sur un sujet d'ordre général Min. : 48/80 B. Epreuve écrite 1. Cas pratique, suivant programme établi par le jury Min. : 24/40

2. techniques traditionnelles ...... 12,5/25

3. techniques spéciales ...... … 10/20 Min. : 36/60

4. topographie ...... …...... 7,5/15

C. Epreuve informatique

- connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

D. Epreuve orale portant sur l'ensemble des matières de l'épreuve écrite et sur les techniques pratiquées professionnellement par le candidat Min. : 30/50

Promotion

Cette échelle s'applique à l'agent titulaire de l'échelle D.9. ou D.10 d'agent technique-Chef et qui a réussi un examen oral de confirmation professionnelle et d'aptitude à diriger 1ère épreuve (confirmation professionnelle) 50 points 2ème épreuve (aptitude à diriger) 50 points Seront considéré(e)s comme ayant satisfait les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux épreuves

Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) doit - être belge ou citoyen de l’union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - Avoir suivi une formation spécifique (Voir partie 1 – de la formation) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.9. ou D10 en qualité d'agent technique-Chef nommé.

A.2. (Evolution de carrière)

L'échelle A.2. est attribuée au Chef de bureau technique, titulaire de l'échelle A.1. pour autant que soient remplies les conditions suivantes : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. de Chef de bureau technique - avoir acquis une formation.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 16 ans dans l’échelle A.1. s’il n’a pas acquis de formation. D. ATTACHE SPECIFIQUE ARCHITECTE

A.1.SP (Recrutement) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme d'architecte délivré conformément aux lois des 11.09.1933 et 18.02.1977 et aux arrêtés subséquents - réussir un examen portant sur les matières suivantes :

A. Epreuve écrite sur la formation générale : résumé et commentaire d'une conférence sur un sujet d'ordre général Min. : 48/80

B. Epreuve informatique : connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

C. Epreuve pratique portant sur l'architecture : établissement d'un avant-projet sur base d'éléments donnés Min. : 30/50

D. Interview sur des questions fondamentales en rapport avec la formation d'architecte Min. : 12/20 ______

A.2.SP (Evolution de carrière)

L'échelle A.2.sp est attribuée à l'attaché spécifique Architecte titulaire de l'échelle A.1. spécifique pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l’échelle A.1. spécifique. - avoir acquis une formation.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. spécifique s’il(elle) n’a pas acquis de formation. ______

A.3.SP (Promotion)

L'échelle A.3.SP est attribuée à l'attaché spécifique Architecte titulaire de l'échelle A.1.sp ou A.2. spécifique pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans les échelles A.1. spécifique ou A.2. spécifique. ______

A.4.SP (Evolution de carrière)

L'échelle A.4.sp est attribuée à l'attaché spécifique titulaire de l'échelle A.3. spécifique pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.3. spécifique.

E. DIRECTEUR DES TRAVAUX

A.4.SP (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme : Ingénieur civil ou titre universitaire se rapportant à la fonction demandée - réussir un examen d'aptitudes de niveau 1 comportant :

A. Epreuve orale

a) Partie administrative : Min. : 24/40

1. Marchés passés au nom de l'Etat 2. Cahier des charges type de l'Administration des Routes (partie administrative) 3. Droit civil : responsabilité civile (articles 1382 à 1386 bis du Code Civil) des contrats ou des obligations conventionnelles en général (articles 1101 à 1135 du Code civil) 4. Code de la démocratie locale et de la décentralisation (généralités) 5. Loi du 10.04.1841 sur la voirie vicinale Loi du 28.12.1967 sur les cours d'eau non navigables Code wallon de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et du patrimoine

b) Partie technique : Min. : 24/40

Problèmes généraux de constructions

c) Sujets généraux Min. : 24/40

B. Epreuve écrite portant sur la formation générale :

Résumé et commentaire d'une conférence sur un sujet d'ordre général Min. : 60/100

C. Epreuve informatique

Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

______

A.5.SP (Evolution de carrière)

L'échelle A.5.SP est attribuée au Directeur des travaux titulaire de l'échelle A.4.Sp, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

- compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.4. spécifique.

F. PREMIER Attaché spécifique architecte

A.5.SP (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme d’architecte - réussir un examen d'aptitudes de niveau 1 comportant :

A. Epreuve écrite sur la formation générale : Min. : 48/80

Résumé et commentaire d’une conférence sur un sujet d’ordre général

B. Epreuve informatique

Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

C. Epreuve pratique portant sur l’architecture : Min. : 30/50

Etablissement d’un avant-projet sur base d’éléments donnés

D. Epreuve orale Min. : 36/60

1. Marchés passés au nom de l'Etat 2. Cahier des charges type de l'Administration des Routes (parties administratives) 3. Droit civil : responsabilité civile (articles 1382 à 1386 bis du Code Civil) des contrats ou des obligations conventionnelles en général (articles 1101 à 1135 du Code civil) 4. Code de la démocratie locale et de la décentralisation (généralités) 5. Loi du 10.04.1841 sur la voirie vicinale Loi du 28.12.1967 sur les cours d'eau non navigables Code wallon de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme et du patrimoine

______

G. DIRECTEUR EN CHEF SPECIFIQUE

A.7. SP (Promotion)

L'échelle A.7.SP est attribuée au (à la) titulaire des échelles A4 spécifique, A5 spécifique ou A6 spécifique pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive)

- Compter une ancienneté minimale de 4 ans dans les échelles A4 spécifique, A5 spécifique ou A6 spécifique

IV. PERSONNEL DE SOINS ET D’ASSISTANCE

A. ASPIRANTE EN NURSING

D.6. (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l’Union européenne - âge minimum : 20 ans - être en possession d'un diplôme de l'enseignement technique secondaire supérieur - section nursing - satisfaire à un examen consistant en :

1ère épreuve Min. : 36/60 Des exercices pratiques en rapport avec la fonction et une épreuve orale portant sur des questions fondamentales relatives à : - la psychologie, l'animation et l'organisation de structures d'accueil et/ou d'apprentissage pour les enfants de 0 à 6 ans - la puériculture (ex. : alimentation, hygiène, santé, prévention...) - l'insertion de la fonction dans le contexte des institutions existantes et l'accompagnement des parents et des familles dans leur mission éducative et leurs relations aux institutions

Cet entretien doit permettre d'apprécier la faculté de raisonnement des candidats ainsi que leur aptitude à transposer dans le domaine pratique la formation acquise.

Seuls les candidats ayant réussi la première épreuve seront admis à la seconde.

2ème épreuve : Min. : 36/60 Une épreuve orale de maturité ______

D.7. (Evolution de carrière)

L'échelle D.7. est attribuée à l'aspirante en nursing, titulaire de l'échelle D.6. pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.6. en qualité d'aspirante en nursing.

B. GRADUE(E) SPECIFIQUE ASSISTANT(E) SOCIALE

B.1. (Recrutement) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 23 ans - diplôme :

Diplôme ou certificat de fin d'études d'assistant(e) social(e) délivré par un établissement d'enseignement technique créé, subventionné ou reconnu par l'Etat et classé dans la catégorie A8/A1.

Diplôme ou certificat de fin d'études d'assistant(e) social(e) délivré après 3 années d'études du cycle secondaire supérieur par un établissement d'enseignement créé, subventionné ou reconnu par l'Etat et classé dans la catégorie A8/A2 pour autant toutefois que les titulaires de ce diplôme ou de ce certificat aient accompli avec fruit un cycle complet de six années d'études faisant suite aux études primaires. - Examen sur le programme suivant : réussir un examen oral d'aptitude destiné à juger d'une part, sa formation professionnelle et d'autre part, son degré de maturité Min. : 24/40 ______

B.2. (Evolution de carrière)

L'échelle B.2. est attribuée à l'assistant(e) social(e), titulaire de l'échelle B.1. d'assistant(e) social(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.1. en qualité d'assistant(e) social(e) s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle B.1. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction. ______

B.3. (Evolution de carrière)

L'échelle B.3. est attribuée à l'assistant(e) social(e), titulaire de l'échelle B.2. d'assistant(e) social(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.2. en qualité d'assistant(e) social(e) s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle B.2. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction non encore valorisé.

V. PERSONNEL DES AFFAIRES CULTURELLES

A. EMPLOYE(E) DE BIBLIOTHEQUE

D.4. (Recrutement) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être titulaire d'un diplôme du niveau secondaire supérieur ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; - réussir un examen d’informatique visant à vérifier la maîtrise des logiciels classiques de bureautique et un examen oral d'aptitude destiné à juger d'une part, sa formation professionnelle et d'autre part, son degré de maturité.

D.5. (Evolution de carrière)

L'échelle D.5. est attribuée à l'employé(e) de bibliothèque titulaire de l'échelle D.4. d'employé(e) de bibliothèque, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - avoir acquis 2 modules de formation (bibliothèques)

D.6. (Evolution de carrière)

L'échelle D.6. est attribuée à l'employé(e) de bibliothèque titulaire de l'échelle D.5. d'employé(e) de bibliothèque, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.5. en qualité d'employé(e) de bibliothèque.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.5. en qualité d'employé(e) de bibliothèque. - être titulaire d’un graduat de bibliothécaire documentaliste.

B. ANIMATEUR CULTUREL

D.6. (Recrutement) - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 20 ans - être titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur de type court ou équivalent - expérience utile de 5 ans au moins dans un mouvement au service de la jeunesse - réussir un examen comportant :

1. Epreuve écrite : rapport pour l'élaboration d'une activité d'animation Min. : 24/40

2. Epreuve pratique : Animation d'une activité de débat avec un groupe Min. : 18/30

3. Epreuve informatique Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

4. Conversation avec un jury Min. : 18/30 ______

C.3. (Promotion)

L'échelle C.3. est attachée au grade de chef de service administratif animateur culturel et est attribuée à l'agent titulaire de l'échelle D.6. d’animateur culturel pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle D.6. d’animateur culturel et avoir acquis une formation spécifique à la fonction - réussir en outre l'examen d'aptitude à diriger 60 % des points sont requis. C.4. (Evolution de carrière)

L'échelle C.4. est attribuée au chef de service administratif animateur culturel titulaire de l'échelle C.3. de chef de service administratif animateur culturel, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle C.3. en qualité de chef de service administratif animateur culturel nommé - avoir acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 16 ans dans l'échelle C.3. en qualité de chef de service administratif animateur culturel nommé s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

C. BIBLIOTHECAIRE GRADUE(E)

B.1. (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 20 ans - être titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur de type court (graduat de bibliothécaire documentaliste) - réussir un examen d’informatique visant à vérifier la maîtrise des logiciels classiques de bureautique et réussir un examen oral d'aptitude destiné à juger d'une part, sa formation professionnelle et d'autre part, son degré de maturité. ______

B.2. (Evolution de carrière)

L'échelle B.2. est attribuée au(à la) titulaire de l'échelle B.1. de bibliothécaire gradué(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.1. en qualité de bibliothécaire gradué(e) s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction.

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle B.1. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction. ______

B.3. (Evolution de carrière)

L'échelle B.3. est attribuée au(à la) titulaire de l'échelle B.2. de bibliothécaire gradué(e), pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle B.2. en qualité de bibliothécaire gradué(e) s’il ne dispose pas d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle B.2. s’il dispose d’un diplôme de l’enseignement universitaire ou assimilé utile à la fonction non encore valorisé.

VI. PERSONNEL DU TOURISME

ATTACHE(E) AU TOURISME

D.6. (Recrutement)

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 20 ans - être titulaire du diplôme de l'enseignement supérieur de type court ou d'un titre réputé équivalent - examen portant sur le programme suivant : A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaires d'une conférence sur un sujet d'ordre général (notes permises) Min. : 24/40

B. Epreuve écrite sur les matières ci-après : (prépondérance de l'aspect touristique)

Géographie de la Belgique et de la C.E.E. Min. : 24/40 Min. : 48/80 Histoire de la Belgique Min. : 24/40

C. Epreuve informatique Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

D. Epreuve orale de maturité Min. : 36/60

Cotation minimale : 60 % dans chacune des trois épreuves A, B et C.

______C.3. (Promotion)

L'échelle C.3. est attachée au grade de chef de service administratif attaché au tourisme et est attribuée à l'agent titulaire de l'échelle D.6. d’attaché au tourisme pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 4 ans dans l'échelle D.6. d’attaché au tourisme et avoir acquis une formation spécifique à la fonction - réussir en outre l'examen d'aptitude à diriger (60 % des points sont requis). ______

C.4. (Evolution de carrière)

L'échelle C.4. est attribuée au chef de service administratif attaché au tourisme titulaire de l'échelle C.3. de chef de service administratif d’attaché au tourisme, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle C.3. d’attaché au tourisme en qualité de chef de service administratif attaché au tourisme nommé - avoir acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 16 ans dans l'échelle C.3. d’attaché au tourisme en qualité de chef de service administratif attaché au tourisme nommé s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire.

VII. PERSONNEL PEDAGOGIQUE

A. ATTACHE – CONSEILLER PEDAGOGIQUE.

A.1. (Promotion)

Emploi accessible au sein du personnel communal enseignant :

1. Conseiller pédagogique chargé de l'enseignement primaire et de la coordination générale - être porteur du diplôme d'instituteur(trice) primaire. - être nommé à titre définitif en qualité de chef d'école dans l'enseignement primaire communal flémallois à la date ultime prévue pour le dépôt des candidatures. - avoir atteint l'âge de 35 ans à la date prévue ci-dessus.

2. Conseiller pédagogique chargé de l'enseignement maternel et de la liaison maternel-primaire - être porteur du diplôme d'instituteur(trice) maternelle. - être nommé à titre définitif dans l'enseignement communal flémallois et y compter une ancienneté minimale de service de 10 ans à la date ultime prévue pour le dépôt des candidatures. - avoir atteint l'âge de 35 ans à la date prévue ci-dessus. 3. Conseiller pédagogique chargé des activités socioculturelles et sportives - être porteur du diplôme de régent en éducation physique - être nommé à titre définitif en qualité de chef d'école dans l'enseignement primaire communal flémallois à la date ultime prévue pour le dépôt des candidatures - avoir atteint l'âge de 35 ans à la date prévue ci-dessus. - justifier une expérience minimale de 3 ans dans l'animation sportive et/ou culturelle pour les enfants en âge d'école fondamentale. - avoir participé à l'encadrement d'activités organisées dans le domaine parascolaire. ______

A.2. (Evolution de carrière)

L'échelle A.2. est attribuée au Conseiller pédagogique titulaire de l'échelle A.1. de Conseiller pédagogique, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. en qualité de Conseiller pédagogique - avoir acquis une formation (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. en qualité de Conseiller pédagogique si pas de formation.

VIII. PERSONNEL DE LA REGIE FONCIERE

A. AGENT(E) TECHNIQUE-CHEF

D.9. (Recrutement et Promotion)

Recrutement

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 20 ans - être en possession d'un diplôme de l'enseignement supérieur de type court ou assimilé (par exemple ingénieur technique) - Réussir un examen informatique visant à vérifier la maîtrise des logiciels classiques de bureautique et réussir un examen d'aptitude destiné à juger d'une part, sa formation générale et technique, et, d'autre part, son degré de maturité.

Promotion

Cette échelle s'applique à l'agent(e) technique, titulaire de l'échelle D.8. d'agent(e) technique et qui a réussi un examen oral de confirmation professionnelle et d'aptitude à diriger 1ère épreuve (confirmation professionnelle) 50 points 2ème épreuve (aptitude à diriger) 50 points

Seront considéré(e)s comme ayant satisfait les candidat(e)s qui auront obtenu 6/10 des points dans chacune des deux épreuves

Pour se présenter à cet examen d'accession, l'agent(e) candidat(e) doit - être belge ou citoyen(ne) de l’Union européenne - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 4 ans dans l'échelle D.8. en qualité d'agent(e) technique nommé(e).

D.10. (Evolution de carrière)

L'échelle D.10. est attribuée à l'agent(e) technique en chef titulaire de l'échelle D.9. d'agent(e) technique en chef, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 12 ans dans l'échelle D.9. en qualité d'agent(e) technique en chef s'il(elle) n'a pas acquis de formation complémentaire,

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l'échelle D.9. en qualité d'agent(e) technique en chef s'il(elle) a acquis une formation complémentaire (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie).

B. CHEF DE BUREAU ADMINISTRATIF – COMPTABLE DE LA REGIE FONCIERE.

A.1. (Recrutement ou Promotion)

Recrutement :

- être belge ou citoyen de l’union européenne - âge minimum : 24 ans - détenir : - un des diplômes ou certificats pris en considération pour le recrutement aux emplois de niveau I dans les administrations de l'Etat - un diplôme ou certificat délivré à l'issue d'une session complète de sciences administratives, sauf dispense aux candidats porteurs d'un des diplômes repris à l'Arrêté Royal du 20.07.1976 fixant les dispositions générales relatives aux conditions de nomination au grade de receveur communal.

A.2. (Evolution de carrière)

L'échelle A.2. est attribuée au Comptable de la Régie Foncière titulaire de l'échelle A.1. de Comptable de la Régie Foncière, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. en qualité de Comptable de la Régie Foncière - avoir acquis une formation (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie) OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. en qualité de Comptable de la Régie Foncière si pas de formation.

C. DIRECTEUR DE LA REGIE FONCIERE

A.1. (Recrutement)

- Etre belge ou citoyen(ne) de l’Union européenne - Age minimum : 24 ans - Etre titulaire d’un diplôme universitaire ou d’un titre réputé équivalent

D. Trésorier de la régie foncière

Cette fonction est exercée par le Receveur communal dans le cadre normal de ses prestations.

IX. PERSONNEL DU SECRETARIAT DU / DE LA BOURGMESTRE

EMPLOYE D’ADMINISTRATION

D.4. (recrutement)

Emploi accessible au sein du personnel communal.

Recrutement :

- être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué de l'enseignement secondaire supérieur ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement ou disposer de compétence valorisable au sens de la circulaire ministérielle relative à la valorisation des compétences; ______

D.5. (Évolution de carrière)

Emploi accessible au sein du personnel communal.

L'échelle D.5. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.4. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - avoir acquis une formation spécifique (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie). ______

D.6. (Recrutement ou Évolution de carrière)

Recrutement : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 18 ans - être en possession d'un certificat homologué de l'enseignement supérieur de type court ou d'un titre réputé équivalent selon le présent règlement. - réussir un examen (épreuves écrite et orale) portant sur les matières suivantes :

A. Epreuve écrite portant sur la formation générale Résumé et commentaires d'une conférence sur un sujet d'ordre général (notes permises) Min. : 24/40

B. Epreuve écrite sur les matières ci-après :

Droit communal Min. : 24/40 Min. : 48/80 Notions de droit administratif Min. : 24/40

C. Epreuve informatique Connaissance des logiciels classiques de bureautique Min. : 12/20

D. Epreuve orale de maturité Min. : 36/60

Cotation minimale : 60 % dans chacune des quatre épreuves A, B, C et D.

Evolution de carrière :

Emploi accessible au sein du personnel communal.

Pour les agents en fonction au 30 juin 1994 titulaires de l’échelle D5 par intégration : - ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté de 8 ans dans l’échelle D.5.

Pour les agents entrés en fonction à dater du 1 er juillet 1194, l'échelle D.6. est attribuée à l'employé(e) d'administration titulaire de l'échelle D.4. ou D.5. d'employé(e) d'administration, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - avoir acquis le diplôme d'enseignement supérieur de type court ou une formation spécifique équivalente. (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie) - compter une ancienneté de 4 ans dans les échelles D.4. ou D.5. en qualité d'employé(e) d'administration

CHEF DE BUREAU ADMINISTRATIF

A.1. (Recrutement)

Emploi accessible au sein du personnel communal.

Recrutement : - être belge ou citoyen(ne) de l'Union européenne - âge minimum : 24 ans - diplôme : universitaire ou titre réputé équivalent selon le présent règlement ______

A.2. (Evolution de carrière)

Emploi accessible au sein du personnel communal.

L'échelle A.2. est attribuée au chef de bureau administratif titulaire de l'échelle A.1. de chef de bureau administratif, pour autant que soient remplies les conditions suivantes :

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 8 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif - avoir acquis une formation (voir rubrique "De la formation" - 1ère partie)

OU

- ne pas avoir une évaluation insuffisante (ou, à titre transitoire, disposer d’une évaluation au moins positive) - compter une ancienneté minimale de 16 ans dans l'échelle A.1. en qualité de chef de bureau administratif si pas de formation.

______

24ème OBJET : APPEL A PROJET VISANT LA REHABILITATION DE QUARTIERS DE LOGEMENTS PUBLICS – 3EME ETAPE – MARCHE PUBLIC DE SERVICE POUR LA REALISATION DES ETUDES TECHNIQUES, URBANISTIQUES ET SOCIOLOGIQUES – FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, spécialement les articles L1122-30 et L1222-3;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics, spécialement en ses articles 17 § 2 et 19;

Vu l’arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics, spécialement en ses articles 120 et suivants;

Vu l’arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d’exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics, spécialement en son article 3;

Vu le Programme Stratégique Transversal 2013-2018 tel qu’approuvé en séance du 28 février 2013, lequel définit en termes d’aménagement du territoire : 1° Des objectifs stratégiques tel que le développement urbanistique : - Etre une commune soucieuse du développement cohérent de son territoire dans une optique de qualité environnementale et d’aménagement durable. - Etre une commune sociale où l’accès à un logement décent et adapté est une réalité pour tous. 2° Des objectifs opérationnels tels que la rénovation et la revitalisation urbaine : - Redynamiser et/ou restructurer les différents quartiers de l’entité par le biais d’opérations de rénovations et de revitalisations urbaines. - Favoriser l’offre de logements publics et privés de qualité, accessibles aux populations fragilisées et adaptés à leurs besoins. - Favoriser l’affectation du patrimoine foncier en zones urbaines à des fins de mixité et de densification de l’habitat.

Vu la circulaire de la Société Wallonne du logement adressée aux sociétés de Logement de service Public en novembre 2012 et relative à l’appel à projets pour la réhabilitation des quartiers de logements publics;

Revu la délibération du 24 janvier 2013 – 24 ème objet – par laquelle il désigne le quartier des Trixhes et approuve le dossier de candidature de la Commune introduit dans le cadre de l’appel à projets précité;

Attendu que ledit dossier a été défendu en date du 5 juin 2013 par les représentants de la s.c.r.l. La Maison des Hommes et par la Bourgmestre devant le jury constitué pour l’occasion par la Société Wallonne du Logement;

Considérant que, de source informelle, il ressort que le dossier en question a été présélectionné par ledit jury dans la perspective de l’octroi de subvention;

Attendu que la sélection finale des cinq projets à retenir est conçue pour s’opérer sur base d’études techniques, urbanistiques et sociologiques pour laquelle la scrl La Maison des Hommes percevra une subvention spécifique ; que de telles études sont en outre utiles à la poursuite de tous projets ultérieurs visant à la réhabilitation du quartier;

Attendu qu’en raison de la plus grande expertise de la commune dans les matières urbanistiques et sociologiques, la réalisation de ces études est envisagée dans le cadre d’un marché conjoint au sens de l’article 19 de la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics;

Vu le courrier du 13 juin 2013 par lequel la scrl la Maison des Hommes donne mandat aux organes communaux de la commune pour intervenir en leur nom collectif à l’attribution et à l’exécution du marché de service envisagé;

Attendu qu’aux termes du courrier précité, la société de logement de service public s’engage à rétrocéder à la Commune la subvention spécifique destinée au financement de ces études;

Vu le projet cahier spécial des charges établi par les services communaux concernés;

Attendu que le montant du marché est estimé à 60.000 euros TVAC ; que les crédits nécessaires à son financement sont prévus au budget extraordinaire de la commune pour l’exercice 2013 tel que modifié en séance de ce jour;

Attendu enfin qu’afin de permettre la réalisation de l’étude envisagée dans les délais accordés par le pouvoir subsidiant et compte tenu du délai maximum dont dispose l’autorité de tutelle pour l’approbation de la modification budgétaire, il s’indique de faire application des dispositions de l’article L1311-5 alinéa 1 er CDLD pour autoriser le Collège communal à pourvoir à la dépense, le cas échéant avant même que les crédits budgétaires correspondants soient pleinement exécutoires;

D E C I D E , par 27 voix POUR et 1 ABSTENTION (PTB),

1. De passer un marché public de services conjoint au montant estimé de 60.000 euros pour la réalisation d’études techniques, urbanistiques et sociologiques à formaliser pour les besoins de la troisième phase de l’appel à projets pour la réhabilitation des quartiers de logements publics;

2. De marquer son accord sur l’intervention du collège communal à l’attribution et à l’exécution du présent marché au nom collectif de la commune et de la scrl La Maison des Hommes;

3. D’approuver les conditions du marché telles que définies au cahier des charges ci-annexé; 4. De retenir la procédure négociée sans publicité pour la passation du marché;

5. De se réserver le droit de ne pas attribuer le marché en question si le dossier conjoint de candidature venait à ne pas être sélectionné par le jury constitué pour l’occasion par la Société Wallonne du Logement;

6. De financer la dépense au moyen des crédits inscrits à l’article 93007/733-60 du budget extraordinaire pour l’exercice 2013;

7. De pourvoir à la dépense le cas échéant avant même que les crédits budgétaires correspondants soient exécutoires.

25ème OBJET : RENOVATION URBAINE DU QUARTIER DE MONS-LEZ-LIEGE (PHASE 1 – RUE DE L’HOTEL COMMUNAL) – MARCHE PUBLIC DE SERVICE POUR UNE MISSION COMPLETE D’ARCHITECTURE – FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles 1122-30 et 1222-3;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, et ses modifications ultérieures;

Vu l’arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures;

Vu l’arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures;

Vu l’arrêté du Gouvernement Wallon du 28 février 2013 publié au moniteur du 02 avril 2013 relatif à l’octroi par la Région Wallonne de subventions pour l’exécution d’opération de rénovation urbaine et plus particulièrement en son article 6 qui stipule « que pour le 15 décembre de chaque année, l’administration doit avoir reçu de la part de la commune qui sollicite des subventions dans le cadre d’une opération de rénovation urbaine, les demandes de subsides fondées sur un dossier d’avant-projet. »;

Vu la délibération du 28 février 2013 - 2ème objet, par laquelle il décide d’approuver le programme stratégique transversal et plus particulièrement de « La réorganisation de la rue E’Tiyou et la reconstruction d’un immeuble en lieu et place de l’ancienne « coopérative » dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine du quartier de Mons-lez-Liège »;

Attendu que le schéma directeur du périmètre de rénovation urbaine, prévoit en sa fiche 3b le réaménagement du site entre la rue Tiyou et la rue de l’Hôtel communal pour une valeur estimée de +/- 4.000.000 euros;

Attendu que dans l’état actuel de la réflexion sur le périmètre de revitalisation de la Place V. MOTTARD, il est impossible d’élaborer un projet complet sur la rue E. Tiyou et de l’Hôtel communal, il est proposé de scinder les travaux de la fiche 3B en deux et de conduire une opération estimée à 2.000.000 euros TVAC avec 80% de subsides pour les logements et 60% pour l’aménagement des espaces publics sur la rue de l’Hôtel communal;

Attendu qu’il s’agit dès lors de confier la mission d’architecture complète au privé par le biais d’un marché public de services;

Vu la difficulté à établir très précisément le programme définitif de l’opération en l’absence de plan précis de l’espace disponible, de la nature du sol et de l’affectation des espaces communautaires, étant entendu que le programme définitif est essentiel et doit faire l’objet de discussions et négociations entre les différents partenaires, spécialement avec les services de la DGO4 Direction de l’aménagement opérationnel; Vu le montant estimé des travaux, dès lors la dépense en honoraires pour la mission complète est estimée à 12% de la valeur des travaux, soit 198.347 euros HTVA et 240.000 euros TVAC;

Attendu que la mission sera commandée en plusieurs phases : 1. Réalisation d’un avant-projet, d’un plan de géomètre et d’une campagne de sondage pour un montant estimé à 20% des honoraires, soit 48.000 euros TVAC; 2. Exécution du solde de la mission pour autant que la Région retienne le projet;

Attendu que la procédure négociée avec publicité peut s’appliquer en regard avec l’article 17 § 3, 4° de la Loi du 24 décembre 1993 ; que la sélection des candidats doit s’effectuer en toute légalité et sans discrimination ; que la négociation qui suit, doit avant tout permettre d’ouvrir un dialogue entre futurs éventuels partenaires, en confrontant les idées de chacun, en exprimant au mieux les attentes du Maître d’ouvrage;

Attendu qu’il conviendra également de veiller au respect de la réglementation relative à la sécurité sur les chantiers, particulièrement en regard de l’AR du 25 janvier 2001 ; que le marché de services pour le suivi d’un coordinateur peut être estimé à 20.000 euros TVAC 21 % ; que la procédure négociée sans publicité est envisageable et que cette affaire devra faire l’objet d’une présentation lors d’une prochaine séance de cette assemblée;

Attendu qu’un crédit est repris à la modification budgétaire du budget extraordinaire 2013, article 93006/733-60 pour 53.500,00 euros;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. d’approuver le projet de marché public de services d’architecture, pour une opération de rénovation urbaine dans le quartier de Mons-lez-Liège pour une dépense estimée à 240.000,00 euros TVAC 21 %.

2. de recourir à la procédure négociée AVEC publicité pour la passation de ce marché.

3. de financer la dépense au moyen de crédits repris au budget extraordinaire pour l’exercice 2013, pour la réalisation de l’avant-projet.

4. de transmettre la présente et les pièces requises à la Région.

5. de charger le Collège communal de l’exécution de la présente délibération.

26ème OBJET : PROPOSITION D’ELARGISSEMENT PARTIEL DU CHEMIN VICINAL N°38, DENOMME RUE DES VINGT-DEUX – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, spécialement les articles L1122-30 et L1123-23 8°;

Vu la loi du 10 avril 1841 sur la voirie vicinale;

Vu la circulaire ministérielle du 20 juillet 2005 publiée au Moniteur du 12 août 2005 relative à la vente d’immeubles ou acquisition d’immeubles par les Communes, les Provinces et les CPAS;

Vu la demande datée du 08 mars 2012 introduite par les riverains de la rue des Vingt-Deux à 4400 FLEMALLE souhaitant régulariser une situation de fait par rétrocession de parties de parcelles à titre gratuit afin d’incorporation au domaine public;

Attendu que l’élargissement dudit chemin implique la réalisation d’emprises telles que décrites ci-après : - emprise à réaliser de 297,60 m² - propriété de la Société Immo 522, rue des Vingt-Deux n° 5/2 à 4400 FLEMALLE; - emprise à réaliser de 9,25 m² - propriété de Monsieur Giuseppe BIONDOLILLO, rue des Vingt-Deux n° 11 à 4400 FLEMALLE et Mme Hélène LEMMERS, rue de la Collectivité n° 6 à 4460 GRACE-HOLLOGNE; - emprises à réaliser de 6,43 m², 202,64 m², 68,65 m² et 99,52 m² - propriété de Monsieur Marcel FLORKIN- DANS, rue de la Bruyère n° 12 à 4400 FLEMALLE et Madame Irène LAROCK, rue de Mons-Lez-Liège n° 108 à 4400 FLEMALLE; - emprise à réaliser de 9,97 m² - propriété de Madame Julia DUCHESNE, rue des Vingt-Deux n° 1 à 4400 FLEMALLE;

Vu le plan d’emprises dressé le 29 février 2012 par le géomètre-juré Claude SIOR décrivant l’ensemble de l’opération visée ci-avant;

Attendu que la régularisation du statut de cette portion de voirie permettra la pose d’un revêtement de sol adéquat et correspondant au charroi actuel en lieu et place du chemin de terre;

Attendu que l’opération projetée peut, dès lors, être considérée d’intérêt général et d’utilité publique;

Attendu que les formalités d’enquête publique visant à l’élargissement partiel d’une partie du chemin vicinal n° 38 dénommé rue des Vingt-Deux ont été accomplies dans les formes usitées du vendredi 19 avril 2013 au lundi 6 mai 2013;

Vu l’avis d’enquête y relatif;

Vu le procès-verbal de clôture d’enquête publique dressé le 6 mai 2013 attestant de la régularité de la procédure et l’absence de réclamation;

Vu la délibération du 27 mai 2013 – 47 ème objet – par laquelle le Collège communal a décidé :

1) de proposer au Collège Provincial, l’élargissement partiel du chemin vicinal n°38 dénommé rue des Vingt- Deux, en vue de la régularisation de la situation existante, impliquant la réalisation d’emprises telles que décrites ci-après : - emprise à réaliser de 297,60 m² - propriété de la Société Immo 522, rue des Vingt-Deux n° 5/2 à 4400 FLEMALLE; - emprise à réaliser de 9,25 m² - propriété de Monsieur Giuseppe BIONDOLILLO, rue des Vingt-Deux n° 11 à 4400 FLEMALLE et Mme Hélène LEMMERS, rue de la Collectivité n° 6 à 4460 GRACE-HOLLOGNE; - emprises à réaliser de 6,43 m², 202,64 m², 68,65 m² et 99,52 m² - propriété de Monsieur Marcel FLORKIN-DANS, rue de la Bruyère n° 12 à 4400 FLEMALLE et Madame Irène LAROCK, rue de Mons- Lez-Liège n° 108 à 4400 FLEMALLE ; - emprise à réaliser de 9,97 m² - propriété de Madame Julia DUCHESNE, rue des Vingt-Deux n° 1 à 4400 FLEMALLE ;

2) sous réserve de l’approbation du point 1 ci-dessus par le Collège provincial d’acquérir, à titre gratuit et pour cause d’utilité publique, une partie des parcelles situées rue des Vingt-Deux, telles que reprises au plan d’emprises dressé le 29 février 2012 par le géomètre-juré Claude SIOR.

Vu les promesses de cessions gratuites signées par lesquelles :

- la Société Immo 522, rue des Vingt-Deux n° 5/2 à 4400 FLEMALLE s’engage à céder gratuitement à la Commune de Flémalle pour incorporation dans le domaine public, l’emprise de 297,60 m² à prendre dans la parcelle cadastrée 8 ème division, section B n° 797E; - Monsieur Giuseppe BIONDOLILLO, rue des Vingt-Deux n° 11 à 4400 FLEMALLE s’engage à céder gratuitement à la Commune de Flémalle pour incorporation dans le domaine public, l’emprise de 9,25 m² à prendre dans la parcelle cadastrée 8 ème division, section B n° 816E; - Monsieur Marcel FLORKIN-DANS, rue de la Bruyère n° 12 à 4400 FLEMALLE et Madame Irène LAROCK, rue de Mons-Lez-Liège n° 108 à 4400 FLEMALLE s’engagent à céder gratuitement à la Commune de Flémalle pour incorporation dans le domaine public, les emprises de 6,43 m², 202,64 m², 68,65 m² et 99,52 m² à prendre dans les parcelles respectivement cadastrées 8 ème division, section B n° 812A, 792D, 765F et 767B; - Madame Julia DUCHESNE, rue des Vingt-Deux n° 1 à 4400 FLEMALLE s’engage à céder gratuitement à la Commune de Flémalle pour incorporation dans le domaine public l’emprise de 9,97 m² à prendre dans la parcelle cadastrée 8 ème division, section B n° 809L;

Vu l’extrait cadastral; Vu l’extrait de l’Atlas des communications vicinales;

Vu le reportage photographique décrivant la situation actuelle des lieux;

D E C I D E , à l’unanimité,

1) de proposer au Collège Provincial, l’élargissement partiel du chemin vicinal n°38 dénommé rue des Vingt- Deux, la réalisation d’emprises de 6,43 à 297,60 m² à prendre dans les parcelles sises rue des Vingt- Deux telles que décrites comme suit : - emprise à réaliser de 297,60 m² - propriété de la Société Immo 522, rue des Vingt-Deux n° 5/2 à 4400 FLEMALLE; - emprise à réaliser de 9,25 m² - propriété de Monsieur Giuseppe BIONDOLILLO, rue des Vingt-Deux n° 11 à 4400 FLEMALLE; - emprises à réaliser de 6,43 m², 202,64 m², 68,65 m² et 99,52 m² - propriété de Monsieur Marcel FLORKIN-DANS, rue de la Bruyère n° 12 à 4400 FLEMALLE et Madame Irène LAROCK, rue de Mons- Lez-Liège n° 108 à 4400 FLEMALLE; - emprise à réaliser de 9,97 m² - propriété de Madame Julia DUCHESNE, rue des Vingt-Deux n° 1 à 4400 FLEMALLE ;

2) sous réserve de l’approbation du point 1 ci-dessus par le Collège provincial d’acquérir, à titre gratuit et pour cause d’utilité publique, une partie des parcelles situées rue des Vingt-Deux, telles que reprises au plan d’emprises dressé le 29 février 2012 par le géomètre-juré Claude SIOR.

27ème OBJET : CESSION A TITRE GRATUIT D’UNE PARTIE DU DOMAINE PUBLIC DECLASSE SIS RUE GOTTE MAYON – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, spécialement l’article L 1122-30;

Vu la circulaire ministérielle du 20 juillet 2005 publiée au Moniteur du 12 août 2005 relative à la vente d’immeubles ou d’acquisition d’immeubles par les Communes, les Provinces et les C.P.A.S.;

Vu la demande datée du 16 août 2011 par laquelle Monsieur Jean-Claude HEYLEN domicilié chaussée de Ramioul n° 103 à 4400 FLEMALLE sollicite l’autorisation de clôturer sa propriété en y incorporant le talus repris à l’arrière de sa propriété, côté Gotte Mayon;

Vu la décision du 26 août 2011, en son 27 ème objet, par laquelle le collège communal décide d’autoriser, à titre précaire et gratuit, Monsieur HEYLEN à clôturer sa propriété en y incorporant le talus repris dans le domaine public, à charge pour lui de l’entretenir;

Attendu qu’il convient de régulariser une situation de fait;

Vu sa résolution du 28 mars 2013 – 10 ème objet – par laquelle il marque son accord sur le déclassement d’une partie du domaine public situé rue Gotte Mayon à 4400 FLEMALLE, non cadastrée, en contiguïté avec la propriété de Monsieur HEYLEN Jean-Claude demeurant chaussée de Ramioul n° 103 et impliquant l’aliénation d’un talus d’une superficie mesurée de 227,116 m² telle que figurée sous teinte verte au plan dressé le 23 novembre 2011 par le bureau d’Etudes GETTINO à 4420 Montegnée;

Considérant que l’aliénation de ce talus n’affecte pas la valeur du patrimoine communal privé ou public;

Considérant que l’aliénation ne donne aucune plus-value à la propriété HEYLEN compte tenu de son affectation (talus);

Vu l’avis de publication;

Vu le certificat de publication;

Vu le certificat de publication et d’affichage;

Vu la décision du 3 juin 2013 - 23 ème objet – par laquelle le collège communal décide :

1° sous réserve de la décision du Conseil communal, d’aliéner à titre gratuit pour incorporation à la propriété de Monsieur HEYLEN Jean-Claude demeurant Chaussée de Ramioul n°103, un talus d’une superficie mesurée de 227,116 m² telle que figurée sous teinte verte au plan dressé le 23 novembre 2011 par le bureau d’Etudes GETTINO à 4420 Montegnée;

2° de charger le Service de la Régie Foncière d’élaborer la promesse de vente.

3° de présenter le dossier à la décision du Conseil communal du 20 juin 2013;

Vu le plan de mesurage plan dressé le 23 novembre 2011 par le bureau d’Etudes GETTINO à 4420 Montegnée;

Vu le projet de promesse;

Vu le projet d’acte;

D E C I D E , par 18 voix pour et 10 voix contre (IC, MR, Ecolo, PTB),

1. De marquer son accord sur l’aliénation à titre gratuit, à Monsieur HEYLEN Jean-Claude domicilié chaussée de Ramioul n° 103 à 4400 FLÉMALLE, pour incorporation à sa propriété, du talus sis en contiguïté avec sa propriété, d’une superficie mesurée de 227,116 m² telle que figurée sous teinte verte au plan dressé le 23 novembre 2011 par le bureau d’Etudes GETTINO à 4420 Montegnée;

2. d’approuver la teneur du projet d’acte;

3. de confier au service de la Régie Foncière de Flémalle le soin d’entreprendre les formalités d’exécution de la présente décision.

28ème OBJET : VENTE DE L’IMMEUBLE COMMUNAL CONSTITUANT L’ANCIENNE MAISON DE REPOS « LE DOMAINE » – CHOIX DE L’ACQUEREUR ET PROJET D’ACTE DE VENTE – DECISION DEFINITIVE .

LE CONSEIL,

Vu le code de la démocratie locale et de la décentralisation, spécialement l’article L1122-30, L1222-1;

Vu sa délibération du 16 septembre 2010 - 33 ème objet par laquelle il décide entre autre de procéder à la vente pour cause d’utilité publique des biens communaux ci-après désignés « Leur DOMAINE » et « La Rotonde », de recourir à la procédure de gré à gré avec publicité adéquate pour la vente des immeubles visés, d’inviter le Collège communal à en confier la formalisation à une agence immobilière spécialisée dans la vente de ce type de biens et de fixer le prix de vente pour « Leur Domaine » à 786.000 euros et 630.000 euros le prix minimum, pour « La Rotonde » à 464.000 euros et 370.000 le prix minimum;

Vu la délibération du 30 décembre 2010 - 42 ème objet, par laquelle le Collège communal décide de désigner comme prestataire de services pour la vente de la maison de repos « Leur Domaine » sise rue Spinette n° 64 à 4400 Flémalle, la société DTZ sise Boulevard de la Sauvenière n° 68 à 4000 Liège, pour un pourcentage de 2,7% du montant de la vente, soit pour un montant maximum de 25.678,62 euros TVAC ; de financer cette offre de service au moyen des 42.500 euros inscrits à l’article 834/122-48 du budget ordinaire de l’exercice 2010;

Vu la délibération du 9 décembre 2011 – 24 ème objet, par laquelle le Collège communal décide :

1° De refuser l’offre transmise par Monsieur Jean-Luc PALUMBO sis rue Houlbouse 30 à 4400 Flémalle, en date du 27 octobre 2011 au montant de 650.000 euros pour l’acquisition de la maison de repos « Leur Domaine » sise rue Spinette n° 64 à 4400 Flémalle; 2° D’informer Monsieur Jean-Luc PALUMBO, rue Houlbouse 30 à 4400 Flémalle par courrier recommandé, de la présente décision; 3° D’informer la société DTZ, par courrier recommandé, de la présente décision; Vu la délibération du 31 août 2012 - 25 ème objet par laquelle le Collège communal décide :

1° De ne pas accorder un délai supplémentaire à Monsieur JL PALUMBO domicilié rue Houlbouse n°30 à FLEMALLE et de l’en informer par lettre recommandée; 2° De confirmer l’arrêt de toutes négociations à Monsieur JL PALUMBO domicilié rue Houlbouse n°30 à 4400 Flémalle; 3° D’informer la société DTZ sise Boulevard de la Sauvenière n° 68 à 4000 Liège, par courrier recommandé, de la présente décision et de les charger de reprendre la prospection dès réception de la présente; 4° D’informer le notaire DENYS sis Grand’Route 364 à 4400 Flémalle de la présente décision;

Vu la délibération du 9 novembre 2012 – 29 ème objet par laquelle le Collège communal décide :

1° De retenir l’offre de Monsieur Jean-Marc TOFFOLO domicilié rue De Kehlen n°80A à L- 8295 KEISPELT au montant de 610.000 euros hors frais; 2. De soumettre le compromis de vente aux clauses suspensives suivantes : Obtention pour l’acquéreur du permis d’urbanisme; Obligation pour l’acquéreur de déposer, dans les deux mois de la signature du compromis de vente, la demande en permis d’urbanisme ou d’un certificat d’urbanisme n°2; Obligation pour l’acquéreur de fournir les preuves de sa solvabilité avant la signature du compromis de Vente; 3. D’informer la société DTZ sise Boulevard de la Sauvenière n° 68 à 4000 LIEGE, par courrier recommandé de la présente décision; 4. De charger Maître DENYS sis Grand’Route 362 à 4400 Flémalle de la rédaction d’un compromis de vente et de s’assurer de la solvabilité de l’acquéreur;

Attendu que depuis cette date, diverses démarches ont été exécutées par l’acquéreur en vue de l’obtention d’un permis d’urbanisme pour l’aménagement de deux blocs d’appartements (24 et 12) sur le terrain repris au plan sous la référence cadastrale 1 ère Division section A n°478 V4;

Attendu qu’en date du 21 janvier 2013, le Collège a rendu un avis de principe favorable sur l’esquisse déposée par l’acquéreur en date du 13 janvier 2013 concernant la construction de deux blocs d’appartements, que cet avis ne préjuge en rien quant à l’avis qui sera rendu par le Fonctionnaire délégué de la Région wallonne sur la demande de permis;

Attendu que dans le cadre du développement du projet, l’acquéreur souhaite pouvoir bénéficier d’un droit d’utilisation de la voirie existante sur les parcelles n° 478a5 et 478y4 reliant le site de l’ancienne maison de repos à la rue Thier des Trixhes et de la partie de cette dernière qui passe sur la parcelle n°478Y³, propriété du Centre public d’action sociale de Flémalle;

Attendu que par mail du 4 octobre 2011, le Service public de Wallonie direction des routes de Liège transmettait la convention du 15 octobre 1982 mettant à charge de la commune les terrains au dessus du tunnel et l’arrêté royal du 14 juin 1982 remettant à la commune certaines voiries devenues communales;

Attendu que depuis cette date, la commune de Flémalle ou le centre public d’action sociale entretiennent ces terrains qui sont inconstructibles de part la présence du tunnel routier de l’avenue Gonda;

Attendu que ces derniers représentent une charge financière pour la commune en matière d’entretien, de taxes, d’impôt et qu’elle ne pourra jamais les valoriser au vu de la contrainte représentée par le tunnel;

Attendu qu’il est possible de rédiger une convention d’occupation à titre précaire avec le futur acquéreur qui aura toutes les charges et frais d’entretien à son compte;

Attendu que les différents contacts auprès des autorités compétentes se sont avérés positifs, l’acquéreur a signé une convention de vente en date du 14 mai 2013 avec une seule clause suspensive, l’accord d’un prêt pour la réalisation des travaux;

Vu la convention de vente rédigée par le Notaire Jean DENYS, Grand Route 364 à 4400 Flémalle et signée en date du 14 mai 2013 par les différents intervenants ainsi que le plan de mesurage dressé par le bureau de topographie et d’expertise Régis VINET, Val de la Berwinne n° 6c à 4607 Mortroux; Selon les déclarations du demandeur, cette opération ne représente qu’une formalité administrative. Il souhaite pouvoir passer l’acte authentique le plus rapidement possible afin de pouvoir déposer la demande en permis d’urbanisme;

Attendu que Monsieur TOFFOLO a remis l’offre en son nom propre mais que le compromis de vente est signé par la société « Building Management Service & Staffing » (BMS) ayant son siège social à 4577 MODAVE, rue du Champ Romain 4, celui-ci a renoncé à l’offre d’acquisition qu’il avait fait et ce au profit de la SPRL BMS au travers du compromis;

Vu le projet d’acte de vente reçu le 5 juin 2013 rédigé par Maître FION, notaire de l’acquéreur, et approuvé par Maître Jean DENYS représentant les intérêts de la commune de Flémalle;

Vu le projet de convention d’occupation à titre précaire et gratuit pour une durée de 5 ans renouvelable tacitement avec l’obligation pour l’acquéreur d’entretenir les parcelles, de clôturer et l’interdiction de construire toutes infrastructures;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D’approuver l’offre de la société « Building Management Service & Staffing » (BMS) ayant son siège social à 4577 MODAVE, rue du Champ Romain 4 au montant de 610.000 euros hors frais;

2. D’approuver le projet de convention d’occupation à titre précaire pour les parcelles cadastrées 1 ère division, section A n° 478 a5, 478 y4 et 478 y3 partie;

3. D’affecter le produit de la vente à la prise de participation au capital de l’intercommunale « Interséniors »;

4. De charger le Collège communal de signer les actes authentiques ainsi que la convention d’occupation.

29ème OBJET : REGIE FONCIERE – VENTE DE GRE A GRE DES PARCELLES COMMUNALES SISES RUE MAX BUSET, CADASTREES 3 EME DIVISION, SECTION B, N° s 193 P2 – 193 R2 – 193 R6 – 193 Z5 – 193 Y5 ET 193 S2 – CHOIX DE L’ACQUEREUR ET PROJET D’ACTE DE VENTE – DECISION DEFINITIVE .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, spécialement l’article L 1122-30;

Vu la circulaire ministérielle du 20 juillet 2005 publiée au Moniteur du 12 août 2005 relative à la vente d’immeubles ou d’acquisition d’immeubles par les Communes, les Provinces et les C.P.A.S.;

Revu la délibération du 8 novembre 2007 (21 ème objet A) par laquelle il décide de vendre de gré à gré les parcelles communales sises rue Max Buset, cadastrées 3 ème division, section B, n° 193 Z5 – 193 Y5 et 193 S2, d’une superficie totale de 4.099 m² et reprises en zone d’espaces verts;

Revu la délibération du 8 novembre 2007 (21ème objet B) par laquelle il décide de mettre en vente publique les parcelles communales sises rue Max Buset, cadastrées 3 ème division, section B, n° 193 P2 – 193 R2 – 193 R6, d’une superficie totale de 3.669 m² telle que figurée sous liséré rouge au plan dressé le 14 novembre par Monsieur SALVADOR, Géomètre à Flémalle, et reprise en zone d’habitat;

Revu la délibération du 20 décembre 2007 (15 ème objet) par laquelle il décide, suite à l’échec des procédures précitées, de regrouper les biens d’une superficie totale de 7.768 m² telle que figurée au plan susmentionné, pour les remettre en vente publique pour la somme de 75.000 euros;

Considérant que, cette nouvelle procédure de mise en vente publique ayant échoué, il s’indiquait de maintenir une publicité dans la perspective d’une vente de gré à gré permettant de négocier avec les éventuels candidats déclarés ; qu’à cet égard, il est apparu opportun au service de la Régie Foncière d’élargir cette publicité via un site Internet afin d’en favoriser la perception par un plus grand nombre d’acquéreurs potentiels; Attendu que trois offres fermes ont été déposées au service de la Régie foncière après négociations et discussions utiles;

Vu le rapport motivé établi le 1 er octobre 2011 par le collège communal portant analyse comparative des offres et concluant à l’opportunité de vendre le bien à Monsieur Gaspare VOLPE, domicilié chaussée Roosevelt n° 87 à 4420 SAINT-NICOLAS, et à Madame Maud DESCRYVER, domiciliée rue d’Angleur n° 116 à 4420 SAINT-NICOLAS, sur base de leur offre au montant de 83.000 euros reçue par courriel du 22 septembre 2011;

Considérant que l’assemblée fait siennes les conclusions du rapport susmentionné;

Vu la délibération du 07 octobre 2011 (41 ème A objet) par laquelle le Collège communal décide de marquer son accord sur la vente du parcellaire à Monsieur et Madame VOLPE demeurant à 4420 Saint-Nicolas;

Vu la délibération du 27 octobre 2011 – 23 ème objet – par laquelle le Conseil communal marque son accord sur la vente au prix de 83.000 euros du parcellaire à Monsieur et Madame VOLPE;

Attendu que des candidats n’ont pas obtenu l’aval sur la demande de prêt comme en témoigne le courrier du 5 janvier 2012 de Monsieur VOLPE accompagné du refus de la banque du 22 décembre 2011;

Attendu qu’une seconde publication via le site Internet « IMMOWEB » et affichage sur place ainsi qu’aux valves communales a donné lieu au dépôt de 2 offres dont une a été retirée en date du 27 mai 2013;

Attendu qu’une seule offre au montant de 82.500 euros reste d’actualité;

Considérant l’offre datée du 12 avril 2013 nous parvenue le 15 dito et confirmée par courriel du 27 mai 2013 au montant de 82.500 euros de Monsieur Rudi RENKIN demeurant rue Max Buset n° 67 à 4400 FLEMALLE;

Vu la délibération du 3 juin 2013 – ème objet – par laquelle le Collège communal décide :

1. de marquer son accord sur le prix de 82.500 euros proposé par Monsieur Rudi RENKIN, domicilié rue Max Buset n° 67 à 4400 Flémalle, pour l’acquisition de l’ensemble des parcelles communales situées rue Max Buset, cadastrées 3 ème division, section B, n° s 193 P2 – 193 R2 – 193 R6 – 193 Z5 – 193 Y5 et 193 S2, d’une superficie cadastrale totale de 7.768 m²;

2. d’approuver et de signer la promesse de vente rédigée par le service de la Régie Foncière;

3. de soumettre au Conseil communal du mois de juin 2013 la proposition de vente définitive du parcellaire au candidat acquéreur précité.

Considérant dès lors, que rien ne s’oppose à la vente définitive du bien à Monsieur Rudi RENKIN, aux conditions fixées dans son offre précitée;

Vu l’extrait du plan de secteur;

Vu l’extrait de la matrice cadastrale;

Vu la vue aérienne;

Vu le projet de promesse;

Vu le projet d‘acte de vente;

D E C I D E , par 25 voix POUR et 3 ABSTENTIONS (Ecolo),

1. De marquer son accord sur la vente à la famille RENKIN, rue Max Buset n°67 à 4400 FLEMALLE, de l’ensemble des parcelles communales situées rue Max Buset, cadastrées 3 ème division, section B, n° s 193 P2 – 193 R2 – 193 R6 – 193 Z5 – 193 Y5 et 193 S2, d’une superficie cadastrale totale de 7.768 m² pour la somme de 82.500 euros;

2. d’approuver la teneur du projet d’acte de vente;

3. de confier au service de la Régie Foncière de Flémalle le soin d’entreprendre les formalités d’exécution de la présente décision;

4. d’affecter le produit de la vente aux fonds propres sur service extraordinaire du budget de la Régie Foncière.

30ème OBJET : REGIE FONCIERE – VENTE DE GRE A GRE D’UNE PARCELLE SISE RUE RUY, CADASTREE 8 EME DIVISION, SECTION B N° 234 (PARTIE) – CHOIX DE L’ACQUEREUR ET PROJET D’ACTE DE VENTE – DECISION DEFINITIVE .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, spécialement l’article L 1122-30;

Vu la circulaire ministérielle du 20 juillet 2005 publiée au Moniteur du 12 août 2005 relative à la vente d’immeubles ou d’acquisition d’immeubles par les Communes, les Provinces et les C.P.A.S.;

Vu l’envoi du 8 octobre 2012 de Monsieur Jean-Claude HAUTECLAIR domicilié rue de Ruy n°41 à 4400 FLÉMALLE souhaitant acquérir une partie de la parcelle communale cadastrée 8 ème division, section B, n° 234 pie afin de l’incorporer à sa propriété cadastrée 8 ème division, section B, n°196E;

Considérant que cette partie de parcelle n’est d’aucune utilité pour la Commune;

Attendu que le plan de bornage est en cours de réalisation;

Vu le rapport d’expertise établi par Madame le Receveur de l’Enregistrement estimant le prix au m² à 5 euros;

Considérant que ce bien est enclavé et que seuls les propriétaires contigus pourraient être intéressés par son acquisition;

Attendu que chaque propriétaire contigu a été informé du souhait de Monsieur Jean-Claude HAUTECLAIR d’acquérir une partie de ladite parcelle;

Vu le courrier du 16 janvier 2013 par lequel les riverains marquent leur désintérêt quant à l’acquisition du bien convoité;

Considérant que la conservation de ce bien dans le patrimoine communal n’est d’aucune utilité;

Considérant que l’assemblée fait siennes les conclusions du rapport susmentionné;

Vu la délibération du 03 juin 2013 – 22ème objet, par laquelle le Collège communal décide de

1° De vendre à Monsieur Jean-Claude HAUTECLAIR, domicilié rue Ruy n° 41 à 4400 FLEMALLE, une partie de la parcelle communale sise au lieu-dit « Hors-Vache », cadastrée 8 ème division, section B, n° 234 pie, pour incorporation à son patrimoine situé rue Ruy n° 41 et cadastré 8 ème division, section B, n° 196E;

2° De fixer le prix de vente à 5 euros / m²;

3° De charger le service de la Régie Foncière de présenter le dossier au Conseil communal, pour approbation;

Vu l’extrait cadastral;

Vu le projet de promesse;

Vu le projet d’acte;

D E C I D E , à l’unanimité, 1. De marquer son accord sur la vente à Monsieur HAUTECLAIR Jean-CLaude domicilié rue de Ruy n°41 à 4400 FLÉMALLE, pour incorporation à sa propriété, d’une partie de la parcelle communale sise à l’arrière de sa propriété ; cadastrée Flémalle 8 ème division section B pie n°234, d’une superficie mesurée de 1.500 m² pour la somme de 5 euros;

2. d’approuver la teneur du projet d’acte de vente;

3. de confier au service de la Régie Foncière de Flémalle le soin d’entreprendre les formalités d’exécution de la présente décision;

4. D’affecter le produit de la vente aux fonds propres du service extraordinaire du budget communal.

31ème OBJET : PREHISTOSITE DE RAMIOUL – 4EME PHASE DE DEVELOPPEMENT :

A) CONVENTION CADRE ENTRE LA COMMUNE ET L’ASBL PREHISTOMUSEUM – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le code de la Démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L1122-30, L1123-23 et L1222-3;

Vu la législation relative aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services, particulièrement la Loi du 24 décembre 1993, l’Arrêté royal du 08 janvier 1996, l’Arrêté royal du 26 septembre 1996, ainsi que toutes leurs modifications ultérieures;

Vu le Décret du 17 juillet 2002 de la Communauté française, relatif à l’octroi de subventions aux collectivités locales pour les projets d’infrastructures culturelles;

Vu l’Arrêté du 18 décembre 2003 du Gouvernement de la Communauté française, portant application des articles 4 et 6 du Décret précité;

Vu le Code belge de la TVA, particulièrement le chapitre II - article 4, relatif à l’assujettissement;

Vu sa délibération du 23 septembre 2009 – 24 ème objet, par laquelle il approuve la commande à la Spi+ d’une mission d’ensemblier pour le projet de développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase);

Vu sa décision du 11 février 2010 - 19 ème objet, par laquelle :

- il approuve le projet de marché public de services portant sur la mission d’auteur de projet pour la réalisation de l’étude complète de l’aménagement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase), ainsi que les conditions du marché;

- il retient la procédure négociée avec publicité préalable et invite le Collège communal à exécuter ledit marché en suivant un phasage pré-établi ( 2 phases certaines et les 3 suivantes conditionnelles );

Vu la résolution du 10 juin 2011 – 79 ème objet - par laquelle le Collège communal décide de retenir la Sprl AIUD, Atelier d’Architecture à 4020 Liège comme auteur de projet en vue de la réalisation de la phase 4 du Préhistosite de Ramioul, avec un montant d’honoraires plafonné à environ 630.000,00 euros;

Vu la décision du Collège communal du 30 mars 2012 - 51 ème objet – à propos du développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase) – note relative aux montages financiers – avant projet – approbation;

Vu le courrier du 10 juillet 2012 de la Ministre en charge de la Culture, par lequel cette dernière marque son accord sur la phase avant-projet ; qu’un tableau de calcul est annexé, portant sur une promesse de subvention de 2.101.025,97 euros;

Vu le courrier du 25 mars 2010 du Commissariat Général au Tourisme, par lequel ce dernier confirme la décision du Gouvernement wallon d’approuver le financement alternatif du projet, avec une participation régionale de 2.400.000,00 euros; Attendu qu’en séance du mois de mai 2013, le Gouvernement wallon décide d’augmenter son aide financière de 700.000,00 euros, portant ainsi cette intervention à la somme de 3.100.000,00 euros;

Attendu que les phases esquisse(s), avant-projet et préparation du permis d’urbanisme ont été exécutées;

Attendu que le dossier projet de l’infrastructure bâtie principale, ainsi que le plan de financement général sont validés par les différents intervenants ; que le projet peut dès lors être transmis vers les Tutelles et Pouvoirs subsidiants;

Attendu que dans le cadre du plan général de réalisation de cette quatrième phase de développement, la Commune restera le Maître d’ouvrage principal, mais que l’ASBL devra contribuer également au financement du projet;

Attendu que dans le principe général définissant le financement des ouvrages, c’est la Commune qui bénéficie des subventions de la Fédération Wallonie-Bruxelles, alors que l’ASBL obtient ceux de la Région (CGT);

Considérant que la Commune prévoit sa part limitée d’ores et déjà à (( 1.088.547,00 euros TVAC )) ; que suivant le tableau financier annexé au projet de convention, l’ASBL s’engage à équilibrer les dépenses recettes à concurrence d’un montant retenu pour l’heure de (( 635.000,00 euros TVAC ));

Vu la complexité évidente de ce projet, particulièrement dans la planification des différentes opérations technico-financières;

Attendu qu’il s’agit d’établir dès le départ un plan d’actions reprenant les droits et obligations de chacun des deux futurs sociétaires , permettant ainsi de fixer anticipativement les modalités d’une gestion cohérente du nouvel ensemble muséal;

Vu le projet de convention cadre entre la Commune et l’ASBL Préhistomuseum, tel que repris en annexe;

Vu les contacts préliminaires avec le SPF Finances – Fiscalité et TVA – dans le courant de l’année 2012 ; que le mécanisme de récupération de la TVA sur l’opération globale de développement de la phase 4 du Préhistosite répond au respect des principes de la législation sur la TVA;

Par courriers du 16 janvier 2013 et du 10 juin 2013 la Fédération Wallonie-Bruxelles marque son accord ferme sur le maintien de l’octroi des subventions annoncées dans le cas où il est fait application du mécanisme de l’Unité de TVA;

Par courriers du 16 mai 2013 et du 13 juin 2013 la Région wallonne (Commissariat général au Tourisme) marque son accord ferme sur le maintien de l’octroi des subventions annoncées dans le cas où il est fait application du mécanisme de l’Unité de TVA;

Considérant par ailleurs que les futurs gestionnaires de cet ensemble muséal sont identifiés au travers de la convention cadre;

Attendu par ailleurs qu’un crédit est repris à l’exercice extraordinaire pour 2013 - article 771/723-60, permettant le financement des travaux, d’honoraires, de frais de raccordements;

D E C I D E , à l’unanimité,

1° d’approuver le projet de convention cadre entre la Commune et l’ASBL Préhistomuseum, tel que repris en annexe;

2° de prévoir dès à présent, la cession d’une partie des droits indivis de la Commune vers la nouvelle société à finalité sociale à créer, et ce sous le régime de la TVA, moyennant option en ce sens au moment ad hoc;

3° de charger le Collège communal de l’exécution de la présente délibération.

31ème OBJET : PREHISTOSITE DE RAMIOUL – 4EME PHASE DE DEVELOPPEMENT :

B) AVENANT N° 1 AU MARCHE PUBLIC DE SERVICES POUR UNE MISSION COMPLETE D’AUTEUR DE PROJET – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le code de la Démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L 1122-30 et L 1222-3;

Vu la législation relative aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services, particulièrement la Loi du 24 décembre 1993, l’Arrêté royal du 08 janvier 1996, l’Arrêté royal du 26 septembre 1996, ainsi que toutes leurs modifications ultérieures;

Vu sa délibération du 23 septembre 2009 – 24 ème objet, par laquelle il approuve la commande à la Spi+ d’une mission d’ensemblier pour le projet de développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase);

Vu sa décision du 11 février 2010 - 19 ème objet, par laquelle :

- il approuve le projet de marché public de services portant sur la mission d’auteur de projet pour la réalisation de l’étude complète de l’aménagement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase), ainsi que les conditions du marché;

- il retient la procédure négociée avec publicité préalable et invite le Collège communal à exécuter le dit marché en suivant un phasage pré-établi ( 2 phases certaines et les 3 suivantes conditionnelles );

Vu la résolution du 10 juin 2011 – 79 ème objet - par laquelle le Collège communal décide de retenir la Sprl AIUD, Atelier d’Architecture à 4020 Liège comme auteur de projet en vue de la réalisation de la phase 4 du Préhistosite de Ramioul, avec un montant d’honoraires plafonné à environ 630.000,00 euros;

Vu la décision du Collège communal du 30 mars 2012 - 51 ème objet – à propos du développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase) – note relative aux montages financiers – avant projet – approbation;

Attendu que les phases esquisse(s), avant-projet et préparation du permis d’urbanisme ont été exécutées;

Attendu que le dossier projet de l’infrastructure bâtie principale, ainsi que le plan de financement général sont validés par les différents intervenants ; que le projet pourra dès lors être transmis vers les Tutelles et Pouvoirs subsidiants;

Considérant sa résolution de ce jour relative à l’approbation d’une convention cadre entre la Commune et l’ASBL Préhistomuseum destinée à régir non seulement la planification générale de l’opération, les droits et obligations de chacun, mais également de régler in fine la gestion de cet ensemble muséal;

Considérant les modalités du marché de services pour la mission d’architecture précitée, particulièrement le fait que les honoraires sont liés en pourcentage de la valeur des travaux ; que le marché initial pour les travaux était évalué à 3.412.500,00 euros HTVA ; que le budget estimé actuellement pour les travaux est de 5.603.630,00 euros HTVA;

Attendu qu’il s’agit dès lors de faire évoluer les conditions du marché de services au travers d’un avenant portant essentiellement sur l’augmentation de plus de 10 % de la commande de base;

Attendu que le budget extraordinaire pour 2013, reprend à l’article 771/723-60 un crédit pour les travaux, mais également un complément pour les honoraires liés à ces derniers;

Considérant que ce crédit vient d’être ajusté au travers de la modification budgétaire en tenant compte principalement de l’augmentation des recettes vraisemblables (subventions, convention, apport ASBL …);

Vu le projet d’avenant n° 1 au marché public de services d’architecture pour la phase 4 du Préhistosite;

D E C I D E , à l’unanimité,

1° d’approuver l’avenant n°1 à la mission d’Auteur de projet du Bureau AIUD, adjudicataire du marché de services d’architecture pour la réalisation du projet phase 4 de développement du Préhistosite de Ramioul;

2° d’utiliser le crédit spécifique repris à l’article 771/723-60 de l’exercice extraordinaire pour 2013;

3° de transmettre la présente et les pièces requises à la Région en application du CDLD - Tutelle administrative sur les actes des autorités locales;

4° de charger le Collège communal de l’exécution de la présente délibération.

31ème OBJET : PREHISTOSITE DE RAMIOUL – 4EME PHASE DE DEVELOPPEMENT :

C) MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX POUR LA REALISATION DE L’INFRASTRUCTURE PRINCIPALE – FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le code de la Démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L 1122-30 et L 1222-3;

Vu la législation relative aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services, particulièrement la Loi du 24 décembre 1993, l’Arrêté royal du 08 janvier 1996, l’Arrêté royal du 26 septembre 1996, ainsi que toutes leurs modifications ultérieures;

Vu le Décret du 17 juillet 2002 de la Communauté française, relatif à l’octroi de subventions aux collectivités locales pour les projets d’infrastructures culturelles;

Vu l’Arrêté du 18 décembre 2003 du Gouvernement de la Communauté française, portant application des articles 4 et 6 du Décret précité;

Vu le Décret du 22 juin 1984 de la Communauté française, relatif à l’intégration d’œuvres d’art dans les bâtiments publics;

Vu les dispositions du Code wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, du Patrimoine et de l’Energie;

Vu sa délibération du 23 septembre 2009 – 24 ème objet, par laquelle il approuve la commande à la Spi+ d’une mission d’ensemblier pour le projet de développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase);

Vu sa décision du 11 février 2010 - 19 ème objet, par laquelle :

- il approuve le projet de marché public de services portant sur la mission d’auteur de projet pour la réalisation de l’étude complète de l’aménagement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase), ainsi que les conditions du marché;

- il retient la procédure négociée avec publicité préalable et invite le Collège communal à exécuter ledit marché en suivant un phasage pré-établi ( 2 phases certaines et les 3 suivantes conditionnelles );

Vu la résolution du 10 juin 2011 – 79 ème objet - par laquelle le Collège communal décide de retenir la Sprl AIUD, Atelier d’Architecture à 4020 Liège comme auteur de projet en vue de la réalisation de la phase 4 du Préhistosite de Ramioul, avec un montant d’honoraires plafonné à environ 630.000,00 euros;

Vu la décision du Collège communal du 30 mars 2012 - 51 ème objet – à propos du développement du Préhistosite de Ramioul (4 ème phase) – note relative aux montages financiers – avant projet – approbation;

Vu le courrier du 19 juin 2009 de Madame la Ministre en charge de la Culture et de l’Audiovisuel à la Communauté française, par lequel elle marque son accord de principe sur l’octroi d’une subvention en vue du financement de la 4 ème phase du développement du Préhistosite de Ramioul, pour un montant de 1.441.776,20 euros; Vu le courrier du 10 juillet 2012 de Madame la Ministre en charge de la Culture, par lequel elle marque son accord sur la phase avant-projet, accompagné d’un tableau de calcul de la subvention en date du 10 mai 2012 à hauteur de 2.101.025,97 euros;

Vu le courrier du 25 mars 2010 du Commissariat Général au Tourisme, par lequel ce dernier confirme la décision du Gouvernement wallon d’approuver le financement alternatif du projet pour un montant de 2.400.000,00 euros;

Attendu qu’en séance du mois de mai 2013, le Gouvernement wallon décide d’augmenter son aide financière de 700.000,00 euros, portant ainsi cette intervention à la somme de 3.100.000,00 euros;

Attendu que les phases esquisse(s), avant-projet et préparation du permis d’urbanisme ont été exécutées;

Attendu que le dossier projet de l’infrastructure bâtie principale, ainsi que le plan de financement général sont validés par les différents intervenants ; que le projet peut dès lors être transmis vers les Tutelles et Pouvoirs subsidiants;

Attendu que dans le cadre du plan général de réalisation de cette quatrième phase de développement, la Commune reste le Maître d’ouvrage principal;

Vu sa résolution du 24 janvier 2013 – 36 ème objet – par laquelle il adopte le déclassement partiel de la rue de la Grotte dans le cadre de la demande en permis d’urbanisme pour la phase 4 du Préhistosite;

Que le permis d'urbanisme est en phase finale d'instruction auprès du Fonctionnaire délégué de la Région wallonne, et devrait être délivré dans les tous prochains jours;

Vu ses résolutions des points précédents de la présente séance, par lesquelles il approuve :

- le projet de convention cadre avec l’ASBL Préhistomuséum, planifiant ainsi les futures étapes de réalisation du projet de développement de la phase 4 du Préhistosite, et notamment la création in fine d’une structure de gestion ;

- le projet d’avenant aux honoraires de l’Auteur de projet ;

Vu le récapitulatif général des travaux portant sur une estimation de 5.603630,17 euros HTVA soit 6.780.392,51 euros TVAC;

Attendu que le budget total doit être arrêté, tant pour le marché de travaux de l’infrastructure principale que pour les marchés secondaires;

Considérant l’obligation d’intégrer une œuvre d’art au complexe subsidié par la Fédération Wallonie-Bruxelles;

Considérant les estimations pour les nouveaux raccordements, notamment aux réseaux d’eau alimentaire et d’électricité;

Attendu que dans un premier temps, la présente Assemblée doit se prononcer sur la réalisation de l’infrastructure principale bâtie, pour un montant estimé de 4.716.991,68 euros HTVA soit 5.707.559,93 euros TVAC;

Attendu que ce marché principal de travaux doit être passé par la voie de l’adjudication publique;

Vu le projet d’avis de marché avec publicité au niveau européen;

Attendu que les marchés secondaires seront présentés à l’approbation de la Première Assemblée communale au fur et à mesure de la construction et suivant la mise à disposition de l’infrastructure principale ; que la publicité sera également d’application, soit en adjudication, soit en appel d’offres;

Attendu qu’un crédit a été approuvé initialement à l’exercice extraordinaire pour 2013, article 771/723-60;

Attendu que le montant de cet article vient d’être adapté par le biais de la Modification budgétaire extraordinaire n° 1 à un point précédent de la présente séance; Attendu que ce crédit est destiné au financement des travaux, des raccordements divers en énergies, de l’œuvre d’art à intégrer, ainsi que du complément pour honoraires;

D E C I D E , à l’unanimité,

1° d’approuver le projet de marché public de travaux pour la construction de l’infrastructure principale du Préhistosite de Ramioul, comme repris aux documents du projet dressés par le bureau d’Architecture AIUD de Liège, au montant estimé de 4.716.991,68 euros HTVA soit 5.707.559,93 euros TVAC;

2° de retenir la procédure de l’adjudication publique comme mode de passation;

3° d’approuver le modèle d’avis de marché tel qu’annexé à la présente;

4° de financer la dépense au moyen des crédits repris au budget extraordinaire pour l’exercice 2013, article 771/723-60, tel qu’adapté à la modification budgétaire n°1, et en retenant le principe d’y imputer également les imprévus, les révisions, la mise en place d’une œuvre d’art, les frais des différents raccordements en énergie;

5° de transmettre la présente et les pièces requises à la Fédération Wallonie-Bruxelles en vue de l’obtention de l’accord ferme sur projet;

6° de charger le Collège communal de l’exécution de la présente délibération.

32ème OBJET : REGIE COMMUNALE AUTONOME « CENTRE SPORTIF LOCAL DE FLEMALLE » (C.S.L.) – CONTRAT DE GESTION – APPROBATION .

LE CONSEIL,

Vu le Décret wallon du 26 avril 2012, en particulier les dispositions modifiant le CDLD quant à l’obligation pour la commune de conclure un contrat de gestion avec sa régie communale autonome;

Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation, spécialement les articles L1231-9, § 1 er , L3331-7 et L3331- 8;

Vu par ailleurs le Décret de la Fédération Wallonie-Bruxelles du 27 février 2003 et son arrêté du 15 septembre 2003, organisant spécifiquement la reconnaissance et le subventionnement des centres sportifs locaux, et prévoyant déjà les termes et modalités d’un rapport d’activités annuel circonstancié;

Vu les statuts de la Régie communale autonome « Centre Sportif Local de Flémalle » (C.S.L.), approuvés en séance du 08 novembre 2007 (14 ième objet);

Vu le modèle de contrat de gestion spécifique aux Centre Sportifs Locaux, établi par l’A.E.S. (Association des Etablissements Sportifs);

Considérant qu’il convient dès lors pour l’Administration communale, dans la conclusion d’un contrat de gestion avec sa RCA Centre sportif Local de Flémalle, de tenir compte de l’application concomitante des deux législations;

Considérant que la RCA, au-delà des activités sportives reconnues et subsidiées, est chargée d’autres tâches et missions à évaluer par la Commune, notamment en matière d’infrastructures sportives;

Considérant les termes du projet de contrat de gestion en annexe, établi par le Service J.C.S.L. en coordination avec le Gestionnaire de la RCA;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D’adopter, pour la période de 2013 à 2016, le contrat de gestion entre l’Administration communale de Flémalle et la RCA Centre Sportif Local de Flémalle, tel que libellé en annexe;

2. De charger le Collège communal de l’application des termes de ladite convention; 3. De transmettre la présente délibération au Centre Sportif Local de Flémalle;

4. De soumettre la présente délibération au pouvoir de tutelle conformément aux dispositions légales en la matière.

33ème OBJET : REGLEMENT RELATIF A LA PARTICIPATION DES PARENTS AUX FRAIS DE GARDERIES SCOLAIRES – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu les articles 162 et 170, § 4, de la Constitution, en ce qu'ils consacrent l'autonomie fiscale des communes;

Vu le décret du 14 décembre 2000 (M.B. 18.1.2001) et la loi du 24 juin 2000 (M.B. 23.9.2004, éd. 2) portant assentiment de la Charte européenne de l'autonomie locale, notamment l'article 9.1. de la Charte;

Vu le Code de la Démocratie Locale et de la Décentralisation et notamment les articles L1122-30 et L1321-1-10°;

Vu l’arrêté royal du 27 février 2003 portant sur la réglementation générale des milieux d’accueil, tel que modifié par les arrêtés du 24 septembre 2003 et 28 avril 2004;

Vu le Décret du Conseil de la Communauté française du 7 juin 2001, relatif aux avantages sociaux tel que modifié ultérieurement;

Considérant que la commune établit la présente redevance afin de se procurer les moyens financiers nécessaires à l'exercice de ses missions;

Sur proposition du Collège communal;

D E C I D E , par 21 voix pour, 4 voix contre (Ecolo, PTB) et 3 abstentions (MR),

Article 1 er – Dès l’entrée en vigueur de la présente décision, au plus tôt le 1 er septembre 2013, et pour une période expirant le 31 décembre 2019, il est établi une redevance communale pour les garderies scolaires.

Article 2 - La redevance est due par la personne responsable de l’enfant qui a bénéficié du service de garderie, c’est-à-dire par ses parents ou alliés jusqu’au 4 ème degré en ligne directe ou collatérale ou par le tuteur.

Article 3 – La redevance est fixée à 0,50 euro par utilisation du service de garderie, le matin de 7 à 8 heures, le soir de 16 à 18 heures et à 1,50 euro le mercredi après-midi de 12h.50’ à 18 heures. Toute période d’utilisation commencée est considérée comme due. Le non-paiement de la redevance entraîne l’exclusion de la garderie en dehors des périodes prévues par l’article 2, 3° et 4° du Décret du Conseil de la Communauté française du 7 juin 2001, relatif aux avantages sociaux.

Article 4 - Une somme de 12,00 euros, destinée à garantir le paiement de la redevance, est consignée entre les mains du Receveur communal au moment de la demande de fréquentation de la garderie. En échange, une carte sur laquelle 24 cases (1 case par période de garderie), réservées aux paraphes de la personne chargée de la surveillance de la garderie, sera délivrée par l’Echevinat de l’Enseignement au parent ou allié jusqu’au 4ème degré en ligne directe ou collatérale ou au tuteur demandeur.

Article 5 – A défaut de paiement à l’amiable, le recouvrement sera prévu par la voie civile.

Article 6 – Le présent règlement prend application le 1 er jour de sa publication et de la décision de l'autorité de tutelle le concernant.

Article 7 - La présente délibération sera transmise aux autorités de tutelle.

34ème OBJET : MARCHE PUBLIC DE FOURNITURES POUR L’ACQUISITION DE MOBILIER SCOLAIRE DESTINE A EQUIPER LES LOCAUX « CYBERCLASSE » DANS DIVERSES ECOLES - FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation, notamment l’article L1222-3;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, ainsi que ses modifications ultérieures, et notamment l’article 17§2.1°a;

Considérant que le projet « cyberclasse » initié par le Gouvernement wallon ne prévoit pas, dans les dotations prévues pour chaque école, l’octroi de chaises pour installer les élèves aux ordinateurs;

Vu la nécessité, dès lors, de procéder à l’équipement en mobilier scolaire des classes « cyberclasse » de diverses écoles;

Considérant que l’équipement en mobilier scolaire consiste en l’acquisition de : - 120 chaises d’écoliers;

Vu le projet établi par le Service de l’Enseignement, en date du 03 juin 2013, pour l’acquisition de mobilier scolaire, tel que décrit ci-dessus, destiné à équiper les classes « cyberclasse » de diverses écoles comprenant le cahier spécial des charges, annexé à la présente délibération;

Attendu qu’il s’indique de passer un marché public de fournitures pour la désignation d’un fournisseur susceptible de fournir le mobilier scolaire décrit précédemment;

Attendu que le mode de passation de ce marché est envisagé par procédure négociée sans publicité;

Attendu que le montant du marché envisagé est estimé à 3.500,00 euros T.V.A.C.;

Attendu que les crédits nécessaires au financement de la dépense sont inscrits à l’article 722/741-98 du budget extraordinaire de la Commune pour l’exercice 2013;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D’approuver le projet d’acquisition de mobilier scolaire destiné à équiper les classes « cyberclasse » de diverses écoles tel que repris au cahier spécial des charges élaborés par le Service de l’Enseignement en date du 03 juin 2013 et estimé globalement à 3.500,00 euros T.V.A.C;

2. De financer le présent marché au moyen des crédits inscrits à l’article 722/741-98 du budget extraordinaire de la Commune pour l’exercice 2013.

35ème OBJET : PRISE A CHARGE DES FONDS COMMUNAUX D'UN EMPLOI D'AGREGE DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE INFERIEUR, SECTION EDUCATION PHYSIQUE, DU 01 SEPTEMBRE 2013 AU 30 JUIN 2014 .

LE CONSEIL,

Vu l'Arrêté Royal du 20 aout1957 portant coordination des lois sur l'enseignement primaire;

Vu le décret du 13 juillet 1998 portant organisation de l'enseignement maternel et primaire et modifiant la réglementation de l'enseignement, notamment l'article 4 alinéa 2;

Vu la décision du Collège échevinal en date du 10 juin 2004 d'organiser une école "sports-études" au niveau primaire à l'implantation scolaire sise rue Houlbouse, 81 à 4400 FLEMALLE;

Attendu qu'il convient, pour la mise en place dudit projet et pour continuer à privilégier les activités "savoir- lire", "savoir-écrire" et "savoir-calculer", de porter l'horaire hebdomadaire des élèves du niveau primaire de 28 à 30 périodes de cours;

Vu sa délibération du 24 juin 2004 décidant de modifier l'horaire des cours du niveau primaire à l'école sise rue Houlbouse, 81 à 4400 FLEMALLE;

Considérant qu'ainsi, chaque classe organisée bénéficiera d'une après-midi d'éducation physique obligatoire et d'une après-midi de sport;

Attendu que la mise en pratique dudit projet nécessite la présence simultanée de plusieurs professeurs d'éducation physique tous les après-midi afin d'assurer tant les périodes obligatoires d'éducation physique que les périodes de sport;

Considérant que seules 10 périodes de maître spécial d'éducation physique, à savoir 2 périodes par classe organisée, sont subventionnées sur base du capital-périodes;

Attendu qu'un des agents désigné dans le cadre du projet "sports-études", reprendra, en complément, une partie des missions dévolues au Conseiller pédagogique qui n'a pas été remplacé depuis le 01 mai 2004;

Vu le code de la démocratie locale et de la décentralisation;

D E C I D E, par 25 voix pour et 3 voix contre (IC),

1. De prendre, à charge des Fonds communaux, à partir du 01 septembre 2013 et jusqu'au 30 juin 2014, un emploi d'agrégé de l'Enseignement secondaire inférieur, section éducation physique;

2. La présente délibération sera transmise au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction générale des personnels de l’enseignement subventionné, Enseignement préscolaire et primaire ordinaire et spécialisé.

36ème OBJET : PRISE A CHARGE DES FONDS COMMUNAUX DE QUATRE EMPLOIS D’AGREGE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE INFERIEUR, SECTION LANGUES MODERNES, DU 01 SEPTEMBRE 2013 AU 30 JUIN 2014 .

LE CONSEIL,

Vu le décret du 13 juillet 1998 portant organisation de l’enseignement maternel et primaire ordinaire et modifiant la réglementation de l’enseignement, tel que modifié;

Attendu que l’article 7 dudit décret prévoit l’apprentissage d’une langue moderne autre que le français, à raison de deux périodes hebdomadaires en cinquième et en sixième primaire;

Vu l’avis favorable émis par les 3 conseils de participation en séance du 27 août 1998, sur la proposition du pouvoir organisateur de proposer le choix entre l’apprentissage de l’anglais ou du néerlandais à tous les élèves de cinquième et sixième année primaire des écoles communales;

Considérant que le nombre de périodes subventionnées est insuffisant pour offrir le choix entre 2 langues;

Attendu de plus que le Collège échevinal, en séance du 06 février 2003, a marqué son accord quant au lancement d’un projet d’organisation d’un cours d’initiation et de découverte précoce d’une seconde langue (néerlandais) à partir de la 3 ème maternelle, dès la rentrée scolaire de septembre 2003;

Considérant que ce cours est dispensé à raison d’une période par semaine dans chacune des classes comptant des élèves de 3 ème maternelle, de 1 ère , de 2 ème , de 3 ème et de 4 ème années primaires;

Vu le code de la démocratie locale et de la décentralisation;

D E C I D E , par 25 voix pour et 3 voix contre (IC), 1. De prendre à charge des fonds communaux, du 01 septembre 2013 au 30 juin 2014, quatre emplois d’agrégé de l’enseignement secondaire inférieur, section langues modernes;

2. La présente délibération sera transmise au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction générale des personnels de l’enseignement subventionné, Enseignement préscolaire et primaire ordinaire et spécialisé.

37ème OBJET : PRISE A CHARGE DES FONDS COMMUNAUX D'UN EMPLOI D’INSTITUTEUR(TRICE) MATERNEL(LE) OU DE PSYCHOMOTRICIEN(NE), DU 01 SEPTEMBRE 2013 AU 30 JUIN 2014 .

LE CONSEIL,

Vu le décret du 13 juillet 1998 portant organisation de l’enseignement maternel et primaire ordinaire et modifiant la réglementation de l’enseignement, tel que modifié;

Vu le décret du 3 juillet 2003 organisant des activités de psychomotricité dans l'enseignement maternel ordinaire;

Vu sa délibération du 10 septembre 1998 décidant de fixer, à partir du 1 er octobre 1998, l’horaire des institutrices maternelles à prestations complètes à 26 périodes de cours par semaine;

Attendu que l’horaire des élèves comprend 28 périodes hebdomadaires de cours et que deux de ces périodes peuvent être des activités spécifiques déterminées par le Pouvoir organisateur;

Attendu que la psychomotricité est un élément de lutte contre l’échec scolaire et que l’expérience poursuivie depuis l’année scolaire 88-89 doit être continuée, voire même amplifiée;

Attendu que depuis le 1 er septembre 2001, dans tous les pouvoirs organisateurs, les institutrices maternelles à prestations complètes sont tenues d’assurer 26 périodes de cours par semaine;

Attendu qu'actuellement 39 périodes d'activités de psychomotricité, dispensées par des agents A.P.E., nous sont octroyées pour l’ensemble des implantations maternelles sur base du décret du 3 juillet 2003;

Vu que depuis le 1 er septembre 2006, 26 périodes statutaires de maîtresse spéciale de psychomotricité nous ont également été octroyées sur base du décret précité, que 7 périodes supplémentaires nous ont été accordées au 1er septembre 2008, que 2 autres nous ont été attribuées au 1 er septembre 2009 et que 4 périodes supplémentaires nous ont été allouées au 1 er septembre 2012;

Considérant que l’enseignement communal compte 43 classes maternelles et qu’il s’avère indispensable d’offrir à chaque élève un même enseignement, à savoir 2 périodes hebdomadaires de psychomotricité;

Attendu que, en cours d’année scolaire, des périodes supplémentaires de psychomotricité sont nécessaires aux classes qui se créent à la suite d’ouvertures d’emplois à mi-temps et ce, en fonction de l’évolution de la population scolaire de certaines implantations;

Vu le code de la démocratie locale et de la décentralisation;

D E C I D E , par 25 voix pour et 3 voix contre (IC),

1. De prendre à charge des fonds communaux, à partir du 01 septembre 2013 et jusqu’au 30 juin 2014, un emploi d’instituteur(trice) maternel(le) ou de psychomotricien(ne).

2. La présente délibération sera transmise au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Direction générale des personnels de l’enseignement subventionné, Enseignement préscolaire et primaire ordinaire et spécialisé. ______

M. Y. MOULIN, Conseiller communal, quitte la séance.

______

38ème OBJET : MAINTENANCE EXTRAORDINAIRE DES BATIMENTS COMMUNAUX – MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX POUR LE REMPLACEMENT DES CHAUDIERES A L’ECOLE DES CAHOTTES – PRISE D’ACTE DE LA DELIBERATION DU COLLEGE COMMUNAL DU 3 JUIN 2013 (ART. L1222-3 AL. 3 CDLD) – RESOLUTION EN VUE DE POURVOIR A LA DEPENSE (ART. L1311-5 AL. 1 CDLD) .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et ses modifications ultérieures, notamment l'article L1222-3 relatif aux compétences du Conseil communal, et les articles L3111-1 et suivants relatifs à la tutelle;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services et ses modifications ultérieures, notamment l’article 17, § 2, 1° a (montant du marché HTVA ne dépassant pas le seuil de 67.000,00 euros);

Vu l'arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics et ses modifications ultérieures, notamment l'article 120;

Vu l'arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics et ses modifications ultérieures, notamment l'article 3, § 2;

Attendu que suite à l’incident survenu le 13 mai 2013, consécutif à une panne de la pompe de relevage des eaux dans la chaufferie principale de l’école communale des Cahottes, la cave de la chaufferie a été inondée et le niveau de l’eau a endommagé irrémédiablement les équipements électromécaniques de l’installation de chauffage (chaudières, circulateurs, tableau électrique …);

Attendu notamment qu’une déclaration de sinistre a été introduite en vue de bénéficier d’une intervention de l’assureur ; que, le 5 juin 2013, ledit organisme marque son accord sur l’intervention sollicitée à hauteur de 18.171,78 euros TVAC;

Considérant néanmoins, quelle que soit la position de l’organisme assureur à cet égard, qu’il convenait d’entamer de suite les démarches en vue du remplacement du matériel de chauffage endommagé dans les meilleurs délais et sans causer préjudice au fonctionnement de l’implantation scolaire;

Considérant à cet effet qu’il est opportun d’envisager le remplacement de l’installation dès avant la rentrée scolaire du mois de septembre 2013 ; que les délais classiques d’inscription des crédits nécessaires au budget extraordinaire et de passation des marchés publics ne permette pas de tendre vers cette opportunité;

Attendu d’une part qu’en son article L1222-3, le code de la démocratie locale et de la décentralisation dispose qu’en cas d’urgence impérieuse résultant d’événements imprévisibles, le collège communal peut d’initiative choisir le mode de passation des marchés publics et en fixer les conditions à charge pour lui de communiquer cette décision au conseil communal qui en prend acte, lors de sa prochaine séance;

Attendu d’autre part qu’en son article L1311-5, le code de la démocratie locale et de la décentralisation autorise, en l’absence d’allocation portée au budget, le conseil communal à pourvoir à des dépenses réclamées par des circonstances impérieuses et imprévues, en prenant à ce sujet une résolution motivée;

Attendu que l’incident précité survenu le 13 mai dernier et ses conséquences sur l’installation de chauffage n’étaient pas prévisibles lors de l’élaboration du budget 2013 ; qu’en outre la date de survenance de cet incident ne laissait pas les délais suffisants à la fois pour poser un diagnostic et pour envisager la confection d’un dossier à soumettre au conseil communal en séance du 30 mai 2013;

Attendu que la circonstance impérieuse est fournie par les obligations auxquelles l’administration est tenue en matière d’hébergement scolaire, obligation qui est susceptible d’être bafouée à défaut de réaction rapide;

Vu le projet de cahier spécial des charges N° 2013011 relatif au marché “Remplacement des chaudières à l'école des Cahottes” tel qu’établi par le Service communal des Bâtiments;

Attendu que le montant estimé de ce marché s'élève à 24.700,00 euros HTVA, soit 29.887,00 euros TVAC 21%;

Considérant qu'il est proposé de passer le marché par procédure négociée sans publicité;

Attendu que les crédits nécessaires au financement de la dépense seront portés à l’article 104/724-60 du budget extraordinaire de la commune pour l’exercice 2013 lors de la modification budgétaire votée en cette séance ; que cette dépense sera partiellement compensée de l’intervention de l’organisme assureur dont le montant viendra créditer les fonds propres du même budget;

P R E N D A C T E

Des décisions du Collège du 3 juin 2013, 74ème objet : Infrastructures communales – Marché public de travaux pour remplacement des chaudières à l'école des Cahottes – Fixation des conditions, choix du mode de passation et arrêt de la liste des firmes à consulter.

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D’autoriser le Collège communal de pourvoir à la dépense à partir à l’article 104/724-60 du budget extraordinaire de la commune pour l’exercice 2013, augmenté de 10.000 euros à 40.000 euros lors de la modification budgétaire votée en cette séance.

2. De charger le Collège communal de poursuivre toutes les démarches voulues pour concrétiser ce dossier.

39ème OBJET : MAINTENANCE EXTRAORDINAIRE DES BATIMENTS COMMUNAUX – MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX POUR LA SECURISATION DU STAND DE TIR DE LA ZP POLICE FLEMALLE – FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation et ses modifications ultérieures, notamment l'article L1222-3 relatif aux compétences du Conseil communal, et les articles L3111-1 et suivants relatifs à la tutelle;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services et ses modifications ultérieures, notamment l’article 17, § 2, 1° a (montant du marché HTVA ne dépassant pas le seuil de 67.000,00 euros);

Vu l'arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics et ses modifications ultérieures, notamment l'article 120;

Vu l'arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics et ses modifications ultérieures, notamment l'article 3, § 2;

Considérant que le Stand de tir de la Zone de Police de Flémalle fait l’objet d’une demande de permis d’environnement auprès de la Région Wallonne;

Considérant que le site est un « couloir » aérien logé dans la partie de droite du Fort de Flémalle et muni de butées et de pièges à balles (marquises) pour éviter des « balles perdues »;

Considérant que les éléments sont devenus vétustes (ayant plus de trente années d’existence, sous intempéries permanentes) et, au fur et à mesure de l’évolution des règlements, ne sont plus conformes aux prescriptions et recommandations du fonctionnaire délégué de la Région Wallonne;

Considérant qu’il est nécessaire de profiter du renouvèlement de l’autorisation pour faire une mise en conformité du site afin de continuer à assurer la sécurité des policiers lors des entrainements mais aussi celles des citoyens (en évitant une balle perdue);

Considérant le cahier spécial des charges N° 20120210 relatif au marché “Rénovation des pièges à balles au stand de Tir de la ZP Police Flémalle” établi par le Service communal des Bâtiments;

Considérant que le montant global estimé de ce marché s'élève à 40.000 euros, 21% TVA comprise;

Considérant qu'il est proposé de passer le marché par procédure négociée sans publicité;

Attendu que le financement de cette dépense peut se faire au départ de l’article 124/725-60 du budget extraordinaire de la Commune pour l’année 2013, dont l’augmentation du crédit de 25.000 à 50.000 euros a été prévue à la modification budgétaire votée en cette séance du 20 juin 2013;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D'approuver le cahier spécial des charges N° 20120210 relatif au marché “Rénovation des pièges à balles au stand de Tir de la ZP Police Flémalle” établi par le Service communal des Bâtiments. Les conditions sont fixées comme prévu au cahier spécial des charges et au cahier général des charges pour les marchés publics. Le montant estimé s'élève à 40.000 euros, 21% TVA comprise.

2. De choisir la procédure négociée sans publicité comme mode de passation du marché.

3. De financer cette dépense par le crédit inscrit au budget extraordinaire de l’exercice 2012, article 124/725- 60, sous réserve de l’approbation de la modification budgétaire par les autorités de tutelle.

4. De charger le Collège communal de poursuivre toutes les démarches voulues pour concrétiser ce dossier.

40ème OBJET : MARCHÉ PUBLIC DE SERVICES POUR L’ACQUISITION ET LA MAINTENANCE D’UN LOGICIEL DE GESTION PAR GÉOLOCALISATION DES VÉHICULES COMMUNAUX – FIXATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment l'article L1222-3 relatif aux compétences du Conseil communal;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, notamment l'article 16;

Vu l'arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et aux concessions de travaux publics;

Vu l'arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics, notamment l'article 3, § 1;

Vu sa décision du 28 février 2013 (2 ème objet) par lequel le Conseil communal approuve le Programme Stratégique Tranversal 2013-2018, et plus spécialement la partie 2 - Volet interne, Organisation et gestion des Services;

Considérant qu’il s’indique de mettre en place un outil d’analyse et de contrôle des déplacements de tous les véhicules communaux par l’installation d’un logiciel cartographique permettant un suivi en temps réel de ceux- ci;

Vu le cahier spécial des charges N° 2013/230 relatif au marché public de services pour l’acquisition et la maintenance d’un logiciel de gestion par géolocalisation des véhicules communaux, établi par le Service Travaux; Attendu que ce marché, établi pour une durée de 10 ans, est estimé à 165.289,26 euros hors TVA soit 200.000,00 euros, 21% TVA comprise;

Considérant qu'il est proposé de passer le marché par appel d’offres général;

Attendu que les crédits permettant cette dépense sont inscrits aux articles 136/742-53 du budget extraordinaire de l’exercice 2013 et 13601/124-12 du budget ordinaire de l’exercice 2013;

D E C I D E , 18 voix pour, 1 voix contre (PTB) et 8 abstentions (MR, Ecolo),

1. D'approuver le cahier spécial des charges N° 2013/230 du marché public de services pour l’acquisition et la maintenance d’un logiciel de gestion par géolocalisation des véhicules communaux dont le montant est estimé à 165.289,26 euros hors TVA soit 200.000,00 euros, 21% TVA comprise.

2. De choisir l'appel d’offres général comme mode de passation du marché.

3. De compléter et d'envoyer le formulaire standard de publication au niveau national.

4. De financer cette dépense par les crédits inscrits aux articles 136/742-53 du budget extraordinaire de l’exercice 2013 et 13601/124-12 du budget ordinaire de l’exercice 2013.

5. De charger le Collège communal de poursuivre toutes les démarches voulues pour concrétiser ce dossier.

41ème OBJET : MARCHE PUBLIC DE TRAVAUX POUR LA REFECTION DE DIVERSES VOIRIES – PROGRAMME 2013 – APPROBATION DES CONDITIONS ET CHOIX DU MODE DE PASSATION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la démocratie locale et de la décentralisation, notamment les articles L1123-23, 10° et L1222-3;

Vu la loi du 15 juin 2006 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, notamment l’article 26, § 1, 2° b (nouveaux travaux/services consistant en la répétition de travaux/services similaires);

Vu l'arrêté royal du 15 juillet 2011 relatif à la passation des marchés publics dans les secteurs classiques et ses modifications ultérieures;

Vu l'arrêté royal du 14 janvier 2013 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics et ses modifications ultérieures, notamment l'article 5, § 2;

Attendu qu’il convient de poursuivre la politique d’entretien des voiries par des interventions ponctuelles et superficielles afin d’éviter l’aggravation des dégradations constatées après la période hivernale sur différents itinéraires;

Vu le projet dressé par les services techniques communaux prévoyant la réfection de la rue Fays et des interventions ponctuelles rue Waraxhe pour un montant total de 164.896,50 euros hors TVA soit 199.524,77 euros, 21% TVA comprise;

Considérant que le solde éventuel de l’enveloppe budgétaire pourra être utilisé pour des travaux similaires et ce, en priorité sur des itinéraires ayant souffert des températures hivernales;

Vu la décision 10 juin 2011 par laquelle le Collège communal attribue le marché initial de travaux pour la réfection de diverses voiries - programme 2011 à la SA JMV COLAS , Grand’Route, 71 à 4367 Crisnée;

Considérant que le cahier spécial des charges initial N° 2011/121 comprend la possibilité de répéter le marché via une procédure négociée suivant l'article 26 § 1, 2°b de la loi du 15 juin 2006 relative aux marchés publics, stipulant l'attribution des travaux nouveaux consistant en la répétition de travaux similaires, attribués à l'adjudicataire du marché initial par le même pouvoir adjudicateur, à condition que ces travaux soient conformes à un projet de base et que ce projet ait fait l'objet du marché initial passé par adjudication ou par appel d'offres ; la décision d'attribution des marchés répétitifs devant intervenir dans les trois ans après la conclusion du marché initial;

Considérant que le crédit permettant cette dépense est inscrit à l’article 421/735-60 du budget extraordinaire de l’exercice 2013;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. D’approuver le projet de travaux pour la réfection de diverses voiries - programme 2013, estimé à 164.896,50 euros hors TVA soit 199.524,77 euros, 21% TVA comprise;

2. De retenir la procédure négociée sans publicité pour la passation de ce marché;

3. De soumettre les travaux projetés aux clauses et conditions du cahier spécial des charges n° 2011/121 approuvé le 27 janvier 2011;

4. De financer cette dépense par le crédit inscrit à l’article 421/735-60 du budget extraordinaire de l’exercice 2013;

5. de charger le Collège communal de poursuivre toutes les démarches voulues pour concrétiser ce dossier;

6. De transmettre la présente délibération accompagnée de ses annexes à la tutelle.

42ème OBJET : CONSEIL CONSULTATIF COMMUNAL DES AINES :

a) Synthèse des travaux réalisés et perspectives – Prise de connaissance.

LE CONSEIL,

Vu l’article L1122-35 du code de la démocratie locale et de la décentralisation prévoyant la possibilité pour le Conseil communal d’instituer des conseils consultatifs de nature à renforcer la démocratie locale et la démarche participative des citoyens et chargés par le conseil communal de rendre un avis sur une ou plusieurs questions déterminées;

Vu la circulaire du 2 octobre 2012 de Monsieur Paul Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville, qui actualise le cadre de référence proposé par la circulaire du 23 juin 2006 relative à la mise en place de conseils consultatifs des aînés;

Vu la délibération du 28 juin 2007 (25 ème objet), par laquelle il institue le conseil consultatif communal des aînés et en arrête le règlement, lequel prévoit en son article A13 que la dernière année de la mandature, le Conseil consultatif des aînés dresse, à l’attention du Conseil communal, la synthèse des travaux réalisés durant la mandature et présentent des perspectives futures pertinentes;

Vu la délibération du 31 juin 2009 (24 ème objet) du Conseil communal portant désignation des membres du Conseil consultatif communal des Aînés jusqu’au 31 décembre 2012;

Vu la délibération du 24 janvier 2013 (33 ème objet) du Conseil communal prolongeant les membres actuels du Conseil Consultatif des Aînés jusqu’au 30 juin 2013 et chargeant le Collège communal de l’engagement de la procédure d’appel à candidature pour la législature 2013-2018;

Vu le rapport de synthèse proposé par le Conseil consultatif communal des aînés tel que présenté par Madame Catherine MEGALI, Présidente du CPAS et membre du collège communal en charge de la politique des seniors;

PREND CONNAISSANCE ,

Du rapport de synthèse de ses activités proposé par le Conseil consultatif communal des aînés et des perspectives futures pertinentes reprises.

42ème OBJET : CONSEIL CONSULTATIF COMMUNAL DES AINES :

b) Modification du règlement d’ordre intérieur – Décision.

LE CONSEIL,

Vu l’article L1122-35 du code de la démocratie locale et de la décentralisation prévoyant la possibilité pour le Conseil communal d’instituer des conseils consultatifs de nature à renforcer la démocratie locale et la démarche participative des citoyens et chargés par le conseil communal de rendre un avis sur une ou plusieurs questions déterminées;

Attendu qu’il y a lieu de promouvoir une participation effective des aînés à la vie de la Commune et d’intégrer leurs besoins dans les politiques menées au niveau local ; qu’à cette fin, par délibération du 28 juin 2007 (25 ème objet), un règlement instituant le conseil consultatif communal des aînés a été adopté qui prévoit en son point A2 que les membres sont désignés par le Conseil communal pour la durée de la législature, et pour la première fois, pour une durée expirant le 31 décembre 2012;

Vu la délibération du 31 juin 2009 (24 ème objet) par laquelle il désigne les membres du Conseil consultatif communal des Aînés jusqu’au 31 décembre 2012;

Vu la délibération du 24 janvier 2013 (33 ème objet) par laquelle il prolonge les membres du Conseil communal consultatif des Aînés jusqu’au 30 juin 2013 et charge le Collège communal de l’engagement de la procédure d’appel à candidature pour la législature 2013-2018;

Vu la circulaire du 2 octobre 2012 par laquelle Monsieur Paul Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville, actualise le cadre de référence proposé par la circulaire du 23 juin 2006 relative à la mise en place de conseils consultatifs des aînés;

Attendu que les procédures d’appel à candidatures ont été formalisées en vue de la nouvelle composition dudit conseil consultatif à partir du 1 er juillet 2013;

Attendu qu’il s’indique d’adapter l’article A2 du règlement précité pour tenir compte : ° de la modification de la représentation politique au conseil communal suite à son renouvellement en date du 3 décembre 2012; ° du regroupement des structures patriotiques flémalloises au sein d’une seule et même association; ° de l’intérêt accru manifesté par d’autres associations flémalloises, mais aussi par les membres de la société civile;

Sur proposition du Collège communal;

D E C I D E , à l’unanimité,

De remplacer l’article A2 de la délibération du 28 juin 2007 (25 ème objet) par la disposition suivante :

« 2. Les membres sont désignés par le Conseil communal, au scrutin secret, selon les modalités suivantes, pour une période venant à échéance le 30 juin de l’année qui suit les élections communales :

° 9 membres, sur présentation des associations du 3 ème âge existant sur le territoire de la Commune de Flémalle et s'inspirant de la philosophie politique des groupes représentés au Conseil communal, dans la proportion de cette représentation, à savoir : - 5 membres (PS) - 1 membre (IC) - 1 membre (MR) - 1 membre (ECOLO) - 1 membre (PTB+)

° 1 membre sur présentation des associations patriotiques de Flémalle.

° 2 membres sur présentation d’autres associations de Flémalle.

° 2 membres sur présentation d'organisations syndicales représentatives : - 1 membre CSC - 1 membre FGTB

° 5 membres de la société civile, sur base de leur candidature personnelle, celle-ci comportant la synthèse de leur motivation et un engagement de disponibilité. »

42ème OBJET : CONSEIL CONSULTATIF COMMUNAL DES AINES :

c) Renouvellement de l’assemblée – Décision.

LE CONSEIL,

Vu l’article L1122-35 du code de la démocratie locale et de la décentralisation prévoyant la possibilité pour le Conseil communal d’instituer des conseils consultatifs de nature à renforcer la démocratie locale et la démarche participative des citoyens et chargés par le conseil communal de rendre un avis sur une ou plusieurs questions déterminées;

Attendu qu’il y a lieu de promouvoir une participation effective des aînés à la vie de la Commune et d’intégrer leurs besoins dans les politiques menées au niveau local ; qu’à cette fin, par délibération du 28 juin 2007 (25 ème objet), un règlement instituant le conseil consultatif communal des aînés a été adopté qui prévoit en son point A2 que les membres sont désignés par le Conseil communal pour la durée de la législature, et pour la première fois, pour une durée expirant le 31 décembre 2012;

Vu la délibération du 31 juin 2009 (24 ème objet) par laquelle il désigne les membres du Conseil consultatif communal des Aînés jusqu’au 31 décembre 2012;

Vu la délibération du 24 janvier 2013 (33 ème objet) par laquelle il prolonge les membres du Conseil communal consultatif des Aînés jusqu’au 30 juin 2013 et charge le Collège communal de l’engagement de la procédure d’appel à candidature pour la législature 2013-2018;

Vu la circulaire du 2 octobre 2012 par laquelle Monsieur Paul Furlan, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville, actualise le cadre de référence proposé par la circulaire du 23 juin 2006 relative à la mise en place de conseils consultatifs des aînés;

Attendu la délibération de ce jour (42 ème objet, point B) du Conseil communal qui prévoit que le Conseil consultatif communal des Aînés est composé de 19 membres de 60 ans au moins soit :

° 9 membres, sur présentation des associations du 3ème âge existant sur le territoire de la Commune de Flémalle et s'inspirant de la philosophie politique des groupes représentés au Conseil communal, dans la proportion de cette représentation, à savoir : - 5 membres (PS) - 1 membre (IC) - 1 membre (MR) - 1 membre (ECOLO) - 1 membre (PTB+)

° 1 membre sur présentation des associations patriotiques de Flémalle.

° 2 membres sur présentation d’autres associations de Flémalle.

° 2 membres sur présentation d'organisations syndicales représentatives : - 1 membre CSC - 1 membre FGTB

° 5 membres de la société civile, sur base de leur candidature personnelle, celle-ci comportant la synthèse de leur motivation et un engagement de disponibilité. »

Attendu que les procédures d’appel à candidatures ont été formalisées en vue de la nouvelle composition dudit conseil consultatif à partir du 1 er juillet 2013; Attendu que le groupe ECOLO n’a pas été en mesure de présenter un candidat de 60 ans au moins ; considérant qu’il convient néanmoins de déroger à la règle afin d’assurer une représentation de tous les groupes politiques de la commune;

Considérant qu’il convient de laisser une place vacante pour permettre au groupe PTB+ de présenter un candidat répondant aux conditions prévues par le règlement précité;

Après avoir examiné l’ensemble des candidatures avec les différents chefs de groupe;

D E C I D E , à l’unanimité,

De désigner les personnes suivantes en qualité de membres du Conseil consultatif communal des aînés :

° 9 membres, sur présentation des associations du 3ème âge existant sur le territoire de la Commune de Flémalle et s'inspirant de la philosophie politique des groupes représentés au Conseil communal, dans la proportion de cette représentation, à savoir :

- 5 membres (PS) Jean Beulers Roger Dantine Daniel Renkin Jeanne Pirotte Maria Dal Cin - 1 membre (IC) Lucie Renson - 1 membre (MR) Marie-Louise Vanlaer - 1 membre (ECOLO) Jean Dickenscheid - 1 membre (PTB+) /

° 1 membre sur présentation des associations patriotiques de Flémalle

- Bernadette Ledure

° 2 membres sur présentation d’autres associations de Flémalle

- 1 membre du mouvement « Vie féminine » Geneviève Delforge - 1 membre des Prépensionnés, Pensionnés et Chômeurs âgés de la CSC Pierre Moreau

° 2 membres sur présentation d'organisations syndicales représentatives :

- 1 membre CSC Vincent Giappone - 1 membre FGTB Gisèle Poncelet

° 5 membres de la société civile, sur base de leur candidature personnelle, celle-ci comportant la synthèse de leur motivation et un engagement de disponibilité. »

- Franco Antole - Georges Bethume - Claire Lambotte - Madeleine Pirkin - René Devette

43ème OBJET : ZONE DE POLICE – ACQUISITION D'UN APPAREIL DE PRISE D’EMPREINTES – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie et de la Décentralisation;

Vu la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré à deux niveaux;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 17 §2 1° f; Vu l'arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et des concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 120;

Vu l'arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 3§3;

Vu les impositions fédérales en matière de prise d'empreintes et de transmission des empreintes digitales dans le système informatisé de la police intégrée;

Considérant la nécessité de veiller en une application conforme aux normes établies en la matière;

Vu le document "fiche-projet d'investissement" élaboré par le service "de gestion, d'appui et des ressources humaines" du service de police;

Considérant le marché spécifique ouvert en marché pluriannuel mixte relatif à "l'installation et la mise en oeuvre opérationnelle d'un nouveau système automatique ainsi que l'appareillage périphérique (CAFIS) d'identification, d'analyse et de comparaison d'empreintes digitales palmaires et de traces digitales palmaires, inclus l'entretien au profit de la police intégrée", marché police fédérale, DGS/DSA/2008 R3 490, dont l'adjudicataire sélectionné est la société STERA Benelux, boulevard du Souverain 36 à 1170 Watermael-Boisfort;

Considérant que seul le poste 10 du marché DGS/DSA/2008 R3 490 intéresse la police locale de Flémalle;

Considérant que le montant de ce marché est donc estimé pour ce seul poste à 7000 euros;

Considérant que le crédit budgétaire approprié est disponible et inscrit à l'article 330/742-53 du budget extraordinaire modification budgétaire-exercice 2013 du service de police;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. De passer un marché de fournitures, d'un montant estimé à 7.000 euros pour l'acquisition de matériel nécessaire à la prise d'empreintes palmaires- station FIT;

2. De recourir au marché de fournitures établi par la police fédérale - marché DGS/DSA 2008 R3 490 et d'autoriser l'acquisition de la station FIT en se limitant au poste 10 dudit marché;

3. De financer la présente dépense au moyen des crédits inscrits disponibles à l'article 330/742-53 du budget extraordinaire - modification budgétaire - exercice 2013 du service de police;

4. De confier au service de police le contrôle et l'exécution du présent marché.

44ème OBJET : ZONE DE POLICE – ACQUISITION D'UN APPAREIL SCAN D’ARCHIVAGE – DECISION .

LE CONSEIL,

Vu le Code de la Démocratie et de la Décentralisation;

Vu la loi du 7 décembre 1998 organisant un service de police intégré, structuré à deux niveaux;

Vu la loi du 24 décembre 1993 relative aux marchés publics et à certains marchés de travaux, de fournitures et de services, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 17 §2 1° f;

Vu l'arrêté royal du 8 janvier 1996 relatif aux marchés publics de travaux, de fournitures et de services et des concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 120;

Vu l'arrêté royal du 26 septembre 1996 établissant les règles générales d'exécution des marchés publics et des concessions de travaux publics, et ses modifications ultérieures, notamment l'article 3§3;

Vu le rapport administratif établi en date du 10 décembre 2012 par le service de gestion, d'appui et des ressources humaines de la police locale de Flémalle mettant en évidence la nécessité d'une adéquation du système d'archivage électronique de la police de Flémalle aux systèmes d'archivage de la police intégrée et du Ministère de la Justice;

Vu le document "fiche-projet d'investissement" élaboré par le service "de gestion, d'appui et des ressources humaines" du service de police;

Attendu que lors de la réunion du 6 mai 2013 s'étant tenue, à Bruxelles entre le Chef de Corps de la police de Flémalle et la police fédérale, un accord d'utilisation de software, à titre gracieux a été conclu;

Que l'implémentation des hardware et d'un logiciel d'installation via le marché fédéral réduirait le coût initialement estimé à 32.000 euros à un montant estimé à environ 3.000 euros;

Considérant le marché fédéral "FORCMS - PC - 063" et le cahier spécial des charges, fournitures de PC Desktop/tower et accessoires -scanner A4, accordant ledit marché à la firme Priminfo SA, rue Grand Champ 8 à 5380 Noville-les-Bois;

Considérant que le montant de ce marché est donc estimé à 3.000 euros;

Considérant que le crédit budgétaire approprié est disponible et inscrit à l'article 33001/742-53 du budget extraordinaire - exercice 2013 du service de police;

D E C I D E , à l’unanimité,

1. De passer un marché de fournitures, d'un montant estimé à 3.000 euros pour l'acquisition de matériel nécessaire à l'archivage électronique des documents "police"- scan;

2. De recourir au marché de fournitures établi par la police fédérale - via les services fédéraux -contrat FOR CMS -063, marché accordé à PRIMINFO SA;

3. De financer la présente dépense au moyen des crédits inscrits à l'article 33001/742-53 du budget extraordinaire - exercice 2013 du service de police;

4. De confier au service de police le contrôle et l'exécution du présent marché.

45ème OBJET : INFORMATIONS DIVERSES DU COLLEGE COMMUNAL .

Madame la Présidente souhaite à tous de bonnes vacances.

45ème OBJET B : QUESTION POSEE PAR LE GROUPE MR, EN VERTU DE L’ARTICLE L1122-10 § 3 DU CODE DE LA DEMOCRATIE : CAMPAGNE « COMMUNE JEUNES ADMIS ».

Par courriel du 1.06.2013, le groupe MR pose les questions suivantes :

La Fédération des Maisons de Jeunes en Belgique Francophone (FMJ) a lancé auprès des échevinats de la Culture et de la Jeunesse des communes wallonnes et bruxelloises une campagne intitulée « Commune Jeunes Admis », visant à activer des politiques communales qui misent sur les jeunes.

La finalité de cette campagne s’articule autour d’une charte d’engagements réciproques, signée entre la FMJ, une autorité communale compétente dans les matières « Culture » et « Jeunesse » et une Maison de Jeunes (MJ) lorsque celle-ci existe sur le territoire.

Les objectifs poursuivis par le projet sont de contribuer, grâce à la collaboration des structures concernées, d’une part au développement des politiques culturelles locales auprès des jeunes et d’autre part de valoriser la jeunesse. Ces deux points permettraient d’accroitre l’intégration du jeune dans la société (permettre au jeune de se sentir citoyen de sa commune).

Cette charte implique la mise en place d’un projet socio-culturel à l’attention des jeunes de la commune, en vue de les valoriser, leur accorder une place dans la société, de soutenir le développement de structures qui œuvrent en leur faveur et de faire de nos jeunes des CRACS (Citoyens Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires).

De plus, pour s’épanouir et se découvrir, les jeunes ont besoin d’être écoutés, de s’exprimer, d’échanger, de partager et d’expérimenter ; les activités socioculturelles en constituent un bon moyen. En outre, les activités socioculturelles favorisent la réussite de celles et de ceux qui s’y adonnent parce qu’elles stimulent la curiosité intellectuelle et renforcent l’estime de soi, ces activités prédisposent à l’acquisition de connaissances de toutes natures. En effet, de nombreuses études montrent que les jeunes, ayant des activités socioculturelles, se sentent mieux, se réalisent, ont envie d’évoluer et réussissent mieux.

Au regard des projets mis en place dans d’autres communes, on a pu constater que les partenariats générés entre les maisons de jeunes et les associations locales ont débouché également sur des liens intergénérationnels et interculturels enrichissant pour la vie citoyenne au sein de la commune. Le dernier point méritant d’être souligné serait la notion d’implication du jeune au sein de sa commune grâce au rapprochement, aux interactions positives et à l’écoute des besoins entre les deux parties.

En conclusion, le projet « Jeune Admis » permettrait aux jeunes Flémallois de s’élever en citoyen responsable, actif et solidaire !

Qu'en est il de notre commune à ce sujet ? La commune pourrait elle prendra t'elle part à cette charte et posera t'elle sa candidature pour recevoir ce label ?

Monsieur le Conseiller,

Nous sommes effectivement au courant de cette initiative d'une fédération de maisons de jeunes, quant à l'opération "Commune Jeunes admis". Notre Centre Communal des Jeunes, maison de jeunes de Flémalle, nous a effectivement rencontré l'échevin de la jeunesse et moi-même à ce sujet.

Le projet que vous décrivez s'inscrivant dans la politique flémalloise de la jeunesse, nous serons évidemment attentifs à la candidature du C.C.J. Car, bien entendu, c'est cette structure qui portera le projet, et donc c'est bien d'elle que partira le dossier de candidature. Ou plutôt qu'est parti le dossier de candidature, puisque l'échéance pour la rentrée des dossiers précédait la date de ce Conseil communal.

Sachez qu'autour du C.C.J, l'Echevinat de la Jeunesse, mais aussi les éducateurs du Courant d'R seront sollicités en première ligne, afin de définir plus en détails les modalités de développement du projet, et également en vue de toucher plus et d'autres jeunes que ceux fréquentant le C.C.J.

Comme vous le voyez, même si le dialogue existe de longue date à Flémalle entre les autorités communales et les structures jeunesse (notamment), nous nous inscrivons dans cette démarche positive et proactive en faveur d'une plus grande, d'une meilleure, d'une plus collective citoyenneté des jeunes. Pour leur bien à eux, mais aussi pour leur quartier de vie, et dans une communauté locale flémalloise.

Nous aurons dès lors, l'occasion de revenir vers vous, si la candidature de notre Centre Communal des Jeunes est retenue, bien entendu. Mais vous aurez aussi l'occasion, au travers des instances de cette structure, où vous êtes représentés, d'apporter votre concours actif à la démarche...

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