“NANA” (Le Film)

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“NANA” (Le Film) Quatuor Prima Vista CONTACT > France, Europe, Amérique du Nord et Afrique : Quatuor Prima Vista Baudime Jam - Directeur artistique email : [email protected] tel : 06 63 84 70 58 secrétariat : Katarzyna Wierzbowska email : primavista.offi[email protected] > Asie et Océanie : Kexin Zhang (Pékin) - Ruge Artists email : [email protected] tel : + 86 10 670 823 65 web (version française) : http://quatuorprimavista.online.fr web (version anglaise) : http://cineconcertvista.online.fr NANALE FILM 1926 La rencontre de Renoir et Zola Synopsis LE FILM Sous le Second Empire, Nana, une médiocre actrice de théâtre, joue des pièces légères que viennent voir les bourgeois de Paris. Grâce à ses succès masculins, > réalisateur : elle devient une courtisane riche et adulée ; elle quitte donc la scène, et se fait Jean Renoir entretenir. Des hommes vont jusqu’à se suicider pour elle, tandis que le comte de Muffat devient l'homme qui se ruine et se déshonore pour l'entretenir et > décors et costumes : satisfaire son appétit de luxe. Nana le trompe et dilapide son argent. Reprise par Claude Autant-Lara le démon des planches, elle se produit au bal Mabille dans un cancan endiablé. Mais le destin veille : atteinte par la petite vérole, symbole d’une justice > intertitres : immanente, Nana meurt, poursuivie par le souvenir de ses victimes. Denise Le Blond-Zola (fille d’Émile Zola) Publié en 1880, ce 9e roman du cycle des Rougon-Macquart d’Émile Zola, a souvent été porté à l’écran : dès 1910 par le réalisateur suédois Kund Lumbye, DISTRIBUTION puis, après Renoir en 1926, par Dorothy Arzner en 1934, Christian-Jaque en Catherine Hessling : 1955, Mac Ahlberg en 1970, Maurice Cazeneuve en 1981, Dan Wolman en 1983, et Édouard Molinaro en 2001. Nana Werner Kraus : La force du récit, sa dimension tragique, et son intemporelle étude de caractères (la fascination des demi-mondaines pour l’argent et la luxure n’a pas Le comte Muffat disparu avec le Second Empire) expliquent cette riche postérité dans le 7e Art Jean Angelo : qui s’est emparé avec prédilection de cette fable morale au parfum sulfureux. Le comte de Pour ce qui fut son premier authentique long métrage, Renoir fait preuve d’une Vandeuvres maitrise formelle qui annonce ses œuvres de la maturité. Bien qu'il remporta un succès d’estime, son “Nana” fut néanmoins un échec financier, ce qui contraint le réalisateur à vendre certaines des toiles que lui avait léguées son père, Auguste Renoir, afin de couvrir ses dettes, le film ayant coûté à l’époque un million de francs (64 millions d’euros d’aujourd’hui). UNE DISTRIBUTION BIGARRÉE Werner Krauss, (1884-1959) fut une des grandes figures du cinéma expressionniste allemand. Après des débuts au théâtre, il tient ses premiers rôles à l'écran en 1914 avant d’être rapidement engagé par les plus grands réalisateurs de son époque : Otto Riepert, Murnau, Georg-Wilhelm Pabst, Ludwig Berger, Richard Oswald, Alexander Korda, Henrik Galeen, Lupu Pick, et Robert Wiene qui lui confie son rôle le plus célèbre dans Le Cabinet du Docteur Caligari en 1920. Après-guerre, il est un temps empêché de travailler en raison de sa compromission avec le régime nazi. Il reprend sa carrière en 1950, mais sans retrouver son succès d’antan. Jean Angelo (1888-1933) fut un jeune premier athlétique, séducteur par excellence, et un sportif accompli, ce qui ne l’empêcha pas de décéder prématurément à l’âge de 45 ans. Il débute très tôt dans l’Histoire du cinéma en participant au séminal “Assassinat du duc de Guise” (1908) d’André Calmettes. Par la suite, et au fil d’une carrière relativement courte, il travailla sous la direction de réalisateurs aussi renommés que Jacques Feyder, Jean Epstein, Marcel L’Herbier et Georg-Wilhelm Pabst. Avec Renoir, il tourna également Marquitta en 1927. Quant à Catherine Hessling (1900-1979), elle fut l'un des derniers modèles du peintre Pierre- Auguste Renoir et la première épouse de son fils, Jean. C'est pour elle que ce dernier s’engagea dans une carrière de cinéaste dans le cinéma : désireux d’en faire une vedette du cinéma, il en fit l'héroïne de ses cinq premiers films muets. Excentrique et passionnée, Renoir disait d’elle qu’elle était aussi difficile à filmer qu’un « beau tigre au jardin des plantes ». Son inoubliable prestation dans Nana lui valut d'être comparée à Asta Nielsen et Greta Garbo, mais en dépit de ce succès d’estime, sa carrière ne devait jamais franchir le cap des quelques scénarios que son époux et un de leurs proches amis (Alberto Cavalcanti) écrivirent et réalisèrent pour elle. Après leur séparation en 1931, elle ne tourna plus que trois films parlants avant de disparaître pour toujours des écrans. Elle acheva sa brève carrière comme danseuse de revue, avant d’abandonner toute activité artistique. TROIS REGARDS SUR “NANA” (le film) "Si l’on veut bien y réfléchir, Nana n’est pas seulement une créature sans moralité, une femme perdue par ses vices, c’est aussi la personnification de la déchéance d’une société. Ne voit- on pas Nana évoluer parmi toutes les classes, évoluer du monde des coulisses au monde de la cour, passer du bal Mabille dans un hôtel princier ? Figure dangereuse et destructrice, mais jamais conventionnelle, taillée et dressée en pleine vie. C’est ce côté humain qui nous a retenus, et c’est lui que nous avons voulu montrer.” Jean Renoir “On trouve dans Nana ce que deviendra la thématique de Renoir : l'amour du spectacle, la femme qui se trompe sur sa vocation, la comédienne qui se cherche, l'amoureux qui meurt de sa sincérité, le politicien éperdu, l'homme créateur de spectacles. Bref Nana rime avec Elena (1956).” François Truffaut “Sans faire fi des découvertes de ses prédécesseurs, Renoir ne s’en sert que pour les besoins de la cause : le French Cancan. Il est également à mi-chemin du cinéma allemand ; il n’en prend que ce qui est propre à servir son sujet. Nana est très loin du naturalisme d’un Feyder adapté à l’étude d’un milieu, celui des Suédois. Renoir n’en a retenu que le retour à une certaine simplicité. Mais cette simplicité est stylisée : par là Renoir est tout près de Copeau, de Stanislavski, d’Antoine : du théâtre. Mais s’il est loin de Zola par la forme, il est tout près de Zola par l’esprit. Nana est un nouveau pas en avant dans la forme cinématographique. L’œuvre est tout près de Clarence Brown, tout près de ce classicisme totalement épuré qui fit la force du cinéma américain de la fin du muet. Renoir a su voir L’Opinion publique de Chaplin, son réalisme et son pouvoir de simplification. Il a su comprendre toute l’importance de l’élément humain de l’acteur et c’est par là que le film marque un rappel à l’ordre et rejoint ce courant du retour au classicisme qui fut alors le renouveau du cinéma. Pour mieux marquer la nécessité de la forme sur le fond, l’importance de l’élément vivant de cet acteur considéré par d’autres comme un objet ou un singe, Renoir, qui sera l’un des plus grands paysagistes du cinéma, l’un de ceux qui saura le mieux situer une action dans un milieu déterminé, efface le paysage, projette à l’arrière-plan le monde de Constantin Guys et du Second Empire, retrouve la simplification de La Femme de nulle part pour éclairer de tous ses projecteurs les seuls acteurs. Du cinéma allemand, il prend le plus grand acteur, Werner Krauss ; il fait surgir Catherine Hessling et la laisse imposer sa personnalité comme savent le faire les Américains pour May Murray, pour Gloria Swanson, pour Lillian Gish ; comme ils savent encore le faire pour Garbo ou pour Marlene Dietrich. Il la laisse vivre devant la caméra. Elle n’était pas la Nana de Zola, qu’importe : elle était la Nana de Werner Krauss, la Nana de Renoir, elle expliquait le drame, le justifiait par l’admiration, par la fascination qu’elle exerçait et qu’elle exerce encore sur les spectateurs. Ainsi allait s’imposer l’idée féconde des scénarios bâtis en fonction des interprètes choisis. Mais on n’est pas impunément le fils d’Auguste Renoir et le film était tout rempli d’images qui évoquaient sans cesse Manet, Degas et Renoir.” Henri Langlois À PROPOS DU ROMAN par Martine Le Blond-Zola, Arrière-petite-fille d’Emile Zola Vice-présidente de l’association « Maison Zola-Musée Dreyfus » Tout au long de sa vie, Zola, apôtre laïc, à la pointe du combat, s’est attelé à mettre de l’humain au cœur de son œuvre, en respectant les faits et les milieux. Quand Zola écrit, il se sent épris d’une mission humaniste. Dans son roman Nana, Zola met en scène le monde de la prostitution. L’écrivain a lui-même subi l’influence du milieu. En effet, au cours de ses années de bohème miséreuse au Quartier latin aux alentours de 1861, Zola a tenté précisément d’arracher une lorette à son état, mais n’a pas réussi. Zola s’ est inspiré largement de cette aventure vécue pour publier en 1865 son roman La Confession de Claude qui décrit une prostituée tombée au plus bas degré de la déchéance matérielle et morale qu’un étudiant généreux et miséreux cherche en vain à relever. Une voix révoltée emplit ce roman autobiographique. En effet, l’entreprise malheureuse de Zola illustre la fin de toute illusion à ce sujet. Zola use des termes les plus vigoureux dès le début de l’Ébauche de son roman Nana : « Le sujet philosophique est celui-ci : toute une société se ruant sur le cul, une meute derrière une chienne qui n’est pas en chaleur et qui se moque des chiens qui la suivent.
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