Philippe Rossignol

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L’audiovisuel et l’impact des TIC

La situation en Grèce N T I C

Juin 2004 Sommaire

Introduction Page 4

Media Plus Page 6

Musique Page 7

TV Page 11

Radio Page 15

Cinéma et image numérique Page 17

Internet et multimédia Page 19

Conclusion Page 21

Annexe

Bibliographie Page 24

Sites Internet Page 25

Musique Page 28

Télévisions grecques Page 29

Radio grecques Page 35

Cinéma Page 37

L'article 2 de la loi française du 30 septembre 1986 définit la communication audiovisuelle comme"toute mise à disposition du public par un procédé de télécommunication, de signes, de signaux, d'écrits, d'images, de sons ou de messages de toute nature qui n'ont pas le caractère d'une correspondance privée".

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 2 Prologue

Pour l’élaboration de cette recherche, la difficulté majeure rencontrée a été une carence d’études et statistiques qui sont pratiquement inexistantes en Grèce. Dans les institutions publiques comme dans les établissements privés, demander des informations précises ressemble à de l’espionnage industriel. Les informations semblent jalousement gardées dans tous les secteurs mais sont généralement inexistantes faute de personnes chargées de les collecter. Il est donc difficile d’effectuer une étude qui s’appuie sur des chiffres et des dates concrètes. L’approximatif reste la règle dans ce merveilleux pays méditerranéen.

Introduction

Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication prennent une importance croissante dans l'évolution de la société.

Les nouvelles technologies, les imminentes prouesses du multimédia débitées par les « autoroutes de l’information », modifient les régimes de la mémoire, du savoir ou de l’imagination. Nos messages ne se contentent pas de gagner en richesse ou en « rendu » sensoriels, l’interactivité apparaît, l’énoncé (texte, scénario, ou programme) n’est plus écrit une fois pour toute, mais gravite autour du sujet invité à construire son information à partir de données combinables ; le stock se change en flux et le savoir nomadise le long des réseaux…. Le succès même de ces métaphores du réseau, du module ou du flux empruntés aux nouvelles technologies, trace clairement un nouvel imaginaire d’où la ligne droite, le rassemblement en masse, le même soleil pour tous semble exclu.

Nos écrans de cinéma, de télévision ou d’ordinateur nous délivrent tour à tour et, parfois, dans le même flot, information, rêve, fiction, divertissement ; la lumière des philosophes classiques ou de l’Education nationale s’est émiettée. L’espace public de même se fragmente et sa délimitation se brouille : nos médias contribuent fortement à mélanger le public et le privé en introduisant le monde au foyer de chacun.

Une entreprise d’AV diffère foncièrement d'un secteur à un autre, d'un pays à un autre. En Europe, la Grèce a son mode de fonctionnement propre. Les lois de l’adaptation permanente aux fluctuations du marché posent de réels problèmes. La principale gageure reste de modifier rapidement et utilement de forme, modifier le contenu en fonction de l’attente des publics et pour coller aux modes.

En Grèce, l'accès à l'équipement technique semble plus aisé que faire confiance aux TIC, lui croire un avenir et s'en servir, alors qu'américains et anglais n'en doutent pas et en profitent déjà beaucoup. Les formations à l'informatique, les formations de formateurs, le développement de nouveaux métiers ne sont pas encore dans l'air du temps.

Les métamorphoses des années 1990. Avec les Technologies d'Information et de Communication nous assistons à la pulvérisation des informations. L’évolution de la presse, des médias, est dans une phase d’adaptation à la logique de marché renvoyant à l’évolution générale de la société, des pratiques économiques, de la mentalité des décideurs. Les médias marchent d’abord au plaisir et au marché. Maîtres des distances et des proximités, les grands médias nous proposent un compromis dominé par le principe de plaisir plus que de réalité. Plaisir d’être virtuellement partout par ramification planétaire des yeux et des oreilles, plaisir de l’accès immédiat, plaisir de vivre ensemble séparément, à bonne distance. La télévision nous apporte le social moins les ennuis du voisinage, être concerné sans le suivi de l’engagement, l’information sans l’école, le degré zéro de citoyenneté...

La frontière du nouveau n'a parfois aucun sens, la vitesse d'accès aux informations par la veille sur Internet, la TV par satellite... nous projettent dans le monde et nous font découvrir l'information à sa source.

Nous assistons à un élargissement et même effacement des frontières, création de nouvelles limites dont une serait la langue. Peu à peu, le grec, langue minoritaire en Europe, trouve sa place parmi les productions multilingues : Traductions, choix des langues DVD sous titrage. TV Télétexte (TÉLÉTEXTE, vidéographie dans laquelle des messages sont systématiquement diffusés par un réseau de télévision et qui permet à l'usager d'effectuer un choix parmi ces messages.)

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 3 Une nouvelle forme de diffusion de l'Audiovisuel. Une tendance trouve sa racine dans la mondialisation et l’accès à l’information à tout moment, depuis tout point du globe connecté à Internet. La pénétration d’Internet par câble ou satellite, les cédéroms et autres moyens de diffusion compacts, économiques, en d’autres termes par la concurrence… Ces nouveaux modes de diffusion des œuvres permettent d’envisager de nouvelles formes de contenus enrichis et interactifs, qui doivent être adaptés selon les usages et leur contexte mais aussi les modes de facturation disponibles.

La constitution d’une offre de contenus interactifs et attractifs est une des clés essentielles de la diffusion et de l’usage des terminaux numériques et multimédias intelligents, dont les ordinateurs, et notamment en direction du grand public et des jeunes. En tant que vecteur de références culturelles, cette offre joue également un rôle stratégique important sur le plan culturel.

Face à ces enjeux essentiels pour le monde de l'audiovisuel, des services d’information et de l’image, le gouvernement grec, les ministères et institutions concernés se doivent d'utiliser les fonds européens d’aide à l’édition multimédia. Ces financements ont pour objectif de soutenir le développement et l’édition de programmes interactifs qui ont un potentiel commercial. Ceci afin de maximiser l’effet de levier des aides accordées à travers une large diffusion des produits et contribuer à l’émergence d’un secteur d’activité pérenne qui contribue à la création et à l’innovation dans de nouvelles formes de contenu, de nouvelles références culturelles.

En Grèce, en 2004, il est encore difficile de mettre l'accent sur les programmes destinés au haut débit et aux nouveaux supports (ADSL et câble, télévision interactive) et, pour ce qui concerne le hors ligne, sur les projets de haute qualité et à vocation internationale. Seule la téléphonie mobile, dès son apparition, bénéficie d'un engouement motivé par un réseau de téléphonie archaïque, un besoin de communication très important et par le paraître avec l'objet « téléphone » comme avec montres, lunettes... Les opérateurs de télécommunications mobiles tirent d'importants revenus des SMS, appelés texto en France. Ces courts messages font, en effet, en Grèce partie du quotidien de millions de personnes, et connaissent un succès chaque jour grandissant. Ce succès augmente encore avec le développement des réseaux mobiles de 3ème génération qui permettent l'envoi d'images, de sons, de films.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 4 Media Plus

La Grèce est un pays membre du programme Media (1991 à 2005)- Mesure pour Encourager le Développement de l’Industrie Audiovisuelle.

Le but de ce programme est de renforcer la compétitivité de l’industrie Audiovisuelle sur les marchés européens et inter- nationaux. Ceci en aidant le développement, la distribution, la diffusion et la promotion des travaux audiovisuels en pre- nant en compte le développement des nouvelles technologies dès la phase initiale du programme. Les pays membres sont : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Finlande, France, Grande Bretagne, Grèce, Island, Ireland, Italie, Luxembourg, Hollande, Norvège, Portugal, Espagne, Suède. Depuis 2002 jusqu’à aujourd’hui, le pro- gramme s’est élargi avec la participation progressive de 9 nouveaux pays: Bulgarie, Chypre, République Tchèque, Esto- nie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Slovénie. http://www.europa.eu.int/comm/avpolicy/media/enlarg_en.html - 26/3/2003.

Dans “Principles and guidelines for the Community’s audiovisual policy in the digital age” (December 1999), la Com- mission Européenne centre ses intérêts sur le fait que “…Quite apart from the economic significance of such figures, there are also cultural implications. Preserving Europe’s cultural diversity means, among other things, promoting the production and circulation of quality audiovisual content which reflects European cultural and linguistic identities”.

Un des objectifs est de répondre aux besoins actuels de la place du numérique dans l’audiovisuel sans négliger la diver- sité culturelle et linguistique. Tenir compte des avantages du développement des nouvelles innovations technologiques est un paramètre toujours pris en compte dans les projets supportés par Media. Le développement de l’industrie audiovisuelle n’exclue pas dans les programmes Media le support financier des produits culturels du secteur audiovisuel. Dans le cadre de sa contribution pour la création, il collabore avec Eurimage : un fond du conseil de l’Europe alloué pour supporter les co-productions, distributions et cinémas.

Media a été créé pour contrer la prédominance de l’industrie audiovisuelle américaine. Le succès des programmes développés par Media implique qu’il sera reconduit, éventuellement sous une autre forme ou un autre nom. Les indicateurs pour l’industrie de l’audiovisuel en Europe ont montré le bien fondé des interventions dans le domaine de la formation et du management. Importance de l’influence des Nouvelles Technologies dans l’audiovisuel implique, selon Mr Daskalakis, Délégué à la direction de Media programme : « La condition ‘sine qua non‘ est de marcher main dans la main avec la recherche ». Cette décision est déjà engagée avec Media Plus et l’implantation de projets- pilote. Par exemple, la création d’un réseau de salles de cinéma équipées en projection numérique.

Dans le but d’amener la Grèce à un standard européen et spécialement dans le domaine de nouvelles technologies pour les productions audiovisuelles, 37% de l’aide pour la Grèce est consacrée à la formation.

Site Web Mediadesk, l’organisme du soutien à l'industrie audiovisuelle européenne : http://www.mediadesk.com.fr

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 5 Musique

La musique tient une place prépondérante dans la culture grecque.

La création en 2004 de nouveau label en Grèce montre l’intérêt du public pour la musique. Musique populaire, musique ethnique… les nouvelles maisons de disque sont toujours à la recherche de nouveaux talents, de production de concert et de vidéo. Un marché cependant confronté aux techniques de copie en évolution constante. Le matériel toujours plus rapide et de moins en moins cher incite le développement du piratage, de la copie privé à la contrefaçon commerciale. La contrefaçon très importante en Grèce dans tous les secteurs d'activité n’épargne pas l’industrie du disque. Sur les trottoirs, les terrasses des café, jusque dans les villes de provinces, une distribution importante de CD de contrefaçon est offerte au tarif de 3 € / CD par un réseau de Nigérians.

En boutique, les commerçants vous proposent de créer un CD avec la compilation de votre choix. Une manière de palier à un prix du CD que le consommateur trouve trop élevé. De nombreux disquaires ont fermé leur commerce depuis dix ans. L’un d’eux, spécialisé dans le jazz, rapporte : « Le client qui achetait quatre disques vinyles lors d’un passage en boutique ne pouvait qu’avec difficulté acheter un CD (…) seul Virgin installé depuis dix ans résiste, la grande distribution n’est pas confrontée au même problème que les spécialistes »

La copie privée, le téléchargement. Nombre de personnes considèrent que la musique est désormais un bien de consommation gratuit. Les magasins spécialisés ont particulièrement souffert de cette nouvelle perception. Le besoin de renforcer la lutte contre le piratage apparaît urgent. Il y a notamment une solution dans des plate formes légales où le consommateur paiera un certain montant les morceaux de musique copiés, un modèle qui existe déjà sur internet.

S'il faut en croire le nouveau rapport de la IFPI sur le piratage commercial, le tiers des CD de musique vendus dans le monde serait produit illégalement par des pirates.

Un renforcement de la protection légale pour les CD est aussi souhaitable, afin de rendre leur piratage punissable. En priorité, il s'agit de sensibiliser la population au fait que la musique n'est pas simplement un cadeau gratuit.

Musicologie, recherche, éducation et TIC. Une base de données très importante et en grande partie numérisée. La Music Library of “Lilian Voudouri” créée par les “Friends of Music Society” met à disposition une grande collection d’information, d’enregistrement audio et vidéo et un matériel d’étude de la musique. La collection concerne la musique grecque de l’antiquité, la période Byzantine jusqu’à nos jours… la musique traditionnelle grecque dont le Rebetiko, les musiques occidentales, les musiques traditionnelles du monde et le jazz. Via Internet le catalogue est accessible hors de la bibliothèque. Dans le cadre d’un programme d’éducation et de recherche, les utilisateurs peuvent, à travers le site Web et par courriel, communiquer avec les bibliothécaires ou recevoir la lettre de diffusion qui n’est cependant qu’en grec.

Site web : http://www.mmb.org.gr et Megaro musiki : http://www.megaro.gr

Croisements entre musique classique contemporaine et pratiques électroniques: mutations, confrontations, hybridations et ouvertures Des croisements, de plus en plus féconds, sont pratiqués entre la musique classique contemporaine ouverte et la diversité des pratiques électroniques d’aujourd’hui. Nous allons vers une nouvelle génération de conception : les sons en mutations, l’interdisciplinarité artistique actuelle et les arts électroniques. En 2000, Vangelis crée son spectacle audiovisuel « Mythodia » et enregistre un album au Temple de Zeus, avec la participation de la NASA et Sony.

Comment l'Internet va-t-il changer la musique elle-même ? Dan Brown, journaliste pour CBC (Canada), ouvre une interrogation stimulante sur l'impact de l'Internet sur la musique : Comment l'évolution dans la manière dont les gens accèdent à la musique (dont le P2P) transformera-t-elle la musique elle-même ? Les scénarios sont contrastés : d'un côté, une floraison de nouveaux artistes, de nouveaux sons de plus en plus hybrides, des chansons plus liées à l'actualité ; de l'autre, un risque de standardisation accrue des chansons à succès, cohabitant avec une masse de création amateurs dont la qualité moyenne baisserait. L'article : http://www.cbc.ca/arts/features/downloading

L’ADSL en Grèce : L’accès au haut débit en est encore à ses balbutiements

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 6 Le téléchargement massif n'est donc pas encore rentré dans les mœurs. L'arrivée récente du haut débit ADSL (août 2003) n’offre qu’un accès limité géographiquement et techniquement. Seulement une partie d’Athènes bénéficie de connections encore peu fiables et à des tarifs prohibitifs.

La Grèce n'intéresse pas encore les sociétés de service en ligne.

Les sites Internet de sociétés internationales sont rarement en langue grecque. Cela limite l’accès au public pour l’achat en ligne ou l’accès au système d'échanges de fichiers musicaux «Peer to peer» Pour la Grèce, Virgin édite un site de vente en ligne (www.virginmega.gr) mais ne propose pas de téléchargement de musique. Il y a une appétence de la population grecque pour l'écoute et l'accès à la musique. Un certain nombre d'indicateurs montrent que l'accès à la musique et l'envie de musique sont toujours forts. Le marché a commencé à baisser. C'est clair qu'il y a un transfert de pouvoir d'achat du produit musical vers d'autres produits de loisirs, sans parler du fait que les consommateurs de musique, les jeunes notamment, sont de très gros consommateurs de téléphonie mobile. On note une réduction de vente, notamment plus à cause de la copie privée et de la piraterie commerciale que du téléchargement illégal. La Grèce ne connaît pas encore la montée en puissance du haut débit comme les pays européens tel que la France , Angleterre, Allemagne et Espagne...

Apple a démontré la pertinence du modèle technologique du téléchargement de musique en ligne avec son service iTunes, au point que les concurrents se pressent au portillon. En Europe tout reste à faire. Napster et OD2 sont déjà là depuis peu. Virgin dépoussière son service de musique en ligne. Sony associe musique et photos pour concurrencer l'iPod. ITunes débarque en Europe en juin 2004 fort de son succès aux Etats-Unis. Le service de musique en ligne d'Apple sera disponible au Royaume-Uni, en Allemagne et en France et ne sera pas présent en Grèce.

Le poing sur la table de l'Europe pour la musique en ligne. Pour l’Europe le téléchargement de musique ne pose pas que des problèmes techniques, linguistiques mais aussi légaux. Le téléchargement de musique sera bientôt plus cher... La Commission européenne accorde dix semaines aux sociétés locales chargées de gérer les droits sur la musique afin de proposer un système unique pour étendre la gestion des droits sur Internet. Certes, la Commission ne dispose pas du pouvoir d'imposer ce système unique, mais par son intervention elle tente d'harmoniser les systèmes locaux de gestion des droits d'auteurs et de diffusion de la musique. C'est en effet un véritable casse-tête pour les acteurs de l'Internet qui envisagent de déployer des services de téléchargement payant en Europe. Une stratégie unique de commercialisation n'est pas envisageable dans l'état actuel du marché, chaque pays disposant d'une structure de gestion des droits (16 sur les 25 membres) devant être traitée séparément. Pour la Commission, cette situation d'exclusivités "n'est pas justifiée par des raisons techniques et n'est pas conciliable avec le marché mondial de l'Internet", Mais surtout, elle s'impose "au détriment du consommateur". Par contre, si l'Europe ne favorise pas la mise en place d'un système de licences, tous les services paneuropéens de téléchargement de musique en ligne risquent, d'une manière ou d'une autre, dans un pays ou dans un autre, de se retrouver vulnérables à des poursuites judiciaires.

Les gros distributeurs redoutent-ils le piratage en Grèce ? Pas de magasin FNAC, et pour la vente en ligne pas de site hellèno-phone et pas d'expédition sur la Grèce. Absence en Grèce du Groupe Pinault-Printemps-Redoute ... qui se définit pourtant comme « Leader européen de la distribution spécialisée et acteur majeur du luxe. » Pinault-Printemps-Redoute s'appuie sur son capital de marques leaders à travers des enseignes telles que Printemps, Conforama, Redcats, Fnac, Gucci Group, Rexel, Pinault Bois & Matériaux, CFAO. Les chiffres-clés 2003 : Plus de 60 millions de clients , une présence dans plus de 65 pays sur les 5 continents sauf la Grèce. Et pourtant plus de 100 000 collaborateurs (effectif moyen) et un chiffre d'affaires 2003 : 24,4 milliards d'euros

Le P2P ne ferait-il pas baisser les ventes de disques ? Des études effectuées ne rendent pas entièrement responsable les nouvelles techniques de Musique mp3, mp4 et les échanges P2P d'une baisse du marché du disque. Selon une étude économétrique américaine, le téléchargement "peer-to-peer" ne jouerait qu'un rôle minime dans la diminution des ventes de CD. En analysant titre par titre la corrélation entre téléchargements P2P et ventes en ligne et hors ligne, les chercheurs Felix Oberholzer et Koleman Strumpf concluent que le lien entre un niveau élevé de téléchargement et la baisse des ventes d'un titre est statistiquement très faible. En fait, le téléchargement pénaliserait un

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 7 peu la vente de "petits" titres et aurait un impact légèrement positif sur les ventes d'albums à succès. Les industriels de la musique dénoncent l'étude, qui contredit les résultats des travaux sur lesquels ils s'appuient aujourd'hui. L'étude "The Effect of File Sharing on Record Sales - An Empirical Analysis" (.pdf) : http://www.unc.edu/~cigar/papers/FileSharing_March2004.pdf

Selon Rodolphe Buet (Fnac): «Le disque va mal, mais le téléchargement illégal n'est pas le seul responsable» Lundi 29 mars 2004 « l'Internet n'a pas à être diabolisé, dit-il, c'est que le CD a vingt ans et a pris un coup de vieux. » Rodolphe Buet, directeur du disque à la Fnac, est quelque peu "exposé" depuis que, début mars, il a signé un édito dans le mensuel Contact (réservé aux adhérents FNAC). Dans cette tribune, abondamment commentée dans les forums web ou autres blogs, Buet y développe la thèse suivante: «Les médias nous chantent tous le même refrain: le disque ne tourne pas rond. Faux! La consommation de musique n'a pratiquement jamais été aussi forte.» Un air plutôt dissonant dans le refrain ambiant, celui des professionnels de la musique qui, tous, presque unanimement, accusent les échanges de fichiers piratés entre internautes d'être la cause de tous leurs maux. Depuis, Rodolphe Buet a mis son bémol: «Le marché du disque va mal, notamment à cause du téléchargement illégal, mais il y a d'autres raisons qui expliquent sa baisse et qui font qu'il va encore baisser en 2004.»

En tant que distributeur spécialisé, il exprime la position de la Fnac face au développement du téléchargement illégal : «Le téléchargement illégal est un des facteurs de la baisse du marché et a bien sûr un impact sur les ventes de la Fnac. L'an dernier, le disque a fait -9% chez nous. Notre performance est meilleure que celle du marché mais elle est malgré tout en recul. Et tout élément qui concourt à ce recul est plutôt vécu négativement. Maintenant, notre analyse est assez pragmatique. Il y a un aspect négatif du téléchargement illégal et du "peer-to-peer", mais il y a aussi un aspect positif: à savoir que des habitudes de consommation numérique ont été prises, et qu'une démarche pédagogique a été initiée auprès des clients qui sont équipés d'un ordinateur et d'une liaison Internet à haut débit. Cela dit, la meilleure réponse pour nous et pour le marché, c'est de proposer au client une offre légale et payante plus attractive que l'offre illégale, plus conviviale, plus simple, plus rapide et plus sécurisée. Un certain nombre d'éléments peuvent être conjugués et concourir au fait que les gens payent pour la musique, à condition de proposer un niveau de prix acceptable, et que la largeur de l'offre soit au rendez-vous. »

La Grèce devra encore attendre avant d’avoir un site tel que Fnacmusic.com. L’objectif de la Fnac est de lancer un site de téléchargement de musique. L’ambition est de l'installer comme le leader de la vente de musique en téléchargement. L’objectif est une offre large, avec un catalogue de 300.000 titres dès le mois de juin 2004, qui s'étendra à 500.000 titres en décembre 2004, avec le souhait de favoriser, via de nouveaux outils technologiques, l'accès du public à de nouveaux genres musicaux, de nouveaux artistes, de nouveaux courants, en s’appuyant pour cela sur des disquaires experts, qui alimenteront le contenu du site au travers de "playlists", et participeront à des forums de discussion avec les internautes.

Aux Etats-Unis, Edison Media Research publie les résultats détaillés d'une étude sur les sources de la baisse des ventes de CD. L'enquête se fonde sur les déclarations des enquêtés et n'est donc pas directement comparable à l'étude de Oberholzer et Strumpf. Mais ses conclusions sont intéressantes : "Le téléchargement et la gravure font du mal au secteur du disque, mais ils ne disparaîtront pas à brève échéance. Le téléchargement et la gravure transforment la manière dont les consommateurs évaluent ce qu'ils veulent acheter, [ainsi que] la valeur que les consommateurs trouvent dans la musique." L'étude (.pdf) : http://www.edisonmediaresearch.com/NationalRecordBuyers3.pdf

Comme pour toute activité, les sociétés et tous ceux qui créent de la musique ont droit à une juste rémunération de leur création, de leur temps et de leurs efforts. Celle-ci ne peut s'effectuer que si les consommateurs achètent les œuvres musicales au lieu de les voler, ce qui inclut les copies et transmissions sans l'autorisation des auteurs. Malheureusement, on ne peut pas exclure ni assurer que, dans certains cas les salariés du secteur privé comme du secteur public pratiquent des copies non autorisées d'œuvres musicales sur les ordinateurs de leur société ou de leur administration. Une étude IFOP début 2003 a indiqué que 10% des individus qui téléchargent de la musique sur Internet le font au bureau. Cette activité représente non seulement une perte de temps et de ressources pour l'employeur, mais elle est illégale. Elle peut mettre en cause la responsabilité de la société ou exposer l’ organisme à des poursuites, ternir sa réputation et accroître les risques pour les systèmes informatiques. L'ampleur du phénomène amène à appeler l'attention des sociétés et organismes au sein desquels peuvent, à l'insu des dirigeants, se développer des pratiques contraires à la protection des contenus culturels, sensibiliser aux problèmes que rencontre l’industrie, expliquer le problème de la violation du droit de propriété intellectuelle dans les secteurs privé et public.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 8 Disque et ADSL, problématique qui ne concerne pas encore la Grèce. Pour combien de temps ? Les mutations des majors face à la crise du disque Trois ans après l'Allemagne et les Etats-Unis, la chute des ventes touche désormais la France (- 13,6 % pour le premier trimestre). Contraintes de réduire leurs coûts, les grandes maisons de disques licencient leur personnel et signent moins de contrats avec des artistes jeunes ou jugés peu rentables. La crise de l'industrie du disque - les ventes ont baissé de 7,6 % dans le monde pour 2003 et de 13,6 % en France pour le premier trimestre 2004 - touche autant les producteurs indépendants (25 % du marché) que les cinq géants du secteur : Universal Music, EMI, Warner Music et Sony Music, en route vers une fusion avec BMG, qui reste à valider, en septembre, par la Commission européenne. Mais les majors, plus lourdes, toutes adossées, à l'exception de la britannique EMI, à des groupes industriels du secteur de l'électronique ou de la communication, y résistent moins bien. La crise arrive en France avec trois ans de retard sur les Etats-Unis ou l'Allemagne, suivant, selon elles, la courbe de l'équipement en ADSL. La crise, liée à la fois à l'arrivée de l'ADSL, aux difficultés de la distribution et à l'étroitesse de l'offre à la télévision, le circuit de diffusion audiovisuelle se limite quasiment à M6 qui seul diffuse des clips musicaux..

L'industrie du disque contre-attaque. L'industrie du disque en France s'enfonce dans la crise. Après une baisse de près de 15% l'an dernier, les ventes ont fortement reculé de plus de 20% au premier trimestre 2004. La cause de ce marasme? Le téléchargement illicite de fichiers musicaux sur Internet, accusent les professionnels, qui lancent une campagne d'information sur les peines encourues. Pour faire face à cette crise, l'industrie va donc contre-attaquer. Sur le thème de «la musique gratuite a un prix», le SNEP a donc lancé une campagne d'information sur les peines encourues par les contrevenants: jusqu'à 300.000 euros d'amende et trois ans d'emprisonnement. «Pour l'internaute, il faut bien comprendre qu'on ne peut pas, sans risquer de tuer la musique, la production française, télécharger impunément», a précisé M. Bressand. «A partir de là, ceux qui continueront à le faire, de façon exagérée, en subiront toutes les conséquences». Car, en cas d'inefficacité de cette campagne, les maisons de disques n'hésiteront pas à porter plainte. «Est-ce bien la meilleure chose au monde que d'attaquer nos consommateurs?» s'est interrogé Pascal Nègre, le président d'Universal Music France. «La situation fait qu'aujourd'hui, nous n'avons pas d'autre choix. Par respect pour le public, nous tenons à l'informer une dernière fois. A partir du moment où il sera informé, nous attaquerons», a-t-il prévenu.(d'après AFP)

Cf. annexe - « Chute du marché du disque : le téléchargement mis en cause » - Le Monde du 04.05.04

Peer-to-Peer : Une étude réalisée par les chercheurs de l’école des Mines

Dans leur rapport, les auteurs démontent ainsi “un phénomène économique inédit : le détournement massif de l’utilité d’une industrie par une autre. À l’origine de ce mécanisme, on trouve les possibilités techniques offertes par l’Internet haut débit, et les technologies associées, de contourner les droits de propriété des contenus numériques.” Autrement dit : le développement exponentiel de l’industrie des réseaux - +100% d’abonnements au haut débit en France en 2003 - s’appuie essentiellement sur la possibilité offerte aux abonnés de télécharger gratuitement - via le Peer-to-Peer - films et musiques, sans payer de droits… comme le confirment toutes les études consommateurs sur les motivations d’abonnement au haut débit.

Premiers touchés par ce hold-up légal, l’industrie du disque qui doit revoir d’urgence son modèle économique. L’étude montre ainsi une corrélation directe entre la baisse de CA de cette industrie depuis quatre ans et le développement exponentiel du Peer-to-Peer.

Le danger est d’autant plus grand que le succès du Peer-to-Peer incite aujourd’hui l’industrie des réseaux à orienter ses investissements pour faciliter ce type d’échanges. En raison de l’ampleur des investissements engagés par cette industrie, qui se comptent en dizaines de milliards d’euros, on risque d’arriver très vite à une situation d’irréversibilité : l’architecture des réseaux s’adaptant de plus en plus au Peer-to-Peer.

“Le problème majeur avec les réseaux haut débit, c’est que la diffusion de contenus gratuits - musique, films… - subventionne le reste des activités classiques de l’Internet, comme la communication de données personnelles, souligne Olivier Bomsel, coauteur de l’étude avec Gilles Le Blanc. Si cette situation perdure, elle va donner de mauvaises idées aux investissements, en orientant l’architecture des réseaux vers le contournement de droits et en cassant les incitations au paiement du consommateur pour les contenus. Ce qui est très grave, puisque cela contribue à déstabiliser le modèle économique de l’industrie des contenus, en réduisant à terme la création et la diversité.” Précisément c’est le phénomène à l’œuvre aujourd’hui dans l’industrie du disque.

“Enjeux économiques de la distribution de contenus” d’Olivier Bomsel et Gilles le Blanc, Cerna, Ecole nationale supérieure des Mines de Paris, janvier 2004. L’étude est téléchargeable sur www.cerna.ensmp.fr.

Anticiper sur l’évolution des technologies. Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 9 Pour la Grèce la chute des ventes des supports audio, légèrement tempérée par l'accroissement des ventes de vidéo- musiques, en s'alignant sur le marasme mondial, trouve d'abord son origine dans le manque d'anticipation de l'industrie vis-à-vis d'Internet et du piratage alors même que le prix du CD reste trop élevé. La lente diminution de l'impact social de la musique (comparativement aux années 60 et 70) ainsi que le déplacement des dépenses des loisirs vers le DVD, les jeux vidéo et la téléphonie mobile contribuent aussi à la récession du marché du disque audio.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 10 Télévision

L’audimat, la concurrence et la rentabilité En Grèce comme dans le monde entier, une évolution s’est notée dans la gestion des programmes au cours de cette dernière décennie. Les genres jugés les plus aptes à soutenir l’effort concurrentiel font l’objet d’une grande attention. C’est spécialement le cas des jeux et des émissions de divertissement.

L’audimat de plus en plus performant permet de connaître le public et de focaliser sur les émissions à forte audience. L’adaptation permanente aux fluctuations du marché mène à une production standardisée et peu de place reste pour l’innovation, la création et la culture. Les « Reality-show » Big brother, Farma, Fame story, Super Idole tiennent les premières places, suit derrière le football et cela bien sur avant les émissions culturelles et les films cinéma.

AGB Hellas, membre du groupe AGB, établie depuis 1987, produit les études d’audience TV en Grèce. http://www.agb.gr/ Cf. annexe audimat du 17 juin 2004 sur le territoire grec.

Interactivité téléphone, SMS

Les TIC ont permis de créer derrière la télé–réalité des recettes annexes conséquentes qui sont issues des votes par téléphones, des texto sur les téléphones portables, les ventes des produits dérivés sur Internet (disques magazines…) « Big Brother », un reality-show qui a défrayé la chronique pour sa médiocrité et a récolté 80% des audiences.

En créant une célébrité passagère aux participants, la chaîne de télévision Antenna a fait des revenus spectaculaires pendant la diffusion de cette émission. Ils ont cumulé des profits générés par des publicités supplémentaires, les surtaxes téléphoniques pour les votes des auditeurs et le trafic sur le site. Ce succès a entraîné la diffusion de « Bar » sur la chaîne concurrente Mega Channel. Ce jeu était basé sur le même concept. Ces émissions très contestées ont été suspendues pour seulement un soir. (Via Internet Antenna a, tout de même, retransmit le show sur le site Web pour la nuit) Les autorités ont décidé une diffusion à des horaires moins accessibles à une large audience.

Cf. annexe : Greece's Big Brother row by Panos Polyzoidis BBC Correspondent in

Tentative novatrice de filmer la réalité ou simple machine à audimat, les émissions de télé réalité ou Real TV se multiplient sur nos écrans depuis quelques mois. Elles n'en restent pas moins un phénomène audiovisuel et social majeur en ce début de siècle. Ce concept ne date pas d'aujourd'hui. Au cinéma, le 7e art pose depuis bien longtemps la question de l’intimité traquée, de l'audience à tout prix, et des dérives éventuelles de ces jeux hors norme : "1984" (1956) de Michael Anderson, "La Mort en direct" (1980) de Bertrand Tavernier, "Osterman week-end" (1983) de Sam Peckinpah, "Le Prix du danger" (1983) de Yves Boisset, "Running man" (1987) de Paul Michael Glaser, "The Truman show" (1998) de Peter Weir ou encore "En Direct sur Ed TV" (1999) de Ron Howard, et le tout dernier "Super Size Me" (2004) de Morgan Spurlock sont autant d'exemples éloquents.

La Grèce, comme ses voisins européens, n'est pas épargnée : en France, en Hollande, en Suède, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Espagne, en Italie, au Portugal mais également dans le reste du monde, aux Etats-Unis, en Australie, au Canada, au Brésil, ce type d'émissions est déjà diffusé depuis plusieurs années.

Partout où ces jeux télévisés, qui se veulent plus vrais que nature, sont diffusés, le phénomène est énorme. Presse, télévision, radio, Internet, cinéastes, hommes politiques, personne ne reste insensible à cette déferlante :les partisans du pour, voyant un intérêt sociologique et anthropologique dans ces émissions, ceux du contre, rejetant l'aspect voyeuriste et obscène.

En tous les cas, aujourd'hui, la télé réalité reste indissociable d'Internet. En effet, pour ceux qui ne peuvent se contenter de suivre les tribulations des participants à la télévision, chaque émission de Real TV met en place un site officiel qui permet aux internautes de suivre en détails les aventures quotidiennes des candidats. En Grèce et à l'étranger, il est donc proposé de plonger dans l'ambiance hystérique ou intimiste de ces drôles d'aventures humaines.

______Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 11 En Europe, seulement la France et la Grèce présentent une situation avec plus de variété d’offres et plus de pluralisme. Le marché de la télévision en Espagne est le troisième le moins concentré d’Europe. En plus, le degré de concentration du secteur en Espagne a tendance à diminuer, comme conséquence de l’apparition de contenus thématiques et de nouvelles chaînes, surtout dans le cadre local. Celles-ci sont quelques-unes des conclusions d’un rapport que la Faculté de Communication de l’Universidad de Navarra a remise au Parlement Européen (http://www.unav.es/) Cf. annexe Noticias: 20/02/04 Universidad de Navarra

L’évolution des TIC influence la politique pour l’industrie audiovisuelles. La Grèce, membre de la communauté européenne, bénéficie des aides dans le cadre de la directive « Télévision sans frontière » Un nouveau paysage télévisuel est né, caractérisé par l'émergence de la télévision numérique et notamment par une croissance importante du nombre des chaînes.

Le temps de la télévision thématique. La TV a vécu une révolution. La culture télévisuelle en Grèce est profondément transformée, comme les habitudes de consommation, métamorphosées non seulement par l’irruption du numérique. Aujourd’hui, la Télévision Nationale ERT est équipé d’un total de 10 studios numériques.

Le satellite modifie en profondeur l’offre télévisuelle. Le téléspectateur n’avait accès qu’à quatre ou cinq chaînes nationales aux programmations voisines. La qualité du numérique était exclue et la qualité de réception inégalement répartie sur le territoire. L’avènement des chaînes satellite date des années 1985. Le gouvernement grec socialiste a rediffusé sur réseau hertzien les chaînes satellites. Depuis, il est possible de recevoir sans parabole, avec une plus ou moins bonne qualité, TV5, CNN, Eurosport, Euronews, des chaînes nationales espagnole, italienne… etc. Le téléspectateur se voit progressivement proposer un large éventail de chaînes thématiques forte d’une programmation typée, répondant à ses goûts, à son age, à sa culture. (Chaînes spécialisés, plus culturelles, Information, documentaire, musique).

L’offre ne cesse de s’élargir sur le réseau par satellite qui développe un bouquet toujours plus diversifié mais pour que la mue soit complète, il faut que l’usager de la télévision gratuite devienne un client et accepte de payer ses programmes favoris. Le câble en Grèce ne dessert que les quartiers d’Athènes de Plaka –Exarkia et Kolonaki, ce qui représente 0,1% de la population. Le réseau satellite en revanche développe un bouquet toujours plus diversifié.

Un nouvel univers télévisuel La culture télévisuelle est profondément transformée. Quoique les chaînes généralistes dominent toujours le marché, l’évolution en cours tend à influencer l’ensemble de la programmation, à substituer une télévision de flux à l’ancienne télévision de rendez-vous. Les vieux genres y perdent en légitimité, bousculés par les règles du divertissement continu, nourri par les modes actuelles des fictions, séries américaines, reality shows.

La télévision rentre dans une nouvelle phase de son histoire. Les prix, toujours plus compétitifs, permettent une plus grande accessibilité au matériel. Le multi-équipement favorise une écoute individuelle au détriment de l’écoute collective. Les modalités même de la consommation déterminent son évolution. Deux points sont cruciaux : la notion de choix (programmes élargis, 60% des foyers possèdent un magnétoscope) et celle du « zapping » (80% des ménages possèdent une télécommande).

La télévision numérique

Nova, la première plate-forme de TV numérique satellite en Grèce, offre un bouquet important de 31 chaînes codées ainsi que la possibilité d’accès à toutes les chaînes gratuites du même satellite « Hotbird » (100 TV gratuites et plus de 50 programmes radio). Il y a également des services interactifs, tel que guides de loisirs, jeux, informations sur les films, spectacles et théâtres en Athènes et Thessalonique. Trois licences de diffusion de Radio et Télévision par satellite on été délivrées en application de la loi 2644/19998. Aujourd’hui suite au développement et à la restructuration dans le secteur de la télévision numériques il ne reste qu’une plate-forme satellite . OTE Sat n’existe plus et Astra n’est pas vendu sur le territoire grec et seulement utilisé par ceux qui achètent leurs abonnements à l’étranger.

Aujourd’hui, les Télévisons principales ont incorporé la technologie numérique pour la retransmission par signal satellite à travers la plate-forme Nova et conservé la technologie analogique pour les retransmissions terrestres. Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 12 En termes de production télévisuelle, pratiquement toutes les chaînes de télévisions opèrent en numérique, grâce au support des programmes qui ont pour but de favoriser l’évolution technologique. En vue des Jeux Olympiques, les télévisons publiques ont dû évoluer très rapidement dans ce domaine.

La Télévision Numérique Terrestre n’est pas encore à l’ordre du jour et aucune chaîne ne diffuse en numérique hertzien. La Télévision Numérique Terrestre (TNT) permettra aux foyers recevant les chaînes hertziennes par une antenne "râteau" de recevoir une offre de chaînes publiques et privées, nationales et locales en qualité numérique. Le procédé numérique permettra de faire passer cinq ou six chaînes par canal, là où l’analogique ne permettait d’en faire passer qu’une seule.

Les principaux avantages de la TNT pour le téléspectateur seront : - l’augmentation du nombre de programmes de télévision ; - la qualité de l’image et du son ; - les nouveaux services potentiellement offerts (interactivité, réception portable sur antenne intérieure et réception mobile).

Le succès de la télévision numérique terrestre dépendra de plusieurs facteurs : - l’attractivité des programmes et des services qui seront diffusés, - pour les programmes en clair, leur capacité à attirer la publicité, - la capacité de ce nouveau moyen de diffusion à répondre aux attentes des foyers en matière de réception de programmes de télévision. L’accueil qui sera réservé à la télévision numérique terrestre dépendra de la complémentarité de ce mode de diffusion par rapport aux autres modes que sont le câble et le satellite, - le coût des décodeurs.

Pour la diffusion en langue grecque, la liste des Télévisions et radios numériques et satellite se trouve sur le web : http://media.net.gr/satcharts.htm

Abonnement et contenu Cette association d'abonnés et de contenus à prétention et à réalité mondiales, bâtie sur le péage et sur les portefeuilles de droits, a bien saisi l'importance de la question des contenus, mais à sa manière, celle du business, quitte à y ajouter des fleurs culturelles.

Il faut créer une télévision, libérée du star system et de l'audimat. C'est à partir de cette démarche que nous aurons une expérience originale de confrontation à l'altérité, cette immense question contemporaine.

Bien sûr, tout cela implique l'exception culturelle, qui n'est pas un enfermement archaïque, mais une ouverture sans pareil, qui doit se fortifier et gagner des domaines comme la santé, l'éducation, l'environnement, le sport, le vivant, autrement dit, faire passer l'homme et la femme avant le «business» Mais cela implique une capacité de production et de création.

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Les principales stations TV grecques diffusent leurs programmes via satellite pour les grecs vivant à l’étranger à travers ERT Satellite, Mega Cosmos, Antenna Satellite & Pacific et Alpha Sat.

ERT SATELLITE: Europe, Moyen Orient, Amérique, Afrique, Australie (http://www.ert.gr/sat/c2s5p1body.html - 15/3/2003). MEGA COSMOS: Amerique, Australie (http://www.megatv.com/cosmos/default.asp - 15/3/2003). ANTENNA SATELLITE: U.S.A., Canada. ANTENNA PACIFIC: Australie (http://www.antenna.gr/satellite/, http://www.antenna.gr/pacific/ -15/3/2003). ALPHA SAT: Europe, Amerique, Canada, Australie (http://www.alphatv.gr/alphatv/satellite.asp - 15/3/2003).

La télévision trans-frontière dans l’Union européenne

Créé à Strasbourg en décembre 1992, l'Observatoire européen de l'audiovisuel a pour mission de collecter, traiter et publier des informations relatives au secteur audiovisuel européen. Cette organisation européenne de service public regroupe à l'heure actuelle trente-cinq Etats membres et la Communauté européenne, représentée par la Commission.

Selon une étude de l’ « Observatoire européen de l’audiovisuel » www.obs.coe.int, plus de 200 chaînes de télévision ciblant des marchés non-nationaux sont captées ou émettent depuis l’Union européenne.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 13 Il s’agit aussi bien de chaînes pan-européennes diffusées en une seule langue, comme BBC World, que de chaînes établies dans un pays de l’Union européenne mais ciblant spécifiquement un autre marché de l’Union, telles que RTL9 ou TV3. En vertu de la Directive "Télévision sans frontières", les radiodiffuseurs sont libres de proposer leurs services dans toute l’Union européenne, quel que soit l'Etat membre à partir duquel ils exercent leur activité. Mais où et comment réglementer ces radiodiffuseurs transfrontières ? L’observatoire européen de l'audiovisuel a rédigé un document de travail sur "La télévision trans-frontière dans l’Union européenne : Impact sur les marchés et aspects juridiques choisis. "

Capmed

L’objectif de Capmed est la sauvegarde et la numérisation des programmes pour conserver dans des délais très courts une masse considérable de matériels menacés de disparition à l’horizon 2015.

Son œuvre est d’opérer le passage au numérique, qu’il s’agisse de la migration des formats analogiques ou de l’archivage des programmes produits désormais directement dans des formats numériques ou en passe de l’être.

La Grèce fait partie du réseau méditerranéen des archives télévisuelles publiques qui fédère 13 des Télévisions du bassin méditerranéen (ENTV/Algérie, ERTT/Tunisie, 2M et TVM/Maroc, PBC/Autorité Palestinienne, JRTV/Jordanie, ERTU/Egypte, CYBC/Chypre, PBS/Malte, TRT/Turquie, ERT/Grèce, RAI/Italie, INA/France) et 2 Instituts de recherche universitaires travaillant sur les médias (IOM/Grèce, MMSH/France), autour du programme d’actions et de coopération CapMed.

Les Télévisions du pourtour méditerranéen détiennent un patrimoine qui se chiffre en plusieurs millions d’heures de programmes. Le programme Euromed audiovisuel, en sélectionnant puis finançant le projet du réseau CapMed, aide à la nécessaire prise de conscience des dangers qui menacent ce patrimoine et participe à créer les conditions sine qua non de sa sauvegarde et de la préservation des collections.

Beaucoup de programmes TV renvoient à des pages de site Internet.

L’information devient moins éphémère…. L’Internet donne la possibilité de lecture, des compléments d’information ou mémoire (rappel), une aide indispensable pour la vente, retrouver les articles commerciaux présentés à l’antenne (titres et détails sur livres, films… ) liens sur les sites officiels…Des liens sur les thèmes et les personnalités présentés….

En Grèce, les sites des différentes chaînes de télévision ne permettent pas encore de visionner l’émission dans sa totalité et approfondir les thèmes soulevés par l'émission.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 14 Radio

Pour ceux qui prophétisaient sa perte, face en particulier à la concurrence télévisuelle, la radio se porte bien, accroît son public qui, d’ailleurs, accorde une plus grande confiance à ses informations qu’à celle de la télévision. La multiplication des radios crée un élargissement des choix d'émissions pour le consommateur. Même limitées en nombre par le législateur, les radios locales commerciales sont en difficulté du fait de la concurrence avec les grandes stations. Grâce au son numérique, la miniaturisation du matériel facilite son transport et permet d’acquérir une souplesse d’utilisation pour un investissement moindre. C’est une incitation aux nouvelles initiatives et explique la profusion de radios locales sur le territoire grec.

Le développement en technologie numérique de l’industrie audiovisuelle a, sans aucun doute, influencé la radio qui est maintenant capable d’étendre son champ d’action local vers l’international. Depuis 1990 via satellite la diffusion a été renforcée par les programmes audiovisuels numériques “Bouquets”. Une relation interactive avec les auditeurs s’est développée à travers l’Internet. Les radio numériques sous le nom de Digital Audio Broadcasting (DAB) diffusent une qualité de son supérieure et offre les possibilités d’accès à des services plus étendus tels que les informations en temps réel, météo et information du traffic routier, news, etc.

ERA Radio Nationale et la communication La vitalité du secteur public grec.

ERA 1 (Πρώτο) News, des informations brèves, concises et jugées plus sérieuses par le public. ERA 2 (Δεύτερο) Divertissement. Des concerts de musique grecque diffusés en direct. ERA 3 (Τρίτο) Culture, musique classique. ERA 4 (ΕΡT σπορ) – (Baptisée en 2004 « Olympiaco Radiophono ») Le sport est la plus forte diffusion de publicité ERA 5 Le rayonnement de la Grèce dans le monde.

La tentative d’une autre radio nationale : Cosmos, diffusant uniquement de la musique ethnique, fut un échec faute de moyens techniques pour émettre au moins sur l’ensemble d’Athènes.

Le satellite et le direct La grande qualité de la radio musicale ERA 3 « Trito programma » a été dynamisée par les possibilités techniques permettant les diffusions de concert en direct d’autres pays européens. L'Union Européenne de Radio-Télévision UER-EBU est la plus importante association professionnelle de radios diffuseurs nationaux dans le monde avec 71 Membres actifs dans 52 pays d' Europe, d'Afrique du Nord et du Moyen- Orient, et 46 Membres associés dans 29 pays d'autres régions du monde. La collaboration radiophonique est une activité aux multiples facettes : musique, actualités, sport, émissions pour la jeunesse, radios locales et régionales. Chaque année, le réseau ‘Euroradio’ assure 2500 relais de concerts et opéras et le département radio coordonne la transmission de 440 manifestations sportives et 120 grands événements d'actualité. (Euro Broadcasting Union) http://www.ebu.ch Par les satellites « Ravel et « Verdi » sont accessibles un ensemble de concerts répertoriés sur une base de donnée accessible sur le Web. Depuis 12 ans, les offres ‘Roses’ qui sont gratuites représentent la majorité des acquisitions d’ERT3. Les concerts de la saison ‘Euroradio’ sont payants (deux prix différents : la diffusion et l’enregistrement) Plus il y a d’acheteurs, plus le prix baisse. Les concerts du ‘Metropolitan Opera’ sont les plus chers, financièrement inaccessible. L’été, tous les jours, des concerts sont diffusés en direct par satellite. Les commentaires sont traduits en grec. Les informations sont sur la base de donnée diffusée et mise à jour en permanence sur Internet. (Date, lieu, chef d’orchestre, durée…). Les responsables du programme regrettent que « l’ordinateur qui permettrait de suivre les changements de dernière minute se trouve à un autre étage et pas dans le studio »

Essentiellement en raison de problèmes insolubles du règlement de la rétribution des droits, la Radio Nationale de Grèce n’enregistre pas et ne diffuse pas de concerts classiques sur le territoire nationale et donc ne peut pas participer au principe des échanges de l’ « Euro Broadcasting Union ». (Les concerts de musique grecque diffusée par ERA 2 en direct ne sont pas soumis au même problème de droit) La qualité de rediffusion de ces transmissions par satellite n’est pas encore parfaite faute d’équipement et de techniciens.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 15 Paysage radiophonique grec Radios publiques, privées, locales ou nationales, sont en concurrence et bénéficient de moyens techniques très différents. Des puissances d’émetteurs et du respect plus ou moins scrupuleux des règles résulte la sur-modulation. Le respect du partage des ondes est difficile et il y a une incapacité du Conseil National de la Radiodiffusion de faire respecter la protection des droits de diffusion. Seules les radios Nationales ne souhaitent pas transgresser la loi.

Le progrès technique et les aspirations à la communication ‘commerciale’ laissent en marge la communication sociale et culturelle, les stations n’offrent pas une tribune à des minorités d’inspiration diverse. Pas de radio locale, confessionnelle, politique, dévouée exclusivement à la musique, ou dite « Alternatives » qui cherche à s’imposer par un langage typé, écologique… Depuis la légalisation des radios privées, il y a quinze ans, seule la provocation commerciale domine… cf. annexe : Liste des stations de radios grecques, diffusion en grec sur le territoire de la Grèce, à Chypre et Internationales.

La grande majorité des radios possèdent leur site Internet et une possibilité d’écoute « En direct ». Sur le territoire grec le débit insuffisant ne permet pas l’écoute en ligne mais le streaming s’adresse à la Diaspora grecque dispersée dans le monde et principalement en Australie et Amérique. Leur fonctionnement n’est pas suffisamment fiable et de fait elles sont inutiles. Des utilisateurs rapportent : « Un fonctionnement de deux jours pour des interruptions de deux mois… »

Les internautes américains sont accros à la radio en ligne. Selon une étude d'Arbitron et Edison Media Research, en janvier 2004, les internautes américains sont des utilisateurs de services audio et vidéo diffusés en streaming sur l'internet. Un Américain sur cinq a écouté une radio Internet en janvier 2004 ; près de quatre sur dix ont déjà visualisé une vidéo en ligne. Ces utilisateurs "avancés" sont plus aisés que la moyenne et achètent plus souvent en ligne. Leur temps passé en ligne est, plus encore que pour les autres, pris sur le temps passé devant la télévision. L'étude : http://www.arbitron.com/newsroom/archive/03_24_04.htm

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 16 Cinéma et image numérique

Le cinéma grec se porte bien. La fréquentation des salles reste toujours croissante. En Grèce, le cinéma génère de moins en moins d'audience sur les télévisions généralistes. Il suit la tendance comme ailleurs en Europe, un abandon au profit des téléfilms qui connaissent un succès grandissant. En revanche, la consommation de cinéma par les abonnés de chaînes satellite bénéficie d’un succès d'audience croissant. C’est un moyen d’échapper aux flashes publicitaires qui sont plus fréquents sur les télévisions grecques que ce que même la loi autorise. La location de vidéo et de DVD est en progression constante.

Le Patrimoine cinématographique L’entrée dans l’ère de la numérisation joue un rôle dans la conservation de l’héritage cinématographique. L’Hellenic Audiovisuel Institute (IOM) a fait un inventaire du patrimoine cinématographique grec et, en 2000, présentait un projet « Central Information System for the Hellenic Audiovisuel Memory ».Une base de donnée qui rassemblera les archives audiovisuelles en Grèce dans le domaine public et privé.

La création numérique. Aborder les aspects liant technologies numériques et art. Le film est accessible à de nouveaux utilisateurs, de nouveaux créateurs. Le cinéma et l’audiovisuel se sont toujours intéressés aux NTIC, puisque de l'évolution des technologies dépend une partie du développement de ces arts. L'histoire des technologies est étroitement liée à l'histoire de l'audiovisuel. Tournage, montage et aussi projection et analyse filmique, on trouve des NTIC partout. Le tournage : en vidéo est en train de se généraliser en format numérique (mini-DV). Le montage : en numérique avec des logiciels de montage sur PC ou MAC. La projection : vidéo-projecteurs plébiscités, à la place des vieux moniteurs vidéo, qui même en 70 cm, ressemblent à un timbre poste. Analyse filmique : le lecteur de DVD devient indispensable avec l’édition des derniers films distribués exclusivement sur ce support. L'utilisation des TIC permet d'aller plus loin non seulement dans les recherches documentaires (sites Internet, DVD, cédéroms), mais aussi dans l'exploration de nouvelles démarches créatives et formes artistiques, jusqu'ici peu ou pas abordées (scénarii interactifs, écriture multimédia, jeux sonores et plastiques). Il faut approfondir les démarches de création s'appuyant sur les nouvelles technologies et poursuivre une réflexion sur les relations entre techniques et arts : la "légèreté" d'utilisation des nouveaux outils de tournage et de montage modi- fie-t-elle l'écriture ? La facilité des manipulations numériques suppose-t-elle une nouvelle morale ?

Le court métrage Avec la généralisation du haut débit et l’arrivée de l’Internet ‘‘portable’’, il ne serait pas surprenant de voir apparaître une nouvelle demande pour les formats courts métrages. La qualité technique et scénaristique des films séduira sans aucun doute les diffuseurs de demain.

Le cinéma numérique pas encore rentré dans les salles en Grèce La projection cinéma numérique : proche ou lointaine ? Les avantages de la diffusion numérique des films en salle sont difficiles à ignorer : une qualité égale ou supérieure à l'argentique, une distribution moins coûteuse et plus rapide, notamment dans les pays très étendus et aux infrastructures physiques déficientes, la possibilité d'ajuster en permanence la programmation... Pourtant, en 2003, seuls 23 films ont été proposés à la distribution numérique. Qu'est-ce qui bloque ? En particulier, le coût des projecteurs pour les salles, l'instabilité et la concurrence des standards ainsi que la crainte du piratage. Dossier très pédagogique de TDF sur le cinéma numérique : http://www.tdf.fr/article/archive/1525/ Long et riche commentaire de Frédéric Rolland : http://batfredland.free.fr/Argentique.htm Un magazine américain en ligne consacré au cinéma numérique : http://www.uemedia.com/CPC/digitalcinemamag

L’image de synthèse et son utilisation dans le processus créatif.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 17 La technologie du numérique pour le Cinéma est en pleine évolution… elle est appelée à bouleverser le processus de création, …de production …et de fabrication des œuvres cinématographiques. En conjuguant leurs connaissances du film et des effets numériques, certains ont réussi à créer, pour le cinéma, une chaîne de postproduction des plus performantes. Des prestataires de services spécialisés dans le traitement de l'image numérique pour le Cinéma et les grands spectacles proposent l'ensemble des services de postproduction.. Du négatif original à la copie d'exploitation, il est possible d’effectuer les travaux sur des images numériques en 2D et 3D. Approcher le cinéma numérique ne signifie pas abandonner la pellicule : la cohabitation entre la pellicule et l'image numérique en postproduction reste un gage de qualité.

Les technologies de l’image numériques appliquées aux arts de la scène Les effets spéciaux dans les grands spectacles sont la convergence de la scène et des effets spéciaux du cinéma. Nous sommes témoins de l’évolution d’une stratégie d'écriture pluridisciplinaire aux multiples moyens de captation (capteur / interface / ordinateur). Les spectacles dans la mise en scène utilisent la fabrication d’images haute définition, des projecteurs vidéos peuvent créer un immense mur d’image qui couvre le fond de scène.

Les produits dérivés sur sites Web Le cinéma grec n’a pas encore adopté la communication avec les nouvelles technologies pour diffuser les produits dérivés sur sites Web. Un exemple de lien entre le Cinéma et les TIC : « La Passion du Christ » est l'œuvre d'un cinéaste rompu aux techniques de l'industrie hollywoodienne. Avec celle-ci vient le "merchandising" ou ce qu'on appelle, en bon français, les produits dérivés. Pour Mel Gibson, cela s'appelle "partager la Passion". C'est en tout cas le nom du site qui permet d'acquérir des souvenirs du film. >> http://www.sharethepassionofthechrist.com Cf. en annexe article de Nicolas Filio « Le "merchandising" du cinéma, les produits dérivés sur l’Internet »

Téléchargement Des moyens de contrôle et des freins contre le piratage seront-ils mis en place avant la généralisation en Grèce de l’Internet haut débit ? Piratage Internet de Peer-en-Peer : "Le hold up légal de l’industrie des réseaux sur l’industrie des contenus."

En analysant les implications du développement de l’Internet haut débit sur l’industrie des contenus - musique et cinéma en tête -, une étude réalisée par les chercheurs de l’école des Mines conforte les pires cauchemars de l’industrie du cinéma et confirme l’urgence d’un débat entre les deux industries. Après avoir touché l’industrie du disque, le piratage Internet portera-t-il préjudice à l’industrie du cinéma ? La question se pose alors que les majors du disque affichent une chute de 15% de leur chiffre d’affaires en 2003, après quatre années de baisse consécutive. Le développement exponentiel de l’Internet haut débit dans toute l’Europe en fait aujourd’hui une question centrale pour toute l’industrie du cinéma. Après avoir publié en 2002 une passionnante étude sur la projection numérique, les chercheurs du Centre d’économie industrielle (Cerna) de l’école des Mines récidivent aujourd’hui avec une étude consacrée à l’Internet qui vient à point nommé pour éclaircir le débat. Et ses conclusions sont pour le moins alarmantes, confirmant les pronostics des professionnels du cinéma. Les auteurs soulignent ainsi que dans l’industrie du cinéma, la pression du téléchargement sur Internet va renforcer une logique déjà en action : inflation des coûts de sortie des films en salle, raccourcissement des cycles d’exploitation, incitation au lancement mondial, intégration verticale… Paradoxalement, les films à très petit budget, protégés par leur marché très réduit, et les blockbusters, qui peuvent lutter à coup de campagnes marketing, apparaissent moins exposés aux effets du Peer-to-Peer. A contrario, le cinéma français, avec ses films aux budgets médian, qui ont besoin de plus de temps pour s’imposer, devrait le plus souffrir dans la bagarre. Comment contrer cette logique implacable alors que la lutte contre la piraterie apparaît illusoire -le Peer-to-Peer ne contrevenant pas aux règles de la copie privée-, dangereuse -en opposant les artistes à leur public-, et injuste, -en n’attaquant pas les vrais bénéficiaires des téléchargements gratuits de contenus : les fournisseurs d’accès et d’équipement Internet ? Les auteurs soulignent que le problème est d’autant plus ardu à résoudre qu’il met “les pouvoirs publics en position d’arbitrer entre deux objectifs économiques conflictuels : d’un côté, soutenir des industries de contenus créatrices et innovantes. De l’autre, favoriser le déploiement rapide du haut débit sur le territoire”. Un véritable dilemme pour les gouvernants alors que l’Internet haut débit est perçu comme un facteur de croissance économique à court et moyen terme. Face à cette situation, les chercheurs de l’école des Mines pensent qu’il est urgent pour les deux industries - contenus et réseaux - d’engager rapidement le dialogue. “Le déploiement du haut débit en Europe rend nécessaire une réflexion collective sur l’articulation entre contenus et réseaux, souligne Olivier Bomsel. Il faut que le débat soit clairement posé. À charge pour les acteurs industriels et politiques du pays de se mettre autour d’une table et de proposer des solutions, qui prennent en compte à la fois la Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 18 singularité de l’industrie européenne des contenus et les nécessités du développement de l’industrie des réseaux. Dans cet esprit, nous avons proposé de taxer le trafic montant (upload) comme une piste - parmi d’autres - de réflexion.”

“Enjeux économiques de la distribution de contenus” d’Olivier Bomsel et Gilles le Blanc, Cerna, Ecole nationale supérieure des Mines de Paris, janvier 2004. L’étude est téléchargeable sur www.cerna.ensmp.fr.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 19 L’Internet et le Multimédia

Un nouvel environnement de Communication a surgi depuis les changements des structures audiovisuelles ces vingt dernières années du vingtième siècle. Un nouveau type de communication débute, le Multimédia. Ce produit ou service combine et intègre dans un simple médium, sous une forme numérique, au moins deux des éléments suivants : texte ; audio, photos ou films, un ou des programmes informatiques et d’autres informations.

En Grèce le pourcentage de compagnies exclusivement impliquées dans la production multimédia est encore très faible.

Les travaux et recherches grecs pour le développement du multimédia dans l’éducation et l’information sont supportés par des structures publiques et des organisations privées comme le Ministère de l’Education Nationale et des Affaires Religieuses, le Centre National de Documentation EKT, le SEPE Committee of Digital Content and Multimedia, la Greek Computer Society (EPY), la Fondation pour la recherche Lambrakis, etc …

Pour la Grèce en 2004, la grande majorité des institutions culturelles disposent d’un site Web. Progressivement, elles sont de plus en plus conscientes de l’image que peut apporter la création d’un site, et pour permettre un rayonnement international, les sites sont souvent traduits en anglais et parfois en français. Peu à peu les sites deviennent plus qu’une vitrine. Les retombées incitent les éditeurs à présenter des sites de qualité. Il apparaît indispensable d’éditer un site Web et il s’avère nécessaire de soigner le contenu.

Vitrine du patrimoine culturel politique, multilingue et mise à jour consciencieuse et régulière d’informations toujours précises, le Ministère de la culture (http://www.culture.gr) a créé un site répertoire des manifestations culturelles : http://www.cultureguide.gr

En 2000 IOM présente son projet « Central Information System for the Hellenic Audiovisual Memory ». Une base de données accessible sur Internet qui inclue toutes les informations nécessaires sur les archives audiovisuelles publiques et privées de Grèce. Supporté par le programme « Information Society », ce projet met à jour le patrimoine audiovisuel grec et permet ainsi l’utilisation de ces ressources.

‘Art-topos’ présente des informations sur l’Art grec contemporain et crée des manifestations dans le domaine de l’Art et des TIC. L’objectif est de sortir l’art de son contexte local et le véhiculer dans un environnement global, transculturel : celui du Cyber-espace. http://www.artopos.org

cf. en annexe, de nombreuses adresses de site Radio, télévision, Centre du cinéma grec, Jeux Olympiques, festival de films, manifestation de multimédia et Art numérique...

Les jeux vidéo Dans le panorama de l’audiovisuel grec, la prise en compte du jeu vidéo se trouve encore en octobre 2003, victime d'un vide juridique. Les jeux vidéo assimilés à des jeux d'argent sont interdits : La Grèce a adopté fin juillet une loi interdisant les jeux vidéos. L’esprit de la loi, qui est de lutter contre les jeux d’argent en ligne, a été biaisé dans un texte qui prévoit l’arrestation de toute personne se rendant coupable de jeu, que ce soit sur PC ou sur console. Deux personnes ont d’ores et déjà été écrouées pour avoir été surprises en pleine partie de Counter-Strike. Ces criminels risquent des amendes de l’ordre de 150.000 euros, ainsi qu’une peine d’emprisonnement de 12 mois. La communauté des gamers grecs, alliée pour l’occasion à un groupement de cybercafés, entend faire fléchir le gouvernement sur cette législation controversée. cf. en annexe, l’article que la BBC consacre à ce sujet : «Greeks fight computer game ban »

Vie privée et données personnelles Communications électroniques : 8 Etats bientôt poursuivis devant la Cour européenne Les 8 Etats concernés sont : l'Allemagne, la Belgique, la Finlande, la France, la Grèce, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 20 La directive sur la vie privée et les communications électroniques, complète le nouveau cadre réglementaire pour les communications électroniques. Elle instaure des règles pour toute l'UE en matière de protection de la vie privée et des données à caractère personnel dans les communications mobiles et fixes, notamment par l'Internet. Ces pays ont désormais deux mois pour répondre. Ils risquent d'être poursuivis devant la Cour de justice des Communautés européennes s'ils ne se conforment pas aux avis motivés. Cf. annexe : article du 19 Avril 2004 Auteur: Etienne Wery (Avocat aux barreaux de Bruxelles et Paris (cabinet ULYS) - Chargé de cours à l'Université)

Accès à Internet dans les foyers 2000 - 2001

Source: Eurostat - Data processing by IOM

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 21 Conclusion

Les TIC : nouveauté, bouleversement et grande perspective pour l’Audiovisuel grec.

Le développement de la société de l’information passe par un profond bouleversement des métiers traditionnels de l’édition et de la création. L’information numérique peut adopter des formes multimédia et interactives, et être diffusée soit sur mémoires optiques, soit sur réseaux, pour une réception par l’utilisateur sur micro-ordinateur ou sur téléviseur, moyennant les modems, lecteurs ou décodeurs appropriés.

Dans certaines mesures, les TIC portent atteinte à la propriété intellectuelle qui encourage le développement d'œuvres artistiques, telles que la musique, le cinéma, la création multimédia… et protègent les revenus des personnes impliquées dans leur création. Afin de défendre cette activité culturelle et artistique, le droit grec, comme celui de tous les pays développés, fait donc de la violation des droits de propriété intellectuelle un délit civil et pénal. Au mépris des lois en vigueur est perpétrée la copie illégale de biens culturels protégés conformément au code de la propriété intellectuelle par les droits d'auteurs et les droits voisins (droits des artistes et des producteurs). Le manque de contrôle, d’information et un risque minime de sanction pour les sociétés, l’administration et les particuliers, incitent à la contrefaçon, au piratage et freinent le développement d'œuvres artistiques dans le secteur de l’Audiovisuel en Grèce.

Nouvel outil. Chacun est appelé à s’approprier l’outil : - Prendre l’habitude de travailler via cet outil. - Apprendre à gérer la diminution du nombre de contacts physiques et instiller la convivialité dans le nouvel outil. - Evoluer vers de nouveaux usages et changer progressivement vers de nouvelles mentalités. En réalité, ce n’est qu’à l’issue d’un travail de sensibilisation et de mobilisation que les acteurs peuvent mettre en pratique les TIC. Pour ce faire, ils doivent élaborer collectivement, via les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), le cahier des charges du futur outil interactif dont ils souhaitent se doter.

Face à la nouveauté, en Grèce comme France, nous devons envisager un apprentissage, des formations à de nouveaux métiers : « L’expérience nous prouve qu’il n’est pas suffisant qu’un Pays dispose d’un accès à la Toile Mondiale, […] pour que celui-ci entre avec force dans l’avenir […] Le problème se pose aussi (et peut-être surtout) en termes culturels. Il faut que notre peuple adhère et s’enthousiasme pour cette nouvelle société. Pour cela, il faudra beaucoup de pédagogie et d’exemplarité. Dans notre société pyramidale, les responsables placés au sommet de nos structures devront non seulement reconnaître que ces nouvelles technologies sont importantes pour l’avenir, comme ils savent si bien le faire depuis quelques années […] mais ils devront s’immerger eux-mêmes dans ces nouveaux mondes en les pratiquant chaque jour [...] Il faut enfin réserver beaucoup de temps à la formation. Ce n’est qu’à cette condition que la plus grande partie de notre Peuple n’aura plus peur de ces nouvelles technologies et ne les regardera plus avec méfiance. De l’école primaire aux clubs du 3e Age, à toutes les étapes de la vie, chacun devra être incité à acquérir de nouveaux usages liés aux Technologies de l’Information et de la Communication.» René Trégouët Sénateur du Rhône

L’univers de la communication interactive.

Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication permettent de mieux adapter les messages à la cible. Dans l’audiovisuel, la variété des outils existants offre des produits flexibles et réactifs. Entrer dans l’univers du multimédia permet de réagir rapidement, de diffuser l’information en temps réel, de valoriser sa marque, de fidéliser ses clients, d’améliorer la rentabilité opérationnelle et de générer des revenus supplémentaires. Pour autant, nous nous devons de ne pas négliger la création, et la qualité culturelle et artistique des produits.

De l'expression à la création numérique

De l'expression interactive aux nouveaux contenus culturels, non seulement les formes explosent, mais les contenus eux- mêmes sont appelés à se renouveler. Pour la Grèce, c'est aussi un gisement important de nouveaux emplois, de nouveaux métiers avec de nouvelles compétences. De nouvelles filières de formation sont émergentes et offrent de réelles opportunités.

La Grèce doit se préparer dans les métiers du son et de l’image : les métiers de post-production et de traitement du son et de l’image, les spécialistes du cinéma numérique, les réalisations d’effets spéciaux…

Dès aujourd’hui il faut envisager l’utilisation des technologies numériques dans les arts de la scène ; Vidéo, Image de synthèse 3D …

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 22 Même des spectacles traditionnels requièrent l’intégration des technologies numériques: films DVD, supports à la vente/communication, ‘e-business culturel’, … Le rôle des technologies numériques dans l’archivage et la diffusion des œuvre est en pleine expansion.

La Grèce rentre à son tour dans l’engrenage de l’innovation, la création de nouvelles formes d’expression publique et interactive. Les TIC forment un enjeu dans ce que nous pouvons nommer « écrit public » : Nous avons appris à lire et à écrire. Les livres nous enrichissent de savoir, de culture, notre écriture nous permet d'apprendre, de dire, d'échanger et de travailler. En utilisant les réseaux et l'informatique, les femmes et les hommes ont inventé de nouveaux outils d'expression, de communication. Courrier électronique, forums, web ont popularisé l’Internet. Avec les technologies du numérique, images, sons et textes se retrouvent reliés dans une immense toile. L’ensemble de notre expérience de l’Audiovisuel est bouleversé. Nous devons ré-apprendre non seulement à lire mais à écrire. Apprendre à utiliser ces outils de l'immédiateté, des communautés virtuelles qui nous relient à nos voisins.

C'est au croisement de réseaux d'hommes et de femmes, avec une volonté de savoirs partagés, d'apprentissage mutualisé, de liens et de convivialité que nous ouvrons cet espace de possibles, la nouvelle culture de la communication.

Dans l’audiovisuel, comme beaucoup de secteurs de production culturelles, les TIC ont une tendance à nous engager vers une homogénéisation culturelle qu’il faut contrecarrer. Il faut s’orienter vers une mondialisation qui favorise la coexistence de toute gamme de cultures, lutter pour la diversité culturelle. Réseau International pour la diversité culturelle http://www.incd.net

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 23 ANNEXE

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 24 Bibliographie

Ouvrages

- Balle E. ‘Média et société de Gutenberg à Internet’ Montchrestien 1997 - Barbier F. Bertho Lavenir C. ‘Histoire des médias de Diderot à Internet A Clin 1996 - Jeannemey J.N. ‘Echec à Panurge. L’Audiovisuel public au service de la différence’ Le Seuil 1986 - Kevin Robins, The era of technoculture. From information society to virtual life, 2002 - Missika J.L. Wolton D. ‘La Folle du Logis. La télévision dans les sociétés démocratiques’ Gallimard 1983 - Wolton D. ‘Internet et après. Une théorie critique des nouveaux médias’ Flammarion 1999 - Olga D. Kliamaki, The Audiovisual Sector in Greece / Hellenic Audiovisual Institute avec la participation de Maria Kostopoulou, Eleni Zontou, Chrysoula Liatsou. – Athènes : Commission Européenne - Représentation en Grèce, 2003 - I. Stamatoudi, Copyright and Multimedia Works, Cambridge University Press, 2002 - Elaine England & Andy Finney, Managing Multimedia, Project Management for Web and Convergent Media, (3rd ed), Addison-Wesley, 2002 - Dominique Monet, Multimedia, P. Travlos -Costaraki, Athens, 1996,

Etudes

- « Rapport de l’IFPI sur la musique en ligne. » Jay Berman, Président directeur Général de la Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI) 02/ 2004 - « La notion d’œuvre Audiovisuelle » Direction du développement des médias 01/2004 - « La télévision trans-frontière dans l’Union européenne » Observatoire européen de l’audiovisuel 2004 - « Impact des services de télé-diffusion trans-frontières dur les marchés télévisuels dans les Etats membres » Observatoire européen de l’audiovisuel 2004 - «The value of Internet Broadcast Advertising» Bill Rose, Arbitron Internet Broadcast Services et Joe Lenski, Edison Media Research - 2004 - «Enjeux économiques de la distribution de contenus» d’Olivier Bomsel et Gilles le Blanc, Cerna, Ecole nationale supérieure des Mines de Paris - Janvier 2004 - ANDERSEN, Outlook of the development of technologies and markets for the European audiovisual sector up to 2010, June 2002,

Revues

- Dossiers de l’audiovisuel - IRIS Plus Legal Observations of the European Audiovisual Observatory - Réseaux. Communication, technologie, société - « Sequentia » Magazine consacré aux sources d’information. Publié par l’Observatoire européen de l’Audiovisuel. - Technologie de l’information et de la société

Textes applicables

- Directive dite « Télévision Sans Frontière » - République Hellénique - Loi 2557 - 24 décembre 1997 « Institutions, mesures et activités pour le développement culturel. » - République Hellénique - Loi 1597 - 21 mai 1886 « Protection et développement de l’Art cinématographique » - République Hellénique - Décret présidentiel n° 113 - 11 Mai 1998 «Constitution du Centre cinématographique de Grèce» - Article 1 Loi 2173/1993 et Décret présidentiel 172/1994 "Restructuration de l’Hellenic Audiovisual Institute (IOM)" - Décret présidentiel 343/2002 "Harmonisation of Greek legislation with the provisions of Directive 98/84/.C of the European Parliament and of the Council of 20 November 1998 on the legal protection of services based on, or consist- ing of, conditional access (subscription services) (.U no L 320/28.11.1998, p. 54)" (Official Gazette 8’ 284/22.11.2002).

Institutions

Institut Hellénique de l’Audiovisuel http://www.iom.gr/english.htm (la version anglaise du site se résume en une page) Contact : Eleni Zontou Courriel: [email protected] 6, avenue Vassilissis Sofias - 106 74 Athènes Tel: +30 - 210 - 7258 910/ +30 - 210 - 7258 912

MEDIA Desk Grèce http://www.mediadesk.gr Contact : Ioanna HARITATOU Courriel : [email protected] 44, rue Vas. Konstantinou GR-11635 Athènes Tél : +30 210 / 72 54 056 Fax : +30 210 / 72 54 058

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 25 Internet

Audiovisuel, Multimédia, Art numérique en ligne

Medi@terra : Festival art et technology http://www.mediaterra.org

Interactivité et réalité virtuelle : http://www.makebelieve.gr

Fournos, Center for the Digital Culture : http://www.fournos-culture.gr

Ephos Athens – ephos Festival on new media and film : http://www.filmart.gr/

Video danse : http://www.filmfestival.gr/videodance/uk/index.htm

Les médias d’information

‘Phantis’, depuis mai 1997 est un service dédié à toute l’information relative à la Grèce pour les Grecs de la Diaspora. Conçu au USA, les créateurs l’appellent ‘Greek Cyberspace’ : http://www.phantis.com

L’équivalent en français INFO-GRECE, l'information francophone de la Grèce et de Chypre est suspendu à partir de ce mois de juin 2004. En ligne, son créateur Athanassios Evanghelou, spécialiste des nouvelles technologies et enseignant de Communication et de Philosophie politique à l'Ecole européenne supérieure des Arts et Technologies de l'Image ainsi qu'à l'Université de Paris III, nous explique « Pourquoi INFO-GRECE s'arrête ? » http://www.info-grece.com

Hellenic Cultural Heritage SA, Cultural Olympiad 2001 – 2004 : http://www.cultural-olympiad.gr

Le "merchandising" du cinéma, les produits dérivés sur l’Internet

Etendard des catholiques traditionalistes désireux de regarnir les bancs de leurs églises, La Passion du Christ n'en est pas moins l'œuvre d'un cinéaste rompu, surtout en tant qu'acteur, aux techniques de l'industrie hollywoodienne. Avec celle-ci vient le "merchandising" ou ce qu'on appelle, en bon français, les produits dérivés. Pour Mel Gibson, cela s'appelle "partager la Passion". C'est en tout cas le nom du site qui permet d'acquérir des souvenirs du film. Parmi ceux- ci, on trouve inévitablement la croix (http://www.sharethepassionofthechrist.com/images/510-378-744x(f-b).gif). C'est avec la même logique qu'a été développé le produit-phare de la collection : le clou, à porter en pendentif. Il est frappé des mots "Isaiah 53:5" (http://ibelgique.ifrance.com/bethyeshouah/html/Isaie53.html). Pour le T-shirt ont donc été créés les "Passion shirts" (http://www.thepassionshirts.com/). Ce commerce religieux, le film ne l'a pas inventé. Depuis plusieurs années, des entrepreneurs comme Bob Siemon et sa société « What would Jesus do » (http://www.whatwouldjesusdo.com/) , avec laquelle Mel Gibson a signé un contrat pour les produits dérivés, ont dynamisé le secteur et donné un coup de vieux aux statuettes de la Vierge et aux angelots de porcelaine. Néanmoins, « La Passion du Christ » en a fait exploser les ventes (http://www.sharethepassionofthechrist.com/links/FilmBoostsChristianMerchandise.pdf). Et cela a donné des idées à d'autres. Ainsi, une agence de voyages italienne a-t-elle décidé de lancer un "Passion tour", circuit touristique sur le lieu où a été tournée la scène de la crucifixion. La ville de Matera, où Mel Gibson avait planté ses caméras et sa croix, connaît, depuis la fin du tournage, une affluence sans précédent (http://fr.news.yahoo.com/040330/202/3q2bt.html). C'est ce qui a fait dire au Corriere della Sera : "Mel Gibson fait mieux que 1 000 UNESCO réunis". Sites visités entre les 5 et 7 avril 2004.

Nicolas Filio

Greeks fight computer game ban Gamers have been arrested for playing Counter-Strike Gamers in Greece are preparing to fight legislation which bans them from playing any electronic game in public.

« The whole matter could remain in the sphere of comedy if it didn't concern directly the employment of thousands » Greek Internet Cafe Union The Greek Government has banned games on computers and consoles like the Xbox and Playstation in places like internet cafes. Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 26 The legislation came into force at the beginning of August as part of a policy to clamp down on illegal gambling in the country. But the law has been criticised for not making a distinction between interactive gambling and computer games. "Theoretically the police can arrest you if you are using your PC for playing games or if your employer catches you playing chess or backgammon on Yahoo," said a statement from the Greek Internet Café Union which is fighting the ban. Officials have told the BBC that even though the law bans the playing of games on PCs and consoles at home it will only be pursuing gamers who flout it in public places such as internet cafes.

Laughable The first case of its kind will come before the Greek courts next week following the arrest of two people who allowed gamers to play the popular online game, Counter-Strike. They face fines of 150,000 euro (£95,000) and up to 12 months imprisonment. "The whole matter could remain in the sphere of comedy if it didn't concern directly the employment of thousands of people," said the Greek Internet Café Union. "In China they prohibit access to political sites, in some other countries prevent connection to sites of sexual content and in Greece it is illegal to use personal computers and games consoles for playing games," it continued. If the letter of the law is enforced, the union said the next stage would be to ban the selling of games and legal action against Microsoft to remove games from the Greek version of Windows. But officials say they have no plans to ban the import of consoles or to take legal action against Microsoft's operating system. Online voices The gaming community has accused the government of taking the country back to the 1970s when individuals were arrested for playing cards at home. Along with owners of Greece's many internet cafes, it is determined to make its voice heard. Greek gaming site www.gameland.gr has launched an online petition against the ban and has had 14,000 signatures so far. A gaming tournament planned in Greece this week has been relocated to Oslo. Thursday, 5 September, 2002 http://newsvote.bbc.co.uk/1/hi/technology/2238242.stm

Greece's Big Brother row by Panos Polyzoidis BBC Correspondent in Athens Saturday, 23 March, 2002 Greece has been one of Big Brother's most privileged territories, as viewing ratings of the game's first run last year were phenomenal.

On New Year's Eve the show attracted more than 80% of audiences.

Throughout the three months that Big Brother was being shown, goings on in the enclosed surroundings of the one-time film studios that housed the 12 players dominated everyday conversation around Greece.

Besides making short-term celebrities of participants, the show also brought spectacular revenues to Antenna Television, which aired it, from extra advertising and telephone voting charges, as well as from traffic to the game's website.

Big Brother's success led Antenna's main competitor, Mega Channel, to launch Bar, a game based on a similar concept.

Antenna then retaliated by running their second game six months ahead of schedule.

The head-to-head, prime-time clash between the two shows forced other channels to launch spin-off programmes that followed developments in the two games, in attempts to cash in on the ratings party.

Things turned sour when more and more voices started criticising the quality of the shows.

A heated public debate filled television screens, radio waves and newspaper columns.

Poor taste? Critics charge that Big Brother-type programmes encourage senseless promiscuity, breach privacy and teach lack of loyalty, as participants developed a habit of accusing each other constantly to persuade viewers to vote their competitors out.

The other side argues the merits of choice. Everyone has the choice to switch to another channel or turn the box off altogether, they say.

No matter what degree of poor taste these shows exhibit, no-one should be telling people what to watch, or trying to enforce their own values and aesthetics across society, the argument goes. Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 27 Banned for a night The public battle of opinions reached a peak when the Broadcasting Authority's chairman exercised his right to order the programmes temporarily off the air for breaching obscenity laws.

The majority of the press attacked the decision - notably some of these newspapers own large stakes in Mega Channel.

The two largest political parties avoided criticising the independent regulator, while some smaller ones applauded.

The recent sanctions against the Turkish channel showing Big Brother's local version brought more indignation to those opposing the chairman's decision, as Greek public opinion does not consider Turkey a model of respect for individual freedoms.

As things turned out, Bar and Big Brother 2 were banned for just one evening (Antenna transmitted the show on web cast over the internet for the night).

The Authority's board decided they should be aired at their regular time slots, requesting that they be shifted to a later time and bear a more restrictive viewing certificate. A final decision on these points is pending.

Shrinking numbers The hype surrounding the two shows is bound to continue, as are heated public arguments.

Private Greek broadcasting was a late starter and developed in a pretty unregulated legal environment - the issuing of permanent licences has been outstanding ever since non-state channels went on air in 1989.

This regulatory environment led to competition spiralling out of control with quality going down as a result.

State-run television is, often justly, accused of having too close links with the government of the time, which diminishes its credibility.

And the small size of the market does not allow for viable specialised channels to appear and cover niches - especially after the advertising market collapsed in the mid 1990s.

Thus, no real alternative to mainstream commercial broadcasters is available, most Greeks are unhappy with the quality of television that is on offer.

Viewer numbers shrink season after season, particularly for news programmes.

Censorship fears Some people point out that reality-show games are not the sole sin of Greek television and that the sensationalism and tabloid-style outlook of news programmes here are just as damaging.

The hypothetical fear that some authority could one day intervene in news and current affairs broadcasts is a strong argument used by those who oppose restrictive action against Big Brother and Bar.

As an editorial in the Athens daily Eleftherotypia put it: "A climate of censorship will remain. And it must be fought against."

Vie privée et données personnelles Communications électroniques : 8 Etats bientôt poursuivis devant la Cour européenne

Article du 19 Avril 2004 Auteur: Etienne Wery (Avocat aux barreaux de Bruxelles et Paris (cabinet ULYS) - Chargé de cours à l'Université) La Commission a ouvert la deuxième phase de la procédure d'infraction contre huit États membres pour défaut de notification de mesures transposant en droit national la directive sur la vie privée et les communications électroniques. La directive régit des aspects tels que les messages électroniques indésirables (« spams ») et les témoins de connexion (« cookies »). Ces procédures ont été ouvertes contre neuf États membres en novembre 2003 (voir IP/03/1663), mais depuis lors la Suède a notifié à la Commission une nouvelle législation concernant les « spams ».

Les 8 Etats concernés sont : la Belgique, à l'Allemagne, à la Grèce, à la France, au Luxembourg, aux Pays-Bas, au Portugal et à la Finlande.

Ces pays ont désormais deux mois pour répondre. Ils risquent d'être poursuivis devant la Cour de justice des Communautés européennes s'ils ne se conforment pas aux avis motivés.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 28 Bien entendu, tous les Etats ne sont pas égaux devant l’infraction, certains (Belgique par exemple) ayant transposé une partie des dispositions. Mais tous les 8 sont en défaut de transposition complète.

La directive sur la vie privée et les communications électroniques, adoptée par le Parlement européen et le Conseil en juillet 2002, complète le nouveau cadre réglementaire pour les communications électroniques. Elle instaure des règles pour toute l'UE en matière de protection de la vie privée et des données à caractère personnel dans les communications mobiles et fixes, notamment par l'internet. La directive introduit, par exemple, l'interdiction des « spams » dans toute l'UE et fixe des règles régissant l'installation de « cookies » sur les ordinateurs individuels des utilisateurs. S’agissant des « spams », les obligations prévues par la directive ont été complétées par une série d'actions pour contribuer à la mise en oeuvre effective de l'interdiction des « spams », qui ont été présentées dans une communication adoptée en janvier. Ces actions se concentrent sur l'application effective par les États membres, des solutions techniques et autonomes pour l'industrie, la sensibilisation des consommateurs et la coopération internationale.

La date limite pour la transposition de la directive en droit national était le 31 octobre 2003.

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 29 Musique

Le site de la musique classique en Grèce : http://www.classicalmusic.gr/

Chute du marché du disque : le téléchargement mis en cause - Le Monde du 04.05.04 Tout en concédant un "certain retard à l'allumage" dans la mise en place d'offres licites de musique en ligne, les éditeurs phonographiques jugent que cette offre existe aujourd'hui. "Il y a actuellement 300 000 titres en offre légale en France, soit plus que dans n'importe quel magasin", a affirmé Christophe Lameignière, PDG de BMG Music France. Confrontés à un nouveau recul du marché (-20% au premier trimestre après un recul de 15% en 2003), les éditeurs phonographiques ont décidé de lancer mardi une campagne contre le téléchargement illicite de musique, ultime coup de semonce avant des poursuites judiciaires annoncées dès 2004. Cette campagne - la première depuis quatre ans - est prévue dans la presse écrite, nationale, régionale et hebdomadaire et à la télévision, et coûtera 1,1 million d'euros. "Le marché français du disque est revenu à sa situation de 1994",a commenté Hervé Rony, directeur général du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), lors d'une conférence de presse, mardi à Paris. Une "forte chute" de 21,4% en valeur (à 223,6 millions d'euros) et de 20,3% en volume (à 31,2 millions d'unités vendues, tous supports confondus) au cours des trois premiers mois de l'année. Les éditeurs phonographiques imputent au téléchargement illicite de musique la cause majeure de la crise. "Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) vendent la gratuité de nos contenus", déclare Gilles Bressand, président du SNEP, pour qui ceux-ci ont une responsabilité déterminante dans ce recul. "Une partie des internautes nous font un bras d'honneur, pour ne pas dire un doigt d'honneur",a notamment affirmé Hervé Rony. Un doigt d'honneur stylisé - accompagné du slogan "La musique gratuite a un prix" - est précisément le visuel retenu par le SNEP pour sa "campagne nationale de mobilisation et de sensibilisation". 300 000 TITRES EN OFFRE LÉGALE DE MUSIQUE EN LIGNE Tout en concédant un "certain retard à l'allumage" dans la mise en place d'offres licites de musique en ligne, les éditeurs phonographiques jugent que cette offre existe aujourd'hui. "Il y a actuellement 300 000 titres en offre légale en France, soit plus que dans n'importe quel magasin", a affirmé Christophe Lameignière, PDG de BMG Music France. "Il y aura une quinzaine de sites légaux en France d'ici juin", a pronostiqué Pascal Nègre, PDG de Universal Music France. "Il s'agit de la dernière campagne claire, précise, avant d'engager des poursuites et de déposer des plaintes si rien ne change, a déclaré Hervé Rony, pour qui, à terme, la musique gratuite est une catastrophe économique pour tout le monde".Le PDG de Sony Music France, Olivier Montfort, a précisé que les éditeurs phonographiques entendent lutter contre la piraterie selon un triple axe : "Informer, prévenir, sévir". "La France n'est pas le premier pays à agir, les Etats-Unis l'ont déjà fait avec un effet immédiat",a dit Pascal Nègre, en affirmant que, dans ce pays, "le marché est en progression chaque mois depuis septembre". Ce dernier souligne que "les outils législatifs appropriés" seront bientôt en place afin d'engager des actions de répression. "Ce n'est pas de notre faute si nous avons trois ans de retard dans l'adoption de la loi sur l'économie numérique [LEN, qui prévoit notamment des mesures contre le téléchargement illicite]" , s'est défendu Pascal Nègre. Face à une crise qui va se traduire par la suppression d'environ 20% des effectifs, comme l'ont annoncé en avril les éditeurs, ces derniers ont néanmoins trouvé matière à réconfort dans "quelques belles ventes", enregistrées notamment ces derniers mois par les disques de Calogero, Corneille, les Enfoirés, Norah Jones et Yannick Noah. Avec AFP

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 30 Télévision

Chaînes Télévision grecques

Liste des chaînes TV nationales

Chaînes publiques

ET1 (ERT “Elleniki Radiophionio Teleorassi” until the government created a new channel ET2, now NET), Elleniki Radiophionio Teleorassi is Greek for Greek (Hellenic) Broadcasting Television. It began broadcasting in 1966 or 1967, being the first television channel, “I proto kanali”, ET1. The station is owned and funded by the government of Greece. It began broadcasting Greek shows, sports, foreign shows (mainly from the private sector), and so on. NET (ET2 until the late 1990s),

ET3

Chaînes privées

90.2 TV (shopping)

Alpha TV is a Greek terrestrial channel (prior to 2000, Skaï), Greek spelling of Sky. The station features mainlt foreign shows. Some people think Alpha TV is a division of Viacom because this broadcasts shows. Greek shows ingluding Zoungla, Greek word for jungle is being broadcasted. The studios are located near Athens.

Alter Channel/Alter TV which is better known as Alter (pronounced ol't[er], while the Greeks and some other people pronounced from the original Latin al'ter) is the latest main network ever to be launched with Tempo. This channel is similar to the WB network and Kids WB along with the Fox Box in the International market based in America. It was launched around 2000-2001. It features programs from all over the world. Cartoons are also broadcasted when Star Channel switched over its shows to Alter.

Antenna (ANT1 Antenna, better known as ANT1 was the most popular television channel in Greece. The pronunciation is not Antoine or Ant-1, ANT1 is pronounced Antenna because is not pronounced but from Greek éna meaning one in English.The first broadcast began in the late-1980s. Programs like Wheel of Fortune (Greek Version), and Oi Men Kai Oi Den were among being the top 10 shows in the nation or state of Greece. Cartoons are offered in the morning. Most of them are shown in the Greek language. Today they are offered only on Weekend mornings.

Filmnet (movie channel) MAD "Music All Day" (music)

Mega http://www.megatv.com Mega Channel better known as Mega TV is one of the first corporate-owned channels to launch on the Greek airwaves. Mega has been long dedicated to Greek programming, Disney content, and was once the channel for foreign programs. Megalo Kanali is the hellenized form of Mega Channel. TV shows like Anastasia and Emeis kai Emeis were some of the most popular

Star Channel, launched in the late 20th century is a Greek network broadcasting foreign-programming most of the time with a few Greek programs. Star Channel is similar to the Fox Network, NBC, Fox Box, CBC, and now Kids WB. A(U) BC and NHK represent the international market. Star Channel has Star Eidiseis, hosted by Elli Stai (1996-2001) who now hosts on ANT1, followed by Terence Quick (Hellenized).

Super Sport, also showing the Greek-language version of Fox Kids, formerly K-TV (family/children and sports) Super Sport 2 (sports) Tempo

Chypre

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 31 Ant1 Cyprus Astra TV (Cypriot version of Star of Alter Channels) Athena TV Capital (Cypriot version of Alpha) Mega Channel Cyprus CYBC1 (RIKEna), see also CYBC, Cypriot Broadcasting Corp. CYBC2 (RIKDyo), see also CYBC, Cypriot Broadcasting Corp. S TV Cyprus

Chaînes numériques

(langue grecque exclusivement)

Alpha Cine (movies), seen only on in Greece Alpha Kids (family/children), seen only on Alpha Digital in Greece ANT1 Gold (variety), , seen only on NovaSat in Greece ANT1 Pacific - Far East and Oceania ANT1 Satellite - North and South America Cyprus Sat (diffusion of CYBC Channels), Cypriot Broadcasting Corp. ERT Sat, Mega Cosmos(Americas) Mega Cosmos(Oceania), Odyseey Television Network - Canada (two channels, OTN1 and OTN2).

Chaînes locales

NOTE: classement par lieu géographique.

Locally Achelous TV - Aetoloacarnania Lepanto - Aetoloacarnania MAX TV - Argos, some call it Argo-Nauplia a metro area. Flash 9/61 - Athens High TV - Athens Tele/Asty - Athens, formerly Tele/City, T/C for short. Tele Tora - Athens, on channel 3 Space - Chalkis DRTV - Corinthe Electra - Corinthe Top Channel - Corinthe IN Channel - Ithaki (Ithaca) TV - Ithaca IOC-TV - ENA TV - Lamia Nafpaktos (Naupaktos) TV - Naupaktos - Patra TV - Patras - Patras En Peiraias - Piraeus TV Magic - Piraeus Cosmos TV Elia TV - Pyrgos, Elia ORT (Olympic Broadcasting TV) - Pyrgos Best News - Salonika/Saloniki TV - Serrai/Serrae TV 100 A(rkadiki)RT - Tripolis, Arcadia TVZ Zante - Zante Extra Channel Kanali 40 (Channel 40) Periphery Star Kentriki Elladas () - Central Greece Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 32 - Kriti (Crete) TV - Crete Makedonia TV/ TV - Macedonia NET Southern Greece - Southern Greece (excl. Crete) TRT ( Broadcasting TV) - Thessaly -

Chypre

Paphos TV - Paphos-Western Cyprus

Religieuses

Lychnos - Naupactos Extinct Channels Tele Con - Patras

Et d’autre… Cette liste n’est pas exhaustive

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 33 Audimat du 17 juin 2004 sur le territoire grec

ΤΟΡ-10 programs du 17/6/2004 Net duration of TVR, program Rating TVR, % Share Starting End (without in 000Rating of Program Title Channel Time Time breaks) individuals in % Viewing

1 FAME STORY ANTENNA 23:06 24:04 0:43 976 10,6 28,0

2 SUPER IDOL MEGA 21:06 22:55 1:26 945 10,2 28,4

3 EURO 2004 Croatie – France ET-1 21:40 23:37 1:45 782 8,5 21,4

4 ΦΑΡΜΑ II MEGA 23:00 23:49 0:38 743 8,0 20,3

5 ΦΙΛΙ ΖΩΗΣ ANTENNA 22:07 23:04 0:45 734 7,9 19,5 ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥ 6 ΚΑΙ ΕΛΕΝΗΣ ΕΠΑΝΑΛΗΨΗ ANTENNA 16:34 17:21 0:37 593 6,4 30,4 ΣΑΝ ΤΟ ΣΚΥΛΟ 7 ΜΕ ΤΗ ΓΑΤΑ ANTENNA 21:05 22:03 0:45 577 6,2 19,7

8 Η ΛΑΜΨΗ ANTENNA 19:21 19:59 0:31 564 6,1 27,7

9 ΚΑΛΗΜΕΡΑ ΖΩΗ ANTENNA 17:41 18:20 0:31 559 6,0 28,6

10 ΑΠΟΚΛΕΙΣΤΙΚΑ ALTER 13:56 16:31 2:12 459 5,0 22,1

Football EURO 2004 - Jeudi 17/6/2004

Net duration of TVR, program Rating TVR, % Share Starting End (without in 000Rating of Program Title Channel Time Time breaks) individuals in % Viewing 1 EURO 2004 Croatie – France ET-1 21:40 23:37 1:45 782 8,5 21,4

2 EURO 2004 Croatie – France ET-1 18:53 20:48 1:43 442 4,8 22,3

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 34 El mercado televisivo español es uno de los menos concentrados de Europa Noticias: 20/02/04 Universidad de Navarra © Comunicación Institucional, 2004

Así lo revela un informe de la Universidad de Navarra para el Parlamento Europeo El mercado televisivo español es el tercero menos concentrado de Europa. Sólo Francia y Grecia poseen una situación más favorable, con más variedad de ofertas y menos riesgo de falta de pluralismo en la industria audiovisual. Además, el grado de concentración del sector en España tiende a decrecer lentamente, como consecuencia de la aparición de nuevos canales, sobre todo de ámbito local o de contenidos temáticos.

Estas son algunas de las conclusiones de un informe que la Facultad de Comunicación de la Universidad de Navarra remitirá próximamente al Parlamento Europeo. El análisis estudia la pluralidad de fuentes y la capacidad de contrastar las noticias en prensa, radio y televisión, pero pone particular énfasis en este último medio porque es de consumo universal, "mientras que -según el informe- la radio y la prensa diaria sólo llegan cada día al 60% y al 50% de la población europea respectivamente".

Índices de concentración

Alfonso Sánchez-Tabernero, decano de la Facultad de Comunicación y director del informe, señala que junto a problemas de concentración elevada -como sucede en Alemania, Austria, Finlandia, Portugal y, sobre todo, en Italia- otros temores son más bien infundados: "En los últimos tres años, la aparición de nuevas ofertas y la progresiva pérdida de influencia de los canales públicos han favorecido un decrecimiento de los índices de concentración en once países de la Unión Europea. Sólo Bélgica, Dinamarca, Finlandia y Holanda han experimentado pequeños incrementos del grado de concentración, provocados no por fusiones o adquisiciones de empresas de televisión, sino por el crecimiento de la audiencia de los canales líderes".

Además de estudiar la evolución de la cuota de mercado de las compañías públicas y privadas líderes de cada país, los investigadores han aplicado el Indice de Herfindahl Hirschman (IHH). Este sistema calcula el grado de concentración sumando los porcentajes de mercado de las empresas elevados al cuadrado; así, en una situación monopolística existiría una compañía con el 100% del mercado y el máximo IHH posible: 10.000. En cambio, si hubiese cinco compañías de televisión y cada una de ellas lograse el 20% de la audiencia, el IHH sería 2.000 (resultado de sumar cinco veces 20 al cuadrado). Como muestra la tabla, la mayoría de los mercados televisivos de Europa oscilan entre un IHH de 2.200 y 3.400.

El informe se refiere a los países de la Unión Europea, pero con dos salvedades: por una parte, no analiza el caso de Luxemburgo, porque su escaso tamaño ocasiona que el grado de concentración del mercado sea muy elevado (de hecho, hasta fechas recientes, el Gobierno había concedido un monopolio privado a la compañía CLT); en segundo lugar, Bélgica se estudia como dos mercados separados -el flamenco y el francés- puesto que no hay información estadística disponible del sector televisivo de Bélgica en su conjunto.

Evolución del IHH en los países de la UE País Nº hogares IHH, 2000 IHH, 2003 Alemania 36.175 3.185 3.140 Austria 3.200 3.626 3.376 Bélgica (flamenca) 2.650 2.464 2.859 Bélgica (francesa) 2.090 1.511 1.670 Dinamarca 2.498 2.634 2.782 España 12.130 2.322 2.207 Finlandia 1.999 3.594 3.665 Francia 22.800 2.124 2.054 Gran Bretaña 24.200 2.756 2.551 Grecia 3.350 1.677 1.551 Holanda 6.415 2.527 2.549 Irlanda 1.172 2.437 2.347 Italia 20.695 4.143 4.081 Portugal 3.120 3.806 3.354 Suecia 4.030 3.176 2.834 Fuentes: Facultad de Comunicación de la Universidad de Navarra. Datos sobre número de hogares: The Media Map 2003.

Criterios de regulación

El informe señala los riesgos de la heterogeneidad del marco legal sobre la televisión en Europa: las legislaciones más liberales, como la italiana, permiten el desarrollo de grupos fuertes en su mercado interno, que más tarde pueden desarrollarse en otros países. En cambio, mercados muy atomizados, como el español, suelen carecer de compañías fuertes con capacidad de expansión Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 35 internacional. Por este motivo, existe una tendencia -impulsada, sobre todo, por Gran Bretaña y Alemania- a suavizar las medidas anti-concentración que se pusieron en marcha en casi todos los países europeos en los años noventa.

Para Sánchez-Tabernero, aunque el índice de concentración en España sea moderado, los reguladores deben estar atentos a las fusiones y adquisiciones que puedan producirse en el futuro: "es previsible que las empresas de televisión pretendan neutralizar la aparición de nuevos competidores mediante operaciones de concentración; éstas se deben prohibir si generan posiciones dominantes en el mercado".

El estudio de la Universidad de Navarra recomienda que la regulación sobre concentración y los tribunales de defensa de la competencia busquen un equilibrio entre el interés público -la pluralidad de ofertas disponibles para los ciudadanos- y el desarrollo de compañías europeas de televisión de ámbito internacional. También sugiere que se establezca con claridad el marco legal que regula los nuevos sistemas de difusión televisiva para favorecer la aparición de nuevos competidores en el mercado.

El informe considera obsoletas las normas que limitan el porcentaje del capital que una empresa puede tener en un canal de televisión: "la base para medir la concentración es quién posee el "control efectivo" de una empresa. Un accionista puede ser propietario del 15% del capital y carecer completamente de influencia en la empresa; en cambio, en compañías con capital muy diversificado, el 3% puede proporcionar un control completo de la gestión".

En el caso español, el informe señala cuatro reformas básicas que favorecerían la variedad de los contenidos y la competencia en el sector: incrementar la transparencia, aunque este aspecto ha mejorado con la salida a bolsa de cuatro compañías; limitar la influencia de los gobiernos central y autonómicos en los contenidos y en la gestión de los canales públicos y, en algunos casos, en compañías privadas; clarificar el sistema de financiación de los canales públicos; y modificar el marco legal de la televisión local, para que en ese ámbito se desarrolle una oferta de mayor calidad.

La télévision trans-frontière dans l’Union européenne

Plus de 200 chaînes dans l’Union européenne ciblent des marchés nonnationaux… En janvier 2004, l’Observatoire européen de l’audiovisuel estime que 1.100 chaînes de télévision nationales ou transnationales sont disponibles ou établies dans l’Union européenne. Plus de 200 de ces chaînes ciblent des marchés non-nationaux. Il existe également quelques 1.900 chaînes régionales et locales, dont près de 70 sont relayées par satellite.

En janvier 2004, l’Observatoire européen de l’audiovisuel estime que 1.100 chaînes de télévision nationales ou transnationales sont disponibles ou établies dans l’Union européenne. Plus de 200 de ces chaînes ciblent des marchés non-nationaux. Il existe également quelques 1.900 chaînes régionales et locales, dont près de 70 sont relayées par satellite1. Le nombre de chaînes proposées a fortement augmenté depuis 1990, selon Screen Digest, organisation partenaire de l’Observatoire. D’après leurs travaux, les chaînes thématiques dédiées au cinéma et au sport sont celles qui connaissent la plus forte croissance. Pour une ventilation détaillée voir l’Annuaire 2003, Volume 5, Les chaînes de télévision – Production et distribution des œuvres audiovisuelles, Observatoire européen de l’audiovisuel, Strasbourg 2003, pp. 10-11.2 “European Multichannel Television. A high turnover business”, Screen Digest, mai 2003, pp. 149-156.

Il est possible d’identifier cinq types de chaînes de télévision impliquées dans la diffusion transfrontière : 1/ Les chaînes paneuropéennes, diffusées en une seule langue BBC World, TV5 Europe, CNN International,… 2/ Les chaînes paneuropéennes, diffusées en plusieurs langues Euronews, TV1000, Discovery Channel,… 3/ Les chaînes établies dans un pays A et ciblant un pays B RTL9, TV3 (visant les pays scandinaves),… 4/ Les chaînes diffusées dans le pays d’origine A mais avec des fenêtres publicitaires ciblant un pays B Pro7, la future version irlandaise de Sky News,… 5/ Les chaînes établies hors d’Europe mais relayées par les satellites européens TV Globo International …mais la part de marché de ces chaînes varie de manière significative. L’impact de la télévision transfrontière varie largement en ce qui concerne la part de marché, de « marginale » sur les grands marchés à « significative » sur les marchés plus restreints. En 2002, les chaînes « étrangères » représentent moins de 1 % de l’audience totale au Royaume-Uni, en France3, en Italie et en Espagne (correspondant essentiellement aux parts de marché de chaînes pan-européennes telles que Eurosport, TV5 Europe, BBC Worldwide ou CNN International).

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 36 Source: Eurodata TV / Observatoire européen de l’audiovisuel Toutefois, sur les marchés plus petits, les parts de marché des chaînes non-nationales sont nettement plus significatives, comme le montre la figure 1. Les chaînes dites étrangères captent 84% de l’audience au Luxembourg, 46% en Irlande, et plus de 30% en Autriche, en communauté française de Belgique et en Suède. Du fait de ces différences, il est évident qu'une évaluation de l'impact économique de la radiodiffusion transfrontière, du point de vue des revenus générés par cette activité, serait des plus intéressantes. Cependant, ceci reste difficile, voire impossible, car les sociétés qui gèrent des chaînes transfrontières ne publient pas une ventilation géographique suffisamment détaillée de leurs recettes. Où et comment les radiodiffuseurs transfrontières sont-ils réglementés ? La radiodiffusion transfrontière est très intéressante, non seulement en ce qui concerne l'impact sur le marché mais également du point du vue des problèmes juridiques découlant de la détermination du pays (hôte ou cible) responsable de la réglementation d'un radiodiffuseur. L’équilibre entre l’intérêt d’un Etat pour réglementer la radiodiffusion télévisuelle sur son territoire (y compris les questions rélatives à l’organisation et au contenu) et la liberté fondamentale de diffuser et de recevoir des informations se trouve au cœur même de la compétence juridictionnelle touchant les radiodiffuseurs. Si un radiodiffuseur estime qu’il existe un déséquilibre à son encontre, il essaiera de trouver un environnement plus accueillant pour exercer son activité. La liberté de services et la liberté d’établissement garanties par le Traité de la CE, ainsi que par les textes législatifs transposant ces libertés dans la législation de certains domaines spécialisés, facilitent de tels déplacements. D’ailleurs, la Directive "Télévision sans frontières" garantit que les émissions télévisuelles peuvent circuler librement entre les Etats membres et que les radiodiffuseurs peuvent offrir leurs services dans toute l’Union européenne, quel que soit l’Etat membre à partir duquel ils opèrent. En conséquence, la question de savoir quel Etat membre est compétent pour juger un Radio-diffuseur donné prend toute son importance. La Directive "Télévision sans frontières" fixe les principes fondamentaux de l’attribution de compétence ; il existe également une jurisprudence sur le sujet. Toutefois, en raison de la complexité de la question, de l'incroyable croissance du secteur de la radiodiffusion ces dernières années et de l'impact des nouvelles technologies sur les services de télévision, plusieurs questions restent ouvertes. Le texte complet du document de travail est disponible sur le site Internet de l’Observatoire européen de l’audiovisuel à l’adresse suivante : http:/www.obs.coe.int/online_publication/transfrontier_tv.pdf.fr 3) Il faudrait noter, toutefois, qu’en France durant le premier semestre 2003, les chaînes étrangères ont obtenu une part de marché de 3,9 % parmi les foyers ayant accès au câble et/ou satellite. Une seule chaîne, RTL9, avait obtenu une part de 2,6 % de ce total. Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 37 Radio

Stations Radio en Grèce :

Nom Description Internet Ville Melody (Μελωδία) Greek music mainly, News, Culture http://www.melodia.gr/ Athènes, Grèce Flash 961 News, talks, entertainment shows http://www.flash.gr/ Athènes, Grèce E-Radio AmFm Music 9 channels http://www.e-radio.gr/ Athènes, Grèce POLIS FM Greek music, news http://www.polisfm.gr/ Athènes, Grèce Kiss FM Music, talk shows, news http://www.kiss.gr/ Athènes, Grèce Alpha News Music, news, talk shows http://www.alphanews.gr/ Athènes, Grèce KLIK FM Music, News http://www.klikfm.gr/ Athènes, Grèce ERA 1 (Πρώτο) Gouvernment - News http://ert.ntua.gr/ Athènes, Grèce ERA 2 (Δεύτερο) Gouvernment - Music, Culture, News http://ert.ntua.gr/ Athènes, Grèce ERA 3 (Τρίτο) Gouvernment - Culture, Musique http://ert.ntua.gr/ Athènes, Grèce Gouvernment - News in English French German Italian Spanish Portuguese Athènes, Grèce Voice of Greece Swedish Bulgarian Polish Russian http://ert.ntua.gr/ Romanian Turkish Arabian Serbocroatian ERT global broadcast Stations locales 10 villes http://www.eraweb.gr/ Grèce Radio Gold Musique '60 '70 '80 http://www.radiogold.com Athènes, Grèce Galaxy Musique, News http://www.galaxy92.gr/ Athènes, Grèce Andromeda Musique http://members.tripod.com/~andromedafm/ Athènes, Grèce Soul Radio Rock ballades and old rock music http://www.soul-radio.gr/ Athènes, Grèce Love Radio Musique http://www.loveradio.gr/ Athènes, Grèce ERT Sport (ΕΡT σπορ) Gouvernment -Sport http://ert.ntua.gr/ Athènes, Grèce Sport FM Sport http://www.sport-fm.gr/ Athènes, Grèce Sprint FM Sport http://www.sprintfm.gr/ Athènes, Grèce Radio Greece Radio International http://www.radiogreece.gr/ Athènes, Grèce Mythos FM Musique grecque http://www.mythosradio.gr/ Théssalonique, Grèce Radio Space (Ραδιοχώρος) Musique http://www.radioxoros.gr/ Théssalonique, Grèce http://www.eroticos-forever.gr/ Théssalonique, Grèce Erotic Forever Musique International http://www.actus.gr/eroticos/main.html 88 and a half Musique http://www.mylos.gr/88miso/ Théssalonique, Grèce Antenna (ΑΝΤ1) Musique grecque, News http://www.ant1fm.gr/ Théssalonique, Grèce Cosmo Radio Musique grecque http://www.cosmoradio.gr/ Théssalonique, Grèce Star FM Musique http://www.starfm.gr/ Théssalonique, Grèce ERT 102 FM (ΕΡΤ3) Gouvernment - Musique, News, Culture http://www.ert3.gr/ Théssalonique, Grèce Ionion FM Musique, news http://www.ionionfm.gr/live.index Patras, Grèce Melody Musique http://www.artinoi.gr/ Arta, Grèce Star Radio Symi Musique http://www.radiosymi.8m.com/ Symi, Grèce Radio One Musique '60 '70 http://www.siris.gr/media/radio1 Serres, Grèce Public Radio Xanthi Musique, Local news http://live.duth.gr/ Xanthi, Grèce Radio Evros Musique grecque http://www.radioevros.gr/ , Grèce ERT Serres Musique, News http://www.siris.gr/media/era/ Serres, Grèce Hot Mix Musique http://www.hotmix.gr/ Trikala, Grèce 2000 Musique http://scorpion.diavlos.gr/ellinismos/ Samos, Grèce http://www.rhodes.aegean.gr/gr/foitites/radio/radio.ht University of Rodes Musique , Grèce m ERT Mytilene Musique, News http://www.aegean.gr/era_aegean/ Mytilène, Grèce Elinikos Musique, News http://www.ellinikos.gr/ Levadia, Grèce Radio Kriti Musique, News http://www.radiokriti.gr/ Herakleo, Grèce Max Musique, News http://www.maxfm.gr/ Hania, Grèce Magic Musique http://www.magicfm.gr/ Hania, Grèce Team FM Musique, Local News http://www.grecian.net/teamfm/ Rethymnon, Grèce Fly 9.59 News, Talk shows http://flyfm.com/ Rethymnon, Grèce Echo FM Musique, News http://klm.compulink.gr/hxw-fm/ , Grèce City FM Musique http://www.cityfm.gr/ Kalamata, Grèce

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 38 Orthodox Metropolis, News, Οrthodox http://www.ecclesia.gr/English/EnIndex.html Church of Greece 89.4 Athènes, Grèce spirituality http://www.ecclesia.gr/ Christianity FM Annunciation, Cristianity http://www.christians.gr/Radio/ Théssalonique, Grèce

Stations Radio Chypre & Internationales :

Nom Description Internet Ville & Pays First Radio Musique http://www.radioproto.com.cy/ Nicosie, Chypre Astra FM (Άστρα FM) Musique grecque http://www.astra.com.cy/ Nicosie, Chypre Kiss FM Musique http://www.kissfm.com.cy/ Chypre Elios Radio Musique grecque http://www.radio-elios.com/ Chypre CYBC First Program Gouvernment - Musique, News, Culture http://www.cybc.com.cy/ Nicosia, Chypre (ΡΙΚ) CYBC Second Program Government - Musique, News, Culture http://www.cybc.com.cy/ Nicosia, Chypre (ΡΙΚ) CYBC Third Program Government - Musique, News, Culture http://www.cybc.com.cy/ Nicosia, Chypre (ΡΙΚ) CYBC - Greek lessons Apprentissage du grec avec Internet http://www.cybc.com.cy/audio.htm#learn Nicosia, Chypre (ΡΙΚ) CYBC - Folklore Folklore Chypriote http://www.cybc.com.cy/audio.htm Nicosia, Chypre Channel 986 Musique, News, Culture http://www.kanali986.com/ Limasol, Chypre Logos Musique grecque http://www.logos.com.cy/ Chypre CHCR FM Musique grecque, Talk Shows, http://www.chcr.ca/index.html Montreal, Canada CHIR FM Musique grecque http://www.chir.com/noframe.htm Toronto, Canada Akropolis Radio http://www.radioakropolis.com/live.htm Toronto, Canada Aktina FM (Ακτίνα FM) Musique grecque http://www.aktina.org/ New York, USA Cosmos FM Musique grecque http://www.gaepis.org/ New York, USA Hellas News Musique grecque http://www.hellasnewsradio.com/ Astoria NY, USA Musique grecque http://www.hellenicradio.com/ Chicago, USA Ethnic Radio WXYB International, Greek and Soccer Games live http://www.wpso.com/wxyb.htm Florida, USA News, Talk Shows, Soccer Games, Oldies Greek Voice WPSO http://www.wpso.com/ Florida, USA sounds, New Hits Voice of America News http://www.voa.gov/ USA Deutsche Welle News http://www.dwelle.de/greek/ Allemagne Greek Orthodox Live Divine Service on Sunday. Not http://www.goarch.org/ California, USA Archdiocese of America live: http://ww2.goarch.org/live.ram WTAN Program in Greek: daily 1-5 UTC http://www.internet-ad.com/tmp/live.asx Florida, USA WBZK - Carolina In Greek, Korean, Chinese, Japanese, http://www.wbzk.com/id23.htm Charlotte, USA International German & English languages Echo FM http://www.echofm.com.au/ Melbourne, Australie CFMB Mon 5-8, Tue-Sat 1:15-4, Sat 14-19 UTC http://www.cfmb.ca/ Montreal, Canada CHAA Program in Greek: Mon 1-6, Fri 3-7 UTC http://www.chaamf.qc.ca/chaamf.ram Montreal, Canada CJVB Program in Greek: Sun 19-22 UTC http://www.am1470.com/live.shtml Vancouver, Canada http://www.netreach.net/people/ggatsoulas/simera.ra Radio Edra 40 minuits daily, not live m Philadelphia, USA http://www.netreach.net/people/ggatsoulas/news.ram

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 39 Cinéma

Festival Kinematografou ‘Festival du Film de Thessalonique’ ‘Video Danse’ ‘Festival du documentaire de Thessalonique’ Michel Demopoulos 40 k. Paparigopoulou St. Tel: + 30 1 0 645 3669 Fax: + 30 10 644 8143 GR-114 73 Athens [email protected] www.filmfestival.gr e-phos International Festival of Film and New Media on Art Yiannis Skourogiannis 57, Archimidous Tel: + 30 1 75200645 Fax: + 30 1 7520064 GR-11636 Athens [email protected] www.filmart.gr

Olympia Int. Film Festival for Children and Young People Dimitris Spyrou 18 Rodos Str. Tel: + 30 210 866 44 70 Fax: + 30 210 866 23 44 GR-11252 Athens [email protected] www.olympiafest.gr

Athens International Film Festival Lefteris Adamidis 5 Benaki Street-Halandri Tel: +30 210 60 61 108, 6061 363 Fax: +30 210 60 14 137 GR-152 38 Athens [email protected]/[email protected] www.aiff.gr

Messogiako Festival Neon Kinimatografiston Stella Belissi 6 Preinis Str. - Nea Smyrni Tel: + 30 41 621 203 Fax: + 30 41 621 202 GR-17122 Athens() [email protected]

Short Film Festival - Drama Sophia Georgiadou Agias Varvaras 9 (Drama's Tel: + 30 2 5210 475 75(drama) +30 210 3300309 (athens) office) Fax: + 30 2 5210335 26(drama), +30 210 33028181 (athens) Emm.Benaki 71 - 10681 (Athens [email protected] office) www.dramafilmfestival.gr GR-66100 Drama - Athens

Philippe Rossignol Courriel : [email protected] 40