Dalida, En Meneuse De Revue
LE PETIT LECŒUVRE ILLUSTRÉ Ces pages ne sont pas disponibles à la pré- visualisation. Le chanteur Khaled réchauffe l’hiver 1996-1997, avec « Aicha », une chanson écrite et composée par Jean- Jacques Goldman, qui connaît un immense succès. Découvrons comment cette belle chanson d’amour et de tolérance, à la gloire des femmes a vu le jour avant de devenir le symbole d’une époque. Dans les années quatre-vingt-dix, les musiques orientales et particulièrement celles venant d’Afrique du Nord comme le raï, connaissent une grande popularité en France. L’un des artistes phares de ce courant musical a pour nom Khaled. En 1992, avec sa chanson « Didi », celui que l’on surnomme rapidement le roi du raï, classe pour la première fois un titre en arabe dans le Top 50. « Didi » se vend à plus d’un million et demi d’exemplaires à travers le monde et installe Khaled dans la dynamique du succès. L’album suivant, « N’ssi N’ssi », est utilisé pour la bande originale du film de Bertrand Blier, Un, deux, trois… soleil, et permet à Khaled d’obtenir en 1994, le César de la meilleure musique de film. Cette même année, le chanteur participe à l’émission Envoyé spécial sur France 2, qui traite du processus de paix israélo- palestinien après les accords de paix de Washington entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin. Sur ce plateau de télévision et comme un symbole d’entente interreligieux, les producteurs ont réuni Khaled et Jean-Jacques Goldman. Après l’émission, Khaled qui depuis plusieurs années rêve de demander à Jean-Jacques Goldman de lui écrire des chansons, profite de cette rencontre pour le faire.
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