Le Petit Duc

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Le Petit Duc LE PETIT DUC /''twi' --•i^^î'fcS , THEATRE W D AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Ik iiAH Ò a i s 0 n 1999/2000 i'it ' LE FORUM Restaurant - Bar - Cocktails - Glacier Au cœur d'AvignoUy place de l'Horloge face à rOpéra et ouvert après le spectacle Salle pour banquets et séminaires, Salle de conférences 100 places, Location de salle. Capacité d'accueil : 200 personnes Terrasse ombragée, _ Établissement climatisé ^^H 20, place de l'Horloge - 84000 AVIGNON Tél. 04 90 82 43 17 - Fax 04 90 82 28 37 Samedi 25 mars - 20h30 Dimanche 26 mars - I4h30 Nouvelle Production LE PETIT DUC Opéra-comique en trois actes Livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy Musique de Charles LECOCQ (Editions musicales Chappell) Production de l'Opéra-Théâtre de Metz en collaboration avec 'Opéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse o [' Ê II A Théâtre DISTRIBUTION Direction musicale Bruno MEMBREY Etudes Musicales Marie-Charlotte LE ROUX Mise-en-scène et décors Eric CHEVALIER Chorégraphie Eric BELAUD Costumes Arthur ABALLAIN Eclairages Denis VIENS La Duchesse de Parthenay Mylène MORNET Diane de Château-Lansac Florence RAYNAL Melle Saint-Anémone/Marion Isabelle GUILLAUME Melle de la Roche Tonerre Béatrice MEZRICH Melle de Champlatré Catherine de Y Ninette Rolande GARCIA Mariette Vanina MERINIS Ninon Muriel PITT Hélène, demoiselle d'honneur Marie-Claude BURGER Première sous-maîtresse Catherine BENTEJAC Deuxième sous-maîtresse Victoria FERMENT Le Duc de Parthenay Eve CHRISTOPHE Montlandry Michel VAISSIERE Frimousse Christophe CRAPEZ Roger Isabelle GUILLAUME Gérard Béatrice MEZRICH Lien ri Catherine de Y Julien Wiebke NOLTING Gond tan Farida MULHEISEN Gaston Patricia BERNARD Bernard Pierre MESTRES Mérignac Serge MIONE Monchevrier/Le Brigadier Roland SALMON Nancey Olivier DUBOIS Le Dragon Xavier SEINCE Navailles Alain CHARLES ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE Direction artistique ; François-Xavier Bilger CHOEUR DE L'OPERA-THEATRE D'AVIGNON ET DES PAYS DEVAUCLUSE Direction : Michel Capperon BALLET DE L'OPERA-THEATRE D'AVIGNON ET DES PAYS DEVAUCLUSE Direction : Eric Vu-An Directeur de la scène et des Services Techniques Patrick RICHALET Directeur de Production Philippe TURCHI Régisseur Général Patrice BLANCKE Régisseur de scène Yolande PUIG Chef Costumière Magali FUSTIER Coiffeuse-Perruquière Christiane BRUNO Les décors et les costumes ont été réalisés dans les ateliers de l'Opéra-Théâtre de Metz Les costumes des soldats sonr fournis par la Maison Grout (Bordeaux) Les armes sont fournies par la Maison Maratier (La Courneuve) Les perrtiques sont fournies.par la Maison Buteux (Rouen) Les chaussures sont fournies par la Maison Pompeï (Paris) T Le propos du metteur en scène "Le duc de Bourbon ayant été marié fort jeune, on le sépara de sa femme. 11 parvint à enlever cette dernière du cou- vent oi;i on l'avait enfermée". C'est à partir de ces quelques lignes, tirées d'un roman intitulé Le dernier Amour de Mirabeau et dont l'auteur nous est inconnu, qu'Henri Meilhac et Ludovic Halévy imaginent l'intrigue du Petit Duc créé au Théâtre de la Renaissance le 25 janvier 1878 et joué 301 fois dès la première année. Le compositeur Charles Lecocq (18.32-1918) est, à cette époque, l'auteur déjà fameux des Cent Vierges, de La PiUe de Madame Angot et de Giroflé-Girofla. La création de cet opéra comique achève d'asseoir sa réputation : succès immédiat! Lors de la reprise de son oeuvre à la Gaieté Lyrique en 1912, Lecocq évoquait pour la presse l'atmosphère des répé- titions 34 ans pkis tôt : "Les pièces heureuses n'ont pas d'histoire et celle-ci vint à la scène sans anicroche et sans tiraillement. La seule difficulté que j'ai eue, c'est à propos de la chanson du petit bossu que f avais écrite pour une voix féminine en mi bémol et qui devait être chantée par la cantinière dans une scène patriotique au Illèine acte. A la suite de remaniements, cette chanson fut placée à la fin de l'introduction et remplaça les deux couplets que chantait Montlandry". Cette même année 1912, Lecocq affirmait ail leurs : "Chose curieuse, ma musique est devenue, paraît-il, très difficile à chan- ter. La vérité, c'est qu'il faut pour jouer Le Petit Duc, des artistes cpui soient à la fois des musiciens pourvus d'une jolie voix et des comédiens {,..) autrefois, la plupart des acteurs d'opérette possédait cette qualité'. En effet. Le Petit Duc est une œuvre exigeante tant par les moyens vocaux que par les qualité scéniques à mettre en oeuvre pour sa réalisation. L'action se déroule précisément à la fin du règne de Louis XIV, à Versailles d'abord, puis au Couvent des jeunes filles nobles de Lunéville (sorte de paraphrase amusante des demoiselles de Saint Cyr) et enfin près d'un champ de bataille qui verra la victoire finale. Rien d'hasardeux dans ces choix, il faut, au contraire, y voir une volonté très affirmée de parler de l'Histoire avec un grand H, volonté qui peut nous échapper aujourd'hui, mais qui était très vivace en 1878 : Lunéville était une ville frontière de cette Lorraine récemment perdue et la bataille gagnée au Illème acte sur un ennemi qui n'est pas nommé était une revanche a posteriori sur les pertes de la guer- re franco-prussienne. Rien d'anodin donc dans ce choix et Charles Lecocq posait ainsi "une auréole à la défaite", à l'instar du peintre Alphonse de Neuville dont nous avons cité un élément de la "bataille de Saint Privât" dans le décor du Illème acte. Malgré son aspect léger, Le Petit D//r serait alors, sans doute, l'une des premières oeuvres lyriques "revanchardes". On est encore loin, bien sûr, de La cocarde ck Minii Pinson (1915), oeuvre bien oubliée de Goublier...et encore plus loin de La chasse aux boches (1915), opérette de F. Perpignan... Pour conclure sur une note plus souriante, signalons qu'en 1920 les Bouffes du Nord donnèrent Le petit duc en ména- ge, opérette de Guillot de Saix et Devy, sur une musique arrangée d'après Lecocq et dans une mise en scène d'Henri Varna ; l'intrigue de cette respectueuse parodie mettait en scène les mêmes personnages que l'original, mais se déroulait un an après le mariage! Eric CHEVALIER Opéra T I-I É À T ARGUMENT ACTE I La salle de l'Œil-de-Boeuf au Palais de Versailles. Le Petit Duc de Parthenay, âgé de seize ans, a obtenu la permission d'épouser une jeune fille de son âge qu'il aime passionnément, et dont il est aimé tendrement. Mais il lui est interdit d'aller outre. Et, piour plus de sûreté, on les sépare, à leur grand désespoir, afin qu'ils aillent compléter leur éducation, l'un avec un précepteur militaire, l'autre au pensionnat des demoiselles nobles de Lunéville. Pourtant, le Petit Duc, sans êrre complètement renseigné, sent qu'il manque quelque chose à son mariage... Il n'écoute pas les leçons et ne songe qu'à une chose : reprendre sa femme. Comme il est colonel par droit de nais- sance, il se met à la tête de son régiment et marche sur Lunéville pour donner l'assaut au couvent. ACTE II Le pensionnat des demoiselles nobles de Lunéville. La jeune duchesse est introduite comme nouvelle élève, et Frimousse, jusqu'ici précepteur du Petit Duc, est enga- gé à titre de professeur. Subitement, arrive la nouvelle que le pensionnat se trouve cerné par des dragons. La petite duchesse est enfermée dans une chambre. Les pensionnaires, avec leur directrice en tête, s'empressent de venir voir les beaux soldats. Le Petit Dtic saisit ce moment pour s'introduire dans ces lieux sacro-saints sous le déguisement d'une paysanne; il réussit à ouvrir la grande porte et fait entrer ses dragons. Sur le point de prendre la fuite avec sa femme, il est retenu par la directrice de l'établissement qui réussit à le persuader de quitter le pensionnat sans sa lemme, pour aller au combat, car on se bat à la frontière. ACTE III Au camp. Avec une ardeur toute juvénile et une bravoure sans pareille, le jeune Petit Duc conduit à la bataille ses vaillants soldats, dont l'arrivée au moment décisif du combat a fait remporter la victoire sur l'ennemi. Parthenay est vain- queur. Entre temps, la jeune duchesse a pu se rendre clandestinement au camp, aux fins de se trotiver tout près de son époux bien-aimé. On la découvre rapidement. Mais le Petit Duc n'encourt aucune punition : sa bravoure est récompensée par la décision royale lui rendant sa femme avec le droit d'en être le mari. Le général envoie le jeune couple annoncer à Versailles la victoire française. ACHATS - VENTES - EXPERTISES Pierre PIN ANTIQUAIRE EXPERT Meubles Tableaux - Objets XVIP - XVHP GALERIE DU LIMA S II, rue du Limas - 84000 AVIGNON Tél. 0 4 9 0 8 5 9 9 2 1 Les R é a I s a t e u r s Bruno MEMBREY Direct ion musicale runo Membrey esc né à Douai. il a dirigé également l'Orchestre B Philharmonique de Saarbrücken Après le baccalauréat et des (¡Neuvième Symptwnie de Beethoven), études de piano et de contrebasse au l'Orchestre de la Radio de Francfort, Conservatoire de sa ville natale , il l'Orchestre des Pays de Loire, entre au Conservatoire National l'Orchestre de la Radio de Sofia, Supérieur de Musique de Paris en l'Orchestre "Viva Musica" de Moscou, classes d'harmonie, contrepoint, • , l'Orchestre Symphonique de Berlin orchestration et travaille avec Louis {Requiem de Verdi), ou encore Fourestier et Pierre Dervaux. l'Orchestre de Bratislava. Chef de clioeurs stagiaire à l'Opéra de Il est également Directeur Musical de Paris, il débute comme chef d'or- l'Ensemble Instrumental de Flandre Wallonne, chestre en 1980 au Théâtre Mogador à Paris, puis, Directeur de l'Ecole Nationale de Musique et de Danse attiré par le lyrique, dirige à Lille, Nantes, Tours, de Tourcoing, Directeur Artistique du Théâtre de Béziers, Perpignan, Reims, Dijon, Saint-Etienne, Tourcoing, Professeur au Cours International de Toulon, .Aix-en-Provence, Troyes, au Festival de Saint- Girona (Espagne), lauréat de la fondation Yehudi Céré, à l'Atelier Lyrique de Tourcoing.
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