Étude Ethnobotanique, Phytochimique Et Pharmacologique De Plantes Médicinales Antimalariques De Bukavu: Intérêt Majeur De Dialium Angolense Welw Ex Oliv (Fabaceae)
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Faculté des Sciences Pharmaceutiques Département de Pharmacologie B.P. 1825 Étude ethnobotanique, phytochimique et pharmacologique de plantes médicinales antimalariques de Bukavu: intérêt majeur de Dialium angolense Welw ex Oliv (Fabaceae) Valentin BASHIGE CHIRIBAGULA Chef de travaux à l’UNILU Diplômé d’études approfondies en Sciences Pharmaceutiques Thèse de doctorat soutenue en vue de l’obtention du grade de Docteur en Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi Option : pharmacognosie Thèse dirigée par Pr LUMBU SIMBI Jean-Baptiste Pr Pierre DUEZ (UNILU) (UMONS) Promoteur Co-promoteur Octobre, 2020 Faculté des Sciences Pharmaceutiques Département de Pharmacologie B.P. 1825 Étude ethnobotanique, phytochimique et pharmacologique de plantes médicinales antimalariques de Bukavu: intérêt majeur de Dialium angolense Welw ex Oliv (Fabaceae) Valentin BASHIGE CHIRIBAGULA Chef de travaux à l’UNILU Diplômé d’études approfondies en Sciences Pharmaceutiques Thèse de doctorat soutenue en vue de l’obtention du grade de Docteur en Sciences Pharmaceutiques de l’Université de Lubumbashi Option : pharmacognosie Jury Président : Secrétaire : Promoteur : Pr LUMBU SIMBI J-B (UNILU) Copromoteur : Pr Pierre DUEZ (UMONS) Membre : Membre : Membre : Membre : Membre : Membre 6 : Année académique : 2019-2020 Motu proprio P a g e | I « Seigneur, donne-moi les yeux qui voient le meilleur chez l’autre, un cœur qui sache pardonner ses fautes, un esprit qui oublie son mal et une âme qui garde ma foi inébranlable. » Dédicace P a g e | II DEDICACE A André Chiribagula BASHIGE (+) Jacqueline Nsimire M’MUSOLE Marlène Musikingala MBUKU Béatrice Namwezi BASHIGE Remerciements P a g e | III REMERCIEMENTS Entreprendre un projet de thèse est une œuvre laborieuse, dont l’aboutissement exige un concours pluriforme et multidisciplinaire impliquant plusieurs ressources. Certes, nous ne trouverons jamais des mots justes pour exprimer notre gratitude à l’égard de toutes les personnes qui ont croisé notre chemin de recherches doctorales ; mais, mieux que le silence, nous pouvons espérer exprimer à toutes et à tous notre reconnaissance. Ainsi, avant d’entrer dans le vif du sujet de cette étude, nous tenons à marquer notre gratitude. De prime à bord, nous disons notre profonde reconnaissance au Professeur LUMBU SIMBI Jean- Baptiste, promoteur de cette thèse. Durant plusieurs années vous avez consacré beaucoup d’énergie pour qu’elle arrive à bon port. Que n’avons-nous pas appris auprès de vous ! Au-delà de votre apport scientifique et académique, vous avez été pour nous une source de savoir-vivre et de savoir-être. Merci infiniment. Nous remercions également le Professeur Pierre DUEZ qui a accepté la codirection de ce travail et nous a reçu avec beaucoup de bienveillance dans son service à l’Université de Mons, où nous avons bénéficié de son précieux encadrement. Bien au-delà, vous avez consacré beaucoup d’énergie pour corriger notre manuscript, grand merci ! Nous exprimons notre gratitude au Professeur KAHUMBA BYANGA pour l’encadrement, les pertinentes observations, et les conseils utiles dans la réalisation de ce travail. Un grand merci au Professeur BAKARI AMURI, non seulement pour de nombreux échanges scientifiques, mais aussi pour les autres aspects de la vie qui ont largement contribué à mener à bon port cette étude. Merci au Professeur Jean Baptiste KALONJI, dont les différentes observations ont aménagé un espace adéquat à l’aboutissement de cette recherche. Nous exprimons notre gratitude aux Professeurs Emery KALONDA et Philippe OKUSA pour leur encadrement et ce, à divers moments de notre parcours dans le corps scientifique puis. A travers eux, nous pensons à tous les aînés de l’équipe du professeur Lumbu. Qu’ils trouvent dans ces mots l’expression de notre gratitude. Nous pensons notamment aux professeurs Eddy NGOY KIHUYA, Jean MULAMBA, Albert KANANGILA et à Marsi KITAMBALA. Un grand merci au Professeur Pascal GERBAUX, Chef de Service de Synthèse et Spectrométrie de Masse Organiques de l’UMONS : votre apport ainsi que celui de tout votre service, particulièrement Emmanuel COLSON, a permis d'acquérir les spectres LC-MS, MS/MS et de les interpréter. Merci infiniment au professeur MUSUYU MUGANZA d’avoir facilité la réalisation des tests phytochimiques et ceux de l’activité antimalarique à l’INRB. Notre grand merci au Professeur Rado RASOLOMAMPIANINA, responsable du service de pharmacologie de l’Institut Malgache de Recherche Appliquée, pour avoir favorisé la réalisation des tests d’activité antimalarique sur P. yoelii au sein de votre laboratoire. Remerciements P a g e | IV Merci à vous, Moussa COMPAORÉ, Julie CARETTE, et Claudio PALMIERI, vous avez été une équipe infatigable et toujours disponible pour répondre à nos besoins au cours de nos manipulations à l’UMONS. Que toutes les techniciennes et tous les techniciens du Laboratoire de Chimie de la Faculté des Sciences de l’Université de Lubumbashi soient chaleureusement remerciés pour leur contribution : messieurs Etienne MBIKAY, Simon MUHUNE, Jean-Pierre KAPONGO. Que le Docteur Jean-Marie Vianney OMPEY trouve dans ces lignes notre gratitude pour avoir pris soin des animaux de laboratoire durant toutes les années de cette recherche. Nous souhaitons dire combien nous avons apprécié, au cours de cette étude, la collaboration étroite de tous les co-boursiers ARES du programme P4: Fidèle CUMA, Pierrot MWAMBA, Ckeface KAMENGWA KISSI, Tony LUBALA, Françoise KAT KAMBOL, Winnie MUJINGA ILUNGA, Maguy NZUNZI BANGIKA ; Marthe KABWE KABELA, Dieudonne KAKEZ KAYEB. Nous disons merci aux collègues Henry MANYA, Ntabaza NDAGE, Glaubert MBAYO, Grégoire SANGWA, Richard KALUNGA, Alex BOKANYA, Mathilde BUSHIRI et aux assistants Evodie NUMBI et Serge MBUYI, pour leur collaboration. Elle nous a permis de mener à bien cette recherche. Chers Bashige, particulièrement maman Eulalie Bashige Balirhuya, chers frères et sœurs les Chiribagula : Paulin NKINZO, Valence MUSOLE, Innocent OMBENI, Patient CHIRIBAGULA, Alphonsine BIJUNDI, Florence BINJA, Grâce IRAGI, Ruffin BASHIGE, je ne saurais comment vous exprimer ma gratitude, mais je vous dis de tout cœur : « Koko Bwenene » Ma tendre épouse Marlène MUSIKINGALA, je voudrais te dire combien ta compagnie a été pour moi une source d’inspiration ; les mots ne seront jamais assez éloquents pour t’exprimer ma gratitude pour tant de concessions qui ont permis d’arriver au bout de cette recherche. Nous adressons notre vive reconnaissance à l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) qui a financé ce travail et, par cette même occasion, nous remercions tous les responsables du programme ARES-P4 : Pr NKUKU César, Pr Florence KAMPEMBA et Pr Edmond TWITE et CT KYUNGU SHIMBI. Vous nous avez été d’une aide appréciable le long de notre parcours de recherche doctorale : recevez nos sentiments de satisfaction et notre profonde gratitude d’avoir croisé notre route et d’avoir façonné notre vie ! Valentin Bashige Chiribagula Résumé P a g e | V RESUME En Afrique subsaharienne, la malaria est une pandémie meurtrière contre laquelle la médecine traditionnelle africaine, forte de la riche biodiversité du continent, dispose d’arguments de riposte qui nécessitent une valorisation scientifique. Cette étude recense les plantes et les recettes réputées antimalariques à Bagira et met en évidence les potentialités thérapeutiques corrélées à la composition phytochimique de l’une d’entre elles, Dialium angolense Welw ex Oliv. Une enquête ethnobotanique réalisée par interviews directes auprès de 85 praticiens de la médecine traditionnelle de Bagira (âge moyen 46,9 ± 12,0 ans ; sexe ratio homme-femme : 2,04 ; expérience de métier : 12,1 ± 5,1 ans) a permis de recenser 53 plantes dominées par les Fabaceae (22,6 %) et les Asteraceae (20,7 %) et 83 recettes antimalariques dont 67 utilisent une plante et le reste associe deux à quatre plantes. La feuille à plus de 52 %, la décoction à plus de 58 %, l’eau à plus de 80 %, constituent respectivement l’organe, le mode de préparation ainsi que le véhicule les plus utilisés. Le criblage phytochimique réalisé sur les 53 plantes par des réactions en solution a permis d’identifier plusieurs groupes dont des flavonoïdes (81,5 %) et des terpénoïdes (71,5 %) sont les plus fréquents. Parmi les 53 plantes, 10 à la fois non étudiées du point de vue activité antiplasmodiale et présentant une fréquence de citations ≥ 11, ont été sélectionnées pour un criblage antiplasmodial. Ce dernier a montré que les extraits méthanoliques des feuilles de Dalbergia katangensis Lechenaud (CI50 = 3,6 ± 0,1 µg/mL ; DE50=192,5 ± 7,2 mg/kg) et Dialium angolense Welw ex Oliv. (CI50 = 3,9 ± 0,1 µg/mL in vitro ; DE50=191,3 ± 0,5 mg/kg in vivo) sont les plus actifs. L’évaluation de la toxicité aiguë de ces deux dernières a permis de choisir Dialium angolense, pratiquement sans danger. Le fractionnement bioguidé réalisé chez Dialium angolense a conduit pour la première fois à l’isolement et à la caractérisation de l’apigénine [19] comme composé antimalarique majeur. Les autres essais biologiques effectués sur la même plante ont montré qu’elle présente un potentiel antiradicalaire, antihépatotoxique, hépatoprotecteur et antibactérien sur Salmonella typhi et Streptococcus pneumoniae. Ces résultats constituent une base scientifique de l’utilisation de ces plantes comme antimalariques. Ils montrent également d’autres potentialités des feuilles de Dialium angolense dont l’apigénine est un principe antimalarique majoritaire et ouvrent la voie vers la mise au point d’un phytomédicament et d’un criblage antiplasmodial