Génération SYELOM, Le Livre Des 30 Ans Du SYELOM
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Couverture SYELOM 30ans_Mise en page 1 11/01/12 10:52 Page1 1982 2012 www.syelom.fr 56 rue Chaptal 92300 Levallois-Perret Tél. : 01 46 17 01 60 Fax : 01 47 59 19 72 [email protected] Illustrations : Hugues Piollet - Crédits photos Michel Sabah, DR certifié – Imprimé avec des encres végétales sur papier PEFC. Imprim’ Vert Desbouis Grésil entreprise certifiée Iso 14001 et obtention de la marque Couverture SYELOM 30ans_Mise en page 1 11/01/12 10:53 Page2 bourg-la-reine Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 15:53 Page1 L’intercommunalité naît d’une alchimie, d’une rencontre à un instant donné de trois éléments moteurs et essentiels que sont le Territoire, les Hommes et l’Intérêt d’agir. À l’instar de beaucoup d’unions, l’intercommunalité durable relève souvent plus de la Raison que de l’Amour. Celle qui soude le SYELOM s’est construite en une Génération. 1 Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 15:53 Page2 1982 GENERATION SYELOM 2012 Un territoire urbain dense : Paris et la Petite Couronne 2 Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 15:53 Page3 LE TERRITOIRE 3 Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 15:53 Page4 1982 GENERATION SYELOM 2012 LE TERRITOIRE epuis des décennies, eu égard Le quatrième équipement est un poste de transfert situé Dà sa situation géographique et urbaine à Romainville, mis en service sur le site d’une ancienne usine d’incinération non reconstruite. Sa capacité est de particulière, l’organisation 250 000 tonnes/an, dont 75 000 tonnes sont expédiées de l’élimination des déchets ménagers directement en décharge. à Paris et autour de Paris a toujours fait l’objet de législations spécifiques. La gestion de ces quatre installations est concédée par la Ville de Paris au service T.I.R.U. (Traitement Industriel des Résidus Urbains) dépendant d’Electricité De France. Dernier exemple en date, la Loi du 9 décembre 2004 La société T.I.R.U. est chargée des fonctions de Régisseur confie à la Région Ile-de-France le soin de planifier la ges- pour le compte de la Ville de Paris. Le contrôle de la gestion tion des déchets, alors même que cette compétence re- du service est confié à une Commission Spéciale de Surveil- vient aux départements sur le reste du territoire national. lance d’une dizaine de membres, composée de Conseillers de la Ville de Paris et de Conseillers Généraux de la Petite En remontant le temps, une Loi d’avril 1933 autorisait Couronne, présidée par Jacques CARAT, Sénateur-Maire l’ex-département de la Seine à se substituer aux com- de Cachan. munes pour l’exécution de tout ou partie du service d’en- lèvement et de traitement des ordures ménagères. Dans la seconde moitié des années 70, la disparition progressive des décharges contrôlées publiques ou privées Après la Loi de juillet 1964 portant réorganisation de la oblige de nombreuses villes de la Petite Couronne Région Parisienne et la partition du département de la jusqu’alors sous contrat avec des entreprises privées, à Seine, un décret d’application du 02 mars 1970 chargeait rechercher de nouveaux exutoires industriels de proximité. directement la Ville de Paris de l’exécution de ce service. Pour beaucoup de communes, ce changement est vécu L’élimination des déchets ménagers comme l’obligation d’évacuer leurs ordures ménagères à Paris et autour de Paris avant 1980 auprès d’un unique concessionnaire : T.I.R.U. En 1970, la Ville de Paris est propriétaire de quatre ins- tallations qu’elle utilise pour ses propres besoins, mais En 1977, une partie du parc des équipements en fonc- aussi ceux d’une cinquantaine de communes de la proche tionnement est vétuste et des investissements lourds banlieue. Trois usines d’incinération avec récupération de doivent impérativement être lancés, notamment sur chaleur sont réparties territorialement autour de la capitale : l’usine de Saint-Ouen, la plus ancienne. L’augmentation – l’usine de Saint-Ouen, mise en service en 1954, permanente des tonnages à traiter et le vieillissement d’une capacité de 350 000 tonnes/an, vend sa vapeur des usines conduisent le Préfet de Région à demander à la C.P.C.U.(Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain) au Bureau d’Etudes BETURE de rédiger un rapport por- et à Alsthom tant sur la modernisation et l’amélioration des capacités de traitement des usines parisiennes. Le rapport conclut – l’usine d’Issy-les-Moulineaux mise en service en 1965, à la reconstruction impérative de l’usine de Saint-Ouen d’une capacité de 450 000 tonnes/an, transforme avant 1985, à la construction d’une nouvelle usine à Ro- la vapeur en énergie électrique vendue au réseau mainville et à la mise en place d’un poste de transfert de distribution E.D.F. des déchets ménagers à Nanterre. – l’usine d’ Ivry-sur-Seine mise en service en 1969 d’une capacité de 700 000 tonnes/an, produit de la vapeur à la fois vendue au réseau C.P.C.U. ou transformée en énergie électrique pour le réseau de distribution E.D.F. 4 Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 17:17 Page5 Destruction d’une cheminée du Centre de valorisation énergétique ISSY 1 du SYCTOM à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) Deux logiques qui s’affrontent Au début des années 80, sous l’impulsion de Jean TERRADE, ou la genèse du SYELOM Commissaire de la République, Préfet des Hauts-de-Seine La ville de Paris estime que son parc d’équipement est et de quelques élus dont Yves BODIN, maire de Garches suffisant en capacité pour satisfaire ses propres besoins. et Président de l’Association des Maires du Départe- Pour ne pas avoir à financer seule le programme de re- ment, André SANTINI, maire d’Issy-les-Moulineaux et construction des installations, extrêmement coûteux, la Henri GINOUX, député-maire de Montrouge, vingt-cinq Ville de Paris -par la voie de la Commission Spéciale de villes des Hauts-de-Seine sont désormais convaincues de Surveillance T.I.R.U.- constitue un groupe de travail leur intérêt à se regrouper au sein d’un syndicat et déli- chargé de réfléchir à la mise en place d’un nouveau sys- bèrent en ce sens. tème de gestion capable de se substituer à celui existant jusqu’alors. En juin 1980, les premières conclusions prônent Montrouge (17 mars 1981) la constitution d’un Syndicat Intercommunal regroupant Marnes-la-Coquette (27 mars 1981) les cinquante-trois communes déjà adhérentes au service, Suresnes (30 mars 1981) intégrant les communes enclavées dans le périmètre et Issy-les-Moulineaux (03 avril 1981) celles les plus proches des équipements parisiens. Il est Villeneuve-la-Garenne (03 avril 1981) notamment prévu dans le premier projet de statut que toutes Vaucresson (03 avril 1981) les communes de la Petite Couronne aient voix délibérative, Garches (04 avril 1981) avec un nombre égal à celui de la Ville de Paris. Cette Chaville (04 avril 1981) proposition ne peut avoir de suite que dans la mesure où Asnières-sur-Seine (04 mai 1981) toutes les communes intéressées en acceptent le principe. Vanves (21 mai 1981) Clamart (22 mai 1981) De leur côté, les communes des Hauts-de-Seine - tout Bourg-la-Reine (25 mai 1981) comme celles de Seine-Saint-Denis - jugent pour beau- Clichy-la-Garenne (26 mai 1981) coup les tarifs trop élevés et considèrent que l’adhésion Meudon (26 mai 1981) à un tel organisme central ne peut se faire qu’en pleine Nanterre (26 mai 1981) connaissance de données juridiques, techniques et éco- Neuilly-sur-Seine (03 juin 1981) nomiques. Or, toutes les études réalisées jusqu’alors par Sèvres (03 juin 1981) T.I.R.U. ne permettent pas de répondre à l’ensemble des Fontenay-aux-Roses (12 juin 1981) questions posées : Ville-d’Avray (17 juin 1981) – comment sortir du Syndicat ? Bois-Colombes (09 juillet 1981) – comment sera faite la dévolution des biens Puteaux (23 juillet 1981) appartenant à la Ville de Paris ? Courbevoie (29 octobre 1981) Rueil-Malmaison (30 octobre 1981) – comment éviter d’exposer les communes Boulogne-Billancourt (16 novembre 1981) à des investissements excessifs ? La Garenne-Colombes (22 décembre 1981) – comment être certain que la Ville de Paris accepte de participer à de nouvelles installations ? Le 05 janvier 1982 est signé l’arrêté préfectoral, acte fon- Plusieurs Conseils municipaux délibèrent à partir de dateur et constitutif du nouveau Syndicat Intercommunal. 1978 et appellent de leurs vœux la création d’une struc- Quelques mois plus tard, le 22 novembre 1982, un nouvel ture intercommunale chargée d’étudier les alternatives arrêté entérine l’adhésion de trois nouvelles communes au traitement des déchets ménagers dans les équipe- qui ont souhaité rejoindre les rangs syndicaux : Colombes ments parisiens, de comparer l’ensemble des solutions (24 mars 1982), Levallois-Perret (26 mai 1982) et Gen- et de proposer le meilleur choix final. nevilliers (28 juin 1982) ; 5 Livre SYELOM 30ans V1_Mise en page 1 09/01/12 15:54 Page6 1982 GENERATION SYELOM 2012 Au premier plan, Centre de valorisation énergétique ISSY 1 du SYCTOM à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) Par la suite, les communes de Saint-Cloud (20 septembre fusion des structures intercommunales qui, une fois 1984) et de Sceaux (13 décembre 1984), jusqu’alors créées, font toutes le choix de poursuivre leur adhésion adhérentes directes du SYCTOM, demandent officiellement au SYELOM : leur adhésion au SIELOM, qui l’accepte. L’arrêté préfectoral • 2004 : création de la Communauté d’Agglomération est pris le 19 juillet 1985.