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II.5. MILIEU HUMAIN ET SOCIO-ECONOMIQUE

II.5.1 Organisation administrative et institutionnelle du territoire L’aire d’étude s’inscrit entièrement dans le périmètre de la région Ile-de-. Représentant près de 19 % de la population de France métropolitaine, cette région est la plus peuplée et la plus densément peuplée. Dans le cadre de l’analyse socio-économique, l’aire d’étude élargie (Cf. paragraphe II.1.3.3) concerne les quatre communes suivantes, toutes situées dans les Hauts-de-Seine : Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et .

Ces quatre communes sont réparties sur deux communautés d’agglomération :  la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre (CAHB), regroupant les communes d’Antony, Sceaux, Bourg-La-Reine, Le Plessis-Robinson et Châtenay-Malabry sur le Département des Hauts-de-Seine et les communes de Verrières-Le-Buisson et Wissous sur le département de l’. La Communauté d’agglomération a en charge les compétences que lui ont confiées les communes membres dans les domaines suivants : développement économique, emploi, transports, habitat, collecte et traitement des ordures ménagères, assainissement, protection incendie, développement durable, culture et sport. Son territoire est étendu (44 km²) et sa population était de 182 500 habitants en 2010, soit une densité de 4190 hab/km² environ. Sa croissance est moyenne, autour de 0,9% par an.  la communauté d’agglomération Sud-De-Seine (CASS), regroupant les villes de Bagneux, Clamart, Fontenay-Aux-Roses et , toutes situées dans le Département des Hauts-de- Seine. Les domaines de compétences de la Communauté d’agglomération sont les suivants : développement économique, aménagement de l’espace et transports urbains, habitat, emploi, environnement et développement durable, éclairage public, séniors, équipements culturels et équipements sportifs. Sa population était de 145 000 habitants en 2010 ; elle présente depuis 2006 une croissance annuelle faible, de l’ordre de 0,1%. Son territoire est beaucoup moins étendu que celui de la CAHB (environ 17,5 km²), ce qui induit une densité beaucoup plus forte (8255 hab/km²).

COMMUNAUTES POPULATION 2010 COMMUNES D’AGGLOMERATIONS ARRONDIE A LA CENTAINE

Antony 61 800 Hauts-de-Bièvre Châtenay-Malabry 32 100 Le Plessis-Robinson 27 700 Sud-de-Seine Clamart 52 500 TOTAL 174 200 Illustration 51. Périmètres administratifs, sources : CAHB, CASS

Tableau 26. Population des villes concernées par le projet, source : INSEE

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II.5.2 Caractéristiques des communes concernées par le projet Châtenay-Malabry est l’une des villes les plus vertes et les plus fleuries du département des Hauts-de- La ville de Clamart est fortement marquée par la présence sur une grande partie de son territoire du Seine. Avec plus de la moitié de son territoire constitué de parcs et jardins, dont le Parc de la Vallée aux Bois de Clamart, qui coupe presque la ville en deux parties Nord / Sud. Au nord, les quartiers Galvents- Loups comprenant la Maison de Chateaubriand, et une partie de la Forêt Domaniale de Verrières, la ville Corby, Centre, Gare et Percy Schneider sont majoritairement composés d’habitats individuels et de promet à tous ses habitants d’être situé à moins de 5 minutes à pied d’un espace vert. La ville est petits collectifs, y compris le centre-ville de Clamart qui se situe à l’est de la Place du Garde. Au sud, les scindée en deux parties par l’avenue de la Division Leclerc, axe viaire structurant et porteur de projets, quartiers Trivaux-Garenne, Plaine et Jardin Parisien sont moins homogènes avec la présence de grands situé au sud de la ville et parallèle à l’A86. C’est entre ces deux infrastructures que s’étend la Cité-jardin ensemble, de divers équipements dont l’Hôpital Béclère et une concentration importante d’entreprises au de la Butte Rouge, ensemble résidentiel aménagé à partir des années 1930 et répertorié à l’inventaire niveau du Parc Technologique et de Novéos. Général du Patrimoine Culturel. Le centre-ville de Châtenay-Malabry est quant à lui localisé au nord de l’avenue et se compose majoritairement de pavillons et de petits collectifs. La Cité-jardin de la Butte Rouge (Châtenay-Malabry), répertoriée à l’inventaire Général du Patrimoine Culturel, a été aménagée à partir des années 1930 puis agrandie dans les années 1950 – 1960. Le quartier est marqué par ces différentes phases de construction et leurs conséquences en termes d’architecture (différence dans les matériaux de construction, dans l’architecture, dans la taille des bâtiments, etc.) mais aussi par le relief très vallonné qui accentue la fracture entre ce quartier et le reste de la ville. La Cité-jardin accueille près de 12 000 habitants, principalement en logements locatifs aidés. Elle est classée Zone Urbaine Sensible (ZUS) et Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) par décret du 26 décembre 1996.

Illustration 52. RD 2 en traversée de la forêt de (bois de Clamart), source : Groupement SARA

Le Plessis-Robinson se caractérise par un renouvellement urbain relativement récent (1989) : création d’un Coeur de Ville, reconstruction de la Cité-jardins, valorisation des espaces verts, … Le Plessis- Robinson a ainsi été classée en 2011 parmi les 5 communes les plus dynamiques de France. L’avenue Illustration 54. Quartier de la Butte Rouge au Sud de la RD 986 à Châtenay-Malabry, source : Groupement SARA Paul Langevin, axe structurant Nord / Sud, sépare les principales zones d’affaires et d’équipements (sur sa partie ouest) du centre-ville (sur sa partie est). Antony est la ville la plus étendue avec une superficie de 9.5 km². Sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine, elle se caractérise par son dynamisme économique grâce à deux zones d’activité importantes (Antonypole et Croix de Berny), et par ses nombreux espaces verts. Antony bénéficie aussi d’une bonne desserte en transports en commun (, RER, TVM, Orlyval) et de la proximité d’axes viaires importants. Le projet de tramway concernera surtout les quartiers nord d’Antony : « La Croix de Berny » (quartier en mutation) et « Parc de Sceaux ». Le centre-ville d’Antony se situe au sud du futur terminus.

II.5.3 Occupation du sol Le tissu urbain du territoire est mixte : il est composé à la fois de zones pavillonnaires, de logements collectifs et de grands ensembles, de zones d’activités, de zones commerciales, d’espaces verts… La carte ci-dessous montre en particulier, dans l’aire d’étude, l’étendue de zones urbanisées et des zones boisées : forêt de Meudon, forêt de Verrières, Domaine départemental de Sceaux et espaces boisés Illustration 53. Cité-jardin du Plessis-Robinson, source : ville du Plessis-Robinson urbains (Domaine départemental de la vallée aux loups...).

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La trame verte est la caractéristique la plus homogène et continue sur le territoire, le liant du tracé. Elle est composée de trois grandes entités : deux forêts et un parc historique. Le tissu urbain le long du tracé est de son côté marqué par des enclaves fortement sectorisées, par la forte présence du pavillonnaire et d’un patrimoine unique de cités jardins, mais aussi d’emprises d’activités commerciales (Novéos), sportives, d’enseignement.

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Illustration 55. Occupation du sol, source : Groupement SARA

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La carte ci-dessous représente les types d’habitats ainsi que les activités rencontrées dans l’aire d’étude.

Illustration 56. Bâtis et activités, source : Groupement SARA

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L’aire d’étude est divisée géographiquement ainsi :  La partie centrale de l’aire d’étude est principalement constituée de grands ensembles immobiliers (partie ouest de la commune de Châtenay-Malabry et partie sud-ouest de la  Les extrémités nord (Clamart) et est (Antony) de l’aire d’étude sont principalement constituées commune du Plessis-Robinson). On note en particulier la présence, dans l’aire d’étude, du d’habitats individuels. A noter tout de même la présence de quelques logements collectifs dans quartier de la Butte-Rouge (Cf. paragraphe II.8.4) et d’une partie de la Cité-jardin du Plessis- l’aire d’étude sur ces deux secteurs : à l’est du terminus Place du Garde à Clamart, et au niveau Robinson. du secteur Croix-de-Berny à Antony (à l’est du terminus), et d’une résidence universitaire au niveau du terminus Croix-de-Berny (en face du Domaine départemental de Sceaux).

Illustration 59. Cité-jardin du Plessis-Robinson, source : ville du Plessis-Robinson

La partie centrale de l’aire d’étude présente aussi une concentration importante d’entreprises, principalement au niveau de la zone d’activités Novéos (Cf. paragraphe II.5.5.4.B), située sur la partie Illustration 57. Extrémité est de l’aire d’étude du tramway, source : Groupement SARA ouest de la commune du Plessis-Robinson.  Enfin, de nombreux espaces verts sont aussi présents tout au long de l’aire d’étude, avec en particulier le Bois de Clamart sur l’extrémité nord, la forêt domaniale de Verrières sur la partie centrale, et le Domaine départemental de Sceaux au niveau de l’extrémité est de l’aire d’étude (Antony).

Illustration 58. Type d’occupation du sol au niveau du terminus nord de l’aire d’étude, source : Groupement SARA

Illustration 60. Grand Canal du Domaine départemental de Sceaux, source : Groupement SARA

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II.5.4 Contexte sociodémographique II.5.4.2 LES DENSITES DE POPULATION II.5.4.1 STRUCTURE ET EVOLUTION DE LA POPULATION La densité de population moyenne sur le territoire d’étude est de 6 400 habitants / km² environ ce qui L’ensemble des quatre communes concernées par le projet représente en 2010 une population de est en-dessous de la moyenne départementale (8 954 habitants / km²). Cette densité de population est 174 200 habitants, soit 11 % environ de la population du département des Hauts-de-Seine. relativement faible en raison des nombreux espaces verts présents sur ces territoires : Domaine départemental de Sceaux (181 hectares dont 60 sur Antony), Domaine départemental de la Vallée aux TAUX DE CROISSANCE 1999 2010 loups, Parc , Bois de Clamart (forêt de Meudon), etc. Ces espaces sont répartis de façon ANNUEL MOYEN (%) relativement homogène le long des RD2 et RD986. Antony 59 800 61 800 + 0,29 A noter que la commune du Plessis-Robinson présente une très forte augmentation de densité de Châtenay-Malabry 30 600 32 100 + 0,45 population depuis 1999, signe d’une mutation du territoire significative.

Le Plessis-Robinson 21 600 27 700 + 2,29

Clamart 48 600 52 600 + 0,71 EN HAB. / KM² 1999 2010 EVOLUTION (%) TOTAL 160 600 174 200 + 0,74 Antony 6 300 6 500 + 3,25 Hauts-de-Seine 1 428 700 1 572 500 + 0,88 Châtenay-Malabry 4 800 5 000 + 5,09

Le Plessis-Robinson 6 300 8 100 + 28,28 Tableau 27. Evolution de la population entre 1999 et 2010, source : INSEE (arrondis à la centaine) Clamart 5 500 6 000 + 8,08 L’aire d’étude élargie aux 4 communes présente un taux de croissance annuel moyen de population MOYENNE 5 700 6 400 + 11,69 plus faible que celui du département (+0.74 % contre +0.88 %) mais supérieur à la moyenne régionale Hauts-de-Seine 8 100 9 000 + 10,07 (+0.67 %) et nationale (+0.65 %). En effet, le taux de croissance départemental est impacté par les taux de croissance annuels moyens des cinq communes suivantes : (+2.33 %), Le Plessis- Robinson (+2.29 %), (+2.09 %), Bois- (+1.86 %) et Issy-Les-Moulineaux (+1.84%). L’analyse menée met aussi en évidence une grande hétérogénéité au sein de l’aire d’étude élargie : Tableau 28. Evolution de la densité de population entre 1999 et 2010, source : INSEE  Le Plessis-Robinson, commune la moins peuplée, présente un taux de croissance annuel moyen de population élevé (+2.29 %). Cette croissance s’explique principalement par les Les densités de population ne sont pas homogènes dans l’aire d’étude élargie. En effet, elles sont différents projets urbains réalisés dans les deux dernières décennies : création d’un Cœur de relativement fortes sur la partie centrale de l’aire d’étude (partie sud du Plessis-Robinson et partie ouest Ville, reconstruction de la Cité-jardin, revitalisation économique, etc. ; de Châtenay-Malabry), principalement constituées de grands ensembles immobiliers, et sur l’extrémité  Antony, ville la plus peuplée, présente un taux de croissance annuel moyen de population plus nord de l’aire d’étude (Clamart). Les densités de population sont plus faibles sur la partie est de l’aire faible de +0.3 % environ. D’importants projets immobiliers sont en cours sur le secteur de La d’étude (partie nord d’Antony). Croix de Berny, ce qui favorisera la croissance dans les prochaines années ; A noter que le secteur de La Croix de Berny, encore constitué de nombreux habitats individuels, fait  la ville de Châtenay-Malabry a elle aussi une croissance plus faible que la moyenne l’objet d’une politique de densification importante depuis quelques années. De nombreuses opérations départementale. Néanmoins, de nombreux projets immobiliers sont actuellement en cours dans immobilières sont en cours ou ont été récemment achevées sur ce secteur. De même, une densification cette ville, principalement sur l’avenue de la Division Leclerc ; importante a été récemment opérée le long de l’avenue de la Division Leclerc à Châtenay-Malabry, et se  avec un taux de croissance annuel moyen de +0.71 %, la ville de Clamart se situe dans la poursuit encore grâce aux opérations immobilières d’envergure prévues sur ce secteur (Cf. moyenne départementale. paragraphe II.5.7.2).

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Illustration 62. Périmètre de la ZUS Butte Rouge, source : Secrétariat Général du CIV

L’aire d’étude élargie aux 4 communes, qui accueille près de 175 000 habitants, présente un taux de croissance annuel moyen de la population plus faible que celui du département, mais qui reste supérieur aux moyennes régionale et nationale. On constate toutefois une forte hétérogénéité entre les communes Illustration 61. Densité de population en 2006, source : IAU concernées par le projet :  un taux de croissance annuel de population très fort pour Le Plessis-Robinson et beaucoup plus

faible pour les autres communes et principalement Antony. La Cité-jardin de la Butte Rouge (Châtenay-Malabry), répertoriée à l’inventaire Général du Patrimoine  un type de logement très varié de long du tracé : habitat individuel, habitat collectif, cité-jardins. Culturel, a été aménagée à partir des années 1930 puis agrandie dans les années 1950 – 1960. Le Les densités de population sont donc très variables selon les secteurs du tracé. quartier est marqué par ces différentes phases de construction et leurs conséquences en termes d’architecture (différence dans les matériaux de construction, dans l’architecture, dans la taille des bâtiments, etc.) mais aussi par le relief très vallonné qui accentue la fracture entre ce quartier et le reste II.5.4.3 EVOLUTION DE LA POPULATION AUX HORIZONS 2020 ET 2030 de la ville. La Cité-jardin accueille près de 12 000 habitants, principalement en logements locatifs aidés. A l’horizon 2020, les évolutions de densités de population les plus notables concernent la commune Elle est classée Zone Urbaine Sensible (ZUS) et Zone de Redynamisation Urbaine (ZRU) par décret du d’Antony, en particulier les quartiers situés autour de la gare RER B de La Croix-de-Berny : opérations 26 décembre 1996. de renouvellement urbain sur le site de la résidence universitaire Jean Zay et sur les anciens terrains de l’US Métro (secteur Croix-de-Berny). A l’horizon 2030, la principale évolution concerne la commune de Châtenay-Malabry, et en particulier le quartier comprenant le site de l’Ecole Centrale . (construction de 1800 à 2000 logements prévue).

Sur le reste du territoire, en l’absence de projets urbains spécifiques, les croissances au fil de l’eau sont

faibles d’ici à 2030.

D’une manière générale, les densités de population restent importantes aux horizons 2020 et 2030 au

nord de la commune de Clamart, dans le centre du Plessis-Robinson, au sud et à l’est de la commune de Châtenay-Malabry et sur Antony.

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II.5.5 Emplois et activités économiques II.5.5.1 STRUCTURE ET EVOLUTION DES EMPLOIS 65 400 emplois sont recensés dans l’aire d’étude élargie d’étude en 2010, soit 6.9 % environ des emplois recensés dans les Hauts-de-Seine. Les emplois considérés ici regroupent les emplois salariés et non-salariés 1999 2010 EVOLUTION (%) Antony 19 200 22 300 + 16,22 Châtenay-Malabry 7 500 8 800 + 17,71 Le Plessis-Robinson 10 100 14 400 + 41,60 Clamart 18 200 20 000 + 9,63 TOTAL 55 000 65 400 + 18,92 Hauts-de-Seine 810 200 949 200 + 17,16

Tableau 29. Evolution du nombre d’emplois entre 1999 et 2010, source : INSEE (arrondis à la centaine)

L’aire d’étude élargie présente une évolution du nombre d’emplois similaire à celle du département, avec toutefois une hétérogénéité entre les différentes communes. En particulier la commune du Plessis- Robinson présente une croissance très forte du nombre d’emplois (+42 % environ) grâce au développement des zones d’activités Novéos et de La Boursidière, territoires en plein essor.

II.5.5.2 SECTEURS D’ACTIVITE Source : Panorama Economique 2012-2013 des Hauts-de-Seine réalisé par le Département des Hauts- de-Seine. Ces données s’appuient sur les chiffres fournis par Pôle Emploi pour l’année 2010. Le secteur des services concentre 56 % des emplois salariés de l’aire d’étude élargie. Cette proportion est particulièrement élevée à Antony où il concentre plus de 60 % des emplois salariés, et à Châtenay- Malabry avec 80 % environ des emplois salariés. En revanche sur la commune du Plessis-Robinson, le secteur de l’industrie (47 %) devance celui des services (42 %). Cela s’explique par la présence de grands groupes industriels sur la zone d’activités Novéos, comme Air Liquide, Danone, Alcatel, etc.

Illustration 63. Densité de population à l’IRIS en 2010 et évolutions à l’horizon 2020 et 20302030, source : INSEE

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Illustration 64. Effectifs salariés privés par secteur d’activités en 2010, source : Panorama Economique 2012-2013 du Département des Hauts-de-Seine

II.5.5.3 DENSITE D’EMPLOIS Les densités d’emplois ne sont pas homogènes dans l’aire d’étude élargie. En effet, les RD2 et RD986 desservent des zones relativement denses en emplois au niveau de La Croix de Berny et sur le territoire du Plessis-Robinson et de Clamart. L’aire d’étude élargie intercepte aussi des territoires peu denses en emplois, principalement sur l’avenue de la Division Leclerc à Châtenay-Malabry. Néanmoins, de nombreuses zones d’activités sont en projet sur ce territoire (Cf. paragraphe II.5.7).

En particulier, l’aire d’étude élargie intercepte les zones d’activités suivantes :  quartier d’affaires de La Croix de Berny, au niveau du terminus La Croix de Berny (Antony),  zone d’affaires Novéos (Le Plessis-Robinson / Clamart),  le Parc Technologique (Le Plessis-Robinson / Clamart),  le site d’études et de production de Schlumberger (Clamart),  Centrale Parc (Châtenay-Malabry), à 1km environ du carrefour de l’Europe,  Antonypole (Antony), à 3,5km environ de la station RER La Croix de Berny,  la Boursidière (Le Plessis-Robinson), à 700 m environ du carrefour du 11 Novembre.

Toutes ces zones sont détaillées dans le chapitre suivant.

Illustration 65. Densités d’emplois en 2009, source : INSEE

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II.5.5.4 PRINCIPALES ZONES D’ACTIVITES II.5.5.4.A Quartier d’affaires Croix de Berny (Antony) Plusieurs zones d’emplois sont localisées dans l’aire d’étude élargie du projet comme en témoigne la Ce quartier d’affaires est situé au carrefour d’axes routiers importants (A 86, RD 920) et à proximité des carte ci-dessous. autoroutes A6 et A10. Il est aussi desservi par les transports en commun suivants : TVM (bus en site propre quasi-intégral reliant Antony à l’est du Val-de-Marne), bus RATP et RER B (branche B4). Avec une offre de plus de 120 000 m² de bureaux, ce quartier accueille de nombreux groupes et entreprises : Pomona, Chronopost International, Artelia, Veolia Water, etc.

Illustration 67. Quartier de la Croix de Berny, source : Ville d’Antony

II.5.5.4.B Novéos Parc d’Affaires Paris Sud-Ouest (Le Plessis-Robinson / Clamart) Créé initialement sous la dénomination de Zone Industrielle du Plessis Clamart en 1962, ce parc d’affaires accueille depuis 2003 des entreprises à dominante de nouvelles technologies et des groupes internationaux, remplaçant petit à petit les entreprises industrielles historiques du parc. Les secteurs de la recherche, du développement scientifique, de l’informatique et des télécommunications sont particulièrement présents. D’une superficie totale de 64 hectares, il se caractérise par l’aspect très contemporain de ses bâtiments et son caractère verdoyant (10 000 m² d’espaces verts). Les deux plus grandes entreprises en nombre d’employés, parmi la soixantaine présentes, sont Renault (3 000 salariés sur plus de 45 000 m²) et MBDA, leader mondial dans le domaine de la conception et de la production de missiles (2 600 personnes sur près de 75 000 m²). Kraft Foods y a aussi installé son siège en 2014 dans le bâtiment SOLARIS (bâtiment à énergie positive).

Illustration 66. Zones d’emplois à proximité du projet de tramway, sources : Villes de Clamart, le Plessis-Robinson, Châtenay-Malabry, Antony

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Centrale Parc (Châtenay-Malabry) est un ensemble tertiaire de 4000 m² de bureaux. Située à l’ouest du Domaine départemental de Sceaux, cette zone d’activités accueille des sociétés de services, d’informatique et d’administration. Le Centre d’Affaires de La Boursidière (Le Plessis-Robinson) propose 60 000 m² de bureaux. Plus de 10 000 salariés y travaillent quotidiennement. Néanmoins, de nombreux bureaux sont actuellement vides. Isolée du côté sud de l’A86, l’accessibilité est actuellement délicate. Enfin, bien que située hors du territoire des quatre communes, la zone d’activités de Vélizy est l’une des principales zones d’emplois du sud parisien. De nombreuses lignes de bus assurent des liaisons entre les communes d’Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et Clamart, et la zone d’activités de Vélizy (lignes 379, 179, 390, 190 et 295).

L’aire d’étude élargie aux 4 communes accueille plus de 65 000 emplois et présente un dynamisme très important. Quelques zones d’activités importantes sont situées sur ce secteur, et en particulier le long du tracé du tramway : le quartier d’affaires Croix de Berny, la zone d’activités Noveos, le Parc Technologique ainsi que le centre de technologie Schlumberger.

II.5.5.5 EVOLUTION DES EMPLOIS AUX HORIZONS 2020 ET 2030 La densité d’emplois est toujours importante aux horizons 2020 et 2030 :  le long de la RD2 grâce au développement de la zone d’activités Noveos et à la densification des Illustration 68. Immeuble SOLARIS, premier bâtiment BEPOS, source : SERCIB zones tertiaires situées sur la partie sud-est de la commune de Clamart ; Le parc d’affaires Novéos est actuellement desservi par un réseau de bus permettant, en particulier, des  au niveau du carrefour de la Croix-de-Berny par les opérations immobilières prévues. liaisons directes avec la gare RER La Croix de Berny, la zone d’activités de Meudon, la gare RER Les évolutions les plus remarquables concernent les communes du Plessis-Robinson et de Châtenay- Robinson, la gare RER Antony, le centre d’Issy-Les-Moulineaux et les stations Mairie d’Issy et Issy RER. Malabry grâce aux nombreux projets immobiliers tertiaires en cours ou prévus sur ce territoire. On peut citer en particulier le secteur Appert-Justice et le secteur Allende à Châtenay-Malabry. Ces secteurs sont situés le long du tracé du tramway. II.5.5.4.C Le Parc Technologique (Le Plessis-Robinson / Clamart)

Orienté vers les PME et les PMI, ce parc se distingue par sa modularité. Les entreprises peuvent ainsi conjuguer, en fonction de leurs besoins, l’aménagement d’entrepôts et celui de bureaux.

II.5.5.4.D Schlumberger (Clamart) Situé sur la commune de Clamart, le Centre de Technologie Schlumberger est le plus grand centre Schlumberger de ce type en Europe. Ce site accueille plus de 800 ingénieurs, techniciens et scientifiques et plus de 50 nationalités. Ce centre est accessible par bus et desservi par le tramway T6 depuis sa mise en service en 2014, ce qui améliore son accessibilité depuis l’est ou l’ouest.

II.5.5.4.E Les autres centres d’affaires Antonypole (Antony) s’étend sur près de 60 hectares au sud du territoire de la commune d’Antony. Il accueille de nombreux leaders mondiaux dans les filières de biotechnologie et de haute technologie.

Antonypole accueillera aussi l’une des gares du Express (ligne 18 – horizon 2027). Ce pôle est accessible par différents modes de transports lourds, et en particulier par le RER B au niveau de La Croix de Berny.

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II.5.6 Principaux équipements publics, de service et établissements sensibles II.5.6.1 LES EQUIPEMENTS D’ENSEIGNEMENT De nombreux établissements scolaires7 sont présents sur ce territoire. En particulier, ce territoire comprend quatre établissements d’enseignement supérieur dont trois le long du tracé du tramway : le CREPS d’Ile-de-France, la Faculté de Pharmacie et l’Ecole Centrale Paris, tous à Châtenay-Malabry. Néanmoins, ces deux derniers établissements déménageront sur le Plateau de à l’horizon 2017.

Illustration 70. Equipements scolaires au sein de l’aire d’étude, sources : Villes de Clamart, le Plessis-Robinson, Châtenay-Malabry, Antony

Illustration 69. Densité d’emplois en 2009 et évolutions à l’horizon 2020 et 2030, source : prévisions IAU 7 Sont regroupés sous le terme « établissements scolaires » les maternelles, primaires, collèges,

lycées et établissements d’enseignement supérieur

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II.5.6.1.A Ecoles maternelles et primaires L‘aire d’étude élargie comprend 56 établissements d’enseignement de type maternelle, école primaire ou II.5.6.1.C.a Centre Antony Jouhaux IUFM groupe scolaire (maternelle et école primaire regroupées). Ces établissements sont répartis de façon L’IUFM est situé au sud d’Antony et est donc éloigné du projet de tramway. Cet institut universitaire de relativement homogène sur le territoire, En particulier, 15 établissements de ce type sont situés dans la formation des maîtres propose des masters dans les domaines suivants : santé et social, hôtellerie, zone de chalandise du tramway (périmètre de 500 mètres autour des stations). alimentation et cuisine, design et arts appliqués, lettres, histoire-géographie, … C’est un département de l’IUFM de l’Académie de Versailles. A noter que l’IUFM possédait deux centres à Antony : un centre Des projets d’extension ou de reconstruction de certaines écoles maternelles et élémentaires sont en dans le quartier Pajeaud et un centre avenue Léon Jouhaux. Le premier centre a été fermé et des cours de réalisation. On peut citer la reconstruction du campus Trivaux – Garenne (Clamart), qui opérations de logements sont en cours sur ce secteur. accueillera deux écoles élémentaires et deux maternelles ainsi que des équipements sportifs (livraison prévue pour 2015), la reconstruction et l’extension des écoles Jules Verne à Châtenay-Malabry (fin complète des travaux au début de l’année 2016) et la reconstruction du groupe scolaire Dunoyer de II.5.6.1.C.b CREPS d’Ile-de-France Segonzac à Antony (2017). Le CREPS (Centre de Ressources et d’Expertise de la Performance Sportive) d’Ile-de-France a son siège à Châtenay-Malabry, sur l’avenue de la Division Leclerc. Implanté au cœur d’un grand parc occupant une emprise de près de 15 hectares et accueillant une centaine d’étudiants, ce site comprend II.5.6.1.B Etablissements d’enseignement secondaires de nombreuses installations sportives (salle de développement physique, salle de boxe et de karaté, L‘aire d’étude élargie comprend de nombreux collèges et lycées ayant des capacités d’accueil allant plusieurs gymnases, …), une structure d’hébergement (82 chambres) et un lieu de formation. A noter jusqu’à 1 500 élèves, répartis de façon relativement homogène. que le parc du CREPS n’est pas ouvert au public. Les établissements scolaires suivants sont situés dans l’environnement immédiat du projet de tramway.

N° SUR ETABLISSEMENTS VILLE ELEVES ILLUSTRATION SCOLAIRES Antony 1 Collège Ozar Hatorah 180 Châtenay-Malabry 2 Collège Thomas Masaryk 255 Châtenay-Malabry 3 Collège Léonard de Vinci 300 Lycée professionnel Jean Jaurès Châtenay-Malabry 4 900 (du CAP au BTS) Le Plessis-Robinson 5 Collège Claude Nicolas Ledoux 425 Le Plessis-Robinson 6 Collège Romain Rolland 562 Clamart 7 Collège Les Petits Ponts 500 à 700 Clamart 8 Collège Sainte Marie (privé) 430

Tableau 30. Capacité des établissements scolaires dans l’environnement immédiat du projet de tramway, source : site internet des communes

La ville du Plessis-Robinson souhaite construire un nouveau lycée dont la localisation n’est pas encore arrêtée (emplacement potentiel vers la voie d’Igny ou près du Chemin de la Côte Ste Catherine). Illustration 71. Plan du CREPS de Châtenay-Malabry, source : site internet du CREPS

II.5.6.1.C Etablissements d’enseignement supérieur Quatre établissements d’enseignement supérieur sont présents sur les territoires des quatre communes concernées par ce projet : le centre Antony Jouhaux IUFM (Antony), le CREPS d’Ile-de-France (Châtenay-Malabry), l’Ecole Centrale Paris (Châtenay-Malabry) et la Faculté de Pharmacie (Châtenay- Malabry). Ces trois derniers établissements sont situés sur la RD 986.

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II.5.6.1.C.c Ecole Centrale Paris II.5.6.2 LES EQUIPEMENTS DE SANTE (EQUIPEMENTS SENSIBLES) L’Ecole Centrale Paris est actuellement un important générateur de déplacements sur le secteur est de Douze équipements de santé de type clinique ou hôpital sont présents sur l’aire d’étude élargie. la commune de Châtenay-Malabry, en particulier vers et depuis le Domaine départemental de Sceaux,  Antony (2 établissements) : Hôpital Privé et Hôpital Erasme (Etablissement Public de Santé Paris et le centre-ville d’Antony. L’école est située à l’ouest du Domaine départemental de Sceaux, sur Mentale). un terrain d’une superficie de 18 hectares environ fonctionnant de manière relativement autonome et  Châtenay-Malabry (3 établissements) : Centre Denise Croissant (hôpital psychiatrique de jour), organisé en véritable campus : bâtiments de formation, laboratoires, résidence des élèves, installations Hôpital de jour Erasme et Clinique de l’Amandier. sportives, … 1078 chambres sont disponibles dans la résidence et plus de 1200 personnes fréquentent  Le Plessis-Robinson (1 établissement) : Hôpital Marie Lannelongue. tous les jours le campus (élèves ingénieur, master spécialisé, doctorants, enseignants, …).  Clamart (6 établissements) : Hôpital de jour La Pierre aux Moines, Groupe Hospitalier Paul Afin de poursuivre son ambition de devenir l’une des meilleures institutions scientifiques mondiales, Guiraud, Hôpital Antoine Béclère, Clinique du Plateau, Hôpital Militaire Percy et Clinique l’Ecole Centrale Paris s’installera à la rentrée 2017 sur le Plateau de Saclay, c’est-à-dire avant la mise Ermitage. en service du tramway, (date d’installation prévisionnelle). Ces espaces accueilleront d’importants Parmi ces équipements de santé, 5 établissements sont situés le long de la RD2 à Clamart et de la projets de logements, commerces et bureaux. Il est prévu la création de 1 500 à 2 000 logements sur ce RD986 à Châtenay-Malabry dont l’Hôpital Béclère (Clamart). Cet hôpital accueille les patients des 7 site. communes avoisinantes et est pourvu d’un centre de recherche et d’enseignement (institut de formation en soin infirmier).

COMMUNE ETABLISSEMENT TYPE LITS

Soins de suite, Châtenay-Malabry Clinique l'Amandier 132 réadaptation

Châtenay-Malabry Hôpital de Jour Erasme Psychiatrie -

Groupe Hospitalier Paul Clamart Psychiatrie 120 Guiraud Clamart Hôpital Antoine Béclère Nombreuses spécialités 411 Soins de suite Clamart Clinique Hermitage Polyvalents et 64 Gériatriques

Tableau 31. Equipements de santé situés dans l’environnement immédiat du projet, sources : sites internet des équipements

Illustration 72. Résidence des élèves de l’Ecole Centrale Paris, source : site de la résidence de l’ECP

II.5.6.1.C.d Faculté de Pharmacie (Université Paris-Sud) L’UFR de pharmacie accueille environ 3 500 étudiants sur le campus de Châtenay-Malabry dont près de 1 000 étudiants en première année. En raison de la vétusté des bâtiments, de la coopération recherchée entre les différentes unités de recherche et de l’opportunité de créer une université à l’échelle mondiale, la Faculté de Pharmacie déménagera à terme sur le Plateau de Saclay. Le départ de la faculté est prévu pour 2017. Un projet important de bureaux est en cours de réflexion sur ce secteur par la commune de Châtenay-Malabry.

Illustration 73. Hôpital Béclère, source : Illustration 74. Groupe hospitalier Paul Guiraud, Groupement SARA source : Groupement SARA

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N° SUR COMMUNE EQUIPEMENT CARACTERISTIQUES ILLUSTRATION

Parcours sportif du Domaine En accès libre aux heures d’ouverture du Antony 1 départemental parc. de Sceaux Installations de Installations réservées aux cotisants de Antony 2 l’US Métro l’USMTP. Piscine de la Piscine extérieure découverte accessible Antony 3 Grenouillère l’été uniquement. Accès payant. Equipements variés (courts de tennis, Châtenay- 4 Stade municipal gymnase, terrain de football synthétique, Malabry stade) Complexe Châtenay- Dédié à la pratique sportive pour les 5 Léonard de Malabry associations. Vinci Equipement extérieur composé de 2 terrains Plessis- synthétiques, 4 tennis extérieurs, 6 courts 6 Parc des Sports Robinson couverts, 1 piste d’athlétisme et un terrain de pétanque. Plessis- Installations du Centre d’entraînement et de formation de 7 Robinson Racing Métro l’équipe du Racing Métro 92 (rugby) Centre comprenant 3 gymnases, une salle de musculation, un stade, une piste Complexe d’athlétisme, un ensemble de courts de Clamart 8 Sportif tennis couverts et découverts, un terrain de Hunebelle pétanque. Ouverture aux clubs sportifs ou Illustration 75. Equipements hospitaliers à proximité du projet de tramway, sources : Villes de Clamart, le Plessis- aux particuliers selon les horaires. Robinson, Châtenay-Malabry, Antony

Tableau 32. Equipements sportifs majeurs à proximité du tramway, sources : communes Note : l’Hôpital ERASME d’Antony est situé au sud de la commune et est donc relativement éloigné du tramway. Il n’est pas représenté sur la carte ci-contre.

De nombreux équipements sportifs sont ainsi présents le long du projet de tramway : stades, piscines, II.5.6.3 LES EQUIPEMENTS SPORTIFS gymnases, terrains de tennis, …comme le montre la carte ci-après. II.5.6.3.A Equipements sportifs actuels

De nombreux équipements sportifs sont présents le long de la RD 2 à Clamart et au Plessis-Robinson et de la RD 986 à Châtenay-Malabry et Antony, qu’il s’agisse d’installations couvertes ou découvertes, en accès libre ou non. Le tableau suivant présent quelques-uns de ces équipements, et leurs caractéristiques.

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II.5.6.3.A.a Les installations récemment rénovées Les installations de l’US Métro, à Antony, ont été rénovées fin 2012. Elles sont situées sur l’avenue Raymond Aron, à 500 mètres environ du terminus du tramway. A noter que le Racing Métro 92, qui s’entraînait auparavant sur ces terrains, a déménagé au Plessis-Robinson (avenue Paul Langevin). Des terrains ont alors été cédés par l’US Métro et des opérations immobilières sont en cours (Cf. paragraphe II.5.7.2.G).

Illustration 77. Centre d’entraînement du Racing Métro 92 au Plessis-Robinson, source : Racing Métro

II.5.6.3.A.b Les installations récemment livrées Des équipements ont été récemment livrés :  le parc des Alisiers (Antony) qui propose des cheminements piétons et cyclistes, des aires de jeux, un mur d’escalade et un terrain multisport (livraison début 2014).  le nouveau Skate Park du stade de la Plaine (Clamart), inauguré en Décembre 2013.  le parc paysager Robert Auzelle (Le Plessis-Robinson) avec ses aires de jeux.  le Dojo de la rue de Bièvres (Clamart), ouvert depuis mars 2014 : Il est à la disposition des établissements scolaires, de l’école municipale des sports ainsi que des associations sportives.  la Piscine du Jardin de Clamart, livrée le 8 mars 2014 : Elle remplace la Piscine du Bois, devenue obsolète et présentant des problèmes récurrents d’isolation.

II.5.6.3.A.c Les espaces verts De nombreux espaces verts sont présents sur l’aire d’étude élargie, permettant la pratique sportive en Illustration 76. Equipements sportifs à proximité du projet de tramway, sources : Villes de Clamart, le Plessis- toute liberté : Domaine départemental de Sceaux (avec un parcours sportif), parc des Vallons de la Robinson, Châtenay-Malabry, Antony Bièvre (coulée verte), forêt de Verrières, bois de Clamart, …

II.5.6.3.B Equipements en projet Des projets sont en cours de réalisation sur l’aire d’étude élargie mais dans des quartiers plus éloignés du tramway. On peut citer par exemple le nouveau complexe sportif La Fontaine (Antony), la création d’un complexe aquatique avec piscine, bassin d’apprentissage, espace saunas et fosse de plongée (Antony), ou la création d’un nouveau gymnase pour le groupe scolaire Pajeaud (Antony) qui sera aussi ouvert aux associations sportives le soir et le week-end.

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II.5.6.4 LES EQUIPEMENTS COMMERCIAUX II.5.6.4.A Les commerces de proximité Antony : Les zones de commerces de proximité du nord de la commune d’Antony sont principalement situées sur l’avenue Aristide Briand (RD 20) et dans le centre-ville, au niveau de la Rue Auguste Mounié et du marché. La zone commerçante la plus proche du projet de tramway est celle située au niveau du quartier d’affaires de la Croix de Berny, au carrefour de l’avenue Aristide Briand et de l’avenue du Général de Gaulle.

Châtenay-Malabry : De nombreux commerces sont présents sur l’avenue de la Division Leclerc. On peut distinguer quatre zones commerçantes sur cette avenue : à l’entrée est de Châtenay-Malabry au niveau du carrefour de l’Europe, au niveau de la rue Vincent Fayo, autour du cinéma Le Rex et au niveau du quartier des Verts Coteaux. Le centre-ville de Châtenay-Malabry, et en particulier la rue Jean Longuet, accueille aussi de nombreux commerces.

Illustration 79. Quartier commerçant autour du cinéma Le Rex – Châtenay-Malabry, source : Groupement SARA

Le Plessis-Robinson : Les commerces sont principalement situés le long de l’avenue et dans la Grande Rue (centre-ville du Plessis-Robinson). Les commerces les plus proches du projet de tramway seront ceux situés au niveau de la Halle du marché.

Clamart : Les zones commerçantes sont principalement situées le long de l’avenue du Général de Illustration 78. Equipements commerciaux et zones commerciales à proximité du projet de tramway, Villes de Gaulle, le long de l’avenue Jean Jaurès dans le centre-ville et au nord de la ville. Les commerces du Clamart, le Plessis-Robinson, Châtenay-Malabry, Antony centre-ville sont distants de 600 mètres environ de la Place du Garde.

Plusieurs types d’équipements commerciaux sont à distinguer sur le territoire : commerces de proximité, marchés et centres commerciaux. Le tramway, qui s’inscrit en particulier sur l’avenue de la Division Leclerc (Châtenay-Malabry) et sur l’avenue Paul Langevin (Le Plessis-Robinson), permet la desserte d’une grande partie de ces équipements.

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II.5.6.4.B Les marchés II.5.6.5 LES EQUIPEMENTS CULTURELS ET DE LOISIRS Sept marchés sont présents sur l’aire d’étude élargie : II.5.6.5.A Les équipements culturels  un marché couvert dans le centre-ville d’Antony, accueillant plus d’une centaine de commerçants trois fois par semaine (mardi, jeudi et dimanche),  deux marchés sur la commune de Châtenay-Malabry : le marché principal dans le centre-ville, et un petit marché au niveau de la Cité-jardin (sur la placette devant le Leader Price, 3 à 4 commerçants),  un marché couvert dans le centre-ville du Plessis-Robinson : 95 commerçants sont présents à l’intérieur de la halle et 90 stands se tiennent à ciel ouvert,  trois marchés répartis de façon homogène sur le territoire de Clamart. En particulier, trois marchés sont situés le long de la RD 2 et de la RD 986 : le marché de la Cité-jardin, le marché couvert du Plessis-Robinson et le marché du Trosy dans le centre-ville de Clamart.

II.5.6.4.C Les centres commerciaux Cinq centres commerciaux de proximité sont présents sur les territoires des communes concernées par le projet : le centre commercial des Baconnets (Antony), le centre commercial des Mouillebœufs (Châtenay-Malabry), le centre commercial des Verts Coteaux (Châtenay-Malabry), le centre commercial Desprez (Clamart) et le centre commercial Plaine (Clamart). Ces centres commerciaux comportent généralement quelques boutiques avec des magasins d’alimentation et des services (coiffeur, centre de remise en forme, …). Le centre commercial des Verts Coteaux est situé sur la RD 986. Il comprend de nombreux commerces (alimentation et services), des restaurants et bars, un supermarché et un hôtel, Le Chateaubriand. Des centres commerciaux de plus grande envergure sont situés à proximité de ces communes :

CENTRE COMMUNE BOUTIQUES DISTANCE AU TRACE COMMERCIAL Vélizy-Villacoublay Vélizy 2 180 3 km (du carrefour du 11 Nov.) Vélizy-Villacoublay L'Usine Mode et Maison 140 4 km (du carrefour du 11 Nov.) Vélizy-Villacoublay Art de Vivre 11 3 km (du carrefour du 11 Nov.) Belle Epine 220 6 km (de La Croix de Berny)

Tableau 33. Centres commerciaux à proximité du secteur d’étude, sources : sites internet des centres commerciaux

Illustration 80. Equipements culturels à proximité du projet de tramway, sources : Villes de Clamart, le Plessis- Robinson, Châtenay-Malabry, Antony

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II.5.6.5.A.a Les équipements existants  la Maison des Associations (Clamart – n°6). Ouverte depuis septembre 2013, cet équipement Les équipements culturels sont répartis de façon relativement homogène sur l’ensemble du territoire. totalise 2 400 m² permettant d’accueillir jusqu’à 660 personnes. Il comporte de nombreuses Quelques équipements culturels générateurs de déplacement sont situés dans l’environnement salles dédiées à la musique, à la danse, aux arts plastiques, aux jeux, aux arts dramatiques, … immédiat du tramway, principalement sur le territoire des communes de Châtenay-Malabry et du Plessis-Robinson. Ces équipements sont de type cinéma, pôle culturel, salle d’exposition, conservatoire, médiathèque, salle interculturelle, … Les équipements principaux sont décrits ci-dessous (équipements hors bibliothèque, médiathèque ou conservatoire).

COMMUNE N° EQUIPEMENT CULTUREL CARACTERISTIQUES

Pôle culturel (Théâtre La Piscine et Châtenay-Malabry 1 Théâtre de 524 à 900 places conservatoire) Illustration 82. Maison des Associations, source : Ville de Clamart Deux salles, 395 places et 142 Châtenay-Malabry 2 Cinéma municipal Le Rex places  le musée du Domaine Départemental de Sceaux (Sceaux). Bien que non situé sur le territoire Châtenay-Malabry 3 Salle interculturelle - des quatre communes concernées par le projet, son entrée se situe dans l’aire d’étude. Cet Le Plessis-Robinson 4 Cinéma Gérard Philippe Une salle, 190 places équipement est un lieu important. Appartenant au Département des Hauts-de-Seine, il propose des expositions d’œuvres relatives à l’histoire de l’Ile-de-France ainsi qu’à celle du domaine de

Sceaux. Il a reçu le label «musée de France». Tableau 34. Equipements culturels dans l’environnement immédiat du projet, sources ; Villes de Clamart, le Plessis-Robinson, Châtenay-Malabry, Antony

D’autres équipements culturels sont plus éloignés du tramway mais sont tout aussi principaux.  le Cinéma Le Select (Antony – n° 5). Situé au cœur de la ville, cette structure offre quatre salles de projection, soit un total de 670 places. Les locaux permettent aussi le regroupement de la ludothèque et de la Maison des Jeux. L’équipement a ouvert au public mi-janvier 2014.

Illustration 83. Musée du Domaine Départemental de Sceaux, source : © Département des Hauts-de-Seine/Willy Labre Illustration 81. Cinéma Le Select – architecte Frédéric NAMUR, source : SEM 92

 la Maison de Chateaubriand (Châtenay-Malabry). C’est l’un des trois musées départementaux du Département des Hauts-de-Seine avec le musée Albert Kahn et le musée du Domaine de Sceaux (voir point précédent). Située dans le Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups, cette maison fut occupée par François-René de Chateaubriand de 1807 à 1818. Elle est protégée au titre des monuments historiques.

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II.5.6.5.A.b Les projets en cours Des projets sont actuellement en cours sur ce territoire. Seul le pôle culturel du Plessis-Robinson sera situé à moins de 500 m du projet.

Espace Associatif (Antony) : Située Place des Anciens Combattants d’Afrique du Nord, cette structure permettra d’accueillir, sur 3 500 m², les activités associatives, culturelles, municipales ou autres de la Ville. Il comportera en particulier des studios de musique actuelle ainsi qu’une salle avec gradins permettant d’accueillir 500 personnes. Le bâtiment sera livré à la rentrée de septembre 2014.

Construction du nouveau théâtre Firmin Gémier (Antony) : Suite à la fermeture du théâtre Firmin Gémier qui était situé à côté du marché dans le centre d’Antony, un nouveau théâtre sera construit rue Maurice Labrousse, en face de la Médiathèque (centre-ville d’Antony). La salle de théâtre aura une capacité de 500 places. Le projet s’accompagnera d’un parc de stationnement souterrain de 180 places. Ce théâtre sera achevé à l’horizon 2017. Illustration 84. Coulée Verte, source : site du campus de l’Ecole Centrale Paris

Pavillon des Arts (Châtenay-Malabry) : Le bâtiment situé en face du parc du Souvenir-Français dans La forêt de Meudon, située sur les communes de , Clamart, Sèvres et Meudon s’étend sur le centre-ville va devenir le Pavillon des Arts. Il pourra recevoir des activités et expositions liées aux arts 1 100 hectares dont 520 sur Meudon. Elle est la plus vaste des Hauts-de-Seine. Des sentiers de plastiques. Les travaux dureront de l’été 2013 au début de l’année 2014. randonnées, un parcours sportif, un parcours pédagogique et un parcours adapté aux personnes à mobilité réduite sont proposés aux usagers. Elle est la forêt la plus proche de Paris et aussi la plus Pôle Culturel (Le Plessis-Robinson) : Situé sur la place formée par l’avenue de la Libération, la rue du visitée avec plusieurs millions de visiteurs annuels. Carreau et la rue du Loup-Pendu, ce bâtiment comprendra une salle de spectacle, une médiathèque, un Le Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups (Châtenay-Malabry) est un ensemble de parcs et cinéma, deux salles d’arts plastiques et diverses salles de réception, d’activités multiculturelles, … La jardins de 56 hectares, propriété du Département des Hauts-de-Seine. On peut y trouver l’Arboretum de livraison est prévue pour 2016. la Vallée-Aux-Loups, la maison de Chateaubriand, l’île Verte et le parc boisé. C’est un lieu propice à la détente et à la promenade. De nombreux équipements culturels sont présents ou en projet sur ces quatre communes : théâtre, Le Parc Henri Sellier est le principal parc du Plessis-Robinson. Situé sur les contreforts de la Bièvre, il cinéma, bibliothèques, médiathèques, conservatoires, … En particulier, quelques équipements sont offre, depuis sa terrasse, une vue panoramique sur le domaine de Sceaux et tout le sud-est de la région situés directement le long des RD 2 et RD 986 : pôle culturel, cinémas, conservatoire, futur pôle culturel parisienne. Par beau temps, le regard se porte jusqu’à la forêt de Sénart. Les 27 hectares du parc sont du Plessis-Robinson, etc. recouverts en quasi-totalité d’un massif boisé parmi lesquels serpentent des cheminements pour les promeneurs. Le parc comprend aussi des jeux pour enfants. II.5.6.5.B Les zones de loisirs Le Domaine départemental de Sceaux, qui s’étend sur les communes de Sceaux et d’Antony, est propriété du Département des Hauts-de-Seine. Il fut dessiné par André Le Nôtre à la fin de 17ème siècle. L’aire d’étude présente de nombreuses zones de loisirs telles que la Coulée Verte, des parcs et jardins Aujourd’hui, le parc comprend un parcours sportif, des kiosques de détente, un musée (le musée de l’Ile- (Domaine départemental de Sceaux, parc Henri Sellier, Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups, de-France), des jeux d’eau (fontaines et grand canal) et de nombreuses pelouses propices à la détente. parc Heller, …) et des bois et forêts (forêt de Verrières, forêt de Meudon comprenant le bois de Clamart, …). Tous ces espaces verts favorisent les pratiques sportives, possèdent de nombreux cheminements «modes actifs» (pistes cyclables ou voies piétonnes) et favorisent les jeux de plein air. De nombreuses zones de loisirs sont ainsi présentes sur le territoire, dont certaines comprise d’ans l’aire Les zones de loisirs principales situées à proximité du tramway sont décrites ci-après. d’étude. Ces zones permettent la promenade, les activités sportives, la détente, …

La Coulée Verte du sud parisien est un aménagement modes actifs situé au-dessus ou à côté des voies de la ligne TGV Atlantique, entre le boulevard périphérique de Paris et la commune de Massy. Sa gestion a été transférée au Département des Hauts-de-Seine. Elle comprend une piste cyclable aménagée, des cheminements piétons, des aires de jeux pour les enfants et des terrains de sport.

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Illustration 85. Zones de loisirs, source : Groupement SARA

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II.5.6.6 LES AUTRES EQUIPEMENTS On recense aussi de nombreux autres équipements (non représentés sur la carte ci-contre) sur l’aire d’étude élargie, tels que les mairies (et mairies annexes), les bureaux de poste, les lieux de culte, les maisons de retraite, les crèches … Ces équipements sont répartis sur tout le territoire d’étude, avec une concertation plus forte au niveau des centres villes. Parmi les équipements importants situés à proximité du tramway, on peut citer la sous-préfecture des Hauts-de-Seine (Antony), la Caisse d’Allocations Familiales des Hauts-de-Seine (Antony), la mairie annexe (Châtenay-Malabry), la Maison de la Justice et du Droit (Châtenay-Malabry) ainsi que différents lieux de culte, crèches ou maisons de retraite.

II.5.7 Projets urbains dans l’aire d’étude II.5.7.1 ORIENTATIONS DU SDRIF 2030 Les territoires aux alentours de ce projet de tramway sont fortement concernés par le SDRIF 2030 avec en particulier une densification du territoire autour des stations du futur tramway et la mise en avant de secteurs à forts potentiels de densification (Croix de Berny, Ecole Centrale Paris, secteur Appert- Justice, …). Le Schéma directeur «Ile-de-France 2030» a été adopté par le Conseil Régional le 18 octobre 2013 et adopté par le Conseil d’Etat le 27 décembre 2013. Il a pour but de donner un cadre à l’organisation de l’espace francilien : transports, habitats, zones économiques, etc. En tant que communes franciliennes, Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et Clamart sont concernées par les orientations prises dans ce schéma directeur.

Illustration 86. Les autres équipements sur l’aire d’étude élargie, source : communes

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Illustration 87. Orientations du SDRIF 2030, source : SDRIF

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Comme illustré sur la carte ci-contre, l’aire d’étude élargie constituée des communes d’Antony, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson et Clamart est concernée par les trois types d’espaces COMMUNE TYPE NOM CARACTERISTIQUES urbanisés définis par le SDRIF : les espaces urbanisés à optimiser, les quartiers à densifier à proximité d’une gare et les secteurs à forts potentiels de densification. Groupe COGEDIM – en cours  Espaces urbanisés à optimiser : est attendue à l’horizon 2030 et à l’échelle communale ou Antony Mixte La Croix de Berny Bureaux (30 500 m²), logements (21 000 intercommunale, une augmentation minimale de 10 % de la densité humaine et de la densité m²), crèche et commerces moyenne des espaces d’habitat. Ces espaces recouvrent tout le territoire d’étude ; Concertation publique en cours depuis Antony Mixte Jean Zay  Quartiers à densifier autour des gares : ces quartiers sont définis dans un rayon de 1 000 octobre 2011 mètres autour d’une gare ferroviaire ou d’une station de métro existante ou à venir, et dans un Châtenay- Ecole Centrale Après le départ de l’Ecole (2017) rayon de 500 mètres d’une station de transport collectif en site propre existant ou à venir. Sur le Logements territoire d’étude, cette mesure concerne principalement la commune d’Antony ; Malabry Paris Entre 1 800 et 2 000 logements  Secteurs à fort potentiel de densification : ils doivent être le lieu d’efforts accrus en matière de En cours Châtenay- densification du tissu urbain, tant dans les secteurs de l’habitat que dans ceux réservés aux Bureaux Europe Bureaux (17 000 m²), activités et Malabry activités. Différents secteurs ont été identifiés le long des RD 2 et RD 986 (Ecole Centrale Paris, commerces Appert-Justice, Croix-de-Berny, Faculté de Pharmacie, …). Après le départ de la Faculté de

Châtenay- Allende Pharmacie (2018) II.5.7.2 LES PROJETS URBAINS A PROXIMITE DU TRAMWAY Mixte Malabry (Pharmacie) Logements (10 000 m²) et bureaux Le projet de tramway s’inscrit dans un environnement dynamique. De nombreux projets de logements et (120 000 m² - 5 000 emplois) de bureaux vont voir le jour sur ce territoire dans les prochaines années. En cours La carte ci-après présente les différents projets urbains relatifs à l’habitat (aménagements de quartiers Châtenay- Allende (hors Mixte Logements (10 000 m²), bureaux (4 000 ou opérations immobilières isolées) et aux zones économiques, situés dans l’aire d’étude. Les projets Malabry Pharmacie) majeurs situés le long des RD 2 et RD 986 sont explicités dans les paragraphes suivants dans leur ordre m²) et commerces d’apparition de la station Croix-de-Berny (Antony) à la station Place du Garde (Clamart). En cours Châtenay- Mixte Appert-Justice Bureaux (18 000 m²) et logements Malabry (18 000 m²)

Le Plessis- En cours de définition Mixte Novéos Robinson Projet de densification de la zone Déclaration d’Utilité Publique (DUP) en Roosevelt – Clamart Logements cours Brignole Galliera Construction de 55 logements sociaux

Tableau 35. Projets urbains à proximité du tramway, sources : Villes de Clamart, du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry et d’Antony

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II.5.7.2.A Aménagement du carrefour de la Croix de Berny (Antony) Un nouveau programme immobilier est en cours de construction par le groupe COGEDIM sur les terrains cédés par l’US Métro au niveau du carrefour de La Croix de Berny (au croisement de la RD 920 et de l’avenue du Docteur Ténine). Ces terrains accueilleront des logements, des bureaux, une crèche et des surfaces commerciales.

Illustration 89. Plan masse de l’aménagement du carrefour de la Croix de Berny, source : Altarea Cogedim

 la première phase des travaux comprend la réalisation d’un immeuble de bureaux de 13 500 m² SHON et de 110 logements en accession (8 100 m² SHON). Ces immeubles ont été livrés en 2012/2013. L’immeuble de bureaux accueille actuellement le siège du groupe POMONA,  la deuxième phase des travaux devrait être livrée au premier trimestre 2015. Elle comprend la réalisation de 66 logements sociaux pour Antony Habitat, 225 logements en accession à la propriété, 1 800 m² de commerces, une crèche de 60 berceaux et 17 000 m² de bureaux. Tous les immeubles construits comportent des parcs de stationnement en sous-sol.

Illustration 88. Localisation des pojets urbains sur l’aire d’étude élargie aux 4 communes, sources : Villes de Clamart, du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry et d’Antony

DOSSIER D’ENQUETE PREALABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE PIECE G : ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT / CHAPITRE 2 135

Illustration 90. Programme Grand Parc Bagatelle à Croix de Berny, source : Cogedim Logement Illustration 91. Vision de Jean Nouvel pour le nouveau quartier Jean Zay, source : Ville d’Antony

II.5.7.2.B Aménagement du quartier Jean Zay (Antony) Construite dans les années 1950, et située à proximité du Domaine départemental de Sceaux et du centre-ville d’Antony, la résidence universitaire Jean Zay a été progressivement laissée à l’abandon, faute d’investissements suffisants. Le 9 octobre 2009, un protocole a été signé visant à détruire la totalité des bâtiments C, G et H (819 chambres) et une partie des bâtiments D et F (607 chambres). Le bâtiment C a été détruit en 2010 et le bâtiment H à la fin de l’année 2013. Sur ce site, la ville souhaite développer une programmation urbaine mêlant du logement étudiant neuf ou réhabilité avec une nouvelle offre de logement classique, des programmations à vocation économique essentiellement tertiaires et commerciales, de nouveaux espaces publics et des équipements publics utiles à la vie du quartier ou à l’ensemble de la ville (création d’une salle polyvalente pour les activités sportives et culturelles envisagée). C’est un projet complexe en raison des nombreuses parties prenantes.  la Communauté d’Agglomération des Hauts-de-Bièvre est propriétaire des terrains et doit réhabiliter ou reconstruire les logements étudiants.  la Ville a la responsabilité de l’aménagement urbain de ce nouveau quartier.  le CROUS est gestionnaire des logements étudiants.  le Département participe au financement des nouveaux logements étudiants dans l’ensemble du département. Une première étude a été réalisée par Jean Nouvel en 2011 sur l’aménagement de ce quartier. Cet aménagement consistait en la création d’un écoquartier mixte bureaux – logements – commerces, faisant le lien entre le Domaine départemental de Sceaux et les secteurs pavillonnaires environnants. Illustration 92. Projet en cours de définition – octobre 2013, source : ville d’Antony Des parkings réglementés seront créés (en rose sur l’illustration ci-contre) ainsi qu’un mail piétonnier Compte-tenu des besoins en résidence étudiante plus élevés dans le nord du Département des Hauts- reliant l’avenue Léon Blum au Domaine départemental de Sceaux. Suite à cette étude, le maire d’Antony de-Seine et de la dégradation progressive de cette résidence universitaire, le projet ne conserverait que a annoncé le lancement en septembre 2011 de la procédure de création de ZAC. La concertation 1 000 logements environ sur les 2 000 chambres actuelles. Les logements conservés seront réhabilités préalable à l’opération d’aménagement a été ouverte par la mairie suite à la décision du conseil (le bâtiment A réhabilité devrait être livré en 2014 – architecte : Jean Nouvel). municipal du 14 octobre 2012 et est toujours en cours à date d’étude.

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II.5.7.2.C Secteur de l’Ecole Centrale Paris (Châtenay-Malabry) l’Egalité. Sur environ 1.6 hectares, le programme de 17 000 m² constitue la première phase d’un parc Sont regroupés dans ce secteur les terrains occupés actuellement par l’Ecole Centrale Paris, ainsi que technologique innovant qui prévoit la création d’espaces publics ainsi que la réalisation de logements, de ceux situés le long de l’avenue de la Division Leclerc en face de ces derniers. bureaux et de commerces en façade de l’avenue de la Division Leclerc. Le programme se décompose L’Ecole Centrale Paris s’installera sur le Plateau de Saclay à partir de la rentrée 2017 (date comme suit : prévisionnelle). Sur ce terrain de 18 hectares, idéalement situé en face du Domaine départemental de  3 800 m² de bureau, 600 m² de commerces et 62 logements d’ici la fin du premier trimestre 2015. Sceaux et à proximité du tramway, la ville souhaite y développer son offre de logements. Ainsi, entre 1  Projet qui est arrêté pour le moment et qui comprend 80 logements et 600 m² de commerces. 800 et 2 000 logements seront construits à cet endroit, répartis de la façon suivante : 25 % de T2, 35 %  La livraison des espaces publics au premier trimestre 2015. de T3, 35 % de T4 et 5 % de T5. Les livraisons s’étaleront entre 2019 et 2023. Un projet de logements avec des commerces en pied d’immeuble est aussi en cours à l’emplacement de l’actuelle brasserie, au niveau du carrefour de l’Europe (en face des terrains de l’Ecole Centrale).

II.5.7.2.D Zone Europe (Châtenay-Malabry) Située sur l’avenue de la Division Leclerc à l’entrée est de la ville de Châtenay-Malabry, cette zone représente un atout majeur pour l’attractivité économique de la ville. Le programme consiste en l’aménagement, sur une zone de 2 hectares environ, de 18 000 m² de bureaux, de commerces (plus de 2 000 m²) et d’activités dont un hôtel de 2 600 m². Une cour plantée organisera la desserte des commerces le long de l’avenue de la Division Leclerc. La livraison est prévue pour 2016 / 2017.

Illustration 94. Secteur Allende, source : SEM 92

Le départ de la Faculté de Pharmacie, prévu pour 2018, libérera un vaste ensemble de 13 hectares. L’Etat demande la réalisation sur ce terrain de 10 000 m² de logements. Il est prévu également la réalisation d’un parc technologique innovant de près de 120 000 m² de bureaux (5 000 emplois). Les premières livraisons sont prévues pour 2020.

II.5.7.2.F Secteur Appert-Justice (Châtenay-Malabry) S’appuyant sur un secteur redynamisé autour du cinéma Le Rex rénové en 2006 et des nouveaux commerces, le secteur Appert-Justice poursuit la requalification de la façade urbaine de l’avenue de la Illustration 93. Projet de la zone Europe à Châtenay-Malabry, source : SEM 92 Division Leclerc. Le programme prévoit la démolition de deux tours de logements et d’un foyer, la réalisation de 18 000 m² environ de locaux tertiaires et de commerces et la construction de 14 000 m² environ de logements entre 2014 et 2017. 3 300 m² de logements environ ont déjà été livrés en 2013. II.5.7.2.E Secteur Allende (Châtenay-Malabry)

Le projet de renouvellement urbain de ce quartier est motivé par l’ouverte récente du demi-échangeur ouest sur l’A86 (permettant à la ville de disposer d’un échangeur complet au niveau du site de la Faculté II.5.7.2.G Projet de mutation du quartier Novéos (Le Plessis-Robinson) de Pharmacie – rue Jean-Baptiste Clément), le passage du tramway sur l’avenue de la Division Leclerc Le projet consiste à développer un quartier de ville avec logements, équipements de proximité et et le départ de la Faculté de Pharmacie prévu pour 2018. Il a pour principaux objectifs de développer le scolaires, tout en conservant les activités industrielles et tertiaires ainsi que les installations sportives. Le tissu économique de la ville de Châtenay-Malabry, d’assurer la continuité entre le centre-ville et les foncier concerné est inclus dans un périmètre d’étude portant sur l’ensemble du territoire communal quartiers situés au sud de l’avenue de la Division Leclerc, et de reconstituer une façade cohérente sur situé à l’ouest de la RD 2. Un travail de définition du programme d’aménagement est en cours avec un cette avenue. architecte. Le carrefour Allende (Allende sans le projet pharma) représente les terrains situés en bordure de l’avenue de la Division Leclerc, et délimités par la rue Jean-Baptiste Clément (RD 63) et la rue de

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II.5.7.2.H Opération Roosevelt – Brignole Galliera (Clamart) d’urbanisme afin d’imaginer ce que sera ce futur site, remportée par les agences Reichen et Robert & Une opération est prévue à proximité de la Place du Garde à Clamart. Cette opération consiste en la Associés, et Patrick Chavannes. Une concertation préalable est en cours. Un programme mixte serait création de 55 logements sociaux. Une Déclaration d’Utilité Publique est en vigueur sur ce secteur. réalisé afin d’assurer le dynamisme économique du site et de proposer une offre de logements adaptée.

II.5.7.2.I Autres projets II.5.7.3.B Le quartier Pajeaud (Antony) Le projet de tramway sera aussi en connexion immédiate avec de nombreuses opérations immobilières La ville a souhaité réaménager le quartier Pajeaud, et en particulier les terrains de l’ancien IUFM. Le en cours ou à l’étude, principalement sur l’avenue de la Division Leclerc à Châtenay-Malabry. Après une programme prévoit à l’horizon 2017 la construction de 261 logements privés et 82 logements sociaux densification soutenue de cette avenue ces dernières années (300 logements en moyenne construits par répartis sur 12 bâtiments d’une vingtaine de logements et 20 maisons individuelles. Une crèche publique an), 1 000 logements neufs y seront encore construits dans les prochaines années (2014 – 2017). de 1 200 m² verra le jour ainsi que 500 m² de commerces. Surface totale du projet : 28 000 m² SDP.

II.5.7.3.C Le quartier Noyer-Doré (Antony) Ce quartier est en pleine évolution depuis plus de 10 ans. Une vaste opération d’aménagement urbain afin de transformer cette ancienne zone sensible aménagée dans les années 1960, en un quartier attractif. Les aménagements suivants ont été réalisés : construction de la médiathèque Arthur Rimbaud, du complexe sportif Eric Tabarly, aménagement du parc du Noyer-Doré, de la place des Baconnets et du centre commercial, et requalification des voiries. Une résidence étudiante de 119 chambres (livraison Septembre 2011), un bâtiment d’accession sociale de 55 logements (livraison fin 2011) et un bâtiment de 25 logements (livraison 2012) ont été récemment réalisés. Les aménagements suivants sont encore en cours :  construction d’une salle polyvalente (reconstruction de l’actuelle Maison du Mont-Blanc) : d’une capacité d’accueil de 200 places assises (321 m² répartis en deux salles La livraison est prévue Illustration 95. Exemple de programme en cours sur l’avenue de la Division Leclerc, source : Franco Suisse pour l’été 2014.  aménagement du square Magellan d’une superficie de plus de 1 700 m². La ville d’Antony a aussi acquis un terrain entre le carrefour de l’Europe et le pont des Marguerittes afin d’y réaliser, à terme, une opération tertiaire. La date de livraison et le programme de l’opération ne sont II.5.7.3.D Les autres programmes immobiliers pas définis à date d’étude. Des programmes résidentiels sont aussi en cours de réalisation sur les territoires de ces quatre communes, et en particulier dans le centre d’Antony, de Clamart et à la Cité-jardin du Plessis-Robinson II.5.7.3 AUTRES PROJETS URBAINS SUR L’AIRE D’ETUDE ELARGIE (1 450 logements environ livrés entre 2010 et 2015 dansce quartier). D’autres projets urbains sont aussi en cours de réalisation ou à l’étude sur le reste des territoires des quatre communes concernées par ce projet. On peut citer l’aménagement d’Antonypole, l’aménagement II.5.7.4 PROJETS RELATIFS AUX EQUIPEMENTS GENERATEURS DE DEPLACEMENTS du quartier Pajeaud et du quartier du Noyer Doré, ainsi que différentes opérations immobilières Quelques projets relatifs aux équipements scolaires, sportifs et culturels sont en cours d’étude ou de résidentielles ou tertiaires ponctuelles. La réorganisation du réseau de bus qui sera proposée lors des réalisation sur le territoire des quatre communes concernées par le projet : départ de deux études ultérieures, ainsi que les correspondances proposées avec le projet de tramway prendront en établissements d’enseignement supérieur (Ecole Centrale Paris, Faculté de Pharmacie), projets compte ces différents projets. d’extension ou de reconstruction d’écoles maternelles et élémentaires, création du nouveau complexe sportif La Fontaine (Antony), nouveau gymnase (Antony – Pajeaud), création du Pavillon des Arts II.5.7.3.A Antonypole (Antony) (Châtenay-Malabry), construction d’un espace associatif (Antony), création d’un pôle culturel (Le Plessis- Antonypole, situé au sud du territoire d’Antony, accueille sur près de 60 hectares de nombreux leaders Robinson), construction du nouveau théâtre Firmin Gémier (Antony) … mondiaux de filières biotechnologie et haute technologie : traitement des maladies respiratoires, technologie médicale, chirurgie oculaire, biopharmaceutique, équipement aéronautique et militaire, … II.5.8 Synthèse des enjeux liés au milieu humain et socio-économique Ce site bénéficie actuellement d’une accessibilité et d’une desserte exceptionnelle (autoroutes A6 et A10 Le projet de Tramway T10 s’inscrit dans un territoire marqué par des zones fortement urbanisées et de à proximité, gare TGV Massy, RER B et RER C, bus, …). nombreux espaces verts, et regroupant 174 200 habitants et 65 400 emplois. En particulier, le long des Dans le cadre du réseau de transport public du Grand Paris, la ligne 18 (ligne verte) disposera d’un arrêt deux axes routiers structurants que sont la RD2 et la RD986, on observe : sur le site Antonypole (horizon 2027). La ville a lancé une consultation sous la forme d’un concours  des zones pavillonnaires principalement au niveau du Bois de Clamart et de La Croix de Berny ;

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 des zones résidentielles collectives nombreuses qui peuvent être de tout type : résidences, Cité- jardin (et en particulier la Cité-jardin de la Butte Rouge le long de la RD986), grands ensembles … ;  des zones d’activités importantes : quartier d’affaires de La Croix de Berny, zone d’activités Noveos, Parc Technologique, centre de technologie Schlumberger. D’autres zones d’activités sont situées à proximité de ces deux axes viaires ;  de nombreux équipements tels que des équipements d’enseignement, des établissements de santé, des équipements sportifs et de loisirs, des parcs et forêts, des équipements culturels, des zones commerciales et centres commerciaux … Ce secteur d’étude est aussi un secteur dynamique. Le taux de croissance annuel moyen de la population de l’aire d’étude, bien que plus faible que celui du département, reste supérieur aux moyennes régionale et nationale. Le nombre d'emplois a en revanche fortement augmenté entre 1999 et 2010 (+19%), ce qui est supérieur à la moyenne départementale. On constate toutefois une forte hétérogénéité entre les communes concernées par le projet. Les perspectives de développement urbain y sont importantes (nombreux projets de ZAC, création de nouveaux quartiers, de nouveaux équipements, mutation d’espaces existants, développement des zones d’activités existantes …). Ces projets auront pour conséquence une densification des quartiers concernés, en population et en emplois, en particulier le long de la RD2 et de la RD986, entraînant de plus forts besoins de déplacements. Les enjeux liés au milieu humain et socio-économique sont donc forts sur cette aire d’étude en raison des évolutions des territoires, des équipements présents et des besoins en transports que cela génère.

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II.6. RISQUES TECHNOLOGIQUES ET INDUSTRIELS seuil bas» ou «Seveso seuil haut» en fonction des quantités (seuils) et des types de produits dangereux qu'elles accueillent. Contrairement au risque naturel, le risque technologique est le risque engendré par l’activité humaine, il est donc d’origine anthropique. Ce risque est une combinaison entre la probabilité qu’un accident se produise sur un site industriel et la présence de personnes ou de biens proches du site en question. II.6.1.2 SITES SEVESO ET LES INSTALLATIONS CLASSEES DANS L’AIRE D’ETUDE Ce risque peut se développer dans chaque établissement mettant en jeu des produits ou des procédés L’aire d’étude ne comporte ni installation classée soumise à la réglementation SEVESO, ni périmètre de dangereux et sera d’autant plus élevé que l’activité ou les produits seront dangereux et pourront avoir de risque. graves conséquences pour la population à proximité, le personnel, les biens et/ou l’environnement. En revanche, l’aire d’étude du projet compte de nombreuses installations soumises à déclaration ou à autorisation en rapport avec l’importance de l’activité économique du secteur. Ces entreprises et II.6.1 Installations classées et sites SEVESO activités soumises au régime ICPE sont localisées essentiellement dans les zones industrielles comprises dans l’aire d’étude du projet (la Boursidière et Novéos). Sources : site des installations classées, http://basol.developpement-durable.gouv.fr, site Basias du BRGM. Le tableau suivant présente les sites ICPE soumis à autorisation: COMMUNE SITE ACTIVITE ADRESSE II.6.1.1 REGLEMENTATION SUR LE RISQUE INDUSTRIEL Clamart Coca-Cola Entreprise Fabrication de boissons 10, avenue Galilée Afin de limiter les risques liés à l’activité ou à la nature des produits fabriqués, stockés ou transportés, Société Régie Linge Blanchisseries, laveries de Châtenay – Malabry 21 - 27, rue de Saclay l’Etat a répertorié les établissements les plus dangereux et les a soumis à réglementation. Ces Développement linge établissements ainsi répertoriés se nomment ICPE (Installations Classées pour la Protection de Production et distribution l’Environnement). ELYO SUEZ – électrique, gaz, vapeur et 7, avenue Denis Papin Les installations classées sont soumises, notamment, aux références législatives et réglementaires Chaufferie CICHAC air conditionné suivantes: Le Plessis – Robinson OPDHLM des Hauts-de- Utilisation fioul  livre V du Code de l’Environnement, 35, rue du Loup Pendu Seine domestique  décret du 21 septembre 1977 codifié au livre V partie réglementaire,  loi «risques» du 30 juillet 2003 codifiée, Tableau 36. Recensement des ICPE soumise à autorisation dans l’aire d’étude du projet, source : Groupement  loi «air» du 30 décembre 1996 codifiée, SARA  directive IPPC 2008/1/CE,  directive SEVESO II du 9 décembre 1996. Aucun site ICPE n’est situé dans l’aire d’étude au niveau de la commune d’Antony. Dans l'état actuel, la réglementation ICPE distingue selon les activités et selon des seuils :  Installations Classées II.6.2 Risque nucléaire Les activités industrielles qui relèvent de la législation des installations classées sont énumérées dans Dans le département des Hauts-de-Seine, le Commissariat à l’Energie Atomique de Fontenay-aux- une nomenclature (décret du 20/05/53 mis à jour le 30 avril 2002) qui les soumet à trois régimes Roses, situé à 3 kilomètres de l’aire d’étude, présente un risque nucléaire. différents selon l’importance de l’activité et suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut Le risque nucléaire est consécutif à un événement accidentel avec des risques d’irradiation ou de présenter leur exploitation: contamination pour le personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l’environnement. o les établissements soumis à déclaration : la déclaration (qui est une notification) En cas d’accident majeur, les risques sont de deux ordres : concerne les activités les moins polluantes ou les moins dangereuses.  risque d’irradiation par une source radioactive : en France, ce risque concerne essentiellement le o les établissements soumis à autorisation : l'autorisation concerne les activités les personnel des installations nucléaires de base, plus polluantes ou les plus dangereuses.  risque de contamination par des poussières radioactives dans l’air respiré (nuage) ou le sol o les établissements soumis à enregistrement : depuis le 11 juin 2009 (Ordonnance n° (aliments frais, objets, etc.). 2009-663 du 11 juin 2009 relative à l'enregistrement de certaines installations classées Les conséquences pour l’individu sont fonction de la dose absorbée (durée d’exposition, proximité de la pour la protection de l'environnement, JO du 12 juin 2009), a été institué le régime source radioactive…). d’enregistrement qui constitue un régime d’autorisation simplifiée. Les risques présentés par l’établissement de Fontenay-aux-Roses font l’objet d’un Plan d’Urgence  Classement SEVESO Interne (PUI) qui a pour but de replacer l’installation dans l’état de sûreté le meilleur possible et de limiter Certains établissements soumis à autorisation se voient imposer des servitudes et sont classés AS les conséquences de l’incident ou de l’accident. De même, le Plan Particulier d’Intervention (PPI) prévoit (régime d’Autorisation avec Servitudes), il s’agit d’établissements «Seveso». Ils sont classés «Seveso l’organisation des secours lorsque l’accident est susceptible d’avoir des répercussions à l’extérieur du

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site. Le PPI a été modifié en novembre 1999 et prorogé en 2003. Une étude devra déterminer Le site est actuellement en cours d’intervention par les services de l’ADEME afin de vérifier la l’opportunité de le maintenir. En effet, la mise à l’arrêt définitif et le démantèlement des Installations compatibilité entre la qualité des milieux et les usages sur le site et hors site. En effet, depuis 2007, le Nucléaires de Base (INB) présentes sur le site de Fontenay-aux-Roses ont été autorisés par les deux site abandonné connait des problèmes de pollution au niveau de la nappe (fuite d’hydrocarbures). décrets 2006-771 et 2006-772 du 30 juin 2006. Actuellement, il n’existe plus que 2 INB. La zone de risque a considérablement diminué et pourrait être prochainement limitée à l’intérieur de II.6.3.3 SITES BASIAS l’établissement. BASIAS (Base des Anciens Sites Industriels et Activités de Service en activité ou non) est une base de Voulue par la loi transparence et sûreté nucléaire de 2006, une Commission Locale d’Information (CLI) a données faisant l’inventaire de tous les sites industriels ou de services, anciens ou actuels, ayant eu une été créée au niveau du centre de Fontenay-aux-Roses en 2009. Elle doit être instituée auprès de tout activité potentiellement polluante. Cette base de données est développée par la Bureau de Recherches site comprenant une ou plusieurs installations nucléaires de base. Cette commission est chargée d’une Géologiques et Minières (BRGM) pour le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de mission générale de suivi, d’information et de concertation en matière de sûreté nucléaire, de l’Ecologie (MEDDE). radioprotection et d’impact des activités nucléaires sur les personnes et l’environnement pour ce qui L’aire d’étude comprend de nombreux sites et sols pollués identifiés dans la base de données BASIAS : concerne les installations du site. La CLI est destinée aux populations se situant dans un rayon de 5 km autour du site et donc l’ensemble des communes de l’aire d’étude.  53 sites à Clamart et notamment à l’est de la place du Garde,  32 sites à Châtenay-Malabry, notamment au niveau de l’avenue de la Division Leclerc, II.6.3 Sites et sols pollués  27 sites au Plessis-Robinson au niveau du parc d’affaires Novéos,  16 sites à Antony à l’est du Domaine départemental de Sceaux, II.6.3.1 GENERALITES Un site pollué est un site qui, du fait d’anciens dépôts de déchets ou d’infiltration de substances  1 site à Verrières-le-Buisson. polluantes, présente une pollution susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les Un site dont l’activité est terminée a notamment été référencé à l’emplacement potentiel du Site de personnes ou l’environnement. Ces situations sont souvent dues à d’anciennes pratiques sommaires Maintenance et de Remisage (SMR) du Plessis-Robinson. Il s’agit de la Compagnie des signaux et d’élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou à des épandages de produits chimiques, entreprise électrique dont l’activité engendrait du dépôt de liquides inflammables et de l’utilisation de accidentels ou pas. Il existe également autour de certains sites des contaminations dues à des peinture sur métaux. retombées de rejets atmosphériques accumulées au cours des années, voire des décennies. Dans le cadre des études d’Avant-Projet (AVP), des sondages visant à préciser la qualité des sols dans Les anciennes activités industrielles (fonderies, dépôts d’hydrocarbures, etc.) sont une source potentielle l’emprise du projet seront réalisés. de pollution des sols. Concernant l’historique des activités dans l’aire d’étude, les recherches sur les bases de données du ministère de l’environnement (BASOL et BASIAS) ont permis de déduire les II.6.3.4 RISQUE AMIANTE principales sources de pollution potentielle des sols. L’amiante a principalement été incorporé dans les ouvrages sous forme d’amiante-ciment (conduits, La présence de sols pollués peut nécessiter des mesures spécifiques lors de la réalisation de travaux. plaques ondulées, ardoises…) et dans des liants (colles, peintures, joints…) (Cf. paragraphe II.10.5). En effet, l’excavation de sols pollués présente un risque de transfert de pollution à la nappe ou un risque L’exposition au risque amiante existe lors de travaux de maintenance ou de rénovation de voirie ou dans d’inhalation de particules polluées par les riverains. De plus, le transport et la destination des sols des sites industriels. pollués sont réglementés. Des sondages ont mis en évidence la présence d’amiante en points de la voirie suivants :

 RD 986 N° Av. de la Division Leclerc, II.6.3.2 SITES BASOL  RD 986 Entrée «Espace Economique et Vie», BASOL est une base de données sur les sites et sols pollués (ou potentiellement pollués) appelant une  RD 986 N° 315 A. de la Division Leclerc, action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif. Le recensement est réalisé par la préfecture et la DREAL. Les sites n’appelant plus d’action de la part des pouvoirs publics chargés de la réglementation  RD 986 Arrêt de bus Francis de Présence, sur les installations classées sont transférés de BASOL dans BASIAS.  RD 986 N° 321 Av. de la Division Leclerc, L’aire d’étude comprend un site BASOL situé à Clamart. C’est une ancienne installation de  RD 986 N° 327 Av. de la Division Leclerc, distribution de carburant dont le dernier exploitant était la société ARNOLD et LEROY. Cette exploitation  RD 986 N° 343 Av. de la Division Leclerc, était constituée de :  RD 2 Place du Garde arrêt de bus 290, 3  2 cuves de 7,5 m chacune (de gasoil et d'essence), installées dans les années 1960 dans la  RD 2 Place du Garde rue Brignole Galliera. même fosse maçonnée ("fosse A"), Des sondages complémentaires et des investigations plus précises seront nécessaires préalablement à 3  1 cuve de 15 m de super dans une autre fosse maçonnée ("fosse B") installée dans les années tout travaux pour mieux localiser en épaisseur la présence d’amiante. 1980 + 1 réservoir de 1000 litres d'huiles usées. Aucune investigation n’a été faite à ce jour sur les voies adjacentes communales. En revanche, il existe un risque potentiel de présence d’amiante sur ces voies, qui sera précisé par des sondages si besoin.

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II.6.4 Transport de Matières Dangereuses II.6.4.4 CANALISATIONS DE TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES SOUS-PRESSION DANS L’AIRE II.6.4.1 GENERALITES SUR LE TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES D’ETUDE Le risque de Transport de Matières Dangereuses (TMD) est consécutif à un accident se produisant lors Deux types de canalisations traversent l’Essonne et les Hauts-de-Seine: les gazoducs du réseau haute- du transport de ces produits par voie routière, ferroviaire, aérienne, fluviale ou par canalisation. pression (de 20 à 80 bars) de GDF et des oléoducs (ou pipeline). Seuls les gazoducs du réseau haute- Le transport routier est le plus exposé au risque, car les causes d'accidents sont multiples (état du pression exploités par GDF sont présents dans l’aire d’étude, ils traversent à deux reprises l’avenue Paul véhicule, faute de conduite du conducteur ou d'un tiers, conditions météorologiques, etc.). Le transport Langevin (RD 2) au niveau de la commune du Plessis-Robinson. de matières dangereuses par route est assujetti à l'Accord européen sur le transport des matières Les cartes suivantes présentes les voies concernées par le TMD dans l’aire d’étude et la synthèse des Dangereuses par Route (ADR). risques technologiques et industriels. Le transport ferroviaire s'appuie lui sur des procédures, des installations et des contrôles très rigoureux et il y a peu de risques supplémentaires dus aux conditions climatiques. La sécurité du TMD par voie ferrée fait l'objet de mesures spécifiques qui relèvent pour la plupart du règlement concernant le transport international ferroviaire des marchandises dangereuses applicable depuis 1997 aux transports intérieurs des pays de l'Union Européenne. Même si la probabilité est plus faible, le risque d'accident existe, sur les voies comme dans les gares où ont lieu le chargement ou le stationnement des trains. Le transport fluvial ou maritime de matières dangereuses présente surtout des risques de déversements pouvant engeandrer des pollutions. Une réglementation existe également pour les transports fluviaux : l’Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par voie de Navigation intérieure (ADN). Le transport par canalisation, utilisé pour les transports sur grande distance des hydrocarbures (oléoducs), des gaz combustibles (gazoducs) et parfois des produits chimiques (canalisations privées) est en principe le moyen le plus sûr, car les installations sont fixes et protégées. Ce transport est soumis à la circulaire et l’arrêté du 20 décembre 2010 modifiant l’arrêté du 4 août 2006 portant règlement de sécurité des canalisations de transport de gaz combustibles, d’hydrocarbures liquides ou liquéfiés et de produits chimiques.

II.6.4.2 TRANSPORTS ROUTIER DE MATIERES DANGEREUSES DANS L’AIRE D’ETUDE Le territoire des communes de l’aire d’étude est traversé par des axes importants du département qui assurent l'approvisionnement d’établissements industriels implantés sur les communes voisines. Les principaux axes routiers à risque sont :  la RD 2 : avenue Paul Langevin à Clamart,  la RD 906 : avenue Général de Gaulle à Clamart,  l’A86 (hors la partie en tunnel à Antony qui est interdite aux matières dangereuses),  la RD 986 : avenue de la Division Leclerc à Châtenay-Malabry et l’avenue Charles De Gaulle à Antony,  la RD 920 à Antony.

II.6.4.3 TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES PAR VOIE FERREE DANS L’AIRE D’ETUDE La ligne 431 (de Paris à Montparnasse) LGV Atlantique est présente dans l’aire d’étude mais elle ne permet pas le transport de matières dangereuses.

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Illustration 96. Risques technologiques dans l’aire d’étude (1/3), sources : DDRM Hauts-de-Seine, MEDDE, DRIEE

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Illustration 97. Risques technologiques dans l’aire d’étude (2/3), sources : DDRM Hauts-de-Seine, MEDDE, DRIEE

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Illustration 98. Risques technologiques dans l’aire d’étude (3/3), sources : DDRM Hauts-de-Seine, MEDDE, DRIEE

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II.6.5 Synthèse des risques technologiques et industriels L’aire d’étude comporte quatre installations classées en activité soumises à autorisation mais aucune à proximité immédiate du projet et aucune n’impose de servitudes (établissement SEVESO). Le risque industriel et technologique est donc moyen dans l’aire d’étude. Le risque nucléaire est présent avec le Commissariat à l’Energie Atomique de Fontenay-aux-Roses situé à 3 kilomètres de l’aire d’étude mais actuellement, il n’existe plus que 2 Installations Nucléaires de Base (INB), ce qui diminue considérablement la zone de risque qui pourrait être prochainement limitée à l’intérieur de l’établissement. Ainsi, le risque nucléaire est faible. Plusieurs sites répertoriés dans la base de données des anciens sites industriels Basias sont présents dans l’aire d’étude et notamment sur l’avenue Claude Trébignaud à Clamart et l’avenue de la Division Leclerc à Châtenay-Malabry. Il s’agit de sources potentielles de pollution. Dans le cadre des études d’Avant-Projet (AVP), des sondages sur la qualité des sols seront réalisés pour caractériser la qualité des sols rencontrés. L’enjeu est moyen. Le risque amiante est fort dans l’aire d’étude au regard des sondages qui ont mis en évidence la présence d’amiante en plusieurs points de la RD 2 autour de la place du Garde à Clamart et de la RD 986 à Châtenay-Malabry (avenue de la Division Leclerc). Concernant le transport de matières dangereuses, la présence d’une canalisation de gaz traversant l’avenue Paul Langevin (RD 2) au Plessis-Robinson constitue un enjeu fort.

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II.7. DOCUMENTS DE PLANIFICATION DU TERRITOIRE, RESEAUX ET SERVITUDES II.7.1.3 CONTRAT DE PROJET ETAT-REGION ILE-DE-FRANCE 2007-2013 (CPER) II.7.1 Planification régionale Le Contrat de projets État-Région (CPER) est un engagement financier de l’État et de la Région sur plusieurs années (2007-2013 et 2014-2020). En matière de transports collectifs, il porte sur des projets L’analyse de la compatibilité des documents de planification régionale est traitée dans le chapitre 6 de d’infrastructures de grande ampleur : création de lignes et extension ou amélioration de lignes l’étude d’impact. existantes, principalement pour le RER et le métro.

Le CPER 2007-2013 est arrivé à échéance le 31 décembre 2013. Dans sa circulaire du 2 août 2013, le II.7.1.1 SCHEMA DIRECTEUR D’ILE-DE-FRANCE (SDRIF) Premier Ministre a informé les préfets de région du renouvellement de la contractualisation avec les Le SDRIF est un document qui définit, pour l’horizon 2030, une politique territoriale à l'échelle de la régions avec une nouvelle génération de Contrats de plan. Le gouvernement souhaite également que région Île-de-France en termes d’aménagement de l’espace et de développement urbain et 2014 soit une année de transition pour permettre l’achèvement des opérations en cours et la continuité démographique. Il définit à ce titre un ensemble d’ambitions et de moyens pour développer une région avec les futurs contrats qui devraient être conclus en cours d’année 2014. Les CPER 2007-2013 ont plus dynamique et plus solidaire, dans toutes ses dimensions : habitat, transports, développement donc été prorogés d’une année supplémentaire via un avenant. économique, préservation de l’environnement, implantation des grandes infrastructures et des Pour la période «2015-2020», une programmation sera établie dans le cadre du Contrat de Projets Etat- équipements d’importance régionale. Il constitue également un projet d’ensemble pour les différents Région et des Contrats Région-Départements couvrant la période «2014- 2020». Elle devrait permettre acteurs franciliens. le lancement d’ici fin 2020 de l’ensemble des projets prévus au PDUIF. Le SDRIF 2030 a été adopté par délibération du Conseil Régional du 18 octobre 2013 et a été approuvé par décret du 27 décembre 2013. Il remplace ainsi l’ancien SDRIF de 1994 dont la révision avait été II.7.1.4 CONTRAT PARTICULIER ENTRE LA REGION ET LES DEPARTEMENTS (CPRD) lancée en 2005. Les contrats particuliers entre la Région Île-de-France et les 8 départements franciliens sont des

documents de programmation financière, complémentaires au CPER. Ces contrats particuliers couvrent II.7.1.2 PLAN DES DEPLACEMENTS URBAINS D’ILE-DE-FRANCE (PDUIF) un large champ d’intervention : économie, social, culture, sport et projets de transport collectif. Ils En complément du SDRIF qui identifie les grands projets de transport, le Plan de Déplacements Urbains permettent d’approfondir certaines politiques majeures et d’intervenir au-delà des cadres communs, tout est un document d’orientation, de planification et de programmation qui définit les objectifs à en tenant compte de façon plus fine des spécificités des départements franciliens. atteindre et les actions à entreprendre pour organiser de façon durable les déplacements des Le projet de tramway T10 a été acté en 2009 dans le Contrat Particulier Région-Département des Franciliens. Hauts–de-Seine 2009-2013. Le PDUIF doit aujourd’hui relever de nouveaux défis. Ainsi, A l’instar du Contrat Particulier avec le Département des , ce contrat contient un volet unique les problématiques liées aux déplacements et au consacré au développement des transports collectifs sur le territoire des Hauts-de-Seine. Des opérations développement durable ont sensiblement évolué depuis 2000, structurantes ont été retenues pour assurer un maillage efficace de ce territoire, notamment en mode date à laquelle le PDUIF a été approuvé par arrêté préfectoral. tramway. L’article 5 du contrat, ouvre la possibilité aux partenaires de faire un point sur le déroulement Ainsi, le PDUIF a fait l’objet d’une révision, suite à une étude des actions engagées ainsi que de réallouer des moyens financiers ou d’inscrire des opérations menée par le Syndicat des Transports d‘Ile-de-France (STIF). nouvelles, dès lors qu’elles seraient susceptibles de répondre aux exigences des deux parties en termes Cette étude souligne l’importance qu’il faut accorder à de priorité et de maturité. Ainsi, l’avenant de révision du contrat particulier adopté en juin 2013 proroge le l’amélioration des transports en commun. contrat particulier sur la période 2013-2014. Ainsi, le STIF a proposé en février 2011 un projet de PDUIF à l’horizon 2020. Le Conseil régional a arrêté le projet de PDUIF en février 2012. Ce projet a été soumis à enquête publique en avril-mai 2013. II.7.1.5 GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT Le projet, éventuellement modifié suite à l’enquête publique, sera soumis à l’avis de l’Etat. . Le Préfet de région a signé l’avis favorable de l’État, le 5 juin 2014. Le PDUIF a été définitivement approuvé à 19 juin La loi de programmation n° 2009-967 du 3 août 2009 relative à la mise en œuvre du Grenelle de 2014, par le Conseil Régional. Ce nouveau PDUIF vise à assurer un équilibre durable entre les besoins l'environnement dispose à son article 13 que «Le développement des transports collectifs revêt un en mobilité d’une part, et la protection de l’environnement et la santé d’autre part. caractère prioritaire dans les zones périurbaines et urbaines. Il contribue au désenclavement des quartiers sensibles, notamment dans le cadre du plan Espoir Banlieues».

D’autre part, l’article 14 de cette même loi dispose qu’en «Ile-de-France, un programme renforcé de Dans un contexte d’une croissance des déplacements estimée à 7 % d’ici 2020, le PDUIF vise : transports collectifs visera à accroître la fluidité des déplacements, en particulier de banlieue à banlieue.  une réduction de l’usage de la voiture et des deux-roues motorisés de 2 %, A cet effet, un projet de rocade structurante par métro automatique sera lancé après concertation avec  une croissance de l’usage des transports collectifs de 20 %, l'autorité organisatrice, en complémentarité avec les autres projets d'infrastructures de transport déjà  une croissance de l’usage de la marche et du vélo de 10 %. engagés dans le cadre du contrat de projets Etat-région. […] Enfin, il conviendra de rénover le réseau RATP et SNCF francilien, de moderniser le matériel roulant, d'améliorer la ponctualité des trains et les conditions de transport des voyageurs».

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Ainsi, le projet de tramway entre Antony et Clamart s’inscrit dans les orientations du Grenelle de II.7.2.2 PLANS LOCAUX DE L’HABITAT (PLH) l’environnement, notamment dans celles spécifiques à l’Ile-de-France par l’amélioration des Le Programme Local de l'Habitat est un véritable outil de programmation et de mise en œuvre de la déplacements de banlieue à banlieue. politique locale de l'habitat. Le PLH définit les orientations de la collectivité en matière d'habitat et de logement pour 6 ans. II.7.1.6 PLAN DE MOBILISATION POUR LES TRANSPORTS Le Programme Local de l'Habitat est établi par un Etablissement Public de Coopération Intercommunale Le Plan de mobilisation pour les transports en Ile-de-France a été initié par la Région, puis approuvé par (EPCI) pour l'ensemble de ses communes membres. Depuis, la loi portant engagement national pour le la Ville de Paris, par les Départements et, en 2009, par le STIF. logement du 13 juillet 2006, la mise en œuvre d'un PLH est obligatoire pour les communautés urbaines, Sa mise en œuvre doit permettre : les communautés d'agglomération et les communautés de communes de plus de 50 000 habitants comprenant une commune de plus de 15 000 habitants.  de répondre aux principales urgences qui concernent le réseau de transport francilien : modernisation des RER C et D, renouvellement du matériel roulant du RER A, désaturation de la L’aire d’étude comprend 2 PLH : ligne 13 du métro, accessibilité du réseau pour les personnes à mobilité réduite,  PLH des Hauts-de-Bièvre adopté en juin 2007  d’accélérer les projets en cours de réalisation ou d’études dans le cadre du Contrat de projets  PLH Sud-de-Seine adopté en mai 2008 : Etat-Région (CPER), de façon à ce que l’ensemble de ces opérations puisse être mis en service avant 2020 et qu’une nouvelle série de projets puisse être engagée à cet horizon, II.7.2.3 PLANS LOCAUX DE DEPLACEMENTS (PLD)  d’engager la réalisation de deux grands projets de transport : le prolongement du RER E - Eole à Le Plan Local de Déplacements (PLD) a pour objectif d’organiser au mieux les différents modes de l’ouest ainsi que la rocade en métro automatique Arc Express. déplacements. Il décline et précise le Plan de Déplacements Urbains d'Ile-de-France (PDUIF) élaboré Les besoins de financement résultant du Plan de mobilisation ont été estimés à 18,950 Milliards d’€ (CE par la Région Île-de-France, à un niveau plus local. 2008), dont 6,4 Milliards d’€ pour l’accélération des projets actuellement en études et en réalisation. Le PLD des Hauts-de-Bièvre a été approuvé le 29 mars 2011. En tout état de cause, eu égard à la date Ainsi, ce plan permet de prioriser l’ensemble des projets de transports francilien et d’en dégager les d’approbation du PLD et à sa nécessaire compatibilité avec le PDUIF, ce document demandera à être principes de financement. mis en compatibilité avec le nouveau PDUIF. Le Plan Local de Déplacement de 2011, toujours en vigueur, reprend les quatre objectifs généraux de II.7.2 Planification locale l’ancien PDUIF et les a déclinés localement en huit objectifs eux-mêmes repris dans 31 actions à mettre II.7.2.1 SCHEMAS DE COHERENCE TERRITORIALE (SCOT) en œuvre. Le PLD identifie aussi les maîtres d’ouvrages, les échéances et les financeurs de ces Les EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) réalisent et mettent en œuvre, seuls différentes actions. ou en regroupant leurs compétences au sein de syndicats mixtes, les documents de planification La ville de Clamart et la communauté d’agglomération Sud-de-Seine ne sont pas dotées d’un PLD. territoriale de type Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT). La loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000 a créé les Schémas de II.7.2.4 PLANS LOCAUX D’URBANISME (PLU) Cohérence Territoriale (SCOT) en remplacement des anciens Schémas Directeurs (SD). L’aire d’étude retenue pour cette thématique est celle des quatre communes traversées par le projet. Le SCOT est l’outil de conception et de mise en œuvre d’une planification intercommunale. Il définit Le Plan local d’Urbanisme (PLU), introduit par la loi de Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 l’évolution d’un territoire dans la perspective du développement durable et dans le cadre d’un projet décembre 2000, remplace le POS. Il détermine l’affectation principale des sols par zone et définit les d’aménagement et de développement. règles qui s’appliquent de manière générale et spécifique dans chaque zone. Ce document constitue le En effet, les SCOT servent de cadre de référence et permettent aux communes appartenant à un même socle sur lequel s’appuient les demandes d’autorisation ou d’utilisation du sol (permis de construire, bassin de vie de mettre en cohérence, dans le respect du principe de subsidiarité, leurs politiques d’aménager, de démolir). sectorielles centrées notamment sur les questions de l’urbanisme, de l’habitat, des implantations Le projet de tramway Antony - Clamart doit être compatible avec les documents suivants du PLU de commerciales, des déplacements et de l’environnement. Il s’agit, par exemple de lier la réalisation des chaque commune : infrastructures de transports et les extensions urbaines.  le règlement des zones au niveau desquelles le projet s’insère, L’élaboration d’un SCOT permet en outre aux communes de réaliser, en commun et de manière  et les documents graphiques dont : cohérente, certaines études qui seront nécessaires à l’élaboration de leurs Plans de Déplacements o le plan de zonage, Urbains (PDU) et de leurs Plans Locaux d’Urbanisme (PLU). o le plan des espaces boisés classés (souvent représentés sur le plan de zonage) : En Les communautés d’agglomération des Hauts-de-Bièvre et de Sud de Seine ne sont pas dotées de application de l’article L130-1 du Code de l’Urbanisme, le classement en espaces boisés SCoT opposable. classés interdit les changements d’affectation ou les modes d’occupation des sols de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements,

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o le plan des emplacements réservés (souvent représentés sur le plan de zonage) : Les emplacements réservés sont au nombre des zones spéciales susceptibles d’être délimitées par les PLU en application de l’article L. 123-1-8°. Réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général, aux espaces verts ou aux programmes de logement social (L. 123-2 b), ces emplacements traduisent un engagement des collectivités publiques relatif aux équipements publics projetés sur leur territoire. Le projet de tramway Antony - Clamart doit respecter, pour chaque commune, les servitudes d’utilité publique. Elles constituent des limitations administratives au droit de propriété. Elles sont instituées par une autorité publique dans un but d’intérêt général. Qualifiées aussi parfois de «servitudes administratives» ou de «servitudes de droit public», elles sont créées par des lois et règlements particuliers, codifiés ou non et ont un caractère d’ordre public interdisant aux particuliers d’y déroger unilatéralement.

II.7.2.4.A Composition du PLU Le PLU comprend (article L.123-1) :  un rapport de présentation,  un Projet d'Aménagement et de Développement Durables (PADD),  des orientations d'aménagement et de programmation,  un règlement,  et des annexes. Lorsque le plan local d'urbanisme tient lieu de programme local de l'habitat ou de plan de déplacements urbains, il comprend également un programme d'orientations et d'actions.

II.7.2.4.B Evolution du PLU et procédures associées Les communes traversées par le projet disposent d’un PLU approuvé. Le tableau suivant présente du nord au sud les différents documents de planification s’appliquant sur les communes traversées par le projet.

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DATE DERNIERES DERNIERES DERNIERES MISES A COMMUNES TYPE DE DOCUMENT D’APPROBATION REVISIONS MODIFICATIONS JOUR Clamart* PLU 23 septembre 2009 24 avril 2013 Le Plessis-Robinson* PLU 29 juin 2004 04 juillet 2013 08 février 2007 Châtenay - Malabry PLU 20 décembre 2012

Modification simplifiée le 26 Antony PLU 30 mai 2008 29 mars 2012 septembre 2013

 * Ces PLU sont en cours de révision. Tableau 37. Dates d’approbation des PLU des communes traversées par le projet, sources : PLU et sites internet des communes traversées par le projet

La révision d'un PLU est favorable à un intérêt précis mais ne correspond pas à un intérêt général de la commune en matière d'urbanisme. Le plan local d'urbanisme fait l'objet d'une révision lorsque la commune envisage (article L123-13 du Code de l’Urbanisme) :  soit de changer les orientations définies par le projet d'aménagement et de développement durables,  soit de réduire un espace boisé classé, une zone agricole ou une zone naturelle et forestière,  soit de réduire une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou des milieux naturels, ou d'une évolution de nature à induire de graves risques de nuisance. La modification permet à la commune d'apporter des changements partiels et limités au PLU. La procédure de modification simplifiée peut être utilisée pour :  rectifier une erreur matérielle,  augmenter, dans la limite de 20 %, le coefficient d'emprise au sol, le coefficient d'occupation des sols ou la hauteur maximale des constructions, ainsi que les plafonds dans lesquels peut être autorisée l'extension limitée des constructions existantes,  diminuer les obligations de recul des constructions par rapport aux limites de leur terrain d'assiette ou par rapport aux autres constructions situées sur le même terrain,  diminuer, dans la limite de 20 %, la superficie minimale des terrains constructibles,  supprimer des règles qui auraient pour objet ou pour effet d'interdire l'installation de systèmes domestiques solaires thermiques ou photovoltaïques ou de tout autre dispositif individuel de production d'énergie renouvelable, l'utilisation en façade du bois ou de tout autre matériau renouvelable permettant d'éviter des émissions de gaz à effet de serre ou la pose de toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales,  supprimer un ou plusieurs emplacements réservés ou réduire leur emprise. Les procédures de modification et de révision nécessitent une enquête publique.

La procédure de mise à jour du PLU permet au maire d'incorporer au PLU approuvé les évènements juridiques qui sont susceptibles d'affecter l'occupation et l'utilisation du sol (périmètre secteurs sauvegardés, des espaces naturels sensibles, des servitudes d’utilité publique, etc.) et d'avoir des incidences dans la délivrance des permis de construire, certificats d'urbanisme, etc

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II.7.2.5 . ZONES CONCERNEES PAR LE PROJET  son caractère pittoresque : ramure originale, ports penchés, etc., Le projet de tramway concerne plusieurs zonages définis par le rapport de présentation et le règlement  son impact paysager : situation de l'arbre à l'échelle du quartier lorsque celui-ci possède un fort d’urbanisme des PLU communaux. Ces zones sont détaillées dans le chapitre 6 de l’étude d’impact. impact. Les arbres remarquables identifiés dans l’inventaire départemental (donc hors propriétés privées) et II.7.2.5.A Emplacements réservés (ER) présents dans l’aire d’étude sont cartographiés sur les Illustration 99, Illustration 100, Illustration 101. Dix emplacements réservés ont été recensés à proximité immédiate des RD 2 et RD 986 empruntées Ils sont principalement situés le long des RD 2 et RD 986. Les plus proches de ces voiries sont listés par le futur tramway, dont les bénéficiaires sont le Département ou la commune. Ils sont détaillés dans le dans le tableau ci-dessous et numérotés avec leur matricule sur les cartes ci-dessous : chapitre 6 de l’étude d’impact. NOM NOM DIAMETRE COMMUNE LOCALISATION MATRICULE VERNACULAIRE SCIENTIFIQUE HOUPPIER II.7.2.5.B Espaces boisés classés Chêne pédonculé Quercus robur L. Clamart Forêt de Clamart 25 m 1 814 Les Espaces Boisés Classés (EBC) sont des espaces verts privatifs ou publics inscrits dans le tissu Chêne pédonculé Quercus robur L. Clamart Forêt de Clamart 19 m 1 812 urbain des communes disposant de qualités remarquables au regard des ambiances paysagères qu’ils Chêne pédonculé Quercus robur L. Clamart Forêt de Clamart 19 m 1 813 créent. Châtenay- Le classement en Espace Boisé Classé peut concerner tout bois, forêt ou parc, relevant ou non du Chêne Quercus L. Forêt de Verrières 20 m 2 356 régime forestier, enclos ou non, attenant ou non à des habitations, ainsi que des arbres isolés, des haies Malabry ou réseaux de haies, des plantations d'alignement. Châtenay- Chêne Quercus L. Forêt de Verrières 20 m 2 357 Les EBC sont soumis aux dispositions des articles L130-1 du Code de l’Urbanisme qui établit une Malabry servitude permettant d’en assurer la conservation. Tout abattage doit faire l'objet d'une demande Robinia Châtenay- Cité – jardin préalable en mairie et tout changement d'affectation du sol de nature à empêcher la conservation ou la Robinier commun 15 m 362 pseudoacacia L. Malabry Haute création de l'espace boisé est proscrit. En se référant au Plan Local d’Urbanisme de chaque commune traversée, l’aire d’étude du projet Tilia x vulgaris Châtenay- Tilleul commun Cité – jardin Haute 20 m 567 intercepte plusieurs Espaces Boisés Classés (Cf. Illustration 99, Illustration 100, Illustration 101) dont : Hayne Malabry  le bois de Clamart qui appartient à la forêt de Meudon à Clamart. La RD 2 en traversée de la Castanea sativa Châtenay- Châtaignier 14.5 m 285 forêt de Meudon (bois de Clamart) est intégralement incluse dans cet EBC bien qu’il s’agisse Mill Malabry Cité – jardin Haute d’une infrastructure existante. Platanus Châtenay-  un alignement d’arbres classé EBC au droit de l’avenue Paul Langevin au Plessis-Robinson, Platane d'Orient Parc de la Roseraie 35 m 14 orientalis L. Malabry (C.R.E.P.S.)  le bois de la Solitude et le bois de la Garenne au Plessis-Robinson,  le Domaine Départemental de la Vallée-aux-Loups, le Parc Roland-Gosselin (parc du CREPS) Domaine Erable d'Italie Acer opalus Mill. Antony départemental de 10 m 493 ainsi que la forêt domaniale de Verrières. à Châtenay-Malabry, Sceaux  le Domaine départemental de Sceaux à Antony. Tableau 38. Liste des arbres remarquables proches des voiries RD 2 et RD 986, source : Département des Hauts- de-Seine II.7.2.6 ARBRES REMARQUABLES

II.7.2.6.A Les arbres remarquables du Département des Hauts-de-Seine II.7.2.6.B Les arbres remarquables de la ville Le Département des Hauts-de-Seine a réalisé en 1999 un inventaire précis des arbres remarquables Au-delà de la demande obligatoire d’autorisation d’abattage à faire à la commune, le classement des implantés sur les domaines publics et privés des Hauts-de-Seine. Ce recensement a permis de arbres remarquables en «espaces boisés à conserver» induit que «tout changement d’affectation du sol dénombrer 4 371 arbres remarquables. de l’espace boisé de nature à empêcher sa conservation est proscrit». (Code de l’Urbanisme - art.

L.130.1). Les affectations du sol peuvent être de nature provisoire ou définitive. Six critères ont été pris en compte pour définir le caractère remarquable du sujet : Les arbres remarquables identifiés dans l’inventaire départemental ne sont pas systématiquement repris  ses dimensions : hauteur, largeur de la ramure et circonférence, dans leur totalité dans les PLU. Pour les villes pour lesquelles la liste des arbres remarquables existe,  son âge : sujet approchant ou dépassant le siècle, les éléments sont présentés brièvement ci-après et détaillés dans le chapitre 6 de l’étude d’impact.  sa rareté botanique : sujet d'origine exotique par exemple,  son caractère historique : sujet témoin d'un personnage illustre ou d'un événement marquant,

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II.7.2.6.B.a Clamart Dans la forêt de Clamart (bois de Meudon) le long de la RD 2, des groupes de chênes, châtaigniers et hêtres sont considérés comme des arbres remarquables au sein de l’article L.123-1-5. 7° du Code de l’Urbanisme.

II.7.2.6.B.b Le Plessis-Robinson Un bel arbre, même situé sur une propriété privée, fait partie du patrimoine paysager d'un territoire communal. La Direction des Espaces Verts du Département des Hauts de Seine a réalisé le Cadastre Vert de la Ville en juillet 1994. Ce document répertorie en particulier 70 arbres remarquables sur le territoire communal. Ces arbres remarquables sont partie intégrante du patrimoine végétal de la commune et sont donc à protéger. Plus de la moitié de ces arbres est localisée dans le Parc Henri Sellier, ainsi que dans le Bois de la Garenne et bénéficie donc de la protection "Espace Boisé Classé". Toutefois, aucun arbre remarquable n’est présent dans l’aire d’étude sur la commune du Plessis- Robinson.

II.7.2.6.B.c Châtenay-Malabry Des arbres remarquables sont présents le long de la RD 2 dans un espace boisé classé à Châtenay- Malabry ainsi qu’un le long de la RD 986.

II.7.2.6.B.d Antony La commune d’Antony n’a pas identifié d’arbres remarquables au sens de l’article L.130.1 du Code de l’Urbanisme. Il fait référence en annexe au Cadastre Vert des Hauts-de-Seine (Cf. paragraphe II.7.2.6.A).

Plusieurs espaces boisés classés ainsi que de nombreux arbres remarquables sont situés dans l’aire d’étude notamment le long des RD 2 et RD 986 (Cf. Illustration 99, Illustration 100, Illustration 101 )

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Illustration 99. Localisation arbres remarquables du Département Hauts-de-Seine, des EBC et état phytosanitaire des arbres d’alignement à proximité de l’aire d’étude (1/3), sources : Département des Hauts-de-Seine (modifié par le Groupement SARA), PLU Clamart, PLU Châtenay-Malabry, PLU le Plessis-Robinson, PLU Antony

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Illustration 100. Localisation arbres remarquables du Département Hauts-de-Seine, des EBC et état phytosanitaire des arbres d’alignement à proximité de l’aire d’étude (2/3), sources : Département des Hauts-de-Seine (modifié par le Groupement SARA), PLU Clamart, PLU Châtenay-Malabry, PLU le Plessis-Robinson, PLU Antony

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Illustration 101. Localisation arbres remarquables du Département Hauts-de-Seine, des EBC et état phytosanitaire des arbres d’alignement à proximité de l’aire d’étude (3/3), sources : Département des Hauts-de-Seine (modifié par le Groupement SARA), PLU Clamart, PLU Châtenay-Malabry, PLU le Plessis-Robinson, PLU Antony

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II.7.2.7 ELEMENTS DE PATRIMOINE BATI REMARQUABLE ET ESPACES PAYSAGERS A PROTEGER Effets des servitudes L’article L.123-1-5-7° du Code de l’Urbanisme permet, dans le cadre du PLU, «Identifier et localiser les Les communes de Clamart, Châtenay-Malabry et Antony sont en majeure partie concernées par les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et zones d’anciennes carrières. L’arrêté préfectoral du 7 août 1985 délimitant le périmètre concerné a été secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou pris au vu de l’ancien article R.111-3 du Code de l’Urbanisme. Il a aujourd’hui valeur de Plan de écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection». Prévention des Risques Naturels en application de l’article 10 V du décret du 5 octobre 1995. A A ce titre, certains éléments bâtis remarquables sont soumis à des mesures de protection et de mise en l’intérieur de ce périmètre, toute autorisation de construire devra faire l’objet de l’avis de l’Inspection valeur spécifiques traduites sous forme de prescriptions particulières. Générale des Carrières. Les éléments bâtis repérés au titre du patrimoine d’intérêt local (en application de l’article L.123-1-5-7° du Code de l’Urbanisme) sur les documents graphiques, sont soumis aux règles suivantes : II.7.3.2 SERVITUDES RELATIVES A L’ETABLISSEMENT DES CANALISATIONS DE TRANSPORT ET DE  tous les travaux effectués sur un bâtiment ou ensemble de bâtiments repérés doivent être conçus DISTRIBUTION DE GAZ ET DE TRANSPORT D’HYDROCARBURES LIQUIDES en évitant toute dénaturation des caractéristiques conférant leur intérêt, Les canalisations de gaz :  la démolition des éléments de patrimoine repérés doit faire l’objet d’une demande d’autorisation Gaz de France Réseau Transport a indiqué plusieurs canalisations dans l’aire d’étude. Celles-ci sont préalable. présentées sur la cartographie des servitudes (Cf. Illustration 103, Illustration 104, Illustration 105) et Les prescriptions concernant les espaces paysagers à protéger sont décrits dans le règlement de la celle des risques technologiques (Cf. Illustration 96, Illustration 97, Illustration 98). zone d’implantation de l’espace paysager concernée. Les deux traversées du réseau GRT gaz (canalisations haute pression en acier) se situent à Les éléments du patrimoine bâti remarquable et les espaces paysagers à protéger à proximité l’intersection de l’avenue Paul Langevin (RD 2) : immédiate du projet de Tramway T10 sont détaillés dans le chapitre 6 de l’étude d’impact.  avec la rue Edouard Herriot au Plessis-Robinson. Il s’agit d’une conduite en ciment de diamètre nominal 200 mm d’une pression de 31 bars. Cette conduite alimente un poste DP au Plessis- Trévise. II.7.3 Principaux réseaux techniques et servitudes d’utilité publique  avec la rue Amédée Usseglio au Plessis-Robinson. Il s’agit d’une conduite de diamètre nominal Les Plans Locaux d’Urbanisme comportent en annexe les servitudes d’utilité publique affectant 300 mm d’une pression de 31 bars. Il s’agit d’une artère de distribution gaz sur la grande l’utilisation des sols. Les servitudes d’utilité publique sont des limitations administratives du droit de couronne de Paris. propriété et d’usage du sol. Elles sont visées par l’article L.126-1 du Code de l’Urbanisme. Mises en œuvre par les services de l’Etat, elles s’imposent aux autorités lors de l’élaboration des documents d’urbanisme. Il y a obligation pour les PLU de respecter les servitudes. Effet des servitudes : Les servitudes se présentent comme des contraintes d’utilisation ou d’occupation du sol affectant les  Servitude de passage et zone "non aedificandi" dans une bande de largeur variable, terrains nus ou bâtis et sont liées à un immeuble, un droit de passage, une infrastructure, ou des  Obligation de laisser libre le passage et l'accès à la canalisation, réseaux divers.  Obligation pour le propriétaire de consulter le concessionnaire pour obtenir son accord pour toute Comme dans tous les territoires urbains, les réseaux techniques enterrés sont très nombreux : eau modification du profil du terrain, plantation ou, réalisation de tout autre aménagement de surface. potable, eaux usées, électricité (EDF), gaz (GRT Gaz), Hydrocarbures (TRAPIL), télécommunication, etc. Leur localisation au sein de l’aire d’étude doit être connue précisément afin d’anticiper tout problème Servitudes relatives au réseau de transport électriqueLes lignes à haute et très haute tension : lors des travaux ou de l’exploitation. L’aire d’étude comprend les lignes suivantes (Cf. Illustration 103, Illustration 104, Illustration 105) : Les servitudes et les réseaux principaux concernant l’aire d’étude sont listés ci-dessous.  à Clamart Les réseaux de distribution d'électricité, de gaz, d'eau et télécommunications, ainsi que le réseau o lignes aériennes 225 kV (RTE) qui traversent l’avenue Claude Trébignaud (RD 2) au d'assainissement, présents sous ou autour de toute voirie, n'ont pas été décrits dans cette étude. Ils font nord et au -dessus de l’hôpital Béclère. l'objet pour leur recensement d'une Déclaration d'Intention de Commencement des Travaux du maître d'ouvrage auprès des différents concessionnaires.  au Plessis-Robinson : o câble électrique souterrain à 225 kV le long de l’avenue Paul Langevin (RD 2)  à Châtenay-Malabry : II.7.3.1 SERVITUDES RELATIVES A LA SALUBRITE ET A LA SECURITE PUBLIQUE Périmètre de prévention des risques de mouvement de terrain o câble électrique souterrain à 225 kV : Les communes de Clamart, de Châtenay-Malabry et d’Antony sont concernées par un périmètre de ligne souterraine 225 kV : n° 1 CHATILLON (Clamart) – ROBINSON-VILLEJUST prévention des risques de mouvement de terrain liés aux anciennes carrières (Cf. Illustration 14, ligne souterraine 225 kV : n° 2 CHATILLON (Clamart) – ROBINSON-VILLEJUST Illustration 15, Illustration 16). o câble électrique aérien à 225 kV : ligne aérienne 225 kV n° 1 CHATILLON (Clamart) – ROBINSON-VILLEJUST

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ligne aérienne 225 kV n° 1 MOULINEAUX-VILLEJUST avenue de la division Leclerc jusqu’au croisement avec la rue Paul Cézanne. ligne aérienne 225 kV n° 1 RAIE-TORTUE-VILLEJUST A la limite de Châtenay-Malabry et Antony, le SIAAP est en possession du Tunnel du Ru de Châtenay ligne aérienne 225 kV n °2 CHATILLON (Clamart) – ROBINSON-VILLEJUST (TRC) localisé à une profondeur entre 12 et 27 mètres. Ce tunnel dispose d’un diamètre de 6,30 mètres ligne aérienne 225 kV n° 2 MOULINEAUX-VILLEJUST (Cf. Illustration 105). ligne aérienne 225 kV n° 2 RAIE-TORTUE-VILLEJUST Un réseau Véolia est présent avenue Charles Lebrun en limite du Domaine départemental de Sceaux : il s’agit d’une conduite de 1500 mm de diamètre sous chaussée. Des chambres Véolia importantes sont Aucune ligne aérienne ou câble souterrain à haute tension n’est présent dans l’aire d’étude à Antony. également présentes au niveau du carrefour de la Croix de Berny à l’angle de l’avenue du Général de Le réseau ERDF est composé de câbles souterrains haute et basse tension d’une profondeur entre 0,50 Gaulle et l’avenue Léon Blum. et 1,20m.

Un réseau haute tension longe la route du Plessis Piquet le long de la RD 2 au niveau de la forêt de Effet des servitudes : Verrières à Châtenay-Malabry. Ce réseau est composé de plusieurs câbles haute-tension en partie sous fourreaux. Concernant les aqueducs et les autres canalisations d'eau potable, les servitudes induisent une restriction du droit des sols et instaurent une zone de protection, de largeur variable, de part et d'autre

de l'axe de la canalisation. Effet des servitudes :

Ces servitudes entraînent le droit pour le bénéficiaire d'établir à demeure : II.7.3.4 SERVITUDES DE PROTECTION DES MONUMENTS HISTORIQUES ET DE LEURS ABORDS  des supports et ancrages pour conducteurs aériens d'électricité, au-dessus des propriétés, Les monuments historiques :  des droits de passage, Plusieurs périmètres de protection de monuments historiques interceptent l’aire d’étude : ils sont  des canalisations souterraines ou des supports pour les conducteurs aériens sur des terrains présentés en détail au paragraphe II.8.3.2. privés non fermés.

Ces servitudes permettent en outre au bénéficiaire de couper arbres et branches pouvant se trouver à Effet des servitudes : proximité des conducteurs aériens sur des terrains privés non bâtis et non fermés. Les monuments historiques classés ou inscrits bénéficient par défaut d’un périmètre de protection de

500 mètres, ou sinon d’un autre périmètre défini par l’Architecte des Bâtiments de France (ABF). Dans ce dernier cas, on parle de périmètre modifié. Celui-ci doit être consulté avant tout travaux ayant lieu dans le périmètre. II.7.3.3 SERVITUDES RELATIVES A LA POSE DE CANALISATIONS PUBLIQUES D'EAU POTABLE ET D'ASSAINISSEMENT II.7.3.5 SERVITUDES DE PROTECTION DES SITES CLASSES ET INSCRITS (SITES PITTORESQUES) Les canalisations principales : Les sites inscrits et classés :  A Châtenay-Malabry : L’aire d’étude comprend notamment : o une canalisation de 1 000 mm de diamètre le long des voies suivantes :  à Châtenay-Malabry : chemin du Loup pendu, o le site de la Vallée-aux-Loups et l’extension du site classé, avenue de la division Leclerc, o le parc Rolland Gosselin (parc du CREPS), avenue Jean Jaurès, o les perspectives du Parc de Sceaux. chemin de la Justice,  à Antony : le périmètre du site classé du Parc de Sceaux. chemin des Friches. Ils sont présentés en détail au paragraphe II.8.7. o une canalisation de 600 mm de diamètre le long des voies suivantes : Effet des servitudes : avenue Jules Guesde, L’avis de la commission des sites du Ministère de la Culture est nécessaire en cas de travaux en site avenue du Plessis, classé, l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France suffit en cas de site inscrit. avenue des Quatre Chemins, avenue Roger Salengro, II.7.3.6 SERVITUDES RELATIVES A LA PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBAIN ET PAYSAGER rue Jean-Baptiste Clément. Les zones de protection du patrimoine urbain, architectural et paysager (ZPPAUP) : o une canalisation de 500 mm de diamètre le long des voies suivantes : L’aire d’étude est concernée par une ZPPAUP à Clamart (Cf. paragraphe II.8.5). chemin du Loup Pendu,

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Effet des servitudes La création d’une zone de protection du patrimoine architectural, paysager et urbain (ZPPAUP) impose des prescriptions particulières en matière d’architecture et de paysage (par exemple la publicité y est interdite). Les travaux de construction, de démolition, de déboisement, de transformation ou de modification de l’aspect des immeubles compris dans le périmètre de la zone de protection sont soumis à autorisation spéciale. La création d’une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager ou Aire de Mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine suspend la servitude de protection des monuments historiques ainsi que celles instituées pour la protection des monuments naturels et des sites.

II.7.3.7 SERVITUDES RELATIVES A LA CONSERVATION DU PATRIMOINE SPORTIF Les équipements sportifs : L’aire d’étude comprend de multiples équipements sportifs recensés précédemment au paragraphe 0.

Illustration 102. Forêt domaniale de Meudon, source : Groupement SARA Effets des servitudes : La suppression totale ou partielle d'un équipement sportif privé, dont le financement a notamment été assuré par une ou des personnes morales de droit public pour une partie, est soumise à autorisation de la personne morale de droit public ayant participé au financement. L'avis du maire de la commune où est Effet des servitudes : implanté l'équipement est joint à la demande d'autorisation. Cette autorisation est subordonnée à la  Interdiction au propriétaire : condition que cet équipement soit remplacé par un équipement sportif équivalent. o de construire sans autorisation les constructions mentionnées dans les textes du Code II.7.3.8 SERVITUDES LIEES AU CHEMIN DE FER Forestier (article L.151-1 et 2 du Code Forestier). Servitudes ferroviaires :  Obligation du propriétaire : L’aire d’étude intercepte : o de procéder à la démolition dans le mois du jugement qui l’aura ordonné des  la ligne B du RER B à Antony, constructions interdites et qui auront été construites sans autorisation ;  la ligne 431 (de Paris à Montparnasse) LGV Atlantique à Châtenay-Malabry et Antony. o de se soumettre aux visites des préposés des Eaux et Forêts pour toutes les constructions indiquées dans les textes susvisés dont l’édification aura été autorisée par Effet des servitudes : décision administrative. Les servitudes liées au chemin de fer entraînent une restriction au droit d’utilisation des sols. Elles sont listées à l’art. L2231-3 du Code des Transports et concernent : II.7.3.10 SERVITUDES AERONAUTIQUES  l’alignement, II.7.3.10.A Servitudes aéronautiques instituées pour la protection de la circulation aérienne :  l’écoulement des eaux, servitudes de dégagement  l’occupation temporaire des terrains en cas de réparation, Servitudes de dégagement :  la distance à observer pour les plantations et l’élagage des arbres plantés, L’aire d’étude est concernée par les servitudes aéronautiques de dégagement de l’aérodrome d’  le mode d’exploitation des mines, minières, tourbières et sablières, dans la zone déterminée à cet (approuvées par décret du 5 juin 1992) sur les communes de Châtenay-Malabry et d’Antony. effet. Elle est également concernée par les servitudes aéronautiques de dégagement des aérodromes de : II.7.3.9 SERVITUDES DE PROTECTION DES BOIS ET FORETS  Toussus-le-Noble, sur les communes de Clamart et de Plessis-Robinson (servitudes de Servitudes concernant les forêts : dégagement aéronautiques non approuvées). L’aire d’étude comprend une zone naturelle :  Vélizy-Villacoublay sur la commune de Clamart, du Plessis-Robinson et de Châtenay-Malabry (arrêté interministériel du 20 novembre 1989).  à Clamart : la forêt domaniale de Clamart-Meudon (210 hectares), Effets des servitudes :  à Châtenay-Malabry : la forêt domaniale de Verrières (125,02 hectares). Cf. paragraphe II.4.1.2.

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Les servitudes aéronautiques de dégagement comportent l'interdiction de créer, ou l'obligation de des centres radioélectriques. Les obstacles susceptibles de perturber la propagation des ondes peuvent supprimer, les obstacles susceptibles de constituer un danger pour la circulation aérienne ou nuisibles être des maisons, des immeubles, des ponts, des clôtures et a fortiori des tours. Pour éviter que de tels au fonctionnement des dispositifs de sécurité établis dans l'intérêt de la navigation aérienne. obstacles puissent être construits, les plans de servitudes précisent des zones dans lesquelles il est Elles sont reportées sur un plan de dégagement. Les surfaces de dégagement, figurant sur ce plan, interdit de créer des obstacles fixes ou mobiles dont la partie la plus haute excéderait la côte définie par permettent de déterminer les altitudes que doivent respecter les obstacles. ce plan. Les servitudes peuvent entraîner :  une limitation de hauteur pour les constructions, les arbres ou diverses installations (pylônes, II.7.3.11.A Les servitudes relatives aux transmissions radioélectriques concernant la protection antennes, obstacles filiformes, etc.), contre les obstacles des centres d'émission et de réception exploités par l'Etat  la possibilité, pour l’administration, de demander la suppression des obstacles gênants existants. Selon l’art. R. 23 du Code des Postes et des Télécommunications : «La largeur d'une zone spéciale de Les surfaces de dégagement sont représentées en surimpression de couleur rouge sur les fonds de dégagement protégeant une liaison radioélectrique entre deux points fixes comptée perpendiculairement cartes de l’IGN par leurs limites et par l’indication des altitudes de ces limites ; les altitudes sont à la projection horizontale du trajet des ondes radioélectriques ne peut excéder 50 mètres de part et entourées d’un cercle et sont rapportées au nivellement général de la France (pour les aérodromes du d'autre de cette projection. Les constructions et obstacles situés dans la zone de dégagement ainsi territoire métropolitain). définie doivent se trouver à 10 mètres au-dessous de la ligne droite joignant les aériens d'émission et de réception, sans cependant que la limitation de hauteur imposée à une construction puisse être inférieure

à 25 mètres». II.7.3.10.B Servitudes aéronautiques instituées pour la protection de la circulation aérienne : L’aire d’étude est concernée : servitudes de balisage  à Clamart, par la zone de dégagement radioélectrique du centre de Vélizy-Villacoublay, Servitudes de balisage :  au Plessis-Robinson, par la zone de protection radioélectrique contre les obstacles du centre de L’aire d’étude est concernée par les servitudes aéronautiques de balisage de l’aérodrome de Vélizy- Vélizy-Villacoublay, Villacoublay sur la commune de Châtenay-Malabry approuvées par arrêté interministériel en date du 20 novembre 1989.  à Châtenay-Malabry, par le secteur de dégagement du centre de Paris Sud et par la zone de protection radioélectrique contre les obstacles du centre de Vélizy-Villacoublay.

Effets des servitudes : II.7.3.11.B Les servitudes applicables autour des centres récepteurs pour la protection des Certains obstacles doivent être équipés de dispositifs visuels ou radioélectriques destinés à signaler leur réceptions radioélectriques contre les perturbations électromagnétiques présence aux pilotes. Le balisage de ces obstacles fait l’objet, dans chaque cas, d’une étude technique. Il peut concerner : Cette servitude est définie par l’article R30 du Code des Postes et des Communications Electroniques : «Dans la zone de protection radioélectrique, il est interdit aux propriétaires ou usagers d'installations  les obstacles massifs et minces si leur sommet se trouve à moins de 10 mètres au-dessous de la électriques de produire ou de propager des perturbations se plaçant dans la gamme d'ondes surface de dégagement. radioélectriques reçues par le centre et présentant pour les appareils du centre un degré de gravité  les obstacles filiformes si leur sommet se trouve à moins de 20 mètres au-dessous de la surface supérieur à la valeur compatible avec l'exploitation du centre. de dégagement. En outre, dans la zone de garde radioélectrique, il est interdit de mettre en service du matériel électrique Les propriétaires sont tenus d’accepter l’installation de ces dispositifs de balisage. susceptible de perturber les réceptions radioélectriques du centre ou d'apporter des modifications à ce matériel, sans l'autorisation du ministre dont les services exploitent le centre ou exercent la tutelle sur II.7.3.11 SERVITUDES RADIOELECTRIQUES lui». Effets des servitudes L’aire d’étude, à Châtenay-Malabry, est concernée par la zone de protection radioélectrique contre les Pour obtenir un bon fonctionnement des télécommunications radioélectriques, il faut prendre certaines perturbations électromagnétiques de l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay (décret du 22 octobre 1976). précautions pour les prémunir des obstacles, des perturbations électromagnétiques ou des interférences, en tenant compte des particularités de propagation des ondes des diverses fréquences II.7.3.11.C Les servitudes liées aux faisceaux hertziens (servitudes d’utilité publique au profit du utilisées. ministère de la Défense) Des servitudes radioélectriques sont donc établies dans l’intérêt des transmissions comme dans celui A Antony, l’aire d’étude est concernée par une servitude d’utilité publique relevant du ministère de la des réceptions. Ces servitudes sont de deux sortes : celles qui protègent les réceptions radioélectriques Défense liée au faisceau hertzien de Bretigny-sur- (aérodrome) à Bessancourt (décret en contre les perturbations électromagnétiques et celles qui protègent les télécommunications date du 16 février 1996). radioélectriques contre les obstacles. Ces dernières imposent certaines contraintes pouvant influer sur la position et la hauteur d’une tour. II.7.4 Synthèse des enjeux liés à l’urbanisme, aux réseaux et servitudes Elles interdisent l’édification des ouvrages ou réglementent leur hauteur dans des zones définies autour

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Le projet de Tramway T10 Antony-Clamart est identifié dans les multiples plans de planification territoriale, que ce soit à l’échelle régionale (SDRIF 2030, PDUIF, CPRD) ainsi qu’à l’échelle locale (notamment le PLD de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre). Le projet s’inscrit également dans les orientations du Grenelle de l’environnement. Les communes de l’aire d’étude possèdent chacune un PLU approuvé comprenant des dispositions d’urbanisme spécifiques. L’aire d’étude traverse un grand nombre de zones des règlements des PLU ainsi que des zones naturelles et des espaces boisés classés. L’enjeu lié à l’urbanisme y est donc fort. Les enjeux liés à la thématique des réseaux et servitudes sont forts, l’aire d’étude étant interceptée par :  des réseaux de transport d’électricité (souterrains le long de la RD 2 au Plessis-Robinson en bordure de la forêt de Verrières et à Châtenay et aériens traversant la RD 2),  des canalisations de gaz à haute pression au Plessis-Robinson,  un réseau Véolia au niveau de l’avenue Charles Lebrun en limite du Domaine départemental de Sceaux et au niveau du carrefour de la Croix de Berny à l’angle de l’avenue du Général de Gaulle et l’avenue Léon Blum,  des servitudes liées au patrimoine (Cf. paragraphes II.8.3.2 et II.8.5)  des périmètres de prévention des risques de mouvement de terrain liés aux anciennes carrières à Clamart et Antony (Cf. paragraphe II.3.2.2)

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Illustration 103. Principaux réseaux et servitudes dans l’aire d’étude (1/3), source : DDRM, PLU Clamart, PLU Le Plessis-Robinson, PLU Châtenay-Malabry, PLU Antony

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Illustration 104. Principaux réseaux et servitudes dans l’aire d’étude (2/3), source : DDRM, PLU Clamart, PLU Le Plessis-Robinson, PLU Châtenay-Malabry, PLU Antony

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Illustration 105. Principaux réseaux et servitudes dans l’aire d’étude (3/3), source : DDRM, PLU Clamart, PLU Le Plessis-Robinson, PLU Châtenay-Malabry, PLU Antony

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II.8. PAYSAGE, BIENS MATERIELS ET PATRIMOINE II.8.1 Patrimoine paysager II.8.1.1 GRANDES ENTITES PAYSAGERES L’aire d’étude du projet de Tramway T10 fait la jonction entre deux grandes entités géographiques du sud parisien. La première, à l’ouest, fait partie de l’unité paysagère de l’Agglomération de Paris, sous découpé et défini en tant que Plateau de Vélizy/Clamart. La seconde entité, à l’est, est classée dans l’unité du Hurepoix-Yvelines, en tant que Vallée de la Bièvre amont (Source : IAU-IDF). Le plateau Vélizy/Clamart, est une entité mixte, à la fois forestière et urbaine. D’un relief peu marqué, en position dominante (plateau), cette première entité est caractérisée par la présence de deux grandes forêts domaniales : la forêt de Meudon (bois de Clamart) et la forêt de Verrières. Le reste du plateau, ainsi que les coteaux nord et est sont des territoires très urbains. La Vallée de la Bièvre est une petite vallée présentant un relief également peu marqué, elle ne présente qu’un seul coteau marqué à l’ouest (celui du plateau de Clamart). En effet, à proximité de la Seine, où la Bièvre termine sa course, les deux vallées se confondent. Du fait de sa localisation et de sa topographie, cette vallée a été largement urbanisée et aujourd’hui, il ne subsiste que peu de traces du passage de la rivière.

Illustration 106. Carte du relief des unités paysagères, source : IAU-IDF

Le territoire étudié permet de relier entre eux trois réseaux de transport structurants du sud-est parisien : le RER B, le T6 et le RER C. Ce projet de transport s’appuie sur des tracés qui mêlent histoire et topographie selon deux axes :  Axe nord-sud : la route des forêts (RD 2) Cette première section parcourt le plateau de Vélizy-Clamart dans un axe qui relie le bois de Verrières au bois de Boulogne, via la forêt de Meudon. L’aire d’étude débute place du Garde sur la commune de Clamart. Elle traverse successivement deux grandes entités paysagères patrimoniales que sont la forêt domaniale de Meudon et la forêt domaniale de Verrières-le-Buisson.  Axe est-ouest : la voie royale (RD 986) Le projet s’appuie sur la voie royale reliant le Château de Versailles à Choisy-le-Roi, ville de bord de Seine. Cette section transversale au thalweg de la vallée de la Bièvre, relie le plateau de Vélizy-Clamart et la vallée. La pente progressive et continue du coteau, au pied de laquelle se trouve le Domaine départemental de Sceaux, permet une mise en scène exceptionnelle du grand paysage. Le végétal occupe une place particulièrement structurante dans ce territoire. Il se décline sous différentes formes, alignements, sujets isolés, mis en scène, parcs historiques...

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Plusieurs entités végétales se détachent et organisent ce territoire : II.8.1.2 UN TERRITOIRE MULTIPLE DANS UN ECRIN VERT Le tracé de la Bièvre et la coulée verte du Sud Parisien constituent deux trames vertes dans un axe nord/sud. L’axe de voie royale planté d’alignement de platanes forme un couloir végétal qui distribue successivement des entités d’échelles supérieures que sont le Domaine départemental de Sceaux, le Domaine Départemental de la Vallée-aux-Loups et le parc Henri Sellier.

Illustration 107. Allée Royale - Avenue de la Division Leclerc - Double alignement de platanes, source : Groupement SARA

En remontant vers le nord, la Cité-jardin de la Butte rouge offre un cadre boisé exceptionnel dans un contexte urbain et marque la transition avec les domaines forestiers cités précédemment.

Ro ut e de s for êts

Illustration 109. Un tracé, quatre séquences, source : Groupement SARA

La voie royale

Illustration 108. Carte de Cassini XVIIIe siècle

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Les territoires traversés par la future ligne présentent la particularité d’une grande lisibilité à l’échelle du territoire, liée à l’occupation de l’espace et à la topographie. Toute l’organisation du viaire et du bâti, ainsi que les parcours et les usages se sont développés au sein de cette géographie particulière. Ainsi, quatre séquences homogènes se dégagent, portant les éléments de cette géographie : la forêt, le plateau, le coteau et la vallée. Séquence 1 - La Forêt : Cette séquence correspond à l’extrémité est de la forêt domaniale de Meudon. Largement recouverte d’une forêt de feuillus, elle offre néanmoins quelques points de vue intéressants, en direction de Paris, sur la plaine urbanisée, là où s’affrontent bâti et domaine forestier. Séquence 2 - Le plateau parc actif : Séquence de transition entre le milieu forestier et le milieu urbain dense, le plateau ménage le territoire par un tissu bâti lâche et grâce à la place donnée aux nombreux alignements d’arbres remarquables. Séquence 3 - Le Coteau jardiné : Une étroite langue urbaine s’articulant autour d’une colonne verte : l’axe historique. Cette séquence en pleine mutation dévoile une richesse urbaine s’ouvrant sur les perspectives de la vallée artificialisée de la Bièvre. Séquence 4 - Le Parc historique : Ce secteur incarne la dualité entre deux espaces qui se font front, l’un ancré et chargé d’histoire (le Domaine départemental de Sceaux) et le second, très urbain et en mouvement, où la circulation automobile ne laisse que peu de place au dialogue avec le végétal.

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II.8.1.2.A La forêt

Sur la majorité de la séquence 1, la forêt s’offre comme paysage unique, de part et d’autre de l’axe routier. Pour autant, le talus donne à lire une forêt coupée, entaillée, déconnectée de la ville, favorisant l’effet de couloir interurbain. Bien qu’en position dominante sur le plateau, le couvert végétal referme les points de vue qui auraient pu s’offrir aux usagers. C’est uniquement en descendant le plateau par l’avenue Claude Trébignaud, en direction de la Place du Garde, que la forêt cadre une fenêtre sur le grand paysage. La percée créée par l’infrastructure routière offre ici aux usagers un point de vue remarquable sur le Grand Paris. 1 2 3

Illustration 110. La saignée de la RD 2, une forêt, des sujets remarquables, source : Groupement SARA Cette forêt est principalement composée de feuillus, à dominante de châtaigniers (50 %) et de chênes pédonculés (35 %). De nombreux

sujets remarquables de chênes, de châtaigniers ou de hêtres sont à dénombrer au sein de ce massif. Au nord, aucune transition n’est ménagée entre la ville et la forêt : le bâti fait directement front à la lisière du bois de Clamart (appartenant à la forêt de Meudon).

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Illustration 111. La Place du Garde, une entrée de zone urbaine à conquérir, source : Groupement SARA

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6 Localisation des prises de vue 1/5

Illustration 112. Descente de l’avenue Claude Trébignaud en direction de la Place du Garde, une ouverture sur le Grand Paris, source : Groupement SARA

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II.8.1.2.B Le plateau parc actif

En arrivant sur le plateau, le paysage jusque-là très fermé 7 8 9 10 s’ouvre progressivement sur un parc d’activité économique. Cette zone urbaine essentiellement dédiée aux entreprises, mute rapidement vers un tissu d’habitat Illustration 113. Un traitement extensif des espaces verts : pelouse et arbres isolés, alignements et bandes de vivaces en bordure de voirie, cheminement piéton en retrait de la lâche de type grands ensembles. route, source : Groupement SARA Cette section présente une trame végétale d’accompagnement d’axe routier, prenant une place ici assez importante. Ces plantations sont fournies et de bonne facture. Dans le prolongement de la séquence précédente, la strate arborée prédomine dans un paysage urbain aéré.

11 12 13 14 15 Axe majeur, l’avenue Claude Trébignaud offre de nombreux alignements d’arbres associés à des plantations plus basses de type arbustives. Ces longs e Illustration 114. Un tissu bâti hétérogène : Maisons individuelles, hôtel du milieu du XX siècle, hôpitaux Guiraud et Béclère, ensemble d’immeubles de bureaux modernes, alignements alternent avec des espaces verts plus libres source : Groupement SARA où l’on retrouve de nombreux massifs arbustifs et fleuris. Très travaillés, les aménagements paysagers ici présents soulignent la structure de cette large avenue, et cadrent Localisation des prises de vue 2/5 9 les différentes vues.

12 Malgré la grande qualité de ces plantations (nombreux alignements remarquables), cette nature est traitée de 7-8 15 manière plutôt extensive, sans réelle ponctuation, où la circulation motorisée assoie sa dominance. 10-13-14

11 Localisation des prises de vue 3/5

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II.8.1.2.C Le coteau jardiné

En arrivant sur l’ancienne voie royale, le tissu urbain se transforme. Les emprises dédiées à la circulation se réduisent, le tissu d’habitation de type grands ensembles laisse place à la Cité-jardin ‘‘La Butte Rouge’’ composée d’immeubles et de pavillons. 16 17 18 Le végétal reste néanmoins très présent, et surtout

de qualité majeure. Cette langue urbaine reliant le plateau de Vélizy- Illustration 115. Une structure de Route Royale, des ouvertures sur le grand paysage, source : Groupement SARA Clamart et la vallée de la Bièvre est enserrée entre deux massifs forestiers.

Au sud-ouest, nous retrouvons la forêt domaniale de Verrières, tandis que le parc départemental de la Vallée aux loups se positionne lui sur le flanc nord-est du coteau. L’avenue de la Division Leclerc, la longue ligne droite sur le coteau et héritière de la voie Royale, joue un rôle à plusieurs échelles. A la fois axe majeur de circulation entre Versailles et Choisy-le- Roi, la trame du réseau viaire secondaire est 19 20 21 également en connexion directe avec cette avenue.

Elle est marquée par un double alignement majeur de platanes, complétée en son cœur par un double Illustration 116. Un patrimoine urbain et paysager exceptionnel, source : Groupement SARA alignement de marronniers. Véritable colonne verte Cf. carte de localisation des prises de vue 5/5 pour la photo 21. continue au cœur du coteau, le végétal se fait toutefois plus diffus aux abords de la Grenouillère ou de la Butte Rouge, avec des arbres parfois 20 isolés ou émergeants comme mis en scène.

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Localisation des prises de vue 4/5

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Cet axe est ouest, rectiligne, appuyé sur le coteau, offre l’horizon en spectacle, et aux abords de la Butte Rouge, les transversalités sur le grand paysage entre les bâtis rythment le parcours. Ce bâti forme aujourd’hui un tissu en pleine mutation où se mêlent maisons en meulière du

22 23 24 25 26 début du XXe siècle, immeubles des années 80 et projets urbains jumelant habitat et commerces. Le patrimoine urbain et paysager se découvre tout Illustration 117. Un territoire en pleine mutation associant maison en meulière, nouveau projet, habitat et tertiaire, source : Groupement SARA au long du tracé ; cachés comme la coulée verte du Sud Parisien ou parfois plus lisibles comme le Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups ou Cf. carte de localisation des prises de vue 4/5 pour les photos 23, 25 et 26. la Butte Rouge, ces éléments de grand paysage jalonnent l’avenue, la ponctuent, l’incluent dans un Localisation des prises de vue 5/5 30 territoire immense qui en fait son identité.

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II.8.1.2.D Le parc historique

Le nœud routier de la RD 986, les bretelles de l’A 86, la topographie artificielle - fruit du tube de l’A 86 existant- offrent un paysage d’infrastructure et de réseaux qui masquent la perception patrimoniale du site. La voiture est omniprésente que ce soit en mouvement ou à l’arrêt ; elle bloque des ouvertures visuelles, crée de véritables frontières et prédomine largement sur le piéton. 27 28 29 Cependant en de rares occasions, certains ouvrages

Illustration 118. L’omniprésence de l’infrastructure routière et ferrée : ligne RER B en remblais, nœud routier où se mêlent A86, RD 920, RD986 et RD77, source : Groupement peuvent être créateurs de nouveau de vue sur le grand SARA paysage. Tel qu’illustré dans la photo ci-contre (tout à droite), la vue depuis le Pont des Marguerites mets en exergue un paysage singulier où se mêlent urbain, routier et végétal.

Le végétal occupe ici majoritairement les espaces interstitiels, apaise ce lieu impacté par un fort trafic. Cependant il ne présente pas de caractère structurant dans l’organisation et le fonctionnement du site.

Seul le Domaine départemental de Sceaux, par sa taille 30 31 00 imposante et ses franges boisées, génère un fond végétal omniprésent. Pour autant, son accès est difficile depuis la Croix-de- Illustration 119. Le Domaine départemental de Sceaux, un patrimoine à valoriser, source : Groupement SARA Berny ou la résidence Jean Zay, il est cloisonné derrière la route.

Par ce patrimoine paysager et urbain et l’accès aux transports en commun, le quartier possède pourtant tous les atouts urbains pour faire émerger une centralité variée Cf. carte de localisation des prises de vue 5/5 pour les photos 27 à 31 et 00. et attractive.

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II.8.1.3 LA PALETTE VEGETALE EXISTANTE

Une identité forestière portée tout au long du tracé  Châtaignier  Chêne  Hêtre  Bouleau  Pin noir d’Autriche

Illustration 120. Des essences forestières, source : Groupement SARA

Des arbres d’alignement majestueux  Tilleuls  Platanes  Marronniers  Peupliers  Sophoras  Charmilles

Illustration 121. Des essences d’alignement, source : Groupement SARA

Des arbres d’ornement caractérisés par une couleur particulière  Cèdres  Metasequoias  Ginko  Cerisier  Erable

Illustration 122. Arbres d’ornement, source : Groupement SARA

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II.8.2 Biens matériels Sont considérés comme biens matériels, les mobiliers – les émergences de manière générale – qui sont  Sur la commune d’Antony : des éléments d’identité forts sur un territoire. Maîtrisée ou non, cette identité affecte la manière dont o mâts double crosse voirie/piéton avec lanternes de style en aval du carrefour avec l’espace est perçu et conditionne son usage. l’avenue Sully Prudhomme puis simple crosse avec lanterne, implantés en unilatéral Le mobilier sur le tracé est disparate, tant en forme qu’en couleur, et présente la caractéristique sud, commune d’utiliser un vocabulaire d’obédience routière. o mâts routiers simple crosse de grande hauteur le long de la RD 986 sud (également L’espace est obstrué, les éléments et informations se multiplient, ce qui brouille les repères, mâts routiers double crosse voirie/voirie en rive de la bretelle de sortie d’A 86) implantés désensibilise le paysage et conduit à une mauvaise appropriation de l’espace public. en unilatéral sud, o mâts double crosse voirie/piétons avec lanternes de style implantés en unilatéral en rive nord de la RD 986 nord. II.8.2.1 ECLAIRAGE PUBLIC L’implantation de l’éclairage public existant varie le long du tracé.  Sur la commune de Clamart : Avenue Claude Trébignaud : o mâts simple crosse de grande hauteur (bleu) en quinconce d’un côté à l’autre de la RD2 jusqu’au Chemin du Parc, o puis en bilatéral vis-à-vis jusqu’à l’échangeur RD 906/RD 2, o puis en quinconce au droit de la trémie RD 2 sous ouvrage RD 906.

 Sur la commune du Plessis-Robinson : Illustration 123. Eclairage publique, source : Groupement SARA Avenue Paul Langevin : o mâts droits simple crosse de grande hauteur (vert) en bilatéral et ce jusqu’au carrefour avec la rue du Hameau, II.8.2.2 SIGNALISATION VERTICALE o mâts courbe simple crosse de grande hauteur en unilatéral ouest et ce entre la rue du Les équipements de signalisation tricolore diffèrent d’une commune à l’autre. Hameau et le Chemin du Petit Bicêtre (retour aux mâts droits simple crosse de teinte Concernant la signalisation de jalonnement, le département des Hauts-de-Seine distingue deux types verte à partir du carrefour giratoire de la rue Descartes) puis de la rue Descartes d’équipements : jusqu’au chemin du Petit Bicêtre.  les ensembles de panneaux Département Hauts-de-Seine avec mentions vertes ou blanches,

 les ensembles autres d’intérêt communal.  Sur la commune de Châtenay-Malabry : Sur un ensemble de signalisation verticale, des panneaux complémentaires communaux sont mis en Avenue Paul Langevin : place lorsque le seuil admissible de panneaux sur un support donné n’est pas atteint. o mâts double crosse voirie/trottoir en bilatéral vis-à-vis à l’approche du carrefour du 11 Novembre (marron) selon un espacement indicatif d’une trentaine de mètres, o changement de mâts simple crosse de grande hauteur au droit du carrefour,

Avenue de la Division Leclerc : o passage à des mâts simple crosse courbe de grande hauteur sur l’avenue de la Division Leclerc en quinconce et ce jusqu’à la rue Henri Delatouche, o le même modèle est ensuite décliné en unilatéral sud, o changement de mâts d’éclairage à partir du n°315 de l’avenue avec des mâts double crosse voirie/piéton implantés en bilatéral, o puis à nouveau mâts courbes simple crosse de grande hauteur jusqu’à l’avenue Sully Prudhomme en unilatéral sud. Illustration 124. Signalétique, source : Groupement SARA

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 l’inscription des monuments historiques correspond aux «immeubles qui, sans justifier une demande de classement immédiat, présentent un intérêt d'histoire ou d'art suffisant pour en rendre désirable la préservation» ; ceux-ci peuvent être inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du préfet de région. Ces zones permettent de conserver ou protéger des espaces naturels ou bâtis présentant un intérêt au regard des critères définis par la loi. Ils ont également pour objet la préservation contre toutes atteintes graves telles que la destruction ou l’altération.

II.8.3.2 LES MONUMENTS HISTORIQUES CLASSES ET INSCRITS DANS L’AIRE D’ETUDE

Les principaux monuments historiques classés et inscrits dont le périmètre de protection est compris dans l’aire d’étude sont :  la villa Van Doesburg à Meudon (monument historique inscrit depuis le 28 décembre 1965). Cette villa a été construite de 1929 à 1931 par Théo van Doesburg, peintre néerlandais. La villa, dans un style très dépouillé, comporte des menuiseries en aluminium, l'un des premiers exemples d'une telle utilisation de ce métal.  le menhir dit La Pierre-aux-Moines dans la forêt domaniale de Meudon (monument historique classé depuis le 9 mai 1895) à Clamart,  l’hôtel de ville de Clamart dont les fenêtres à tympan sculpté du 17e siècle sont inscrites à Illustration 125. Mobilier urbain, source : Groupement SARA l’inventaire supplémentaire par arrêté du 10 avril 1929. La salle des commissions, la salle des Mariages et la salle du Conseil sont inscrits par arrêté du 2 février 1989. L’hôtel de ville est situé

dans la zone de protection Village (ZP 1) de la ZPPAUP de Clamart, à ce titre le périmètre de la ZPPAUP se substitue au périmètre de protection de 500 m autour du monument historique.  l’Hospice Ferrari à Clamart a été construit de 1877 à 1888 par l’architecte Léon Ginain pour la duchesse de Galliera. La chapelle, située au centre des bâtiments, comporte un décor intérieur d’inspiration byzantine. La buanderie a été édifiée par l’architecte Prosper Bobin. Les façades et la toiture de l’hospice sont inscrites depuis le 20 janvier 1983. Le château d'eau a été réalisé entièrement en ciment armé par Joseph Monier, inventeur d'un procédé appliqué aux cuves et réservoirs dès les années 1860. L’ancienne buanderie et le château d’eau ainsi que les intérieurs de la chapelle et de la crypte de l’hospice sont inscrites par arrêté du 17 juin 2003. L’hospice est Illustration 126. Panneaux publicitaires, source : Groupement SARA situé dans les zones de protection Villages et Villas et jardin parisien (ZP 1 et ZP 3) de la ZPPAUP de Clamart, à ce titre le périmètre de la ZPPAUP se substitue au périmètre de

protection de 500 m autour du monument historique.

 la Bibliothèque pour enfants à Clamart, classée par arrêté du 3 septembre 2009. Cette II.8.3 Monuments historiques bibliothèque a été construite en 1965 par l’atelier de Montrouge. Située au coeur d’une cité HLM Sources : service territorial de l’architecture et du patrimoine du 92, DRIEE, ABF, PLU de Chatenay- datant de 1952, la structure de la bibliothèque est une imbrication de neuf cylindres de béton de Malabry, PLU Clamart. différentes tailles. Le mobilier intérieur est dû à l’architecte finlandais Alvar Aalto. La bibliothèque est située dans la zone de protection Cité de la plaine (ZP 6) de la ZPPAUP de Clamart, à ce titre II.8.3.1 GENERALITES le périmètre de la ZPPAUP se substitue au périmètre de protection de 500 m autour du monument historique. Les procédures réglementaires de protection des édifices sont de deux types :  l’église paroissiale Saint-Pierre – Saint-Paul à Clamart, inscrite à l’inventaire supplémentaire  le classement des monuments historiques concerne les «immeubles dont la conservation depuis le 19 octobre 1928, est une Eglise construite au début du 16e siècle à l'emplacement d'un présente, du point de vue de l'histoire ou de l'art, un intérêt public»; ceux-ci peuvent être classés oratoire mentionné en 1098. Elle a fait l’objet de nombreuses extensions et destructions, la parmi «les monuments historiques en totalité ou en partie par les soins du ministre» chargé de la dernière modification étant la réfection de la toiture du clocher en 1981. L’église est située dans culture, la zone de protection Village (ZP 1) de la ZPPAUP de Clamart, à ce titre le périmètre de la ZPPAUP se substitue au périmètre de protection de 500 m autour du monument historique.

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 la Maison de l’abbé Delille à Clamart : Les façades et la toiture de cette maison sont inscrites  le grand bassin de l’Octogone dans le Domaine départemental de Sceaux à Antony est classé par arrêté du 24 août 1854. La maison construite à la fin du 18e siècle ou au tout début du 19e par arrêté du 24 septembre 1925. siècle sur un soubassement plus ancien est un des pavillons de la propriété Micoud dont le  deux statues de pierre aux abords du grand bassin de l’Octogone à Antony sont classées par château a été détruit. Il porte le nom du poète Delille qui y vint régulièrement de 1802 à 1813. Le arrêté du 7 mai 1986. parc dont il ne reste aujourd'hui qu'une petite partie fut loti vers 1830 et traversé par la rue de  le Grand Canal du Domaine départemental de Sceaux à Antony classé par arrêté du 24 mars Sèvres. 1925.  le clocher de l’église Saint-Jean-Baptiste au Plessis-Robinson est inscrit à l’inventaire général  le château de Berny Pavillon du XVIIème siècle incorporé dans l’immeuble inscrit par arrêté du depuis le 10 avril 1929. 10 avril 1979 et situé à Fresnes.  la maison de Chateaubriand située au 87, rue de Chateaubriand à Châtenay est une demeure  le pavillon de Hanovre, à Sceaux, dont les façades sont inscrites par arrêté du 24 mars 1925. de plaisance construite pour le brasseur Aclocque de Saint André en 1783 qui fait élever dans le parc la fabrique dite Tour Velleda en 1792. Châteaubriand acquiert le domaine en 1807. Il installe l’escalier intérieur avec sa rampe provenant d’un bateau. Mathieu De Montmorency termine l’aile est flanquée d’une tourelle en 1820. Les façades et toitures ainsi que l’escalier intérieur de la maison de Châteaubriand et la tour de Velléda sont classées par l’arrêté du 24 janvier 1978. Les autres parties sont classées sont inscrites à l’inventaire supplémentaire par arrêté du 31 janvier 1964, notamment l’aile du duc de Montmorency et sa tourelle.  l’église Saint-Germain l’Auxerrois (monument historique inscrit par arrêté du 19 octobre 1928) située à Châtenay-Malabry.

Illustration 129. La maison de Chateaubriand, Illustration 130. Le Grand Canal du Domaine source : base Mérimée départemental de Sceaux, source : le Département 92

La localisation précise des monuments historiques et de leurs périmètres sont repris sur les 3 cartes du patrimoine à la fin de cette partie (Cf. Illustration 132). II.8.4 Cité-jardin de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry La Cité-jardin de la Butte-Rouge doit son nom à la butte sur laquelle elle s'étend. Elle fut construite entre 1935 et 1945 par les architectes Joseph Bassompierre, de Rutté et André Arfvidson, puis par Sirvin et le Illustration 127. Eglise Saint-Germain Illustration 128. Maison de la Petite-Roseraie, source : PLU paysagiste André Riousse. Elle fut agrandie de 1949 à 1965 par des immeubles collectifs de type grand l’Auxerrois, source : PLU Châtenay-Malabry Châtenay-Malabry ensemble. Ne proposant pas moins de 4 000 logements sur une superficie de 74 ha destinés à des classes moyennes, cette œuvre reste un modèle dans sa conception. Elle est d’ailleurs répertoriée par l’Inventaire général du patrimoine culturel ainsi que dans l'inventaire du patrimoine du XXe siècle.  l’immeuble du Pavillon de Colbert à Châtenay-Malabry, inscrit par arrêté du 20 août 1974. Construite en 1659, la maison fut achetée par Colbert pour y loger son intendant. La demeure a été transformée au 18e siècle puis au 19e où furent aménagés dans le jardin : serre, orangerie, kiosque et bassins, qui n’existent plus aujourd’hui. Restaurée en 1985, elle abrite la Direction Départementale de l’Agriculture.  le domaine de la Petite Roseraie à Châtenay-Malabry comprenant la Maison de maître dite la Petite Roseraie (bâti) et le parc, actuellement parc CREPS aussi appelé le parc Rolland Gosselin. Ce domaine est partiellement inscrit depuis le 5 juin 1946. Sont protégés au titre de la législation des monuments historiques les deux salles lambrissées du rez-de-chaussée ainsi que l’ancienne salle à manger de la Petite Roseraie. Parmi les éléments extérieurs, sont également protégées les façades et toitures du château, la grille d’entrée sur la place Voltaire et le parc. Illustration 131. Cité-jardin de la Butte Rouge, source : site de la Ville de Châtenay-Malabry

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La Cité-jardin de la Butte Rouge ne bénéficie pas de régime de protection au titre des sites ou  ZP 4 : Secteur de Protection de la Cité Boigues, monuments historiques mais est répertoriée par l’inventaire général du patrimoine culturel (label  ZP 5 : Secteur de Protection des Avenues, ème patrimoine XX pour son intérêt architectural et paysager) ce qui n’a pas de caractère juridique.  ZP 6 : Secteur de Protection de la Cité de la Plaine, Les alignements d’arbres le long de la voirie au niveau de la Cité-jardin créent un lien entre la RD 986 et  ZP 7 : Secteur de Protection du Cimetière Paysager. les espaces arborés ouverts où sont implantés les bâtiments en retrait des voies (Cf. paragraphes 0 et L’aire d’étude est concernée par trois des sept secteurs de protection de la ZPPAUP. Ils sont présentés II.8.1.2). Le paysage y est ainsi très verdoyant et l’ensemble de blocs simples et cubiques avec les ci-dessous. jardins dispersés sur l’arrière des bâtiments confère une ambiance paisible et attrayante. Le règlement du secteur de protection du Village met l’accent sur la protection du paysage urbain Les Cités-jardin (basse et haute) du Plessis-Robinson, formant avec l’étang Colbert, un site inscrit, elles villageois dans son volume, son rythme, son architecture. A ce titre, le règlement prévoit : sont traitées dans le paragraphe II.4.1.9.B.  la protection, la mise en valeur des alignements urbains et des constructions de qualités,

 la protection, la mise en valeur des espaces libres ou verts structurants, II.8.5 Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) de Clamart  la conservation et mise en valeur de l’aspect villageois du secteur (encadrement de l’évolution des constructions traditionnelles, mise en place de règles architecturales …). Les ZPPAUP ont été créées par les lois de décentralisation de 1979. Elles visent à définir en accord entre l'État et les collectivités les modalités de gestion d'un secteur urbain d'intérêt patrimonial. La loi 2010.788 dite loi Grenelle du 12 juillet 2010 dans ses articles 28 à 31 définit les aires de mise en valeur La zone de protection 3 «Villas et jardin parisien» a pour objectif la protection du paysage résidentiel du de l'architecture et du patrimoine (AVAP) qui remplaceront la ZPPAUP à la date du 14 juillet 2015 secteur des Villas dont la qualité repose aussi bien sur la qualité des constructions que sur leur relation (décret 2011. 1903 du 19 décembre 2011 et articles L642. 1 à 8). Toutes les ZPPAUP devront donc être avec l’espace public : implantation, traitement des clôtures… transformées en AVAP avant cette date. Dans le cas contraire, c'est le régime des abords des Le règlement prévoit notamment : monuments historiques (loi du 31 décembre 1913) et des sites (loi du 24 mars 1930) qui s'applique à  la réglementation des clôtures ; nouveau. C’est pourquoi, les périmètres de protection des monuments historiques situés à Clamart ont  l’affirmation des caractéristiques architecturales du secteur, notamment la variété des matériaux été cartographiés en complément de la ZPPAUP de Clamart (Cf. Illustration 132). et leur mise en œuvre ; Cette ZPPAUP a trois objectifs :  encadrement de l’adaptation de ces ensembles au mode de vie contemporain.  adapter la servitude des abords des monuments historiques : elle permet en effet de substituer à La Zone de Protection 7 «Cimetière paysager» a pour objectif d’assurer la conservation de la cohérence la servitude géométrique de protection des monuments historiques (rayon de 500 m autour du de composition du cimetière dessiné par Robert Auzelle dans les années 1950. monument) un périmètre adapté aux caractéristiques des monuments protégés et à leur Les alignements d’arbres le long de la voirie au niveau de la ZPPAUP créent un lien entre la RD 2 et les environnement urbain, espaces arborés de la ZPPAUP (Cf. paragraphes 0 et II.8.1.2).  renforcer la protection du patrimoine urbain : elle permet de promouvoir une protection mieux

adaptée aux caractéristiques du tissu urbain, alliant la conservation des éléments les plus significatifs du patrimoine à un aménagement respectueux des traces du passé, II.8.6 Eléments de patrimoine bâti remarquable et espaces paysagers à protéger  donner à la commune un rôle actif dans la gestion et la mise en valeur du patrimoine. L’article L.123-1-5-7° du Code de l’Urbanisme permet, dans le cadre du PLU, d’«Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et Clamart dispose d’un patrimoine bâti et paysager riche. L’histoire de cette ville s’inscrit naturellement au secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d'ordre culturel, historique ou fil des façades et paysages qui agrémentent les différents quartiers: monuments historiques, maisons écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection». caractéristiques du village, résidences, maisons bourgeoises, villas, bâti pavillonnaire, immeubles collectifs, jardins, murs… Les éléments du patrimoine bâti remarquable, les espaces paysagers à protéger à proximité immédiate du projet de Tramway T10 sont recensés dans le paragraphe II.7.2.7. Afin de préserver et valoriser ces atouts et d’assurer le caractère harmonieux de la ville, une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager, qui définit un cadre de prescriptions architecturales, a été mis en place à Clamart. II.8.7 Sites inscrits et classés La ZPPAUP de Clamart a été approuvée par délibération du Conseil municipal le 24 juin 2009 et a été Les sites inscrits et classés représentent par définition, soit des monuments naturels, soit des sites publiée par arrêté municipal du 24 juillet 2009. présentant un intérêt général du point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou La ZPPAUP définit sept secteurs ayant pour but la mise en place de règles adaptées aux objectifs de pittoresque. protection recherchées et définis dans le rapport de présentation. Ces sept secteurs sont les suivants : Ces zones permettent de conserver ou protéger des espaces naturels ou bâtis présentant un intérêt au  ZP 1 : Secteur de Protection du Village, regard des critères définis par la loi. Ils ont également pour objet la préservation contre toutes atteintes graves telles que la destruction ou l’altération.  ZP 2 : Secteur de Protection de la Gare, Les sites classés offrent une protection renforcée par rapport aux sites inscrits.  ZP 3 : Secteur de Protection des Villas,

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Le caractère naturel des sites inscrits et classés présents dans l’aire d’étude a été présenté dans le II.8.7.6 SITE CLASSE - PROPRIETE DE MADAME THEVENIN AU 69 RUE DE CHATEAUBRIAND (6055) paragraphe II.4.1.9. Leur caractère patrimonial bâti, architectural et historique est traité dans ce chapitre Le domaine, qui forme le complément naturel de la Vallée-aux-Loups, est composé d'une belle maison du nord au sud. des XVII et XVIIIe siècles, ornée de boiseries anciennes, et d'un parc aux arbres remarquables. Elle est protégée à ces titres. En outre, les bois forment une partie du site de l'ancienne propriété de II.8.7.1 SITE INSCRIT - CIMETIERE INTERCOMMUNAL DE CLAMART (7388) Chateaubriand (site classé 6056). Cet ancien verger de Paris a subi une transformation urbaine assez intense. Cette évolution n'a pas complètement effacé les traces de son passé et aux grands bâtiments de la Cité de la Plaine située au II.8.7.7 SITE INSCRIT - PARC ROLAND GOSSELIN A CHATENAY-MALABRY (6057) sud de la commune, s'oppose au nord le centre ancien de la ville. À l'est, l'existence du bois de Meudon Le Château de la Roseraie est en bordure de l'avenue Roger-Salengro, à l'intérieur d'un vaste domaine lui assure un patrimoine végétal considérable. dans la commune de Châtenay-Malabry. Il date du XVIIe siècle, mais il a été remanié sous Louis XVI. Ce parc est aussi appelé le parc du CREPS. II.8.7.2 SITE INSCRIT - TROIS ENSEMBLES FORMES PAR LES DEUX CITES-JARDIN D’UNE PART ET L’ETANG COLBERT D’AUTRE PART AU PLESSIS-ROBINSON (7150) II.8.7.8 SITE CLASSE - PARC DE SCEAUX (7436) L’intérêt écologique de cet ensemble réside dans la présence de plusieurs plans d’eau en lien avec des Le classement du site vient compléter et renforcer la seule protection en vigueur pour le Domaine jardins et des alignements paysagers. départemental de Sceaux qu'est la législation sur les monuments historiques pour le château. Le Le long des avenues Léon Blum et Jacques Duclos, les architectes Peyret-Dortail et Demay ont édifié domaine, qui fut dessiné par Le Nôtre, comporte de très nombreuses perspectives, qui devaient, ainsi deux Cités-jardin parmi les plus vastes réalisées avant la seconde guerre mondiale. Ces ensembles qu'à Versailles, se terminer dans un cadre boisé très lointain, voire à l'horizon. Ce parc contient résidentiels, construits à partir des années 1926, voulaient éviter toute uniformité sociale et également plusieurs éléments de valeur historique dont le grand canal et le bassin de l’octogone. architecturale, en proposant la typologie des Cités-jardin, qui s'opposait fortement à la logique des cités L’ensemble du Domaine départemental de Sceaux bénéficie du statut de site classé. Par conséquent dortoirs. tout projet à ses abords devra être validé par la Commission des Sites. Le commissaire transmettra par la suite son rapport au Ministère qui donnera ou non son autorisation dans un délai de 6 mois à 1 an. II.8.7.3 SITE INSCRIT - PERSPECTIVES DU PARC DE SCEAUX (6116) Cette procédure est valable pour tous les sites classés. Le domaine de Sceaux dessiné par Le Nôtre offre plusieurs perspectives sur les paysages voisins qu'il convient de préserver. Ce parc, situé dans la commune de Sceaux, mais limitrophe aux communes de II.8.7.9 SITE CLASSE - PERSPECTIVES DU PARC DE SCEAUX (7437) Châtenay-Malabry et Antony, bénéficiait d'une belle perspective vers les coteaux du Val d'Aulnay. Ainsi, En 1959, quelques mois après le classement du Domaine départemental de Sceaux, les sites protégés dans la même année de classement du parc, une procédure d'inscription protégeant cette vue a été par l'arrêté d'inscription de “la perspective du Domaine départemental de Sceaux” sont recouverts par un établie. classement voulant protéger avec plus de vigueur les parcs des grandes propriétés de Châtenay- Malabry, soumises à de fortes pressions immobilières. II.8.7.4 SITE CLASSE - EXTENSION DE LA VALLEE-AUX-LOUPS (7029) Le site s'étend sur les coteaux qui enserrent le val d'Aulnay et il constitue la partie du parc départemental de Châtenay-Malabry, nommée «parc boisé». Le besoin de protéger un environnement végétal de grande richesse a nécessité pour cette belle vallée située à quelques kilomètres de Paris plusieurs mesures de protection. En 1939, fut classée la maison Chateaubriand qui occupe le cœur de la vallée.

II.8.7.5 SITE CLASSE – LA VALLEE-AUX-LOUPS SAUFS BATIMENTS MODERNES (6056) La Vallée-aux-Loups contient les éléments qualitatifs suivants : la propriété Croux, la maison Chateaubriand, la propriété Thévenin, l'île Verte, la maison des friches. La Vallée-aux-Loups fut acquise par Chateaubriand en 1807. Dans sa demeure, il fit œuvre d'architecte en ornant la façade et en aménageant l'intérieur. Il fit aussi œuvre de paysagiste en transformant le jardin.

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Illustration 132. Patrimoine dans l’aire d’étude, sources : atlas des patrimoines, DRIEE, Département des Hauts-de-Seine

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II.8.8 Archéologie Il s’agit : Sources : Guide pratique de l’aménageur : l’archéologie préventive dans les Hauts-de-Seine, site  des abords du Menhir «La Pierre aux Moines», internet du département Hauts-de-Seine «Archives et patrimoine des Hauts-de-Seine», PLU de Clamart,  de la partie nord du tapis vert, service archéologique Département Hauts-de-Seine.  des abords de la route du Vieux cimetière.

II.8.8.1 GENERALITES Le Département des Hauts-de-Seine a par ailleurs répertorié l’ensemble des découvertes anciennes ou Il appartient à la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) et plus particulièrement au Service d’opérations récentes de patrimoine archéologique sur le territoire des Hauts-de-Seine. Ces données Régional de l'Archéologie (SRA) de se prononcer sur la nécessité, ou non, d'établir sur ce projet une sont regroupées au sein de la carte archéologique nationale (DRAC/SRA). Le traitement de ces prescription de diagnostic archéologique éventuellement suivi par des fouilles. La saisine de la DRAC se informations a permis d’estimer le potentiel archéologique sur le territoire. A ce titre des opérations fait sur la base d'un dossier décrivant les travaux projetés (emplacement prévu sur le terrain d'assiette, archéologiques ont été réalisées sur les communes de Châtenay-Malabry et Antony. superficie, impact sur le sous-sol). De plus, le département des Hauts-de-Seine est traversé par de nombreuses voies et axes d’échange L'archéologie préventive a pour objet d'assurer, dans les délais appropriés, la détection, la conservation antiques reliant Lutèce à d’autres agglomérations de Gaule du nord (Rouen, Evreux, Dreux, Chartres et ou la sauvegarde par l'étude scientifique des éléments du patrimoine archéologique affectés ou Orléans). Ces voies antiques ont été largement réutilisées au cours du Moyen-Age. Le long de ces axes, susceptibles d'être affectés par les travaux publics ou privés concourant à l'aménagement (article 1 de la la probabilité de présence de vestiges archéologiques est donc forte. Dans l’aire d’étude on dénombre loi n° 2004-44). Les projets d’aménagements affectant le sous-sol et réalisés dans des zones définies les deux axes antiques suivants : dans le cadre de l’établissement de la carte archéologique nationale sont notamment soumis aux  Lutèce – Cenabum, voie antique reliant Paris à Orléans et traversant la commune d’Antony, mesures d’archéologie. Cette carte rassemble et ordonne pour l’ensemble du territoire national les  Lutèce-Autricum, la voie antique reliant Paris à Chartres. Clamart et le Plessis-Robinson sont données archéologiques disponibles. Selon le décret n° 2002-89 du 16 janvier 2002, «les opérations traversés par cette voie. d’aménagement, qui en raison de leur localisation, affectent ou sont susceptibles d’affecter des éléments du patrimoine archéologique, ne peuvent être entreprises qu’après accomplissement des mesures de détection et le cas échéant, de conservation ou de sauvegarde».

II.8.8.2 LE CONTEXTE ARCHEOLOGIQUE DES HAUTS-DE-SEINE Produits de découvertes anciennes ou d’opérations récentes, le patrimoine archéologique des Hauts-de- Seine couvre toutes les périodes, de la Préhistoire la plus ancienne jusqu’à l’ère industrielle. À de très rares exceptions, toutes les communes du département des Hauts-de-Seine recèlent ainsi des vestiges archéologiques. Ce potentiel archéologique peut avoir été révélé par des fouilles, être connu par les textes ou supposé grâce aux conditions d’implantation et de conservation (milieu alluvial, zone en friche ou boisée non remaniée). Dans le département des Hauts-de-Seine, trois communes (, Rueil-Malmaison et ) bénéficient actuellement de dispositions spécifiques de protection du patrimoine archéologique. Ces communes comportent des « zones de présomption de prescription archéologique » au sein desquelles toutes les autorisations et déclarations préalables au titre du Code de l’Urbanisme sont examinées par les services prescripteurs de l’Etat (DRAC/SRA). L’absence de zonage archéologique dans les 33 autres communes du département des Hauts-de-Seine ne signifie pas pour autant l’absence de vestiges archéologiques. Il convient de consulter les documents d’urbanisme afin de localiser les périmètres de sensibilité archéologique transmis par le Service Régional de l’Archéologie aux communes dans le cadre de l’élaboration des documents d’urbanisme. A ce jour, les éléments disponibles des documents d’urbanisme des communes de l’aire d’étude ne traitent pas du contexte archéologique, hormis le rapport de présentation du PLU de la commune de Clamart, qui identifie trois secteurs archéologiques dans le Bois de Clamart (appartenant à la forêt de Meudon).

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II.8.8.3.A Clamart Dans le bois de Clamart-Meudon se trouvent les vestiges de deux enceintes quadrangulaires, l’une à une trentaine de mètres au nord de l’Anémomètre, l’autre à côté de la Mare-Adam. Constituées d’un talus en terre et d’un fossé, elles sont de type « celtique » même si elles ont parfois été considérées dans la littérature comme des camps romains.

II.8.8.3.B Le Plessis-Robinson Aux lieux-dits Les Cent-Serpents et La Bousillière (ancien nom de la Boursidière), deux gisements ont été signalés, l’un gaulois, l’autre gallo-romain à l’emplacement de la Briqueterie. Un autre gisement gallo-romain est signalé du côté du bois de Verrières. Le mobilier récolté est essentiellement composé de poteries gauloises et gallo-romaines.

II.8.8.3.C Châtenay-Malabry D’après une carte anonyme, des vestiges d’époques mésolithique et néolithique auraient été découverts au lieu-dit de la Boursillière (la désignation se présente également sous les formes Boursidière et Boucillière), situé entre l’A 86 et la RD 986 au niveau de la forêt de Verrières. Au Moyen-Age, dans cette même zone, il existait le donjon ou château fort de la Boursillière (vestiges : substructure d’une tour rectangulaire entourée de talus et fossés à demi comblés) qui a sans doute été détruit au XIVe (fiche Inventaire général 1991) ; les ruines sont mentionnées sur la Carte des chasses de 1743 mais une carte antérieure n’en porte aucune mention. A Châtenay-Malabry, une opération archéologique a été réalisée dans le cadre d’un projet de construction de bâtiment à usage d’habitation. Les parcelles concernées se situent à proximité immédiate de l’église Saint Germain (pastille verte sur la carte ci-après), dans la limite présumée du bourg médiéval de Châtenay-Malabry. Cette opération se situe dans l’aire d’étude. Elle a permis de mettre à jour des vestiges datables de l’antiquité romaine et du Haut-Moyen âge ainsi que des éléments attribuables à la Fontaine Sainte Catherine.

Illustration 133. Tracés présumés des voies antiques traversant le département des Hauts-de-Seine, sources : Département des Hauts-de-Seine, Guide de l’aménageur

II.8.8.3 LE POTENTIEL ARCHEOLOGIQUE DANS L’AIRE D’ETUDE Le bilan bibliographique a été réalisé sur le potentiel archéologique des communes concernées par l’aménagement du Tramway 10, Antony, Chatenay Malabry, Le Plessis Robinson et Clamart.

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des perspectives sur le grand paysage au niveau de la descente vers la place du Garde et le long de l’avenue de la Division Leclerc. La présence de nombreux alignements d’arbres remarquables, et de sujets isolés d’une grande valeur patrimoniale est à souligner dans les zones les plus urbaines du parcours. Le végétal joue un rôle prépondérant dans ce paysage de coteaux, porteur d’une sensibilité notable au regard du projet. L’enjeu paysager est donc fort. Sont considérés comme biens matériels, les mobiliers – les émergences de manière générale – qui sont des éléments d’identité forts sur un territoire. Or, le mobilier urbain dans l’aire d’étude n’est pas maîtrisé : il est disparate, tant en forme qu’en couleur, et présente la caractéristique commune d’utiliser un vocabulaire d’obédience routière. Mais il ne présente pas d’intérêt patrimonial ou culturel. Par conséquent, l’enjeu des biens matériels est moyen dans l’aire d’étude. Se trouve dans l’aire d’étude la Cité-jardin de la Butte Rouge : elle ne bénéficie pas de régime de protection au titre des sites ou monuments historiques mais est répertoriée par l’inventaire général du patrimoine culturel (label patrimoine XXème pour son intérêt architectural et paysager) ce qui n’a pas de caractère juridique. Le projet s’inscrit dans un secteur où les monuments historiques et sites, inscrits ou classés, sont nombreux. En effet, l’aire d’étude intercepte des périmètres de protection particuliers tels que la biliothèque pour enfants à Clamart, le domaine de la Petite Roseraie à Châtenay-Malabry, le bassin Octogonal et le Grand Canal du Domaine départemental de Sceaux, trois des sept secteurs de protection de la ZPPAUP de Clamart ainsi que le site inscrit du parc Roland Gosselin (parc du CREPS)

et le site classé du Parc de Sceaux. Ces éléments patrimoniaux confèrent à l’aire d’étude un très fort Illustration 134. Localisation de l’opération archéologique Rue Henri Marrou à Châtenay-Malabry, source : intérêt qui devra faire l’objet d’une attention particulière. L’enjeu concernant le patrimoine est donc jugé Département des Hauts-de-Seine fort.

L’aire d’étude présente un enjeu archéologique moyen au regard du bilan bibliographique du potentiel II.8.8.3.D Antony archéologique de l’aire d’étude qui situe ces enjeux potentiels aux abords des voies antiques reliant La RD 920 (ex nationale 20) reprendrait le tracé de la voie romaine de Paris à Orléans. L’un des deux Paris à Orléans et Paris à Chartres : au niveau de la forêt de Meudon (bois de Clamart), de la itinéraires proposés emprunte l’avenue Léon-Blum (prolongement de la RD 77 sud du Domaine Boursillière (ou Boursidière) et de la forêt de Verrières qui n’a pas été remaniée au Plessis-Robinson et départemental de Sceaux) dans l’aire d’étude, puis la voie remonte ensuite vers Massy, où elle passe au à Châtenay-Malabry, ainsi qu’à la Croix de Berny à Antony. pied de la forteresse du Mont-Gaudon. Jusqu’au début du XXe siècle, Antony reste essentiellement agricole. La ville est connue pour son relais de poste aux chevaux qui accueille les voyageurs au carrefour dénommé « Croix de Berny » car il est à l'intersection de la route royale, tracée au XVIIIe siècle, qui mène de Versailles à Choisy-le-Roi, et de la route reliant Paris à Orléans (RD 920), intersection à l'angle nord-ouest du parc du Château de Berny.

L’aire d’étude est potentiellement concernée par les enjeux archéologiques. Les principaux enjeux se situent aux abords des voies antiques reliant Paris à Orléans et Paris à Chartres.

II.8.9 Synthèse des enjeux liés au paysage, biens matériels et patrimoine Le long de son parcours, la zone de projet alterne entre différentes ambiances, à la fois forestières et urbaines. Le végétal, très présent sur toute la zone d’étude, est un élément largement structurant de ces espaces. De nombreuses typologies « d’espaces verts » s’articulent dans la zone d’étude, allant de la forêt domaniale à la ville jardinée, en passant par la lisière de parc historique. De plus, l’aire d’étude offre

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II.9. ORGANISATION DES DEPLACEMENTS ET INFRASTRUCTURES La carte ci-après illustre les résultats précédents : part de la marche à pied (MAP), des 2 roues, de la voiture et des transports en commun (TC) dans les déplacements domicile-travail pour chaque

commune. Les déplacements considérés sont la somme des déplacements internes à la commune, II.9.1 Analyse des déplacements actuels depuis et vers la commune considérée. II.9.1.1 TAUX DE MOTORISATION ET PART MODALE Ces chiffres sont à mettre en perspective avec les parts modales observées à proximité. Les communes concernées par ce projet sont caractérisées par un taux de motorisation élevé et une forte utilisation de la voiture pour les déplacements domicile – travail. VILLE MAP 2R PART VP PART TC Les communes d’Antony, de Châtenay-Malabry, du Plessis-Robinson et de Clamart sont caractérisées par un taux de motorisation (c'est-à-dire la part des ménages possédant au moins une voiture) CA Sud-de-Seine et CC Châtillon- 12% 7% 40% 41% relativement élevé. En effet, celui-ci est supérieur à 75 % pour ces communes, contre 67.5 % pour le Montrouge Département des Hauts-de-Seine (chiffre comparable à celui de la petite couronne d’une manière CA des Hauts-de-Bièvre 10% 4% 51% 35% générale) et 39 % pour Paris. Hauts-de-Seine 10% 6% 37% 46% Cette différence peut s’expliquer par la présence de transports en commun structurants sur ces quatre communes mais ne permettant pas la liaison efficace des communes entre elles, contre un maillage fort Paris 10% 8% 15% 67% de transports en commun structurants dans Paris et ses communes limitrophes.

Tableau 40. Parts modales des navettes DT 2009, sources : Département des Hauts-de-Seine, INSEE, RGP2009 MENAGES AVEC 1 MENAGES AVEC 2 TAUX DE VILLE VOITURE VOITURES OU + MOTORISATION Les parts modales TC des communes de l’aire d’étude élargie sont donc globalement inférieures à celles Antony 53,40 % 25,30 % 78,70 % qui peuvent être observées sur les communes de petite couronne et sur le département. Il existe donc sur ce secteur une réelle marge de progression sur l’attractivité du réseau TC, qui doit proposer une Châtenay-Malabry 51,30 % 24,50 % 75,80 % réelle alternative à la voiture en répondant aux besoins de déplacements des habitants. Le Plessis-Robinson 54,00 % 26,10 % 80,10 % Clamart 52,50 % 24,40 % 76,90 % Hauts-de-Seine 51,10 % 16,40 % 67,50 %

Paris 34,20 % 5,10 % 39,30 %

Tableau 39. Taux de motorisation, sources : Recensement de la Population 2010, INSEE

8 Les parts modales des déplacements, c’est à dire la portion représentée par un mode sur l’ensemble des déplacements, ne sont disponibles que pour les déplacements domicile – travail9. Les déplacements sont principalement réalisés en voiture pour les 4 communes de l’aire d’étude élargie (taux compris entre 50 % et 61 % selon les communes). Les transports en commun représentent le deuxième mode de transport (taux compris entre 27 % et 41 %).

9 Le recensement INSEE de 2010 fournit les chiffres des déplacements domicile – travail et domicile – études par commune. Seuls les déplacements domicile – travail sont décomposés selon le mode de transport utilisé.

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