Extrait Du Livre Affaires Centrafricaines
Extraction : Journal Média Plus - Mise en page V. Baikoua 1 AFFAIRES CENTRAFRICAINES Rapport d’Amnesty International sur les crimes politiques et humains du général d’armée Kolingba pendant les cinq premières années de sa présidence. Du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, en 1979, François Mitterrand qualifie Abel Goumba d’ «homme très remarquable» . A la même époque, il lui écrit en soulignant: «Les Socialistes seront à côtés toutes les fois qu’il le faudra pour que soient respectés les droits de l’homme dans votre pays ». Le 1 er décembre 1981, au cours d’une conférence de presse, le ministre de la Coopération Jean-Pierre Cot déclare, le «Lorsque j’examine nos relations avec tel ou tel pays, je commence par consulter l’annuaire d’Amnesty International. La France demeure intransigeante quant aux questions qui touchent au respect des Droits de l’homme ». Le 9 décembre 1982, Christian Nucci -qui vient d’être nommé ministre de la Coopération- publie le communiqué suivant: «Au moment de prendre mes foncions, je voudrais confirmer que les objectifs fixés par le président de la République française, François Mitterrand, notamment lors de la conférence de Paris et à la réunion de Cancun, sont maintenus: aider le Tiers Monde à surmonter la crise; contribuer au recul de la faim par le développement, la recherche de l’autosuffisance alimentaire, la stabilisation des cours des matières premières, défendre la cause des Droits de l’Homme et de la Liberté; telles sont les ambitions de la France». Le 27 avril 1983, dans «Jeune Afrique », le journaliste François Soudan publie un article consacré à Jean-Christophe Mitterrand , adjoint de Guy Penne , le conseiller du Président pour les affaires africaines, avec la conclusion suivante: «Et si vous le classez parmi les ‘’réalistes’’, opposé à l’idéalisme généreux d’un Jean-Pierre Cot, il brandit un exemplaire du rapport d’Amnesty International posé sur un coin de son bureau: ‘’J’ai lu, vous savez’’ .
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