BULLETIN DE LIAISON DU SERVICE ECONOMIQUE DU CRE RATP Connexions ConnexionsConnexionsN° 91 - MARS 2003 Dossier Orientations : Demain, la RATP

Le financement des La fécondité transports collectifs en France Le fait syndical La criminalisation et la judiciarisation des mouve- ments sociaux se développent et les syndicalistes en sont les premières victimes. DOSSIER

EDITO Plusieurs d’entre eux se sont vu enfermés en prison avant d'être libérés dans l'attente de leur procès. Le 29 janvier dernier, un chauffeur routier syndiqué Orientations : passait devant une cour d’assise à Chalon -sur-Saône où il risquait dix ans de prison et de lourdes amendes Quatre mois après sa nomination à la tête de pour des faits criminels qu’il a toujours niés et dont il la RATP, Anne-Marie Idrac vient de faire est sorti blanchi. connaître les orientations qui présideront au Un autre syndicaliste a fait appel d’une décision du Tribunal qui le condamne à six mois de prison avec devenir de l'entreprise sous son mandat. sursis dont un mois ferme alors que de nombreux Réactivité, compétitivité, productivité en sont témoignages plaident en sa faveur. les maîtres mots. Un programme façonné pour Les libertés syndicales sont un élément stratégique répondre aux attentes des marchés et aux des droits fondamentaux des salariés. Les mobilisa- préoccupations des autorités de tutelles, où le tions à l’occasion de ces simulacres de procès sont là volet social fait figure de parent pauvre. pour renforcer et mettre en échec toutes les atteintes aux droits sociaux et syndicaux, les sanctions et discriminations de toutes sortes. Mme Idrac a présenté ses orien- de la RATP et place la visée de Empêcher la condamnation de ces militants, c’est tations devant le Conseil d'ad- la performance économique au ministration de l'entreprise, le cœur des choix stratégiques de faire obstacle à toute criminalisation de l’action 24 janvier dernier, dosant subti- l'entreprise comme au centre de collective. lement gages et garanties, constat ses choix de gestion. Cette et prospective, effets d'annonce approche coexiste avec l'ambition et déclarations d'intention, des- affichée de constituer une Philippe RICHAUD seins, résolutions et propositions. " entreprise publique exemplaire ". Un discours touffu qui, appré- Président de la Commission économique du CRE hendé globalement, appelle Ces orientations sont présentées quelques remarques liminaires. pour l'essentiel, comme la résul- tante de phénomènes externes : La continuité mais … développement de la concurren- ce dans les transports publics, Ces orientations ne présentent évolutions de l'environnement SOMMAIRE aucune rupture majeure avec institutionnel, modification de la l’action de son prédécesseur qui demande de transport. Imposées a engagé la RATP dans une voie par des éléments de contexte sur tout à fait nouvelle marquée par lesquels l'entreprise n'aurait pas DOSSIER...... 2 . 5 des modifications fondamen- prise, elles se voient dès lors Orientations : Demain, la RATP tales : constitution d’un groupe, dotées d'un caractère inéluctable. positionnement sur les marchés Soulignons cependant que nationaux et internationaux, Mme Idrac prend clairement DERNIERES SEANCES...... 6 . 7 alliance avec Transdev, contrac- position sur au moins deux Organisation de ESAE.M tualisation. La nouvelle sujets d’importance : Présidente revendique d’ailleurs - l’efficacité du concept de réseau TABLEAU DE BORD...... 8 . 9 clairement cette continuité, gage intégré, élargi au bus, de stabilité pour la Régie. - les effets pervers des conditions LE SAVIEZ-VOUS ...... 10 Parallèlement, elle assure avoir de financement des investisse- obtenu toutes les assurances du ments d’extension de la Régie. REPERES...... 11 . 1 3 gouvernement concernant le En revanche, son discours n’est maintien du statut d'EPIC d'Etat pas spécifiquement offensif dans Financement : transports collectifs de la RATP. le domaine de la nécessaire mobi- Pour autant, un nouveau " fil lisation de moyens en faveur du TENDANCE ...... 14 rouge " traverse le discours de transport collectif. Elle semble Mme Idrac : l’affirmation du intégrer la perspective de moyens La fécondité positionnement de la RATP contraints comme une donnée. comme " une entreprise à part KIOSQUE...... 15 . 16 entière ". Un levier à double tran- A l'évidence, le positionnement PLEINS FEUX SUR chant, qui fonde la prééminence de Mme Idrac s’adresse avant « Aménager la France de 2020 », des critères de compétitivité et de tout aux acteurs externes de DATAR, La documentation française, février 2002 productivité dans l’évaluation l’entreprise. Les orientations NOTRE SELECTION Connexions 2 demain la RATP

relatives au fonctionnement regard, la RATP se positionne interne sont de ce fait relative- comme " une entreprise de ser- ment peu développées. Quant à vices de mobilité urbaine, vec- teur et acteur du développement la politique sociale, il est mani- EVOLUTION DU TRAFIC (EN MILLIONS DE VOYAGES) feste qu'elle ne figure pas au durable " avec trois objectifs centre de ces orientations. Si des stratégiques : 2800 +6,0% signaux concernant le régime de 2700 2600 retraite ou le service minimum - Soutenir l'effort d'innovation +4,0% sont adressés aux membres du technologique, l'articuler encore 2500 davantage aux aspects marke- 2400 Conseil d'administration comme 2300 +2,0% aux salariés, les évolutions pro- ting et sociétaux pour répondre 2200 fondes que vont connaître un aux exigences de la nouvelle 2100 +0,0% certain nombre de métiers dans demande sociale (qualité de 1997 1998 1999 2000 2001 Prév. 2001 Prév. 2003 l'entreprise ne sont qu'à peine l'offre, souplesse, personnali- esquissées. sation des services). Mme Idrac Source : RATP pointe ici deux projets à mener Enfin, extrêmement précises en priorité, l'un connu : la géné- sur certains aspects, les orien- ralisation de la télébillettique, tations présentées restent signi- l'autre pour la première fois clai- CHIFFRE D’AFFAIRES DES GROUPES FRANÇAIS DE TRANSPORT ficativement vagues sur d'autres rement affiché : l'automatisa- € questions. Elles ne lèvent pas tion de la ligne 1 avec le lance- DE VOYAGEURS 2001 (M ) les interrogations subsistant ment des études de faisabilité 1 100 147 quant à la maîtrise du risque dès 2003. 3 099 Connex pris par la Régie en se lançant - Améliorer la compétitivité de RATP sur les marchés nationaux et 1 404 mondiaux. Elles n’éclairent pas l'entreprise pour se préparer aux davantage les conditions de évolutions du système institu- l'abandon du décret de 1949 tionnel vers plus de concurrence. Transdev par ailleurs annoncé, ni la Face à un futur règlement euro- Verney manière dont la RATP compte péen dont le contenu n'est pas négocier son prochain contrat encore stabilisé, il faudra 2 763 avec l’autorité organisatrice des défendre le concept de réseau transports dans la région. intégré et agir pour que le sys- CA consolidés sauf pour Transdev (CA géré) et RATP tème de " gestion directe chal- (recettes hors contribution forfaitaire) Revenons à présent sur le détail lengée " soit étendu des réseaux Source : Connex, RATP,Keolis, Transdev de ces orientations telles qu'elles ferrés au réseau bus. Il faudra ont été dévoilées par la nouvelle également être plus compétitif Présidente. pour transformer les risques induits par la probable sortie du COÛT DE L’AUTOMATISATION DE LA LIGNE 1 (ESTIMATION 2003) Réactivité à système du décret de 1949 et la l'environnement décentralisation des responsa- Le matériel roulant 13,5 M€ bilités publiques en Ile-de- Il s'agit en tout premier lieu de France en opportunités de déve- Le système de pilotage automatique intégral 52,5 M€ poursuivre le mouvement initié loppement. par M. Bailly en se montrant tou- Les portes palières 38 M€ jours plus réactifs. Mme Idrac - Faire du groupe RATPun grou- annonce que le rythme des adap- pe mondial de référence en pre- Les moyens audiovisuels 12 M€ tations va devoir s'accélérer nant appui et élan sur l'excellen- pour garantir à l'entreprise sa ce de la RATP en Ile-de-France Le PCC 7 M€ pérennité. et en nouant des alliances à voca- Aujourd'hui, le transport public tion hexagonale et mondiale. Les aléas 12 M€ est porté par le développement du fait urbain et la montée en Ici, Mme Idrac revient sur les Le coût total 135 M€ puissance des préoccupations de trois dimensions du dévelop- développement durable. En pement de la RATP : l'amélio- Source : RATP – Audience du 22 janvier 2003

Connexions 3 DOSSIER

ration de l'offre sur les réseaux la mise en concurrence et posent Une entreprise existants dans le cadre du contrat la question de la cohérence d’en- avec le STIF ; la réalisation d'in- semble du réseau francilien. à part entière frastructures nouvelles dans le Aux yeux de la nouvelle cadre du Contrat de Plan Etat- Présidente, la RATP est à l'évi- Avec la contractualisation, l'en- Région et du PDU ; les contrats dence bien placée sur ces pro- treprise serait passée du statut remportés, en Ile-de-France au- chains marchés à condition de se de quasi-administration sub- delà du contrat avec le STIF, et montrer réactive, à la hauteur ventionnée à celui d'entreprise hors Ile-de-France, via les des exigences de qualité, d'in- rémunérée au prix du marché filiales de l'entreprise et dans le novation et de maîtrise des coûts pour les services qu'elle réalise. cadre de l'alliance avec des futures AO. Placée en situa- Il s'agirait aujourd'hui de lui Transdev. tion concurrentielle, elle devra permettre d'exister en tant proposer les solutions opéra- qu'entreprise soumise aux Anticiper les tionnelles les plus efficaces à mêmes exigences de compéti- mutations en IdF des conditions commercialement tivité et traitée de la même pertinentes. En matière de coor- manière que les autres profes- L'engagement en Ile-de-France dination, elle sera force de pro- sionnels du transport. est réaffirmé. Mme Idrac y position sur les fonctions de Ce prisme faisant fi de l'histoire identifie trois niveaux d'inter- " network management ". La et des spécificités de la Régie, vention correspondant aux coexistence avec d'autres trans- on voit la PDG revenir sur le défis que le transport public porteurs se fera dans un souci maintien du statut d'EPIC et francilien aurait à relever constant du service public, et la l'exemplarité de l'entreprise aujourd'hui. Il s'agit de : RATP jouera la coopération là où publique en utilisant le levier - garantir les performances du elle sera requise. Conseil, elle du développement durable. réseau régional ferré comme entend par ailleurs laisser aux Ainsi, la RATP devra démon- de surface et développer les seules AO la définition du ser- trer qu'elle fait mieux que le modes lourds en rocade en peti- vice dont elles ont besoin. Dans privé en matière de compétiti- te couronne, avec en première ce cadre, les premiers efforts vité pour être en mesure d’as- ligne, la relance de Mobilien ; porteront sur la renégociation sumer ses obligations publiques - améliorer l'offre en quantité et du contrat avec l'Autorité régio- de solidarité et de responsabi- en qualité sur la zone centrale ; nale et l'approfondissement de lité de long terme. - développer des réponses l'ancrage territorial. adaptées pour les populations Doit-on y voir la condition pour exclues du transport public, Occuper toutes les que la continuité du service au qu'elles vivent hors du centre niches du marché public reste subordonnée à la de l'agglomération ou qu'elles continuité du dialogue social aient des besoins de mobilité Partant du constat que la pro- dans l'entreprise ? Pour que le spécifiques ; l'efficacité de l'en- gression de la fréquentation a dossier des retraites soit traité semble devant être optimisée considérablement ralenti depuis " avec pour souci de garantir la par le développement de l'in- un an, Anne-Marie Idrac en pérennité du régime spécial " ? termodalité. conclut qu'un marché proba- Toujours est-il que c'est bien blement moins dynamique va dans le cadre de l'exemplarité Pour Mme Idrac, la prise en conduire l'entreprise à réduire de l'entreprise publique, et nulle compte de ces besoins devrait ses coûts et développer ses part ailleurs, que sont abordées s'améliorer du fait des évolu- gains de productivité tout en ces questions, au même titre que tions probables du contexte ins- recherchant tous les moyens de les règles qui doivent présider au titutionnel francilien. La décen- conquérir et fidéliser les gouvernement d'entreprise : tralisation est présentée comme clients. rigueur dans les choix, respect une opportunité à saisir. La Elle entend par ailleurs élargir des objectifs, transparence. Présidente évoque clairement la le champ couvert par l'offre disparition de l'actuel STIF RATP. L'entreprise devra être En matière de responsabilité au profit d'une " Autorité présente partout où il existe de long terme, Mme Idrac régionale " rassemblant les une demande et prendre posi- revient sur la nécessité de responsabilités en matière de tion sur toutes les niches du maintenir et garantir une sécu- définition de services, d'inves- marché des transports de voya- rité ferroviaire maximale, ainsi tissements et de financements geurs. que sur l'obligation d'une entre les mains d'élus. Elle réponse soutenue au besoin de appelle également de ses vœux Une fois la RATP clairement sûreté publique. C'est aussi l’émergence d’autorités organi- posée comme une entreprise l'occasion de revenir sur la satrices de second rang articulées face aux marchés, Mme Idrac politique d'investissement de avec l’autorité régionale. s'adresse à ses commanditaires la Régie, dépositaire d'un héri- publics pour revendiquer une tage important et contrainte de Ces évolutions laissent présa- égalité de traitement avec ses s'adapter à de nouveaux enjeux. ger un développement accru de concurrents. Des besoins importants sont

Connexions 4 identifiés en matière de main- Retour sur tien du patrimoine, de renou- vellement du matériel roulant un projet global sur les trois réseaux et de sys- tèmes et équipements, en parti- Arrivé au terme de l'énoncé des culier au métro. orientations de Mme Idrac, un premier constat s'impose : le Cette politique doit être menée facteur économique a guidé les dans le cadre d'un endettement réflexions sur le devenir de la maîtrisé, ce qui suppose tout RATP, laissant largement de d'abord de travailler à la sélec- côté l'aspect social et humain tion des projets et à la maîtri- de l'entreprise. se de leurs coûts. Ce qui sup- pose surtout de reconsidérer Les choix structurants en les modalités de financement matière de politique sociale se des investissements de capa- réduisent au minimum alors cité. Les modalités actuelles que les enjeux se précisent tant sont en effet considérées comme au niveau national qu'au sein de inéquitables : seule à porter 20% l'entreprise : généralisation de la télébilletique, projet " Bus atti- du coût des infrastructures nou- COMPARAISON ILE-DE-FRANCE/PROVINCE velles et 100% du coût du maté- tude ", automatisation du métro, riel, la RATP veut être traitée évolution de la pyramide des Année 2002 Région IDF Province comme les autres transporteurs âges,… L'impact de ces évolu- tions sur les effectifs, les quali- et compte pour ce faire sur les Concours de l'Etat 26% 74% perspectives ouvertes par la fications, le contenu des métiers aux transports collectifs décentralisation. et les conditions de travail n'est jamais clairement abordé. PIB 29% 71% L'investissement dans les res- En matière de sources humaines est évoqué 63% 37% gestion interne mais largement survolé. Voyageurs Km

Contribution de l'Etat Les orientations relatives au Au total, on ne peut retenir que 2€ 12€ fonctionnement interne de l’en- l'affirmation de l’engagement pour 100 voyageurs x km treprise s’inscrivent dans la personnel de Mme Idrac envers lignée des grands principes la continuité du dialogue social énoncés par M. Bailly. Le pro- et sa volonté de mener une cessus de décentralisation est à démarche concertée autour du poursuivre, avec un rôle accru prochain Plan d’entreprise. dévolu à l'encadrement opéra- tionnel. Mme Idrac y ajoute Enfin, mais est-il encore besoin une seconde dimension : celle de le souligner, la façon dont la Un projet global : d’une plus grande transversa- nouvelle Présidente articule les Devenir une entreprise à part entière … lité, gage de qualité, de pro- concepts d'entreprise " à part …Tout en étant une entreprise publique ductivité et de cohésion. entière " et d'entreprise exemplaire " publique exemplaire " méri- Le levier principal en sera la terait d'être clarifiée. maîtrise des coûts, clairement Des actions à mener en priorité : affichée comme un objectif La RATP n'est pas une entre- - développer la télébillétique majeur : prise comme les autres. Malgré - automatiser la ligne 1 - par le biais d’une meilleure la contractualisation, elle s'ins- efficacité des processus, crit encore dans des structures - développer le volet d'affaires de RATP Développement notamment dans les fonctions de gestion et de contrôle parti- - relancer le réseau Mobilien tertiaires et d’encadrement, culières. - renégocier le contrat avec le STIF - par la sélectivité des dépenses - approfondir l'ancrage territorial et la poursuite de la rationali- Quant à la raison d'être de la - prendre position dans le transport de sation des achats, RATP, elle ne peut se résumer à personnes handicapées - par une forte contrainte exer- la quête de rentabilité, comme - demeurer un acteur privilégié de la politique cée sur les moyens. Le propos c'est le cas in fine dans toute de la ville dans ce domaine n’est pas très entreprise classique. Si on ne - développer le "4ème réseau" précis, mais donne le sentiment peut l'exempter des impératifs - répondre aux besoins de transports spécifiques que la perspective est celle de de bonne gestion, son efficacité de certaines entreprises moyens constants recherchés s'évalue dans le cadre d'une par le biais de redéploiements efficacité globale qui est avant - poursuivre l'adaptation de l'offre aux nouveaux et en s’appuyant sur les avan- tout celle du service public de Synthèse rythmes urbains cées techniques. transport urbain.

Connexions 5 DERNIERES SEANCES

BUS 19 février RER 6 février • Information sur l’avancée du tramway des Maréchaux • Avis sur le contrat d’objectifs 2003 • Avis sur le contrat d’objectifs • Evolution de l’organisation du contrôle des recettes des lignes • Point sur les accords locaux signés en 2002 A et B • Bilan des EAP • Complément d’information sur l’organisation des transports et • Présentation du mondial d’athlétisme des activités connexes pour les championnats d’athlétisme 2003 • Information sur les renforcements d’offre en 2002 • Information sur l’évolution des dispositifs de ramassage de fonds • Information sur les modalités d’application de la loi d’amnistie EST 20 février • Programme d’actions • Résultats budgétaire 2002 • Bilan du contrat d’objectifs 2002 MRB 20 février • Bilan HSCT 2002 • Avis sur le projet d’organisation sur l’interface maintenance/exploi- • Avis sur le projet de contrat d’objectifs 2003 tation au centre-bus d’Asnières • Avis sur le projet de modernisation de l’unité AE • Avis sur la modification du règlement intérieur • Avis sur le programme 2003 de prévention HSCT • Avis sur le projet de contrat d’objectifs 2003 • Bilan du contrat d’objectifs et résultats budgétaires 2002 SC1 21 février • Point d’information sur l’évolution du fonctionnement du groupe cynophile METRO 13 février • Analyse de l’évolution des effectifs au cours du 4ème trimestre • Avis sur les projets de contrats d’objectifs 2003 des départements 2002 et des prévisions de changements pour le 1er semestre 2003 MES et MTS • Avis concernant les contrats d’objectifs des départements DSC1 • Information sur les 9èmes championnats du monde d’athlétisme • Information sur le plan de protection contre le risque inondation MRF 20 février • Avis sur le projet de contrat d’objectifs pour 2003 26 février • Bilan du contrat d’objectifs 2002 M2E • Point sur les effectifs au 31 décembre 2002 • Suivi du projet M2E • Point sur la démarche pluri-syndicale relative à l’amélioration du • Bilan sur l’enquête concernant les EAP et la formation dialogue social • Point d’information sur le transfert d’IMEQ à Jules Vallès

GIS 13 février CRE 29 janvier • Avis sur le projet de règlement intérieur spécifique d’horaires • Orientations de la Présidente-directrice générale variables de l’unité DCO • Avis sur le projet de contrat d’objectifs de l’année 2003 • Bilan des fréquentations de l’Espace Santé de l’année 2002 • Information sur la prime de décompte CA 28 février • Information sur l’application de la loi d’amnistie • Schéma de principe du prolongement de la ligne T2 de La Défense au pont de Bezons 27 février • Métro et RER – Renouvellement du poste de commande d’énergie SIT/PIL de Bourdon • Point sur les effectifs aux départements SIT et PIL • RER – Ligne A – Atelier de Rueil-Malmaison – Adaptation du site pour • Point sur les contrats et marchés dans les départements SIT et PIL assurer la maintenance du matériel MI2N • Rapport annuel 2002 du HSCT / PIL • Rénovation des trains MF 77 circulant sur les lignes 7,8 et 13 du Métro • Information sur la formation accélérée des cadres • Modification de l’annexe 13/3 au statut du personnel

Connexions 6 L’écho des CDEP particulier surlesconditionsderoulementdesagents. particulier onttoutefois Desréserves étéexprimées parlesélusen favorable. de laséancedu17octobre 2002duCDEPEST quiarendu unavis Cette opération dechangementaétépréciséelors ces équipements. proposition deréorganisation del’entitéchargée del’entretien de des systèmes d’aideàl’exploitation dumétroontdébouchésurune lesréflexions surlamaintenanceetpérennité Amorcées dès1992, edu betf.D’abord la de deuxobjectifs. nisation sestructure La réorga- polycompétentes. équipes dédiéeset la spécificiténécessitedes niveau d’unmatériel dont ment etderemise partiel à des opérations derenouvelle- direction d’EST pourconduire entité s'imposent doncàla dans l'organisation decette Des changements pressante. sa rénovation apparaît et aatteint salimite, exemple, par durée devieduPCE, la diversité dessystèmes ; technique etde aux problèmes d’obsolescence croissantes étroitement liées rencontre desdifficultés maintenance àESAE.M lagestionde son parc, gressif d’unegrande de partie Face auvieillissement pro- d’assistance àlaconduite. préventif deséquipements actions derenouvellement restreint a ses décentralisés, rapidement parlesPCC de Bourdon serait remplacé quatre-vingt-dix quelePCC suadée audébutdesannées notamment per- l’entreprise, de direction La l’énergie (PCE). poste centralisé le de comme de distributiond’énergie systèmes d’alimentation et etégalement des (MD), lesmachinesdépart (CAD), les consoles d’aideaudépart commande centralisée (PCC), trains telsquelespostesde suivi etderégulation des pérennité dessystèmes de la et d’assurer lamaintenance ESAE.M apourmission L’entité de Transport(EST). Equipements etdesSystèmes sein dudépartement des nombreuses discussionsau Transport (CT) afait l'objetde Systèmes deConduite du Métro (ESAE.M) del’unité du l’Exploitation d’Aide à l’entité Entretien desSystèmes l'évolution del'activité Depuis denombreuses années, ZOOM Or ganisation deESAE.M Connexions autour 7 entité nécessitelaprésence le fonctionnement decette Eneffet du tempsdetravail. dans lecadre delaréduction durée etd’horaires desagents sitif lesmodifications de d’adapter aunouveau dispo- ristiques decedossierest unedescaracté- D’autre part, sant auxnouvelles exigences. contrat inter-unités satisfai- mise enapplication d’un avec pourbutla permanence, systèmes d’aideetleur reprise desréférentiels des Processus quinécessitela le processus decertification. dispositif deréorganisation d’intégrerd’une part au Ils’agit de changements. dans lavoie d’unedynamique poussent ledépartement nombre d'éléments externes certain un Par ailleurs, assurer lesoutienlogiciel. liens eninterne etenexterne, promouvoir les maintenance, qualité deservicela suivre la renouvellement, proposer desstratégies de animer leretour d’expérience, disposition desmainteneurs, mettre lesoutilsà et qualité, leréférentielnistrer technique admi- mation dupersonnel, les satisfaire assurer lav politique demaintenance, définir la systèmes existants, nance pourl’évolution des tion desbesoinsdemainte- la conception etàlaréalisa- contribuer à façon suivante : cette IDMsedéclinent dela Les missionsde l’unité CT. étaient auseinde réparties transfert detâchesqui réaliséeparun Bourdon, tenance (IDM)surlesitede équipe d’ingénieriedemain- lacréation d’une Ensuite, description depostes. d’activités danslesfichesde nombrenition d’uncertain des mainteneurs parlaredéfi- reconnaissance delatechnicité eille technologique, besoins defor- ment des compétences compétences des ment d’assurer toutes lesformations afin et àdispenser poste d’ABL, dier lerepositionnement du àétu- d’absence d’unagent, ture desroulements encas maintenir à lacouver- ment, pour préciserletypederoule- à modifierlesfichesdeposte elles’engage: réponse àl’avis, eten lieu àcesoccasions gnements dudébat quiaeu La Direction atirélesensei- et roulements Les - “ adéquates ”. adéquates astreintes maîtrise et et maîtrise astreintes techniciens supérieurs supérieurs techniciens doivent être complets. être doivent - L’ensemble des roulements des L’ensemble - de Bourdon 3x8, 2x8 et et 2x8 3x8, Bourdon de l’astreinte doivent comporter doivent l’astreinte une solution de remplace- de solution une ment en cas de maladie maladie de cas en ment ou de vacances d’un agent. d’un vacances de ou - Le poste ABL poste Le - (Administrateur Bureautique (Administrateur Local) devra être positionné positionné être devra Local) remarques suivantes : de prendre encompte les et ont demandéàladirection ont émisunavis favorable Les élus et 17octobre 2002. ment le25septembre ont étéconsultées respective- les instancesCHSCTetCDEP plurisyndicale enjuin2002, Aprèsuneréunion lieux. l’élaboration d’unétat des cette pratique dès1998avec Ladirection ainauguré nel. concertation avec leperson- d'être conduite en ESAE.M alaparticularité La réorganisation del’entité structure par24techniciens. constant danslanouvelle qui sera réaliséàeffectif travail intègre ceroulement aménagement dutempsde Le nouvel toute l’année. d’agents enpermanence à l’identique de l’ensemble de l’identique à des autres postes de l’IDM. de postes autres des “ le renouvelle- le “ - Un volet formation devra formation volet Un - être inclus à ce dossier. ” dossier. ce à inclus être TABLEAU DE BORD

Conjoncture Les achats de produits manufacturés ont progressé de +1,6% en décembre. Mais en moyenne annuelle, Rebond la consommation poursuit son lent ralentissement : +2,2% en 2002 après les +3,2% de 2001 et les +3,9% de l'année 2000. La production industrielle chute elle de –1,8%.

INSEE Unité Périodicité juil. août sept. oct. nov. déc Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois Production industrielle 100 en 1995 mensuel 118,4 119 118,9 118,5 119,6 117,4 +1,6% -1,8% sans énergie et IAA*(cvs)

Production construction (cvs) 100 en 1995 mensuel 107 105,4 107,5 106,6 106,7 104,2 -4,0% -2,4%

Consommation des ménages Mds d’€ mensuel 17,2 17,23 17,07 17,32 17 17,28 +2,2% +1,6%

R : révisé ; P : prévision ; * IAA=industries agro-alimentaires

Conséquence directe de la dégradation du climat économique, l'année 2002 s'est terminée sur une Emploi nouvelle hausse du chômage et les perspectives s'assombrissent pour l'emploi en 2003. Faute de Dégradation rebond de la croissance, le taux de chômage pourrait grimper à 9,3% fin juin.

DARES Unité Périodicité juil. août sept. oct. nov. déc. Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois Demande d’emploi en fin de mois (cat. 1 et 6) (cvs)* Millier mensuel 2 670,7 2 658,7 2 678,2 2 682,9 2 692,8 2 701 +3,6% +0,3%

Taux de chômage % mensuel 9 9 9 9 9 9,1 +0,3pt +0,1 pt

Offres d’emploi au cours Millier mensuel 111,5 92,2 125,9 117,1 89,1 82,4 -1,4% -7,5% du mois (cat. A)

*Depuis juin 1996, l’ancienne catégorie I a été scindée en 2 par l’INSEE (cat 1 : demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE pour un emploi à durée indéterminée et à temps plein et ayant travaillé moins de 78 h dans le mois ; cat 6 : demandeurs d’emploi ayant travaillé plus de 78 h dans le mois).

Prix L'inflation atteint 2,3% en glissement annuel, 1,9% en moyenne annuelle en 2002 par rapport à 2001. Au mois de décembre, l'indice des prix à la consommation est resté relativement stable : Sagesse +0,2%.

INSEE Unité Périodicité juil. août sept. oct. nov. déc Variation Variation ou base sur 1 an sur 1 mois

Indice des prix à la 100 en 1998 mensuel 105,9 106,1 106,3 106,5 106,5 106,7 +2,3% +0,2% consommation d’ensemble Indice des prix à la consommation des ménages 100 en 1998 mensuel 105,5 105,7 106 106,2 106,2 106,4 +2,1% +0,2% urbains employés ou ouvriers (hors tabac)

Indice des prix des transports 100 en 1998 mensuel 109,2 109,1 109,2 109,2 109,2 109,2 +2,4% +0,0% combinés de voyageurs

Indice des prix des carburants 100 en 1998 mensuel 112,9 115,3 117,5 119,1 116,8 116,3 +6,1% -0,4%

Connexions 8 Trafic Après correction des effets calendaires, le trafic de décembre enregistre une hausse de +1,5% par rapport Encore en hausse à 2001. A nouveau, les objectifs ne sont pas atteints pour la ligne A (-3,5%) et les bus (-1,4%).

RATP Unité Périodicité juil. août sept. oct. nov. déc. Variation cumul ou base sur 1 an 02/01

Trafic RATP ferré Milliard de voyages mensuel 0,136 0,101 0,139 0,161 0,147 0,169 -18,1% +2,3%

Trafic RATP routier Milliard de voyages mensuel 0,073 0,055 0,083 0,090 0,081 0,094 +21,6% +2,9% (Bus, T1, T2, TVM)* Service offert RATP routier 2 mensuel 0,766 0,701 0,86 0,904 0,83 +2,5% (lignes RATP seules) Milliard de PKO 4p/m 0,862 +4,2% Service offert RATP ferré Million de voitures/km mensuel 24,493 22,14 26,252 28,280 25,937 27,35 +3,8% +2,5% Tours perdus ferrés RATP Unité mensuel 3 640 2 608 5 610 5 649 6 528 6 349 -10,8% -14,7% Tours perdus routiers RATP Millier de km mensuel 251,2 126,9 350,4 394,7 283 221,4 -48,5% -9,2%

* : données brutes, non corrigées des effets calendaires et des grèves

En décembre, pour la première fois depuis août 2000, l'effectif moyen disponible est en retrait (-0,5%, soit 220 Effectif RATP personnes en moins par rapport au mois de novembre). Ce recul affecte tous les départements à l'exception de En baisse MTS, RER, SEC et CML. Il touche principalement le pôle industriel.

RATP décembre 2001 décembre 2002 évolution en % différence Pôle service aux voyageurs 27 428 28 434 +3,7% +1 006 MTR/MES-MTS 9544 9 737 +2,0% +193 (dont MTS) (4476) (4 627) (+3,4%) (+151) (dont MES) (5068) (5 110) (+0,8%) (+42) M14 248 251 +1,2% +3 RER 3031 3 140 +3,6% +109 (dont conducteurs) (3533) (3 702) (+4,8%) (+169) BUS 13265 13 929 +5,0% +664 (dont machinistes) (10491) (11 081) (+5,6%) (+590) SEC 1034 1 062 +2,7% +28 CML 236 242 +2,5% +6 IEF 70 73 +4,3% +3 Pôle industriel 10 893 11 258 +3,4% +365 ESE/EST 2163 1 786 n.s. n.s. ITA/M2E 1709 2 157 n.s. n.s. SIT 1321 850 n.s. n.s. PIL - 556 - - MRF 2869 3 090 +7,7% +221 MRB 2831 2 819 -0,4% -12 Contrôle général de la gestion 618 628 +1,6% +10 CGF 262 259 -1,1% -3 JUR 124 127 +2,4% +3 HAL/LOG 232 242 +4,3% +10 Pôle social 828 820 -1,0% -8 GIS (dont ARI) 828 820 -1,0% -8 Pôle développement et politique de la ville 522 573 +9,8% +51 DEV/DPV 72 226 ns n.s. STR 24 - - - PAT 346 347 +0,3% +1 PRO 80 - - - Présidence 330 280 -15,2% -50 PRE 245 190 -22,4% -55 DGC 85 90 +5,9% +5 Total 40 619 41 993 +3,4% +1 374

Connexions 9 LE SAVIEZ-VOUS ?

15/01/03 Un an de congé paternité 01/02/03 Manifs pour les retraites Lancé en janvier 2002, le congé paternité fait un tabac. Selon les don- Les manifestions de défense des retraites ont rassemblé,selon les sources, nées provisoires de la CNAM, la mesure aurait touché 279 000 béné- entre 250 000 et 700 000 personnes dans toute la France, suite à l’appel ficiaires en un an, soit environ 40 % des nouveaux pères (beaucoup plus unitaire des syndicats lancé le 6 janvier. Deux jours plus tard, J.-P.Raffarin dans certaines entreprises). En outre, ce chiffre est inférieur à la réali- a affiché quatre objectifs :assurer progressivement l’équilibre des régimes té, puisqu’il n’inclut ni le secteur public ni les indépendants. Cette à l’horizon 2020,garantir le pouvoir d’achat des retraités sans remettre en mesure donne droit à 11 jours de congés et à une indemnité journaliè- cause le départ à 60 ans, respecter le “ principe de justice ” sans suppri- re de 62,88 € bruts. Les entreprises y sont plutôt favorables, mais n’ac- mer la diversité des régimes, accroître le taux d’activité via le développe- cordent pas toujours un complément de rémunération. Et quand elles ment de l’emploi et la flexibilité de l’âge de départ. Des orientations le font, elles sont souvent moins généreuses que pour les femmes. ■ jugées vagues par de nombreux commentateurs. ■

24/01/03 Assises des libertés locales 04/02/03 Coup de gel budgétaire Dans la perspective de la décentralisation, les Assises régionales des liber- Alain Lambert, ministre délégué au budget, a annoncé le gel de 3,97 mil- tés locales, organisées à Port-Marly, ont permis aux différents acteurs liards d’euros de crédits pour 2003. La Défense, l'Intérieur, la Justice et franciliens d’exprimer leurs revendications et au gouvernement de l'Aide au développement sont épargnés, mais devront financer leurs formuler des propositions. Parmi les nombreux sujets abordés dans ce besoins en puisant dans leurs “ réserves ”. La Culture, l'Aménagement débat parfois houleux, on retiendra l’intervention de Jean-Paul Huchon, du territoire et la Ville ont droit à un “ traitement de faveur ”, mais sont qui a réclamé “ la suppression [urgente] de l’exception francilienne en privés d’une partie des crédits non consommés en 2002. Par contre, tous matière de transports collectifs ”, se ralliant ainsi aux propositions les autres ministères subissent un gel “ de précaution ”, qui sera réexa- gouvernementales. En clair, il s’agit de la régionalisation du STIF,actuel- miné en juin. A. Lambert a indiqué que cette mesure n’était pas irré- lement sous tutelle de l’Etat. ■ vocable, mais la gauche a dénoncé un “ plan de rigueur ”. ■

27/01/03 2020, l’odyssée de Paris 06/02/03 Réforme de la négociation Une première ébauche du Plan d’aménagement et de développement A l’issue d’une concertation engagée le 27 janvier,François Fillon a remis durable a été débattue au Conseil de Paris. Visant à améliorer le aux partenaires sociaux un document de travail sur l’ “ approfondisse- cadre de vie, à réduire les inégalités et à développer l’emploi, ce pro- ment de la négociation collective ”. Le texte propose de conditionner la jet prévoit notamment la création d’espaces verts, la réduction de la validité des accords d’entreprise à leur signature par le(s) syndicat(s) majo- circulation, le développement des transports non motorisés, le bou- ritaire(s) aux élections professionnelles. Quant à l’adoption des accords clage du tram des Maréchaux et la création d’un tramway reliant les de branche, elle serait soumise à l’absence d’opposition de la majorité 6 gares, le développement du transport fluvial et ferroviaire de mar- des syndicats représentatifs. Le document propose également d’as- chandises, la mise en œuvre d’un quota de 25 % de logements sociaux ■ souplir la hiérarchie entre les deux niveaux d’accords et d’ouvrir les élec- et la construction de pôles d’activité économique. tions professionnelles aux syndicats dits “ non représentatifs ”. ■

29/01/03 Rigueur à la SNCF 07/02/03 Fortune et infortune Tandis que les salariés manifestaient, le Conseil d’Administration de la Les députés ont voté trois amendements allégeant l’impôt sur la fortu- SNCF a adopté le projet de budget 2003, rejeté à l’unanimité lors de la ne :censées relancer l’investissement, ces mesures ne concernent pas le séance du CCE du 23 janvier. Ce document prévoit une réduction du patrimoine des particuliers.Sans faire d’amalgame,on peut toutefois noter déficit à 144 M€ et vise un retour à l’équilibre en 2004, au prix de la que cette décision intervient 2 jours après un projet de réforme de l’APA suppression de 1 273 postes (0,7 % des effectifs). Le projet industriel 2003- (Allocation personnalisée d’autonomie),qui favorise le maintien de 800 2005 complète cette mesure par un vaste programme d’économies, 000 personnes âgées à leur domicile. Afin de réduire un déficit prévu de notamment dans le secteur du fret. Louis Gallois, qui table aussi sur 1,2 milliards, le projet vise notamment à abaisser de seuil de participa- une hausse des recettes, entend préparer la SNCF à la concurrence du tion financière des bénéficiaires à 623 € de revenus mensuels,au lieu des transport de marchandises en Europe, effective dès le 5 mars. ■ 949 € actuels. Leur effort moyen passerait ainsi de 5 % à 12 %. ■ 30/01/03 Hausse du chômage 11/02/03 Selon le ministère du Travail, le chômage a augmenté de 4,8 % entre Coalition législative décembre 2001 et décembre 2002, aggravant la tendance Une coalition inédite (PS, PC, Verts, UDF…) s’apprêtait à batailler amorcée l’année précédente (+ 2,2 %). Si le nombre de chômeurs de ferme à l’Assemblée. En ligne de mire : le projet de réforme des élec- longue durée a progressé de 3,5 %, le chômage des jeunes a aug- tions régionales et européennes, présenté en Conseil des ministres menté de 6,2 %. Avec 105 800 chômeurs de plus, la France compte le 29 janvier. Deux points sont particulièrement contestés : le relè- désormais 2 306 800 demandeurs d’emploi, soit 9,1 % de la popula- vement du seuil permettant à un parti de se maintenir au tion active d’après le Bureau International du Travail. Selon l’Insee, ce second tour des régionales (10 % des inscrits au lieu de 5 % des chiffre devrait atteindre 9,3 % dans les prochains mois. Les licencie- votes exprimés) ; la complexité de l’élection des députés européens, cen- ments actuels ou futurs (Metaleurop, Daewoo, Air Lib, Arcelor, Pechiney) sée se dérouler dans le cadre de 8 “ macro-régions ”, et non plus au niveau éclairent crûment ces prévisions. ■ national. Le gouvernement a tranché en dégainant le “ 49-3 “. ■

Connexions 10 REPÈRES Le financement des transports collectifs

L'argent étant réputé être le nerf de la guerre, il n'est jamais inutile de réexaminer les cheminements qu'il emprunte pour alimenter les circuits économiques. Au premier rang de ceux-ci, c'est bien évidemment les transports collectifs de notre région qui nous intéresseront avant tout. Gros plan sur les circuits de financement des transports en commun franciliens.

Chaque année, près de sept mil- schémas qu'il est important de de flux financiers entre les dif- liards d'euros sont engagés dans clarifier. férents intervenants concernés. la région au titre des déplace- La réforme qui est intervenue en ments de personnes en trans- 2000, plus connue sous le Le partage ports collectifs. Une somme qui vocable "contractualisation", n'a des recettes prend en compte les coûts de porté que sur le financement fonctionnement des structures des dépenses d'exploitation des Le plus simple concerne bien qui assurent ces déplacements, réseaux. En créant le STIF, en évidemment les titres de trans- ainsi que les sommes investies lieu et place du STP, elle a assis port qui sont spécifiques aux pour garantir et/ou développer l'entrée de la Région dans les opérateurs (titres Orlybus ou les infrastructures et les maté- décisions relatives à l'exploita- Noctambus à la RATP par riels nécessaires. tion des réseaux de transports exemple). Dans cette configu- A l'heure où les pouvoirs collectifs franciliens. Elle a éga- ration, les opérateurs conser- publics cherchent à réduire la lement simplifié les circuits de vent le produit de la vente cor- dépense publique et alors qu'il financement, au moins sur le respondante et récupèrent est de plus en plus question de papier, dans la mesure où depuis directement auprès des autres confier la responsabilité des sa mise en œuvre, la plupart des opérateurs les recettes induites transports collectifs franciliens ressources transitent désormais par la vente de ces titres spéci- à la Région, il nous a paru par- par le STIF qui en assure la fiques sur leurs réseaux respec- ticulièrement utile d'éclairer la redistribution aux différents tifs. Mais la plupart des titres manière dont le financement opérateurs concernés (RATP, vendus dans la région sont com- de ces transports est assuré et SNCF et qui regroupe mercialisés et utilisables auprès les différents acteurs qui le les intervenants privés du sec- de plusieurs opérateurs. prennent en charge aujourd'hui. teur). L'exemple le plus parlant est celui des titres forfaitisés Des acteurs pluriels Considérons en premier lieu le (gamme orange, carte intégrale, financement assuré par les Imagine'R, …). Tous ces titres En 2001, la dépense globale voyageurs utilisateurs des dif- combinés entre plusieurs entre- dédiée aux transports collectifs férents réseaux de transport. Ils prises de transport donnent donc de la région s'est élevée à 6,41 alimentent les "recettes directes" lieu à échange de recettes sur la milliards d'euros, l'essentiel de en acquérant des titres de trans- base de règles de partage éta- cette somme (5,98 M€, soit port dont les prix publics sont blies pour chaque type de titre. 93% du total) étant imputable fixés tous les ans par le STIF, Certaines de ces recettes font aux dépenses de fonctionne- émanation des pouvoirs publics. l'objet d'une répartition calculée ment des réseaux. Plusieurs Un grand nombre de ces titres au prorata des recettes totales acteurs assurent le financement étant communs aux différents induites. Les plus importantes, de ces dépenses : voyageurs, opérateurs ou vendus indiffé- générées par les titres au forfait, employeurs, Etat, collectivités remment dans les divers réseaux induisent une répartition des territoriales, Syndicat des trans- de vente, le système génère recettes qui s'appuie sur des ports d'Ile-de-France, selon des naturellement un certain nombre comptages et enquêtes menées

Connexions 11 REPÈRES

périodiquement afin de mesurer selon l'éloignement de la zone budget initial. En réalité, la la mobilité réelle sur chacun centre (voir encadré). réduction pour le budget du STIF des réseaux. a été d'un montant quasiment Si les fonds relevant des recettes doublé puisque, on l'a vu, le cal- Le système est bouclé par le font essentiellement l'objet de cul des contributions publiques STIF qui assure au final la jeux d'écriture entre le STIF et fait intervenir une proportionna- rémunération des opérateurs sur les différents transporteurs, le lité fixée par décret et qui n'a la base des contrats en vigueur, montant du versement transport pas été modifiée pour autant. Au et compense à chacun les apparaît directement dans le total, l'Etat ayant diminué sa recettes non réalisées du fait de budget du STIF. Il lui est versé contribution de 6 millions d'€ et tarifs publics inférieurs aux par les différents organismes sachant qu'il pèse pour 51,4% coûts réels de production du collecteurs (l'URSSAF en pre- dans le total des contributions service, et les pertes liées aux mier lieu), et fait l'objet d'un publiques au STIF, ces dernières formules d’abonnement. Ainsi, reversement aux entreprises de ont baissé de 11,7 M€. chaque opérateur informe le transport sur la base des comp- STIF du niveau de ses recettes tages de trafic effectués à inter- Développement : directes, après répartition entre valles réguliers, déduction faite transporteurs. Il l'informe éga- des frais de gestion du STIF. quel financement ? lement du niveau de ses recettes totales, correspondant au Et les collectivités Les circuits permettant de finan- nombre de titres vendus affec- cer l'exploitation des transports tés à son activité et valorisés publiques ? collectifs étant établis, reste à au prix de référence (prix cou- comprendre comment le systè- vrant ses coûts de production). Dernier élément de l'architec- me fonctionne dans le domaine Cette différence est facturée au ture du financement des trans- de l'investissement. On l'a vu STIF au titre des compensations ports collectifs : les concours plus haut, les sommes en jeu tarifaires. publics. Pour bien s'entendre sont nettement moindres puis- sur les termes, on rangera sous qu'elles se sont élevées à 1,12 cette appellation l'ensemble des milliard d'euros en 2001. Mais Les employeurs financements destinés au fonc- leur importance est capitale en sollicités tionnement des transports col- terme de réponse aux besoins de lectifs franciliens et provenant déplacement des franciliens. Les Autre source non négligeable des collectivités publiques (Etat, acteurs de son financement sont de financement des transports Région, collectivités locales). également moins nombreux collectifs : les employeurs. Nous Les montants concernés sont là puisque l'on ne retrouve plus avons déjà eu l'occasion de le encore recueillis par le STIF que les collectivités publiques dire dans un précédent article qui en assure la redistribution (Etat, Régions, départements), (voir Connexions n°87), les aux opérateurs. les entreprises de transport employeurs constituent les plus Ils proviennent de plusieurs elles-mêmes et le STIF. Pour importants contributeurs au sys- acteurs qui interviennent dans bien comprendre les méca- tème. Cette position tient, dans son financement sur la base nismes du système, il convient la région, au remboursement d'une clé de répartition fixée de distinguer deux types d'in- par les employeurs de la moitié par décret. Selon les prescrip- vestissement : celui qui alimente du coût de l'abonnement trans- tions du dernier en date (9 l'extension des réseaux et celui port de leurs salariés. Elle relè- octobre 2001), l'Etat assure qui couvre le financement des ve surtout de la mise en œuvre 51,4% du montant de ces contri- matériels et équipements néces- du versement transport (VT), butions publiques, la Région saires. taxe sur les salaires instituée IDF et le département de Paris historiquement en Ile-de- 18,6% chacun, les autres dépar- Les premiers sont inscrits au France, mais qui a été progres- tements franciliens 11,4% au Contrat de plan signé pour une sivement étendue aux réseaux total. Ce système fonctionne sur période de sept ans entre l'Etat de province. Touchant tous les la base d'un équilibre dont on a et la Région. Le Contrat en employeurs de dix salariés et pu récemment vérifier la fragi- cours, qui couvre la période plus dont le siège social est lité. Ce fut le cas lorsque l'Etat, 2000-2006, consacre 4 milliards implanté dans le périmètre de préoccupé par des objectifs d'euros aux transports collec- transport urbain, le VT vient d'équilibre et de choix budgé- tifs sur la période, dédiés pour essentiellement compenser les taires qui lui sont propres, a l'essentiel à des opérations de pertes de recettes liées aux for- brutalement décidé de réduire sa développement. Le financement mules d'abonnement. Son mon- dotation au STIF, inscrite dans de cette somme est assuré sur la tant est proportionnel à la masse la loi de finances 2003. Celle- base d'une clé de répartition qui salariale des entreprises concer- ci a donc été revue à la baisse, fait intervenir l'Etat, la Région et nées, selon des taux fixés par privant le STIF d'une recette de les entreprises de transport. Hors l'autorité organisatrice et qui, 6 millions d'euros qu'il avait participation des collectivités en région parisienne, diffèrent pourtant provisionnée dans son locales, la Région prend ainsi

Connexions 12 en charge 50% du financement peut de ce point de vue être des projets, l'Etat 30% et les considérée comme une brèche opérateurs assurent le reste. On ouverte dans un mécanisme jus- trouvera ainsi chaque année des qu'ici immuable. Pour autant, dotations inscrites dans les bud- rien n'est encore arrêté dans ce gets de ces intervenants, dans le domaine, Mme Idrac ayant LES ACTEURS DU FINANCEMENT DU TRANSPORT COLLECTIF cadre prescrit par le Contrat de annoncé sa volonté de faire rapi- plan. S'agissant d'opérations dement des propositions dans ce Fonctionnement Investissement d'infrastructures lourdes, il est domaine. bien évident ici que les opéra- Voyageurs 28,1 % - teurs impliqués sont les deux Des évolutions qui pourraient Employeurs 45,2% - entreprises publiques RATP et modifier les conditions d'équi- Etat SNCF, seules gestionnaires de libre de l'entreprise, mais dont on 14,1 % 0,9 % réseaux ferroviaires pour l'ins- ne sait pas encore comment elles Région 0,8 % 23,4 % tant dans la région. Le STIF pourraient s'inscrire dans le futur Départements intervient également dans le sys- paysage des transports collec- 7,7% 5,4% tème en affectant le produit des tifs franciliens qui risque de subir STIF 4,0% 3,6% amendes qu'il récupère à des de nouveau d'importantes modi- Opérateurs - 66,7 % opérations d'investissement fications sous l'effet, conjoint ou liées à la qualité de service non, des décisions européennes 100,0% 100,0% (rénovation des gares, …). et gouvernementales. Matériels : un système différencié CONTRIBUTIONS PUBLIQUES À L’EXPLOITATION DES RÉSEAUX (EN M€) Le financement des matériels 1600 repose quant à lui sur un systè- me particulier qui opère une 1400 Etat Départements Région TOTAL distinction entre les opérateurs 1200 selon le statut qui est le leur. Ainsi, comme dans la plupart 1000 des réseaux de province, le 800 matériel des opérateurs privés 600 est très largement à la charge de la collectivité publique. Depuis 400 février 1994, le Conseil régio- 200 nal d'Ile-de-France a ainsi ins- 0 titué une aide régionale aux col- 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 lectivités locales ayant signé des conventions avec des trans- porteurs privés. Les taux de sub- vention sont de 25% pour un renouvellement de matériel Créé en 1971, le versement transport (VT) vise à faire participer au (35% lorsqu'il s'agit de maté- financement des transports collectifs une catégorie qui bénéficie riel à plancher surbaissé) et de indirectement de leur existence et de leur développement. 50% pour une acquisition en accroissement de parc. Le principe de base qui a régi son instauration, c'est que les déplacements Parallèlement à ce financement domicile-travail des salariés ne constituent pas un élément de leur régional, les départements peu- consommation individuelle, mais bien une condition nécessaire à la mise en vent également décider de sub- œuvre de la production. ventions complémentaires. Le L'instauration du VT n'est pas obligatoire. Elle est décidée par l'autorité principe est très différent pour organisatrice de transport qui en fixe également le taux dans le cadre de ce qui concerne la RATP qui seuils maximaux. assure elle-même le finance- ment de son matériel, quel que En Ile-de-France, les taux maximaux praticables sont de : soit le cas de figure. Depuis - 2,5% à Paris et dans les Hauts-de-Seine plusieurs années, l'entreprise - 1,6% en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne propose d'ailleurs de modifier ce - 1,3% en grande couronne système. La récente prise en charge par le Conseil régional Les taux appliqués réellement sont au seuil maximal depuis 1996, mis à part en des deux tiers du coût d'achat grande couronne où ils ont été maintenus à 1% jusqu'à cette année où le STIF a des MI2N nécessaires pour

Le versement transport versement Le décidé de les passer à 1,3%. accroître l'offre sur le RER A

Connexions 13 TENDANCES La fécondité

Le dernier bilan démographique de l’Insee place les Françaises en tête des européennes pour le nombre d’enfant qu’elles mettent au monde (1,9 enfant en moyenne par femme en 2002), juste derrière les Irlandaises (1,98 enfant). Le taux de fécondité de la France a cependant connu à partir du début du XXe siècle un mouvement à la baisse accéléré par les guerres et interrompu par le baby-boom. Depuis vingt cinq ans, il est quasiment stable.

Le taux de fécondité calcule le à 1965, il augmente de nouveau nombreuses. Les naissances chez nombre de naissances rapporté sous l’effet de maternités plus les femmes de plus de 30 ans ont aux femmes en âge de procréer précoces. Les mères ayant ten- diminué, puisque les naissances généralement entre 15 et 50 ans, dance à faire leurs enfants plus de rang élevé (quatrième enfant une année donnée. L’examen de tôt, l’indicateur de fécondité aug- ou plus) proviennent générale- l’évolution annuelle de cet indi- mente. Le mouvement s’inver- ment de mères plus âgées. cateur montre une tendance géné- se à partir de 1965 : les femmes Parallèlement le rapprochement rale à la baisse depuis le début du ayant précédemment avancé leur des naissances et la précocité XXe siècle. La Première Guerre maternité ne participent plus à la croissante de l’âge au mariage mondiale, hormis la chute brutale fécondité du moment et font jusqu’au début des années soixan- des années 1914-1918 et la récu- baisser le taux. La baisse du te-dix ont également contribué à pération partielle de 1920, ne nombre moyen d’enfants par cette baisse. A partir de cette modifie nullement le cours de femme se poursuit ensuite dans période, l’âge moyen à l’accou- cette décrue. La Seconde Guerre les années soixante-dix et tombe chement a progressé pour revenir mondiale a des effets très diffé- en dessous de 2. Après une en 2000 à son niveau du début du rents. Les couples ayant été embellie exceptionnelle amor- siècle (29,4 ans). Mais si les moins souvent séparés, la fécon- cée en 1994, l’indicateur de maternités sont de plus en plus tar- dité se redresse dès 1942 et va fécondité demeure inchangé dives, contrairement à une idée déclencher ce que l’on appelle le depuis trois ans. Ainsi, depuis un reçue, la fécondité des plus de baby-boom. quart de siècle, il fluctue entre quarante ans reste globalement 1,7 et 1,9 enfant par femme. plus faible que dans les années 60. La stabilité En fait, ce retournement de ten- domine aujourd’hui Des maternités dance est dû principalement à plus tardives l’augmentation de l’âge moyen à Avec environ 3 enfants par la naissance du premier enfant. En femme, le taux de fécondité De 1901 à 1975, l’âge moyen des 2000, les femmes accouchent de atteint à partir de 1950, le même femmes à l’accouchement a leur premier enfant à 28 ans en niveau qu’au début du XXe diminué, passant de 29,4 ans à moyenne, soit quatre ans de plus siècle. Il redescend ensuite à 26,7 ans. Ce repli sur le long qu’en 1975 et trois ans de plus 2,7 enfants par femme au milieu terme s’explique en partie par la qu’à la veille de la Première des années cinquante. De 1955 baisse du nombre de familles Guerre mondiale.

EVOLUTION DU NOMBRE MOYEN D’ENFANTS PAR FEMME TAUX DE FÉCONDITÉ SELON L’ÂGE DES MÈRES ÀL’ACCOUCHEMENT 3,5 Total 15-24 ans 25-34 ans 35 ans Age moyen 3,0 ou plus des mères 2,5 1901 2,90 0,75 1,49 0,66 29,4 ans 2,0 1,5 1,0 1975 1,93 0,77 0,97 0,19 26,7 ans 0,5 0,0 2000 1,88 0,32 1,25 0,31 29,4 ans 1901 1910 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Sources : Statistiques de l’état civil France métropolitaine, Insee

Connexions 14 " Aménager la France de 2020 " 2020 de France la Aménager " DATAR La documentation française, documentation La février 2002 février

cadres territoriaux et les moda- les et territoriaux cadres Pleins feux sur lités d’action publique qui qui publique d’action lités nouvelle éditionentièrement revue etaugmentée. Le résultatdecestravaux vientdeparaître dansune de lesanticiper. France àvingtanspourtenterderépondre àcespréoccupationset des populations…LaDataramenéuneréflexion prospective surla rapprocher l’organisation administrative surl’environnement; celles-ci prévoir lesconséquencesde collectifs etlesactivitéséconomiques; leséquipements répartir mieux ousurpeuplées; zones désertiques Réduire lesinégalitésrégionalesenempêchantlaconstitutionde Mieux compr Il établitunpremier niaux prend plusdeforce. institutionnels etpatrimo- espaces fonctionnels, la nécessitédecohésion des délégué àlaDatar noteque le l’intégration européenne, mondialisation etde Et àl’heure dela ment durable. régionaux etdedéveloppe- questions d’équilibres l’action publiqueliéeaux le devant delascène pective duterritoire revient sur lapros- des années1974-1994, par lamutation économique des tempsdecrisemarquées centralisme français puiscelles années 60quiprocédaient du politiques fondatrices des Aprèsles du territoire. la politiqued’aménagement des aspectsfondamentaux de nous convie àunevisiteguidée La première del’ouvrage partie lour L s’inscrit dansunevolonté de objectifs decerapport qui ilrappelle les préambule, En térielle dedécembre 1997. est unecommande interminis- de cetteétudedont l’origine d’économistes arédigéletexte nombre degéographes et concours d’uncertain Jean-Louis Guigouavec le à l’actionrégionale(Datar), l’aménagement duterritoire et prospective àlaDélégation à Longtemps encharge dela centré sur d’engager unvaste débat politiques d’agglomérations et et lesrésultats récents des recensement delapopulation intégrant àlafois du l’apport ment del’espacetouten observations surl’aménage- r d t permettent d’y répondre ". ". répondre d’y permettent e e e es tendances l r s a r

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n o s t i c 15 gent les servicesdelaDatar envisa- Jean-Louis Guigouet posés ". trique "auxterritoires "recom- pour uneFrance "polycen- " néo-girondine "quimilite frontières et unevoie dite lafermeture des centralisation, tendance àpréconiser la " jacobine "quiaurait plutôt unevoie constate l’auteur: manifeste selondeuxdiscours, la réactionpolitiquese Face àcettesituation, pour 2020 L tabug audétriment des Strasbourg, Marseilleet Bordeaux, Lyon, Toulouse, Nantes, Lille, Paris, huit grandes agglomérations : champ libre àl'hégémoniede gement del'Etat laisserait le éclaté "danslequelledésenga- est celuiditde"l'archipel Le premier scénario zon 2020. es scénarios endr q ’uer cecouple infernal l’auteur, Selon repli àl’échelonlocal. lesecond un " mégalopoles", loppement dequelques phénomène favorisant ledéve- lepremier nautariste "…); réaction"commu- culturelle, affirmation del’identité sation, de territorialisation (sédentari- homogénéité culturelle …)et mobilité, des frontières, mondialisation (suppression un doublemouvement de L’auteur metàjourégalement dans lesmutations encours. tendances lourdes àl’œuvre nales figurent parmiles disparitésinterrégio- nalités, recomposition d’intercommu- bassins hydrographiques), attractivité dusudetdes tion, démographiques (urbanisa- Changements de "pays ". risque surl’environnement. mance économique etenfin risquesurlaperfor- territoriale, risquedeségrégation venir : dans l’organisation spatiale à l’origine denombreux risques m u a o t n r d e i

a s c l / é l e lesterritoir n o a c a r i l o pourrait être à s à l'hori- grande justice spatiale. possibles pouruneplus ambitieux autourdesfuturs auxdébatsparticiper Une démarche qui incite à tions davantage qu’unmodèle. propose uncadre de proposi- document richement illustré, parce laDatar, d'arbitrage, Instance deproposition et le Bassinparisien. leNord et atlantique, l'Ouest Grand Sud-Ouest, le leGrand Sud-Est, Grand Est, le ensembles interrégionaux : autour desixgrands Cette recomposition sedécline équilibres environnementaux. préservation desgrands performance économique etla la et lacohésion sociale, durable quesont lasolidarité impératifs dudéveloppement qu'il conjugue lestrois parce la réussiteselonl’auteur, Cette optionfait leparide té). agglomérations/interrégionali- (intercommunalité/pays, " projets desterritoires " l’espace national autourde sur larecomposition de Ce quatrième scénariorepose pour le Datar choisissent deplaider Jean-Louis Guigouavec la territoires. surgir entre lesdifférents conflits nemanquant pasde fonction demédiateur des cantonné àune simple rôle del'Etat quiseretrouve jusqu'à prendre lepassur socioculturelles semultiplient, économiques et créatriceslocales devaleurs les initiatives descollectivités différencié le"local ", scénario, Dansletroisième vités locales. ment lesinitiatives descollecti- encadrant forte- volontariste, unEtat puissant et l'Europe, contexte d'affaiblissement de dans un metenscène, rénové ", celuidu"centralisme nario, Le deuxièmescé- marginalisés. ruraux quiseretrouveraient petites villesetdesespaces "

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"L’entreprise du geants. Les 170 exploitants de réseaux adhérents à l’UTP sont XXIe siècle" classés par agglomération et Philippe Moati brièvement décrits : effectifs, L’Aube, décembre 2001 parc de véhicules, taille du Si les PME et TPE (très petites réseau, trafic, population des- entreprises) représentent 99 % servie, statut juridique. Les des entreprises françaises et coordonnées de l’autorité orga- 2/3 des emplois, leur dynamisme nisatrice dont ils dépendent sont ne se fait pas au détriment également citées. Enfin, l’an- des grandes firmes, mais - au nuaire recense 7 groupes de contraire - souvent à leur service. transport et plusieurs dizaines "Franciliens et L’auteur analyse les mutations d’entreprises relevant de divers de l’environnement de ces petites secteurs industriels. transports publics" entreprises, puis étudie les Sondage CSA, contraintes de compétitivité et septembre 2002 de flexibilité auxquelles elles sont soumises. Il en dégage trois Réalisée à la demande du scénarios prospectifs concernant Conseil régional d’Ile-de-France le poids et le rôle des TPE / PME à l'occasion de la semaine des dans l’économie, avant d’exa- transports publics, cette enquête miner leurs relations avec les fournit d’intéressantes données territoires. sur les habitudes et les attentes des habitants de la région en matière de transports. Elle confirme que la voiture est le mode de transport le plus utili- sé par les Franciliens pour leurs "Culture/monde déplacements les plus fréquents du travail" (52%), mais prouve aussi que cette approche moyenne Convergences – cahier N°2 recouvre des disparités impor- L’Harmattan, mai 2002 tantes qui tiennent au moment Les orientations culturelles des des déplacements, à leur motif "Les acteurs du organisations syndicales, l’édu- Retrouvez Connexions et à leur destination. L’usage de cation populaire, la mutualisa- et toutes les infos la voiture monte ainsi en flèche transport public tion des moyens des CE, la créa- dès que l’on évoque les dépla- tion artistique et la médiation économiques et sociales de l’année sur www.ce.ratp.fr cements au sein des banlieues, avec le monde du travail … ont rubrique “la vie de l’entreprise” le week-end et pour des activi- 2002-2003" été quelques unes des questions tés non liées au travail. Elle sou- débattues les 7 et 8 juin 2001 ligne surtout que cette pratique UTP lors des rencontres nationales correspond avant tout à un choix (Union des Transports Culture-Monde du travail à Connexions Publics), Bulletin de liaison du service sous contrainte. 62% des Saint-Nazaire. Cet ouvrage économique du CRE RATP Franciliens considèrent ainsi octobre 2002 retranscrit ces deux journées de 68, avenue Gambetta - BP 119 93172 Bagnolet Cedex qu'une priorité rapide doit être Cet annuaire contient les coor- débats dont le thème principal Directeur de la publication : donnée aux investissements données de près de 250 entre- portait sur l’état des lieux des Marc Grassullo. Rédaction : Service économique dans les transports collectifs, prises de transport public ou pratiques, les perspectives et le Tél. 01 48 18 93 90 loin devant ceux relatifs au liées à ce secteur, ainsi que les développement des politiques E-mail : [email protected] Réalisation CRE/RATP transport routier (15%). noms de leurs principaux diri- culturelles publiques. COMITE REGIE D’ENTREPRISE RATP

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