Département de la LOIRE-ATLANTIQUE Commune nouvelle de Loireauxence Commune déléguée de Belligné

Elaboration du PLAN LOCAL D’URBANISME DOSSIER D’ARRET

Prescription Arrêt Approbation Elaboration du PLU 07.11.2011 25.06.2018 XX.XX.XXXX

RENNES (siège social) Parc d’activités d’Apigné RAPPORT DE PRESENTATION 1 rue des Cormiers - BP 95101 Pièce 2.1 35651 LE RHEU Cedex Tél : 02 99 14 55 70 Fax : 02 99 14 55 67 [email protected]

NANTES Le Sillon de Bretagne 8, avenue des Thébaudières 44800 SAINT-HERBLAIN Tél. : 02 40 94 92 40 Fax : 02 40 63 03 93 @ouestam.fr

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Ce document a été réalisé par :

Guillaume KIRRMANN, chargés d’études Florence BRETECHE, cartographe / sigiste

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SOMMAIRE

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SOMMAIRE ...... 3 INTRODUCTION ...... 10

1 CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE ...... 11 1.1 Principes généraux ...... 11 1.2 Les objectifs de l’élaboration du PlU ...... 12 1.3 La démarche d’Evaluation environnementale ...... 12 2 ELEMENTS CONTEXTUELS ...... 13 2.1 Le contexte géographique ...... 13 2.2 Le contexte historique ...... 13 2.3 Le contexte institutionnel ...... 13 CHAPITRE 1 – DIAGNOSTIC ...... 15

1 LA POPULATION ...... 16 1.1 Une croissance démographique mesurée ...... 16 1.2 UNE DIMINUTION SIGNIFICATIVE DU SOLDE MIGRATOIRE SUR LA PERIODE RECENTE 17 1.3 Une population jeune, mais vieillissante ...... 18 1.3.1 Natalité et mortalité ...... 18 1.3.2 Structure de la population par classes d’âges et indice de jeunesse ...... 19 1.4 La composition des ménages ...... 19 1.4.1 Une augmentation de la taille des ménages sur la période récente ...... 20 1.4.2 Une relative stabilité des ménages ...... 20 1.5 Des revenus particulièrement faibles ...... 21 2 LE PARC DE LOGEMENTS ...... 22 2.1 Evolution et composition du parc de logements ...... 22 2.1.1 A l’échelle communale, un parc marqué par un fort taux de vacance et un nombre de résidences secondaires réduit ...... 22 2.1.2 Un rythme de construction en adéquation avec les objectifs du SCOT et du PLH ...... 24 2.2 Le parcours résidentiel des ménages ...... 26 2.2.1 Taille et typologie des logements à l’échelle communale ...... 26 2.2.2 Un parc de logements relativement ancien ...... 26 2.2.3 Paramètres de la mixité dans le logement...... 27 2.2.4 Les besoins spécifiques ...... 28 2.3 Le potentiel en changement de destination ...... 28 3 LA DYNAMIQUE ECONOMIQUE ...... 29 3.1 Population active et emploi ...... 29 3.1.1 La population active ...... 29 ...... 29 3.2 La structure économique locale : une économie reposant surtout sur les petites entreprises ...... 30 3.3 L’activité agricole ...... 31 3.3.1 Données de cadrage ...... 31 3.3.2 Diagnostic agricole de 2014 ...... 32 3.4 la filière bois ...... 34 3.5 Les entreprises : artisanat, commerces et services ...... 34 3.6 Le tourisme ...... 35 3.6.1 Les éléments attractifs sur un plan touristique ...... 35 3.6.2 L’hébergement touristique ...... 36 3.7 Les nécessaires interrelations avec les communes voisines ...... 36 3.7.1 Sur le plan de l’emploi ...... 36 3.7.2 Sur le plan de la consommation ...... 36

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4 LA CAPACITE DES EQUIPEMENTS ...... 37 4.1 Les équipements structurants ...... 37 4.1.1 Équipements « classiques » ...... 37 4.1.2 Équipements scolaires ...... 37 4.1.3 Equipements à destination des seniors ...... 37 4.1.4 Equipements culturels, sportifs et de loisirs ...... 37 4.2 Les réseaux ...... 38 4.2.1 Les eaux usées ...... 38 4.2.2 la gestion des Eaux pluviales ...... 39 4.2.3 l’Eau potable ...... 39 4.2.4 La desserte numérique ...... 39 5 LES SERVITUDES ...... 40 6 MOBILITES ET ACCESSIBILITE ...... 41 6.1 Les infrastructures routières ...... 41 6.1.1 Le réseau routier ...... 41 6.1.2 L’inventaire des capacités de stationnement ...... 42 6.1.3 Déplacements et offre en stationnement : les points noirs identifiés ...... 43 6.2 Les transports collectifs ...... 44 6.2.1 Les transports en commun : une offre adaptée au contexte local ...... 44 6.2.2 Le covoiturage : une offre présente ...... 44 6.3 Les liaisons douces : une offre à conforter ...... 45 6.3.1 Les déplacements à l’échelle de l’agglomération ...... 45 6.3.2 Les itinéraires de loisirs ...... 45 7 SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC ...... 46 7.1 L’organisation territoriale ...... 46 7.2 Les principaux enjeux ...... 48 CHAPITRE 2 – ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 49

1 LA RESSOURCE « SOLS / SOUS-SOLS » ...... 50 1.1 Le milieu physique et son usage ...... 50 1.1.1 Géologie et hydrogéologie ...... 50 1.1.2 Topographie et hydrographie ...... 50 1.1.3 Occupation des sols ...... 51 1.2 Le développement urbain : effets et perspectives ...... 51 1.2.1 Analyse de la consommation d’espace ...... 51 1.2.2 Analyse des niveaux de densité pratiqués ...... 55 1.2.3 Analyse de la capacité de densification et de mutation ...... 56 2 MILIEUX NATURELS & BIODIVERSITE ...... 60 2.1 Les grands ensembles naturels du territoire communal ...... 60 2.2 Un patrimoine naturel reconnu ...... 60 2.2.1 les sites bénéficiant de protection réglementaire ...... 60 2.2.2 Les sites recensés au titre des inventaires scientifiques ...... 61 2.2.3 L’inventaire des haies ...... 61 2.2.4 L’inventaire des zones humides ...... 63 2.2.5 Les inventaires de zones humides complémentaires ...... 64 2.3 La trame verte et bleue...... 65 2.3.1 Définition ...... 65 2.3.2 La Trame verte et bleue à l’échelle supra-communale ...... 65 2.3.3 Identification de la Trame verte et bleue à l’échelle communale ...... 69 3 CYCLE DE L’EAU ...... 72 3.1 Hydrographie ...... 72 3.2 La qualité de l’eau ...... 72 3.2.1 Eaux superficielles ...... 72 3.2.2 Eau potable ...... 73 3.2.3 Eaux usées...... 74

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4 PAYSAGES & PATRIMOINE...... 76 4.1 Les unités paysagères...... 76 4.1.1 Le « grand paysage » ...... 76 4.1.2 Un paysage local caractérisé par la ruralité ...... 76 4.1.3 Les paysages urbains ...... 78 4.1.4 Les écarts ...... 82 4.2 Le patrimoine remarquable...... 82 4.2.1 Le patrimoine archéologique ...... 82 4.2.2 Le patrimoine remarquable ...... 83 4.2.3 Le patrimoine local ...... 83 5 LA QUALITÉ DE L’AIR ...... 84 5.1 Contexte ...... 84 5.2 Climatologie ...... 84 5.2.1 Précipitations ...... 84 5.2.2 Températures ...... 84 5.2.3 Vents ...... 85 5.2.4 Ensoleillement ...... 85 5.3 Evaluation de la qualité de l’air...... 85 5.3.1 A l’échelle régionale, une qualité qui s’améliore ...... 85 5.3.2 Une absence d’enjeux à l’échelle locale ...... 87 6 L’ÉNERGIE ...... 88 6.1 Contexte ...... 88 6.2 Le potentiel énergétique du territoire ...... 88 6.2.1 Le potentiel éolien ...... 88 6.2.2 Le potentiel solaire ...... 89 6.2.3 La ressource bois-énergie ...... 89 6.2.4 La biomasse ...... 89 6.3 Enjeux relatifs au logement et aux déplacements ...... 89 6.3.1 Un parc de logements relativement énergivore ...... 89 6.3.2 L’importance des véhicules motorisés dans les déplacements ...... 90 7 LES DÉCHETS ...... 91 7.1 La collecte des déchets ménagers ...... 91 7.2 Les déchetteries ...... 91 7.3 Recyclage et traitement des déchets ...... 91 7.3.1 Les déchets recyclables ...... 91 7.3.2 Les ordures ménagères ...... 92 7.4 La mise en place de la Redevance Incitative ...... 92 8 RISQUES ET NUISANCES ...... 93 8.1 Les risques majeurs recensés par le DDRM ...... 93 8.2 Les risques naturels ...... 94 8.2.1 Les risques liés à l’eau ...... 94 8.2.2 Les risques liés à la nature des sols : des enjeux limités ...... 94 8.3 Les risques technologiques ...... 95 8.3.1 Transport de Matières Dangereuses : un risque faible ...... 95 8.3.2 Rupture de barrage : une absence de risque ...... 95 8.3.3 DES SITEs INDUSTRIELs localisés sur l’agglomération, vecteurs potentiels de pollution des sols ...... 95 8.3.4 De nombreuses ICPE, en grande partie agricoles ...... 97 8.3.5 Un faible risque minier ...... 98 8.4 Odeurs ...... 99 8.5 Environnement sonore ...... 99 9 SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ...... 100

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CHAPITRE 3 – EXPLICATION DES CHOIX RETENUS ...... 102

1 SYNTHÈSE GÉNÉRALE & HIERARCHISATION DES ENJEUX ...... 103 2 LE PROJET COMMUNAL ...... 104 2.1 Le scénario « au fil de l’eau » ...... 104 2.1.1 Principes du scénario « au fil de l’eau » ...... 104 2.1.2 Construction du scénario « au fil de l’eau » ...... 104 2.1.3 Conclusions du scénario au fil de l’eau ...... 105 2.2 Le scénario communal ...... 105 2.2.1 La démarche de co-construction...... 105 2.2.2 Synthèse du scénario communal ...... 106 2.2.3 Un scenario retenu légèrement renforcé sur un plan démographique, et amélioré sur le plan de la maîtrise de la consommation d’espace ...... 108 2.2.4 Les scénarii en termes de spatialisation des besoins en logements ...... 109 2.2.5 L’étalement dans le temps de l’offre en logements ...... 114 2.2.6 Un scenario retenu qui tient compte des enjeux économiques ...... 115 2.2.7 Un scénario qui aborde la question des équipements à destination des seniors ...... 115 3 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES ...... 117 4 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION (OAP) ...... 121 4.1 Les OAP « sectorielles » ...... 121 4.1.1 Maîtrise de la consommation d’espace et lutte contre l’étalement urbain...... 122 4.1.2 Amélioration et anticipation de la situation autour des mobilités ...... 122 4.1.3 Insertion des futurs projets dans leur environnement ...... 123 4.2 OAP « thématique » : préserver la fonctionnalité du bocage ...... 124 5 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE REGLEMENT ...... 125 5.1 Bilan des superficies...... 125 5.2 Exposé des motifs de délimitation des zones ...... 126 5.2.1 lES ZONES u ...... 126 5.2.2 lES ZONES Au ...... 129 5.2.3 Les zones A ...... 131 5.2.4 Les zones N ...... 132 5.3 Exposé des motifs d’écriture du règlement écrit ...... 133 5.3.1 Les zones urbaines et à urbaniser ...... 134 5.3.2 La zone agricole ...... 138 5.3.3 La zone naturelle ...... 140 5.4 Les autres outils réglementaires mobilisés ...... 141 5.4.1 La préservation des éléments constitutifs de la Trame verte et bleue ...... 141 5.4.2 Les changements de destination en campagne ...... 143 5.4.3 Les liaisons douces existantes à conserver ...... 144 5.4.4 Les Emplacements réservés ...... 144 5.4.5 Les secteurs soumis à OAP ...... 145 5.4.6 Périmètre d’attente de projet ...... 145 5.4.7 Les linéaires de préservation de la diversité commerciale ...... 145 5.4.8 Zone de non aedificandi ...... 146 6 ANALYSE DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES PIECES REGLEMENTAIRES, AU REGARD DU PADD ...... 147 CHAPITRE 4 – ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 152

1 UNE MAITRISE EFFECTIVE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE ...... 153 1.1 La maîtrise de l’urbanisation dans l’espace ...... 153 1.1.1 La confortation du Bourg et de son enveloppe urbaine ...... 153 1.1.2 La diversification des possibilités en campagne ...... 154 1.2 La maîtrise de l’urbanisation dans le temps ...... 155

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2 LA PERENNISATION DE L’ACTIVITE AGRICOLE : UN ENJEU PLEINEMENT INTEGRE ...... 155 2.1 L’identification des espaces agricoles pérennes et naturels du SCOT ...... 155 2.2 Des choix sans impacts majeurs sur l’agriculture ...... 156 2.2.1 Une absence d’impact au niveau des sites et sièges d’exploitation ...... 156 2.2.2 Des impacts très faibles au niveau de l’agglomération et de Beau-Soleil ...... 156 2.3 Une constructibilité encadrée en campagne ...... 157 2.3.1 Un seul « STECAL » ...... 157 2.3.2 L’identification des bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination ...... 158 2.3.3 Les possibilités d’intervention pour l’habitat existant ...... 159 2.4 Conclusion ...... 159 3 LA PRESERVATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE ...... 159 3.1 A l’échelle du territoire communal, un niveau de préservation adapté aux enjeux . 159 3.1.1 Concernant les impacts sur les réservoirs de biodiversité ...... 159 3.1.2 Concernant la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ...... 160 3.2 A l’échelle des secteurs à enjeux d’aménagement, des enjeux particulièrement modestes ...... 161 4 CYCLE DE L’EAU : UNE PRISE EN COMPTE SATISFAISANTE DES ENJEUX ...... 162 5 PAYSAGES & PATRIMOINE : UNE ATTENTION CLAIRE ...... 164 6 QUALITE DE L’AIR & ENERGIE ...... 165 7 DECHETS ...... 166 8 UNE INTEGRATION DES RISQUES ET DES NUISANCES…...... 166 8.1 … Concernant les risques naturels ...... 166 8.2 … Concernant les risques technologiques ...... 166 9 CONCLUSION ...... 167 CHAPITRE 5 - ARTICULATION AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES ...... 168

1 LE SCOT DU PAYS D’ANCENIS ...... 169 2 LE PLH DU PAYS D’ANCENIS ...... 184 3 LA DTA DE L’ESTUAIRE DE LA LOIRE ...... 185 4 LE SDAGE ET LE SAGE ...... 186 4.1 Le SDAGE Loire-Bretagne ...... 186 4.2 Le SAGE Estuaire de la Loire ...... 188 5 LE SCHEMA ROUTIER DEPARTEMENTAL ...... 189 6 LE PLAN DEPARTEMENTAL DE L’HABITAT ...... 191 ELEMENTS METHODOLOGIQUES ...... 193

1 METHODOLOGIE DU DIAGNOSTIC AGRICOLE ...... 194 2 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DES BATIMENTS POUVANT FAIRE L’OBJET D’UN CHANGEMENT DE DESTINATION EN CAMPAGNE ...... 195 3 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE ...... 196 3.1 Introduction ...... 196 3.2 Éléments méthodologiques ...... 197 3.2.1 Milieux naturels réservoirs ...... 198 3.2.2 Continuités et coupures écologiques ...... 198 3.3 Schéma de principe de la méthode ...... 199 4 LES INVESTIGATIONS NATURALISTES SUR LES ZONES A ENJEUX D’AMENAGEMENT ...... 200 4.1 principes généraux ...... 200 4.2 Méthodologie des investigations ...... 201 5 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DE LA « ZONE AGRICOLE PERENNE ET NATURELLE » 201

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ANNEXES ...... 202

1 ANNEXE N°1 : SAISINE DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE AU TITRE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE AU « CAS PAR CAS » ...... 203 2 ANNEXE N°2 : INVENTAIRE DU POTENTIEL EN CHANGEMENT DE DESTINATION ...... 206 3 ANNEXE N°3 : LES TYPES DE RISQUES MENTIONNES PAR LE DDRM ...... 226 3.1 Risque inondations ...... 226 3.2 Risque Tempête ...... 226 3.3 Risques Feux de forêts ...... 226 3.4 Risque Mouvements de terrain ...... 226 3.5 Risque sismique ...... 227 3.6 Risque industriel ...... 227 3.7 Risque rupture de barrage ...... 227 3.8 Transport de matières dangereuses ...... 227

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INTRODUCTION

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1 CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE

1.1 PRINCIPES GENERAUX Article L.101-1 du Code de l’Urbanisme : « Le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Les collectivités publiques en sont les gestionnaires et les garantes dans le cadre de leurs compétences. En vue de la réalisation des objectifs définis à l’article L. 101-2, elles harmonisent leurs prévisions et leurs décisions d’utilisation de l’espace dans le respect réciproque de leur autonomie. » Article L.101-2 du Code de l’urbanisme : « Dans le respect des objectifs du développement durable, l’action des collectivités publiques en matière d’urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L’équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l’ensemble des modes d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d’amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l’usage individuel de l’automobile ; 4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l’air, de l’eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; 7° La lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l’économie des ressources fossiles, la maîtrise de l’énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. »

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1.2 LES OBJECTIFS DE L’ELABORATION DU PLU La commune de Belligné est dotée d’un Plan d’Occupation des Sols, approuvé le 18 avril 1997. Elle a prescrit l’élaboration de son Plan Local d’Urbanisme par délibération en date du 07 novembre 2011. Les objectifs assignés à cette procédure sont les suivants : . Assurer, dans le respect des objectifs du développement durable, l’équilibre entre : o Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation du centre, la mise en valeur des entrées de ville et développement rural o L’utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels o La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables . Assurer la diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l’habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction des besoins présents et futurs en matière d’habitat, d’activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d’intérêt général ainsi que d’équipements publics et d’équipement commercial, en tenant copte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée et de diminution des obligations de déplacements . Prendre en compte les dispositions règlementaires visant les énergies renouvelables (matériaux de toitures, panneaux solaires, récupérateurs d’eaux pluviales, géothermie…)

1.3 LA DEMARCHE D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE Le territoire communal de Belligné ne présente pas de site Natura 2000. Dans ce cas de figure, l’article R*121-16 stipule que (extrait) : « Une évaluation environnementale est réalisée à l’occasion des procédures d’évolution suivantes : […] 4° En ce qui concerne les plans locaux d’urbanisme : […] c) Les révisions et les déclarations de projet des plans locaux d’urbanisme mentionnés au III de l’article R. 121-14, s’il est établi après examen au cas par cas, qu’elles sont susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement au sens de l’annexe II de la directive 2001/42/ CE du 27 juin 2001 du Parlement européen et du Conseil relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ; […] » De ce fait, l’élaboration du PLU de Belligné est soumise à Evaluation environnementale « au cas par cas ». Elle fait donc l’objet d’une saisine de l’Autorité environnementale, qui dispose d’un délai de 2 mois pour signaler si la présente procédure est soumise ou non à Evaluation environnementale.

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Cette saisine a été effectuée : l’Autorité environnementale a accusé réception du dossier d’examen au cas par cas en date du 19 décembre 2016. Par décision en date du 08 février 2017, l’Autorité environnementale a confirmé que « L’élaboration du PLU de la commune de Belligné, commune déléguée de Loireauxence, n’est pas soumise à évaluation environnementale » (cf. Annexe n°1).

2 ELEMENTS CONTEXTUELS

2.1 LE CONTEXTE GEOGRAPHIQUE La Commune de Belligné présente une superficie totale de 3 280 hectares. Les 1 835 habitants1 résidant sur le territoire communal sont répartis entre le Bourg et de nombreux écarts. Commune rurale, Belligné se situe à 43 kilomètres d’Angers, 57 kilomètres de Nantes et à 17 kilomètres d’Ancenis.

2.2 LE CONTEXTE HISTORIQUE De l'époque très ancienne (-10 000 à -20 000 ans avant JC), Belligné peut se flatter de détenir plusieurs pierres préhistoriques, taillées ou polies, trouvées dans les sols de l'actuelle commune. Celles-ci sont la preuve d'une très ancienne occupation de la région par l'homme de la Préhistoire. Ces pierres sont faites de matériaux et de dimensions variés : schistes, granit ou silex. Au Moyen-Âge, Belligné appartenait au Duc de Bretagne et connu une période de trouble (guerre, invasion, famines…) et dans le même temps, les premières paroisses virent le jour. C’est grâce au Mariage de Anne de Bretagne avec le Roi de Charles VIII que la paix s’installe, en 1491. Au XVIIIème siècle, Belligné fut rattachés à la baronnie, fief du baron d'Ancenis, et le reste jusqu'à la révolution de 1789. A partir de cette époque, la population augmente fortement, c’est alors que les forêts présentes sur le territoire sont défrichées pour développer l’agriculture.

2.3 LE CONTEXTE INSTITUTIONNEL La Commune de Belligné fait partie de la Communauté de Communes du Pays d’Ancenis (COMPA), qui regroupe également les communes de Ancenis, Mésanger, , Pouillé-les- Coteaux, La Roche-Blanche, Saint-Géréon, Vair-sur-Loire (commune nouvelle constituée des communes historiques de Saint-Herblon et d’Anetz), , Couffé, Ligné, , Joué-sur- Erdre, Pannecé, Riaillé, Teillé, Trans-sur-Erdre, Maumusson, Le Pin, Saint-Mars-La-Jaille, Saint- Sulpice-des-Landes, Vritz, , Loireauxence (commune nouvelle constituée des communes historiques de Belligné, La Chapelle-Saint-Sauveur, La Rouxière et Varades).

1 Source : donnée communale 2014 Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 13

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Elle est comprise dans le périmètre du SCOT du Pays d’Ancenis, approuvé le 28 février 2014.

Source : www.belligne.fr

La COMPA, sur les bassins versants des rivières de son territoire, exerce la compétence de gestion des milieux aquatiques suivante : 1. Une compétence d’animation comprenant : - L’animation et la concertation dans le domaine de la gestion et de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques 2. Une compétence de travaux, dans le cadre d’actions à l’échelle des bassins versants, hors annexes de Loire, comprenant : - L’aménagement et la restauration des cours d’eau, plans d’eau connectés aux cours d’eau, recensés dans « les inventaires cours d’eau » validés en 2012, à l’exception des travaux liés au curage des plans d’eau ; - La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines ; - L’amélioration, le suivi de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques dans le cadre de la lutte contre les pollutions.

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CHAPITRE 1 – DIAGNOSTIC

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1 LA POPULATION

1.1 UNE CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE MESUREE Si entre 1968 et 1975 la commune enregistrait une baisse de sa population, entre 1975 et 1999, la dynamique démographique est relativement stable voire en croissance. Depuis 1999, la commune enregistre une augmentation plus importante de sa population, notamment sur la période 1999-2008 ou on observe un gain de 288 habitants en 9 ans soit 32 habitants par an en moyenne. Sur la période récente (2008-2013), cette croissance s’est ralentie, entre 2008 et 2013, la commune a tout de même accueillie 75 habitants supplémentaires. Entre 1968 et 2013, la commune enregistre un gain total de 396 habitants, soit une évolution de +28%. Sur cette même période, à titre comparatif, l’intercommunalité a augmenté sa population de 59% et de 54% à l’échelle régionale.

Source : INSEE – RP 2013

La seule période où la commune a enregistré un taux d’évolution de sa population négatif est la période 1968-1975. Le taux de variation annuel moyen de la population de Belligné est fluctuant depuis 1975, mais toujours positif. Le taux de variation annuel moyen le plus bas enregistré sur la commune est au cours de la période 1990-1999 (0,2). La période qui a le plus marqué la croissance de la population de Belligné est la période 1999-2008 avec un taux de variation annuel moyen de 2%. Sur la période récente, ce taux reste positif mais est en baisse, seulement 0,8%. En comparant ces résultats aux échelles supra-communales, on constate que les taux de variation annuel moyen de l’intercommunalité et du département sont toujours supérieurs à l’échelle communale à l’exception de deux périodes : 1982-1990 où la commune observe un taux de 1% et 1999-2008 avec un taux de 2%. Aussi, on note que sur la période récente, le taux de variation enregistré sur l’intercommunalité a aussi baissé par rapport à la période 1999-2008 tandis que la population du département est restée stable.

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Source : INSEE – RP 2013

1.2 UNE DIMINUTION SIGNIFICATIVE DU SOLDE MIGRATOIRE SUR LA PERIODE RECENTE Entre 1968 et 1975, la baisse de la population est entièrement due à un solde migratoire négatif. Au cours des périodes intercensitaires 1975-1982, 1982-1990 et 1990-1999, la croissance de la population de Belligné est principalement portée par le solde migratoire puisque le solde naturel est négatif ou égal à zéro. La période de 1999 à 2008 connait un changement important puis pour la première fois, les soldes naturel et migratoire sont tous les deux positifs. Certes le solde naturel reste faible mais le solde migratoire est important et atteint 1,7% et contribue majoritairement à l’augmentation de la population communale. Depuis 2008, la croissance de la population s’est clairement ralentie, principalement en raison de la chute du solde migratoire par rapport à la période 1999- 2008. En effet, entre 2008 et 2013, le solde migratoire n’est plus que de 0,1 (1,7 entre 1999 et 2008). Cependant sur la période récente, on remarque que le solde naturel est en augmentation et permet de conserver la croissance de la population entre 2008 et 2013.

Source : INSEE – RP 2013

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En comparaison avec les échelles supra-communales sur la période récente (2008-2013), on constate que le taux de variation annuel moyen est inférieur à ceux de l’intercommunalité et du département. De plus, si la croissance de la population de Belligné est portée principalement par le solde naturel, aux échelles supra-communales, la croissance est due à part égale à l’arrivée de nouveaux habitants sur le territoire et au solde naturel.

Source : INSEE – RP 2013

1.3 UNE POPULATION JEUNE, MAIS VIEILLISSANTE

1.3.1 NATALITE ET MORTALITE

Source : INSEE – RP 2013

L’évolution des tendances démographiques est directement liée à l’évolution des taux de natalité et de mortalité. Entre 1968 et 1999, le taux de natalité n’a cessé de reculer, passant de 13,9% sur la période 1968-1975 à 11,9% sur la période récente (1990-1999). Depuis la période 1990-1999, le taux de natalité est en hausse et a atteint son taux maximum sur la période récente (17,2%). En parallèle, le taux de mortalité de la commune est relativement élevé depuis les années 1970. Cependant, depuis la période 1990-1999, le taux de mortalité est en baisse et représente aujourd’hui 10,7%. En comparant les données enregistrées sur la période 1968-1975 et celles de 2008-2013, on constate que si les taux de natalité et de mortalité étaient semblables entre 1968 et 1975, le taux de natalité est aujourd’hui bien plus important que celui de la mortalité.

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1.3.2 STRUCTURE DE LA POPULATION PAR CLASSES D’AGES ET INDICE DE JEUNESSE Le graphique ci-contre permet de constater que la structure de la population de Belligné est légèrement vieillissante : en effet, si le poids de la tranche d’âge 0-14 ans est en augmentation entre 2008 et 2013, le poids des deux autres plus jeunes tranches d’âge a diminué entre 2008 et 2013, tandis que le poids des tranches d’âge les plus âgées a augmenté. Source : INSEE – RP 20013 On peut néanmoins considérer que la population communale reste jeune puisque l’indice de jeunesse de Belligné est supérieur à 1 (1,18). En comparant cet indice avec ceux des échelles supra-communales, on remarque

que si la commune enregistre un indice Source : INSEE – RP 2013 semblable à celuidu Département, il est cependant inférieur à l’échelle de l’intercommunalité.

1.4 LA COMPOSITION DES MENAGES En termes de composition des ménages, la comparaison entre les différentes échelles (Commune, COMPA, département) a nécessité de prendre les données du recensement 2013. Les éléments suivants peuvent être soulignés : . La Commune présente une plus faible proportion de ménages composés d’une seule personne (24.3%) que la COMPA (25.9%) et le département (35,3%). . Le nombre de ménages composés de couples (avec ou sans enfants) est plus important à l’échelle de Belligné (68,6%) qu’à l’échelle de la COMPA (66,7%) et du département (55%). De manière plus précise : ­ 31,5% des ménages sont composés de couples sans enfants à Belligné (contre 30.6% à l’échelle de la COMPA) ; ­ 37,1% des ménages sont composés de couples avec enfants à Belligné (contre 36,1% à l’échelle de la COMPA). . Enfin, le nombre de ménages correspondant à des familles monoparentales est faible à Belligné (6,4%), mais reste cependant plus important qu’à l’échelle de la COMPA (5.9%) ou à l’échelle départementale (7.4%).

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Source : INSEE – RP 2013

1.4.1 UNE AUGMENTATION DE LA TAILLE DES MENAGES SUR LA PERIODE RECENTE La commune de Belligné est concernée par le desserrement démographique. En effet, entre 1968 et 2008, le nombre de personne par ménage est passé de 3,4 à 2,5. Ce phénomène de desserrement démographique est semblable sur le département et l’intercommunalité. Cependant, sur la période récente (2008-2013), le nombre de personne par ménage a légèrement augmenté et est de 2,6 personnes par ménage en 2013. La population de Belligné peut être qualifiée de familiale.

Source : INSEE – RP 2013

1.4.2 UNE RELATIVE STABILITE DES MENAGES Le graphique ci-dessous illustre une relative stabilité de la population communale. En effet, en 2013, plus de 56% des ménages sont installés depuis plus de 10 ans sur la commune. Cette part est réduite à l’échelle de l’intercommunalité (51,5%) et du département (46,7%). Néanmoins, le graphique illustre aussi une part réduite des ménages ayant emménagé il y a moins de 5 ans sur la commune (23,7%) par rapport au département (36,1%) et à la COMPA (29,5%).

Source : INSEE – RP 2013

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1.5 DES REVENUS PARTICULIEREMENT FAIBLES Les données Filocom de 2013 nous donnent de nombreuses informations quant aux revenus des ménages de la commune, plusieurs éléments ressortent de ces données : . Le revenu brut moyen déclaré par ménage sur la commune de Belligné est de 31 873€ alors qu’il représente respectivement 36 058€ et 37 984€ sur la COMPA et le département. . 58% des ménages de la commune ne sont pas imposables alors que cette part est réduite à 47% sur la COMPA et à 41% sur le département. Ces données soulignent qu’à l’échelle de la COMPA, la commune de Belligné fait partie des communes dont le revenu moyen des habitants est le plus faible. Corrélativement, 70.5% des ménages de Belligné sont éligibles au logement social (contre 62% à l’échelle de la COMPA) : la commune présente un des taux les plus élevé en termes d’éligibilité. De manière plus précise, 33,7% des ménages de Belligné ont des revenus inférieurs à 60% du plafond HLM (contre 25.5% à l’échelle de la COMPA). Ces données sont confirmées par un pourcentage très important de ménages sous le seuil de pauvreté (19% des ménages), soit une part plus importante qu’à l’échelle de la COMPA (14.1%). Ces données soulignent l’importance de disposer d’une offre en logements adaptée, notamment dans une logique de maintien des ménages sur le territoire et dans une perspective de parcours résidentiel des ménages.

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2 LE PARC DE LOGEMENTS

2.1 EVOLUTION ET COMPOSITION DU PARC DE LOGEMENTS

2.1.1 A L’ECHELLE COMMUNALE, UN PARC MARQUE PAR UN FORT TAUX DE VACANCE ET UN NOMBRE DE RESIDENCES SECONDAIRES REDUIT

2.1.1.1 EVOLUTION GENERALE A l’exception de la période 1968-1975, depuis 1975, le nombre de résidences principales n’a cessé d’augmenter mais de manière très modérée. Entre 1968 et 2013, le parc de logements est passé de 396 à 689 résidences principales, soit 293 résidences principales supplémentaires en 45 ans. Sur la période récente, 2008-2013, l’évolution des résidences principales sur la commune représente seulement 3% et 74% entre 1968 et 2013. Ces résultats sont à mettre en lien avec le phénomène de croissance démographique très modérée observé sur la commune depuis 1968.

Source : INSEE – RP 2013

Sur la commune de Belligné, le parc de logement est réparti selon trois catégories. Les résidences principales représentent en 2013 une part de 87,1% des logements de la commune. Cette part a connu diverses fluctuations entre 1968 et 2013. En effet, si la part des résidences principales était en diminution entre 1968 et 1982, passant de 92,1% en 1968 à 84,2% en 1982, depuis 1982, cette part est en augmentation jusqu’en 2008. Depuis 2008, la part des résidences secondaires dans le parc de logement total est stable.

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Source : INSEE – RP 2013

Ces évolutions significatives sont à mettre en lien avec une importante fluctuation dans les parts des logements secondaires et des logements vacants sur le territoire. En effet, la part des résidences secondaires représentait seulement 3,3% des logements communaux en 1968. Cette part a ensuite triplé pour atteindre plus de 10% des logements de la commune en 1982. Depuis 1982, le nombre de résidences secondaires est en baisse constantes et ne représente plus que 3,8% du parc en 2013, c’est-à-dire seulement 30 résidences secondaires sur le territoire de Belligné. Cette baisse constante de la part des résidences secondaires est aussi à mettre en lien avec l’évolution de la vacance sur le territoire communal.

2.1.1.2 UNE PROBLEMATIQUE AUTOUR DE LA VACANCE Concernant la vacance, son taux a beaucoup évolué depuis 1968. En 1968, les logements vacants représentaient seulement 4,7% du parc communal. Entre 1968 et 1982, ce taux de vacance évolue mais reste relativement stable (4,9% de vacance en 1982).

Le nombre de logements vacants entre 1968 et 1975 oscille entre 20 et 26. Entre 1982 et 1990, le taux de vacance augmente de manière très forte puisque son taux passe de 4,9 en 1982 à 8% en 1990. Depuis 1990, le nombre de logements vacants n’a cessé d’augmenter et le taux le plus important est atteint en 2013 (9,1%), soit 72 logements vacants dans le parc communal.

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2.1.1.3 COMPARAISON AVEC LES ECHELLES SUPRA-COMMUNALES Le graphique ci-dessous met en évidence la différence des tendances entre la commune et les échelles supra-communales. En analysant la répartition du parc de logements en 2013, on constate que la part des résidences principales sur la commune est plus faible qu’à l’échelle de l’intercommunalité mais plus importante que sur le département. Le taux de vacance sur la commune est de 9,1% en 2013, soit un taux bien supérieur à ceux observés aux échelles supra-communales (5,7% sur le département et 7% sur l’intercommunalité). Pour les résidences secondaires, leur part sur la commune en 2013 est à peu près similaire à celle enregistrée sur la COMPA, mais néanmoins bien plus faible que sur le département (10,3%).

Source : INSEE – RP 2013

2.1.2 UN RYTHME DE CONSTRUCTION EN ADEQUATION AVEC LES OBJECTIFS DU SCOT ET DU PLH Le graphique ci-dessous illustre la fluctuation du rythme de construction sur la commune de Belligné depuis 2005. Entre 2005 et 2014, la commune a construit 81 logements, soit un rythme de construction de l’ordre de 8 logements en moyenne par an. Le graphique met en évidence plusieurs éléments : . L’année 2006 est marquée par un pic de construction (17 logements commencés) . Entre 2005 et 2008, le rythme de construction de logements sur la commune est relativement important et oscille entre 17 et 11 logements commencés par an. . Depuis 2008, le rythme de construction s’essouffle, et oscille entre 7 et 2 logements commencés par an. En moyenne entre 2008 et 2014, la commune suit un rythme de construction de l’ordre de 5 logements par an. Depuis 2005, la totalité des logements commencés sur la commune sont des logements individuels (2 logements individuels groupés et 79 logements individuels purs).

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Source : SITADEL

Le SCOT du Pays d’Ancenis fixe pour objectif la construction de 1 050 logements pour le secteur de Varades, soit les communes de Varades, La Rouxière, La Chapelle-Saint-Sauveur, Montrelais, Le Fresne-sur-Loire et Belligné. Sur ces 1 050 logements à construire, 43% sont à réaliser sur la commune de Varades, les 57% restant sont à répartir sur les 5 autres communes du secteur. Ces 57% représente 595 logements à construire entre 2014 et 2030 soit 35 logements à construire par an répartis sur les 5 communes. Réparti de manière équitable, cela représente environ 7 logements à construire par an sur la commune de Belligné. Le PLH défini un objectif de production de 40 logements entre 2014 et 2019, soit un objectif identique à celui du SCOT (7 logements par an). Le rythme de construction entre 2005 et 2014 sur la commune est donc en adéquation avec les objectifs définis par le SCOT du Pays d’Ancenis et le PLH de la communauté de communes du Pays d’Ancenis.

*Pour que la comparaison soit cohérente, les surfaces moyennes des logements commencés sur le département ne concernent que les logements commencés en individuels purs puisque les logements commencés sur la commune depuis 2005 ne sont que de type individuel.

Source : SITADEL

Sur l’ensemble des logements commencés entre 2005 et 2014, on remarque que la surface moyenne des logements sur la commune est plus importante que sur le département. Les surfaces moyennes des logements commencés sur la commune les plus basses sont celles observées en 2013 (115m²) et 2014 (116m²).

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2.2 LE PARCOURS RESIDENTIEL DES MENAGES

2.2.1 TAILLE ET TYPOLOGIE DES LOGEMENTS A L’ECHELLE COMMUNALE Le parc de logements de Belligné est particulièrement homogène en termes de typologie : il est constitué de maisons à presque 94% contre 90% sur l’intercommunalité et 63% sur le département. On note aussi que la part des appartements a Source : INSEE – RP 2013 diminué entre 2008 (6,2%) et 2013 (5,7%). Sur le plan de la taille des logements, le caractère homogène du parc s’est renforcé : Si la part des logements de petite taille (1 à 2 pièces) a légèrement augmenté entre 2008 et 2013, la part des logements de 3 et 4 pièces a beaucoup diminué (-5,5 points), au profit des logements de grande taille (5 pièces ou plus). En effet, la part des logements de 5 pièces ou plus est passée de 48,2% des logements communaux en 2008 à plus de 53% en 2013. Source : INSEE – RP 2013

Ainsi, le parc de logements de Belligné ne présente pas une diversité particulière.

2.2.2 UN PARC DE LOGEMENTS RELATIVEMENT ANCIEN Les périodes d’achèvement des résidences principales sur Belligné montrent que les résidences principales construites après 1990 représentent 30,5% du parc des résidences principales (sans compter les habitations construites entre 2010 et 2015) contre 69,5% pour les habitations d’avant 1970. Le parc des résidences principales de Belligné est cependant relativement ancien. Source : INSEE – RP 2013

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2.2.3 PARAMETRES DE LA MIXITE DANS LE LOGEMENT

2.2.3.1 DES RESIDENCES PRINCIPALES ESSENTIELLEMENT OCCUPEES PAR DES PROPRIETAIRES Le parc de résidences principales sur Belligné est très majoritairement occupé par des propriétaires, la tendance s’étant d’ailleurs renforcée entre 2008 (79,4%) et 2013 (81,1%). De plus, la part des résidences principales occupées par des locataires est peu élevée en 2013 (18,1%) en comparaison avec les données de la COMPA (24,9%).

Source : INSEE – RP 2013

2.2.3.2 UN PARC LOCATIF MODESTE, MAIS EN CROISSANCE Parc locatif public Tant en valeur absolue qu’en valeur relative, le poids des résidences principales louées comme HLM a légèrement augmenté (+3 logements) entre 2008 et 2013. La commune de Belligné présente toutefois une proportion relativement faible de logements HLM (5,6%) en 2013, comparé à l’échelle de la COMPA (6.6%). Malgré tout, il faut souligner le léger renforcement de la mixité sociale du parc de résidences principales entre 2008 et 2013.

Parc locatif privé Le parc locatif privé de Belligné est plus faible qu’à l’échelle de la COMPA : en effet, 12,5% des résidences principales sont occupées par un « locataire privé » (hors logement HLM) à l’échelle de la commune, contre 18,3% à l’échelle de la COMPA. L’ancienneté moyenne d’emménagement dans ces logements en locatif privé est de 6,4 années soit une moyenne similaire à la COMPA (6,1 ans).

Dynamique supra-communale attendue en matière de logements locatifs sociaux La question de la mixité sociale du parc de logements est notamment abordée dans le PLH de la COMPA, qui fixe un objectif de production de 10 logements locatifs sociaux à l’échelle des communes situées autour de Varades (Belligné, La rouxière, La Chapelle-Saint-Sauveur, Montrelais, Le Fresne-sur-Loire).

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2.2.4 LES BESOINS SPECIFIQUES

2.2.4.1 LOGEMENT A DESTINATION DES PERSONNES AGEES Le territoire communal dispose d’une maison de retraite, « au fil des jours » depuis 1950. Le 30 septembre 2007, l’établissement devient également un Etablissement d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes (EHPAD). L’EHPAD compte 54 résidents, soit le nombre maximum de places de l’établissement.

2.2.4.2 LOGEMENT DES JEUNES Sur le territoire communal, hormis les logements locatifs sociaux (qui ne sont pas nécessairement liés à de jeunes ménages), aucun logement à destination spécifique des jeunes n’est identifié.

2.2.4.3 LES GENS DU VOYAGE Le Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage de Loire-Atlantique, approuvé le 17 décembre 2010 par le Préfet et le Président du Conseil général, définit la localisation des aires d’accueil et de grands passages ainsi que les actions socio-éducatives à mettre en œuvre pour la période 2010-2016. Ce schéma est aujourd’hui caduc ; un nouveau schéma est en cours de finalisation.

2.3 LE POTENTIEL EN CHANGEMENT DE DESTINATION La Commune dispose d’un patrimoine bâti intéressant en campagne (cf. Chapitre 2 - Etat initial de l’environnement, Partie Paysages & patrimoine). Dans une logique de valorisation de ce patrimoine, un inventaire des constructions pouvant faire l’objet d’un changement de destination a été établi à l’appui d’un certain nombre de critères2. Cet inventaire a permis d’identifier 20 logements pouvant faire l’objet d’un changement de destination vers de l’habitat. Cet inventaire est présenté de manière exhaustive en Annexe n°3.

2 Cf. Méthodologie. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 28

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3 LA DYNAMIQUE ECONOMIQUE

3.1 POPULATION ACTIVE ET EMPLOI

3.1.1 LA POPULATION ACTIVE Entre 2008 et 2013, la part des actifs ayant un emploi a diminué, passant de 69,1% en 2008 à 70,9% en 2013. En comparaison, en 2013 la part des actifs ayant un emploi à l’échelle de la COMPA représente 71,4%, soit un taux relativement similaire à celui de la commune. Par ailleurs, le taux de chômage a augmenté, passant de 9,5% sur la commune en 2008 à 11,5% en 2013. En comparaison avec les échelles supra-communales, on remarque que le taux de chômage enregistré sur l’intercommunalité en 2013 est de 8,6%, soit un résultat sensiblement inférieur à celui de Belligné. En revanche, les tendances communales suivent celles du département où le taux de chômage est passé de 9,5% en 2008 à 11,3% en 2013. BELLIGNE COMPA Année 2008 2013 2013 Actifs ayant un emploi 70,9% 69,1% 71,4% Taux de chômage 9,5% 11,5% 8.6%

Source : INSEE – RP 1999, 2012

L’indicateur de concentration d’emploi correspond au nombre d’emplois sur le territoire pour 100 actifs ayant un emploi résidant sur le territoire. Sur la commune de Belligné, l’ICE a augmenté entre 2008 et 2013 mais reste bien inférieur aux ICE observés aux échelles supra- communales. En effet, si en 2013 l’ICE de Beligné est de 42,9, il s’élève à 88,4 sur l’intercommunalité et à 101,4 en Loire- Atlantique. Cette faiblesse s’explique par l’absence de zones d’activités sur le territoire communal. Source : INSEE – RP 2013

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En ce qui concerne le lieu de travail des actifs, on constate que plus de 74% des actifs de Belligné ne travaillent pas sur la commune. Ce résultat est comparable à celui observé sur l’intercommunalité en 2013 (75,7%) mais bien supérieur à celui enregistré sur le département (65,1%).

Source : INSEE – RP 2013

De plus en plus d’actifs travaillent hors du territoire communal, ce qui implique une augmentation du nombre des déplacements domicile-travail. Etant donné que l’offre en transports collectifs est relativement faible, cette augmentation implique un renforcement du recours au véhicule personnel.

3.2 LA STRUCTURE ECONOMIQUE LOCALE : UNE ECONOMIE REPOSANT SURTOUT SUR LES PETITES ENTREPRISES Au 31 décembre 2014, le territoire communal compte 132 établissements. On peut relever que les établissements liés aux activités tertiaires sont particulièrement nombreux (42.4% des établissements) et génèrent 21,3% des postes salariés. Le secteur de l’agriculture regroupe 20,5% des établissements, ce qui est notable. Par ailleurs, les quelques établissements relevant du secteur d’activité « administration publique, enseignement, santé et action sociale » regroupent un peu moins de la moitié des postes salariés (43,8%), ce qui est significatif. Le secteur de l’industrie offre 25,4% de poste salarié bien qu’il représente seulement 8,3% des établissements de la commune. Part des établissements et des postes salariés par secteur d’activité (au 31 décembre 2014) Total établissements Total postes salariés Nombre % Nombre % Ensemble 132 100.0% 169 100.0% Agriculture, sylviculture et pêche 27 20,5% 6 3.6% Industrie 11 8,3% 43 25,4% Construction 18 13,6% 10 5,9% Commerce, transport et service 56 42.4% 36 21,3% Administration publique, enseignement, santé et 20 15,2% 74 43,8% action sociale Source : INSEE, CLAP

Les entreprises présentent majoritairement une taille modeste : 99 des 132 établissements existants ne comptent pas de salarié (soit environ 75% des établissements). Il faut souligner que ces « petits établissements » sont essentiels pour l’emploi à l’échelle du territoire, puisqu’ils représentent de fait plus de 30% des 314 emplois localisés sur le territoire. Egalement, les deux établissements les plus importants en nombre de salariés comptent plus de 20 salariés chacun et représentent 39% des postes salariés sur le territoire communal (66 postes salariés sur 169), ou encore 21% des emplois du territoire (66 emplois sur 314). Ces deux établissements appartiennent au secteur de l’ »Administration publique, enseignement, santé et action sociale » et de l’industrie.

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Taille des entreprises par secteur d’activité (au 31 décembre 2014) 0 salarié 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés + 20 salariés Etablissements Etablissement Salariés Etablissements Salariés Etablissements Salariés Ensemble 99 28 62 3 41 2 66 Agriculture, sylviculture et 24 3 6 0 0 0 0 pêche Industrie 7 2 2 1 15 1 26 Construction 14 4 10 0 0 0 0 Commerce, transport et 41 14 25 1 11 0 0 service Administration publique, enseignement, santé et 13 5 19 1 15 1 40 action sociale Source : INSEE, CLAP

Au final, le territoire de Belligné est caractérisé par un tissu de petites et très petites entreprises, appuyé par la présence de 2 établissements de taille importante à l’échelle communale dont Actipalast, spécialisé dans la fabrication de PVC. Cette entreprise regroupe les 26 salariés identifiés ci-dessus par les données INSEE. Ainsi, cette entreprise marque le territoire en termes de dynamisme et représente la plus importante entreprise en termes de salariés.

3.3 L’ACTIVITE AGRICOLE L’activité agricole est très présente à Belligné. Elle marque le paysage local, puisque la quasi- totalité du territoire communal est exploitée par des exploitations localisées soit sur le territoire, soit sur des territoires voisins. Aucun signe de déprise n’est perceptible. Sur un plan économique, l’activité agricole constitue un pourvoyeur d’emplois important à l’échelle du territoire. Les données de cadrage sont tirées du RGA 2010. L’enquête agricole menée en 20143 a permis d’actualiser et d’affiner les données du RGA 2010. Celle-ci est ponctuellement mise en perspective à l’appui de données départementales issues du panorama des publié en 2010 par les Chambres d’Agriculture des Pays de la Loire.

3.3.1 DONNEES DE CADRAGE Evolution de l’activité agricole entre 1988 et 2010 1988 2000 2010 Nombre d’exploitations agricoles ayant leur 103 65 43 siège sur le territoire communal Surface Agricole Utile (en ha) 2782 2725 2442 Travail dans les exploitations agricoles (en 127 77 72 Unité de Travail Annuel) Source : RGA 2010

3 Cf. Méthodologie. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 31

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En 2010, le territoire communal compte 43 exploitations agricoles employant 25 salariés. Ces exploitations utilisent 2242 hectares ; cette dernière donnée ne reflète toutefois pas les surfaces réellement exploitées sur le territoire communal, car la SAU est affectée à l’adresse du siège d’exploitation. Entre 1988 et 2010, la commune a perdu 58% de ses exploitations, tandis que la SAU totale a diminuée de 12.2%. Ces chiffres sont synonymes d’une diminution de la place de l’agriculture sur le territoire. Les données du RGA précisent que l’orientation technico-économique du territoire est axée autour de la polyculture et le polyélevage.

3.3.2 DIAGNOSTIC AGRICOLE DE 2014 Le territoire communal est exploité par 36 exploitations, sous diverses formes (individuel, GAEC, EARL, SCEA). Une trentaine d’exploitation ont leur siège sur le territoire, les autres sur des communes voisines. Les résultats présentés ci-après se fondent sur le retour de 18 questionnaires, soit un taux de retour de 50%.

3.3.2.1 STATUT JURIDIQUE DES EXPLOITATIONS AGRICOLES Les GAEC sont beaucoup plus représentés à Belligné qu’à l’échelle départementale, tandis que les EARL sont nettement sous-représentées par rapport à l’échelle départementale. Les Exploitations individuelles sont présentes dans les mêmes proportions qu’à l’échelle de la Loire- Atlantique. Statut juridique des exploitations agricoles Statut juridique Nombre Pourcentage Moyenne départementale GAEC 11 30.5% 18.4% SCEA 2 5.5% / EARL 4 11.1% 25.3% Exploitation individuelle 19 52.8% 50.0% Total 36 100.0% 100.0% Source : Diagnostic agricole 2014 & données communales (pour les exploitations n’ayant pas répondu)

3.3.2.2 CARACTERISTIQUES DES EXPLOITATIONS AGRICOLES Surface agricole utile (SAU) Sur les 18 exploitations ayant répondu, la SAU moyenne des exploitations est de 80.94 hectares. Cette moyenne est bien plus élevée que les moyennes départementale (67 hectares) et régionale (68 hectares). Cette moyenne cache cependant des disparités importantes : ainsi, sur les 18 retours . 3 exploitations ont une SAU de plus de 150 hectares . 5 exploitations ont une SAU comprise entre 90 et 110 hectares . 4 exploitations ont une SAU comprise entre 50 et 70 hectares . 6 exploitations ont une SAU comprise de moins de 50 hectares

Modalités d’exploitation des sols L’exploitation des sols s’effectue par grands ensembles continus. Cette pratique permet à la fois de limiter les déplacements pour les travaux agricoles, mais aussi de rentabiliser les parcelles à leur maximum (minimiser la perte d’espace).

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Le risque de telles pratiques demeure le recul du système de haies bocagères. Outre la perte d’un caractère identitaire local fort, cela remettrait en cause toute la gestion des eaux pluviales : la préservation du maillage bocager est à ce titre un enjeu fort.

Orientation technico-économique On peut relever que la production laitière prédomine très nettement. Toutefois, le caractère partiel des informations récoltées ne permettent pas de conclure fermement. Orientation technico-économique des exploitations agricoles Production dominante Nombre Part lait 8 44,4% élevage 2 11,1% viande 1 5,6% lait et viande 1 5,6% canards 1 5,6% chèvre et fromage 1 5,6% céréales 1 5,6% équine 1 5,6% élevage et lait 1 5,6% polyculture bovin 1 5,6% TOTAL 18 100,0% Source : Diagnostic agricole 2014. Base 18 retours.

Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) 20 ICPE agricoles sont localisées sur le territoire communal4. Deux d’entre elles, soumises à Autorisation, sont néanmoins localisées à distance du Bourg : . Concernant l’exploitation individuelle « Provost Jean-Pierre » (lieu-dit Les Raffraires), la base communale DREAL ne signale pas d’enjeu particulier. Toutefois, il faut relever que les bâtiments de l’exploitation se trouvent en continuité immédiate des habitations les plus proches ; les bâtiments générateurs de nuisances se trouvent cependant à 100 mètres des habitations les plus proches. . Concernant le GAEC de la Pilardière (lieu-dit La Pilardière), la base communale DREAL ne signale pas d’enjeu particulier. Toutefois, il faut relever que les bâtiments de l’exploitation se trouvent à environ 70 mètres des habitations les plus proches. Les autres exploitations sont soumises à Déclaration (voire Déclaration avec Contrôle périodique pour une exploitation) et ne présentent pas d’enjeu particulier.

3.3.2.3 LES EXPLOITANTS Sur les 18 retours, 4 exploitations sont gérées par des chefs d’exploitation de plus de 55 ans. Sur ces 4 exploitations, la reprise de l’une n’est pas assurée, tandis que les 3 autres présentes une incertitude.

3.3.2.4 REPARTITION TERRITORIALE ET COHABITATION AVEC LES TIERS Les sites et sièges d’exploitations agricoles sont répartis sur l’ensemble du territoire communal, sans qu’il s’en trouve sur le Bourg ou en périphérie immédiate de celui-ci.

4 Source : base communale DREAL. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 33

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Par ailleurs, comme le souligne la carte ci-après, il faut relever la grande proximité entre les exploitants et les non-exploitants (appelés « tiers ») en campagne, avec : . Peu d’écarts sans site ou siège d’exploitation agricole ; . Peu d’exploitations sans tiers à proximité immédiate (moins de 100 mètres).

3.4 LA FILIERE BOIS Sur le territoire communal, 116.78 hectares de boisements font l’objet de plans simples de gestion agréés en vigueur. Ces boisements présentent ainsi des garanties de gestion durable reconnues par le Code Forestier. Par ailleurs, dans le cadre du SCOT de la COMPA, environ 146 kilomètres linéaires de haies ont été identifiés en campagne sur le territoire communal5. En ce sens, la filière bois présente un intérêt économique certain.

3.5 LES ENTREPRISES : ARTISANAT, COMMERCES ET SERVICES Les activités commerciales et de services sont essentiellement localisées sur le centre-bourg, tandis que les activités artisanales sont réparties sur l’ensemble du territoire communal (y compris en campagne). Le niveau de commerces et de services répond partiellement aux besoins de la population.

5 Source : SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Etat initial de l’environnement), p.70. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 34

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Les activités suivantes ont été identifiées : Commerces et services : Activités artisanales : . 1 boulangerie . 3 garages/nettoyage véhicule . 1 café-tabac des sports . 4 artisans BTP . 1 charcutier . 1 Artisan distillateur . 1 charcuterie/traiteur . 1 serrurier . 1 salon d’esthétique . 1 artisan de vente bois de chauffage . 3 salons de coiffure . 1 artisan destructeur de nids . 1 fleuriste d’insectes . 1 brocante . 2 paysagistes . 1 couturier . 1 artisan d’installation . 2 restaurants/vente à emporter d’assainissement autonome . 1 agence de taxis . 1 artisan peinture . 1 ferme équestre . 1 menuisier charpentier . 1 Plombier/électricien

Ce réseau de commerces et d’entreprises artisanales est complété par deux établissements de vente à la ferme : vente de charcuterie (La Mostière) et vente de fromage (La Blanchetière).

Commerces place Saint-Martin Restaurant, rue du Capitaine Etienne

3.6 LE TOURISME

3.6.1 LES ELEMENTS ATTRACTIFS SUR UN PLAN TOURISTIQUE La dynamique touristique locale est axée autour d’un tourisme vert et durable. Plusieurs éléments constituent un facteur d’attractivité existant ou à renforcer : . Le cadre naturel du territoire, notamment ses cours d’eau, son étang, à mettre en relation avec les nombreux sentiers de randonnée présentant un potentiel de balades . Un gîte rural (« Logis des Gabelous ») . Un restaurant (« La Corvette ») . Quelques activités autour de l’étang (pêche, aire de pique-nique…) . Un centre de bien-être / Shiatsu ainsi qu’un centre équestre est localisé au nord-est du territoire communal, au lieu-dit Les Basses Chauvinières. Le centre équestre est actuellement considéré comme une exploitation agricole. Un projet pour couvrir la piste du centre équestre est en cours. La mise en valeur de ces atouts est souhaitable pour le développement du territoire. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 35

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3.6.2 L’HEBERGEMENT TOURISTIQUE Au 1er janvier 2015, la commune présente les infrastructures d’hébergement suivantes : . Un gîte rural sur la commune « Logis des Gabelous »

3.7 LES NECESSAIRES INTERRELATIONS AVEC LES COMMUNES VOISINES

3.7.1 SUR LE PLAN DE L’EMPLOI Le territoire de la COMPA présente 5 pôles d’emploi6 : . 3 pôles d’emplois principaux : le pôle d’Ancenis, le pôle de Varades et le pôle de Saint- Mars-la-Jaille ; . 2 pôles d’emplois secondaires : le bipôle du Cellier et de Ligné, et le pôle de Riaillé. Ainsi, Belligné est très proche de deux des pôles d’emplois principaux du territoire intercommunal, celui de Varades (environ 9km) et de Saint-Mars-la-Jaille (environ 15 km). Emploi et activité Belligné Varades Saint-Mars-la-Jaille 2008 2013 2008 2013 2008 2013 Nombre d’emplois dans la zone 300 314 1 451 1 327 1 698 1 724 Actifs ayant un emploi résidant dans la zone 746 733 1 508 1 485 1 035 994 Indicateur de concentration d’emploi 40,3 42,9 96,2 89,3 164 173,5 Source : INSEE – RP 2008, 2013

Même si le nombre d’emplois a diminué sur Varades entre 2008 et 2013, le pôle est important et attractif sur le plan de l’emploi : en particulier, l’indicateur de concentration d’emploi est particulièrement fort sur Varades, plus de deux fois supérieur à celui de Belligné. Sur le pôle de Saint-Mars-la-Jaille, le nombre d’emplois a augmenté, tout comme l’ICE qui est de plus de 173 en 2013 (plus de 4 fois supérieur à celui de Belligné). Etant donné la position géographique de Belligné par rapport à ces deux pôles d’emplois principaux, on peut supposer que les habitants de la commune bénéficient en partie de ces « emplois de proximité ».

3.7.2 SUR LE PLAN DE LA CONSOMMATION Sur un plan commercial, le DAC du SCOT de la COMPA reprend la distinction de la charte d’urbanisme commerciale, qui considère que7 : . Le centre-ville de Varades est un « pôle intermédiaire » ; . Le centre-bourg de Belligné est un « pôle de proximité ». Ainsi, au-delà de l’offre commerciale et de services présente sur Belligné, le territoire a besoin des territoires voisins et notamment Varades : à ce titre, il faut souligner que moins de 9 kilomètres séparent les deux bourgs par la RD10.

6 Source : SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Diagnostic), p.32. 7 Source : SCOT de la COMPA, DOO (Document d’Aménagement Commercial), p.8. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 36

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4 LA CAPACITE DES EQUIPEMENTS

4.1 LES ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS

4.1.1 ÉQUIPEMENTS « CLASSIQUES » . La mairie . La poste . L’église . La salle polyvalente

4.1.2 ÉQUIPEMENTS SCOLAIRES . 1 école publique l’Oiseau Lyre (composée de 4 classes) . 1 école privée Saint-Martin (149 élèves – maternel et primaire – 6 classes) . 1 restaurant scolaire . 1 accueil périscolaire . 1 halte-garderie L’église Au total, les écoles accueillent environ 240 élèves. Il convient de relever que l’école publique n’est pas en capacité d’ouvrir une nouvelle classe.

4.1.3 EQUIPEMENTS A DESTINATION DES SENIORS Le territoire communal dispose d’une maison de retraite. Une restructuration de la maison de retraite est aujourd’hui nécessaire, sachant que la remobilisation de l’enveloppe bâtie existante n’est pas nécessairement aisée. Par ailleurs, le développement d’une offre « intermédiaire » (avant la maison de retraite) à destination des seniors serait souhaitable.

4.1.4 EQUIPEMENTS CULTURELS, SPORTIFS ET DE LOISIRS . Le foyer des jeunes . La bibliothèque . Le gymnase de la Prée Baron . Le pôle de loisir autour du plan d’eau : pêche, espace de pique-nique La Commune n’a actuellement pas de projet d’équipement culturel, sportif ou de loisirs. On dénombre sur le territoire communal de nombreuses associations de loisirs, qui permettent de créer du lien social (arts et création, comité des fêtes, etc.). Bibliothèque

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4.2 LES RESEAUX

4.2.1 LES EAUX USEES La compétence est exercée par la COMPA depuis le 1er janvier 2015. La commune dispose d’une station d’épuration d’une capacité nominale de 1 300 équivalent- habitants, située au sud-ouest du bourg, au sud du chemin de la Saulaie. Cette station, conforme en équipement et en performance, a été mise en service le 15 mai 2013. La somme des charges entrantes est de 470 équivalents habitants, la station d’épuration a donc une capacité adaptée au développement futur de la commune. Plusieurs secteurs de l’agglomération ne sont actuellement pas raccordés à l’assainissement collectif : l’extrémité de la route de Beaumé, une partie de la rue des Loisirs, une partie de la Lunetterie (cf. cartes ci-après). Toutefois, la priorité est aujourd’hui davantage orientée vers la réhabilitation des réseaux que vers une extension de ceux-ci, sauf en cas d’identification de zone d’urbanisation future.

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4.2.2 LA GESTION DES EAUX PLUVIALES 8 Un SDAP est en cours d’élaboration sur la Commune, en parallèle de l’élaboration du PLU.

4.2.3 L’EAU POTABLE La Commune de Belligné fait partie de l’unité de distribution d’Ancenis : l’eau distribuée provient de l’Usine d’Ancenis. La gestion de la distribution de l’eau est assurée par Veolia Eau.

4.2.4 LA DESSERTE NUMERIQUE La desserte numérique des territoires est aujourd’hui un enjeu économique majeur, enjeu rendu plus prégnant encore à l’heure où démarrent les premiers déploiements de réseaux très haut débit, apportant la fibre optique directement jusqu’à l’entreprise ou jusqu’à l’habitant, et avec elle des débits de plus de 100Mbit/s. En termes de communications numériques, le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) de Loire-Atlantique a été approuvé en mars 2012. Il fixe notamment l’objectif d’apporter le Très Haut Débit pour tous les foyers et entreprises du territoire à l’horizon 2025-2030. Afin de contribuer à un développement équilibré des territoires, les priorités fondamentales de ce document cadre sont les suivantes : . Assurer la montée en débit dans les zones actuellement non desservies en 2 Mégabits par seconde d’ici 2015 ;

8 Source : SDAP, Artélia, septembre 2015. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 39

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. Préparer le passage au très haut débit par le déploiement de quelques plaques très haut débit en fibre optique ; . Assurer le raccordement progressif optique dans les sites identifiés comme prioritaires, les zones d’activités économiques et les services publics. En l’état actuel, le Bourg et ses abords (dont Beau-Soleil) bénéficient d’une offre de l’ordre de 8 Mbit/s, sachant que le reste du territoire présente une desserte numérique qui peut descendre jusqu’à 0,5 Mbit/s. A cet égard, l’accueil de la majeure partie de la population à venir sur le Bourg permettrait d’offrir au plus grand nombre l’accès à ce service dans les meilleures conditions possibles.

5 LES SERVITUDES Les servitudes affectent l’utilisation du sol et sont applicables conjointement avec les règles du PLU. La Commune de Belligné est concernée par les servitudes suivantes : . Servitudes relatives aux canalisations publiques d’eau et d’assainissement (A5) ; . Servitudes relatives à la protection des centres de réception radioélectriques d’émission et de réception contre les obstacles (PT2). -Station hertzienne de Belligné (CCT n°04422020 – ANFR n° 0440220020) instituée par décret du 18 mars 1987 - Liaison hertzienne Belligné – Saint Géréon instituée par décret du 13 octobre 1989 Il est également signalé la présence de deux bâtiments et de deux câbles régionaux sur le territoire de Belligné.

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6 MOBILITES ET ACCESSIBILITE L’essentiel des déplacements sont assurés en voiture. Les bassins d’emplois sont principalement les communes de Saint-Mars-la-Jaille, Ancenis mais aussi quelques communes du Maine et Loire et dans une moindre mesure, Nantes.

6.1 LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES

6.1.1 LE RESEAU ROUTIER

6.1.1.1 UN CENTRE-BOURG DESSERVI SELON UNE ORGANISATION EN ETOILE Le territoire de Belligné a la particularité d’être desservi par 3 voies principales, trois Routes Départementales. Ces axes départementaux desservent tous le bourg de Belligné selon une organisation en étoile : . La RD22 permet de relier la commune de Maumusson à l’ouest du territoire communal, au bourg de Belligné ; . La RD10 traverse le territoire selon un axe nord-sud. Cet axe départemental permet de rejoindre la RD57 au nord et la commune de Candé et au sud la commune de Varades. La RD10 traverse notamment le bourg de Belligné ; . La RD8 traverse le territoire de Belligné de l’est vers le sud-ouest. Cet axe permet de rejoindre à l’est la RD6 qui dessert les communes de La Cornuaille et Le Fresne-sur-Loire et au sud-ouest La Rouxière. De nombreuses voies communales viennent compléter ce réseau de départementales afin de desservir les hameaux et villages du territoire, ainsi que les zones d’habitations plus isolées.

RD 22 (entrée nord-ouest du bourg de Belligné) RD 10 (en provenance de Varades)

La densité du réseau routier sur le territoire communal explique l’importance de l’utilisation de la voiture par les habitants de Belligné, notamment dans les déplacements domicile-travail. Effectivement, la voiture représente presque 84% des déplacements domicile – travail des habitants de Belligné, un résultat similaire à celui de l’intercommunalité mais bien supérieur à celui du département (75%).

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6.1.2 L’INVENTAIRE DES CAPACITES DE STATIONNEMENT La grande majorité des places de stationnement identifiées se trouve exclusivement sur l’agglomération. Etant donné l’absence d’équipements structurants en-dehors du Bourg et l’obligation de stationnement sur parcelle privative pour les riverains, l’absence de places de stationnement sur voie publique n’est pas problématique en campagne. Localisation Nombre de places Place Saint-Martin 34 places Devant la mairie 5 places Aire de covoiturage devant la bibliothèque 10 places Stationnement autour de la maison de 25 places retraite Rue des deux provinces 16 places Rue du Capitaine Etienne 25 places Devant le plan d’eau 55 places (calcul : Pour une surface de parking de 1 350m² en prenant une superficie de 25m² pour une place de stationnement) Parking devant l’école publique 188 places (calcul : Pour une surface de parking de 4 700 m² en prenant une superficie de 25m² pour une place de stationnement) TOTAL 358 places

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6.1.3 DEPLACEMENTS ET OFFRE EN STATIONNEMENT : LES POINTS NOIRS IDENTIFIES

6.1.3.1 LA SECURITE DES DEPLACEMENTS Au niveau des entrées d’agglomération, le décalage est généralement très important entre le panneau d’entrée d’agglomération et l’entrée « ressentie », générant des vitesses parfois excessives. La rue de l’Océane est marquée par un fort trafic de poids lourds et son tracé rectiligne incite à la prise de vitesse de la part des automobilistes. La rue du Capitaine Etienne se distingue par une urbanisation plus resserrée entre la maison de retraite et la place Saint-Martin. Cette rue est ponctuée de marches et d’accès de caves ainsi qu’une relative saturation des stationnements ce qui limite la sécurité de la traversée et du cheminement des piétons.

Entrée est du bourg

Entrée ouest du Bourg (D8) Rue du Capitaine Etienne

6.1.3.2 L’OFFRE EN STATIONNEMENT En février 2014, une étude de déplacements urbains dans une approche globale d’aménagement a été réalisée sur la commune de Belligné par le bureau d’étude Inddigo. Cette étude propose un scénario d’aménagement permettant de modérer la vitesse, notamment aux entrées de ville, structurer le réseau d’itinéraires doux et restructurer la place Saint-Martin afin de créer un lieu de vie marquant l’identité de la commune.

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Cette étude identifie notamment quelques points noirs en termes stationnement sur la commune : . La place Saint-Martin : elle représente un secteur central au croisement de voies majeures et regroupe les commerces quotidiens, les principaux équipements et le marché. Cependant la place est principalement utilisée comme parking. Sur l’ensemble des places localisées sur la place Saint-Martin, il n’y a qu’une seule place handicapée. Certains espaces de stationnement sont mal définis et la place accordée aux voitures est prédominante au détriment de la sécurité des piétons. . Devant la mairie, de nombreuses voitures stationnent toute la journée. . Il n’y a pas d’offre de stationnement à proximité directe du cimetière. . De nombreux stationnements se font aux abords des routes départementales et sont une source de risque et de gêne en matière de sécurité des déplacements. Place Saint-Martin

6.2 LES TRANSPORTS COLLECTIFS

6.2.1 LES TRANSPORTS EN COMMUN : UNE OFFRE ADAPTEE AU CONTEXTE LOCAL La commune de Belligné bénéficie des transports LILA du Conseil Général : . « LILA scolaire », qui assure le service des Transports scolaires. La COMPA gère le transport des élèves de la maternelle, primaire, collège et lycée ; . « LILA à la demande » : ce service régulier de transport en porte à porte permet de circuler sur le pays d’Ancenis et les communes limitrophes ; . « LILA covoiturage ».

6.2.2 LE COVOITURAGE : UNE OFFRE PRESENTE Il existe une aire de Covoiturage sur la commune à l’emplacement de la Bibliothèque. L’aire de covoiturage dispose d’une dizaine de place de stationnement.

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6.3 LES LIAISONS DOUCES : UNE OFFRE A CONFORTER

6.3.1 LES DEPLACEMENTS A L’ECHELLE DE L’AGGLOMERATION Les continuités piétonnes sont inégalement réparties dans les espaces urbanisés de Belligné. Ces continuités sont principalement localisées à l’intérieur des lotissements et à proximité des équipements. Ils se structurent au travers de chemins en enrobé ou en stabilisé et de petits espaces verts. Les connexions permises sont locales, elles ne permettent pas des itinéraires continus à l’échelle de l’agglomération. Un cheminement piéton permet de relier les lotissements du sud du bourg au plan d’eau, au nord, en traversant les équipements scolaires. Le bourg de Belligné, par son développement en étoile, offre une bonne accessibilité aux différents services et commerces dans le bourg. L’objectif est donc de continuer à développer et valoriser le maillage des liaisons douces. Il est aussi nécessaire de sécuriser les accès et les déplacements dans le bourg pour les piétons (trottoir élargis, réduction de la vitesse autorisée...)

6.3.2 LES ITINERAIRES DE LOISIRS Les itinéraires de loisirs (pédestres et cyclistes) existent sur la Commune. Deux circuits communaux de 10 et 15 km sillonnent le territoire. Le plan général n’est pas mis en valeur : il est difficilement visible et lisible pour les personnes non-averties. Il permet cependant de rejoindre des parcours intercommunaux beaucoup plus longs.

Source : site de la Commune

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7 SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC

7.1 L’ORGANISATION TERRITORIALE

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7.2 LES PRINCIPAUX ENJEUX Les enjeux identifiés sont les suivants : . Inverser la dynamique démographique et attirer une population « jeune » (ce qui nécessite de faciliter le renouvellement de la population par l’accueil de jeunes ménages) . Proposer une offre en logements adaptée aux différentes étapes du parcours résidentiel (jeunes et personnes âgées notamment) . Mettre en valeur le potentiel en logements actuellement sous-exploité (vacance sur le Bourg et les hameaux, changement destination dans les hameaux) Veiller à l’adéquation entre la capacité des équipements et la hausse de population envisagée (école, réseaux, assainissement…) . Conforter le bourg : favoriser les commerces et services (vitalité du bourg) en y localisant la (quasi) totalité du développement urbain, sécuriser les points noirs en termes de circulations (entrées d’agglomération, stationnement, piétons) . Développer des continuités douces : dans une logique d’alternative aux déplacements motorisés et de sécurité des déplacements, dans une logique de loisirs (formalisation des circuits de découverte du territoire) . Pérenniser l’activité agricole, notamment pour son apport économique : identifier un espace pérenne, encadrer les possibilités de développement pour les tiers… . Maintenir l’activité de portée locale en place : favoriser le développement des activités de proximité (commerces et services de proximité, artisanat)

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CHAPITRE 2 – ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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1 LA RESSOURCE « SOLS / SOUS-SOLS »

1.1 LE MILIEU PHYSIQUE ET SON USAGE

1.1.1 GEOLOGIE ET HYDROGEOLOGIE Belligné est situé en limite du Massif armoricain. Les sols sont majoritairement recouverts de formations schisto-gréseuse avec des zones plus graiseuses au nord du bourg et quelques zones de phtanits. Une structure sableuse est notamment localisée sur le bourg. Les sols de nature sableuse sont globalement perméables. Cependant, la perméabilité du sous- sol est directement liée à l’importance de l’altération et de la fracturation du sous-sol. La carte ci-après présente la structure géologique communale :

Phtanites du Llandovérien à Monograptus lobiferus

Série de St-Georges-sur-Loire schisto-gréseuse et volcanique attribuée à l'Ordovicien supérieur et au Silurien Zones plus gréseuses

Sables rouges attribués au Pliocène

Source : BRGM 2015

1.1.2 TOPOGRAPHIE ET HYDROGRAPHIE L’altitude minimale est d’environ 47 m NGF. Plusieurs point haut sont recensés sur les lignes de crêtes au nord du bourg ; le point culminant de la commune atteint environ 94 m NGF (lieu-dit de la Mostière). Le relief de la commune est un plateau avec un réseau hydrographique qui dissèque et structure le paysage. Le réseau hydrographique est marqué par la présence d’un ensemble de ruisseaux (dont l’Auxence est le principal) et d’étangs. Belligné est située dans le bassin hydrographique de la Loire, dans un secteur désigné sous le nom de « bassin versant Loire amont » par le conseil départemental de la Loire-Atlantique. Plus localement, l'est du territoire figure dans le bassin de l'Auxence, tandis que l'ouest se trouve dans le bassin versant de la Loire.

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L’Auxence prend sa source sur la commune de Belligné, au lieu-dit « Beau Soleil ». Il traverse le territoire et le bourg. Sa pente est orientée Ouest/Est. Il s’écoule sur près de 13km avant de rejoindre la Romme, affluent de la Loire.

1.1.3 OCCUPATION DES SOLS En termes d’occupation des sols, le territoire communal est essentiellement mis en valeur par l’activité agricole. Cette occupation agricole est principalement représentée par des prairies, des terres arables (céréales, légumineuses, cultures fourragères et les cultures irriguées en permanence ou périodiquement) et des systèmes culturaux et parcellaires complexes. Le bocage, même s’il est globalement peu dense et parfois très déstructuré, marque le paysage rural. L’activité sylvicole occupe également une place particulière, puisque 116.78 hectares de boisements font l’objet de plans simples de gestion agréés en vigueur (soit 3.52 % du territoire communal).

1.2 LE DEVELOPPEMENT URBAIN : EFFETS ET PERSPECTIVES

1.2.1 ANALYSE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE

1.2.1.1 EVOLUTION DE LA TACHE URBAINE (1949-AUJOURD’HUI) Les cartes ci-contre soulignent la progression de la tâche urbaine sur le territoire communale entre 1999, 2004, 2009 et aujourd’hui. La comparaison entre ces différentes photos aériennes permet de mettre en exergue deux phénomènes conjoints : le développement de l’urbanisation sur le bourg à travers le mitage progressif de l’espace rural.

1949 1999

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2004 Aujourd’hui

1.2.1.2 CONSOMMATION D’ESPACE A VOCATION D’HABITAT : DONNEES DE CADRAGE Le SCOT de la COMPA a produit une analyse détaillée de la consommation d’espace par l’habitat, sur la période 1999-2009. Sur Belligné, 16.1 hectares à vocation d’habitat ont été consommés sur cette période, soit une moyenne annuelle de 1.61 hectare9. Ces 16.1 hectares correspondent à la création de 132 logements entre 1999 et 2009, soit une densité moyenne de 8,2 logements/hectare.

1.2.1.3 CONSOMMATION D’ESPACE : ANALYSE DETAILLEE Une analyse globale de la consommation d’espace a été menée à l’échelle de l’ensemble du territoire. Plusieurs étapes ont permis d’aboutir au tableau ci-après : . Identification de l’intégralité des permis de construire (PC) délivrés entre 2007 et 2016 (données communales) ; . Localisation des parcelles cadastrales concernées par des PC sur un Système d’Information Géographique (SIG), en faisant deux types de distinction : o La destination : habitat, agricole (en distinguant les logements de fonction), économie, équipements ; o L’année du PC, permettant d’évaluer les fluctuations. . Détourage plus précis concernant les grandes parcelles en campagne de manière à ne pas fausser les données ; ce détourage s’est fait par photo-interprétation, notamment à l’appui de Géoportail (photo aérienne 2013) et de Google Maps (photo aérienne 2017) ; . Afin d’affiner la donnée, un croisement des couches SIG a été effectué en intégrant l’enveloppe urbaine (cf. section suivante), de façon à distinguer la consommation d’espace dans l’enveloppe du bourg et en-dehors de l’enveloppe du bourg.

9 Source : SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Diagnostic), p.90. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 52

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Consommation d’espace (2007-2016)

Années 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 TOTAL MOYENNE / AN

Type de consommation Espaces consommés à destination d'habitat 0,84 1,64 0,72 0,84 0,19 0,85 0,76 0,14 0 0,68 6,66 0,67 Espaces consommés à destination agricole (hors logements de fonction) 2,15 0 2,93 1,32 0,73 0,62 0,35 1,58 0,75 0,24 10,67 1,07 Espaces consommés à destination agricole / habitat (logement de fonction) 0 0,15 0 0 0 0,12 0 0 0 0 0,27 0,03 Espaces consommés à destination d'équipements 0 0 0 0 0 0 0 0,15 0 0 0,15 0,02 Espaces consommés à destination économique 0 0,49 0 0 0 0,17 0 0,1 0 0,31 1,07 0,11 TOTAL 2,99 2,28 3,65 2,16 0,92 1,76 1,11 1,97 0,75 1,23 18,82 1,88

Dans l'enveloppe urbaine 0,55 0,41 0,46 0,19 0 0,4 0,36 0,29 0 0,36 3,02 0,30 Hors enveloppe urbaine 2,44 1,87 3,19 1,97 0,92 1,36 0,75 1,68 0,75 0,87 15,8 1,58 Source : Commune (données sources) & Ouest Am’ (analyse SIG)

Consommation d’espace à vocation d’habitat Sur la période 2007-2016, la consommation d’espaces à vocation habitat s’élève à 6,66 hectares, soit une moyenne annuelle de 0,67 hectare par an. Ces 6,66 hectares consommés à vocation habitat correspondent à environ 35% de la surface totale consommée sur Belligné entre 2007 et 2016. La plus importante consommation d’espace à vocation habitat s’est faite au cours de l’année 2008 avec plus de 1,6 hectare consommé. On note aussi qu’en 2015, aucune construction à usage de logement n’a été réalisée sur la commune. La consommation foncière pour l’habitat s’est principalement réalisée au sein de l’enveloppe urbaine de la commune, notamment dans la partie sud du bourg, à proximité de la RD10 ainsi qu’à Beau-Soleil. Cette consommation foncière à vocation habitat s’est majoritairement réalisée selon des opérations au coup par coup, au fil des opportunités foncières.

Consommation d’espace à vocation d’activités économiques Sur le territoire communal, entre 2007 et 2016, 1,07 hectare ont été consommés à vocation d’activités économiques. Ce développement s’est effectué, pour moitié, à l’intérieur ou aux franges de l’enveloppe urbaine du bourg, notamment sur la partie ouest et sud du bourg. L’implantation, en 2008, d’un dépôt d’hydrocarbure au sud du bourg, correspond à près de la moitié de la consommation foncière à vocation économique sur le territoire de Belligné. La consommation foncière à vocation économique représente près de 6% de l’ensemble de la surface consommée depuis 2007 sur la commune de Belligné.

Consommation d’espace à vocation agricole Entre 2007 et 2016, la plus importante part de foncier consommé est à vocation agricole. En effet, sur les 10 dernières années, près de 11 hectares ont été consommés pour l’activité agricole, soit près de 57% de l’ensemble du foncier consommé entre 2007 et 2016 sur Belligné. Cette consommation s’est naturellement réalisée au sein de l’espace rural, dans les lieux-dits de La Blanchetière, La Menerie, , La Motterie, Les Coudreaux… En lien avec le développement de l’activité agricole, plusieurs logements de fonction pour les exploitants ont été réalisés, notamment au lieu-dit Les Coudreaux en 2012 et à La Menerie en 2008. Cette artificialisation de terres agricoles, que ce soit à travers la mise aux normes de bâtiments ou la création de nouveaux bâtiments, est inhérente aux besoins de la profession agricole : il est en effet nécessaire que les exploitations agricoles disposent d’outils adaptés au développement économique de l’activité.

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Consommation d’espace à vocation d’équipements Sur le territoire communal, une seule construction a généré une consommation d’espace à vocation d’équipement au cours des dix dernières années. Cette construction, correspondant à un local technique réalisé en 2014, représente une consommation foncière de l’ordre de 0,15 hectare, soit moins de 1% de la consommation foncière communale totale sur les 10 dernières années.

Bilan Sur les 10 dernières années (période 2007-2016), la consommation d’espace est de 18,82 hectares à l’échelle de Belligné, soit une moyenne annuelle de 1,88 hectare. Au final, sur la période 2007-2016, la consommation d’espace à vocation d’habitat s’élève à 6,66 hectares sur Belligné, soit une moyenne annuelle de 0.67 hectare. On remarque que sur l’ensemble de consommation d’espace entre 2007 et 2016 sur la commune, 3,02 hectares, soit 19,1% de la consommation total s’est réalisé au sein de l’enveloppe urbaine de Belligné.

1.2.2 ANALYSE DES NIVEAUX DE DENSITE PRATIQUES L’analyse des niveaux de densité a été menée sur plusieurs secteurs du Bourg : centre-bourg historique, développement linéaire (RD22 et rue de l’Auxence), opération d’ensemble (Bd de la Loire RD10 et rue des Deux provinces).

Quelles que soient les modalités d’aménagement retenues, les opérations les plus récentes présentent une densité au moins deux fois plus faible que le centre-bourg historique.

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Les données relatives à la consommation d’espace viennent appuyer ces données : les données du SCOT rappellent que sur la période 1999-2009, la consommation d’espace a été générée par 132 logements commencés, ce qui correspond à une consommation par l’habitat de 16,1 hectares, soit une densité moyenne de 8,2 logements/hectare10. Pour mémoire, le SCOT fixe un objectif de densité pour les nouveaux logements sur la commune de Belligné compris entre 12 et 15 logements/hectare.

1.2.3 ANALYSE DE LA CAPACITE DE DENSIFICATION ET DE MUTATION

1.2.3.1 LA DEMARCHE D’ANALYSE Les ensembles concernés par l’analyse L’analyse de la capacité de densification et de mutation a été menée de manière exhaustive sur le bourg, en intégrant le secteur de La Charraie qui en est certes déconnecté (du fait de l’Auxence) mais qui bénéficie d’une proximité immédiate au bourg et dispose de l’assainissement collectif ; la première carte ci-après constitue l’analyse sur le bourg et La Charraie. Complémentairement, concernant les écarts (hors agglomération), il peut être rappelé que la capacité d’accueil ne peut y être renforcée qu’« à titre exceptionnel » (article 157 de la Loi ALUR du 24 mars 2014). En outre, le SCOT de la COMPA encadre très précisément les possibilités de confortation des hameaux ou la densification par comblement des dents creuse est permise. Le territoire communal de Belligné compte un hameau dans ce cas : le secteur de Beau-Soleil. Il a donc été nécessaire de procéder à une analyse de la capacité de densification sur ce hameau ; la seconde carte ci-après constitue l’analyse sur le hameau de Beau-Soleil.

Les modalités d’analyse L’analyse a été menée par le biais de la photo-interprétation, confrontée à une phase de terrain qui a permis de procéder à des vérifications et ajustements. Ces éléments ont également fait l’objet d’échanges avec les élus, afin de les affiner. Sur le bourg (et La Charraie) comme sur Beau-Soleil, l’analyse s’appuie sur l’enveloppe urbaine existante (en rouge), c’est-à-dire la limite de l’agglomération en considérant ce qui est effectivement bâti : le principe est d’identifier, au sein de l’enveloppe urbaine, les espaces susceptibles d’accueillir de nouveaux logements. Afin de définir la capacité de densification en termes de logements, dans le cas de secteurs de résiduel urbain identifiés de grande dimension, le calcul est fait en fonction de la densité moyenne défini dans le cadre du SCOT. Pour le secteur sud-est, hormis la commune de Varades, les autres communes du secteur doivent appliquer une densité comprise entre 12 et 15 logements par hectare. Nous prendrons la densité la plus forte dans le calcul. Pour les parcelles de résiduel urbain de taille plus limitée, la capacité de densification en termes de logements est calculée en fonction de l’environnement et du contexte urbain de la ou des parcelles concernées.

10 Source : SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Diagnostic), p.87. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 56

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1.2.3.2 LE BOURG ET LA CHARRAIE Sur le Bourg et La Charraie, plusieurs cas de figure ont pu être identifiés : . Les équipements et espaces publics existants (en violet) ont été identifiés ; . Le potentiel de densification et de mutation est constitué de deux catégories : ­ Des parcelles de taille importante (en orange) : Le secteur concerné de ce type se trouve à l’ouest du bourg, il correspond au secteur de l’Actiplast ; Au vu de surface, ce secteur peut faire l’objet d’une opération d’ensemble, permettant de rechercher une cohérence d’aménagement et un objectif de densité plus élevé que pour une opération au « coup par coup ». En ce sens, ce secteur constitue un « espace stratégique » : le SCOT considère que ce type d’espace, dès lors qu’il présente une superficie supérieure à 2500 m², peut « entrer dans le champ d’application de la densité minimale » prévue sur le territoire11. ­ Des parcelles ou ensemble de parcelles non construits, de moins de 2500 m² (en jaune) : ces parcelles sont généralement de taille limitée et se trouvent dispersées au sein de l’enveloppe urbaine. Leur mobilisation peut éventuellement nécessiter de la division parcellaire. Dans ce cas, la capacité de densification a été estimée en tenant compte des formes urbaines et architecturales adjacentes, ce qui a permis de déterminer un nombre potentiel de logements par parcelle ou par ensemble de parcelles. . Enfin, certains secteurs interrogent particulièrement quant à leur devenir : il s’agit des secteurs de couleur verte sur la carte. Ils correspondent à des espaces de jardins ou en friche dont le parcellaire est constitué de lanières très fines. Le devenir ces espaces pose aujourd’hui question sur le terme du PLU. ­ Le secteur de jardins localisé au nord-ouest de la Place Saint-Martin est particulièrement enclavé, rendant sa mobilisation peu évidente. ­ Le secteur localisé au sud de la mairie et de l’église s’isncrit dans le prolongement d’un espace vert et pourrait être au moins en parte mobilisé pour élargir cet espace public. ­ Les secteurs localisés au nord et au sud de la rue du Capitaine Etienne sont particulièrement bien situé (en cœur d’agglomération et à proximité des équipements). Il convient de relever que le secteur nord, le long de l’Auxence, présente une mosaïque de jardins potagers bien entretenus, ce qui limite son intérêt pour le développement de l’urbanisation à terme. Le secteur sud est globalement moins utilisé, ce qui permettra de réfléchir à son devenir dans le cadre des réflexions portant sur les zones l’urbanisation future. En l’état, il n’est toutefois pas intégré dans l’analyse des capacités de densification. Sur le bourg et La Charraie, le potentiel théorique correspond à la construction de 50 logements : 27 logements dans les dents creuses, 6 logements au sein du secteur de la rue de l’Auxence, et 17 logements au niveau du lotissement situé au sud du bourg (La Grotte IV).

11 Source : SCOT de la COMPA, DOO, p.35. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 57

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LE BOURG LE

LA CHARRAIE LA

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1.2.3.3 BEAU-SOLEIL Sur Beau-Soleil, au-delà de la délimitation de l’enveloppe urbaine (en excluant les bâtiments agricoles identifiés au nord et au sud du hameau), l’enjeu majeur porte sur la circulation au niveau de la RD22. En effet, même si le hameau de Beau-Soleil est passé en agglomération (avec par conséquent une limitation de la vitesse à 50km/h), la largeur de la RD22, son caractère rectiligne (avec une forte visibilité) et l’absence d’aménagement de voirie ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant en l’état actuel pour permettre une implantation des constructions au plus près de la voie. En ce sens, la densification de Beau-Soleil doit prendre en compte le maintien d’une bande inconstructible (non aedificandi) d’une profondeur de 25 m par rapport à l’axe de la voie, ponctuellement adaptée lorsque des constructions existantes sont présentes dans cette marge de recul. Cette marge de recul reprend le recul appliqué par ailleurs sur la RD22, hors agglomération. Après application de cette marge de recul et en tenant compte de l’enveloppe urbaine, l’analyse permet d’identifier un certain nombre de dents creuses (en jaune). Dans ce cas, la capacité de densification a été estimée en tenant compte des formes urbaines et architecturales adjacentes, de la taille de la parcelle (ou de l’ensemble de parcelles) et de la superficie des dernières divisions effectuées sur Beau-Soleil.

Une des dernières divisions parcellaires sur Beau-Soleil (2470 m² pour 3 lots, soit 820 m²/lot) Sur Beau-Soleil, le potentiel théorique correspond à la construction de 16 logements.

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1.2.3.4 BILAN Au final, la commune bénéficie d’un potentiel foncier théorique réparti de la manière suivante : 50 logements sur le bourg et La Charraie, et 16 logements sur Beau-Soleil. La commune de Belligné présente une capacité de densification estimée à 66 logements. Il faut relever que cette capacité est théorique, et qu’elle doit être affinée dans le cadre du projet. Bilan de la capacité de densification Nombre de logements

Grand ensemble constitué (Rue de l’Auxence) 6 logements

Dents creuses 27 logements

Lotissement de la Grotte IV 17 logements Beau-Soleil 16 logements BILAN 66 logements

2 MILIEUX NATURELS & BIODIVERSITE

2.1 LES GRANDS ENSEMBLES NATURELS DU TERRITOIRE COMMUNAL Le territoire communal est caractérisé par deux grands types d’ensembles naturels : . Un espace agricole, présentant une structure bocagère relativement préservée (haies, boqueteaux). Cet espace occupe la grande majorité du territoire ; . Des vallées avec des zones humides importantes.

2.2 UN PATRIMOINE NATUREL RECONNU

2.2.1 LES SITES BENEFICIANT DE PROTECTION REGLEMENTAIRE La commune n’est pas concernée par des sites bénéficiant de protection réglementaires : Typologie des zones Commentaire Pas de site ZPS sur le territoire communal. Site Natura 2000 (Directives Oiseaux) le plus proche : Réseau Natura 2000 / Directive . ZPS « VALLEE DE LA LOIRE DE NANTES AUX Oiseaux de 1979 PONTS DE CE ET ZONES ADJACENTES » Zone de Protection Spéciale (ZPS) (FR5212002) : à environ 7 km des limites communales vers le sud, sur les communes de Varades, Anetz, Montrelais notamment. Réseau Natura 2000 / Directive Pas de site ZSC sur le territoire communal. habitats, faune, flore de 1992 Sites Natura 2000 (Directive habitats, faune, flore) les Zone Spéciale de Conservation (ZSC) plus proches : Site d’Intérêt Communautaire (SIC) : . SIC « VALLEE DE LA LOIRE DE NANTES AUX

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site non encore désigné comme ZSC, PONTS-DE-CE ET SES ANNEXES » (FR5200622) : à mais d’ores et déjà intégré au environ 4 km des limites communales vers le réseau Natura 2000 sud, sur la commune de Montrelais. Arrêté Préfectoral de Protection de Pas d’APPB sur le territoire communal. Biotope (APB) Directive Territoriale La DTA de l’Estuaire de la Loire identifie la « zone d’Aménagement (DTA) humide des Châteliers » comme « Espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial » Pas de sites inscrits ou classés sur le territoire Sites inscrits ou classés communal.

2.2.2 LES SITES RECENSES AU TITRE DES INVENTAIRES SCIENTIFIQUES La commune est concernée par un site recensé au titre des inventaires scientifiques : Typologie des zones Commentaire Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Pas de ZNIEFF de type 1 sur le territoire communal. Floristique de type 1 (ZNIEFF de type 1) Zones Naturelles d’Intérêt 1 ZNIEFF de type 2 sur le territoire communal : Ecologique, Faunistique et . ZNIEFF n°21460000 : « BOIS DES CHARMERAIES ET Floristique de type 2 (ZNIEFF de ETANG DE LA CLEMENCIERE », à l’extrémité nord- type 2) est du territoire. Zone Importante pour la Pas de ZICO sur le territoire communal. Conservation des Oiseaux Zones Humides d’Importance Pas de ZHIM sur le territoire communal. Majeure

La carte figurant en page suivante permet de localiser le territoire communal, les sites bénéficiant de protection réglementaire, et les sites recensés au titre des inventaires scientifiques.

2.2.3 L’INVENTAIRE DES HAIES L’Inventaire Forestier National (IFN) et la Fédération des chasseurs des Pays de la Loire ont établi un inventaire des haies sur l’ensemble du département, par photo-interprétation, sur la base des ortho-photos de 2009 (prise de vue aérienne). Cet inventaire a été repris dans le cadre de l’élaboration du SCOT de la COMPA12. A ce titre, environ 252 kilomètres linéaires de haies ont été identifiés en campagne sur le territoire de Belligné, ce qui correspond à une densité moyenne de 83 mètres linéaires / hectare (hors zone urbaine et zone boisée). Belligné présente donc une densité bocagère plus élevée que la densité moyenne à l’échelle de la COMPA (63.70 mètres linéaires / hectare). Cet inventaire des haies a été retavaillé par trois moyens : . Une photo-interprétation complémentaire ;

12 Source : SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Etat initial de l’environnement), p.68-70. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 61

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. L’apport du monde agricole (groupes d’exploitants par secteurs géographiques) ; . Un passage de terrain sur le territoire par un écologue.

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2.2.4 L’INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES L’inventaire des zones humides a été mené à l’échelle de la COMPA. Il a été validé par la Commission Locale de l’Eau (CLE). Sur le territoire de Belligné (commune déléguée de Loireauxence), cet inventaire a identifié 226.16 hectares de zones humides au titre du SAGE Estuaire de la Loire (soit 7% du territoire de la commune déléguée de Belligné). Cet inventaire a permis de constater les éléments suivants (source : Inventaire des zones humides et des cours d’eau – Commune de Belligné – janvier 2012, validé par la CLE en septembre 2012) :

Source : Inventaire des zones humides et des cours d’eau, Commune de Belligné, 2012

La commune de Belligné est partiellement incluse dans le périmètre du SAGE de l’Estuaire de la Loire.

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2.2.5 LES INVENTAIRES DE ZONES HUMIDES COMPLEMENTAIRES Dans le cadre des investigations de terrain portant sur les potentielles zones de développement de l’urbanisation : . Un secteur complémentaire de zone humide a été localisé au nord-ouest du bourg, en bordure de l’Auxence (5397 m²) ; . Un secteur complémentaire de zone humide a été localisé au sud-ouest du bourg, au sud-ouest du lotissement de la Grotte et au sud du site identifié pour des équipements à destination des seniors (4056 m²) ; . Un secteur initialement identifié au titre du SAGE a fait l’objet d’une contre-expertise, au niveau de la rue de la Loire. Le rapport de contre-expertise est annexé au Rapport de présentation. Le périmètre et la superficie de zone humide ont ainsi pu être affiné (cf. carte ci-dessous) ; en particulier, la superficie de zone humide passe de 2981 m² à 3320 m².

A gauche : inventaire des zones humides au titre du SAGE (2012). A droite : ajustement de la délimitation de la zone humide à l’issue de la contre-expertise.

. Enfin, un secteur de l’ordre de 600 m² a été identifié au sud des espaces de jardins ; ce dernier secteur n’est pas considéré dans le calcul ci-dessous, étant donné qu’une disposition particulière lui est attribuée dans le cadre des Orientations d’Aménagement et de Programmation Au final, après intégration de ces secteurs de zone humide, la superficie de zones humides à l’échelle communale est de 227.14 hectares : ZH SAGE + ZH rue de l’Auxence + ZH sud lotissement de la Grotte + ZH rue de la Loire = 226.16 ha + 5397 m² + 4056 m² + (3320 – 2981 m²) = 227.14 ha

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Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, en bordure de l’Auxence

Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, localisée au sud des espaces de jardins

Zone humide identifiée lors d’une contre-expertise menée sur un secteur identifié au zone humide au titre du SAGE – ajustement du périmètre en conséquence

Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, au sud du projet d’équipements à destination des seniors

2.3 LA TRAME VERTE ET BLEUE

2.3.1 DEFINITION « La trame verte et bleue (TVB) est l’un des projets phares du Grenelle de l’Environnement. Elle vise à maintenir ou à reconstituer un réseau d’échanges sur les territoires pour que les espèces animales et végétales puissent communiquer, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer, en d’autres termes assurer leur survie. »13.

2.3.2 LA TRAME VERTE ET BLEUE A L’ECHELLE SUPRA-COMMUNALE

2.3.2.1 LE SRCE DES PAYS DE LA LOIRE Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) des Pays de la Loire a été adopté par arrêté du préfet de région le 30 octobre 2015, après son approbation par le Conseil régional par délibération en séance du 16 octobre 2015.

13 Source : www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 65

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Carte de synthèse du SRCE – secteur de la COMPA

Source : http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr

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La carte de synthèse du SRCE permet de repérer les éléments suivants pour Belligné : . Continuités écologiques : ­ Au niveau des « réservoirs de biodiversité », le SRCE identifie une « sous-trame milieux aquatiques » (correspondant à l’Auxence) et une « sous-trame boisée ou humide […] ou milieux ouverts ou superposition de plusieurs sous-trames » (correspondant à la ZNIEFF de type 2 localisée sur La Cornuaille, en limite nord- est du territoire de Belligné) ; ­ Au niveau des « corridors écologiques "potentiels" », le SRCE identifie des « corridors vallées » : ces espaces correspondent aux abords de l’Auxence ; ­ Au niveau des « continuités à conforter », le SRCE identifie un corridor linéaire entre la Loire (au sud du territoire) et des sous-trames bocagères localisées vers Saint-Mars la Jaille et Candé ; ce corridor de principe longe le bourg de Belligné (à l’est et au nord). . Les éléments de fragmentation : ­ Au niveau des « fragmentations linéaires », seule la RD10 est identifiée comme étant un élément fragmentant d’un niveau « moyen » ; ­ Le bourg de Belligné apparaît comme élément de fragmentation surfacique.

2.3.2.2 LE SCOT DE LA COMPA Le SCOT de la COMPA identifie globalement les mêmes éléments : . Le périmètre identifié par la DTA de l’Estuaire de la Loire, ainsi que la ZNIEFF de type 2 localisée juste au nord-est du territoire (sur La Cornuaille), sont considérés comme « réservoir de biodiversité » ; . Les cours d’eau (ruisseaux et étangs), et en particulier l’Auxence, sont identifiés comme « corridor principal » ou « corridor secondaire ».

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Source : SCOT de la COMPA, DOO, p.43

Par ailleurs, des éléments complémentaires peuvent être relevés : . Un « secteur de reconquête » est identifié à l’ouest du territoire, à cheval avec la commune déléguée de La Rouxière : sur ce secteur, le SCOT relève un bocage démantelé, une ripisylve absence ou fortement réduite, des cours d’eau en grande partie recalibrés, et une forte dominance de zones de culture et de prairies améliorées. . Alors que le SRCE n’identifiait aucun élément de fragmentation ponctuelle, le SCOT identifie plusieurs « fragmentation potentielle de la TVB » : ­ Deux fragmentations au niveau du bourg (le lien pouvant être partiellement fait avec l’identification du bourg comme élément de fragmentation surfacique dans le SRCE) : cette identification renvoie d’une part à la traversée de l’Auxence dans le bourg (lors du passage sous la rue des Deux Provinces), et d’autre part au lien entre le plan d’eau et l’Auxence (lors du passage sous la rue des Loisirs) ; ­ Trois fragmentations au niveau du passage de cours d’eau temporaire sous la RD10 : (1) juste au nord du bourg, (2) entre les lieux-dits de la Verrerie et des Perrières dans la partie nord du territoire (cours d’eau temporaire lié au ruisseau

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de la Mare de Rougé), (3) en limite sud du territoire au niveau du lieu-dit La Morinière (ruisseau du Pot aux Chiens). ­ Une fragmentation au niveau de la RD22 (au sud du territoire) : alors que la cartographie du SCOT semble identifier une rupture hydraulique entre le ruisseau du Pot aux Chiens et le ruisseau de la Blotinière, il faut relever que la topographie ne permet pas de le confirmer (point haut entre ces deux ruisseaux, juste au niveau de la rupture identifiée) : cette rupture concerne donc la trame verte, sachant qu’il existe à ce niveau un certain maillage (haies nord-sud, boqueteaux). ­ Une fragmentation au niveau du passage d’un cours d’eau temporaire sous la RD22 (à l’ouest du territoire), au niveau du lieu-dit La Mennerie. ­ Deux fragmentations au niveau du passage de cours d’eau temporaire sous des voies communales (ex-RD185), au niveau du lieu-dit La Planche. Ces fragmentations ponctuelles sont reprises dans la cartographie de la Trame verte et bleue à l’échelle communale (cf. carte ci-après).

2.3.3 IDENTIFICATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE A L’ECHELLE COMMUNALE La méthodologie ayant conduit à l’identification de la Trame verte et bleue est présentée dans un chapitre spécifique. Sur le plan des réservoirs de biodiversité, Le territoire de Belligné ne présente pas de site bénéficiant de protections réglementaires (Natura 2000…). De plus, parmi les sites recensés au titre des inventaires scientifiques, seules une ZNIEFF de type 2 ont été repérées en limite nord- ouest du territoire (commune de La Cornuaille). En ce sens, à l’échelle locale, les espaces identifiés en ZNIEFF de type 2 constituent les milieux les plus remarquables. Complémentairement, les milieux ordinaires structurants sont composés des principaux boisements, du réseau bocager (comprenant de nombreux boqueteaux) et des zones humides identifiées.

Sur le plan des continuités écologiques, deux éléments doivent être relevés : . Les cours d’eau et leur ripisylve constituent des continuités écologiques non seulement au sens de la Trame bleue, mais aussi au sens de la Trame verte (support majeur pour les déplacements de certaines espèces) ; . Le réseau bocager, faiblement préservé et globalement assez déstructuré, permet malgré tout de relier les réservoirs de biodiversité : cette armature écologique présente un intérêt élevé pour la préservation de la biodiversité dite « ordinaire » (brassage génétique, alimentation…). Ponctuellement, certaines « poches » présentent un maillage mieux préservé, notamment au nord de la RD22 entre Beau-Soleil et le bourg. Au vu du niveau de déstructuration du réseau bocager, la préservation des haies encore existantes apparaît fondamentale.

En complément des réservoirs de biodiversité identifiés, il faut relever que l’ossature principale de la Trame verte et bleue est constituée par deux éléments structurants : . L’Auxence dans la partie sud-est du territoire (identifié par le SCOT comme par le SRCE) ; . Le ruisseau de la Morleyere et le chevelu de cours d’eau temporaires qui y est lié dans la partie nord-est du territoire (également identifié par le SCOT comme par le SRCE) ;

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Enfin, sur le plan des coupures écologiques, les infrastructures routières (et en premier lieu le réseau départemental) constituent le principal obstacle à la circulation des espèces. La gêne est modérée, voire importante (notamment pour la RD8, la RD10 et la RD22, principales voies de circulation routière). Des fragmentations ponctuelles sont identifiées, généralement là où les voies départementales croisent le réseau hydrographique principal (busages). L’espace urbanisé génère également des coupures écologiques : cela est particulièrement vrai pour l’agglomération, et notamment le cœur de Bourg (passage de l’Auxence). Néanmoins, il faut relever que le Bourg présente des espaces favorables à la biodiversité (jardins aux clôtures perméables…). La présence de l’Auxence, armature verte en frange nord-est du bourg, permet de renforcer la connectivité écologique au contact de la matrice urbaine. Par contre, le maillage bocager aux abords du bourg est relativement modeste et déstructuré, ne permettant pas de considérer que la connectivité est pleinement satisfaisante. Le secteur de reconquête identifié par le SCOT présente effectivement une densité bocagère assez faible (environ 15 km de haies sur environ 220 hectares, soit une densité de l’ordre de 68 ml/ha), certes plus marquée que sur le reste du territoire communal (83 ml/ha d’après l’Etat initial de l’environnement du SCOT), mais plus élevée que ce à quoi on aurait pu s’attendre.

La Boitellerie

Traversée de l’Auxence au cœur du bourg (ci-dessus et ci-contre)

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3 CYCLE DE L’EAU

3.1 HYDROGRAPHIE Le réseau hydrographique de la commune se compose : . Du principal cours d’eau qu’est l’Auxence, et de son affluent le plus important qu’est le ruisseau de la Blotinière, au sud-est (limite communale historique avec La Chapelle- Saint-Sauveur) ; . Du ruisseau de la Mare de Rougé, au nord-est (limite communale avec La Cornuaille) et de ses affluents (notamment connectés à la zone humide des Châteliers) ; . Le ruisseau de la Saugère, au sud-ouest (limite communale historique avec La Rouxière) et de son affluent qu’est le ruisseau du Pot aux Chiens, au sud (limite communale historique avec Varades) ; . Le ruisseau de Libaudière, au nord-ouest ; . Le ruisseau de la Morleyère, à l’ouest. L’Auxence prend sa source sur la commune de Belligné, au lieu-dit « Beau Soleil ». Il traverse le territoire et le bourg. Sa pente est orientée ouest/est. Il s’écoule sur près de 13 km avant de rejoindre la Romme, affluent de la Loire. La Saugère prend également sa source en limite de commune. Il est le principal affluent du ruisseau de la Grée (11 km).

3.2 LA QUALITE DE L’EAU

3.2.1 EAUX SUPERFICIELLES La qualité des cours d’eaux est interprétée à travers l’analyse qualité : . De l’état écologique et chimique des eaux de surfaces, . Des sites de pêche de loisir. Aucune zone de baignade n’est identifiée sur la commune mais une zone de pêche existe : l’étang des Garennes excentré du bourg.

3.2.1.1 SUIVI DE LA QUALITE DES COURS D’EAU La commune fait partie du Bassin Versant « Havre, Grée et ses affluents ». A l’échelle de la COMPA, la qualité des eaux de certains éléments du réseau hydrographique sont suivis. Aucune donnée n’est présentée pour le ruisseau de la Blotinière.

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Qualité des eaux de surface de la Saugère/ Le Grée

Source : SCoT COMPA, diagnostic p 30

3.2.1.2 SITE DE PECHE L’Etang de Garennes est le seul lieu de pêche identifié sur la commune. Il est classé en eau libre.

3.2.2 EAU POTABLE

3.2.2.1 CONTEXTE Le Schéma Départemental de Ressources en eau et infrastructures de transport Sécurisation de l’Alimentation en Eau Potable de la Loire-Atlantique, approuvé en janvier 2005, établit une projection des besoins en eau sur l’ensemble du département à échéance 2020. Sur la Région d’Ancenis, l’évolution des besoins en eau à l’horizon 2020 est inférieure à 10% par rapport aux besoins actuels. L’approvisionnement est assuré par : . Une prise d’eau de surface à Ancenis (la Loire), à hauteur de 21 000 m3/jour ; . Un captage d’eau souterraine à Saint-Sulpice-des-Landes, à hauteur de 500 m3/jour.

Source : Schéma Départemental de Sécurisation de l’Alimentation en Eau Potable

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Dans le cadre du Schéma Départemental de Sécurisation de l’Alimentation en Eau Potable de la Loire-Atlantique, l’analyse de sécurité a mis en évidence en premier lieu la difficulté de desservir, en cas de crise, les collectivités approvisionnées à partir de la Loire : la Région d’Ancenis (dont fait partie Belligné) est directement concernée. A ce niveau, les solutions avancées visent en particulier la mise en place urgente des périmètres de protection des captages, ainsi que le renforcement des réseaux entre Nort-sur-Erdre et la liaison Ancenis – Saint-Sulpice au titre de la sécurité locale des réseaux.

3.2.2.2 ETAT DES LIEUX DE LA QUALITE DES EAUX Sur la Commune de Belligné, l’eau distribuée provient de l’Usine d’Ancenis. La qualité des eaux brutes captées nécessite un traitement complet avant distribution. En termes de contrôle, la Délégation Territoriale 44 est réglementairement chargée du contrôle sanitaire de l’eau distribuée. La surveillance de la qualité de l’eau porte sur une centaine de molécules différentes. Cette synthèse prend en compte les résultats provenant de 99 prélèvements sur l’année. Concernant l’appréciation globale de l’eau distribuée en 2016, l’ARS indique que « L’eau de l’unité de distribution d’Ancenis est de bonne qualité sanitaire. Elle a toutefois présenté des épisodes de dépassement pour un pesticide, le métaldéhyde, et pour deux produits de dégradation de pesticides (Esa et Oxa-métolachlore). »14. La fiche de synthèse ci-après détaille ce qu’il en est pour les principaux paramètres.

3.2.2.3 PROTECTION DE LA RESSOURCE La protection des ressources en eau par la mise en place de périmètres de protection constitue une priorité nationale. La région des Pays de la Loire est bien avancée dans cette démarche : actuellement, 87 % des captages d’eaux destinées à l’alimentation humaine (soit 91,5% des débits captés) sont juridiquement protégés et bénéficient d’une déclaration d’utilité publique. Ce taux de protection est à comparer avec les chiffres nationaux : 62,9% des captages sont protégés sur le territoire français représentant 73,2% des débits captés. La région présente donc un avancement satisfaisant. Une spécificité de la région est l’existence d’une structure spécifique d’alerte aux pollutions accidentelles à l’échelle de la Loire : le syndicat Loire Alerte. Celui-ci fait appel à 2 structures privées chargées d’apporter une aide 24h/24 à l’ensemble des collectivités des départements du Maine et Loire et de Loire-Atlantique. Son financement est assuré par un prélèvement sur la facturation de l’eau. Le territoire de Belligné n’est concerné par aucune zone de captage d’eau potable. Par ailleurs, la procédure de protection du captage d’Ancenis est en cours.

3.2.3 EAUX USEES La compétence est exercée par la COMPA depuis le 1er janvier 2015. La commune dispose d’une station d’épuration d’une capacité nominale de 1 300 équivalent- habitants, située au sud-ouest du bourg, au sud du chemin de la Saulaie. Cette station, conforme en équipement et en performance, a été mise en service le 15 mai 2013. La somme des charges

14 Source : ars-pdl.fr Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 74

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entrantes est de 470 équivalents habitants, la station d’épuration a donc une capacité adaptée au développement futur de la commune.

Source : http://ars-pdl.fr/statistiques/Infofactures/044000119.pdf Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 75

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4 PAYSAGES & PATRIMOINE

4.1 LES UNITES PAYSAGERES

4.1.1 LE « GRAND PAYSAGE » Sur le plan du « grand paysage », Belligné se situe sur deux unités paysagères : « les contreforts ligériens vers l’Erdre et le Segréen », qui concerne la plus grande partie du territoire, et « les marches ente Anjou et BELLIGNE Bretagne », qui concerne surtout l’extrémité nord de la commune (cf. carte ci-contre).

Source : carto.sigloire.fr

4.1.2 UN PAYSAGE LOCAL CARACTERISE PAR LA RURALITE La commune de Belligné est marquée par deux grands ensembles paysagers : . L’espace rural, essentiellement agricole, est présent sur la quasi-totalité du territoire. Il est caractérisé par un maillage bocager bien préservé (haies, boqueteaux), qui constitue une des marques locales d’un paysage agricole traditionnel. . Les nombreuses zones humides qui dissèquent le territoire. Complémentairement, deux autres éléments structurent le paysage : . Les franges de massif boisées et le bois de Rougé au nord du territoire, . Les lignes de crêtes d’orientation est/ouest et les différents points hauts du territoire offrant des vues dégagées sur le paysage communal (cf. ci-après). Enfin, plusieurs éléments constituent autant de points de repères dans le paysage, en premier lieu le Bourg : celui-ci s’est implanté et développé dans une vallée encaissée, le long d’une voie principale et à proximité de l’Auxence et entouré d’un paysage vallonné. Le Bourg et son clocher sont repérables depuis de nombreux points du territoire communal. D’autres points de repère peuvent être relevés dans l’espace rural: ancien moulin, pylône, château d’eau (partie ouest du territoire), château, chapelle…

Les franges du massif boisé, depuis Le Toulon Vue sur le bourg, depuis le Nord-Est du territoire Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 76

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4.1.3 LES PAYSAGES URBAINS

4.1.3.1 LE BOURG ORIGINEL Le Bourg originel a peu évolué jusque dans les années 1970. Il s’est implanté et développé dans une vallée encaissée, le long d’une voie principale et à proximité de l’Auxence. Il est entouré d’un paysage vallonné. Les constructions, implantées à l’alignement des voies et le plus souvent en limites séparatives, forment un front bâti structuré et structurant. Le paysage est à ce niveau particulièrement minéral, d’autant que les jardins, situés en arrière des constructions par rapport à la rue, ne sont pas réellement visibles. Seules quelques rares « fenêtres » offrent des vues sur les paysages environnants depuis le cœur de bourg.

Ci-dessus et ci-dessous : rues de la Loire et du Capitaine Etienne : des espaces au caractère très minéral

Jardins ouvert sur rue – Rue des Deux Provinces

Vues ponctuelles sur les jardins situés en retrait de la rue du Capitaine Etienne

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4.1.3.2 LES EXTENSIONS RECENTES A partir des années 1970-1980, les premières constructions en extension du bourg se sont développée. L’extension du bourg s’est faite au travers de la création de lotissements de forme pavillonnaire. Ces extensions récentes se sont formées le long des axes de communication, dans une logique de desserte à proximité. Ces constructions récentes ont donc transformé le noyau originel du bourg en une entité organisée en étoile. C’est le cas pour . Le lotissement le long de la rue Jacques Augustin des Mesliers, situé au sud du bourg, entre la RD10 et la RD8 ; . Le quartier rue des Aubépines, qui comprend notamment un collectif, localisé à l’est de l’étang de la Garennes et à l’est de la RD10 ; Ces lotissements sont souvent caractérisés par une architecture assez homogène et une emprise de voirie importante. Par ailleurs, d’autres constructions ont été réalisées au « coup par coup » au cours des dernières années, au fil des opportunités foncières, soit au sein de l’enveloppe urbaine (dans les dents creuses), soit en extension immédiate de l’agglomération. Ces constructions ont aussi participé à ramifier les villages à proximité du bourg pour former une enveloppe urbaine plus étendue.

Logements collectifs rue des Aubépines Lotissement rue Jacques Augustin des Mesliers

4.1.3.3 LES PRINCIPALES PERSPECTIVES La rupture entre le bourg et son territoire est forte. Le visiteur non-averti ne saurait imaginer qu’un tel territoire se dévoile derrière le front bâti, d’autant que l’existence du belvédère reste peu lisible. Le visage de Belligné est plutôt minéral alors qu’il s’inscrit dans une tradition agricole, de cultures et de jardins. Il faut relever que le clocher constitue un point de repère à l’échelle de l’agglomération.

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Le clocher, point de repère à l’échelle de l’agglomération…

… Dans l’axe de l’impasse des Gabelous … Depuis le Nord-Est

… Depuis la place Saint-Martin

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4.1.4 LES ECARTS Le territoire communal compte 28 écarts qui abritent plus de la moitié de la population15. Certains sont particulièrement importants : Lasseron, Beau-Soleil, Le Coudray… Ces écarts sont généralement d’origine agricole. Toutefois, un certain nombre ne présente aujourd’hui plus ni siège, ni site agricole.

Le Motterie Le Bas Coudreau

Le Coudray Le Hamelinière

4.2 LE PATRIMOINE REMARQUABLE

4.2.1 LE PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE L’Atlas des patrimoines, développé par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction générale des patrimoines), propose une cartographie interactive. Celle-ci permet de constater que la Commune de Belligné ne présente pas de site concerné par du patrimoine archéologique.

15 Site de la commune Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 82

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Il convient néanmoins de rappeler les démarches à effectuer en matière archéologique, à l’occasion de découvertes fortuites : lorsque par suite de travaux ou d’un fait quelconque, des monuments, ruines, ou plus généralement des objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art, l’archéologie ou la numismatique sont mis à jour, l’inventeur de ces vestiges ou objets et le propriétaire de l’immeuble où ils ont été découverts sont tenus d’en faire la déclaration immédiate au maire de la commune, lequel prévient la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Pays de la Loire (service régional de l’archéologie – 1, rue Stanislas Baudry – BP 63 518 – 44035 NANTES CEDEX 1 (tél : 02 40 14 23 30).

4.2.2 LE PATRIMOINE REMARQUABLE L’Atlas des patrimoines permet de constater que la Commune de Belligné ne présente pas de patrimoine remarquable : ni site inscrit ou classé, ni immeuble inscrit ou classé, ni périmètre de protection d’un monument historique, ni Secteur Sauvegardé, ni ZPPAUP.

4.2.3 LE PATRIMOINE LOCAL Au niveau local, plusieurs bâtiments et sites peuvent être considérés comme remarquables, même s’ils ne sont pas repérés par l’Atlas des patrimoines : . Sur le plan des sites, le bois de Rougé peut être considéré comme un espace remarquable . Sur le plan du patrimoine bâti, on peut relever : o L’architecture domestique : Le Manoir de la Verrerie, le Château de la Gallerie o Le patrimoine lié à l’activité industrielle, artisanale et agricole : Le Moulin la Gallerie, le Maison Lasseron, l’Ancienne verrerie, les Anciennes fermes o Architecture de l’administration ou de la vie publique : l’Ancienne maison de douane, l’Ancienne prison o Architecture religieuse : La Chapelle de la Piraudière

Par ailleurs, un certain nombre de bâtiments d’origine agricole, mais qui ne présentent plus d’intérêt pour cette activité en termes d’usage, sont localisés sur le territoire. Dans une logique de valorisation de ce patrimoine local, il pourrait être intéressant de permettre un changement de destination de certains de ces bâtiments sous conditions (état et patrimonialité des bâtiments, emprise au sol, impacts sur l’activité agricole, sécurité des accès…). Enfin, il convient d’ajouter les éléments de « petit patrimoine » présents sur le territoire : croix, calvaires, ancien four à pain…

Moulin la Galerie

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5 LA QUALITÉ DE L’AIR

5.1 CONTEXTE L’air est l’élément physique le plus important de notre environnement. Sa dégradation a un impact direct sur la santé, et sa protection est donc un enjeu majeur de santé publique. C’est pourquoi la loi sur l’air de 1996 affirme le droit reconnu à chacun de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et prévoit une surveillance de la qualité de l’air sur l’ensemble du territoire national. Pour sa part, à travers son article L121-1, le Code de l’Urbanisme affirme les principes de « réduction des émissions de gaz à effet de serre » et de « préservation de la qualité de l’air ». Favorisée par sa situation géographique et son climat océanique et malgré une relative concentration industrielle en Basse-Loire, la région des Pays-de-la-Loire bénéficie globalement d’un air de bonne qualité. Pourtant, même faible, la pollution de tous les jours a des effets sur la santé, ce qui doit nous inciter à ne pas rester inactifs. Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de la COMPA devrait être approuvé à l’automne 2018.

5.2 CLIMATOLOGIE Pour les précipitations, l’ensoleillement et les températures, la station de mesures la plus proche de Belligné est celle de Beaucouzé, dans le Maine-et-Loire. Pour le vent, le poste de référence considéré est celui de l’aéroport Nantes Atlantique.

5.2.1 PRECIPITATIONS Normales climatiques annuelles de la station de Beaucouzé

Source : Météo France A la station de Beaucouzé, les normales climatiques indiquent un niveau de précipitation mensuel variant entre 41 mm (août) et 72 mm (octobre et décembre).

5.2.2 TEMPERATURES L’ensemble du département bénéficie de l’influence de l’océan : le climat est donc tempéré. A la station de Beaucouzé, les normales climatiques indiquent des températures minimales de l’ordre de 2.5 à 3°C (janvier, février, décembre), et des températures maximales de l’ordre de 25.4°C (juillet et août).

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5.2.3 VENTS A l’instar du reste du département, le territoire communal est assez venté. Les vents dominants viennent de l’ouest, du sud-ouest et du nord-est. La rose annuelle des fréquences de vents fait apparaître deux axes principaux : . Les vents d’ouest, les plus fréquents, sont associés aux perturbations venues de l’Atlantique. Ils adoucissent les températures hivernales, mais rafraîchissent celles de l’été ; . Les vents d’est sont observés toute l’année. Ces vents sont associés l’hiver au froid sec, et l’été au temps chaud et stable.

5.2.4 ENSOLEILLEMENT Normales climatiques annuelles de la station de Beaucouzé

Source : Météo France A la station de Beaucouzé, les normales climatiques indiquent un ensoleillement mensuel variant entre 39 heures (janvier et décembre) et 229 heures (juin et juillet).

5.3 EVALUATION DE LA QUALITE DE L’AIR

5.3.1 A L’ECHELLE REGIONALE, UNE QUALITE QUI S’AMELIORE16

5.3.1.1 EVOLUTION DES EMISSIONS DE GES ENTRE 2008 ET 2012 Les émissions de gaz à effet de serre (GES) régionales atteignent près de 33 millions de tonnes équivalent CO2 en 2012, ce qui représente environ 7 % des émissions nationales. Les consommations d’énergie représentent 65 % des émissions de GES de la région. Les 35 % des émissions restantes sont d’origine non énergétique, liées à l’élevage et aux cultures, aux procédés industriels, à l’utilisation de solvants, peintures, composés fluorés et autres. A l’image des consommations d’énergie, les émissions de GES ont diminué de l’ordre de 5 % sur la région entre 2008 et 2012. Des différences apparaissent entre les départements, puisque en Loire-Atlantique, les émissions augmentent (+1 %) : cette particularité s’explique par le secteur de l’énergie, très présent en Loire-Atlantique, qui témoigne d’une hausse de 22% de ses émissions entre 2008 et 2012.

16 Source : Association Air Pays de la Loire. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 85

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5.3.1.2 EVOLUTION DES EMISSIONS DE POLLUANTS ENTRE 2008 ET 2012 Les polluants atmosphériques suivent la même tendance que les gaz à effet de serre entre 2008 et 2012 avec une baisse de : . 9% pour les particules fines PM10 ; . 20% pour les NOx, 30% pour le SO2 ; . 18% pour le CO et 13 % pour les COVNM. Chaque polluant a ses sources d’émissions spécifiques : . Tout comme au niveau national, les poussières sont majoritairement émises par l’agriculture (43 %), dont plus particulièrement les pratiques culturales. . Le transport routier est quant à lui le principal émetteur d’oxydes d’azote (53 % au niveau régional et 54 % au niveau national). . Le secteur de la production d’énergie est particulièrement présent en Pays de la Loire avec la raffinerie de et la centrale de . Il représente 70 % des émissions de dioxyde de soufre en région, alors qu’au niveau national il n’en représente seulement 43 %. . C’est le secteur résidentiel qui représente la majorité des émissions de monoxyde de carbone (60 % en Pays de la Loire, 43 % au niveau national). . Les composés organiques volatils sont principalement issus de l’utilisation de produits et solvants dans les secteurs résidentiel, tertiaire et industriel. A l’échelle régionale c’est le secteur industriel qui représente la majorité des émissions de COVNM (46 %), alors qu’il s’agit du résidentiel/tertiaire à l’échelle nationale (41%).

5.3.1.3 EN 2014, UNE MEILLEURE QUALITE DE L’AIR Trois épisodes de pollution particulaire En 2014, trois épisodes de pollution particulaire dégradant la qualité de l’air de la région ont eu lieu au cours de neuf journées. Globalement en 2014, la qualité de l’air a été bonne près de 80 % du temps dans les grandes agglomérations de la région. Des dégradations épisodiques l’ont toutefois affectée aux mois de mars, septembre et décembre. En cause, les particules fines issues principalement de l’activité agricole, du volcan islandais Bardarbunga et de la combustion de biomasse, dont les concentrations ont dépassé les seuils sanitaires sur l’ensemble du réseau de surveillance générant ainsi le déclenchement de 45 procédures d’information et d’alerte concentrées sur neuf journées.

Une pointe ponctuelle de dioxyde de soufre industriel Plus localement, la qualité de l’air de Donges s’est trouvée altérée par les émissions de dioxyde de soufre de la raffinerie Total dont les concentrations atmosphériques ont dépassé le seuil d’information le 2 mars. En 2013, cinq dépassements avaient été constatés. Par ailleurs, le seuil d’information applicable au dioxyde d’azote a été atteint le 31 octobre boulevard Victor-Hugo à Nantes lors de travaux de voirie.

Mais globalement, une pollution moyenne en baisse Les indicateurs annuels baissent sur la quasitotalité des sites de mesure de particules fines et de dioxyde d’azote par rapport à 2013. Pour l’ozone, si les niveaux de pointe sont plutôt en baisse, aucune tendance marquée n’apparaît pour les moyennes annuelles. Les niveaux les plus élevés se sont concentrés aux mois de juin, juillet et septembre lors des journées les plus chaudes et ensoleillées.

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5.3.1.4 PHOTOGRAPHIE DE L’EVOLUTION DE LA QUALITE DE L’AIR Le Rapport annuel 2016 produit par Air Pays de la Loire permet de constater une baisse évidente des émissions de polluants dans l’air, entre 2008 et 2014 :

Source : http://www.airpl.org/Publications/rapports/30-06-2017-la-qualite-de-l-air-en-2016-dans-les-Pays-de-la-Loire

Ce même rapport précise qu’à l’échelle des Pays de la Loire, en 2016, « les indices de qualité de l’air sont moyens à mauvais 15 à 21% de l’année. ».

5.3.2 UNE ABSENCE D’ENJEUX A L’ECHELLE LOCALE Les stations de mesure d’Air Pays de la Loire les plus proches de Belligné se trouvent sur Nantes et Angers. La distance et la différence de cadre ne permettent pas d’extrapolation de ces mesures pour Belligné. Belligné se situe dans un environnement rural, sous des vents dominants d’ouest. Aucune source locale n’est susceptible d’entraîner une pollution de l’air particulière (si ce n’est l’activité agricole), et aucune source située sur des communes voisines n’est susceptible d’entraîner une pollution de l’air à l’échelle de la commune.

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6 L’ÉNERGIE

6.1 CONTEXTE L’un des objectifs de la politique énergétique nationale consiste à préserver la santé humaine et l’environnement, en particulier en luttant contre l’aggravation de l’effet de serre. Une priorité est donc donnée afin d’assurer le développement des énergies renouvelables (EnR).

6.2 LE POTENTIEL ENERGETIQUE DU TERRITOIRE

6.2.1 LE POTENTIEL EOLIEN Le Schéma Régional Climat-Air-Energie (SRCAE) a été adopté le 18 avril 2014. Son volet éolien définit les zones favorables au développement de l’éolien dans une approche se voulant suffisamment ouverte pour favoriser l’accueil des nouvelles installations, mais également respectueuse des paysages et de la richesse du patrimoine, qu’il soit culturel ou naturel. Le territoire de la COMPA fait partie des zones favorables au développement du grand éolien au titre de ce schéma, entre autres au niveau de la partie ouest de la commune de Belligné (cf. carte ci-dessous). Potentiel éolien à l’échelle de la COMPA

Source des cartes : Dossier de Demande de création d’une zone de développement de l’éolien sur les Communes de Pannecé, Riaillé et Bonnoeuvre – Avril 2012 Une Zone de Développement Eolien a été identifiée sur la partie ouest du territoire. Cette zone s’étend sur trois communes : Maumusson, La Rouxière et Belligné. Bien que les ZDE n’aient plus Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 88

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d’existence légale, le périmètre identifié permet de repérer un secteur intéressant pour le développement de l’éolien. Enfin, sur Loireauxence, le parc éolien « Le Pot aux Chiens » est en service depuis 2017. Il présente 6 éoliennes, localisées en limite sud du territoire de la Commune déléguée de Belligné, sur la Commune déléguée de Varades.

6.2.2 LE POTENTIEL SOLAIRE Avec un ensoleillement de près de 2000 heures par an, soit à peine inférieur à celui de Toulouse, le gisement en terme d’énergie solaire est important. La région des Pays de la Loire dispose d’un gisement solaire intéressant, un peu supérieur à la moyenne nationale. Le gisement solaire en Loire-Atlantique, Maine et Loire, Mayenne et Sarthe est compris entre 1220 et 1350 kWh/m²/an. Celui de la Vendée, situé entre 1350 et 1490 kWh/m²/an est le plus favorable17.

6.2.3 LA RESSOURCE BOIS-ENERGIE Sur le territoire communal, 116.78 hectares de boisements font l’objet de plans simples de gestion agréés en vigueur18. De plus, environ 146 kilomètres linéaires de haies ont été identifiés en campagne sur le territoire communal19. Le territoire présente à ce titre un potentiel énergétique non négligeable.

6.2.4 LA BIOMASSE L’énergie produite par la biomasse est amenée à se développer très fortement dans les prochaines années, que ce soit pour la production de chaleur ou d’électricité. Le territoire de la commune présente des potentialités en biomasse liées à son activité agricole (résidus de cultures et effluents agricoles) et à la valorisation de ses boisements et de son bocage. Les réseaux de chaleur issus de la méthanisation, ou par le chauffage collectif au bois, sont à encourager dans les projets d’urbanisation.

6.3 ENJEUX RELATIFS AU LOGEMENT ET AUX DEPLACEMENTS

6.3.1 UN PARC DE LOGEMENTS RELATIVEMENT ENERGIVORE Le diagnostic portant sur le parc de logements a permis de constater que les résidences principales sont relativement anciennes sur Belligné20 : . 34,8% des résidences principales ont été construites avant 1945 ;

17 Source : DREAL Pays de la Loire. 18 PAC 2013 19 SCOT de la COMPA, Rapport de présentation (Etat initial de l’environnement), p.70. 20 Cf. Chapitre 1 - Diagnostic, Partie 2 Le parc de logements. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 89

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. 34,7% des résidences principales ont été construites entre 1945 et 1990 ; . 30,5% des résidences principales ont été construites après 1990. Ainsi, plus d’un tiers du parc de résidences principales a plus de 70 ans, et 70% du parc a plus de 25 ans : cette vétusté induit que le parc est vraisemblablement énergivore.

6.3.2 L’IMPORTANCE DES VEHICULES MOTORISES DANS LES DEPLACEMENTS L’équipement automobile des ménages est particulièrement élevé21 : . Plus de 92% des ménages ont au moins une voiture ; . Plus de 52% des ménages ont 2 voitures ou plus. Ces données sont à mettre en relation avec la dépendance de la Commune vis-à-vis des territoires voisins, notamment sur le plan des commerces et services, ou encore sur celui de l’emploi. A ce titre, le diagnostic22 a permis de souligner que l’offre d’emploi locale est inférieure au nombre d’actifs résidant sur le territoire communal (233 actifs pour 100 emplois, en 2013) : cette différence induit nécessairement des déplacements domicile-travail quotidiens hors du territoire communal. Plus précisément, seuls 25,8% des actifs résidant à Belligné travaillent sur le territoire communal, tandis que 74,2% travaillent dans une autre commune. En outre, la dynamique identifiée entre 2008 et 2013 montre une accentuation de cette tendance : de plus en plus d’actifs travaillent hors du territoire communal. Etant donné que l’offre en transports collectifs est relativement faible, cette augmentation implique un renforcement du recours au véhicule personnel. Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2012

Source : INSEE – RP 2013

La dépendance à la voiture est particulièrement élevée (83,9%), mais reste similaire à celui de la COMPA (83.8%). Tout en étant logique sur un territoire rural comme Belligné, il faut souligner que cet usage renforcé de la voiture est relativement énergivore.

21 Source : Insee, RP 2012. 22 Cf. Chapitre 1- Diagnostic, Partie 3 La dynamique économique. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 90

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7 LES DÉCHETS

7.1 LA COLLECTE DES DECHETS MENAGERS La Communauté de Communes du Pays d’Ancenis (COMPA) assure la collecte des déchets ménagers (ordures ménagères non recyclables et des déchets recyclables). Elle a mis en place une collecte des déchets ménagers avec un système d’identification par badge (conteneurs enterrés) ou par puce (bacs individuels). La collecte des déchets ménagers recyclables (sauf papier et verre) Emballages recyclables s’effectue avec des sacs jaunes toutes les 2 semaines. La collecte se fait en apport volontaire : l’usager se déplace jusqu’au Le papier et le verre conteneur prévu à cet effet. La collecte des ordures ménagères non recyclables s’effectue en bac toutes les 2 semaines, excepté en zones agglomérées de plus de 500 Ordures ménagères habitants (passage chaque semaine). A compter du 1er janvier 2019, non recyclables la collecte des ordures ménagères aura lieu toutes les semaines pour l’ensemble du territoire de la COMPA.

7.2 LES DECHETTERIES La COMPA assure la collecte, le traitement et la valorisation des déchets ménagers issus des déchetteries du Pays d’Ancenis. Pour les habitants de Belligné, la déchetterie se trouve sur Varades. Les déchetteries sont accessibles aux particuliers ayant une résidence principale ou secondaire sur la COMPA et aux professionnels du territoire munis d’une carte d’accès. Source : www.pays-ancenis.com

7.3 RECYCLAGE ET TRAITEMENT DES DECHETS

7.3.1 LES DECHETS RECYCLABLES Les emballages recyclables sont dirigés au centre de tri de PAPREC au Rheu (35). Ce dernier a pour objectif de trier par catégorie les différents emballages et de les compacter. Ainsi, les emballages arrivent en mélange au centre de tri, en sac ou en vrac. Une des étapes fondamentales du centre de tri est d’enlever les refus, c’est-à-dire tous les déchets non recyclables. Ces refus sont ensuite redirigés vers une unité de production de CSR (Combustible solide de récupération) en vue d’une valorisation matière. Le CSR produit est ensuite utilisé dans des installations industrielles aujourd’hui fortement consommatrices d’énergies fossiles telles que les cimenteries.

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Un tri automatique est fait pour le carton, les briques alimentaires, l’aluminium et les bouteilles en plastique en trois catégories. L’acier est trié mécaniquement par un aimant appelé « over- band ». A la sortie du centre de tri, les emballages recyclables sont acheminés chez les recycleurs : le papier est dirigé au centre de tri BRANGEON à Ancenis (44) avant d’être transféré vers un centre de valorisation.

7.3.2 LES ORDURES MENAGERES Les ordures ménagères ramassées sur les 21 communes du Pays d’Ancenis sont dirigées vers le centre de transfert de Brangeon à Ancenis pour ensuite être redirigés vers l’usine de valorisation énergétique Arc-En-Ciel à Coueron (44). Cet équipement a été créé pour incinérer les déchets ménagers et assimilés, et produire de l’électricité revendue à EDF et de la vapeur d’eau réutilisée dans le process industriel des entreprises situées à proximité. Plusieurs camions transitent vers ce site chaque jour pour y déposer les ordures ménagères. Sur le site de La Coutume, ancienne installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND), la COMPA assurera, pendant près de 30 ans, la surveillance du site ainsi que le traitement des eaux au cours d’une période dite de post-exploitation.

7.4 LA MISE EN PLACE DE LA REDEVANCE INCITATIVE A Belligné, les 686 foyers de la commune sont soumis à la Redevance Incitative.23. A partir du 1er janvier 2016, la Redevance Incitative a remplacé la REOM et constituera le nouveau système de facturation du service de collecte des déchets. La Redevance Incitative (RI) pour le service de collecte des déchets tient davantage compte de la production de déchets ménagers de chaque foyer. Elle fonctionne sur un principe simple : plus l’usager trie ses emballages, verre, papiers… moins il remplit sa poubelle d’ordures ménagères, moins il la présente au ramassage et moins il paye. L’objectif est avant tout d’inciter les foyers à réduire la quantité de déchets produits, notamment les ordures non recyclables, et améliorer le tri. La redevance incitative comporte deux volets, une part fixe et une part variable, incitative, selon la fréquence de présentation de la poubelle de déchets ménagers au camion benne ou d’ouverture de trappe pour les conteneurs enterrés.

23 Source : INSEE RP 2012 Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 92

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8 RISQUES ET NUISANCES

8.1 LES RISQUES MAJEURS RECENSES PAR LE DDRM Le Dossier Départementale des Risques Majeurs (DDRM) de Loire-Atlantique a été actualisé en septembre 2017. Il recense les 7 types de risques24 présents sur le département, et identifie les communes concernées par le biais de cartes de synthèse. Le tableau ci-dessous précise dans quelle mesure la Commune déléguée de Belligné est concernée.

Enjeux identifiés pour Constats pour la Commune Risque la Commune déléguée déléguée de Belligné de Belligné Débordement Commune déléguée de Belligné Absence d’enjeux de cours d’eau non concernée Inondations Submersion Commune déléguée de Belligné Absence d’enjeux marine non concernée Tout le département est concerné, mais la Commune déléguée de Belligné n’est pas

dans les « communes les plus Tempête Absence d’enjeux exposées », toutes localisées sur le littoral : elle figure dans les « autres communes exposées » Commune déléguée de Belligné Risques naturels Risques Feux de forêt Absence d’enjeux non concernée Eboulement / Commune déléguée de Belligné effondrement Absence d’enjeux Mouvements non concernée de falaise de terrain Cavités Commune déléguée de Belligné Absence d’enjeux souterraines non concernée Commune déléguée de Belligné Séisme Absence d’enjeux en zone sismique d’aléa faible

Industriel Commune non concernée Absence d’enjeux Rupture de barrage Commune non concernée Absence d’enjeux Tout le département est concerné, mais la Commune ne présente pas d’axe générateur Transport de matières de TMD et n’est pas dans les Absence d’enjeux dangereuses « communes les plus exposées » : elle figure dans les Risques technologiques Risques « autres communes exposées »

24 La définition de ces types de risques est précisée en Annexe n°4. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 93

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Ainsi, au regard du DDRM, on peut conclure à une absence d’enjeux sur le plan des risques naturels et technologiques. Il convient néanmoins de réaliser une analyse plus précise.

8.2 LES RISQUES NATURELS

8.2.1 LES RISQUES LIES A L’EAU La Commune n’est concernée par aucun PPRI ni recouverte par un Atlas de Zones Inondables.

8.2.2 LES RISQUES LIES A LA NATURE DES SOLS : DES ENJEUX LIMITES

8.2.2.1 RETRAIT-GONFLEMENT DES SOLS ARGILEUX Les phénomènes de retrait-gonflement de certaines formations géologiques argileuses affleurantes provoquent des tassements différentiels qui se manifestent par des désordres affectant principalement le bâti individuel (fissures sur le bâti, ruptures de canalisation...). La Loire-Atlantique fait partie des départements français touchés par ce phénomène. Le BRGM identifie le territoire communal en aléa nul à faible (cf. carte ci-dessous) : il ne présente donc pas d’enjeu à ce titre.

Aléa fort Aléa moyen Aléa faible A priori nul

Source : www.georisques.gouv.fr

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8.2.2.2 SEISME Au regard du décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité, l’ensemble du territoire communal est classé en zone d’aléa faible. Il ne présente donc pas d’enjeu sur ce point.

8.2.2.3 CAVITES SOUTERRAINES Le DDRM de septembre 2017 n’identifie aucun risque lié à l’effondrement de cavités souterraines sur la Commune déléguée de Belligné.

8.2.2.4 EBOULEMENT / EFFONDREMENT DE FALAISES Le DDRM de septembre 2017 n’identifie aucun risque lié aux éboulements ou à l’effondrement de falaises sur la Commune déléguée de Belligné.

8.2.2.5 RADON Les secteurs prioritaires pour sa prise en compte sont en cours de définition, associés à l’évolution en cours de la réglementation. La zone pressentie en Loire-Atlantique serait le Sillon- de-Bretagne, mais elle est susceptible de s’étendre à une grande partie du département.

8.3 LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

8.3.1 TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES : UN RISQUE FAIBLE Même si elle est traversée par des routes départementales (avec les risques inhérents en termes de desserte locale et de transit), Belligné n’est pas concernée par le risque « Transport de Matières Dangereuses » (TMD) au regard du DDRM.

8.3.2 RUPTURE DE BARRAGE : UNE ABSENCE DE RISQUE La Commune de Belligné n’es pas concernée par le risque de rupture de barrage.

8.3.3 DES SITES INDUSTRIELS LOCALISES SUR L’AGGLOMERATION, VECTEURS POTENTIELS DE POLLUTION DES SOLS Sur le territoire communal, 4 sites industriels en activité sont identifiés par la base de données Basias, en tant que « site industriel ». Ils sont tous situés sur le Bourg. Etant donné leur nature (garage, station-service, industrie en fabrication/transformation de matières plastiques, dépôt de liquides inflammables), ces activités sont un vecteur potentiel de pollution des sols. Il convient de relever que contrairement à ce qu’indique la base de données Basias (intégralement reprise dans le tableau ci-après), le site « PAL4400381 » n’est plus en activité. Il est cependant potentiellement pollué.

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Source : Basias.fr Inventaire historique de sites industriels et activités de services Produit(s) utilisé(s) ou Etat généré(s) par l’activité du N ° Raison sociale Code Importance Etat de Libellé de l’activité d’occupation site Identifiant de l’entreprise activité de l’activité connaissance du site Libellé du Quantité produit m3 HUBERT Jean/ Garages, ateliers, GARAGE DES mécanique et soudure GARENNES- Hydrocarbure Commerce de gros, de RICHARD s de type g45.21a, détail, de desserte de PAL4400384 DANIEL, En activité Déclaration Carburant: 18,5 Inventorié g47.30z carburants en magasin STATION fuel, essence, spécialisé (station SERVICE, acétylène, ... service de toute GARAGE AGENT capacité de stockage) RENAULT Commerce de gros, de Hydrocarbure TAVENARD détail, de désserte de s de type Norbert, carburants en magasin PAL4400382 G47.30Z En activité Déclaration Carburant: 40 Inventorié STATION spécialisé (station fuel, essence, SERVICE service de toute acétylène, ... capacité de stockage) Fabrication, ACTIPLAST, transformation et/ou FABRICATION PAL4401811 C20.16Z dépôt de matières En activité Déclaration / / Inventorié DE MATIERES plastiques de base PLASTIQUES (PVC, polystyrène,...) Hydrocarbure BONAMY ET CIE s de type (STE), DLI, Dépôt de liquides PAL4400381 V89.03Z En activité Déclaration Carburant: 230 Inventorié EXPLOITATION inflammables (D.L.I.) fuel, essence, FORESTIERE acétylène, ... Source : www.basias.fr

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8.3.4 DE NOMBREUSES ICPE, EN GRANDE PARTIE AGRICOLES D’après la base communale DREAL, le territoire compte 21 ICPE. 20 de ces ICPE sont agricoles ; la dernière correspond à l’entreprise industrielle Actiplast. Il convient d’ajouter une ICPE supplémentaire, non mentionnée dans la base communale DREAL : le site de stockage d’hydrocarbures localisé au sud du bourg, le long de la RD10. Trois de ces ICPE sont soumises à Autorisation : l’entreprise Actiplast (implantée en frange ouest du Bourg, route de l’Océan) et deux ICPE agricoles (situées en campagne). Plus précisément : . Concernant Actiplast, la localisation sur le Bourg et à proximité immédiate d’habitations pourrait poser question. Néanmoins, les bases de données (DREAL et BASIAS) ne mentionnent pas de risque particulier. De fait, ce site provoque essentiellement des nuisances sonores, liées aux machines et à une activité intensive. . Concernant l’exploitation individuelle « Provost Jean-Pierre » (lieu-dit Les Raffraires), la base communale DREAL ne signale pas d’enjeu particulier. Toutefois, il faut relever que les bâtiments de l’exploitation se trouvent en continuité immédiate des habitations les plus proches ; les bâtiments générateurs de nuisances se trouvent cependant à 100 mètres des habitations les plus proches. . Concernant le GAEC de la Pilardière (lieu-dit La Pilardière), la base communale DREAL ne signale pas d’enjeu particulier. Toutefois, il faut relever que les bâtiments de l’exploitation se trouvent à environ 70 mètres des habitations les plus proches. ICPE agricoles Identifiant Régime de Régime Nom État d’activité Enjeux régional l’établissement Seveso FORESTIER FRANCK 544.100 En fonctionnement Enregistrement (E) Non Seveso Non MOREAU MAXIME 544.101 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non AUBEPINE (SCEA) 544.102 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non EARL GARREAU 544.103 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non Déclaration et Contrôle EARL JOULAIN 544.104 En fonctionnement Non Seveso Non périodique (DC) GAEC DE L’AUXENCE 544.105 En fonctionnement Enregistrement (E) Non Seveso Non PROVOST JEAN-PIERRE 544.106 En fonctionnement Autorisation (A) Non Seveso Non GAEC DU GRAND DAUPHIN 544.107 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non GAEC DE LA PILARDIERE 544.109 En fonctionnement Autorisation (A) Non Seveso Non GAEC DES GRANDS Déclaration et Contrôle 544.110 En fonctionnement Non Seveso Non ACCACIAS périodique (DC) GAEC LES COUDREAUX 544.111 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non GOUPILLE EMMANUEL 544.113 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non OUVRARD ELISABETH 544.114 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non Déclaration et Contrôle GAEC DE L'HEBERGEROSE 544.1485 En fonctionnement Non Seveso Non périodique (DC) Déclaration et Contrôle GAEC DE LA GALERNE 544.1488 En fonctionnement Non Seveso Non périodique (DC) Déclaration et Contrôle GAEC LES BAMBOUS 544.2328 En fonctionnement Non Seveso Non périodique (DC) GAEC GRAND MOULIN 544.97 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non LANDRON MARIE ANNE 544.98 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non MAHAIT DOMINIQUE 544.99 En fonctionnement Déclaration (D) Non Seveso Non GAEC DE LA GALERNE 63.7688 Récolement fait Déclaration (D) Non Seveso Non Source : base communale DREAL

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Autre ICPE Identifiant Régime de Régime Nom État d’activité Enjeux régional l’établissement Seveso ACTIPLAST PAL4401811 En fonctionnement Autorisation Non Seveso Oui Source : base communale DREAL

Localisation des ICPE

Source : SIGLoire.fr

8.3.5 UN FAIBLE RISQUE MINIER25 Sur le plan minier, un permis exclusif de recherches a été délivré par Arrêté du 30 avril 2015 : 278 km² sont concernés, à cheval sur 16 communes de Loire-Atlantique (dont Belligné). Ce titre minier (identifiant régional 44SM0076 – BEAULIEU) a été délivré à la société Variscan Mines ; il est valable 5 ans. Les substances recherchées sont les suivantes : Etain, Tungstène, Or, Argent, Niobium, Tantale, Molybdène, Lithium, Indium, Germanium. Dans la mesure où les types de travaux liés à ce titre ne concernent que l’exploration, le risque peut être considéré comme insignifiant en l’état actuel.

25 Source : base communale DREAL. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 98

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8.4 ODEURS Outre les aspects liés à l’activité agricole (stabulation, épandage…), le territoire n’est pas concerné par des enjeux particuliers.

8.5 ENVIRONNEMENT SONORE En matière de bruit, la logique générale de la réciprocité consiste à ne pas rapprocher les zones d’habitat et les établissements accueillant des personnes sensibles des zones à réserver aux activités polluantes et sources de nuisance, telles que les infrastructures de transport ou les activités industrielles et artisanales. A l’échelle du territoire communal, les enjeux en matière de nuisances sonores restent limités : . Le principal enjeu concerne la circulation routière, en premier lieu au niveau des voies départementales ; . Le territoire ne présente pas d’activités artisanales ou industrielles qui soient particulièrement source de nuisances sonores.

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9 SYNTHESE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT Les enjeux identifiés sont les suivants : . Maîtriser la consommation d’espace en valorisant le potentiel disponible et en réalisant des opérations d’une densité plus élevée qu’aujourd’hui . Pérenniser l’activité agricole pour son apport sur le plan de la gestion des paysages : arrêt du mitage de l’espace agricole et naturel . Préserver la Trame verte et bleue, au carrefour de multiples intérêts : biodiversité, activité agricole, paysages & cadre de vie (maillage bocager…), cycle de l’eau (gestion du pluvial, rôle des zones humides…), élément attractif pour les loisirs (support pour les continuités douces, nature préservée…) . Préserver les paysages du Bourg et de l’espace rural ; de manière spécifique, soigner la relation du Bourg à son environnement immédiat (notamment l’Auxence) en affirmant les limites du bourg . Valoriser le patrimoine bâti en campagne, en fixant les modalités de changement de destination (notamment en lien avec la pérennisation de l’activité agricole) . Limiter les déplacements, favoriser les déplacements doux pour les petits déplacements du quotidien ; développer les continuités douces, notamment à l’échelle de l’agglomération

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CHAPITRE 3 – EXPLICATION DES CHOIX RETENUS

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1 SYNTHÈSE GÉNÉRALE & HIERARCHISATION DES ENJEUX Les enjeux majeurs sont en rouges, les enjeux modérés sont en orange, les enjeux plus modestes sont en vert, et les éléments présents à titre d’information (absence d’enjeux) sont en noir. Une colonne de commentaires ou d’explications vient motiver le code couleur appliqué. Thématiques Enjeux Commentaires / explications Inverser la dynamique démographique et attirer une population « Ralentissement de la croissance Démographie jeune » (ce qui nécessite de faciliter le renouvellement de la démographique et vieillissement de la population par l’accueil de jeunes ménages) population sur les dernières années Proposer une offre en logements en adéquation avec les objectifs Objectif en lien avec le PLH démographiques Proposer une offre en logements adaptée aux différentes étapes du Objectif en lien avec le PLH Logement parcours résidentiel (jeunes et personnes âgées notamment) Mettre en valeur le potentiel en logements actuellement sous-exploité Limiter la production de nouveaux (vacance sur le Bourg et les hameaux, changement destination dans logements, et donc la consommation les hameaux) d’espace Pérenniser l’activité agricole : identifier un espace pérenne, encadrer Activité importante en termes d’emploi les possibilités de développement pour les tiers en campagne et de gestion des paysages Dynamique économique Maintenir l’activité de portée locale en place : favoriser le développement des activités de proximité (commerces et services de Vitalité du Bourg proximité, artisanat) Assainissement : capacité satisfaisante. Veiller à l’adéquation entre la capacité des équipements et la hausse Equipements scolaires : vigilance. Equipements de population envisagée (école, réseaux, assainissement…) Equipement à destination des seniors : réflexion. Servitudes Absence d’enjeu / Développer des continuités douces, notamment dans une logique En lien avec la limitation des Mobilités et d’alternative aux déplacements motorisés et de sécurité des déplacements motorisés (cf. thématique accessibilité déplacements Qualité de l’air) Faible densité des opérations Maîtriser la consommation d’espace en valorisant le potentiel Sols / d’ensemble (10 logements/ha), potentiel disponible et en réalisant des opérations d’une densité plus élevée sous-sols important au sein de l’enveloppe qu’aujourd’hui urbaine Préserver la Trame verte et bleue, au carrefour de multiples intérêts : Milieux biodiversité, activité agricole, paysages & cadre de vie, cycle de l’eau, Objectif en lien avec le SCOT et le SRCE naturels & élément attractif pour les loisirs biodiversité Bocage globalement de faible densité et déstructuré (dont secteur de Objectif en lien avec le SCOT reconquête au sens du SCOT) Veiller à l’adéquation entre capacité des équipements et hausse de Assainissement : capacité satisfaisante. Cycle population envisagée (réseaux, assainissement…) de l’eau Préserver les zones humides Objectif en lien avec le SCOT et le SAGE Préserver les paysages du Bourg et de l’espace rural ; de manière Les paysages de qualité participent de spécifique, soigner la relation du Bourg à son environnement l’identité (logique patrimoniale) et de immédiat (notamment l’Auxence) en affirmant les limites du bourg l’attractivité (cadre de vie) du territoire Pérenniser l’activité agricole pour son apport sur le plan de la gestion Objectif en lien avec la pérennisation de Paysages & des paysages : arrêt du mitage de l’espace agricole et naturel l’activité agricole patrimoine Valoriser le patrimoine bâti en campagne, en fixant les modalités de

changement de destination La DTA de l’Estuaire de la Loire identifie la « zone humide des Châteliers » comme « Espaces naturels et paysages à fort intérêt Objectif en lien avec la DTA patrimonial » Qualité Limiter les déplacements, favoriser les déplacements doux pour les de l’air petits déplacements du quotidien ; développer les continuités douces, Enjeu modeste compte-tenu du poids de population du territoire, mais à intégrer Energie notamment à l’échelle de l’agglomération dans les modalités de développement de Développer une urbanisation de faible incidence en termes Déchets l’urbanisation d’allongement des trajets de collecte Enjeux modérés : activités en place dans Risques et Prendre en compte les activités vectrices de potentielles pollutions 3 cas sur 4, obligation de remise en état nuisances des sols du site par le pollueur indépendamment du PLU en cas de cessation d’activité

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2 LE PROJET COMMUNAL

2.1 LE SCENARIO « AU FIL DE L’EAU »

2.1.1 PRINCIPES DU SCENARIO « AU FIL DE L’EAU » Le scénario « au fil de l’eau » est un scénario théorique. Il est la résultante du croisement des données du diagnostic socio-économique et de l’état initial de l’environnement. Il se base sur un strict prolongement des tendances constatées au cours des dix à quinze dernières années, notamment en termes d’évolution démographique, de besoins en logements, de consommation d’espace… Ce scénario se projette sur une dizaine d’années et permet de mettre en exergue les enjeux pour le territoire (adéquation de la capacité des équipements, impacts sur les paysages et l’environnement naturel…). En cela, il favorise la réflexion et accompagne l’élaboration d’un projet cohérent et durable.

2.1.2 CONSTRUCTION DU SCENARIO « AU FIL DE L’EAU »

Thématique ELEMENTS MAJEURS PROLONGEMENT DES TENDANCES ACTUELLES Croissance faible : +0.8% /an (2008-2013), Hypothèse de croissance 2018-2028 : +0.8%/an, portée par un résultat de la combinaison d’un mouvement mouvement migratoire et un solde naturel positifs migratoire et d’un solde naturel positifs Court terme (0-3 ans) : pop. 2021 = 1929 habitants Peu de constructions sur les dernières Moyen terme (3-6 ans) : pop. 2024 = 1975 habitants années (poursuite du repli) Long terme (6-10 ans) : pop. 2028 = 2039 habitants Pop. 2018 (estimation) : 1883 habitants Gain par rapport à 2018 : +156 habitants DEMOGRAPHIE / 1999 : 2.81 habitants/logement LOGEMENT Hypothèse de stabilisation du desserrement des ménages : 2008 : 2.61 habitants/logements stagnation à 2.5 habitants/logement d’ici 2028 2013 : 2.63 habitants/logement . Desserrement des ménages d’ici 2028 : besoin 2018 : 2.56 habitants/logement (hypothèse théorique de +18 logement supplémentaire au regard du repli constaté en termes de . Gain de 156 habitants d’ici 2028 : besoin théorique construction et du vieillissement progressif de +62 logements supplémentaires de la population) Agriculture Depuis 1988 : très forte diminution du 2028 (estimation) : poursuite de la diminution du nombre nombre d’exploitation d’exploitations (passage à moins de 30 exploitations), 2014 : une trentaine d’exploitations accroissement de la taille des exploitations agricoles (1 succession non assurées, 3 successions incertaines) ACTIVITES Activités artisanales Maintien des activités sur le territoire Répartition sur l’ensemble du territoire Activités commerciales et de services Des activités localisées sur le Bourg, avec Maintien du niveau de l’offre une réponse aux besoins de première nécessité Equipements de qualité, suffisants par Capacité satisfaisante des équipements, par rapport à EQUIPEMENTS rapport aux besoins de la population l’évolution démographique envisagée (assainissement et écoles) Habitat Avec une consommation de 0.66 ha/an, besoin théorique de 2007-2016 : consommation de 6.66 ha pour 6.6 ha pour l’habitat d’ici 2028 l’habitat, soit 0.67 ha/an Avec un maintien de la densité à 10 logements/ ha : besoin Densité des dernières opérations d’ensemble théorique de 8 ha pour 80 nouveaux logements d’ici 2028 CONSOMMATION : 10 logements/ha D’ESPACE Activités Pas de projection possible : adaptation aux besoins connus + 2007-2016 : 1.07 ha anticipation à effectuer dans le cadre du projet Equipements L’évolution de la population ne nécessité pas d’extension Consommation d’espace non significative d’équipements, et donc pas de consommation d’espace pour (1500 m² sur la période 2007-2016) les équipements Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 104

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Thématique ELEMENTS MAJEURS PROLONGEMENT DES TENDANCES ACTUELLES TRANSPORTS Réseau LILA, à la demande Maintien du niveau de l’offre Impact important sur le foncier agricole et les milieux Un environnement et un cadre de vie de ENVIRONNEMENT (consommation d’espace…), sur les paysages (extensions qualité NATUREL importantes du bourg) Un bocage relativement déstructuré Maintien du niveau de déstructuration du bocage DTA de l’Estuaire de la Loire Prise en compte des espaces remarquables identifiés Compatibilité avec les objectifs et orientation du SCOT et du DONNEES A SCOT et PLH de la COMPA PLH PRENDRE EN Assurer une gestion équilibrée de la ressource en eau, COMPTE SDAGE Loire-Bretagne et SAGE Estuaire de la protection des milieux aquatiques et prise en compte des zones Loire humides inventoriées, amélioration de la qualité des eaux

2.1.3 CONCLUSIONS DU SCENARIO AU FIL DE L’EAU Le scénario au fil de l’eau apparaît raisonnable sur le plan démographique ; les besoins induits (nouveaux logements, équipements) demeurent mesurés, et en tout état de cause compatibles avec les documents supra-communaux. Néanmoins, un léger renforcement de la dynamique démographique pourrait être souhaitable. Par ailleurs, certains ajustements sont nécessaires, en particulier s’agissant des modalités de développement : . Dans un scénario « au fil de l’eau » reprenant les tendances passées, une partie significative du développement de l’habitat se ferait en campagne, avec les impacts induits sur l’agriculture (prélèvements de surfaces, épandages…) ou encore sur les mobilités (recours systématique aux véhicules motorisés pour les petits déplacements du quotidien) ; . Par ailleurs, au niveau du bourg, le prolongement de faibles niveaux de densité laisserait entrevoir une forte consommation d’espace et un étalement urbain démesuré, ainsi que des impacts agricoles et sur les paysages significatifs. Ainsi, des marges d’amélioration claire peuvent être identifiées pour conforter un scénario plus conforme avec les évolutions récentes, notamment sur le plan de la maîtrise de la consommation d’espace (passage à une densité conforme au SCOT, optimisation des espaces résiduel en cœur d’agglomération afin de limiter les extensions urbaines).

2.2 LE SCÉNARIO COMMUNAL

2.2.1 LA DEMARCHE DE CO-CONSTRUCTION Le scénario « au fil de l’eau » et les données supra-communales (PLH et SCOT) ont permis à la Commune de se positionner directement sur le plan de la dynamique souhaitée, en particulier sur un plan démographique. Eu égard aux éléments mis en exergue par le scénario « au fil de l’eau », les principaux enjeux ont porté sur les modalités de développement, que ce soit sur l’agglomération (identification du potentiel au sein de l’enveloppe urbaine, choix de la localisation de zones de développement futur…) ou en campagne. Les sections ci-après reprennent : . Les grandes lignes du scénario communal, résumées à travers le sommaire du PADD et sa carte de synthèse ;

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. Un approfondissement des justifications concernant notamment les besoins en logements (dont la spatialisation), la consommation d’espace, la dynamique démographique, la dynamique économique, les besoins en matière d’équipements.

2.2.2 SYNTHESE DU SCENARIO COMMUNAL Les objectifs communaux sont détaillés dans le PADD selon 3 axes, déclinés en sections : . Axe 1 : Renouveler la population en répondant aux besoins et attentes ­ Permettre le renouvellement de la population en lien avec la capacité des équipements ­ Dynamiser et diversifier l’offre en logement ­ Recentrer le développement sur le bourg ­ Les objectifs de modération de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain . Axe 2 : conforter le tissu économique local ­ Pérenniser l’activité agricole ­ Renforcer l’activité économique, notamment sur le bourg . Axe 3 : valoriser le cadre de vie ­ Prendre en compte la trame verte et bleue ­ Affirmer les limites du bourg et mettre en œuvre des opérations de qualité ­ Favoriser les mobilités douces

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Carte de synthèse du PADD

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2.2.3 UN SCENARIO RETENU LEGEREMENT RENFORCE SUR UN PLAN DEMOGRAPHIQUE, ET AMELIORE SUR LE PLAN DE LA MAITRISE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE

2.2.3.1 LA DYNAMIQUE DEMOGRAPHIQUE Sur un plan démographique, la Commune envisage un léger renforcement de la dynamique démographique : il s’agit de passer d’une croissance de +0.8%/an (constatée sur la période 2008-2013) à une croissance annuelle de +0.9%/an, permettant d’accueillir environ 180 habitants supplémentaires, et ainsi de dépasser les 2000 habitants à l’horizon du PLU. Cette dynamique implique de trouver environ 71 logements supplémentaires. Pour mémoire, le SCOT de la COMPA envisage une croissance moyenne de l’ordre de 1.1%/an à l’échelle du Pays d’Ancenis. Par ailleurs, il faut souligner que le desserrement des ménages est inévitable. Même si la dynamique démographique envisagée vise à favoriser un rajeunissement de la population, il est probable que les estimations déployées dans le scénario au fil de l’eau se concrétise, avec le passage d’une occupation des logements de 2.56 habitants/logements (estimation pour 2018 au regard du repli actuellement constaté au niveau de la construction et au regard du vieillissement de la population) à 2.5 habitants/logements d’ici 2028. Cette évolution induit de prévoir environ 18 logements supplémentaires pour maintenir la population à son niveau actuel. Les scénarii démographiques et les besoins induits en logements Scénario au fil de l’eau Scénario communal Scénario SCOT (1.1%/an en (0,8%/an) retenu (0.9%/an) moyenne à l’échelle de la COMPA) Population 2018 (estimation 1883 habitants 1883 habitants 1883 habitants scénario au fil de l’eau) Population 2028 2039 habitants 2060 habitants 2101 habitants Différence 2018-2028 +156 habitants +177 habitants +218 habitants

Nombre de logements supplémentaires +18 +18 +18 (desserrement des ménages) Nombre de logements supplémentaires (accueil de +62 +71 +87 nouveaux ménages) Nombre de logements +80 +89 +105 supplémentaires à trouver

2.2.3.2 BESOINS EN LOGEMENTS ET CONSOMMATION D’ESPACE INDUITE Sur le plan de la construction de nouveaux logements : . La Commune s’accorde avec les objectifs du PLH de la COMPA, qui fixe un objectif de production de 40 logements sur une période de 6 ans ; dans le cadre du PLU, le prolongement de cet objectif sur une période de 10 ans conduit à envisager la création d’environ 70 logements (neufs et changement de destination) ; . La Commune considère que la remobilisation d’une partie du parc de logements vacants permettra de combler l’écart par rapport au nombre de logements supplémentaires à trouver, d’autant que la vacance est particulièrement élevée (72 logements correspondant à 9.1% du parc en 2013). Cette remobilisation concernerait globalement une quinzaine de logements.

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En termes de typologie de logements, la Commune considère que ces 70 logements neufs correspondent à 70 résidences principales supplémentaires, permettant d’accueillir de nouveaux ménages sur le territoire. Ces 70 résidences principales supplémentaires seront réalisées soit dans le cadre de nouvelles opérations (neuf), soit par changement de destination (hors Bourg).

En termes de maîtrise de la consommation d’espace, la Commune estime qu’une densité moyenne concordante avec les objectifs du SCOT de la COMPA doit effectivement être recherchée au sein des futures opérations d’ensemble. Celui-ci fixe un objectif minimum de 12 logements/hectare pour Belligné, incluant les opérations de 3 lots ou plus, ou encore les opérations de plus de 2500 m². La Commune est pleinement en accord avec cet objectif. En outre, à l’appui de l’étude de son potentiel de densification et dans la lignée des objectifs du SCOT, la Commune prévoit la création de logements au sein de l’enveloppe urbaine du bourg et de Beau-Soleil (cf. justifications ci-après) ; en campagne, le changement de destination sera autorisé pour les bâtiments strictement identifiés au PLU.

2.2.4 LES SCENARII EN TERMES DE SPATIALISATION DES BESOINS EN LOGEMENTS

2.2.4.1 PREAMBULE L’enjeu de spatialisation a porté sur la localisation de l’offre en nouveaux logements à l’échelle communale (environ 70 logements à prévoir d’ici 2028). Avant toute réflexion portant sur la localisation de zones d’urbanisation future en extension de l’enveloppe urbaine, deux principes majeurs ont été retenus par la Commune : . La prise en compte de l’inventaire du potentiel de densification au sein de l’enveloppe urbaine du bourg et de Beau-Soleil ; . La diversification de l’offre en logements, à travers : ­ La prise en compte de l’inventaire du potentiel en changement de destination, en campagne (constituant une création de logement au sens du SCOT) ; ­ L’identification de Beau-Soleil, village au sein duquel l’optimisation du foncier déjà définitivement perdu pour l’agriculture est envisageable (constituant un STECAL au sens du Code de l’Urbanisme). Dans le cadre de l’analyse qui suit, synthétisée in fine par un tableau, une distinction a été établie entre un potentiel « théorique » (issu d’une analyse brute des données, telle que déployée dans l’Etat initial de l’environnement) et un potentiel« pratique » (issu d’un affinage des données à l’appui du contexte).

2.2.4.2 L’INVENTAIRE DU POTENTIEL EN CHANGEMENT DE DESTINATION, EN CAMPAGNE Afin de conforter le Bourg comme centralité, la Commune est partie du principe qu’il était souhaitable d’y localiser la grande majorité de l’offre en logements. En ce sens, et en conformité avec les dispositions législatives, elle a proscrit la construction de logements neufs en campagne (à l’exception de Beau-Soleil, cf. ci-après).

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Dans une logique de valorisation du patrimoine bâti existant, elle a considéré que la question du changement de destination devait être posée. Un inventaire exhaustif des bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination a donc été dressé, à l’appui d’un certain nombre de critères26. Il en ressort que 20 bâtiments pourraient faire l’objet d’un changement de destination vers du logement, à raison d’un logement par bâtiment identifié. Etant donné que les possibilités en campagne seront fortement restreinte, il est hautement probable que ce type de produit connaisse un regain d’intérêt plus fort encore qu’aujourd’hui. A échéance 2028, il apparaît raisonnable de penser que sur ces 20 bâtiments identifiés (potentiel théorique), 12 feront effectivement l’objet d’un changement de destination (soit 60%).

2.2.4.3 L’IDENTIFICATION DE BEAU-SOLEIL Plusieurs éléments ont conduit à identifier Beau-Soleil de manière spécifique : . Sa taille : Beau-Soleil compte près d’une cinquantaine de logements. . Sa localisation, à proximité du bourg : Beau-Soleil se trouve à environ 800 m du bourg par la RD22. . Sa forme urbaine, au caractère relativement aggloméré. . La structuration du réseau viaire. Bien que localisé le long de la RD22, Beau-Soleil n’est pas strictement développé de manière purement linéaire : o Côté nord, le réseau présente une voie parallèle à la RD22, connectée à cette voie en deux points ; o Côté sud, un chemin parallèle à la RD22 est connecté à cette voie en un point (en face d’une des voies d’accès au côté nord de Beau-Soleil). . La desserte par les réseaux (hors assainissement collectif) ou la proximité des réseaux. La question de la diversification de l’offre en logements vient compléter ces données, qui ont cumulativement conduit à identifier Beau-Soleil afin de permettre sa densification dans une certaine mesure. En effet, afin d’intégrer à la fois les enjeux de circulation sur la RD22 au niveau de Beau-Soleil27 et les enjeux de recentrage prioritaire de l’habitat sur le Bourg, la densification de Beau-Soleil prendra en compte le maintien d’une bande inconstructible (non aedificandi) d’une profondeur de 25 m par rapport à l’axe de la voie, ponctuellement adaptée lorsque des constructions existantes sont présentes dans cette marge de recul. Cette marge de recul reprend le recul appliqué par ailleurs sur la RD22, hors agglomération. Dans le cadre de l’Etat initial de l’environnement, l’analyse du potentiel de densification a permis de repérer un potentiel théorique de l’ordre de 16 logements sur Beau-Soleil. A échéance d’une dizaine d’années, il est vraisemblable de considérer qu’une dizaine de logements seront effectivement réalisés (soit environ 60%).

26 Cf. Méthodologie et Annexe n°3. 27 Même si le hameau de Beau-Soleil est passé en agglomération (avec par conséquent une limitation de la vitesse à 50km/h), la largeur de la RD22, son caractère rectiligne (avec une forte visibilité) et l’absence d’aménagement de voirie ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant en l’état actuel pour permettre une implantation des constructions au plus près de la voie. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 110

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2.2.4.4 L’INVENTAIRE DU POTENTIEL DE DENSIFICATION AU SEIN DE L’ENVELOPPE URBAINE Dans le cadre de cet inventaire28, une distinction a été faite entre : . Les « grands ensembles constitués » : espaces identifiés de plus de 2500 m², éventuellement sur plusieurs parcelles attenantes ; . Les « dents creuses » : parcelles ou ensembles de parcelles de moins de 2500 m². Lors des réflexions portant sur ce potentiel, la question du devenir des jardins et friches localisés en retrait des voies principales a été étudiées. Il en est ressorti que ces espaces sont globalement bien entretenus, sauf l’espace localisé au sud de la rue du Capitaine Etienne. En ce sens, cet espace a été intégré dans l’analyse du potentiel en changement de destination. Etant donné sa superficie, il fait partie des « grands ensembles constitués ».

Concernant les « grands ensembles constitués », la configuration de ces espaces conduit à considérer qu’il est envisageable d’y réaliser une opération d’ensemble à vocation d’habitat. De ce fait, en conformité avec les objectifs du SCOT, la Commune envisage d’y appliquer un objectif de densité de 12 logements/hectare minimum. L’analyse a permis d’identifier deux « grands ensembles constitués » . L’espace localisé au sud de la rue de l’Auxence (site A des OAP), sur une seule parcelle, sera certainement urbanisé dans la prochaine décennie (soit un potentiel « pratique » de 6 logements) ; . Par contre, l’espace de jardins localisé au sud de la rue du Capitaine Etienne (site B des OAP – potentiel théorique de 14 logements) présente un morcellement du parcellaire extrêmement important. En ce sens, il n’est pas raisonnable de considérer que l’ensemble sera urbanisé sur la prochaine décennie. Il a donc été considéré que 50% des logements envisagés sur cet espace sera effectivement réalisés (soit un potentiel « pratique » de 7 logements).

Concernant les dents creuses, l’analyse a permis d’identifier un potentiel théorique de 27 logements dans l’enveloppe urbaine du bourg (y compris la Charraie), auxquels s’ajoutent les 17 lots restants du lotissement (au sud du bourg) : . Sur les 27 logements, il a été considéré que la moitié seront effectivement réalisés sur la prochaine décennie (soit un potentiel « pratique » de 13 logements) . Sur le lotissement de la Grotte IV, le projet d’implantation d’équipements à destination des seniors et d’un village seniors vient relativiser le nombre de logements « classiques » (cf. justifications spécifiques ci-après) : à ce stade relativement avancé par rapport au projet opérationnel, il est imaginé qu’un maximum de 8 logements « classiques » seront effectivement réalisés sur cet espace (au lieu de 17 logements). A ces 8 logements, s’ajouteraient 15 logements à destination des seniors, non comptabilisés dans la synthèse du nombre de logements dans la mesure où il s’agit de logements spécifiques dépassant le seul cadre de la Commune déléguée de Belligné.

2.2.4.5 SCENARII ENVISAGES ET SCENARIO RETENU Afin de compléter ce potentiel à travers l’identification de secteurs d’extension de l’agglomération, plusieurs scénarii ont été élaborés.

28 Cf. Chapitre 2 - Etat initial de l’environnement, Partie 1 La ressource « sols / sous-sols ». Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 111

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Un travail général a été mené, à l’échelle de l’agglomération. Celui-ci a en particulier consisté à comparer les différents secteurs d’extensions possibles à l’appui d’une grille de critères, afin de procéder à un classement de ces secteurs. Outre les notions de proximité par rapport au centre- bourg, les impacts sur l’agriculture, la desserte par les réseaux (en particulier l’assainissement collectif), l’impact sur les paysages (notamment le fait de ne pas franchir la coupure naturelle constituée par l’Auxence pour identifier une zone d’urbanisation future) ou encore la dureté foncière ont été des critères de réflexion déterminants.

Le tableau ci-dessous synthétise la constructibilité générale à l’échelle du territoire, en faisant la distinction entre ce qui a été identifié dans le cadre de l’Etat initial de l’environnement, dans le cadre du potentiel « théorique » (en ajoutant les secteurs de développement urbain en extension de l’agglomération) et dans le cadre du potentiel « pratique ». La carte ci-après localise les principaux sites sur le bourg (en référence aux OAP).

Etat initial de Potentiel Potentiel En % du Localisation l’environnement « théorique » « pratique » total AGGLOMERATION 50 81 51 69.9% DANS L’ENVELOPPE URBAINE 50 64 34 46.6% Grands ensembles constitués 6 20 13 17.8% Rue de l’Auxence (site A des OAP) 6 6 6 8.2% Sud de la rue du Capitaine Etienne (jardins) 0 14 7 (50%) 9.6% (sites B des OAP) Dents creuses 27 27 13 (50%) 17.8% Lotissement de la Grotte IV (site E des 11.0% 17 17 8* OAP) EN EXTENSION ENVELOPPE URBAINE 0 17 17 23.3% Sud-est du bourg (site C des OAP) 0 7 7 9.6% Route de Lasseron (site D des OAP) 0 10 10 13.7% CAMPAGNE 36 36 22 30.1% Beau-Soleil 16 16 10 (60%) 13.7% Changement de destination 20 20 12 (60%) 16.4% TOTAL 86 117 73 100.0% * Auxquels s’ajoutent 15 logements à destination des seniors, non comptabilisés dans la synthèse du nombre de logements dans la mesure où il s’agit de logements spécifiques dépassant le seul cadre de la Commune déléguée de Belligné

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Site A : rue de l’Auxence Site B : les Jardins Site C : chemin de la Saulaie Site D : route de Lasseron Site E : la Grotte IV Site F : rue de la Loire Site G : rue du Capitaine Etienne

2.2.4.6 CONSOMMATION D’ESPACE INDUITE (HABITAT) ET NIVEAUX DE DENSITE Le projet de PLU prévoit, à travers le zonage, une consommation d’espace de l’ordre de 1.52 hectare en extension de l’enveloppe urbaine : 0.55 hectare au sud-est du bourg (site C des OAP) et 0.97 hectare route de Lasseron (site D des OAP). Les OAP visent des opérations d’ensemble à la fois sur les « grands ensembles constitués » (dans l’enveloppe urbaine) et dans les opérations en extension de l’enveloppe urbaine.

Le tableau ci-dessous récapitule les surfaces de ces secteurs, le nombre de logements attendus et les objectifs de densité attribués (au niveau des OAP).

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Nombre de Densités moyennes Localisation Superficie (en ha) logements (en logements/ha) Rue de l’Auxence (site A des OAP) 0.41 ha 6 15 Sud de la rue du Capitaine Etienne 1.18 ha 14 12 (jardins) (sites B des OAP) Sud-est du bourg (site C des OAP) 0.55 ha 7 12 Route de Lasseron (site D des OAP) 0.97 ha 10 10 Total 3.11 ha 37 11.9

Il convient de relever que le secteur localisé route de Lasseron (site D des OAP) présente une densité légèrement inférieure aux objectifs du SCOT compte-tenu de sa configuration qui nécessitera vraisemblablement un découpage du parcellaire en lanières nord/sud, limitant ainsi le nombre de logements envisageables sur cet espace. Cette densité plus faible est compensée par une densité plus forte sur le site A des OAP Il faut également souligner que la densité moyenne à l’échelle de l’ensemble des opérations d’ensemble s’inscrit dans les objectifs du SCOT.

2.2.5 L’ETALEMENT DANS LE TEMPS DE L’OFFRE EN LOGEMENTS Afin de maîtriser la dynamique démographique (en lien avec la capacité des équipements), la Commune a pour objectif d’étaler la production de l’offre en logements dans le temps ; en ce sens, le zonage et les OAP assurent un certain phasage de l’urbanisation. Il faut toutefois relever les éléments suivants : . De fait, la maîtrise du devenir des dents creuses les plus petites n’est pas envisageable (sur le bourg comme à Beau-Soleil), la collectivité n’ayant pas vocation à intervenir à tous les niveaux. . Il en va de même pour le devenir des grands ensembles constitués (> 2500 m²), dès lors qu’ils sont desservis par les réseaux. En effet, au-delà d’un encadrement à travers les objectifs de densité (dans une logique d’optimisation du foncier), la maîtrise de leur aménagement dans le temps reste limitée pour la collectivité puisqu’il n’est pas possible de les classer en zone 2AU (zone d’urbanisation future fermée à l’urbanisation). . La logique est identique pour les secteurs d’extension raccordés aux réseaux : c’est le cas du secteur localisé route de Lasseron, qui n’a pas pu être identifié en zone 2AU pour cette raison. Néanmoins, l’obligation d’une opération d’ensemble en une seule et même phase viendra temporiser la mise sur le marché de futures parcelles (pas de possibilité de "vente à la découpe"). . Concernant le potentiel en changement de destination, aucune marge de manœuvre ne permet de contrôler le rythme de création d’éventuels nouveaux logements au niveau des bâtiments identifiés.

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Dans cette perspective, la Commune maîtrise le devenir des espaces suivants, dans le temps : . Le secteur localisé au sud de la rue du Capitaine Etienne (site B des OAP), qui n’est pas raccordé aux réseaux et qui est donc classé en zone 2AU (9.6% du potentiel « pratique ») ; cet espace est de surcroît affiché pour le développement à « moyen-long terme » dans l’échéancier figurant dans les OAP. . Le secteur d’extension localisé au sud-est de l’agglomération (site C des OAP), ne bénéficiant pas non plus du raccordement aux réseaux, est aussi classé en zone 2AU (9.6% du potentiel « pratique »). . La mutation du lotissement de la Grotte IV (site E des OAP), dont le foncier est détenu par la collectivité (11.0% du potentiel « pratique »). . Soit une maîtrise à hauteur de près de 30% du potentiel « pratique ».

2.2.6 UN SCENARIO RETENU QUI TIENT COMPTE DES ENJEUX ECONOMIQUES

2.2.6.1 LA PRISE EN COMPTE D’ACTIVITES DE TAILLE IMPORTANTE, DEJA EN PLACE Deux secteurs à vocation économique, l’un à l’ouest du bourg et l’autre à l’est du bourg, ont été identifiés : ces secteurs visent à permettre la pérennisation et la confortation d’activités déjà présentes dans le tissu urbain.

2.2.6.2 LES CRITERES DE LOCALISATION DE LA ZONE ARTISANALE DE PROXIMITE Complémentairement, au regard des attentes des acteurs économiques locaux, l’identification d’une zone artisanale de portée locale s’est avérée nécessaire. Le secteur retenu se trouve sur la rue de la Loire, au sud du cœur historique de Belligné. Il a été localisé à l’appui de plusieurs critères : . La continuité avec l’enveloppe urbaine du bourg, notamment dans une logique de cohérence paysagère et afin de ne pas générer de mitage de l’espace rural : à ce titre, il convient de relever qu’un des scénarii localisait cette zone en-dehors du bourg, le long de la RD10, de surcroît sur des parcelles exploitées ; . Les enjeux agricoles : en l’occurrence, le périmètre identifié se situe d’une part sur une parcelle libre de construction non exploitée, et d’autre part sur des parcelles sur lesquelles se trouvent déjà des constructions (et donc déjà perdues pour l’agriculture) ; . La remobilisation d’espaces aujourd’hui non utilisés, dans une logique de renouvellement urbain ; . La localisation et la desserte : la zone identifiée se trouve le long de la RD10 / rue de la Loire ; . La superficie, à établir dans une perspective de zone artisanale de portée locale : l’association de la COMPA a été à ce titre incontournable, d’autant plus que celle-ci détient la compétence « Développement économique » sur toutes les zones d’activités (quelle que soit leur portée). . Le raccordement aux réseaux, dont l’assainissement collectif.

2.2.7 UN SCENARIO QUI ABORDE LA QUESTION DES EQUIPEMENTS A DESTINATION DES SENIORS La maison de retraite (50 lits) est actuellement soumise à deux enjeux majeurs : . Une problématique de réhabilitation/rénovation, dont le coût est important ; . Une question de seuil, puisque les politiques actuelles visent à atteindre un seuil minimum de 80 lits pour ce type d’établissement. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 115

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En l’état, deux hypothèses apparaissent envisageables : rénover la maison de retraite et ajouter 30 lits sur le même site, ou reconstruire une nouvelle maison de retraite (en prévoyant alors un espace suffisant pour un projet d’une centaine de lits, en cas de projet majeur de l’ARS dans les années à venir). Dans tous les cas de figure, le passage à une centaine de lits (à terme sur le site actuel, ou encore dans le cadre d’un nouveau projet) n’est pas possible en continuité immédiate de la maison de retraite : il faudrait en effet disposer d’un espace de 2 à 3 hectares. Pour ces raisons et dans la mesure où le projet n’est actuellement pas totalement confirmé, il s’agit d’anticiper les différents scénarios : . En permettant la réhabilitation/rénovation de la maison de retraite sur site (à travers le zonage et le règlement écrit) . En identifiant une surface de l’ordre de 3 hectares, à proximité du cœur de bourg. L’espace retenu est localisé au sud-ouest du cœur de bourg, à environ 500 mètres à pied de la Place Saint-Martin. Complémentairement, le principe d’une offre intermédiaire à destination des seniors est aujourd’hui souhaitable, notamment pour accueillir des GIR 4-5-6, c’est-à-dire des personnes qui ne sont pas totalement dépendantes et qui ont besoin de services. Ainsi, cette offre est à localiser à proximité du cœur de bourg, si possible à proximité des équipements existants ou futurs. Dans cette perspective, le lotissement de la Grotte IV, localisé au sud du bourg, a été identifié pour devenir en tout ou partie un « village seniors ». En l’état actuel du projet, un redécoupage des grandes parcelles permettra d’y implanter au moins 15 logements à destination des seniors (venant s’ajouter aux 8 logements « classiques » envisagés), et idéalement une « maison commune ».

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3 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLES Les choix retenus pour établir le PADD reposent d’une part sur les enjeux identifiés dans le cadre du Diagnostic et de l’Etat initial de l’environnement, d’autre part sur le scénario envisagé par la Commune pour les 10 prochaines années, et enfin sur le respect des objectifs supra- communaux (SCOT, PLH, SDAGE…). La présentation du scénario communal a déjà permis de présenter un certain nombre de choix (qui servent de socle au PADD) et de les justifier, notamment sur le plan de la démographie, des besoins en logements, de l’activité économique, et en termes de spatialisation. De fait, le PADD aborde également d’autres éléments. Le tableau ci-après établit le lien entre les enjeux identifiés et les orientations retenues dans le cadre du PADD, expliquant ainsi les choix opérés. Orientations Thématiques Enjeux Extraits du PADD du PADD

Inverser la dynamique démographique et attirer une population « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 « jeune » (ce qui Axe 1, habitants. […] Dans cette perspective, le principe est de poursuivre Démographie nécessite de faciliter le Section 1 l’accueil et le maintien de jeunes ménages afin de renouveler la renouvellement de la population […] » population par l’accueil de jeunes ménages)

« En tenant compte d’un léger desserrement des ménages : Proposer une offre en . Pour maintenir la population à son niveau actuel sur la logements en Axe 1, prochaine décennie, il convient de trouver une vingtaine adéquation avec les de logements supplémentaires. Section 2 objectifs . De plus, l’accueil de 150 à 200 habitants supplémentaires démographiques nécessite de prévoir entre 60 et 80 logements supplémentaires. »

« Sur un plan quantitatif, au cours de la prochaine décennie, l’objectif Mettre en valeur le est de répondre à ces besoins en logements par : potentiel en logements . La réalisation de nouveaux logements dans le cadre fixé actuellement sous- Axe 1, par le Programme Local de l’Habitat, que ce soit par la exploité (vacance sur le construction neuve ou par le changement de Section 2 Bourg et les hameaux, destination de bâtiments patrimoniaux; changement destination . La rénovation/réhabilitation et la mobilisation du parc de dans les hameaux) logements vacants sur le Bourg comme sur les écarts, dont Logement le potentiel permettra de compléter l’offre en logements. » « Le développement de l’offre en logements locatifs sociaux Proposer une offre en favorisera le parcours résidentiel des ménages et permettra leur logements adaptée aux maintien sur place. Ce développement se fera dans le respect des différentes étapes du Axe 1, objectifs supra-communaux (Programme Local de l’Habitat). parcours résidentiel Section 2 En complément de la maison de retraite, il s’agira de mettre en œuvre (jeunes et personnes une offre en logements spécifique à destination des seniors. Cet âgées notamment) équipement sera localisé sur l’agglomération » « Le changement de destination sera encadré de manière stricte : seul le bâti en pierres présentant un intérêt architectural pourra faire Pérenniser l’activité l’objet d’un changement de destination. De plus, afin de limiter les agricole : encadrer les Axe 2, conflits d’usage, il ne devra pas remettre en question la pérennité de possibilités de Section 1 l’activité agricole (en termes de pratiques agricoles comme vis-à-vis développement pour les des exploitations). A ce titre, les bâtiments qui pourront faire l’objet tiers… d’un changement de destination en campagne seront précisément identifiés. »

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Orientations Thématiques Enjeux Extraits du PADD du PADD « Tant par le nombre d’emploi qu’elle génère que par son impact sur Pérenniser l’activité les paysages, l’agriculture constitue une activité économique de agricole, notamment premier plan à l’échelle communale. Sa pérennisation passe pour son apport notamment par l’identification des espaces à vocation agricole et par économique : identifier Axe 2, la limitation des impacts liés à la présence de tiers en campagne. un espace pérenne, Section 1 Concernant les espaces agricoles et naturels, encadrer les possibilités . L’objectif est de préserver 69 400 hectares à l’échelle du de développement pour Pays d’Ancenis ; les tiers… . La commune de Belligné participera à sa hauteur à la réalisation de cet objectif. »

« Le recentrage de l’urbanisation sur le Bourg vise à favoriser le maintien, voire le développement de la dynamique économique locale (commerces et services notamment). Dans cette perspective, la Dynamique localisation des extensions urbaines et le soin apporté aux continuités économique douces devront permettre de renforcer les liens de proximité entre les Maintenir l’activité de habitants et les activités présentes sur le Bourg. portée locale en place : La confortation des activités sur place pourra être recherchée. En favoriser le Axe 2, parallèle, l’identification d’une zone économique de portée locale développement des permettra de disposer d’une offre adaptée (activités non compatibles Section 2 activités de proximité avec l’habitat, activités nécessitant une superficie plus importante…). (commerces et services Cette zone devra être située en continuité de l’agglomération et à de proximité, artisanat) proximité d’une voie de communication permettant une desserte efficace. Seules des activités de portée locale pourront y être installées et la réalisation de logement de fonction ne sera pas autorisée afin de garantir la pérennité de la vocation de cette zone. Enfin, étant donné la proximité du tissu urbain, l’insertion devra être soignée (volumes, implantation, gestion de dépôts extérieurs…). » « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 habitants. La capacité du système d’assainissement permet Axe 1, d’envisager cette hausse de population. » Section 1 « renouveler la population, tout en veillant à l’adéquation avec les Veiller à l’adéquation équipements existants (écoles notamment) » entre la capacité des « En complément de la maison de retraite, il s’agira de mettre en équipements et la œuvre une offre en logements spécifique à destination des Equipements hausse de population seniors. Cet équipement sera localisé sur l’agglomération ; son envisagée (école, Axe 1, positionnement fera l’objet d’une attention toute particulière en réseaux, Section 2 termes de praticité d’accès vers le cœur du Bourg, afin de permettre assainissement…) aux résidents de rejoindre aisément les équipements médicaux, les commerces et les services. » Axe 1, « le développement d’une offre adaptée aux anciens (de type village « Section 3 seniors ») constituera une réponse directe aux besoins locaux » « Il pourrait être opportun de formaliser un parcours piétonnier autour du Bourg, ce qui nécessite de travailler sur les ruptures de continuités. Par ailleurs, au sein de l’agglomération, le maillage des continuités piétonnes est globalement satisfaisant dans la mesure où il permet Développer des une desserte satisfaisante entre les différents quartiers et les continuités douces, principales polarités (équipements, cœur commercial) : les extensions notamment dans une futures devront s’inscrire dans cette logique, de manière à favoriser Mobilités et Axe 3, logique d’alternative aux l’attractivité du centre-bourg par une proximité physique et une accessibilité Section 3 déplacements motorisés praticité d’accès. et de sécurité des Certains points méritent par ailleurs une réflexion en termes de déplacements sécurisation des déplacements, que ce soit aux abords de la Mairie ou au niveau du carrefour entre la rue du Capitaine Etienne et la RD10. Sans nier l’importance des déplacements motorisés à l’échelle de la commune, ces éléments ont vocation à encourager l’usage des modes doux de déplacement pour les petits trajets du quotidien, dans une logique de limitation de la production de gaz à effet de serre. »

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Orientations Thématiques Enjeux Extraits du PADD du PADD « Concernant l’habitat, . L’utilisation de l’existant (par la possibilité de réhabilitation/rénovation et la mobilisation du parc de logements vacants) permettra de limiter les besoins en logements neufs, et donc de réduire d’autant la consommation d’espace. . Au sein de l’enveloppe urbaine du Bourg, la valorisation des grands ensembles constitués (plus de 2500 m², éventuellement sur plusieurs parcelles attenantes) est une priorité en termes de lutte contre l’étalement urbain. . Au regard des besoins en logements neufs, du potentiel en changement de destination et du potentiel foncier, il conviendra de prévoir un maximum de 3.5 hectares de zones d’urbanisation future à vocation d’habitat en extension de l’enveloppe urbaine. . Enfin, la mise en place d’Orientations d’Aménagement et de Programmation sur les secteurs stratégiques (zones d’urbanisation future, grands ensembles constitués) permettra de fixer une densité minimale de 12 logements/hectare à l’échelle de la Commune pour les Maîtriser la opérations nouvelles à vocation d’habitat. » consommation d’espace Concernant les activités, en valorisant le potentiel . Sols / Axe 1, Tant qu’elles restent compatibles avec la proximité de disponible et en réalisant l’habitat, elles pourront trouver place au sein du tissu sous-sols Section 4 des opérations d’une urbain. densité plus élevée . Il convient toutefois de prévoir un espace dédié pour les qu’aujourd’hui activités présentant des risques ou nuisances pour les biens et les personnes, ou nécessitant des surfaces trop importantes pour pouvoir se maintenir ou être intégrées dans le tissu urbain. En ce sens, un maximum de 2.5 hectares de zones d’urbanisation future sera destiné aux activités. Concernant les équipements, . Il convient de mobiliser les anciens bâtiments de l’école Saint-Martin, dans une logique de renouvellement urbain et de centralité. A terme, cet espace pourra accueillir un ou des équipements d’intérêt collectif (pôle médical ou paramédical, pôle associatif…). . La création d’un village « seniors » pourrait actuellement nécessiter l’identification d’un espace dédié. Un tel projet doit être distingué des opérations « classiques » à vocation d’habitat, dans la mesure où il rayonne au-delà du territoire communal. Nécessairement implanté en continuité du tissu urbain, il pourra trouver place au sein d’une opération mixte avec de l’habitat plus conventionnel. Un maximum de 1 à 2 hectares de zones d’urbanisation future sera destiné à cette opération. »

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Orientations Thématiques Enjeux Extraits du PADD du PADD Préserver la Trame verte et bleue, au carrefour de multiples intérêts : biodiversité, activité agricole, paysages & « La prise en compte de la Trame verte et bleue nécessite de concilier cadre de vie, cycle de trois grands enjeux : préservation de la biodiversité, intérêt paysager Milieux l’eau, élément attractif et pérennisation de l’activité agricole. En ce sens, il s’agira d’adapter naturels & Axe 3, pour les loisirs le niveau de préservation de ces éléments de manière proportionnée biodiversité Section 1 Bocage globalement de au regard de ces enjeux. Concernant le « secteur de reconquête », faible densité et des préconisations seront formulées pour permettre une amélioration déstructuré (dont de la situation en cas de replantation sur ce secteur. » secteur de reconquête au sens du SCOT) Préserver les zones humides Veiller à l’adéquation entre capacité des « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 Cycle de l’eau équipements et hausse Axe 1, habitants. La capacité du système d’assainissement permet de population envisagée Section 1 d’envisager cette hausse de population. » (réseaux, assainissement…) Pérenniser l’activité agricole pour son apport sur le plan de la gestion Axe 2, Cf. thématique Dynamique économique. des paysages : arrêt du Section 1 mitage de l’espace agricole et naturel Valoriser le patrimoine bâti en campagne, en Axe 2, fixant les modalités de Cf. thématique Logement. Section 1 Paysages & changement de patrimoine destination Préserver les paysages du Bourg et de l’espace rural ; de manière spécifique, soigner la « les futures opérations sont une opportunité pour affirmer certaines Axe 3, relation du Bourg à son limites du Bourg de manière plus claire, notamment au sud de la rue Section 2 environnement du Capitaine Etienne. » immédiat (notamment l’Auxence) en affirmant les limites du bourg « au sein de l’agglomération, le maillage des continuités piétonnes est Qualité Limiter les globalement satisfaisant dans la mesure où il permet une desserte de l’air déplacements, favoriser satisfaisante entre les différents quartiers et les principales polarités les déplacements doux (équipements, cœur commercial) : les extensions futures devront pour les petits Axe 3, s’inscrire dans cette logique, de manière à favoriser l’attractivité du déplacements du Section 3 centre-bourg par une proximité physique et une praticité d’accès. […] quotidien ; développer Energie Sans nier l’importance des déplacements motorisés à l’échelle de la les continuités douces, commune, ces éléments ont vocation à encourager l’usage des modes notamment à l’échelle doux de déplacement pour les petits trajets du quotidien, dans une de l’agglomération logique de limitation de la production de gaz à effet de serre.» Développer une Thématique traitée sans être explicitement évoquée, à travers les urbanisation de faible objectifs déclinés dans l’Axe 1 du PADD : confortation du Bourg Déchets incidence en termes / (constructions neuves principalement localisées sur le Bourg), lutte d’allongement des contre l’étalement urbain (développement prioritaire sur le Bourg) trajets de collecte Prendre en compte les Risque et activités vectrices / Non traité dans le PADD : enjeux non significatifs. nuisances potentielles de pollution des sols.

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4 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES ORIENTATIONS D’AMENAGEMENT ET DE PROGRAMMATION (OAP) Deux types d’Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ont été mises en place : . Des OAP « sectorielles », qui portent sur des secteurs à enjeux d’aménagement (en l’occurrence, le Bourg et ses abords immédiats) ; . Des OAP « thématiques », qui portent sur l’ensemble du territoire communal. Les OAP peuvent contenir des « prescriptions » (de portée réglementaire forte) ou des « recommandations » (de portée informative ou pédagogique). Les OAP « sectorielles » contiennent une partie « prescriptions » et une partie « recommandations ». Les OAP « thématiques » ont une portée de recommandation ou pédagogique.

4.1 LES OAP « SECTORIELLES » Le PLU présente 7 OAP « sectorielles ».

Site A : rue de l’Auxence Site B : les Jardins Site C : chemin de la Saulaie Site D : route de Lasseron Site E : la Grotte IV Site F : rue de la Loire Site G : rue du Capitaine Etienne

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Concernant les OAP « sectorielles » : . Les sites A, B, C, et D présentent une vocation principale d’habitat ; . Le site E à présente une vocation principale d’équipements publics et d’intérêt collectif ; . Le site F présente une vocation principale d’activités économiques : il s’agit de la nouvelle Zone Artisanale de proximité ; . Le site G présente une vocation principale d’activités économiques, comprenant le périmètre d’une entreprise existante et une zone d’urbanisation future envisageable.

4.1.1 MAITRISE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE ET LUTTE CONTRE L’ETALEMENT URBAIN Ce principe concerne toutes les zones d’urbanisation future (1AU / 2AU). Tous les secteurs à vocation d’habitat (sites A, B, C et D des OAP) se voient individuellement attribuer des objectifs de programmation précise, en densité minimale à respecter. La pondération de ces objectifs de densité s’inscrit dans le respect des objectifs du SCOT. Par ailleurs, concernant le phasage des opérations : . Tous les sites font l’objet de précisions ­ Les sites A, C et D devront être construits en une opération d’ensemble, en une seule et même phase, compte-tenu de leur emprise mesurée et du faible niveau de complexité opérationnelle (sur un plan foncier) ; ­ Le site B pourra être réalisé en plusieurs phases, étant donné la complexité de cet espace, dès lors que les objectifs de densité sont respectés à l’échelle de chaque phase. . Un échéancier, sous forme de carte, permet de préciser la temporalité de la dynamique d’urbanisation sur les sites A, B, C et D (court terme ou moyen-long terme). L’ensemble de ces principes vise à garantir une optimisation du foncier par une organisation cohérente à l’échelle de chaque site.

La Zone artisanale de proximité (site F des OAP) fera l’objet d’un aménagement en plusieurs phases : les OAP affirment ce principe à travers la réalisation progressive de la desserte. Cette perspective permettra tout à la fois une organisation cohérente à terme, et une urbanisation maîtrisée au regard des besoins et des enjeux locaux. Cette disposition est d’ailleurs complétée par le zonage, puisque la partie nord de la Zone artisanale est fermée à l’urbanisation dans un premier temps (zone 2AUe). Enfin, sur l’autre zone à vocation économique (site G des OAP), si la partie actuellement occupée par l’entreprise et ses projets d’extension de bâti à l’ouest sont identifiés en zone directement constructible (Ue), la partie est est fermée à l’urbanisation au regard de l’absence des réseaux (notamment assainissement collectif).

4.1.2 AMELIORATION ET ANTICIPATION DE LA SITUATION AUTOUR DES MOBILITES Ce principe concerne quatre points spécifiques : . L’anticipation de l’organisation des secteurs de développement à vocation d’habitat, que ce soit sur le plan de la desserte interne ou sur les liens avec le réseau viaire existant. Au niveau de la desserte interne, la hiérarchisation des futures voies a été détaillée, en lien avec des recommandations concernant les profils en travers. . L’amélioration de la desserte pour une activité économique, notamment par rapport aux poids-lourds (OAP du site G).

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. L’amélioration des questions de sécurité : ­ En particulier au niveau de l’entrée est de l’agglomération (route de Lasseron), en lien avec l’OAP du site D et avec l’affirmation des continuités douces à l’échelle du bourg. A ce niveau, une sécurisation de l’entrée du bourg conditionne l’urbanisation du site D. En outre, la mise en place d’une sortie « sélective » pour la répurgation, à l’est du site D, permet de limiter les risques sur le plan de la sécurité routière, tout en évitant la réalisation d’une plate- forme de retournement fortement consommatrice d’espace. ­ Avec la voie en sens unique depuis la rue du Capitaine Etienne, vers le site B, dans une logique conjointe de renforcement du maillage des voiries et de sécurité. . Le renforcement des continuités douces, en lien avec le projet communal : ­ Au niveau des secteurs de développement à vocation d’habitat, afin de viser une mobilité inter-quartiers. ­ A l’échelle de l’agglomération, avec le projet de voie verte visant à connecter les continuités existantes et à en formaliser de nouvelles (en lien avec des Emplacements réservés inscrits au zonage).

4.1.3 INSERTION DES FUTURS PROJETS DANS LEUR ENVIRONNEMENT De manière générale, les OAP portent une attention particulière à la gestion des abords des différents sites appelés à évoluer : . Au nord du site B, le principe d’une restructuration des parcelles de jardins est affirmé : il s’agit de viser une revalorisation des bâtiments implantés le long de la rue du Capitaine Etienne, en lien avec les questions de vacance du logement, tout en confirmant que la future opération du site B n’a pas vocation à « coller » de trop près ces constructions. . A la croisée du site B et du site C, la préservation d’un espace vert collectif permettra de préserver une zone humide, trait-d’union entre deux parties d’un futur quartier. . La nécessité d’une gestion qualitative des franges entre l’habitat et les activités économiques (existantes ou à venir) est affirmée : ­ Au niveau du site A, vis-à-vis d’une activité située plus au sud. ­ Vis-à-vis du site B, les OAP demandent une fermeture complète de la façade ouest du bâtiment, en cas d’implantation d’un nouveau bâtiment d’activités juste à l’est de ce site. Complémentairement, les OAP fixent l’obligation de planter une haie arbustive en limite ouest d’un site à vocation économique (au contact du site B). Ces dispositions doivent être évaluées conjointement aux règles relatives à l’implantation des constructions en zone Ue, permettant d’éviter toute implantation en limite séparative vis-à-vis d’un futur quartier d’habitat. ­ L’enjeu est également important au niveau de la Zone artisanale de proximité, y compris vis-à-vis d’habitations existantes. Les modalités de gestion de la frange seront définies en phase opérationnelle. ­ De manière générale, les espaces-tampons devront permettre d’assurer une insertion paysagère harmonieuse des activités et de limiter les nuisances potentielles liées à ces activités vis-à-vis de l’habitat. . Enfin, les OAP s’attache aux enjeux écologiques à travers :

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­ L’identification de haies et de la ripisylve à maintenir, notamment en accompagnement des continuités douces : principalement en frange d’agglomération (au sud du site D et E ainsi qu’au niveau de la Zone artisanale) comme au cœur du tissu urbain (au sud des équipements sportifs et scolaires), le maintien de ces éléments naturels va à la fois dans le sens de l’insertion paysagère dans leur environnement et dans le sens de la prise en compte de la Trame verte. ­ L’identification d’un linéaire d’arbres têtards remarquables à préserver, en frange est de la Zone artisanale. ­ La préservation d’un espace vert collectif entre les sites B et C (zone humide, cf. ci-dessus).

4.2 OAP « THEMATIQUE » : PRESERVER LA FONCTIONNALITE DU BOCAGE Une OAP thématique précise les modalités de replantation du bocage, notamment dans le cadre de compensations à prévoir en cas d’arrachage de haie inventoriée, et celles relatives à l’entretien du bocage, dans une perspective de gestion durable de l’existant et de valorisation de la ressource bois-énergie. Cette OAP prend d’autant plus de sens au regard d’un des enjeux majeurs du territoire concernant la Trame verte et bleue : la relative déstructuration du maillage bocager et l’identification d’un « secteur de reconquête » au sens du SCOT. Cette OAP thématique vise fournir un cadre pédagogique et à guider les échanges entre les acteurs agricoles et la collectivité.

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5 LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE REGLEMENT

5.1 BILAN DES SUPERFICIES Désignation Superficie (en ha) ZONES URBAINES (U) 63.78 Ua 10.68 Ub 37.72 Ub1 4.57 Ue 4.19 Ul 5.63 ZONES A URBANISER (AU) 9.76 1AU 1.38 1AUl 1.94 2AU 1.73 2AUe 1.71 2AUl 3.00 ZONES AGRICOLES (A) 3012.18 A 2998.09 A1 1.07 Ab 1.30 Ah 11.72 ZONES NATURELLES (N) 229.60 Nn 105.38 Nf 116.77 Nl1 6.02 Nl2 0.48 Nl3 0.94 TOTAL 3314.32

Espaces Boisés Classés (L113-1 du Code de l’Urbanisme) 18.6 ha Haies inventoriées (L151-23 du Code de l’Urbanisme) 146.3 km linéaires Zones humides inventoriées (L151-23 du Code de l’Urbanisme) 226.16 ha Liaison douce à conserver (L151-38 du Code de l’Urbanisme) 121.4 km linéaires Linéaire de préservation de la diversité commerciale (L151-16 du 76.5 m linéaires Code de l’Urbanisme)

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5.2 EXPOSE DES MOTIFS DE DELIMITATION DES ZONES

5.2.1 LES ZONES U La zone U est composée de 5 types de secteurs : Ua, Ub, Ub1, Ue et Ul.

5.2.1.1 LE SECTEUR UA, CORRESPONDANT AU TISSU URBAIN ORIGINEL Vocation principale du secteur Le secteur Ua un secteur est déjà urbanisé, à caractère central d’habitat dense, de services et d’activités urbaines. Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation ; ils ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. Exposé des motifs de délimitation La délimitation du secteur Ua s’appuie sur un croisement de deux critères : . Sur le plan de la morphologie urbaine, ce secteur correspond au cœur historique de Belligné. Les constructions sont généralement édifiées en ordre continu et à l’alignement des voies et emprises publiques. . Ce secteur est desservi par l’ensemble des réseaux, y compris l’assainissement collectif.

5.2.1.2 LE SECTEUR UB, CORRESPONDANT AU DEVELOPPEMENT CONTEMPORAIN Vocation principale du secteur Le secteur Ub est un secteur déjà urbanisé, à dominante d’habitat. Les installations à caractère de services et d’activités urbaines sont autorisées. Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation. Exposé des motifs de délimitation La délimitation du secteur Ub s’appuie sur un croisement de deux critères : . Sur le plan de la morphologie urbaine, ce secteur correspond au tissu pavillonnaire qui s’est développé en périphérie du cœur historique de Belligné, soit au « coup par coup », soit sous forme d’opérations d’ensemble. Les constructions sont généralement édifiées en retrait, tant par rapport aux voies et emprises publiques que par rapport aux limites séparatives. . Ce secteur est desservi par l’ensemble des réseaux, y compris l’assainissement collectif.

5.2.1.3 LE SECTEUR UB1, CORRESPONDANT AU DEVELOPPEMENT CONTEMPORAIN Vocation principale du secteur Le secteur Ub1 est un secteur est déjà urbanisé, à dominante d’habitat. Les installations à caractère de services et d’activités urbaines sont autorisées. L’assainissement collectif n’existe pas, et l’extension de réseaux d’assainissement n’est actuellement pas programmée. Exposé des motifs de délimitation La délimitation du secteur Ub1 reprend les critères d’identification du secteur Ub. La seule différence est que l’assainissement collectif n’existe pas en secteur Ub1, ainsi que l’indiquent les cartes ci-après. Cinq secteurs sont concernés à ce titre : . Un secteur localisé route de Beaumé (à l’ouest du bourg) ;

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. Deux autres secteurs localisés rue des Loisirs (lieu-dit les Garennes, au nord-ouest du bourg) ; . Deux secteurs localisé au nord du bourg. Ces secteurs sont tous localisés en continuité immédiate du bourg. Le secteur de la Charraie a été identifié en Ub étant donné sa proximité immédiate vis-à-vis du bourg et sa desserte par l’assainissement collectif.

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5.2.1.4 LE SECTEUR UE, CORRESPONDANT A DES ZONES A VOCATION D’ACTIVITES ECONOMIQUES Vocation principale du secteur Le secteur Ue est un secteur à vocation d’activités économiques de portée locale (artisanat…). Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation. Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation. Exposé des motifs de délimitation Trois secteurs sont identifiés en Ue : . Deux secteurs localisés au sein de l’enveloppe urbaine du bourg, sur lesquels se trouvent déjà des activités économiques, à l’est (au sud de la rue du Capitaine Etienne) et à l’ouest (au nord de la rue de l’Océane) du bourg : il s’agit de permettre la confortation d’activités déjà existantes. . Un secteur complémentaire est localisé au sud du cœur de bourg. Ce secteur vise à accueillir des activités artisanales de portée locale : il a donc été dimensionné en conséquence (2.71 ha). Cette surface correspond aux besoins liés à une entreprise déjà identifiée, ainsi qu’à une réserve pour d’autres entreprises à terme. Sa localisation a été établie à l’appui d’un panel de critères29.

29 Cf. Chapitre 3 – Explication des choix retenus, Section 2.2 Le scénario communal. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 128

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5.2.1.5 LE SECTEUR UL, CORRESPONDANT AUX ESPACES A VOCATION D’EQUIPEMENTS COLLECTIFS Vocation principale du secteur Le secteur Ul est un secteur à vocation d’équipements collectifs. Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation. Exposé des motifs de délimitation Ce secteur intègre les équipements existants localisés au sud de la rue des Loisirs : école, salle polyvalente, terrains de sport.

5.2.2 LES ZONES AU La zone AU est composée de plusieurs types de secteurs : . Les secteurs 1AU et 2AU (sans indice) : ces secteurs sont destinés à l’urbanisation future à vocation principale d’habitat ; . Les secteurs 2AUe : ces secteurs sont destinés à l’urbanisation future à vocation d’activités économiques ; . Les secteurs 1AUl et 2AUl : ces secteurs sont destinés à l’urbanisation future à vocation principale d’équipements. La superficie globale des zones AU correspond aux besoins communaux en termes de capacité d’accueil pour les 10 prochaines années30.

5.2.2.1 LES SECTEURS 1AU (SANS INDICE) : DEVELOPPEMENT URBAIN A DESTINATION PRINCIPALE D’HABITAT Vocation principale des secteurs Le secteur 1AU est un secteur à vocation principale d’habitat. Les voies publiques et les réseaux existants en périphérie immédiate des secteurs 1AU (eau, électricité, assainissement collectif) ont une capacité suffisante pour desservir les constructions et installations à implanter dans l’ensemble de ces secteurs. L’aménagement des secteurs 1AU doit être menée en cohérence avec le Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) et les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP). Les informations écrites ou graphiques contenues dans les OAP définissent les principes avec lesquels les futures opérations devront être compatibles. Les dispositions du règlement viennent compléter ces principes et sont opposables à toute autorisation d’occuper ou d’utiliser le sol. Exposé des motifs de délimitation Deux secteurs 1AU sont identifiés : un secteur à l’ouest du centre-bourg (rue de l’Auxence – site A des OAP) et un secteur à l’est du bourg (rue du Capitaine Etienne / RD8 – site D des OAP). La superficie globale de ces deux secteurs 1AU correspond aux besoins communaux en termes de capacité d’accueil à court terme31. Sur le plan de la localisation, les secteurs 1AU se situent : . Au sein de l’enveloppe urbaine dans un cas : l’identification de ce secteur en 1AU (plutôt qu’en Ub, par exemple) vise à identifier précisément une opération à venir.

30 Cf. Chapitre 3 – Explication des choix retenus, Section 2.2 Le scénario communal. 31 Cf. Chapitre 3 – Explication des choix retenus, Section 2.2 Le scénario communal. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 129

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. En continuité de l’enveloppe urbaine dans l’autre cas. La localisation de ce secteur s’est faite à l’appui d’un panel de critère, dont les enjeux agricoles (enclavement du site, faible valeur agricole), l’existence des réseaux (dont l’assainissement collectif), ou encore la proximité par rapport au bourg.

5.2.2.2 LE SECTEUR 1AUL : DEVELOPPEMENT URBAIN A DESTINATION PRINCIPALE D’EQUIPEMENTS Vocation principale du secteur Le secteur 1AUl est un secteur à vocation d’équipements collectifs ou d’intérêt général. Les équipements publics existent ou sont en cours de réalisation. Exposé des motifs de délimitation Le périmètre du secteur 1AUl reprend celui d’un ancien lotissement (la Grotte IV – site E des OAP), dont le foncier a été acquis par la collectivité. En lien avec l’identification du secteur 2AUl (à l’ouest), il s’agit de destiner cet espace à une opération mixte logement / hébergement destiné aux seniors, en inscrivant éventuellement dans ce même périmètre des équipements dédiés aux seniors.

5.2.2.3 UN SEUL SECTEUR 2AU, PREVU POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT A MOYEN ET LONG TERME Vocation principale du secteur Le secteur 2AU est un secteur à vocation principale d’habitat. Les voies publiques et les réseaux existants en périphérie immédiate n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de ce secteur : plus précisément, les réseaux n’existent pas en périphérie de ce secteur, qui est donc fermé à l’urbanisation. Son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du PLU. Exposé des motifs de délimitation Un seul secteur 2AU est identifié. En termes de superficie, il répond aux besoins identifiés à l’échelle communale à moyen et long terme32. Sur le plan de la localisation, l’identification de ce secteur s’est appuyée sur l’occupation des sols (jardins délaissés et friches pour la partie nord notamment), la proximité immédiate par rapport au cœur de bourg (commerces, services, équipements), le faible impact agricole (prélèvement limité), l’impact paysager mesuré (continuité du bourg), la cohérence urbaine (redonner de l’épaisseur au cœur de bourg sur sa frange sud-est) ou encore les faibles enjeux écologiques (à l’exception d’une partie de zone humide qui sera protégée en phase opérationnelle via les Orientations d’Aménagement et de Programmation).

5.2.2.4 LE SECTEUR 2AUL : DEVELOPPEMENT URBAIN A DESTINATION PRINCIPALE D’EQUIPEMENTS Vocation principale du secteur Le secteur 2AUl est un secteur à vocation d’équipements collectifs ou d’intérêt général, en l’occurrence un EHPAD. Les voies publiques et les réseaux existants en périphérie immédiate n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l’ensemble de ce secteur : plus précisément, les réseaux n’existent pas en périphérie de ce secteur, qui est donc fermé à l’urbanisation.

32 Cf. Chapitre 3 – Explication des choix retenus, Section 2.2 Le scénario communal. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 130

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Son ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du PLU. Exposé des motifs de délimitation La délimitation du secteur 2AUl a été réalisée en continuité immédiate du lotissement de la Grotte IV (site E des OAP) qui devrait accueillir, outre des logements « classiques », une opération de logements à destination des seniors et des équipements dédiés aux seniors (maison commune). Cette localisation vise en particulier à rechercher une mutualisation des services sur site, à terme, entre le village seniors et l’EHPAD.

5.2.2.5 LES SECTEURS 2AUE : DEVELOPPEMENT URBAIN A DESTINATION PRINCIPALE D’ACTIVITES Vocation principale du secteur Les secteurs 2AUe sont des secteurs destinés à l’urbanisation, à vocation principale d’activités. Les voies publiques et les réseaux existants en périphérie immédiate n’ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans ces secteurs : plus précisément, les réseaux n’existent pas en périphérie de ces secteurs, qui sont donc fermés à l’urbanisation. Leur ouverture à l’urbanisation est subordonnée à une modification ou à une révision du PLU. Exposé des motifs de délimitation Un premier secteur 2AUe a été délimité en continuité immédiate de la zone Ue correspondant à la zone artisanale de proximité. Il s’agit de disposer d’un foncier complémentaire pour l’accueil d’activités, sur le terme du PLU. La délimitation de cet espace s’inscrit sur un foncier non agricole, antérieurement utilisé par des activités (pour partie). Elle s’appuie notamment sur une haie structurante et l’ancienne station d’épuration (à l’est), permettant de maintenir une transition paysagère claire avec l’espace agricole. Elle s’appuie également sur le chemin de la Grande Métairie (au nord). L’absence des réseaux et la nécessaité d’un phasage dans le temps ont conduit à un classement en 2AUe (zone d’urbanisation future à vocation d’activités économiques, fermée à l’urbanisation). Un autre secteur 2AUe a été délimité, en continuité immédiate d’une activité déjà existante dans la partie est du bourg. En l’occurrence, il s’agit d’identifier le périmètre dans lequel cette activité peut encore se développer, sur des parcelles non encore urbanisées et localisées à l’opposé du centre-bourg par rapport au bâtiment et aux installations existantes. Etant donné l’imbrication de ces terrains entre l’activité existante (à l’ouest), un fossé (au sud) et trois habitations implantées dans un secteur de faible densité (au nord), il a été considéré que la destination de ces espaces ne pouvait être qu’à vocation économique, permettant de fournir une possibilité de confortation de cette activité à terme. L’absence des réseaux a nécessité un classement en 2AUe (zone d’urbanisation future à vocation d’activités économiques, fermée à l’urbanisation).

5.2.3 LES ZONES A La zone A présente 4 types de secteurs : . Le secteur A (sans indice) ; . Le secteur A1 ; . Le secteur Ab ; . Le secteur Ah. Vocation principale de la zone La zone A est une zone agricole à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Le Code de l’Urbanisme précise que « peuvent être autorisées, en zone A : Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 131

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. Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ou au stockage et à l'entretien de matériel agricole par les coopératives d'utilisation de matériel agricole agréées au titre de l'article L. 525-1 du code rural et de la pêche maritime ; . Les constructions, installations, extensions ou annexes aux bâtiments d'habitation, changements de destination et aménagements prévus par les articles L. 151-11, L. 151-12 et L. 151-13, dans les conditions fixées par ceux-ci. » (R151-23). Le secteur A (sans indice) s’inscrit pleinement dans cette logique. Complémentairement, il convient de relever les éléments suivants : . Le secteur A1 correspond à un secteur agricole spécifique (centre équestre) ; . Le secteur Ab correspond à un secteur agricole de transition aux abords des bourgs ; . Le secteur Ah, de taille et de capacité d’accueil limitées (STECAL), est à vocation d’habitat. Ainsi, un Secteur de Taille et de Capacité d’Accueil Limitées (ou STECAL) a été mis en place en application de l’article L151-13 du Code de l’Urbanisme. Exposé des motifs de délimitation . Le secteur A (sans indice) correspond aux espaces agricoles, y compris les sièges et sites d’exploitations agricoles inventoriés lors du diagnostic agricole mené avec les exploitants et les élus. L’objectif du secteur A est de garantir la pérennité de l’activité agricole, en particulier sur les espaces identifiés comme tels. . Le secteur A1 a été mis en place afin d’encadrer les possibilités de développement d’une activité agricole, en l’occurrence un centre équestre. L’encadrement est justifié par le fait que l’espace concerné se trouve en partie à cheval sur un périmètre identifié par la DTA de l’Estuaire de la Loire comme « Espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial ». Le périmètre a été délimité au plus juste (1.07 hectare) en intégrant la totalité du site agricole, qu’il soit localisé dans ou en-dehors du périmètre de la DTA. . Le secteur Ab a été délimité en frange sud-est du bourg : tout en reconnaissant l’usage agricole de l’espace concerné, il s’agit ici d’éviter l’implantation de toute construction ou installation agricole à proximité immédiate d’une zone 2AU délimitée au PLU. . Le secteur Ah correspond à un Secteur Taille et de Capacité d’Accueil Limitées (ou STECAL), identifié au titre de l’article L151-13 du Code de l’Urbanisme. Son périmètre reprend l’enveloppe urbaine de Beau-Soleil.

5.2.4 LES ZONES N La zone N présente 3 types de secteurs : . Le secteur Nn (sans indice) ; . Le secteur Nl et ses sous-secteurs Nl1, Nl2 et Nl3 ; . Le secteur Nf. Vocation principale de la zone La zone N correspond aux zones naturelles et forestières, à protéger en raison : . Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; . Soit de l’existence d’une exploitation forestière ; . Soit de leur caractère d’espaces naturels ; . Soit de la nécessité de préserver ou restaurer les ressources naturelles ; . Soit de la nécessité de prévenir les risques notamment d'expansion des crues.

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Le Code de l’Urbanisme précise que « peuvent être autorisées, en zone N : . Les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole et forestière, ou au stockage et à l'entretien de matériel agricole par les coopératives d'utilisation de matériel agricole agréées au titre de l'article L. 525-1 du code rural et de la pêche maritime ; . Les constructions, installations, extensions ou annexes aux bâtiments d'habitation, changements de destination et aménagements prévus par les articles L. 151-11, L. 151-12 et L. 151-13, dans les conditions fixées par ceux-ci. ». (R151-25). Etant donné qu’ils sont localisés dans l’enveloppe urbaine, les secteurs Nl (sous-secteurs Nl1, Nl2 etNl3) ne constituent pas des Secteurs de Taille et de Capacité d’Accueil Limitées (ou STECAL) mis en place en application de l’article L151-13 du Code de l’Urbanisme. Exposé des motifs de délimitation de la zone et des secteurs . Le secteur Nn correspond aux principaux espaces naturels : ­ L’Auxence et ses abords immédiats, au niveau du bourg, pour des motifs paysagers (frange naturelle du bourg) et écologiques (continuité écologique majeure à l’échelle du territoire) ; ­ Le secteur identifié en « Espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial » par la DTA de l’Estuaire de la Loire (hormis le secteur A1), pour des motifs paysagers et écologiques (zone humide de taille importante) ; ­ Le secteur localisé aux abords du château de la Galerie (château, parc, boisements connexes), pour des motifs historiques, paysagers et patrimoniaux ; . Le secteur Nl est décliné en trois sous-secteurs : ­ Le sous-secteur Nl1 est localisé en continuité immédiate du bourg. Il correspond à l’étang et aux équipements sportifs présents au nord de la rue des Loisirs (présentant un caractère plus léger que les équipements présents au sud de la rue des Loisirs) ; ­ Le sous-secteur Nl2 est localisé au cœur de l’enveloppe urbaine, au sud de la mairie, sur un secteur en partie public. A ce niveau, il s’agit de conforter, voire étendre un espace vert et de respiration faisant le lien entre le lotissement de la Grotte et le centre historique ; ­ Le sous-secteur Nl3 est localisé en continuité immédiate du centre-bourg, sur un secteur de jardins localisé entre le tissu urbain et l’Auxence. Ce secteur est actuellement dédié à des jardins privatifs entretenus, qu’il convient de protéger de toute urbanisation significative. Sur les sous-secteurs Nl1 et Nl2, seule la construction d’équipements est envisageable (emprise au sol totale de 80 m² pour le sous-secteur Nl1 et de 50 m² pour le sous- secteur Nl2 ; hauteur maximale de 3.50 m à l’égout ou à l’acrotère). Sur le sous-secteur Nl3, aucune construction n’est possible afin de maintenir le caractère du site, et éventuellement de préserver l’avenir. . Le secteur Nf correspond aux secteurs boisés couverts par un Plan Simple de Gestion agréé : l’objectif est de garantir la pérennisation de l’activité sylvicole ;

5.3 EXPOSE DES MOTIFS D’ECRITURE DU REGLEMENT ECRIT La rédaction du règlement écrit a été réalisée sur la base du règlement type proposé par la COMPA.

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5.3.1 LES ZONES URBAINES ET A URBANISER La zone urbaine est constituée de 5 types de secteurs : 3 secteurs à vocation généraliste (Ua, Ub et Ub1) et deux secteurs spécialisés (Ue et Ul). La zone à urbaniser est constituée de 6 types de secteurs : 2 à vocation principale d’habitat (1AU et 2AU), 2 à vocation principale d’activités d’économiques (1AUe et 2AUe) et 2 à vocation principale d’équipements (1AUl et 2AUl). Dans toutes les zones U et AU, les constructions et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sont autorisées sans contraintes particulières.

5.3.1.1 LES SECTEURS A VOCATION GENERALISTE (UA, UB, UB1, 1AU, 2AU) Secteur Ua Secteurs Ub et Ub1 Secteur 1AU Idem que pour les secteurs Ua, Ub et Ub1. Ces secteurs ont une vocation généraliste : l’habitat La compatibilité avec les (vocation principale), les activités, les commerces et OAP est obligatoire services, les équipements peuvent cohabiter. (logique d’optimisation Les activités potentiellement génératrices de du foncier). A l’exception Articles 1 nuisances sont interdites, en rapport avec la vocation des bureaux, les activités et 2 principale de ces secteurs : l’artisanat n’est autorisé économiques ne sont pas que s’il est compatible avec l’habitat, et l’industrie est autorisées, considérant interdite (sauf en cas d’extension d’une activité que les nouveaux existante sous réserve qu’il n’en résulte pas une établissements ont aggravation des dangers ou des nuisances). vocation à s’implanter dans le secteur Ue. Emprise au sol Non réglementée. Hauteur maximale Règle générale : hauteur de 7 m maximum à l’égout ou 2 niveaux + combles (ou + attique). Annexes limitées à 3.50 m à l’égout. Le principe est de maintenir un paysage homogène par rapport à l’existant.

Voies et emprises publiques ouvertes à la circulation automobile Article 3 Implantation à l’alignement comme règle générale, afin de Voies et emprises publiques ouvertes à la circulation maintenir les paysages automobile urbains du centre-bourg. Implantation soit en retrait de 5 m minimum (en Une implantation en concordance avec le tissu existant), soit à l’alignement retrait peut être autorisée (assouplissement dans une logique de densification). pour tenir compte de cas particuliers, notamment l’extension dans le prolongement d’un bâtiment existant déjà

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Secteur Ua Secteurs Ub et Ub1 Secteur 1AU implanté en retrait.

Voies et emprises publiques non ouvertes à la circulation automobile

Non réglementé, dans une logique d’assouplissement des règles et de densification. Limites séparatives (bande principale de 0 à 15 m) Implantation obligatoire sur au moins une limite Limites séparatives (bande principale de 0 à 15 m) séparative ; autrement, Implantation en limite séparative ou en retrait de 3 m implantation en retrait de minimum : permettre l’optimisation du foncier. 3 m minimum. Le principe est de maintenir un paysage urbain homogène sur le centre- bourg. Limites séparatives (au-delà de la bande principale de 0 à 15 m) Règle de hauteur plus mesurée (3.50 m à l’égout) en cas d’implantation en limite séparative ; élévation de la construction possible à partir d’une distance de 3 m par rapport aux limites séparatives Principes généraux Viser une harmonisation d’ensemble (volumes, formes, couleurs), permettre l’innovation (dispositifs d’énergie renouvelable intégrés à la construction) et Article 4 permettre l’exception (équipements d’intérêt collectif et services publics). Façades Non réglementé

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Secteur Ua Secteurs Ub et Ub1 Secteur 1AU Toitures Constructions principales à usage d’habitation : soit toiture en pente (avec matériaux à dominante de couleur ardoise), soit toiture terrasse ou toiture en courbe. Le principe est de permettre l’innovation, tout en gardant une harmonisation des toitures en l’absence d’innovation. Annexes : au-delà d’une largeur de 5 mètres, la toiture des bâtiments annexes devra être à double pente ou toiture terrasse. Clôtures 1.80 m maximum, réalisation sous forme de mur et/ou de haie : pérenniser les paysages de l’agglomération. Plantations : privilégier les essences locales et interdire les espèces invasives. Préservation des haies identifiées au titre du L151-23 : préservation du bocage. Article 5 Dispositions particulières en matière de gestion des eaux pluviales, avec renvoi vers le zonage pluvial concernant les débits. Dispositions générales adaptées à chaque zone. Objectif : garantir un Articles 6 stationnement sur les parcelles, et non sur le domaine public. Règlementation souple : adaptation aux projets, en fixant cependant les impératifs Articles 7 (accès pour les ordures ménagères et les secours, longueur maximale pour les voies nouvelles en impasse…). Desserte par les réseaux Raccordement à l’assainissement collectif, sauf concernant le secteur Uh (assainissement individuel). Pluvial Article 8 Importance de la gestion des eaux pluviales, notamment à la parcelle. Communications électroniques La pose de fourreaux aptes à recevoir les infrastructures et réseaux de communications électroniques est obligatoire : fournir une offre de qualité aux futurs habitants.

Le règlement du secteur 2AU est volontairement minimaliste : seules sont autorisées les constructions et installation nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. En effet, ce secteur ne pourra être urbanisé que dans le cadre d’un passage en secteur 1AU : c’est donc le règlement du secteur 1AU qui s’appliquera alors.

5.3.1.2 LE S SECTEURS SPECIALISES A VOCATION D’ACTIVITES ECONOMIQUES (UE ET 2AUE)

Secteur Ue Sont notamment interdits l’habitat (risques de nuisances), les commerces (afin de maintenir l’offre en centre-bourg) et l’industrie à l’exception de l’artisanat du secteur de la construction ou de l’industrie et de l’activité industrielle du secteur Articles 1 secondaire (dans la mesure où il s’agit d’une Zone Artisanale de proximité, les et 2 industries ont vocation à s’implanter dans des zones dédiées sur d’autres communes de la COMPA). L’artisanat est évidemment autorisé : c’est la vocation principale de ce secteur Ue.

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Secteur Ue Emprise au sol Non réglementée. Hauteur maximale 8 m au faîtage ou à l’acrotère : limiter la hauteur des bâtiments pour une question d’insertion paysagère dans le bourg (car ce secteur se trouve en continuité immédiate) et en relation avec la vocation du secteur (Zone Artisanale de Article 3 proximité). Voies et emprises publiques Retrait de 5 m minimum : ne pas permettre de « coller » aux limites un bâtiment dont la hauteur peut être importante. Limites séparatives Retrait de 5 m minimum: ne pas permettre de « coller » aux limites un bâtiment dont la hauteur peut être importante. Principes généraux Viser une harmonisation d’ensemble (volumes, formes, couleurs), permettre l’innovation (dispositifs d’énergie renouvelable intégrés à la construction) et permettre l’exception (équipements d’intérêt collectif et services publics). Façades Article 4 Non réglementé Toitures Non réglementé Clôtures 2 m maximum, disposition qualitative visant à garantir une insertion paysagère de qualité, d’autant plus au vu de la localisation de la zone. Plantations : privilégier les essences locales et interdire les espèces invasives. Préservation des haies identifiées au titre du L151-23 : préservation du bocage. Article 5 Dispositions particulières en matière de gestion des eaux pluviales, avec renvoi vers le zonage pluvial concernant les débits. Dispositions générales adaptées à chaque zone. Objectif : garantir un Articles 6 stationnement sur les parcelles, et non sur le domaine public. Règlementation souple : adaptation aux projets, en fixant cependant les impératifs Articles 7 (accès pour les ordures ménagères et les secours, longueur maximale pour les voies nouvelles en impasse…). Desserte par les réseaux Raccordement à l’assainissement collectif. Pluvial Importance de la gestion des eaux pluviales, notamment à la parcelle, ou encore de Article 8 la nécessité de traitement des eaux pluviales avant rejet dans certains cas de figure. Communications électroniques La pose de fourreaux aptes à recevoir les infrastructures et réseaux de communications électroniques est obligatoire : fournir une offre de qualité aux futures activités.

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Le règlement du secteur 2AUe est identique à celui du secteur 2AU (à vocation d’habitat). Il est minimaliste, pour les mêmes raisons évoquées pour le secteur 2AU.

5.3.1.3 LES SECTEURS SPECIALISES A VOCATION PRINCIPALE D’EQUIPEMENTS (UL ET 2AUL) Concernant le règlement du secteur Ul : Les articles 1 et 2 ne permettent la réalisation que d’équipements au sein de ce secteur. L’article 3 (emprise au sol, hauteur maximale, reculs par rapport aux voies et retrait par rapport aux limites séparatives) n’est pas réglementé dans la mesure où il s’agit de donner un maximum de souplesse pour ce type de constructions, d’autant plus au sein d’un secteur déjà aménagé. L’article 4 rappelle l’importance de rechercher une harmonie d’ensemble (volumes, formes, couleurs) et de permettre l’innovation (dispositifs d’énergie renouvelable intégrés à la construction). L’article 5 relève l’importance de privilégier les essences locales et d’interdire les espèces invasives (plantations), ou encore des dispositions particulières en matière de gestion des eaux pluviales concernant les débits (renvoi vers le zonage pluvial). L’article 6 renvoie aux Dispositions générales en matière de stationnement, l’enjeu étant de garantir des dispositions adaptées à la nature des équipements. Les articles 7 et 8, relativement technique, sont fondés sur la même base que le règlement du secteur Ua (souplesse des règles en matière de voirie et d’accès, raccordement à l’assainissement collectif…).

Concernant le règlement du secteur 2AUl Le règlement du secteur 2AUe est identique à celui du secteur 2AU (à vocation d’habitat). Il est minimaliste, pour les mêmes raisons évoquées pour le secteur 2AU.

5.3.1.4 LE SECTEUR 1AUL : UN CAS HYBRIDE Le secteur 1AUl a vocation à accueillir à la fois de l’habitat et de l’hébergement destiné aux seniors, et éventuellement de l’équipement destiné aux seniors. Pour cette raison, les articles 1 et 2 sont adaptés en ce sens. Le reste du règlement du secteur1AUl (articles 3 à 8) reprend le règlement du secteur Ub, dans une logique de simplicité et de souplesse maximale.

5.3.2 LA ZONE AGRICOLE La zone A présente 4 types de secteurs : le secteur A (sans indice) le secteur A1, le secteur Ab et le secteur Ah. Les différences entre ces secteurs portent sur l’article 2 et une partie de l’article 3.

L’article 1 interdit tout ce qui n’est pas autorisé explicitement à l’article 2, de façon à encadrer la constructibilité de manière stricte en zone agricole.

Au niveau de l’article 2 : . En secteurs A et A1, la vocation d’activités agricoles est affirmées : sont en ce sens permises les constructions et installations liées à cette activité (et à sa diversification),

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dans le respect de la Charte agricole (encadrement du logement de fonction notamment). . En secteur Ab, zone de transition aux abords du bourg, les constructions liées à l’agriculture ne sont pas autorisées étant donné la proximité du tissu urbain (existant et futur). . En secteur Ah, STECAL à vocation d’habitat, la construction de nouveaux logements est possible, mais de manière encadrée (emprise au sol cumulée de 180 m² maximum pour l’ensemble des bâtiments sur l’unité foncière). . En secteurs A et Ah, sont identifiés deux cas de figure complémentaires : o La constructibilité limitée pour les tiers : « forfait » de 50 m² d’emprise au sol à partir de la date d’Approbation du PLU, mobilisable uniquement pour l’extension des habitations existantes et pour les annexes aux habitations existantes (création ou extension), cumulé à d’autres règles (distance, hauteur) afin de limiter le mitage ; complémentairement, dans le « forfait » de 50 m², seuls 40 m² maximum sont mobilisables pour la création ou l’extension d’annexes aux habitations existantes. o Le changement de destination possible pour les bâtiments identifiés.

Une partie de l’article 3 complète les dispositions de l’article 2 sur des points particuliers (emprise au sol, hauteur maximale, distance maximale entre constructions sur une même parcelle) : . Il précise les règles applicables aux bâtiments agricoles en termes de hauteur maximale (8 m au faîtage) ou d’implantation des constructions les unes par rapport aux autres (non réglementé). . Il précise les conditions d’emprise au sol et de hauteur maximale pour les constructions d’habitation nouvelle (secteur Ah concerné), ainsi que pour les extensions des habitations existantes et les annexes aux habitations existantes (secteurs A et Ah concernés) : il s’agit ici de permettre une certain densification (secteur Ah concerné) et de réglementer les possibilités en matière d’extensions et d’annexes aux habitations existantes en conformité avec le Code de l’Urbanisme (secteurs A et Ah concernés). . Il précise également les conditions de distance maximale entre habitations et annexes, de 15 m maximum de façade à façade, dans une logique d’arrêt du mitage (secteurs A et Ah concernés). . Il précise enfin les conditions d’emprise au sol et de hauteur maximale pour le secteur A1, concerné par la confortation d’une activité agricole au sein d’un espace remarquable identifié par la DTA, de façon à accompagner le développement de cette activité tout en mesurant les impacts paysagers. Complémentairement et dans la même logique, il précise les conditions de distance maximale entre les bâtiments existants et les bâtiments à créer.

Le tableau ci-dessous reprend les principales dispositions et explications concernant le reste de l’article 3 et les articles 4 à 8 : Zone A Voies et emprises publiques Reculs adaptés vis-à-vis des RD (selon la catégorie de route). Article 3 Limites séparatives Implantation en limite séparative ou en retrait de 3 m minimum : règle souple.

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Zone A Dispositions particulières : notamment vis-à-vis des éoliennes (application des marges de recul et de retrait au nu du mât).

Principes généraux Viser une harmonisation d’ensemble (volumes, formes, couleurs), permettre l’innovation (dispositifs d’énergie renouvelable intégrés à la construction) et permettre l’exception (équipements d’intérêt collectif et services publics). Façades Article 4 Non réglementé Toitures Idem qu’en zones U et AU pour les habitations (règlement homogène sur le territoire), sachant qu’aucune règle n’es fixé pour les bâtiments agricoles. Clôtures Idem qu’en zones U et AU : règlement homogène sur le territoire. Plantations : privilégier les essences locales et interdire les espèces invasives. Préservation des haies identifiées au titre du L151-23 : préservation du bocage. Article 5 Dispositions particulières en matière de gestion des eaux pluviales, avec renvoi vers le zonage pluvial concernant les débits. Article technique (stationnement), idem qu’en zones U et AU : règlement Articles 6 homogène sur le territoire. Article technique (desserte des terrains), idem qu’en zones U et AU : règlement Articles 7 homogène sur le territoire. Desserte par les réseaux Système d’assainissement autonome. Pluvial Article 8 Importance de la gestion des eaux pluviales, notamment à la parcelle, ou encore de la nécessité de traitement des eaux pluviales avant rejet dans certains cas de figure. Communications électroniques Non réglementé en zone A.

5.3.3 LA ZONE NATURELLE La zone N présente 3 types de secteurs : Nn, Nl (et ses sous-secteurs Nl1, Nl2 et Nl3) et Nf. Le règlement de la zone N est particulièrement strict : . De manière générale, les constructions à destination d’équipements d’intérêt collectif et services publics ne sont autorisées que sous réserve de compatibilité vis-à-vis des activités autorisées dans la zone et de ne pas porter atteinte aux espaces naturels et aux paysages. . Les conditions d’extensions des habitations existantes et d’annexes aux habitations existantes sont les mêmes que pour le secteur A, dans une logique d’harmonisation des règles applicables en campagne. . Les autres dispositions (articles 4 à 8) sont identiques au règlement du secteur A. Le règlement du secteur Nn vise à préserver les principaux espaces naturels du territoire.

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Le règlement du secteur Nf vise à assurer une gestion durable des boisements soumis à Plan simple de gestion. Ainsi, en complément des constructions à destination d’équipements d’intérêt collectif et services publics (dans le cadre cité ci-dessus pour le secteur Nn), n’y sont autorisées que les constructions à destination d’exploitation forestière. Le règlement du secteur Nl encadre strictement les possibilités en matière de constructions dans les différents sous-secteurs, sachant que seuls les équipements sont autorisés, de façon à préserver ces espaces localisés sur le du bourg : . A l’échelle du sous-secteur Nl1, leur emprise au sol cumulée ne peut pas dépasser 80 m² ; à l’échelle du sous-secteur Nl2, leur emprise au sol cumulée ne peut pas dépasser 50 m² ; aucune emprise au sol n’est autorisée à l’échelle du sous-secteur Nl3. . De plus, leur hauteur est limitée à 3.50 mètres.

5.4 LES AUTRES OUTILS REGLEMENTAIRES MOBILISES

5.4.1 LA PRESERVATION DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA TRAME VERTE ET BLEUE

5.4.1.1 LES BOISEMENTS Le territoire communal présente plusieurs boisements de superficie relativement importante, ainsi que de quelques boisements disséminés dans l’espace agricole. Il importe de protéger l’ensemble de ces éléments, tant pour des raisons écologiques que paysagères. Les principaux boisements sont concernés par un Plan Simple de Gestion agréé : ils sont donc classés en secteur Nf (116.78 hectares). Le règlement de ce secteur garantit sa sauvegarde de manière satisfaisante, tout en en permettant une gestion durable. Concernant les autres boisements, le PLU met en place une mesure de protection stricte en l’absence de Plan Simple de Gestion : un classement en Espaces Boisés Classés (EBC), à travers un figuré spécifique sur le règlement graphique (zonage). Au total, 18.6 hectares de boisements sont protégés au titre des EBC (articles L113-1 et L113-2 du Code de l’Urbanisme). La traduction réglementaire associée à cette protection, s’appliquant à toutes les zones du règlement dans lesquelles se trouvent des EBC, est précisée dans les Dispositions générales du règlement écrit. Par rapport aux cartes de l’Etat initial de l’environnement, seuls font exception les boisements suivants : . Le boisement situé au nord des Hautes Chauvinières ne bénéficie d’aucune protection dans le cadre du projet de PLU : en effet, il n’est pas concerné par un Plan Simple de Gestion (d’où l’absence d’identification en zone Nf) et constitue un boisement planté sans caractère naturel (d’où l’absence de justification pour un classement au titre des EBC) ; . Il en va de même pour le boisement situé à la Douve / le Grand Breil.

5.4.1.2 LE BOCAGE Le territoire communal présente un maillage bocager de densité variable (mais globalement faible) et peu structuré. Un inventaire des haies a été réalisé, à l’appui des données du SCOT, d’un passage sur le terrain et de la connaissance du territoire du monde agricole : il a permis d’identifier 146.3 km linéaires de haies.

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Dans la mesure où les dispositions de protection des haies et les possibilités d’intervention sur le bocage sont suffisamment souples pour la profession agricole (cf. ci-dessous), l’intégralité des haies repérées ont été reprises sur le règlement graphique (zonage) au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme. La traduction réglementaire associée à cet inventaire, s’appliquant à toutes les zones du règlement dans lesquelles se trouvent des haies inventoriées (via les Dispositions générales du Règlement écrit), est la suivante : « Les haies, arbres, alignement d’arbres et boisements remarquables identifiés sur les documents graphiques du règlement sont protégés : . En-dehors de leur entretien, les coupes et abattages sont soumis à Déclaration préalable ; . La suppression de ces haies n’est possible que dans les cas suivants : abattage pour des raisons sanitaires ou de sécurité ou pour la mise en œuvre d’une opération présentant un caractère d’intérêt général, ouverture d’accès (notamment accès agricole), regroupement de parcelles lié à l’activité agricole, extension de bâtiment agricole. . La suppression est subordonnée à la replantation simultanée de plantations d’essence locale, en quantité et/ou linéaire équivalent. »

5.4.1.3 LES ZONES HUMIDES La présence de zones humides a été soulignée par un inventaire réalisé au titre du SAGE, sur l’ensemble du territoire intercommunal. Dans le cadre de cet inventaire, 226.16 hectares de zones humides ont été inventoriés sur la commune déléguée de Belligné. Dans le cadre de l’Etat initial de l’environnement, ce chiffre a été revu à la hausse (2 ajouts liés aux investigations de terrain sur des secteurs initialement non identifiés en zone humide au titre du SAGE, et 1 ajustement lié à une contre-expertise sur un secteur initialement identifié en zone humide au titre du SAGE). On peut ainsi identifier 227.14 hectares de zones humides à l’échelle de la Commune déléguée de Belligné. L’intégralité de cet inventaire est repérée par des hachures fines sur le règlement graphique (zonage), au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme. La traduction réglementaire associée à cet inventaire, s’appliquant à toutes les zones du règlement dans lesquelles se trouvent des zones humides inventoriés (via les Dispositions générales du Règlement écrit), est la suivante : « Dans les zones humides repérées aux documents graphiques par une trame spécifique, sont interdits : . Toutes constructions, installations, y compris l’extension des constructions existantes ; . Tous travaux publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’intégrité de la zone humide, et notamment les affouillements et exhaussements de sol, sauf ceux mentionnés ci-dessous. Par exception, dans les zones humides repérées aux documents graphiques par une trame spécifique, peuvent être autorisés sous conditions : . Les installations et ouvrages nécessaires à la défense nationale et à la sécurité civile ; . Les affouillements et exhaussements de sol pourront être autorisés dès lors que ceux-ci : - Sont liés et nécessaires aux activités agricoles, et qu’aucune solution alternative n’existe permettant d’éviter l’atteinte à la zone humide ; - Sont liés à la sécurité des personnes ; - Sont liés à l’entretien, à la réhabilitation et la restauration des zones humides et des cours d’eau ; Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 142

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- Sont liés à l’aménagement de travaux d’équipement ou d’aménagement présentant une « utilité publique » ou un « caractère d’intérêt général » suffisant, à la condition que le maître d’ouvrage démontre que le projet ne peut être localisé ailleurs, et qu’aucune autre solution alternative n’existe permettant d’éviter l’atteinte à l’environnement, que toutes les possibilités ont été explorées pour réduire l’atteinte à l’environnement, et que les atteintes résiduelles portées à l’environnement seront compensées. . les aménagements en présence de zones humides nécessaires à l’exploitation agricole. (cf. note de la DREAL) (exemple : retenues d’eau à usage d’irrigation).

Les opérations ayant un impact sur les zones humides devront faire l’objet d’études préalables visant à leur protection, à leur maintien, ou à la mise en place, le cas échéant, de mesures compensatoires dans les dispositions prévues par le Code de l’Environnement ainsi que dans les documents de planification existants dans le domaine de l’eau (SDAGE Loire-Bretagne et SAGEs).

Les zones humides figurant sur le plan de zonage ont été déterminées essentiellement à partir d’un inventaire. Si des études avec des prospections zones humides plus précises répondant aux exigences de l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009 permettent d’identifier ou de délimiter de manière plus fine des zones humides, c’est cette nouvelle délimitation qui sera prise en compte pour l’instruction des autorisations du droit des sols. »

5.4.1.4 LES COURS D’EAU Les cours d’eau ont été repérés par un inventaire réalisé au titre du SAGE, sur l’ensemble du territoire intercommunal. L’intégralité de cet inventaire est repérée par des pointillés sur le règlement graphique (zonage), au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme. La traduction réglementaire associée à cet inventaire, s’appliquant à toutes les zones du règlement dans lesquelles se trouvent des cours d’eau inventoriés (via les Dispositions générales du Règlement écrit), est la suivante : « Les constructions nouvelles doivent être implantées à une distance minimale de 15 mètres en recul des rives des cours d’eau identifiés aux documents graphiques. »

5.4.2 LES CHANGEMENTS DE DESTINATION EN CAMPAGNE En application des articles R151-23 et L151-11, les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination sont identifiés par une étoile sur le règlement graphique (zonage). Les 20 bâtiments concernés sont localisés au sein de la zone agricole ou de la zone naturelle. Cette identification a été réalisée à l’appui d’un croisement de plusieurs critères, dont les impacts sur l’agriculture. L’objectif de cette identification est en premier lieu de valoriser le patrimoine bâti en campagne. Les bâtiments identifiés viendront également diversifier l’offre en logements en termes de typologie, à l’échelle du territoire. Les critères d’identification de ces bâtiments sont rappelés dans le règlement écrit. Il convient de rappeler qu’au-delà de l’identification dans le PLU, le changement de destination est soumis à l’avis conforme de la CDPENAF.

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5.4.3 LES LIAISONS DOUCES EXISTANTES A CONSERVER Le zonage identifie les liaisons douces existantes à conserver, et les protège au titre de l’article L151-38 du Code de l’Urbanisme. Les Dispositions Générales du Règlement écrit rappellent le principe de conservation de ces continuités, tout en permettant des modifications ponctuelles du tracé : « Les liaisons douces existantes à conserver au titre de l’article L. 151-38 du code de l’urbanisme sont repérées avec une trame spécifique sur les documents graphiques du règlement. Celles-ci sont souvent associées avec des éléments de patrimoine naturel et / ou bâti (édifice témoin de l’architecture locale, point de vue, site historique, vestige archéologique, activité culturelle, …). L’accès au public doit être maintenu tant que possible. Des modifications ponctuelles de tracés peuvent être autorisées à condition de ne pas remettre en cause la logique d’itinéraire initiale, ainsi que leur intérêt culturel et patrimonial. » Le linéaire identifié s’élève à 121.4 kilomètres linéaires.

5.4.4 LES EMPLACEMENTS RESERVES Tableau des Emplacements réservés N° Vocation de l’Emplacement réservé Bénéficiaire Dimensions 1 Continuité douce Commune 445 m² 2 Continuité douce Commune 865 m² 3 Continuité douce Commune 160 m² 4 Desserte de zone Commune 110 m² 5 Continuité douce Commune 1 250 m² 6 Continuité douce Commune 155 m² 7 Continuité douce Commune 785 m² 8 Continuité douce Commune 100 m² 9 Desserte de zone Commune 300 m² 10 Desserte de zone Commune 200 m² 11 Continuité douce Commune 815 m² 12 Desserte de zone Commune 130 m² 13 Desserte de zone Commune L=270m;l=8m 14 Voirie Commune L=200m;l=8m

Les emplacements réservés n°1, 2, 3, 5, 6, 7 et 11 visent à renforcer le maillage des continuités douces aux abords de l’Auxence, en lien avec les continuités existantes. Les emplacements réservés n°4, 8, 9, 10 et 12 visent à permettre la desserte des cœurs de zones situées en retrait des voies de circulation existantes. L’emplacement réservé n°13 vise à améliorer les circulations motorisées actuelles, en lien avec une activité et à renforcer le maillage des continuités douces. L’emplacement réservé n°14 vise à créer une nouvelle voie entre la rue de l’Océane et le secteur 2AUl, concerné par une servitude de projet, qui verra l’implantation d’équipements d’intérêt collectif à terme. Cette voie permettra d’éviter une situation d’impasse pour le secteur 2AUl à terme.

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5.4.5 LES SECTEURS SOUMIS A OAP Le zonage identifie les secteurs soumis à Orientations d’Aménagement et de Programmation, et plus spécifiquement les secteurs concernés par des objectifs spécifiques en termes de programmation urbaine : objectifs de densité, objectifs de production de logements, échéancier. Dans les Dispositions générales, le Règlement écrit rappelle la portée de cette identification : « Les constructions et installations projetées au sein de ces secteurs doivent être compatibles avec Les Orientations d’Aménagement et de Programmation spécifiques au secteur. »

5.4.6 PERIMETRE D’ATTENTE DE PROJET Le zonage identifie un périmètre d’attente de projet défini au titre de l’article L. 151-41 du code de l’urbanisme, sur une superficie de 3.00 hectares. Afin de pouvoir y implanter à terme des équipements d’intérêt collectif, cet espace est protégé à travers les Dispositions Générales du Règlement écrit : « A l’intérieur de ces périmètres, seuls sont autorisés, sous réserve de leur compatibilité avec la vocation de la zone : . Les travaux ayant pour objet l’adaptation, la réfection des constructions et installations existantes, . L’extension mesurée des constructions existantes, si l’ensemble des conditions suivantes est réuni : ­ L’emprise au sol avant extension de la construction ne peut être inférieure à 40 m², ­ L’emprise au sol créée en extension ne doit pas excéder 20 m² ­ La desserte existante par les équipements est satisfaisante, ­ Un raccordement architectural satisfaisant devra être trouvé entre le volume existant et l’extension réalisée. . Les équipements nécessaires au bon fonctionnement des services publics. »

5.4.7 LES LINEAIRES DE PRESERVATION DE LA DIVERSITE COMMERCIALE Le zonage identifie les linéaires dans lesquels il s’agit de préserver la diversité commerciale des rez-de-chaussée, aux abords de la place Saint-Martin. Les bâtiments concernés ont été précisément repérés. Le linéaire préservé s’élève à 76.5 mètres linéaires. Ces linéaires sont protégés au titre de l’article L151-16 du Code de l’Urbanisme, à travers les Dispositions Générales du Règlement écrit rappellent les principes qui prévalent : « Le long des voies repérées aux documents graphiques comme « linéaire de préservation de la diversité commerciale », le changement de destination des locaux concernés par la destination « commerce et activités de service » est interdit ; les changements de destination sont uniquement autorisés entre les différentes sous-destinations de la destination « commerce et activités de service ». Cette disposition s’applique au rez-de-chaussée des constructions ayant une façade sur la voie concernée par le linéaire. Elle ne s’applique pas aux parties communes des constructions nécessaires à leur fonctionnement telles que hall d’entrée, accès au stationnement souterrain, locaux techniques, locaux de gardiennage… Le changement de destination peut être autorisé si celui-ci s’effectue sur une surface à l’arrière de la construction et qu’il ne compromet pas la surface de vente nécessaire au bon fonctionnement du commerce. »

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5.4.8 ZONE DE NON AEDIFICANDI Le hameau de Beau-Soleil est récemment passé en agglomération, avec par conséquent une limitation de la vitesse à 50km/h. Toutefois, la largeur de la RD22, son caractère rectiligne (avec une forte visibilité) et l’absence d’aménagement de voirie ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant en l’état actuel pour permettre une implantation des constructions au plus près de la voie. Pour ce motif de sécurité, ainsi que pour viser un recentrage prioritaire de l’habitat sur le Bourg, le niveau de densification de Beau-Soleil est pondéré par la mise en place d’une bande inconstructible (non aedificandi) d’une profondeur de 25 m par rapport à l’axe de la voie, ponctuellement adaptée lorsque des constructions existantes sont présentes dans cette marge de recul. Cette marge de recul reprend le recul appliqué par ailleurs sur la RD22, hors agglomération. Elle figure sur le règlement graphique (zonage) et il en est fait mention dans le règlement écrit.

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6 ANALYSE DES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LES PIECES REGLEMENTAIRES, AU REGARD DU PADD Le tableau ci-dessous analyse la manière dont les pièces réglementaires (zonage, règlement écrit, Orientations d’Aménagement et de Programmation) traduisent les orientations du PADD, et répondent ainsi aux enjeux identifiés. Le code couleur suivant a été mis en place :

Elément relevant du zonage Elément relevant du règlement Elément relevant des OAP

Elément relevant du zonage + Elément de relevant pas Elément relevant du zonage + OAP règlement d’un des outils PLU

Orientations Traduction à travers Thématiques Extraits du PADD du PADD les pièces réglementaires Identification des zones AU (Bourg), du STECAL de Beau- « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 Soleil et du potentiel en Axe 1, habitants. […] Dans cette perspective, le principe est de Démographie changement de destination poursuivre l’accueil et le maintien de jeunes ménages afin de Section 1 (campagne) renouveler la population […] » Echéancier : étaler l’offre dans le temps « En tenant compte d’un léger desserrement des ménages : . Pour maintenir la population à son niveau actuel sur Identification des zones AU (Bourg), du STECAL de Beau- Axe 1, la prochaine décennie, il convient de trouver une vingtaine de logements supplémentaires. Soleil et du potentiel en Section 2 . De plus, l’accueil de 150 à 200 habitants changement de destination supplémentaires nécessite de prévoir entre 60 et 80 (campagne) logements supplémentaires. » « Sur un plan quantitatif, au cours de la prochaine décennie, l’objectif est de répondre à ces besoins en logements par : . La réalisation de nouveaux logements dans le cadre Dimensionnement des zones fixé par le Programme Local de l’Habitat, que ce soit AU en tenant compte de ces Axe 1, par la construction neuve ou par le changement de aspects Section 2 destination de bâtiments patrimoniaux; Identification du potentiel en . La rénovation/réhabilitation et la mobilisation du changement de destination parc de logements vacants sur le Bourg comme sur (campagne) les écarts, dont le potentiel permettra de compléter l’offre en logements. » Logement « Le développement de l’offre en logements locatifs sociaux favorisera le parcours résidentiel des ménages et permettra leur Identification d’une zone maintien sur place. Ce développement se fera dans le respect des Axe 1, 1AUl permettant notamment objectifs supra-communaux (Programme Local de l’Habitat). Section 2 l’hébergement à destination En complément de la maison de retraite, il s’agira de mettre en des seniors œuvre une offre en logements spécifique à destination des seniors. Cet équipement sera localisé sur l’agglomération »

« Le développement de l’habitat se fera donc majoritairement sur le Bourg : . La majorité de la construction neuve en logements sera localisée sur le Bourg (y compris le secteur de La 70% du développement Axe 1, Charraie), au sein et en continuité immédiate de urbain prévu sur le bourg Section 3 l’enveloppe urbaine; (dents creuses, zones AU) . Dans une moindre mesure, elle sera également localisée sur Beau-Soleil dans une logique d’optimisation du foncier et de diversification de l’offre »

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Orientations Traduction à travers Thématiques Extraits du PADD du PADD les pièces réglementaires « Le changement de destination sera encadré de manière stricte : seul le bâti en pierres présentant un intérêt architectural Identification du potentiel en pourra faire l’objet d’un changement de destination. De plus, afin changement de destination de limiter les conflits d’usage, il ne devra pas remettre en (campagne) à l’appui de question la pérennité de l’activité agricole (en termes de critères précis, notamment pratiques agricoles comme vis-à-vis des exploitations). A ce titre, l’intérêt patrimonial les bâtiments qui pourront faire l’objet d’un changement de destination en campagne seront précisément identifiés. » Encadrement très précis des Axe 2, possibilités d’évolution pour Section 1 les tiers en campagne : . Identification des quelques bâtiments « Enfin, la confortation des habitations existantes (extension, pouvant faire l’objet rénovation/réhabilitation, annexes) restera possible, mais de d’un changement de manière encadrée. » destination (zonage) . Extension limitée des constructions d’habitation et de leurs annexes « Tant par le nombre d’emploi qu’elle génère que par son impact sur les paysages, l’agriculture constitue une activité économique de premier plan à l’échelle communale. Sa pérennisation passe notamment par l’identification des espaces à vocation agricole et par la limitation des impacts liés à la présence de tiers en Conservation d’une « zone Axe 2, campagne. agricole pérenne et Section 1 Concernant les espaces agricoles et naturels, naturelle » au sens du SCOT. . L’objectif est de préserver 69 400 hectares à l’échelle du Pays d’Ancenis ; . La commune de Belligné participera à sa hauteur à la réalisation de cet objectif. » « Le recentrage de l’urbanisation sur le Bourg vise à favoriser le maintien, voire le développement de la dynamique économique locale (commerces et services notamment). Dans cette Dynamique perspective, la localisation des extensions urbaines et le soin apporté aux continuités douces devront permettre de renforcer économique Secteurs Ua, Ub et Ub1 : à les liens de proximité entre les habitants et les activités vocation généraliste (accueil présentes sur le Bourg. d’activités possibles si pas La confortation des activités sur place pourra être recherchée. En source de nuisances pour les Axe 2, parallèle, l’identification d’une zone économique de portée habitants) locale permettra de disposer d’une offre adaptée (activités non Section 2 Secteurs Ue (espaces à compatibles avec l’habitat, activités nécessitant une superficie vocation économique) : plus importante…). Cette zone devra être située en continuité de possibilité d’accueil l’agglomération et à proximité d’une voie de communication d’artisans, mais pas permettant une desserte efficace. Seules des activités de portée d’industrie locale pourront y être installées et la réalisation de logement de fonction ne sera pas autorisée afin de garantir la pérennité de la vocation de cette zone. Enfin, étant donné la proximité du tissu urbain, l’insertion devra être soignée (volumes, implantation, gestion de dépôts extérieurs…). » « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 Pas de nécessité d’identifier habitants. La capacité du système d’assainissement permet Axe 1, un espace défini (capacité Equipements d’envisager cette hausse de population. » Section 1 des équipements « renouveler la population, tout en veillant à l’adéquation avec satisfaisante) les équipements existants (écoles notamment) »

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Orientations Traduction à travers Thématiques Extraits du PADD du PADD les pièces réglementaires « En complément de la maison de retraite, il s’agira de mettre en œuvre une offre en logements spécifique à destination des Identification d’une zone seniors. Cet équipement sera localisé sur l’agglomération ; son Axe 1, 1AUl permettant notamment positionnement fera l’objet d’une attention toute particulière en Section 2 l’hébergement à destination termes de praticité d’accès vers le cœur du Bourg, afin de des seniors permettre aux résidents de rejoindre aisément les équipements médicaux, les commerces et les services. » Identification d’une zone « le développement d’une offre adaptée aux anciens (de type Axe 1, 2AUl et d’une servitude de village « seniors ») constituera une réponse directe aux besoins Section 3 projet afin de permettre la locaux » mise en place d’une maison Axe 1, Concernant la maison de retraite : « la possibilité d’un nouvel de retraite (si nécessaire) Section 3 établissement dédié aux personnes âgées doit être anticipée. » « Il pourrait être opportun de formaliser un parcours piétonnier autour du Bourg, ce qui nécessite de travailler sur les ruptures de continuités. Par ailleurs, au sein de l’agglomération, le maillage des continuités piétonnes est globalement satisfaisant dans la Inscription d’une voie verte mesure où il permet une desserte satisfaisante entre les dans les OAP (tour du bourg) différents quartiers et les principales polarités (équipements, cœur commercial) : les extensions futures devront s’inscrire dans Identification de principes de cette logique, de manière à favoriser l’attractivité du centre- continuités au niveau des Mobilités et Axe 3, bourg par une proximité physique et une praticité d’accès. futures opérations accessibilité Section 3 Certains points méritent par ailleurs une réflexion en termes de sécurisation des déplacements, que ce soit aux abords de la Complémentairement, Mairie ou au niveau du carrefour entre la rue du Capitaine identification Etienne et la RD10. d’Emplacements réservés Sans nier l’importance des déplacements motorisés à l’échelle de « continuités douces » la commune, ces éléments ont vocation à encourager l’usage des modes doux de déplacement pour les petits trajets du quotidien, dans une logique de limitation de la production de gaz à effet de serre. »

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Orientations Traduction à travers Thématiques Extraits du PADD du PADD les pièces réglementaires « Concernant l’habitat, . L’utilisation de l’existant (par la possibilité de réhabilitation/rénovation et la mobilisation du parc de logements vacants) permettra de limiter les besoins en logements neufs, et donc de réduire d’autant la consommation d’espace. . Au sein de l’enveloppe urbaine du Bourg, la valorisation des grands ensembles constitués (plus Concernant l’habitat : de 2500 m², éventuellement sur plusieurs parcelles Intégration d’une diminution attenantes) est une priorité en termes de lutte contre de la vacance dans le lien l’étalement urbain. entre objectifs . Au regard des besoins en logements neufs, du démographiques et objectif potentiel en changement de destination et du de production de nouveaux potentiel foncier, il conviendra de prévoir un logements maximum de 3.5 hectares de zones d’urbanisation OAP portant sur les espaces future à vocation d’habitat en extension de de plus de 2500 m² l’enveloppe urbaine. Densité moyenne sur . Enfin, la mise en place d’Orientations d’Aménagement l’ensemble des opérations et de Programmation sur les secteurs stratégiques d’ensemble : (zones d’urbanisation future, grands ensembles 12 logements/ha constitués) permettra de fixer une densité minimale 1.52 hectare à vocation de 12 logements/hectare à l’échelle de la Commune d’habitat, en extension de pour les opérations nouvelles à vocation d’habitat. » l’enveloppe urbaine Concernant les activités, . Sols / Axe 1, Tant qu’elles restent compatibles avec la proximité de l’habitat, elles pourront trouver place au sein du tissu sous-sols Section 4 Concernant les activités : urbain. Possibilité de maintien des . Il convient toutefois de prévoir un espace dédié pour activités compatibles avec les activités présentant des risques ou nuisances pour l’habitat les biens et les personnes, ou nécessitant des surfaces trop importantes pour pouvoir se maintenir ou être Mise en place d’une Zone intégrées dans le tissu urbain. En ce sens, un artisanale de proximité, maximum de 2.5 hectares de zones d’urbanisation partiellement en Ue (0.82 ha) future sera destiné aux activités. et partiellement en 2AUe (0.87 ha) Concernant les équipements, Mise en place d’une zone . Il convient de mobiliser les anciens bâtiments de 2AUe en prolongement d’une l’école Saint-Martin, dans une logique de activité existante (0.84 ha) renouvellement urbain et de centralité. A terme, cet espace pourra accueillir un ou des équipements d’intérêt collectif (pôle médical ou paramédical, pôle associatif…). Concernant les équipements : . La création d’un village « seniors » pourrait Identification d’un espace actuellement nécessiter l’identification d’un espace dédié pour le « village dédié. Un tel projet doit être distingué des opérations seniors » (1.94 ha) « classiques » à vocation d’habitat, dans la mesure où il rayonne au-delà du territoire communal. Nécessairement implanté en continuité du tissu urbain, il pourra trouver place au sein d’une opération mixte avec de l’habitat plus conventionnel. Un maximum de 1 à 2 hectares de zones d’urbanisation future sera destiné à cette opération. »

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Orientations Traduction à travers Thématiques Extraits du PADD du PADD les pièces réglementaires Les espaces naturels sont classés en zone N (zonage protecteur) Les boisements sont classés « La prise en compte de la Trame verte et bleue nécessite de en zone Nf (zonage concilier trois grands enjeux : préservation de la biodiversité, spécifique prenant en intérêt paysager et pérennisation de l’activité agricole. En ce compte l’existence d’un Plan Milieux Axe 3, sens, il s’agira d’adapter le niveau de préservation de ces Simple de Gestion agréé) naturels & Section 1 éléments de manière proportionnée au regard de ces enjeux. Principaux bois dans l’espace biodiversité Concernant le « secteur de reconquête », des préconisations agricole protégés par l’outil seront formulées pour permettre une amélioration de la EBC (protection stricte) situation en cas de replantation sur ce secteur. » Haies, zones humides et cours d’eau identifiés et protégées au titre de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme « l’objectif, d’ici une dizaine d’années, est de dépasser les 2000 Pas de nécessité d’identifier Cycle de Axe 1, habitants. La capacité du système d’assainissement permet un espace d’extension de la l’eau Section 1 d’envisager cette hausse de population. » STEP (capacité satisfaisante) Identification de zone N en « Le Bourg se situe dans un cadre rural qui le rend Axe 3, frange nord du bourg (le long particulièrement attractif. Néanmoins, les limites entre l’espace Section 2 de l’Auxence) afin de urbain et l’espace rural sont très peu marquées. » préserver le cadre naturel « Sur les espaces stratégiques situés de part et d’autre de la rue du Capitaine Etienne, le travail sur les franges s’inscrira dans le OAP allant dans ce sens sur Paysages & cadre d’une opération d’ensemble cohérente et de qualité, au l’espace au sud de la rue du patrimoine sein de laquelle les formes urbaines s’inspireront en tout ou Capitaine Etienne : partie de la typologie du centre-bourg (mitoyenneté…). Outre optimisation du foncier, Axe 3, l’accueil de nouveaux logements, l’aménagement de ces espaces restructuration des fonds de Section 2 stratégiques devra permettre de restructurer le parcellaire afin jardin pour redonner de la d’offrir un espace d’agrément (jardins…) aux constructions valeur aux constructions existantes le long de la rue du Capitaine Etienne. Enfin, situées le long de la rue du l’optimisation de l’espace devra respecter les attentes des Capitaine Etienne habitants en termes d’intimité. » « au sein de l’agglomération, le maillage des continuités Qualité piétonnes est globalement satisfaisant dans la mesure où il de l’air permet une desserte satisfaisante entre les différents quartiers et les principales polarités (équipements, cœur commercial) : les extensions futures devront s’inscrire dans cette logique, de Axe 3, manière à favoriser l’attractivité du centre-bourg par une Cf. Mobilités & accessibilité Section 3 proximité physique et une praticité d’accès. […] Sans nier Energie l’importance des déplacements motorisés à l’échelle de la commune, ces éléments ont vocation à encourager l’usage des modes doux de déplacement pour les petits trajets du quotidien, dans une logique de limitation de la production de gaz à effet de serre.» Bouclage des voies (sites B et Thématique traitée sans être explicitement évoquée, à travers C des OAP), point de sortie les objectifs déclinés dans l’Axe 1 du PADD : confortation du sélective pour éviter une Déchets / Bourg (constructions neuves principalement localisées sur le palette de retournement Bourg), lutte contre l’étalement urbain (site D), point de collecte (développement prioritaire sur le Bourg) mutualisé des ordures ménagères (site B) Risque et / Non traité dans le PADD : enjeux non significatifs. / nuisances

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CHAPITRE 4 – ANALYSE DES INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT

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1 UNE MAITRISE EFFECTIVE DE LA CONSOMMATION D’ESPACE

1.1 LA MAITRISE DE L’URBANISATION DANS L’ESPACE

1.1.1 LA CONFORTATION DU BOURG ET DE SON ENVELOPPE URBAINE

1.1.1.1 BILAN DE LA CONSOMMATION D’ESPACE ENVISAGEE EN EXTENSION DE L’ENVELOPPE URBAINE La consommation d’espace en extension de l’enveloppe urbaine est de l’ordre de 1.52 hectare pour l’habitat (soit 0.17 ha/an) : . 0.97 hectare en zone 1AU, route de Lasseron (site D des OAP) ; . 0.55 hectare en zone 2AU, au sud-est du bourg (site C des OAP).

Par ailleurs, la consommation d’espace en extension de l’enveloppe urbaine est de l’ordre de 2.05 hectare pour les activités économiques (soit 0.21 ha/an) : . Pour l’extension de l’espace économique à l’ouest du bourg : 0.39 hectare en zone Ue. . Pour l’extension de l’espace économique à l’est du bourg : 0.84 hectare en zone 2AUe. . Pour la mise en place de la Zone artisanale de proximité, au sud du bourg : 0.61 hectare en zone Ue (le reste de la zone Ue correspondant à du renouvellement urbain sur 0.21 hectare) et 0.21 hectare en zone 2AUe (le reste de la zone 2AUe correspondant à du renouvellement urbain sur 0.66 hectare).

Enfin, la consommation d’espace en extension de l’enveloppe urbaine est de l’ordre de 3 hectares pour les équipements (futur équipement au sud-ouest du bourg et à l’ouest du lotissement, classé en zone 2AUl et également concerné par une servitude de projet. La reprise du lotissement pour partie pour les seniors (hébergement, équipement) n’est pas décomptée dans la consommation d’espace en extension, puisque ce site se trouve dans l’enveloppe urbaine.

A l’exception des équipements dont le rayonnement et les enjeux dépassent le seul territoire communal, il faut relever que les données sont particulièrement modestes concernant l’habitat et les activités, signe que la Commune se place dans une optique de mobilisation du potentiel foncier localisé dans l’enveloppe urbaine.

1.1.1.2 LA MISE EN ŒUVRE DES OBJECTIFS DE DENSITE Conformément au SCOT, le PLU met en œuvre des objectifs de densité tant sur les « grands ensembles constitués » (classés en zone AU) que sur les zones d’urbanisation future en extension de l’enveloppe urbaine. Ces objectifs de densité sont affirmés par les Orientations d’Aménagement et de Programmation : à l’échelle des 4 secteurs concernés, la densité moyenne est de 12 logements/hectare, ce qui garantit une optimisation de ces espaces sur un plan foncier.

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Un seul secteur fait l’objet d’une densité moindre (qui est compensée sur un autre secteur), du fait de sa configuration qui nécessitera vraisemblablement un découpage du parcellaire en lanières nord/sud, limitant ainsi le nombre de logements envisageables sur cet espace. Cette sous-densité sur le site D des OAP (10 logements sur 0.97 ha, soit 10.3 logements/ha) est globalement compensée par la densité programmée sur les sites A, B et C des OAP : à l’échelle des 4 sites à vocation d’habitat, la densité moyenne est de 11.9 logements/ha. Là aussi, la Commune se place dans une optique de maîtrise de la consommation d’espace et de lutte contre l’étalement urbain.

1.1.1.3 UNE OFFRE EN LOGEMENTS EN MAJORITE SUR L’AGGLOMERATION La majorité de l’offre en logements neufs est localisée sur l’agglomération que ce soit dans l’enveloppe urbaine (à hauteur de 46.6% des besoins en logements) ou en extension de l’enveloppe urbaine (à hauteur de 23.3% des besoins) : ainsi, 69.9% des futurs logements sont prévus sur l’agglomération. Il faut relever que cette proportion marque un tournant, sur un territoire où 50% de la population vit en campagne. Par ailleurs, il convient de relever la très forte proportion de logements envisagés dans l’enveloppe urbaine du bourg : 46.6% des besoins à l’échelle du PLU. En ce sens, la Commune bien au-delà des objectifs du SCOT (qui fixe un objectif de renouvellement urbain de 35%, signifiant qu’au moins 35% des logements devront trouver leur place dans l’enveloppe urbaine).

1.1.2 LA DIVERSIFICATION DES POSSIBILITES EN CAMPAGNE

1.1.2.1 LA VALORISATION DU PATRIMOINE EN CAMPAGNE La Commune a identifié 20 bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination. Il convient de relever qu’en plus des autres critères (sécurité, impacts sur l’agriculture), le critère « emprise au sol » a permis d’identifier uniquement les bâtiments de plus de 70 m², de façon à identifier un nombre moins importants de bâtiments et à préserver l’équilibre d’une « offre en logements en majorité sur l’agglomération » La possibilité de faire évoluer ce bâti contribue également à la maîtrise de la consommation d’espace : en effet, ces espaces sont de toute manière déjà artificialisés et perdus pour l’agriculture. Leur mobilisation, visant à réaliser de nouveaux logements, limite d’autant le nombre de logements neufs à créer en extension de l’agglomération (qui est pour le coup générateur de consommation d’espace). Elle permet en outre de diversifier l’offre en logements.

1.1.2.2 BEAU-SOLEIL La possibilité de comblement des dents creuses sur Beau-Soleil vise à la fois à diversifier l’offre en logements et à optimiser des espaces déjà définitivement perdus pour l’agriculture. L’optimisation de ce foncier permet de surcroît de limiter les extensions de l’urbanisation sur des terres agricoles exploitées.

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1.2 LA MAITRISE DE L’URBANISATION DANS LE TEMPS La Commune maîtrise le devenir des espaces suivants, dans le temps : . Le secteur localisé au sud de la rue du Capitaine Etienne (site B des OAP), qui n’est pas raccordé aux réseaux et qui est donc classé en zone 2AU (9.6% du potentiel « pratique ») ; cet espace est de surcroît affiché pour le développement à « moyen-long terme » dans l’échéancier figurant dans les OAP. . Le secteur d’extension localisé au sud-est de l’agglomération (site C des OAP), ne bénéficiant pas non plus du raccordement aux réseaux, est aussi classé en zone 2AU (9.6% du potentiel « pratique »). . La mutation du lotissement de la Grotte IV (site E des OAP), dont le foncier est détenu par la collectivité (11.0% du potentiel « pratique »). . Soit une maîtrise à hauteur de près de 30% du potentiel « pratique ».

De fait, la Commune a recherché la plus grande maîtrise possible concernant les futures opérations d’ensemble, puisque les autres secteurs concernés (route de Lasseron et rue de l’Auxence) ne pouvaient pas être classés en zone 2AU, étant donné leur raccordement aux réseaux. Pour le site A (rue de l’Auxence), pour lequel les réseaux arrivent à l’extrémité est, les OAP fixent le principe d’une extension du réseau d’assainissement collectif à réaliser dans l’opération, à la charge du porteur de projet. Ainsi, la maîtrise de l’urbanisation dans le temps passera notamment par une vigilance constante s’agissant du rythme de construction, et donc une adaptation du délai d’ouverture à l’urbanisation des secteurs maîtrisés par la collectivité (plus tôt ou plus tard).

2 LA PERENNISATION DE L’ACTIVITE AGRICOLE : UN ENJEU PLEINEMENT INTEGRE

2.1 L’IDENTIFICATION DES ESPACES AGRICOLES PERENNES ET NATURELS DU SCOT Sur le territoire communal : . 3012.18 hectares sont classés en zone agricole A (soit 90.88% du territoire), dont : ­ 2998.09 hectares en secteur A (sans indice) (soit 90.46% du territoire) [pérenne au sens du SCOT] ; ­ 1.07 hectares en secteur A1 (soit 0.03% du territoire) [pérenne au sens du SCOT] ; ­ 1.30 hectare en secteur Ab (soit 0.04% du territoire) ; ­ 11.72 hectares en secteur Ah (soit 0.35% du territoire). . 229.60 hectares sont classés en zone naturelle N (soit 6.93% du territoire), dont : ­ 105.38 hectares en secteur N (sans indice) (soit 3.18% du territoire) [pérenne au sens du SCOT] ; ­ 116.77 hectares en secteur Nf (soit 3.52% du territoire) [pérenne au sens du SCOT] ; ­ 6.02 hectares en secteur Nl1 (soit 0.18% du territoire) ;

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­ 0.48 hectare en secteur Nl2 (soit 0.01% du territoire) ; ­ 0.94 hectare en secteur Nl3 (soit 0.03% du territoire). Le PLU identifie donc 3221.32 hectares de « zone agricole pérenne et naturelle » au sens du SCOT (soit 97.19% du territoire communal) : il participe pleinement à l’objectif de préservation de 69 400 hectares à l’échelle de la COMPA.

2.2 DES CHOIX SANS IMPACTS MAJEURS SUR L’AGRICULTURE

2.2.1 UNE ABSENCE D’IMPACT AU NIVEAU DES SITES ET SIEGES D’EXPLOITATION Tous les sites et sièges d’exploitation agricole ont été classés en zone agricole A. En termes de possibilités de développement (notamment la construction ou l’extension de bâtiments), aucun d’entre eux n’est contraint par la proximité d’une zone naturelle, d’une zone urbaine ou d’une zone à urbaniser. Enfin, aucun bâtiment pouvant faire l’objet d’un changement de destination en zone agricole n’a été identifié à moins de 100 mètres d’un site ou d’un siège d’exploitation, ce qui garantit qu’aucun nouveau tiers ne pourra s’installer à proximité immédiate de bâtiments agricoles.

2.2.2 DES IMPACTS TRES FAIBLES AU NIVEAU DE L’AGGLOMERATION ET DE BEAU- SOLEIL Afin de stopper le mitage de l’espace rural, le choix de la Commune a été de recentrer le développement sur le bourg, et dans une moindre mesure sur Beau-Soleil. La mobilisation d’une partie du résiduel urbain, sur le bourg comme sur Beau-Soleil, ne porte pas atteinte à l’activité agricole : en effet, il s’agit d’optimiser des terrains déjà définitivement perdus pour l’agriculture. Bien plus : leur mobilisation permet de mesurer les surfaces à prévoir en extension des enveloppes urbaines. Ainsi, le principal impact sur les espaces agricoles et leur fonctionnalité est constitué par le prélèvement de surfaces à destination du développement urbain (habitat, activités, équipements) au niveau de l’agglomération. Néanmoins, ces prélèvements se font à stricte hauteur des besoins identifiés, en intégrant notamment des objectifs de densité (pour l’habitat) : ils sont donc limités.

De manière plus précise, le développement de l’agglomération génère 6 secteurs extensions de l’enveloppe urbaine : 2 à destination principale de l’habitat, 3 à destination d’activités (la Zone artisanale de proximité présentant deux zonages différents), 1 à destination d’équipements. Le tableau de synthèse des incidences sur l’agriculture (cf. ci-après) permet de préciser les impacts sur l’agriculture : . Le principal enjeu porte sur le prélèvement d’une surface à destination d’équipements, sur un espace de cultures ouvert (pas de limites franches), sur une superficie de 3 hectares. . L’enjeu de niveau 2 concerne un prélèvement de surface agricole sur une prairie pâturée, sur 0.55 hectare. La surface prélevée reste néanmoins limitée. De plus, même si ce prélèvement ne s’appuie pas sur une limite parcellaire déterminée ou sur une limite agro-paysagère franche, une limite claire (fossé d’écoulement) est située à proximité immédiate.

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. Les deux autres secteurs constituant un prélèvement sur l’agriculture présentent des enjeux mesurés (parcelles enclavées correspondant à des prairies de fauche). Il convient de relever que les deux espaces porteurs des enjeux agricoles les plus importants sont classés en zones d’urbanisation future fermée à l’urbanisation (2AU et 2AUl) : ce type de zonage permet à la fois de donner une lisibilité pour l’agriculture (prélèvement sur le terme du PLU) tout en confirmant que le prélèvement ne sera pas immédiat.

Occupation Impacts sur l’agriculture Vocation Localisation Zonage Superficie des sols Quantitatif Qualitatif Route de Lasseron Prairie de Habitat 1AU 0.97 ha 0.97 ha Enjeu mesuré : parcelle enclavée (site D des fauche OAP) Enjeu de niveau 2 : prélèvement Sud-est du sur un espace mesuré, limite claire Prairie Habitat bourg (site 2AU 0.55 ha 0.55 ha à proximité (fossé d’écoulement à pâturée C des OAP) l’est de la zone Ab, située dans le prolongement de cette zone 2AU) Ouest du Non Activités Ue 0.39 ha / / bourg exploité Est du Non Activités 1AUe 0.37 ha / / bourg exploité Prairie ZA (sud du Enjeu mesuré : parcelle enclavée, Activités Ue 0.61 ha sèche 0.61 ha bourg) parcelle communale améliorée ZA (sud du Non Activités 2AUe 0.21 ha / / bourg) exploité Principal enjeu : prélèvement de Sud-ouest Parcelle de Equipements 2AUl 3.00 ha 3.00 ha surface sur une parcelle ouverte du bourg culture (pas de limite franche) Total / / 6.10 ha / 5.13 ha

2.3 UNE CONSTRUCTIBILITE ENCADREE EN CAMPAGNE

2.3.1 UN SEUL « STECAL » Un seul Secteur de Taille et de Capacité d’Accueil Limitées (STECAL) a été mis en place dans le cadre du PLU : un secteur Ah. Dans la mesure où ils se situent au sein de l’enveloppe urbaine du bourg, les secteurs Nl1, Nl2 et Nl3 ne constituent pas des STECAL. Le secteur A1 a été mis en place afin de tenir compte du secteur identifié en « Espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial » par la DTA de l’Estuaire de la Loire : il le chevauche en effet partiellement. Dans la mesure où ce secteur vise à encadrer les possibilités de développement d’une activité agricole (en l’occurrence, une activité équestre) au sein de la zone agricole tout en tenant compte des enjeux paysagers, il n’est pas constitutif d’un STECAL. Au sein de ce secteur, il s’agit de permettre l’optimisation d’un foncier déjà définitivement perdu pour l’agriculture, en permettant un comblement des dents creuses par la création de nouveaux logements.

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Le secteur Ah reprend précisément l’enveloppe urbaine du hameau de Beau-Soleil. Il présente une superficie totale de 12.03 hectares (soit 0.36% du territoire communal). Il peut ainsi être considéré comme étant « de taille limitée ». Par ailleurs, les possibilités sont particulièrement encadrées. Au-delà des règles « classiques » visant l’extension et les annexes des habitations existantes (fixées pour l’ensemble du territoire communal en zones A et N), le règlement fixe, s’agissant des nouveaux logements : . Une emprise au sol cumulée de 180 m², comprenant la totalité des bâtiments sur l’unité foncière (reprenant ici le seuil maximum autorisé pour l’extension et la création d’annexes aux habitations déjà existantes en zones A et N) ; . Une hauteur maximum de 7 mètres à l’égout du toit ou à l’acrotère (reprenant là aussi la règle définie pour les habitations déjà existantes en zones A et N). Etant donné le principe d’optimisation du foncier existant au sein de l’enveloppe urbaine de Beau-Soleil, il n’a pas été nécessaire de fixer de distance maximale entre constructions sur une même propriété : en effet, le détourage du zonage Ah garantit qu’il n’y aura pas de mitage lié à ces nouvelles constructions. Enfin, une marge de recul de 25 m par rapport à l’axe de la RD22 (non aedificandi), ponctuellement adaptée au niveau des constructions existantes, a été définie. Elle vise à prendre en compte les enjeux de sécurité : en effet, malgré le récent passage de Beau-Soleil en agglomération, les caractéristiques de la RD22 (largeur, visibilité, absence d’aménagement spécifique) ne garantissent pas un niveau de sécurité suffisant en l’état actuel pour permettre une implantation des constructions au plus près de la voie. De fait, cette zone de non aedificandi vient minorer les possibilités de nouveaux logements. En ce sens, on peut considérer que le secteur Ah est bien « de capacité d’accueil limitée ». Le secteur Ah constitue ainsi un STECAL au sens de l’article L151-13 du Code de l’Urbanisme. Il convient de relever que ce STECAL est particulier, puisqu’il est à vocation agricole.

2.3.2 L’IDENTIFICATION DES BATIMENTS POUVANT FAIRE L’OBJET D’UN CHANGEMENT DE DESTINATION L’identification des bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination a été réalisée à l’appui d’un croisement de plusieurs critères, dont les impacts sur l’agriculture. 20 bâtiments ont ainsi été identifiés. On peut rappeler qu’aucun de ces bâtiments ne se trouve à moins de 100 mètres d’un site ou d’un siège d’exploitation. En outre, tous les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination en zone agricole sont situés soit au cœur d’un ensemble bâti où se trouvent déjà des tiers, soit en continuité immédiate de bâtiments déjà occupés par des tiers : en ce sens, les impacts sur les plans d’épandage peuvent être considérés comme non notables. Enfin, il convient de rappeler qu’au-delà du PLU, le changement de destination est soumis à l’avis conforme de la CDPENAF.

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2.3.3 LES POSSIBILITES D’INTERVENTION POUR L’HABITAT EXISTANT Tout en stoppant le mitage de l’espace rural par le recentrage de l’urbanisation sur le Bourg, il s’agit de permettre la confortation des habitations présentes en campagne. A cet égard, dans une logique de limitation des impacts (paysagers et sur l’agriculture), des règles précises viennent encadrer les possibilités d’intervention pour les tiers (constructibilité limitée), en cohérence avec l’article L151-12 du Code de l’Urbanisme : . Seuls l’extension des constructions d’habitation existantes et la création/extension d’annexes aux habitations existantes est possible ; . Dans une logique d’équité, la Commune a fixé un « forfait » de 50 m² : à partir de la date d’Approbation du PLU, l’emprise au sol cumulée de l’ensemble des nouvelles constructions (qu’il s’agisse d’extension d’habitation ou d’annexe, ou encore de création d’annexe) ne pourra excéder cette surface ; complémentairement, dans ce « forfait » de 50 m², seuls 40 m² maximum sont mobilisables pour la création ou l’extension d’annexes aux habitations existantes ; . De plus, l’emprise au sol cumulée de l’ensemble des constructions (existantes et projetées) ne pourra pas dépasser 180 m² de manière à limiter les possibilités de division des logements existants, et donc à limiter les incidences collatérales en termes d’augmentation des flux routiers en campagne ; . Enfin, les annexes se voient limitées en termes de hauteur pour des questions paysagères (3.50 m à l’égout du toit ou au sommet de l’acrotère), et en termes de distance par rapport à l’habitation à laquelle elles sont rattachées pour des questions de limitation du mitage de l’espace rural (15 m maximum entre les façades les plus proches). Ces éléments permettent d’encadrer strictement l’évolution en campagne.

2.4 CONCLUSION Ni les bâtiments d’activité agricole, ni la fonctionnalité des espaces agricoles ne sont remis en question : au contraire, le PLU considère que la préservation de l’économie agricole est un enjeu majeur, ce qui est clairement traduit dans le cadre du PADD.

3 LA PRESERVATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE

3.1 A L’ECHELLE DU TERRITOIRE COMMUNAL, UN NIVEAU DE PRESERVATION ADAPTE AUX ENJEUX

3.1.1 CONCERNANT LES IMPACTS SUR LES RESERVOIRS DE BIODIVERSITE Les principaux boisements sont pour leur part protégés de manière satisfaisante en zone Nf lorsqu’ils sont soumis à Plan simple de gestion, ou en tant qu’Espaces Boisés Classés dans les autres cas de figure. Les zones humides sont identifiées à travers l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme (Inventaire). Le règlement encadre les possibilités d’intervention de manière adaptée.

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En complément de ces mesures, la préservation de la fonctionnalité de ces milieux est aussi assurée par l’adéquation entre d’une part les évolutions démographiques et économiques, et d’autre part la capacité de traitement des eaux usées (dimensionnement adapté en l’état actuel, mais aussi au regard des perspectives démographiques sur la prochaine décennie).

3.1.2 CONCERNANT LA PRESERVATION ET LA REMISE EN BON ETAT DES CONTINUITES ECOLOGIQUES Le PLU vise la préservation des continuités écologiques identifiées sur le territoire : . Les continuités aquatiques et leurs abords, et en particulier la vallée de l’Auxence, sont protégés par différents moyens : ­ Une zone naturelle N de protection stricte aux abords de l’Auxence, dans sa traversée du bourg ; ­ L’obligation de recul de 15 m par rapport aux cours d’eau identifiés aux documents graphiques (zonage), qui vient protéger les espaces les plus proches de toute construction ; ­ Complémentairement, le tramage zones humides (L151-23 du Code de l’Urbanisme), souvent identifié en connexion du réseau hydrographique, vient de fait protéger les espaces les plus proches de toute construction. En ce sens, l’ossature principale de la Trame bleue est protégée de manière satisfaisante. . Les continuités bocagères sont préservées à travers le maintien du maillage bocager par différents moyens : ­ Sur un plan prescriptif, le bocage est identifié à travers l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme (Inventaire). Le règlement encadre les possibilités d’intervention de manière adaptée : les possibilités de suppression se font sous réserve de Déclaration Préalable et dans des cas de figure très précis (ouverture d’accès agricole ou regroupement de parcelles agricoles ou problématique concernant l’état sanitaire des arbres constituant la haie), avec application systématique de mesures compensatoires (réalisation simultanée de plantations en quantité et/ou linéaire équivalent, avec obligation de réaliser ces plantations avec des essences locales dont la liste est annexée au règlement écrit). ­ Sur un plan pédagogique, une OAP « Trame verte et bleue » présente un certain nombre de préconisations centrées sur la gestion du bocage. Ces préconisations ont vocation à guider la collectivité et les porteurs de projet, que ce soit dans une logique de densification du maillage bocager ou dans une logique de suppression-replantation de haies. Ces préconisations prendront un sens accru lorsque ces questions (densification ou suppression-replantation) porteront sur le secteur de reconquête identifié par le SCOT, au sud-ouest du territoire. En ce sens, l’ossature principale de la Trame verte est protégée de manière satisfaisante.

Ainsi, le PLU n’affecte pas la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, au contraire : il s’inscrit dans une logique non seulement de préservation, mais aussi de valorisation de la trame verte et bleue en tant que vecteur d’attractivité pour le territoire.

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3.2 A L’ECHELLE DES SECTEURS A ENJEUX D’AMENAGEMENT, DES ENJEUX PARTICULIEREMENT MODESTES Sur le plan de la Trame verte et bleue, les secteurs à enjeux d’aménagement correspondent aux zones de développement de l’urbanisation, que ce soit à vocation d’habitat ou d’activités. Parallèlement aux réflexions sur le développement de l’urbanisation, le passage d’un ingénieur- écologue sur site a permis de dresser l’état des lieux sur les zones de développement pressenties. La carte ci-dessous restitue les enjeux identifiés, que ce soit au sein de l’enveloppe urbaine ou en extension.

Les inventaires naturalistes ont permis d’accompagner les choix de la Commune. . Concernant les espaces identifiés en zone humide lors des inventaires naturalistes : ­ La parcelle localisée au niveau de l’Auxence (à l’ouest du bourg) n’a pas été retenue dans les zones d’urbanisation future pour ce motif (logique d’« évitement » des impacts) ; ­ De même, au sud-ouest de l’agglomération, la délimitation de la zone 2AUl a été établie en excluant la partie identifiée en zone humide (logique d’« évitement » des impacts) ;

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­ Au niveau de la rue de la Loire, au sud du bourg, la délimitation d’une parcelle constructible a tenu compte de la contre-expertise menée sur ce secteur, en particulier des préconisations qui indiquaient qu’en cas d’urbanisation, les constructions devraient se faire « au plus proche de la route »33 dans une logique de réduction des impacts ; les deux autres parcelles localisées au nord de cette parcelle n’ont pas été retenues en zone constructible, au regard de la contre-expertise. ­ Enfin, la petite partie identifié au sud-est du cœur de bourg, au sein d’un secteur de prairie mésophile, est prise en compte à travers les Orientations d’Aménagement et de Programmation (intégration, à terme, dans un « espace vert collectif »). . Concernant les éléments patrimoniaux identifiés (double haie remarquable, haies pluri- strates, arbres têtards remarquables), il faut relever que les Orientations d’Aménagement et de Programmation les identifient et prescrivent leur préservation. . Concernant les autres secteurs pressentis, les inventaires naturalistes ont permis de confirmer leur identification au sein de zones U ou AU. Ces secteurs correspondent surtout à des jardins (plus ou moins entretenus) ou à des parcelles agricoles. Les enjeux en termes de biodiversité portent exclusivement sur la biodiversité ordinaire : au vu de la richesse du territoire, ils peuvent être considérés comme particulièrement modestes.

Ainsi, le PLU prend pleinement en compte les enjeux naturalistes et ne présente pas d’incidences notables sur les milieux naturels et la biodiversité au niveau des zones de développement de l’urbanisation.

4 CYCLE DE L’EAU : UNE PRISE EN COMPTE SATISFAISANTE DES ENJEUX Concernant le volet pluvial, le SDAP est en cours de finalisation ; il est annexé au PLU (cf. Annexes sanitaires). Par ailleurs, le règlement écrit reprend les principales dispositions du zonage d’assainissement pluvial (Dispositions générales et Annexe 5) et présente un certain nombre de dispositions visant à favoriser une gestion adaptée des eaux pluviales (principe de limitation de l’imperméabilisation des sols, gestion à la parcelle, dépollution des eaux de ruissellement avant rejet pour certaines activités…). A ce titre, on peut considérer que le PLU présente des dispositions satisfaisantes en matière de gestion des eaux pluviales. Concernant l’assainissement collectif, il faut rappeler que l’actuelle STEP présente une capacité satisfaisante, que ce soit en l’état actuel ou au regard des perspectives de développement envisagées sur la prochaine décennie. Par ailleurs, il convient de relever que toutes les zones d’urbanisation future seront raccordées au système d’assainissement collectif, ce qui permettra de maîtriser le risque de pollution des milieux naturels.

33 Cf. Rapport « Caractérisation et délimitation de zones humides dans le cadre du PLU de la Commune de Loireauxence (44) » figurant en Annexe du Rapport de présentation (pièce 2.3). Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 162

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Enfin, concernant les zones humides, on peut préciser : . Que les zones humides identifiées au titre du SAGE sont intégralement protégées par des mesures réglementaires adaptées (tramage sur les plans de zonage, règlement). Seule une exception doit être relevée au niveau d’une partie de zone humide initialement identifiée au titre du SAGE, sur laquelle une contre-expertise a été menée. Le rapport de contre-expertise est annexé au Rapport de présentation. Le périmètre effectivement en zone humide, identifié dans le cadre de la contre-expertise, est précisément reporté sur le zonage ; . Que les investigations de terrain ont permis d’identifier des zones humides complémentaires, au titre de la Loi sur l’Eau. Dans une logique de prise en compte de ces zones humides : ­ La zone humide localisée au nord-ouest du bourg, en bordure de l’Auxence, est intégrée sur le zonage, et donc protégé à travers le règlement écrit ; ­ Il en est de même pour la zone humide localisée au sud-ouest du bourg, à proximité du lotissement de la Grotte et au sud du site identifié pour des équipements à destination des seniors ; ­ Enfin, la zone humide localisée au sein du site C des OAP est identifiée sur la carte des OAP. Les prescriptions fixent explicitement que « l’attention est portée sur la présence d’une zone humide qui sera prise en compte d’une manière ou d’une autre en phase opérationnelle (éviter – réduire – compenser) ». En outre, les OAP fixent également un principe d’« espace vert collectif existant ou à créer », notamment là où se trouve la zone humide. Ainsi, les OAP indiquent dès à présent à un futur porteur de projet l’existence de cette zone humide et affirment sa nécessaire prise en compte.

Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, en bordure de l’Auxence – protection par le zonage et le règlement écrit

Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, localisée dans le site C des OAP – protection par les Orientations d’Aménagement et de Programmation

Zone humide identifiée lors d’une contre-expertise menée sur un secteur identifié au zone humide au titre du SAGE – ajustement du périmètre en conséquence – protection par le zonage et le règlement écrit

Zone humide identifiée lors des investigations de terrain, au sud du projet d’équipements à destination des seniors – protection par le zonage et le règlement écrit

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5 PAYSAGES & PATRIMOINE : UNE ATTENTION CLAIRE A l’échelle communale, les outils rappelés dans les sections précédentes (inventaire des haies, zonage Nf sur les secteurs concernés par un Plan simple de gestion, identification d’une zone agricole et naturelle pérenne) visent une pérennisation des paysages du territoire.

Concernant les espaces les plus remarquables sur un plan paysager : . La « zone humide des Châteliers » (identifiée dans les « Espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial » de la DTA de l’Estuaire de la Loire) est protégée par un zonage naturel N. A ce niveau, seule une superficie limitée fait exception, au niveau d’une exploitation agricole (centre équestre) : étant donné que cette activité est partiellement à cheval sur l’espace identifié par la DTA, une zone agricole A1 a été mise en place, afin d’encadrer les possibilités de construire de manière satisfaisante sur un plan paysager. En l’occurrence, les possibilités sont particulièrement encadrées : outre les équipements d’intérêt collectifs et services publics (dès lors qu’ils ne sont pas incompatibles avec l’activité agricole et qu’ils ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages), seules les constructions à destination d’« exploitation agricole » sont autorisées. Complémentairement, le règlement fixe : ­ Une emprise au sol maximum de 700 m² pour les nouveaux bâtiments (en vue de la réalisation d’une couverture par-dessus le manège existant) ; ­ Une hauteur maximale de 8 m au faîtage ; ­ Une distance maximale de 20 m entre les bâtiments existants et les bâtiments à créer. . Il en va de même pour le château de la Galerie et ses abords (notamment le parc les boisements), protégés par une zone naturelle N et une identification des boisements au titre des Espaces Boisés Classés ; . Les abords de l’Auxence au niveau du bourg sont également protégés par un zonage N, permettant de préserver l’écrin paysager du bourg.

En outre, à l’échelle des principales entités paysagères, le règlement des différentes zones, par ses différents articles (et notamment les articles 3 et 4) permet de conserver des paysages globalement homogènes par rapport à l’existant, notamment sur le centre-bourg.

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Les principales incidences sur les paysages porteront sur les extensions de l’urbanisation. Celles- ci se faisant de manière mesurée et en continuité de l’existant, les incidences ne seront donc pas significatives sur un plan paysager.

Concernant les secteurs d’interface entre les secteurs d’habitat et les secteurs d’activités (actuels et futurs), les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) affirment un principe d’« espaces tampons », signalant que les franges doivent être gérées de manière qualitative, notamment au niveau des activités. Des dispositions plus précises encore sont même fixées sur un des secteurs les plus sensibles, en limite est du site B des OAP (haie arbustive à créer, obligation de fermeture intégrale de la façade d’un futur bâtiment d’activités donnant sur les futures habitations), de manière à accompagner le développement de l’activité en mesurant les impacts paysagers vis-à-vis de l’habitat.

Sur le plan patrimonial et culturel, le PLU entend mettre en valeur la découverte du territoire, notamment à travers : . La formalisation d’un parcours piétonnier autour du bourg, affirmée dans les OAP et par la mise en place d’Emplacements réservés dédiés à établir des continuités douces ; . L’identification du maillage des itinéraires de promenade à l’échelle du territoire.

Ainsi, le projet n’affecte pas le caractère ou l’intérêt des lieux, les sites et les paysages. Il protège le patrimoine naturel et cherche à mettre en valeur l’identité du territoire.

6 QUALITE DE L’AIR & ENERGIE A l’échelle locale, l’accueil d’habitants supplémentaires engendrera des incidences sur la pollution atmosphérique et la production de gaz à effet de serre (augmentation locale des déplacements, notamment domicile-travail) et sur la consommation énergétique (chauffage, déplacements…). Toutefois, il faut d’une part relever que le développement démographique est très mesuré, et d’autre part souligner que ces incidences ne sont pas spécifiques au contexte local : elles seront engendrées de manière quasi-similaire, que cette population s’installe ou non à Belligné. A ce propos, il faut relever que le développement se concentrera en majorité sur le Bourg (à la seule exception de Beau-Soleil et des 20 logements potentiels identifiés dans le cadre de changements de destination en campagne). De plus, les secteurs de développement urbain sont situés soit au sein de l’enveloppe urbaine, soit en continuité immédiate de l’existant, et dans tous les cas au plus près des équipements et commerces. Ainsi, la confortation du poids démographique du Bourg et la localisation des secteurs de développement urbain limiteront, à l’échelle du territoire, les déplacements motorisés individuels vers les équipements publics et les commerces pour les petits déplacements du quotidien. Ces éléments favoriseront le recours aux modes doux de déplacement, ce qui contribuera à limiter la pollution atmosphérique, l’émission de gaz à effet de serre et la consommation énergétique liée aux déplacements. Enfin, sur la question de l’habitat : . Le renforcement de la densité sur les zones d’urbanisation future (par rapport à la tendance passée) pourra conduire à des formes urbaines plus économes en énergie (mitoyenneté) ; Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 165

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. Les nouvelles constructions seront nécessairement plus économes en énergie que l’existant.

7 DECHETS L’accueil d’habitants supplémentaires engendrera une augmentation de la production de déchets à l’échelle locale. Deux éléments viennent toutefois pondérer ce premier constat : . Que ces habitants soient accueillis ou non sur le territoire communal, la production de déchets restera globalement identique ; . La localisation de la majorité de l’offre en logements sur le Bourg permettra une optimisation des trajets de collecte des déchets.

8 UNE INTEGRATION DES RISQUES ET DES NUISANCES…

8.1 … CONCERNANT LES RISQUES NATURELS Le territoire ne présente pas d’enjeux particuliers, s’agissant des risques naturels. Concernant en particulier le risque sismique et le risque « retrait-gonflement des sols argileux », la prise en compte sera nécessairement assurée indépendamment du PLU, lors des projets de construction.

8.2 … CONCERNANT LES RISQUES TECHNOLOGIQUES Le risque « TMD » reste relativement modeste. Le PLU n’entraîne pas d’aggravation de ce risque. En matière de sécurité routière, la mise en place d’une zone de non aedificandi de 25 mètres depuis l’axe de la RD22 sur Beau-Soleil (ponctuellement adaptée pour tenir compte des constructions existantes) vient interdire toute nouvelle construction à trop grande proximité de cet axe passant et ne présentant pas d’aménagement spécifique. Ce faisant, elle permet de limiter les risques. Concernant les sites industriels, un des 4 sites localisés sur le territoire se trouve au niveau d’une zone d’urbanisation future à vocation d’habitat fermée à l’urbanisation. Ce site industriel n’est plus en activité. De fait, la phase opérationnelle devra nécessairement tenir compte de l’état des lieux (pollution des sols potentielle). Concernant les activités, sources potentielles de risques et de nuisances (notamment sonores, visuelles ou olfactives) : . Sur le Bourg : ­ Les possibilités d’extension des principales activités (notamment Actiplast, ICPE soumise à Autorisation, ou encore DUPAS) ont été déterminées à l’opposé par rapport au cœur de bourg et aux zones à vocation d’habitat.

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­ Concernant la zone d’urbanisation future à vocation d’habitat envisagée le long de la rue de l’Auxence et au nord d’Actiplast (site A des OAP), le principe d’un traitement de la frange sud (du côté d’Actiplast) est affiché dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP). ­ Par ailleurs, l’interface entre la zone d’urbanisation future localisée au sud de la rue du Capitaine Etienne (site B des OAP) et l’activité Dupas (à l’est du bourg – site G des OAP) fait aussi l’objet d’une obligation de traitement qualitatif. ­ Enfin, ce même principe d’« espaces tampons » est également prescrit à travers les OAP, au niveau de la future Zone artisanale de proximité (sites C et F des OAP). Il convient également de relever que la Zone Artisanale ne permet pas l’implantation d’industrie « lourde », ce qui permet d’éviter des activités présentant un risque technologique significatif sur le Bourg. . L’espace rural présente un nombre important d’exploitations agricoles, dont certaines concernées par un classement au titre des d’ICPE. A ce niveau, le projet n’entraînera pas d’augmentation de l’exposition aux risques des populations étant donné que : ­ Aucune exploitation agricole ne se trouve aux abords immédiats du Bourg : à ce titre, le développement de l’agglomération (et notamment la localisation des zones d’urbanisation future) ne pose donc pas de difficulté particulière. ­ Aucune ICPE agricole ne se trouve à proximité de Beau-Soleil, seul secteur envisageable pour la construction de nouvelles habitations en campagne (par densification). ­ Les possibilités de changement de destination tiennent compte de la proximité des exploitations agricoles : aucun bâtiment pouvant faire l’objet d’un changement de destination n’est situé à moins de 100 mètres d’un site ou siège agricole. . Enfin, le dépôt d’hydrocarbures est localisé au sein de l’espace rural. Situé à distance de toute zone d’urbanisation future prévue au projet de PLU, il ne présente donc pas d’enjeu significatif par rapport aux évolutions envisagées.

9 CONCLUSION L’analyse des incidences sur l’environnement permet de constater que les principaux enjeux sont pris en considération. Ainsi, les analyses négatives peuvent être considérées comme résiduelles, tandis que les incidences positives sont manifestes (notamment sur le plan de la maîtrise de la consommation d’espace, de la pérennisation de l’activité agricole, ou encore de la prise en compte des enjeux paysagers et des risques).

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CHAPITRE 5 - ARTICULATION AVEC LES AUTRES DOCUMENTS D’URBANISME, PLANS ET PROGRAMMES

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Le présent chapitre vise à formaliser la manière dont le PLU s’articule avec les dispositions supra- communales, en complément des justifications opérées (chapitre 3) et de l’analyse des incidences sur l’environnement (chapitre 4).

1 LE SCOT DU PAYS D’ANCENIS Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du pays d’Ancenis, approuvé le 28 février 2014, fixe un certain nombre d’orientations par le biais de son projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD). Ces orientations sont déclinées dans le Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO).

Le Document d’Orientations et d’Objectifs vise deux axes pour le territoire : . Axe 1 : recherche d’un pays rayonnant et équilibré : . Axe 2 : préserver et valoriser l’espace et les ressources :

Le tableau ci-dessous rappelle les dispositions du SCOT (colonne de gauche) et précise les dispositions retenues dans le cadre du projet de PLU de la Commune déléguée de Belligné (colonne de droite). Au niveau de la colonne de gauche, les prescriptions sont rappelées en vert, et les recommandations rappelées en bleu.

AXE 1 / Un Pays rayonnant et équilibré 1.1. S’APPUYER SUR UNE ORGANISATION MULTIPOLAIRE 1.1.1. Les pôles d’équilibre principaux et secondaires ou assimilés La Commune de Belligné n’est pas un pôle d’équilibre au sens du SCOT : elle n’est donc pas concernée. 1.1.2. Les pôles de proximité La Commune de Belligné n’est pas un pôle de proximité au sens du SCOT : elle n’est donc pas concernée. 1.1.3. Structurer l’organisation urbaine des communes Le SCoT affirme la nécessité de la maîtrise de la croissance urbaine, à décliner à l’intérieur des communes tel que suit : Majorité de l’offre en logements . Le bourg est le lieu privilégié du développement urbain dans neufs sur le Bourg (70%, alors le souci de confortation et de proximité des équipements et que 50% de la population vit en des services campagne) . Dans les hameaux, les extensions sont proscrites mais le Identification d’un hameau au comblement des dents creuses est permis. sens du SCOT, sur le territoire . Dans les villages, les extensions sont autorisées à se faire communal : Beau-Soleil uniquement de manière limitée en fonction du niveau (comblement des dents creuses d’équipements de la zone et de la taille des extensions dans l’enveloppe urbaine envisagées. Dans tous les cas, elles devront se faire en actuelle) continuité de l’existant et sans remettre en cause l’équilibre avec le bourg.

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Le SCoT établit des critères cumulatifs permettant de justifier les possibilités d’extension des villages : . Village raccordé à un système d’assainissement collectif permettant l’extension. Ceci ne devant pas générer une Un seul village potentiel au sens extension du réseau ou un recalibrage de la STEP. du SCOT (Lasseron), mais choix . Village dont les extensions ont des impacts réduits sur les de ne pas l’identifier au zonage activités agricoles. comme tel (pas d’extension Ainsi les villages dont les critères exposés ci-dessus sont respectés ont possible). la possibilité de se développer tout en respectant les principes de bases : développement prioritaire du bourg, développement prioritaire à l’intérieur de l’enveloppe urbaine, développement en continuité du bâti existant, respect de la densité minimale. 1.2. HABITER ET VIVRE EN PAYS D’ANCENIS 1.2.1. Diversifier l’offre en logements et répondre aux besoins spécifiques de la population en place Sur l’ensemble des logements neufs à construire chaque année et sur les logements réintroduits dans le parc, le SCoT retient la répartition suivante (répartition qui sera affinée dans le Programme Local de Cf. Compatibilité avec le PLH de l’Habitat du Pays d’Ancenis) : la COMPA (ci-après) : le PLU . 75 % de logements en accession à la propriété (dont intègre pleinement les accession abordable) orientations du PLH. . 12,5 % de logements locatifs abordables (de type PLUS, PLA- I) . 12,5 % de logements locatifs privés Mettre en œuvre le Schéma Départemental d’accueil des gens du Commune non concernée. voyage dans les documents d’urbanisme. Rechercher la diversité des tailles et des types de logements afin / d’assurer l’accueil de la population et de répondre à ses besoins. Adapter les logements au phénomène de vieillissement de la Localisation de l’offre en population en privilégiant leur localisation à proximité des transports logements en continuité collectifs ainsi que des services et équipements de proximité. immédiate du cœur de Bourg. 1.2.2. Mobiliser le parc ancien Encourager la mise en œuvre d’outils et d’actions afin de lutter contre la vacance et résorber les logements insalubres : Opérations / Programmées d’Amélioration d’Habitat (OPAH), Droit de Préemption Urbain (DPU)… Le règlement écrit du PLU promeut « Les systèmes solaires (thermiques ou photovoltaïques), ainsi que Promouvoir les dispositifs concourant à l’amélioration de l’efficacité d’autres dispositifs de énergétique du parc de logements et la réduction de la précarité production d’énergie énergétique. renouvelable intégrés à la construction », dès lors qu’ils font « l'objet d'une insertion soignée » 1.2.3. Participer à l’équilibre territorial Belligné participera à cet 400 logements/an à l’échelle du SCOT, dont 55 logements/an à objectif, à hauteur de 7 l’échelle du secteur nord-est (hors Varades) logements/an (prolongement des objectifs du PLH).

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1.2.4. Maîtriser le rythme de croissance Analyse exhaustive des Les potentiels de comblement de l’enveloppe urbaine (friches, dents potentiels de comblement de creuses…) devront être identifiés lors de l’élaboration des documents l’enveloppe urbaine. d’urbanisme. L’optimisation de ces potentiels devra être prise en Optimisation recherchée : compte lors de la construction du projet de PLU (ils devront privilégier objectifs de densité sur les la réalisation d’opérations de renouvellement urbain ou situées au secteurs de plus de 2500 m², la sein de l’enveloppe urbaine à l’ouverture à l’urbanisation de zones majorité de l’offre en logements nouvelles en extension). se trouve dans l’enveloppe urbaine. 1.52 hectare en extension pour l’habitat + 2.05 hectares en extension pour les activités + 3 hectares en extension pour les Les documents d’urbanisme devront s’attacher à réduire la superficie équipements (seniors, avec un des zones AU en extension en fonction des stocks fonciers présents rayonnement au-delà de au sein de l’enveloppe urbaine (foncier mutable). Belligné), soit un total de 6.57 hectares : liés à la prise en compte du potentiel au sein de l’enveloppe urbaine. Eaux usées : pas d’enjeu L’ouverture de zones à l’urbanisation devra se faire en adéquation concernant la STEP (capacité avec la capacité de traitement des eaux usées et pluviales de la satisfaisante). commune. Eaux pluviales : mise en place d’un SDAP en parallèle du PLU. Lors de la révision ou de l’élaboration des PLU, une écriture du Urbanisation recentrée sur le règlement, adaptée à chaque contexte urbain, pourra permettre de Bourg et Beau-Soleil, maîtriser l’urbanisation diffuse à travers les règles de construction encadrement strict des (limites d’implantation, gabarit, CES, …). possibilités en campagne. 1.2.5. Renforcer la qualité des projets résidentiels Pas de prescriptions ou de recommandations sur ce point. 1.2.6. Anticiper les besoins en équipements et services d’intérêt collectif Les communes devront adapter leur offre en équipements au regard Permettre la réalisation d’une des prévisions démographiques envisagées sur le Pays d’Ancenis nouvelle maison de retraite. (accueil petite enfance, jeunesse, troisième âge). Zone Ul spécifique concernant Les documents d’urbanisme devront mettre en valeur les les équipements (salles, école) équipements culturels et sportifs existants. A ce titre, il conviendra de et Nl1 pour les équipements permettre l’application des schémas intercommunaux (sport, plus légers (étang, terrain de culture…). foot au nord de la rue des Loisirs). Les documents d’urbanisme des communes d’Ancenis et de Saint- Géréon devront permettre de renforcer l’offre en équipements Commune non concernée. cinématographique. L’accessibilité par les transports collectifs et par les modes doux devra être recherchée.

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1.3. CONNECTER ET METTRE EN RESEAU LE TERRITOIRE 1.3.1. Assurer la connexion du Pays d’Ancenis aux territoires voisins en s’appuyant sur des infrastructures majeures Les documents d’urbanisme des communes concernés par l’amélioration ou par l’aménagement des infrastructures routières identifiées dans le Schéma Départemental Routier de Loire Atlantique devront permettre ces réalisations : . Amélioration des RD 33 et RD 723 Commune non concernée. . Aménagement des RD 164 et 923/878 . Etablissement d’un nouveau franchissement sur la Loire (sous réserve de faisabilité économique, juridique, environnementale). Analyse réalisée dans le cadre Les documents d’urbanisme des communes devront comporter une du Diagnostic. Pas de nouvelle analyse de leur fonctionnement urbain et prévoir, le cas échéant, les infrastructure routière à infrastructures routières nécessaires à son amélioration. envisager. Par ailleurs, le SCoT encourage à la mise en place de coopérations inter-territoriales en termes de transports avec les territoires voisins / au Pays : liaisons douces, rabattement vers les gares et principaux équipements. 1.3.2. Développer le réseau de transport des informations : les communications électroniques La desserte en Très Haut Débit devra respecter les orientations du Le règlement écrit prévoit la Schéma Départemental Territorial d’Aménagement Numérique de pose de fourreaux dans les Loire Atlantique (SDTAN). zones U et AU. A ce titre, le SCOT encourage à la mise en place du Très Haut Débit Commune non concernée. dans les zones d’activités stratégiques. 1.3.3. S’appuyer sur la valorisation du réseau ferroviaire et des autres transports collectifs L’intermodalité autour des gares et des haltes ferroviaires devra être améliorée : permettre l’aménagement de parkings relais, de places Commune non concernée. réservées aux covoitureurs, d’espaces de stationnement dédiés aux vélos et l’accessibilité piétonne. Réfléchir à la création de lignes express ou de transports en commun à haut niveau de service vers l’agglomération nantaise notamment Commune non concernée. depuis les pôles situés dans l’Ouest du territoire (Ligné notamment). Le SCoT soutient l’amélioration des lignes TER et départementales en Commune non concernée. termes de fréquence et de service Dans la même logique, le SCoT soutient l’accessibilité aux gares desservies par le tram-train Nantes – Châteaubriant (notamment Commune non concernée. depuis Joué-sur-Erdre). 1.3.4. S’appuyer sur les expérimentations de mobilité alternatives adaptées au contexte du Pays d’Ancenis Le SCoT cherche à promouvoir des solutions innovantes et durables en termes de déplacements : transport solidaire, auto-stop de / confiance, vélos électriques… L’aménagement d’aires de covoiturages, de parking relais bien reliés Présence d’une aire de aux réseaux de transports collectifs structurants est encouragé tout covoiturage sur le Bourg de comme le développement des plans de déplacements des entreprises Belligné. ou inter-entreprises (PDE – PDIE).

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1.3.5. Articuler offre de mobilité et développement urbain Les PLU des communes concernées par une desserte ferroviaire (notamment Ancenis) favoriseront la densification autour de leur gare et ménageront les possibilités de mutabilité des quartiers avoisinants Commune non concernée. le cas échéant en prenant en compte la gestion des risques (inondation notamment). En cas de projet sur les secteurs situés à proximité des gares, la mixité urbaine devra systématiquement être recherchée (logements, Commune non concernée. activités, services, espace public…). La desserte et l’accessibilité des équipements publics, notamment par Localisation des zones de des liaisons douces, devront être assurées. développement urbain à proximité immédiate des équipements, pas de difficulté au niveau des liaisons douces. De manière générale, les liens entre urbanisation et dessertes en Localisation des zones de transports collectifs devront être recherchés afin de développer la développement urbain à « ville des courtes distances ». En ce sens, l’aménagement d’espaces proximité immédiate du cœur publics favorables à la pratique des modes doux et la mixité des de bourg (où passe le réseau espaces sont recommandés. LILA scolaire). Le maintien des dessertes par les transports collectifs, notamment ferroviaires demeure stratégique pour le développement du / territoire. 1.3.6. Permettre le développement des mobilités douces Le SCoT impose la mise en œuvre d’un schéma de liaisons douces à Disposition ne concernant pas l’échelle du Pays, basé sur les premières réflexions et les inventaires directement le cadre d’un PLU. réalisés dans le cadre du diagnostic du SCoT. Le SCoT encourage la mise en œuvre de schémas de liaisons douces et leur intégration dans les documents d’urbanisme dans le double objectif du développement touristique et de l’adaptation du réseau Commune non concernée. aux besoins des habitants (Itinéraires cyclables de Loire Atlantique et Schéma Directeur Cyclable du Pays d’Ancenis). Les documents d’urbanisme devront permettre l’aménagement de Identification d’un maillage de liaisons douces depuis les quartiers d’habitation vers les centralités liaisons douces sur le bourg dans urbaines (zones d’emplois, lieux de consommation). Pour se faire, ils les OAP (liaisons existantes, à pourront faire appel aux outils existants (emplacements réservés, sécuriser, à créer), mise en place orientations d’aménagement et de programmation…). d’Emplacements réservés 1.4. DEVELOPPER ACTIVITES ET EMPLOIS 1.4.1. Développer et équilibrer l’économie Les zones d’activités économiques stratégiques : Les documents d’urbanisme des communes d’Ancenis, Saint-Géréon, Saint-Herblon, Mésanger, Saint-Mars-la-Jaille et Varades, devront Commune non concernée. permettre le développement des zones d’activités économiques stratégiques et l’installation d’entreprises à fort potentiel économique. Les zones d’activités structurantes : . Le PLU de Mouzeil devra permettre l’aménagement d’une zone d’activités structurante d’une trentaine d’hectares le long de la RD 164 et l’installation d’entreprises au potentiel Commune non concernée. économique important. . Le PLU du Cellier devra permettre l’extension de la zone d’activités des Relandières

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Les zones d’activités économiques de proximité : Zone artisanale de proximité : Les zones d’activités de proximité ne peuvent se développer que de 1.69 ha (Ue et 2AUe), dont 0.87 manière limitée. ha en renouvellement urbain Pour les zones d’activités économiques d’envergure communale, le Association de la COMPA dans développement est possible mais de manière limitée, sous réserve les réflexions concernant la Zone d’éligibilité aux critères définis par la COMPA dans la mise en œuvre artisanale de proximité. de sa compétence « développement économique ». L’aménagement des zones d’activités est conditionné par la Localisation des secteurs Ue et sécurisation de leur desserte. 2AUe répondant à ce critère. La COMPA disposant de la compétence « élaboration du SCoT » sur l’ensemble du territoire et « développement économique » sur les zones d’activité industrielle, commerciale, tertiaire, artisanale ou / touristique, elle émettra un avis systématique sur les permis d’aménager et les permis de construire à vocation économique. Dans les zones d’activités économiques d’envergure communale, le Mise en place d’un secteur Ue et SCoT privilégie l’installation des activités artisanales et de services de de son règlement en ce sens. proximité. Le SCoT encourage à la mobilisation des zones existantes pour Pas de zone d’activité existante ; l’implantation des activités économiques lorsque celles-ci sont par contre, le PLU envisage la compatibles avec les activités et l’environnement alentour. confortation mesurée de deux activités majeures sur le bourg, en veillant à l’interface avec le tissu avoisinant (via les OAP). La localisation des zones d’activités et des zones commerciales, puis leur aménagement devront être réfléchis en fonction de leur capacité à être desservies par des modes de transport alternatifs à la voiture / individuelle (modes doux, transports en commun le cas échéant) et de leur impact environnemental et agricole. 1.4.2. Structurer l’offre commerciale Pas de prescriptions ou de recommandations sur ce point. 1.4.3. Conforter les espaces agricoles et leur production Lors de l’élaboration des documents d’urbanisme locaux, il s’agit de Intégration de cet enjeu à pérenniser les espaces cohérents d’exploitation. travers le zonage (zone A). Le SCoT encourage à la diversification des activités agricoles Possibilité de diversification des permettant de conserver la fonction identitaire de l’élevage (circuits activités agricoles à travers le courts, agrotourisme…). règlement écrit (notamment hébergement). Le SCoT encourage au développement de pratiques agricoles / raisonnée et biologiques. Les documents d’urbanisme communaux délimiteront de manière fine l’espace agricole à protéger pour permettre, au minimum, la pérennité des 69 400 ha présentés ci-dessus. Ce travail devra se faire Le PLU identifie donc en lien avec la profession agricole en veillant à l’unité des zones 3221.32 hectares de « zone agricoles, en protégeant les sièges d’exploitation en activité du agricole pérenne et naturelle » développement urbain et en prenant en compte les déplacements liés au sens du SCOT (soit 97.19% du à la pratique des activités agricoles. Ceci permettra d’assurer la territoire communal). pérennité des exploitations situées au sein de ces espaces. Le caractère naturel ou agricole de ces espaces devra être préservé.

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Les carrières, ainsi que leurs aménagements et extensions, demeurent possibles au sein des espaces agricoles pérennes identifiés au SCoT. Les communes, en prenant appui sur le Schéma Départemental et sur l’identification des besoins qui leur aura été Commune non concernée. communiquée, délimiteront les emprises nécessaires dans le zonage du PLU, établiront le(s) règlement(s) y afférant, en se référant à la nomenclature communautaire en vigueur. Dans un objectif de compacité de l’enveloppe urbaine, le SCoT Localisation des secteurs de recommande aux communes de privilégier l’urbanisation des secteurs développement de l’habitat au situés au sein de l’enveloppe urbaine, tant pour l’habitat que pour les sein de l’enveloppe urbaine activités économiques, selon les recommandations et prescriptions au (densification) et en continuité 2.1.1. immédiate de celle-ci. Localisation des secteurs de développement économique au sein de l’enveloppe urbaine (renouvellement urbain) et en continuité immédiate de celle-ci (secteurs Ue / 1AUe / 2AUe). Compte tenu de la surface des zones urbaines et à urbaniser des documents d’urbanisme actuels, le SCoT estime cette surface Commune non concernée. suffisante pour permettre le développement projeté des communes. Le SCoT recommande aussi de préserver les exploitations agricoles intervenant dans les espaces naturels sensibles dans un objectif de Commune non concernée. préservation et de valorisation des paysages et des milieux. Le SCoT rappelle l’existence d’outils de protection des espaces agricoles (périmètres de protection des espaces agricoles / périurbaines, ZAP) pouvant conforter le caractère pérenne des espaces susvisés. 1.4.4. Concilier développement économique et développement durable / / 1.4.5. Accroître l’attractivité du pays en développant les coopérations territoriales Le SCoT recommande de développer les coopérations économiques avec les territoires voisins notamment dans les domaines de Commune de Belligné non l’innovation et de la recherche & développement. Dans cet objectif, il concernée. s’agirait d’adapter l’offre en formation.

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AXE 2 / La préservation et la valorisation de l’espace et des ressources

2.1. MODERER LA CONSOMMATION D’ESPACES AGRICOLES ET NATURELS PAR LE DEVELOPPEMENT URBAIN 2.1.1. Requalifier et densifier les espaces résidentiels et économiques Pour le développement de l’habitat, des services et l’accueil d’activités : Identification et prise en compte . Les documents d’urbanisme devront identifier les potentiels du résiduel urbain dans le PLU. de comblement de l’enveloppe urbaine (friches, dents Priorisation au développement creuses…) lors de leur élaboration afin d’optimiser ces dans le résiduel urbain. potentiels lors de la construction du projet de PLU. Extensions en continuité . Les communes devront privilégier la réalisation d’opération immédiate de l’enveloppe de renouvellement urbain à celles nécessitant la urbaine, au plus près du cœur consommation de nouveaux espaces non urbanisés. de Bourg. . Dans le cas d’opérations nouvelles hors de l’enveloppe Pas d’extension des hameaux et urbaine, leur aménagement en continuité de l’existant et en villages ; encadrement strict des profondeur devra systématiquement être recherché afin de possibilités d’évolution du bâti promouvoir une bonne intégration urbaine. en campagne, en particulier . Les conditions d’extensions des hameaux et villages sont pour les tiers. exposées dans l’Axe 1 (p. 10) La COMPA, au titre de sa compétence « développement économique Association de la COMPA dans », interviendra systématiquement lors de la révision ou de les réflexions concernant la Zone l’élaboration des documents d’urbanisme à propos notamment de la artisanale de proximité. localisation et du règlement des zones d’activités. La COMPA, au titre de sa compétence « Aménagement de l’espace » transmettra aux communes, dans le cadre d’un Porter à / Connaissance, les éléments dont elle dispose pour l’identification des potentiels de comblement de l’enveloppe urbaine Le SCoT recommande l’établissement à l’échelle intercommunale d’un référentiel foncier pour l’identification des potentiels de / comblement de l’enveloppe urbaine et des espaces mutables, à vocation logement ou économique. Dans un objectif de modération de la consommation d’espace, le Localisation de la Zone SCoT recommande de valoriser les espaces mutables (friches, artisanale de proximité sur des bâtiments vacants…). A ce titre, des réflexions sur le devenir des espaces de friche présentant des zones économiques anciennes imbriquées dans le tissu urbain bâtiments vacants pourront être menées. (renouvellement urbain). Localisation d’une zone d’urbanisation future à vocation d’habitat sur un secteur de friches (jardins peu entretenus). Le SCoT retient un objectif maximal de consommation foncière d’environ 700ha sur 17 ans pour les besoins en logements et pour les activités économiques (soit un objectif annuel de 41 ha). Cette estimation inclut aussi bien l’extension urbaine que le renouvellement urbain. La Commune de Belligné . Cet objectif maximal de consommation d’espace n’implique s’inscrit pleinement dans les pas exclusivement une consommation de terres à vocation objectifs détaillés à son échelle. agricole mais aussi une consommation d’espaces de secteurs déjà urbanisés (gisements fonciers et immobiliers). . Compte tenu des règles de calcul de la densité (cf illustration p 34), cette surface comprend les voies et espaces publics liées à l’opération.

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Le SCoT affirme le principe de l’implantation préférentielle des projets Habitat : dans l’enveloppe urbaine (cf illustration p30). Renouvellement urbain de . Aussi, pour l’habitat, il retient un objectif de renouvellement l’ordre de 44.6% (estimation). urbain de 35%. De ce fait, sur les 390 ha nécessaires pour

l’habitat, environ 140 ha devront être réalisés en Activités économiques : renouvellement urbain et 260 ha en extension. 0.87 ha en renouvellement . Pour l’économie, compte tenu de la disparité des projets urbain / 2.05 ha en extension de pouvant être accueillis et de l’hétérogénéité des l’enveloppe urbaine, soit un disponibilités au sein de l’enveloppe urbaine, l’objectif de renouvellement urbain de renouvellement urbain est fixé à 25%. De ce fait, sur les 300 ha nécessaires pour l’économie, environ 75 ha devront être l’ordre de 29.8% réalisés en renouvellement urbain et 225 ha en extension. Dans les opérations nouvelles d’habitat, qu’il s’agisse d’opération en extension ou en comblement de l’enveloppe urbaine, dès lors qu’elles revêtent une taille suffisante, le SCoT impose une densité minimale à Densité moyenne de respecter : 12 logements/ha à l’échelle de . Objectif à l’échelle du secteur sud-est (hors Varades) : 12 à l’ensemble des zones AU 15 logements/hectare, consommation maximale pour l’habitat de 2.8 ha/an et de 46.8 ha sur la période 2014-2030 Dans l’enveloppe urbaine, le SCoT encourage les communes à mettre en place des règlements incitatifs ainsi que des fiscalités afin de favoriser la densification : / . seuils suffisamment élevés pour les CES (Coefficient d’Emprise au Sol) et les hauteurs des bâtiments notamment ; . versements de sous densité. Le SCoT considère qu’à partir de 3 logements ou d’une surface de Mise en place d’OAP sur les terrain de 2500 m², une opération peut entrer dans le champ secteurs de plus de 2500 m² au d’application de la densité minimale. sein de l’enveloppe urbaine (rue de l’Auxence et sud de la rue du Capitaine Etienne). Afin de respecter les objectifs de densité dans les opérations nouvelles, qu’il s’agisse d’opération en extension ou en comblement Mise en place d’OAP pour les de l’enveloppe urbaine, dès lors qu’elles revêtent une taille secteurs de développement suffisante, le SCoT encourage à la mise en place d’Opération urbain. d’Aménagement et de Programmation. Ces opérations pourront prévoir une densité supérieure au minimum imposé de manière à améliorer leur intégration dans le tissu urbain / proche. Les densités des secteurs situés dans les centralités (telles que définies dans le Document d’Aménagement Commercial), où à proximité des réseaux de transports collectifs structurants (gare TER, Commune non concernée. arrêts LILA) devront être plus élevées que sur le reste de la commune (sous réserve de prise en compte des contraintes et des risques). Les dessertes des nouvelles opérations par les modes de transports Commune non concernée au alternatifs à la voiture devront être privilégiées lors de leur regard de sa taille. conception. 2.1.2. Promouvoir de nouvelles pratiques d’urbaniser, privilégiant le respect de l’environnement et économes en espaces Les documents d’urbanisme devront permettre la diversification des Dispositions spécifiques formes urbaines (règlements, institution de servitudes particulières) intégrées dans le règlement et permettre le recours aux énergies renouvelables sous réserve de la écrit (toitures terrasses, protection des sites et des paysages (architecture bioclimatique, dispositifs énergétiques…).

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énergies renouvelables). Afin de mieux s’intégrer dans le tissu existant, les opérations Les zones AU s’appuient sur le nouvelles devront s’appuyer sur les éléments préexistants : le réseau réseau viaire existant. viaire existant, les perspectives visuelles, le découpage parcellaire en Les réflexions menant aux OAP lien avec le parcellaire existant (ancien parcellaire agricole parcouru ont pris en compte le découpage de chemins vicinaux), les éléments paysagers marqueurs et parcellaire existant et le identitaires (patrimoine naturel et bâti). patrimoine naturel (investigations naturalistes). Les documents d’urbanisme communaux devront viser à la Zone artisanale de proximité modération de la consommation d’espace à vocation économique. calibrée au regard des besoins, Une optimisation du foncier disponible devra ainsi être recherchée : gérée dans le temps (Ue/2AUe) réduction de la taille des parcelles, règlements assouplis… et localisée pour partie en renouvellement urbain. Règlement écrit souple. Lors de l’aménagement d’opérations nouvelles, une analyse préalable de leurs potentialités et contraintes en matière de paysage, Localisation des zones AU en environnement, de contexte urbain (distance par rapport aux tenant compte de ces critères. centralités…) devra être effectuée. Les documents d’urbanisme communaux veilleront à la qualité OAP : maintien de haies, paysagère de ces zones en prescrivant des orientations spécifiques : d’arbres têtards. bandes paysagées, maintien de haies bocagères… Dans l’ensemble des zones d’activités, les documents d’urbanisme OAP : affichage de principes de veilleront à permettre et favoriser la mise en œuvre de principes de gestion des franges qualité : traitement des questions énergétiques, gestion des déchets, habitat/activités (transition site limitation du ruissellement, qualité des constructions et de la B / site G et transition site C / signalétique, traitement des abords, clôtures… site F) Le SCoT recommande que les communes identifient les possibilités Le site localisé au sud de la rue d’urbanisation en second rideau et le cas échéant, envisagent la du Capitaine Etienne est dans ce réalisation d’études de faisabilité et/ou l’édiction d’Orientations cas de figure, avec mise en place d’Aménagement et de Programmation. d’OAP au final. 2.2. PROTEGER ET METTRE EN VALEUR LE PAYSAGE ET LE PATRIMOINE LOCAL 2.2.1. Valoriser les paysages du pays d’Ancenis Les documents d’urbanisme devront rechercher une compacité des villes et villages en évitant l’urbanisation linéaire. A ce titre, les Pas de développement linéaire ouvertures à l’urbanisation devront se faire en continuité du tissu bâti envisagé dans le PLU. existant. Ils rechercheront la mise en œuvre d’opérations urbaines et de zones Impact très faible des extensions d’activités respectueuses de l’environnement : orientation du bâti, sur les paysages (continuités de intégration paysagère, espaces verts, … . l’existant, surface d’extension limitée). Ils rechercheront l’intégration du bâti par la préservation de la trame végétale, des profondeurs de champs visuels. Une attention OAP : maintien de haies, particulière sera portée sur la préservation des éléments de maillage d’arbres têtards. et de continuité : alignements d’arbres, chemins, ruisseaux, … Ils devront assurer la pérennité et la lisibilité des paysages dans le Les vues caractéristiques temps : maintenir et valoriser les vues vers le lointain, vers les identifiées dans l’EIE sont espaces naturels, ruraux depuis les espaces urbains et les sites de préservées. projets. L’intégration géographique des projets devra être prise en compte en Les zones AU s’insèrent veillant notamment à ne pas dénaturer la qualité paysagère des généralement dans leur vallons ou des coteaux (prise en compte du relief). environnement de manireè

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satisfaisante. La zone la plus sensible correspond à la zone 2AUe, qui devra faire l’objet d’une attention particulière dans la mesure où elle est au contact d’un paysage très ouvert (dans le cadre de la Modification du PLU, et surtout dans le cadre du futur projet). Les documents d’urbanisme pourront identifier et protéger des cônes de vue au titre de la loi Paysage (L. 123-1-5-7° du code de / l’Urbanisme). 2.2.2. Porter une attention particulière aux entrées de ville Les documents d’urbanisme devront veiller à l’aménagement et au traitement paysager des entrées de villes : Zone artisanale de proximité : . harmonie dans le traitement des constructions, les OAP affichent le maintien de . création des conditions permettant une bonne intégration la haie perpendiculaire à la rue paysagère des zones d’activités et des opérations de l’Océane (question d’urbanisme en mobilisant les outils existants appropriés d’insertion paysagère). (orientations d’aménagement et de programmation par exemple). Le long des voies à grande circulation, le SCoT recommande d’optimiser les reculs soulevés par la Loi Barnier, par l’élaboration d’un projet urbain. Les marges de recul peuvent accueillir des bassins de rétention des eaux pluviales et des zones de stationnements sous réserve d’un / aménagement et d’une intégration paysagère qualitatifs. Une fois définies, ces orientations pourront être reprises dans une OAP du PLU et mises en œuvre dans le cadre des permis d’aménager ou de construire. De manière plus générale, pour les voies nécessitant, pour des raisons de sécurité, la mise en place de marges de recul, le SCoT préconise d’optimiser les marges de recul dans le souci de réduction de / consommation d’espace et de la qualité urbaine et paysagère. La mise en œuvre d’OAP pourra être envisagée après concertation avec les gestionnaires de voirie. 2.2.3. Préserver le patrimoine bâti Le SCoT encourage à la préservation et la protection des éléments du patrimoine bâti dans les documents d’urbanisme : patrimoine archéologique, industriel, religieux, monumental, rural, … . Les / documents d’urbanisme pourront recenser ces éléments au titre de l’article L. 123-1-5-7 du code de l’Urbanisme et définir les modalités d’évolution ou de transformation de ce bâti. 2.3. PROTEGER LA BIODIVERSITE PAR LA RECONNAISSANCE ET LA CONFORTATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE 2.3.1. Identifier la trame verte et bleue à l’échelle des communes Les communes devront affiner à l’échelle de leur territoire le travail Identification effectuée dans d’identification de la trame verte et bleue effectuée dans le cadre du l’Etat Initial de l’Environnement. SCOT. La méthodologie proposée ci-après peut servir de guide pour le travail détaillé à mener sur les communes en matière d’identification / de la TVB. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 179

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2.3.2. Prise en compte et transcription de la TVB dans les PLU Les documents d’urbanisme communaux devront mettre en œuvre Préservation des éléments les dispositions nécessaires pour garantir la préservation des constitutifs de la TVB à travers le éléments constitutifs de la Trame Verte et Bleue. zonage : zones N et Nf, EBC, Les PLU devront prendre en compte la nomenclature communautaire identification des haies et zones de définition des intitulés de zonages des PLU. humides au titre du L151-23 du Code de l’Urbanisme (mesures détaillées dans le règlement). Les atteintes à la Trame Verte et Bleue devront être évitées. Toute Limitation des possibilités atteinte devra être justifiée selon le principe « éviter, réduire, d’atteintes aux haies et aux compenser ». Si toutefois, pour des raisons techniques justifiées, des zones humides. éléments de la TVB doivent être supprimés, une compensation devra Encadrement des modalités de être mise en place (exemples : replantation de haie sur un linéaire et compensation pour les haies ; une emprise au moins équivalente, création de mares, restauration renvoi à la phase opérationnelle de zones humides...). pour les zones humides (l’OAP du site C rappelant la nécessaire prise en compte de la zone humide identifiée). Lors de l’élaboration des PLU, la TVB devra constituer une base de Investigations naturalistes de réflexion pour la localisation des zones d’extension d’urbanisation : le terrain menées sur les zones positionnement et la délimitation des zones AU devront, dans la pressenties : absence d’enjeux mesure du possible, exclure les éléments de la TVB. Dans le cas d’une notables sur les secteurs retenus impossibilité technique justifiée (risque inondation, risque en zones AU. technologique, présence d’un siège d’exploitation… limitant Complémentairement, l’OAP du l’extension d’urbanisation sur un secteur en continuité du bourg), des site C rappelant la nécessaire Orientations d’Aménagement Programmées (OAP) devront être prise en compte de la zone élaborées. Les éléments constituant la TVB à protéger, les connexions humide identifiée en phase avec l’extérieur à maintenir et les éléments à mettre en place pour opérationnelle. leur protection (bande tampon, plantations ….) devront y figurer. Une attention particulière sera apportée à la transcription dans les documents d’urbanisme pour la protection de ces éléments bocagers. Prise en compte à travers les En effet, le niveau de protection devra prendre en compte la gestion règles mises en place. et l’exploitation actuelle et future des haies et des bois. 2.3.3. Incitation à la restauration et à la confortation de la TVB Lors de l’élaboration des PLU, les communes devront réaliser un Inventaire réalisé et reporté sur inventaire des haies et bois de leur territoire. Cet inventaire devra le zonage ; le règlement assure être reporté, en partie (selon le niveau de hiérarchisation de la haie une protection proportionnée, choisi) ou en totalité, sur le plan de zonage. Le règlement devra en encadrant les possibilités assurer leur protection et leur gestion en fonction de leur intérêt d’évolution et les éventuelles écologique et paysager. mesures de compensation. La liste des plantes invasives à proscrire dans les plantations devra La liste des plantes invasives est être annexée aux documents d’urbanisme ou projet. annexée au règlement écrit. Une hiérarchisation des haies et des bois à protéger pourra être élaborée en fonction de leur typologie (haie à plat/sur talus, strate arborée/arborescente/herbacée), de leur fonctionnalité (rôle / hydraulique, rôle anti-érosif, rôle biodiversité, rôle paysage…), de leur intérêt écologique et paysager, de leur localisation et de leur état.

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Afin de respecter les objectifs de confortement de la TVB, le SCoT encourage les communes à : . reconstituer les continuités écologiques sur les secteurs de reconquête de la TVB, « Secteur de reconquête » au . s’appuyer sur ces secteurs à enjeux pour mettre en œuvre sens du SCOT : la protection des mesures compensatoires, généralisée des haies et les . fixer un objectif de densité bocagère communale minimale à mesures qui accompagnent ce atteindre, principe (volet prescriptif), ainsi . mettre en œuvre, imposer des plantations lors d’opérations que l’OAP « Préserver la d’aménagement (boisement des délaissés, emplacements fonctionnalité du bocage » réservés à la plantation…), (volet pédagogique) visent à . sensibiliser les habitants sur le maintien des haies, bosquets accompagner cette dynamique. et bois et les modalités d’entretien, . imposer dans les opérations d’aménagement un traitement paysager dominé par les essences arborées des cheminements piétons et cycles en site propre. Pour l’ensemble des aménagements paysagers réalisés sur le La liste des plantes invasives et territoire, le SCoT préconise de recourir à des essences végétales la liste des essences préconisées locales, adaptées aux conditions locales (climatiques, édaphiques…) sont annexées au règlement et de proscrire les plantes figurant dans la liste des plantes invasives. écrit. Ces deux listes figurent au rapport de présentation. 2.4. PRESERVER ET VALORISER LES RESSOURCES 2.4.1. Préserver et améliorer la ressource en eau La protection des abords du réseau hydrographique sera assurée par Classement en zone N pour un classement en zone strictement inconstructible, en se référant à la l’Auxence aux abords du bourg, nomenclature communautaire en vigueur. protection des cours d’eau identifiés au zonage par une bande inconstructible de 15 m via le règlement écrit. Les projets d’urbanisation s’attacheront à ne pas porter atteinte aux Investigations naturalistes de éléments de la trame bleue à proximité desquelles ils s’implantent. A terrain menées sur les zones ce titre, ils devront respecter la séquence « éviter / réduire / pressenties : absence d’enjeux compenser ». notables sur les secteurs retenus en zones AU + protection d’éléments identifiés (arbres têtards, haies…). Dans le cadre des projets urbains, des actions de restauration de cours d’eau et milieux aquatiques favorables à la reconquête de la qualité de l’eau (mise en valeur du cours d’eau, débusage, plantation de ripisylve, reméandrage, diversification du lit mineur, suppression / de remblais…) pourront être réalisés. Pour cela, les études liées aux opérations d’urbanisme (étude d’impact, dossier Loi sur l’Eau) devront intégrer les travaux de restauration des cours d’eau et des milieux associés. Lors de la conception de projets urbains, les élus veilleront à limiter l’imperméabilisation des sols. Ils pourront proposer aux aménageurs des principes d’aménagement comme par exemple : Absence de largeur minimale de . limitation des voies en impasse nécessitant des raquettes de voirie ou d’accès dans le retournement aux surfaces imperméables importantes et règlement écrit du PLU. consommatrices d’espace, . limitation de la largeur de voirie, . utilisation de revêtements plus perméables pour les voiries

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de desserte, les parkings, les sentiers piétons, . gestion des eaux à la parcelle, au projet, au bassin versant, . gestion des eaux pluviales par noues, . … 2.4.2. Promouvoir une utilisation raisonnée de la ressource en eau Le SCoT rappelle la nécessité de trouver un équilibre entre les différents usages de l’eau (Eau potable, débit minimum biologique / des cours d’eau, irrigation, retenues colinéaires, plans d’eau…). Pour cela, le SCoT encourage le développement des techniques et des pratiques économes en eau pour les bâtiments et espaces publics notamment (récupération des eaux de pluies, réflexion sur la gestion / des espaces verts composés de plantes moins consommatrices d’eau…). 2.4.3. Améliorer les rejets d’eaux (eaux pluviales – eaux usées) Lors de l’élaboration des PLU, les communes devront garantir l’adéquation entre leur objectif d’accueil de population et d’activités Eaux usées : capacité de la STEP et le bon traitement des eaux usées et des eaux pluviales. suffisante, y compris au regard L’ouverture à l’urbanisation des zones est donc conditionnée aux des perspectives capacités de traitement existantes ou programmées des réseaux et démographiques envisagées. stations d’épuration, à leur rendement (qualité des eaux de rejets en Eaux pluviales : mise en place milieu naturel) et à l’existence de filières de prise en charge des d’un SDAP en parallèle du PLU. boues. L’urbanisation de ces zones est conditionnée à la réalisation effective de ces capacités de traitement des eaux. Un schéma directeur des eaux pluviales et un zonage SDAP réalisé en parallèle du d’assainissement eaux usées doivent être établis. PLU, existence d’un zonage d’assainissement (cf. Annexes du PLU) par ailleurs en cours d’actualisation. L’assainissement collectif est imposé dans toute nouvelle opération Le règlement des zones U et AU d’aménagement (en extension ou renouvellement urbain). intègre cet objectif. L’assainissement non collectif est réservé aux constructions éloignées Le règlement écrit des zones U des tissus urbains agglomérés (constructions agricoles notamment) et AU rappelle l’obligation de ou aux zones où le raccordement au réseau collectif est difficile à raccordement à l’assainissement réaliser. L’aménagement de ces zones est précédé par les études collectif (sauf cas particulier du pédologiques requises, par la réalisation de schéma d’assainissement secteur Uh, qui rappelle la non collectif et s’accompagne de la mise en place de filières adaptées nécessité de disposer d’un et du contrôle obligatoire des installations (SPANC : Service Public système autonome aux normes). d’Assainissement Non Collectif). Le Scot encourage les communes à réhabiliter les réseaux d’eaux usées afin de réduire les volumes d’eaux parasites et garantir ainsi un / bon fonctionnement des stations d’épuration. Le SCoT recommande de réaliser le schéma directeur des eaux SDAP réalisé en parallèle du pluviales et le zonage d’assainissement préalablement à toute PLU, existence d’un zonage ouverture de secteur à l’urbanisation ou à la révision d’un document d’assainissement (cf. Annexes d’urbanisme communal. du PLU). 2.4.4. Développer les énergies renouvelables et réduire les consommations énergétiques et les gaz à effet de serre Les bois et haies présentant un potentiel énergétique exploitable Identification des bois en zone devront être identifiés afin de permettre leur exploitation dans le Nf (pour les bois bénéficiant cadre d’une éventuelle filière Bois-Energie. d’un Plan Simple de Gestion) ou en EBC.

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Les zones favorables à l’éolien, répertoriées dans l’EIE, devront être Règlement adapté (dispositions intégrées et prises en compte dans les documents d’urbanisme et spécifiques aux éoliennes). dans les projets d’aménagement. En zone urbaine, l’ensemble des dispositifs de limitation de consommation d’énergie ou de production d’énergies renouvelables Le règlement du PLU va dans ce ne pourront être interdits hors sites classés, inscrits, Aire de Mise en sens. Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP)… Les documents d’urbanisme ne devront pas empêcher les innovations architecturales sources de gains énergétiques (tant dans les Le règlement du PLU va dans ce constructions neuves que dans les projets de réhabilitation) même si sens. celles-ci modifient l’aspect initial des bâtiments. Les caractéristiques bioclimatiques des terrains devront être prises en Absence d’enjeu à l’échelle du compte lors du choix des zones à urbaniser Bourg. Les projets d’aménagement d’ensemble devront intégrer dès la phase Hors cadre du PLU. de conception les problématiques d’orientation bioclimatique Néanmoins, les OAP affichent (orientation solaire, ombre portée…) et de performance thermique des recommandations qui vont des bâtiments. dans ce sens (mitoyenneté). Le SCoT encourage la valorisation des délaissés urbains par la plantation d’arbres lorsque la surface et les conditions d’accès aux parcelles le permettent (abords des voiries et échangeurs / autoroutiers, espaces interstitiels, terrains non urbanisables en raison des risques et nuisances auxquels ils sont soumis…). Le SCoT encourage le développement des constructions en Possibilité de s’implanter en mitoyenneté en zones pavillonnaires afin de limiter les déperditions limites séparatives, par le biais énergétiques des constructions individuelles. du règlement écrit. Le SCoT incite au développement des énergies renouvelables, aux Le règlement du PLU ne démarches de type AEU et HQE dans les projets d’aménagement et à s’oppose évidemment pas à ces la réalisation de bâtiments énergétiquement performants possibilités. (architecture bioclimatique, production d’énergies renouvelables…). Le développement des installations au sol doit répondre à des objectifs énergétiques limités avec des enjeux forts en termes d’intégration paysagère et de gestion économe de l’espace agricole et / naturel. Les sites déjà artificialisés, voire pollués, seront à privilégier pour de telles installations. 2.4.5. Prendre en compte les risques et les nuisances Les communes concernées par l’Atlas cartographique des zones inondables de l’Erdre devront le prendre en compte, au même titre / qu’un PPRI. Lors de l’élaboration des PLU, la présence de risques et de nuisances Pas d’enjeu sur le plan des devra constituer une base de réflexion pour la localisation des zones risques naturels. d’extension d’urbanisation et le devenir des zones déjà urbanisées. Le Mise en place d’OAP au niveau positionnement et la délimitation des zones AU devront, dans la des principales activités mesure du possible, exclure les éléments à risque ou source de imbriquées dans le tissu urbain, nuisance. Dans le cas d’une impossibilité technique justifiée, des (avec principe de gestion des Orientations d’Aménagement Programmées (OAP) devront être franges vis-à-vis de l’habitat) : élaborées. Les éléments de protection (talus, bande tampon transition site B / site G et inconstructible conséquente, plantations…) devront y figurer. transition site C / site F.

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Les risques et nuisances actuels ou futurs devront être intégrés et Pas d’enjeu sur le plan des anticipés dans la conception des projets urbains, notamment dans le risques naturels. contexte de changement climatique. L’évolution des zones d’habitat Mise en place d’OAP au niveau notamment aux abords des zones de risques naturels, de zone des principales activités d’activités, d’infrastructures routières et de manière générale de imbriquées dans le tissu urbain, toute source potentielle de nuisances ou de risques devra être (avec principe de gestion des maîtrisée. De même, une démarche auprès des entreprises devra être franges vis-à-vis de l’habitat) : menée pour prendre en compte et gérer les risques et les nuisances transition site B / site G et qu’elles sont susceptibles de générer. transition site C / site F. Concernant le risque inondation, il conviendra de laisser les zones inondables « en l’état », de ne pas les urbaniser et de retrouver les vocations agricoles et naturelles les plus adaptées à ce risque. Pour cela, le SCoT interdit toutes interventions de recalibrage et de busage / des cours d’eau et protège les milieux qui y sont associés. De plus, le SCoT encourage les techniques alternatives permettant de limiter les débits d’évacuation des eaux pluviales et de maîtriser les eaux de ruissellement. 2.4.6. Assurer la gestion des déchets La COMPA et ses communes devront respecter le Plan Régional de prévention et de gestion des déchets et économie circulaire / (PRPGDEC), en cours d’élaboration. La conception des projets d’urbanisation devra intégrer dès le départ OAP : espace dédié à la collecte la problématique de la collecte des ordures ménagères et pour ce mutualisée des ordures faire se référer au règlement intercommunal de collecte. ménagères (site B), sortie « sélective » dédiée à la répurgation (site A). Les communes devront garantir l’adéquation entre leur objectif d’accueil de population et d’activités et la bonne gestion des déchets / (collecte et traitement).

Ainsi, le PLU est pleinement compatible avec le SCOT de la COMPA.

2 LE PLH DU PAYS D’ANCENIS Le programme local de l’habitat (PLH) définit, pour une durée de 6 ans, les objectifs et les principes d’une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale et à améliorer l’accessibilité du cadre bâti aux personnes handicapées en assurant, entre les communes et entre les quartiers d’une même commune une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements. Le PLH du Pays d’Ancenis a été approuvé le 28 février 2014. Il fixe pour Belligné des objectifs chiffrés de production de logements neufs et de production de logements locatifs sociaux : . Un objectif de production de 40 logements neufs sur une période de 6 ans34 (soit une moyenne de l’ordre de 7 logements/an) ; . Un objectif de production de 10 logements locatifs sociaux à l’échelle des communes situées autour de Varades (Belligné, La Rouxière, La Chapelle-Saint-Sauveur, Montrelais, Le Fresne-sur-Loire)35.

34 Source : PLH de la COMPA, Orientations, p.14. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 184

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Concernant les objectifs de production en logements neufs, la Commune envisage la réalisation de 74 logements neufs sur la dizaine d’années à venir (soit une moyenne d’environ 7 logements/an) : elle a donc retenu une dynamique qui s’inscrit dans les objectifs du PLH et les prolonge sur la durée de vie du PLU. Enfin, concernant les modalités de développement, le PLH rappelle qu’« en-dehors des pôles, le développement passe par un renforcement des bourgs via des opérations de renouvellement urbain et/ou des opérations en continuité de l’urbanisation existante, si possible à proximité des services »36. La Commune de Belligné, considérée comme « commune rurale », ne fait pas partie des « pôles ». A ce titre, à l’exception des possibilités de changement de destination (dans une logique de valorisation du patrimoine bâti existant) et de l’identification de Beau-Soleil, le développement communal se fait exclusivement sur l’agglomération, en extension comme en renouvellement, en parfaite conformité avec le PLH.

Ainsi, le PLU est pleinement compatible avec le PLH de la COMPA.

3 LA DTA DE L’ESTUAIRE DE LA LOIRE La DTA de l’Estuaire de la Loire a été approuvée par décret n° 2006-884 du 17 juillet 2006. Elle fixe, sur son périmètre, les orientations fondamentales de l’État en matière d’aménagement et d’équilibre entre les perspectives de développement, de protection et de mise en valeur des territoires. S’agissant de la Commune de Belligné, la DTA de l’Estuaire de la Loire identifie un point particulier : « la zone humide des Châteliers » fait partie des « espaces naturels et paysages à fort intérêt patrimonial ». Dans le cadre du PLU, cet espace est quasi-intégralement classé en zone N, garantissant sa préservation. Une partie est concernée par un classement en secteur A1, afin de permettre la confortation d’une activité agricole de type équestre. L’emprise minime (0.63 ha au sein de l’espace identifié par la DTA sur Belligné, soit 0.94% de cet espace) et les dispositions réglementaires envisagées (emprise au sol maximum de 700 m² en vue de la réalisation d’une couverture par-dessus le manège existant, hauteur maximale de 8 m au faîtage, distance maximale de 20 m entre les bâtiments existants et les bâtiments à créer) garantissent la prise en compte des enjeux paysagers attachés à cette identification.

Ainsi, le PLU est compatible avec la DTA de l’Estuaire de la Loire.

35 Source : PLH de la COMPA, Orientations, p.16. 36 Source : PLH de la COMPA, Orientations, p.13. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 185

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4 LE SDAGE ET LE SAGE

4.1 LE SDAGE LOIRE-BRETAGNE Créé par la loi sur l’eau de 1992, le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) fixe, pour chaque grand bassin hydrographique en France, les grandes orientations d’une gestion équilibrée de la ressource en eau. Le territoire de la commune de Belligné est concerné par le Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Loire-Bretagne. Le comité de bassin a adopté le 4 novembre 2015 le SDAGE pour les années 2016 à 2021, et a émis un avis favorable sur le programme de mesures correspondant. L’arrêté du préfet coordonnateur de bassin en date du 18 novembre approuve le SDAGE et arrête le programme de mesures. Le SDAGE Loire-Bretagne entre en vigueur au plus tard le 22 décembre 2015.

Le SDAGE 2016-2021 s’inscrit dans la continuité du SDAGE 2010-2015 pour permettre aux acteurs du bassin Loire-Bretagne de poursuivre les efforts et les actions entreprises. Il fixe en particulier : . L’objectif de 61 % des eaux en bon état d’ici 2021. . 4 priorités : la qualité des eaux, les milieux aquatiques, la quantité disponible, et l’organisation et la gestion. . 14 grandes orientations et dispositions à caractère juridique pour la gestion de l’eau : ­ 1 : Repenser les aménagements de cours d’eau ; ­ 2 : Réduire la pollution par les nitrates ; ­ 3 : Réduire la pollution organique et bactériologique ; ­ 4 : Maîtriser et réduire la pollution par les pesticides ; ­ 5 : Maîtriser et réduire les pollutions dues aux substances dangereuses ; ­ 6 : Protéger la santé en protégeant la ressource en eau ; ­ 7 : Maîtriser les prélèvements d’eau ; ­ 8 : Préserver les zones humides ; ­ 9 : Préserver la biodiversité aquatique ; ­ 10 : Préserver le littoral ; ­ 11 : Préserver les têtes de bassin versant ; ­ 12 : Facilité la gouvernance locale et renforcer la cohérence des territoires et des politiques publiques ; ­ 13 : Mettre en place des outils réglementaires et financiers ; ­ 14 : Informer, sensibiliser, favoriser les échanges.

Le PLU est plus précisément concerné par les orientations n°8 et 9. Concernant l’orientation n°8, il faut relever que le PLU protège l’intégralité des zones humides inventoriées au titre du SAGE. Ainsi, 226.16 hectares de zones humides sont identifiées sur le plan de zonage par le biais de l’article L151-23 du Code de l’Urbanisme ; elles bénéficient des mesures de protection suivantes à travers les Dispositions générales du Règlement écrit :

« Dans les zones humides repérées aux documents graphiques par une trame spécifique, sont interdits :

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. Toutes constructions, installations, y compris l’extension des constructions existantes ; . Tous travaux publics ou privés susceptibles de porter atteinte à l’intégrité de la zone humide, et notamment les affouillements et exhaussements de sol, sauf ceux mentionnés ci-dessous. Par exception, dans les zones humides repérées aux documents graphiques par une trame spécifique, peuvent être autorisés sous conditions : . Les installations et ouvrages nécessaires à la défense nationale et à la sécurité civile ; . Les affouillements et exhaussements de sol pourront être autorisés dès lors que ceux-ci : - Sont liés et nécessaires aux activités agricoles, et qu’aucune solution alternative n’existe permettant d’éviter l’atteinte à la zone humide ; - Sont liés à la sécurité des personnes ; - Sont liés à l’entretien, à la réhabilitation et la restauration des zones humides ; - Sont liés à l’aménagement de travaux d’équipement ou d’aménagement présentant une « utilité publique » ou un « caractère d’intérêt général » suffisant, à la condition que le maître d’ouvrage démontre que le projet ne peut être localisé ailleurs, et qu’aucune autre solution alternative n’existe permettant d’éviter l’atteinte à l’environnement, que toutes les possibilités ont été explorées pour réduire l’atteinte à l’environnement, et que les atteintes résiduelles portées à l’environnement seront compensées. . les aménagements en présence de zones humides nécessaires à l’exploitation agricole. (cf. note de la DREAL) (exemple : retenues d’eau à usage d’irrigation).

Les opérations ayant un impact sur les zones humides devront faire l’objet d’études préalables visant à leur protection, à leur maintien, ou à la mise en place, le cas échéant, de mesures compensatoires dans les dispositions prévues par le Code de l’Environnement ainsi que dans les documents de planification existants dans le domaine de l’eau (SDAGE Loire-Bretagne et SAGEs).

Les zones humides figurant sur le plan de zonage ont été déterminées essentiellement à partir d’un inventaire. Si des études avec des prospections zones humides plus précises répondant aux exigences de l’arrêté ministériel du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009 permettent d’identifier ou de délimiter de manière plus fine des zones humides, c’est cette nouvelle délimitation qui sera prise en compte pour l’instruction des autorisations du droit des sols. »

Concernant l’orientation n°9, il faut relever que le PLU protège les abords du réseau hydrographique à travers : . Le classement en zone naturelle de l’Auxence dans sa traversée du bourg ; . L’obligation de respect d’une marge recul de 15 m minimum par rapport aux rives des cours d’eau identifiés aux documents graphiques (zonage), pour les nouvelles constructions en zone agricole et en zone naturelle.

Par ailleurs, les orientations n°2 à 6 insistent sur l’importance des risques de pollution des eaux, et par voie de conséquence sur la question de la qualité des eaux. Le PLU est directement est concerné par cet aspect s’agissant de l’adéquation entre la capacité de traitement des eaux usées et les perspectives démographiques et économiques envisagées sur la prochaines décennie. En l’occurrence, le système d’assainissement collectif est déjà parfaitement adapté au projet communal. Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 187

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En outre, le PLU constitue un des outils réglementaires mentionnés dans l’orientation n°13. Enfin, il est un des moyens qui s’inscrit dans la perspective de l’orientation n°14 (en lien avec l’orientation n°8).

Ainsi, le PLU est compatible avec le SDAGE Loire-Bretagne. Le SDAGE est mis en œuvre à travers les Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) : dans le cas de Belligné, les dispositions du PLU doivent également être compatibles avec le SAGE « Estuaire de la Loire ».

4.2 LE SAGE ESTUAIRE DE LA LOIRE Les SAGE fixent des objectifs généraux en matière de qualité des milieux et qualité des eaux, de prévention des inondations et des moyens prioritaires pour les atteindre. Le territoire de la Commune déléguée de Belligné est partiellement intégré dans le périmètre du Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) « Estuaire de la Loire », approuvé le 9 septembre 2009, actuellement en révision. Le tableau ci-dessous rappelle les enjeux du SAGE et précise les modalités d’intégration de ces enjeux dans le PLU.

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Le SAGE « Estuaire de la Loire » Priorités Enjeux du Intégration des enjeux du SAGE dans le PLU Objectifs définies par SAGE le SAGE Atteindre le Prise en compte des éléments constitutifs de la Importante bon état biodiversité : zones humides (inventaire au titre du L151- 23 du Code de l’Urbanisme sur le zonage + mesures de protection précisées dans le règlement écrit), maillage Reconquérir la bocager (inventaire au titre du L151-23 du Code de La qualité Importante biodiversité l’Urbanisme sur le zonage + mesures de protection des milieux précisées dans le règlement écrit), boisements (EBC ou zone Nf spécifique dans le zonage). Trouver un équilibre pour Importante Commune non concernée. l’estuaire Raccordement à l’eau potable obligatoire pour tout Satisfaire les Moins projet de construction (opérations d’ensemble sur le usages importante Bourg, changement de destination en campagne). La qualité de l’eau Raccordement des nouvelles opérations à Atteindre le l’assainissement collectif. Importante bon état Capacité de la station d’épuration satisfaisante au regard de l’évolution démographique envisagée. Mieux Moins connaître Commune non concernée. importante Le risque l’aléa inondation Réduire la Moyenne Commune non concernée. vulnérabilité La gestion Maîtriser les Moyenne Evolution démographique mesurée. quantitative besoins de la Moins ressource Sécuriser / en eau importante

Ainsi, le PLU est compatible avec le SAGE « Estuaire de la Loire ».

5 LE SCHEMA ROUTIER DEPARTEMENTAL Face au constat de croissance du trafic routier et à l’émergence de nouvelles préoccupations (diversifications des modes de déplacements, environnement, cadre de vie, préservation des ressources…), le Conseil général de Loire Atlantique a souhaité réviser son Schéma Routier pour les routes départementales afin d’orienter, pour les 20 à 25 ans à venir, l’ensemble de la politique routière, tant en matière d’investissement qu’en matière d’entretien et d’exploitation. Le Schéma Routier Départemental, adopté en 2006, a été révisé le 25 juin 2012 afin de l’adapter aux usages de la route. Il a pour ambition de répondre aux grands enjeux qui s’imposent à la Loire-Atlantique : . Assurer la desserte des grands équipements (aéroport futur de Notre-Dame-des-Landes, port de Nantes/ Saint-Nazaire, port de , les grands pôles touristiques…). Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 189

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. Assurer un développement équilibré du territoire et le désenclavement du nord du département. . Favoriser l’irrigation du territoire et la circulation des grands flux régionaux et nationaux, avec la continuité de la route des Estuaires intégrant un franchissement de la Loire en aval de Nantes et la réalisation d’axes est-ouest. . Maîtriser l’étalement urbain. . Offrir aux habitants et aux usagers, une offre de transports diversifiée, s’inscrivant dans une véritable politique de déplacements, à l’échelle du département. . Respecter la diversité des espaces naturels et le cadre de vie des habitants.

Ce document a, d’une part, adapté le classement des voies du réseau routier départemental en considération de leur fonction et, d’autre part, modifié substantiellement les règles d’urbanisme applicables, notamment celles relatives aux accès et marges de recul des nouvelles constructions. Les nouvelles orientations en matière d’urbanisme répondent à un besoin accru de préservation des routes existantes en évitant le développement de l’urbanisation en linéaire. Elles visent également à favoriser l’urbanisation des centres-bourgs afin de maitriser la croissance des besoins de déplacements et à limiter les nuisances sonores subies par les riverains de la route. En conséquences, les règles relatives aux accès et au recul par rapport aux routes départementales s’appliquent désormais sur l’ensemble des sections situées hors agglomération et non, comme auparavant, hors zone urbanisée. Le schéma routier prévoit une hiérarchisation des liaisons établie suivant la fonction et l’importance des voies concernées. Dans ce cadre, le schéma routier définit une hiérarchisation du réseau suivant la fonction et l’importance des voies concernées. Cette hiérarchisation oriente l’ensemble des interventions en matière de modernisation, d’entretien et d’exploitation des routes départementales. En outre, à chaque catégorie de voie correspond un niveau de service qui se traduit par des prescriptions en matière d’urbanisme, Le réseau départemental est hiérarchisé en 3 catégories distinctes par leur fonction : . Le réseau structurant (RP1+ / RP1 / RP2) qui assure la fonction de transit et les principales relations internes du département (c’est lui qui l’objet de projets d’aménagement et de modernisation) ; . Le réseau périurbain de l’agglomération nantaise (RPU) assurant la desserte et les liaisons entre les pôles périphériques de Nantes ; . Le réseau de desserte locale (RDL) qui assure la desserte de proximité, l’accès aux routes principales et l’irrigation des territoires.

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A ce titre, sur le territoire de Belligné : . Les RD 8, 10 et 22 sont classées dans le Réseau de Desserte Locale (RDL). Hors agglomération, les nouveaux accès sont autorisés, sous réserve de sécurité, et une marge de recul de 25 mètres minimum s’applique par rapport à l’axe des voies pour toute nouvelle construction. Les dispositions retenues, notamment dans le règlement écrit des zones A et N, répondent à ces orientations. Ainsi, le PLU de Belligné intègre pleinement les objectifs du Schéma Routier Départemental de Loire-Atlantique.

6 LE PLAN DEPARTEMENTAL DE L’HABITAT Le Département met en place un certain nombre d'actions pour faciliter l'accès à un logement abordable et de qualité, pour tous les habitants de Loire-Atlantique. Pour cela, un Plan Départemental de l’Habitat couvrant la période 2014-2019 a été élaboré. Il a été validé par l’assemblée départementale le 23 juin 2014.

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Le tableau ci-dessous reprend les quatre axes prioritaires identifiés par le PDH pour répondre efficacement aux enjeux territoriaux, et précise les modalités d’intégration de ces objectifs dans le PLU. Axes prioritaires identifiés par le PDH de Loire- Intégration des objectifs du PDH dans le PLU Atlantique, à l’échelle du département Répondre aux besoins de la dynamique démographique Développement de l’habitat proportionné à la en s’appuyant sur l’armature urbaine existante taille de la commune. Diversifier l’offre d’habitat et l’utilisation du foncier Intégration des objectifs de densité du SCOT, pour pérenniser l’attractivité du territoire notamment pour les opérations d’ensemble. Mise en place d’OAP, notamment dans une logique de densification. Développer des solutions pour les besoins spécifiques Le PLU prévoit la réalisation d’un village des populations seniors et la possibilité de réaliser une maison de retraite et de l’hébergement à destination des seniors. Mobiliser les acteurs de l’habitat pour réussir la / politique départementale par une animation de réseaux et la structuration de l’information grand public

Ainsi, le PLU de Belligné intègre pleinement les objectifs du PDH de Loire-Atlantique.

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ELEMENTS METHODOLOGIQUES

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1 METHODOLOGIE DU DIAGNOSTIC AGRICOLE Le diagnostic agricole a été réalisé en 2014. Il a été mené à l’appui de deux moyens : . Un questionnaire a été communiqué à l’ensemble des exploitants, afin de permettre une caractérisation fine du tissu agricole local (cf. ci-dessous). Il a été collecté par la Mairie. Le taux de retour a été de 50.0% . Une réunion spécifique a été organisée à destination des exploitants, le 17 juin 2014 : ­ L’ensemble des exploitants était convié ; ­ Ce temps a permis d’échanger autour des enjeux agricoles, du point de vue des exploitants ; ­ La localisation de l’ensemble des bâtiments agricoles a été effectuée avec les exploitants présents, en faisant la distinction par exploitation et selon la typologie du bâtiment (logement de fonction ou bâtiment d’exploitation).

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2 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DES BATIMENTS POUVANT FAIRE L’OBJET D’UN CHANGEMENT DE DESTINATION EN CAMPAGNE L’identification des bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination a uniquement porté sur le changement de destination vers du logement. Il a été réalisé en plusieurs étapes : . Dans un premier temps, un passage sur l’ensemble du territoire communal, effectué le 16 septembre 2014, a permis de pré-identifier un certain nombre de bâtiments, en s’appuyant notamment sur les éléments suivants : ­ Le caractère patrimonial (bâtiments en pierres) et l’état des constructions ; ­ Le fait que ces constructions n’ont manifestement jamais été des logements ; ­ L’emprise au sol de ces constructions. En effet, en-deçà de 50 m² d’emprise au sol, la question du changement de destination ne se pose pas : une extension mesurée (ce qui est la règle en campagne) ne permettrait pas de disposer d’un espace de vie suffisamment confortable à terme, d’autant que ces constructions sont généralement constituées de murs relativement épais. . Cet inventaire a été travaillé avec la Commission PLU lors au cours d’une réunion, au cours du mois de février 2016. Dans ce contexte, il a été croisé avec plusieurs critères complémentaires, permettant d’apprécier l’opportunité ou non d’identifier certains bâtiments : ­ Retrait des bâtiments pré-identifiés qui sont considérés comme des habitations au sens des impôts : pas de nécessité de les identifier pour permettre un changement de destination vers du logement ; ­ Retrait des bâtiments pré-identifiés et situés à moins de 100 mètres de sites ou sièges d’exploitation agricole (ces derniers ayant été identifiés de manière exhaustive dans le cadre du Diagnostic agricole) : il s’agit d’éviter l’implantation de tiers à proximité immédiate des activités agricoles, car celle-ci pourrait remettre en question leur pérennité ; ­ Retrait de bâtiments pré-identifiés pour lesquels l’autorisation d’un changement de destination aurait un impact notable sur les pratiques agricoles : à ce titre, certains bâtiments ont été retirés dans la mesure où leur changement de destination aurait des impacts particulièrement forts sur le plan des périmètres d’épandage ; ­ Validation du raccordement (ou de la possibilité de raccordement) des bâtiments pré-identifiés aux réseaux d’eau potable et d’électricité ; ­ Validation de la faisabilité d’un assainissement individuel sur le terrain attenant au bâtiment pré-identifié, sans engendrer de prélèvement de terres agricoles ; ­ Validation de la possibilité de disposer d’espaces de stationnement suffisants sur le terrain attenant au bâtiment pré-identifié, sans engendrer de prélèvement de terres agricoles ; ­ Validation concernant la sécurité des accès sur les voies existantes. . Cet inventaire a été affiné par la Commission PLU par la suite, avec notamment le renforcement du critère d’emprise au sol (passage de 50 m² à 70 m² minimum), de manière à prioriser le nombre trop important de bâtiments identifiés par rapport aux enjeux d’équilibre à l’échelle du territoire (bourg / campagne).

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3 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DE LA TRAME VERTE ET BLEUE

3.1 INTRODUCTION

Depuis le Grenelle de l’environnement en 2007, la Trame verte et bleue devient l’un des objectifs phares pour endiguer l’érosion de la biodiversité et doit, comme le précise l’article 23 de la loi grenelle I, constituer un outil d’aménagement du territoire. Bien que tous les décrets, arrêtés ou circulaires d’application ne soient pas encore publiés, les textes principaux relatifs à la Trame verte et bleue ont déjà été intégrés au Code de l’environnement, via la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010, portant « engagement national pour l’environnement ». La loi Grenelle 2 précise que la Trame verte et bleue a pour objectif d’enrayer la perte de biodiversité en participant à la préservation, à la gestion et à la remise en bon état des milieux nécessaires aux continuités écologiques, tout en prenant en compte les activités humaines, et notamment agricoles en milieu rural. Ainsi, six objectifs sont impartis à la TVB : . Diminuer la fragmentation et la vulnérabilité des habitats naturels et habitats d’espèces et prendre en compte leur déplacement dans le contexte du changement climatique, . Identifier, préserver et relier les espaces importants pour la préservation de la biodiversité par les corridors écologiques, . Mettre en œuvre les objectifs de qualité et de quantité des eaux prévus par les SDAGE et préserver certaines zones humides, . Prendre en compte la biologie des espèces sauvages, . Faciliter les échanges génétiques nécessaires à la survie des espèces de la faune et de la flore sauvages, . Améliorer la qualité et la diversité des paysages37. La déclinaison de la Trame verte et bleue s’effectue à toutes les échelles, transnationales, nationales, régionales, cantonales et communales, et chacune de ces déclinaisons doivent se compléter et se prendre en compte mutuellement.

37 Code de l’Environnement, article L.371-1, I Plan Local d’Urbanisme Commune déléguée de BELLIGNE Juin 2018 196

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Les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) représentent un élément important dans la mise en œuvre de la Trame verte et bleue. En effet ils en assurent la concrétisation au plus près du territoire, aussi bien par son identification que par les prescriptions de leur règlement, permettant ainsi d’actionner les outils les plus efficaces pour sa préservation, là où le SRCE (Schéma Régional de Cohérence Ecologique) détermine les enjeux régionaux de continuités écologiques et propose un cadre pour l’échelle régionale. La Trame verte et bleue constitue une réelle opportunité pour l’aménagement durable de nos territoires, en conciliant les enjeux de préservation de notre capital écologique avec les enjeux socio-économiques. Elle peut ainsi constituer un fil directeur pour l’aménagement et être au cœur du projet de territoire développé par les collectivités au travers de leurs documents d’urbanisme, tout en rappelant que ces documents ne peuvent dicter des modes particuliers de gestion des espaces concernés.

3.2 ÉLÉMENTS MÉTHODOLOGIQUES

La description d’un réseau Principe du déplacement des métapopulations d’un réservoir à un écologique (schéma ci-contre) autre au travers de corridors écologiques cherche à traduire la répartition et l’utilisation spatiale de milieux plus ou moins intacts ou dégradés, reliés entre eux par des flux d’échanges, variables dans le temps et en intensité. Un réseau écologique est constitué des éléments suivants :

. Les réservoirs, milieux naturels de bonnes qualités et de surfaces suffisantes pour conserver une bonne fonctionnalité. Ce sont des zones biologiquement riches tant d’un point de vue qualitatif que quantitatif. . Les corridors biologiques, constitués par des espaces naturels utilisés par la faune et la flore pour se déplacer pendant un cycle de vie. Dans le cadre de l’identification et de la hiérarchisation de la Trame verte et bleue au sein de ce document d’urbanisme, il est nécessaire de bien distinguer ces deux composantes.

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3.2.1 MILIEUX NATURELS RESERVOIRS Plusieurs critères ont été pris en compte pour identifier ces milieux. Tout d’abord l’ensemble des zonages environnementaux, réglementaires ou non, situés sur la commune, ont été analysés. Au regard de l’échelle d’étude, ont été considérés les ZNIEFF de type 1 (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique), SIC, ZPS, mais aussi les espaces identifiés par la DTA et le SCOT. En l’absence de sites Natura 2000 et de ZNIEFF de type 1, les ZNIEFF de type 2 ont également été considérées. Ces secteurs forment le niveau hiérarchique le plus important des réservoirs : les milieux remarquables. Ensuite, les boisements de la commune ont été identifiés, ainsi que les zones humides inventoriées au titre du SAGE. Ces espaces, s’ils sont situés en-dehors des milieux remarquables évoqués précédemment, constituent le deuxième niveau hiérarchique : les milieux ordinaires structurants de la Trame verte et bleue.

3.2.2 CONTINUITES ET COUPURES ECOLOGIQUES Les continuités écologiques sont des ensembles permettant les déplacements d’espèces et ainsi favorisant les échanges interpopulationnels. Deux types sont à distinguer ici : . Les continuités terrestres, qui ont été identifiées à l’appui du réseau bocager communal, jouent un rôle de connexions entre les milieux naturels réservoirs ; . Les continuités aquatiques sont représentées par l’ensemble des cours d’eau, temporaires ou permanents. Il est à noter qu’une continuité terrestre ne participe pas qu’à la trame verte, et une continuité aquatique qu’à la trame bleue. En effet, leur rôle est tout aussi évident dans les deux cas. Par exemple, les amphibiens, groupe d’espèces emblématique de la Trame bleue, peuvent longer les haies ou traverser des boisements pour passer de leur lieu d’estivage-hibernation à celui de la reproduction. De la même manière, les espèces inféodées aux milieux prairiaux ou boisés (chevreuil, hérisson, musaraignes,…) peuvent suivre les ripisylves de part et d’autres des cours d’eau pour aller d’un réservoir à un autre. En outre, on peut identifier deux types de coupures écologiques : . Coupures écologiques surfaciques : ce sont les espaces urbanisés, continus ou discontinus, formant des milieux peu fréquentés voir répulsifs au regard de la biologie des espèces. Ces secteurs ont été identifiés en sélectionnant la totalité des parcelles cadastrales sur lesquelles se trouvaient des bâtis. . Coupures écologiques linéaires : ce sont l’ensemble des infrastructures linéaires routières présentes au sein de la commune. Elles ont été identifiées par observation des Scan 25 IGN, et ont été relevées avec une précision au 1/5 000e. Ont été considérées comme barrières modérées à importantes les départementales en 1x2 voies.

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3.3 SCHEMA DE PRINCIPE DE LA METHODE

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4 LES INVESTIGATIONS NATURALISTES SUR LES ZONES A ENJEUX D’AMENAGEMENT

4.1 PRINCIPES GENERAUX La prise en compte de l’environnement doit être intégrée le plus tôt possible dans la conception d’un plan, programme ou d’un projet (que ce soit dans le choix du projet, de sa localisation, voire dans la réflexion sur son opportunité), afin qu’il soit le moins impactant possible pour l’environnement. Cette intégration de l’environnement, dès l’amont est essentielle pour prioriser : les étapes d’évitement des impacts tout d’abord, de réduction ensuite, et en dernier lieu, la compensation des impacts résiduels du projet, du plan ou du programme si les deux étapes précédentes n’ont pas permis de les supprimer.

La loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, inscrit des principes forts dans le code de l’environnement et vient enrichir la séquence éviter, réduire et compenser, notamment par les points suivants :

 L’objectif d’absence de perte nette de biodiversité, voire de gain, et l’obligation de respecter la séquence éviter, réduire et compenser pour tout projet impactant la biodiversité et les services qu’elle fournit est maintenant inscrit dans la loi. Si la séquence éviter, réduire et compenser n’est pas appliquée de manière satisfaisante, le projet ne pourra pas être autorisé en l’état.  L’article 69 de cette loi apporte la reconnaissance des sites naturels de compensation, agréés par le ministère accompagné de la création du statut d’opérateur de compensation écologique. Le texte de loi identifie les trois modalités de mise en œuvre de la compensation : le maître d’ouvrage peut réaliser lui-même les mesures, faire appel à une tierce partie, ou encore recourir à l’acquisition d’unités de compensation écologiquement équivalentes d’un site naturel de compensation agréé par l’État. Cette dernière modalité est une nouvelle possibilité offerte par la loi.  La nature des compensations reste précisée par le maître d’ouvrage dans l’étude d’impact et ce dernier reste l’unique responsable de l’efficacité de la compensation.  L’article 72, quant à lui, offre la possibilité sous forme de contrat nommé « obligations réelles environnementales » entre une collectivité publique, un établissement public ou une personne morale de droit privé agissant pour la protection de l’environnement et un propriétaire de pérenniser dans le temps et au fil des différents propriétaires, « des obligations qui ont pour finalité le maintien, la conservation, la gestion ou la restauration d’éléments de la biodiversité ou de fonctions écologiques dans un espace naturel, agricole ou forestier. »

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4.2 METHODOLOGIE DES INVESTIGATIONS Sur la commune déléguée de Belligné, les zones à enjeux d’aménagement ont été parcourues à trois reprises : en octobre 2015, en novembre 2015 et en septembre 2016. La période d’étude a permis de réaliser l’inventaire des zones humides selon la règlementation en vigueur au moment de l’inventaire (arrêté du 24 juin 2008 modifié le 1er octobre 2009). Ainsi, des sondages pédologiques et une analyse floristique ont été réalisés sur toutes les parcelles accessibles permettant de définir la nature des végétations. L’étude a également permis de recenser les habitats par l’intermédiaire de relevés de végétation et de réaliser un rattachement au référentiel européen Corine Biotopes. Les haies ont également été analysées (analyse des différentes strates). Ces analyses de terrain ont permis de définir des secteurs d’intérêt pour la préservation des milieux naturels. L’objectif de l’étude n’était pas de réaliser un inventaire de la faune et de la flore. Nous avons cependant mentionné les espèces potentiellement présentes à prendre en compte dans le cadre des futurs aménagements.

5 METHODOLOGIE DE L’IDENTIFICATION DE LA « ZONE AGRICOLE PERENNE ET NATURELLE » Afin d’identifier la « zone agricole pérenne et naturelle » au sens du SCOT, la délimitation des zones A s’est appuyée sur l’espace agricole effectivement exploité, ainsi que sur l’intégration des sites et sièges agricoles identifiés lors des Ateliers de « diagnostic agricole ». Complémentairement, l’identification de la zone Nn s’est appuyée sur les principaux éléments constitutifs de la Trame verte et bleue (notamment l’Auxence aux abords du bourg, le secteur identifié au titre de la DTA de l’Estuaire de la Loire, ou encore le secteur localisé aux abords du château de la Galerie. La zone Nf, qui fait partie de la « zone agricole pérenne et naturelle » au sens du SCOT, reprend exactement les périmètres des secteurs boisés couverts par un Plan Simple de Gestion agréé.

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ANNEXES

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1 ANNEXE N°1 : SAISINE DE L’AUTORITE ENVIRONNEMENTALE AU TITRE DE L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE AU « CAS PAR CAS » L’avis de l’Autorité environnementale, confirmant la teneur du dossier au titre de l’Evaluation environnementale, est repris ci-après.

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2 ANNEXE N°2 : INVENTAIRE DU POTENTIEL EN CHANGEMENT DE DESTINATION Les fiches ci-après présentent les bâtiments pouvant faire l’objet d’un changement de destination, identifiés au titre de l’article L.151-11 2° du Code de l’Urbanisme.

LOCALISATION (lieu-dit) La Maison Neuve

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZA 60 Emprise au sol du bâtiment identifié : 122 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement

Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Milieu Coudreau

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZB 64 Emprise au sol du bâtiment identifié : 112 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres, toiture en ardoise Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Verger

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : YC 61 Emprise au sol du bâtiment identifié : 195 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment entouré d’autres bâtiments occupés par des tiers (activité et habitat)

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Nizard / Beausoleil

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZD 128 Emprise au sol du bâtiment identifié : 126 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitation de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) La Verrerie

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZH 58 Emprise au sol du bâtiment identifié : 225 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitation de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en tuiles Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible

Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) La Verrerie

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZH 58 Emprise au sol du bâtiment identifié : 210 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitation de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en tuiles Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) La Ganerie

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : YA 150 Emprise au sol du bâtiment identifié : 185 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) L’Avançon

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : D 406 Emprise au sol du bâtiment identifié : 122 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitation de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) L’Avançon

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : D 406 Emprise au sol du bâtiment identifié : 137 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitation de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) La Mare Gruais

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZC 95 Emprise au sol du bâtiment identifié : 131 m²

ACTIVITES AGRICOLES Elevage de canards à 90 m

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement

Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Coudray

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZP 83 Emprise au sol du bâtiment identifié : 70 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement

Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Coudray

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZR 107 Emprise au sol du bâtiment identifié : 176 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Coudray

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZR 119 Emprise au sol du bâtiment identifié : 183 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Le Coudray

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZR 82 Emprise au sol du bâtiment identifié : 147 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Les Hautes Chauvinières

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZM 112, ZM 111, ZM 81 et ZM 99 Emprise au sol du bâtiment identifié : 200 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement

Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Lasseron

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZO 143 Emprise au sol du bâtiment identifié : 181 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Lasseron

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZN 99 Emprise au sol du bâtiment identifié : 166 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un

système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) Lasseron

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZO 98 Emprise au sol du bâtiment identifié : 139 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) La Sencie

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZX 149 Emprise au sol du bâtiment identifié : 290 m²

ACTIVITES AGRICOLES Proximité d’une exploitation non pérenne

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement

Electricité : Raccordement possible

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LOCALISATION (lieu-dit) L’Augerie

DONNEES GENERALES Référence cadastrale : ZX 156 Emprise au sol du bâtiment identifié : 169 m²

ACTIVITES AGRICOLES Absence de bâtiment agricole à moins de 100 m Bâtiment à proximité immédiate d’habitations de tiers

AUTRES CARACTERISTIQUES Type de bâtiment : Bâtiment en pierres Etat du bâtiment : Existence des murs porteurs et d’une toiture en ardoises Desserte : Niveau de sécurité satisfaisant Eau potable : Raccordement possible Eaux usées : Réalisation possible d’un système d’assainissement Electricité : Raccordement possible

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3 ANNEXE N°3 : LES TYPES DE RISQUES MENTIONNES PAR LE DDRM Le Dossier Départementale des Risques Majeurs (DDRM) de Loire-Atlantique identifie 7 types de risques. Les définitions ci-dessous sont reprises des pages 21 et 63 du DDRM de septembre 2017.

3.1 RISQUE INONDATIONS Une inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors d’eau. Le risque inondation est la conséquence de deux composantes : l’eau qui peut sortir de son lit habituel d’écoulement ou apparaître (submersion marine, remontées de nappes phréatiques…), et l’homme qui s’installe dans la zone inondable pour y implanter toutes sortes de constructions, d’équipements et d’activités. Au sens large, le risque inondations intègre également l’inondation consécutive à une rupture d’ouvrage de protection (brèche ou rupture de digue ou de levée). Le risque de rupture de barrage est présenté dans la rubrique « Risques technologiques ».

3.2 RISQUE TEMPETE Une tempête est une zone étendue de vents violents générés aux moyennes latitudes par un système de basses pressions (dépression). En France, le terme tempête n’est rigoureusement défini qu’en météorologie marine (89 km/h soit 48 noeuds, force 10 sur l’échelle de Beaufort). Néanmoins, l’usage veut que les météorologues nomment «tempêtes» les rafales de vent approchant les 100 km/h dans l’intérieur des terres et 120 km/h, voire 130 km/h, sur les côtes.

3.3 RISQUES FEUX DE FORETS Le terme « feu de forêt » désigne un feu ayant menacé un massif forestier d’au moins un hectare d’un seul tenant et dont une partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties hautes) est détruite. Les feux se produisent généralement pendant l’été mais plus d’un tiers ont lieu en dehors de cette période. La sécheresse de la végétation et de l’atmosphère accompagnée d’une faible teneur en eau des sols sont favorables aux incendies y compris l’hiver.

3.4 RISQUE MOUVEMENTS DE TERRAIN Un mouvement de terrain est un déplacement plus ou moins brutal du sol et du sous-sol. Il est fonction de la nature et de la disposition des couches géologiques.

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3.5 RISQUE SISMIQUE Un séisme ou tremblement de terre correspond à un mouvement de plaques, en profondeur, le long d’une faille généralement préexistante. Ce mouvement s’accompagne d’une libération soudaine d’une grande quantité d’énergie dont une partie se propage sous la forme d’ondes sismiques occasionnant la vibration du sol.

3.6 RISQUE INDUSTRIEL Le risque industriel majeur est un événement accidentel se produisant sur un site industriel et entraînant des conséquences graves pour le personnel, les riverains, les biens et l’environnement. La législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement concerne toutes les installations susceptibles de présenter des dangers ou des nuisances pour le voisinage. Elle distingue les établissements en fonction de l’importance du risque industriel qu’ils génèrent : . les installations qui présentent des dangers ou inconvénients réputés faibles sont soumises à un régime de simple déclaration, . les installations qui présentent des dangers ou inconvénients plus graves ne peuvent être exploitées sans une autorisation préfectorale préalable ; la délivrance de l’autorisation d’exploiter ou la décision de refus intervient à l’issue d’une procédure d’instruction qui apprécie les impacts et les risques présentés par le projet, . les installations qui présentent des risques majeurs font l’objet d’un classement dans un régime spécial, appelé SEVESO (seuil haut ou seuil bas). Ces établissements sont assujettis aux dispositions de la directive SEVESO. Cette classification s’opère pour chaque établissement en fonction de différents critères : activités, procédés de fabrication, nature et quantité des produits élaborés, stockés...

3.7 RISQUE RUPTURE DE BARRAGE Ce risque correspond à un phénomène entraînant la destruction partielle ou totale d’un barrage.

3.8 TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES Le risque de transport de matières dangereuses, ou risque TMD, est consécutif à un accident se produisant lors du transport de ces matières par voie routière, ferroviaire, aérienne, fluviale ou par canalisations.

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