Lavaudieu, Les Trésors D'une Abbaye
Anne COURTILLÉ Photographies Stéphanie MASSEBOEUF LesLavaudieu trésors d’une Abbaye CRÉER Reproduction d’une gravure ancienne et de blasons, par Octave Ménardeau. Par suite d’une erreur, l’écu, au lieu de la croix, fut denché (dentelé) de gueules. Préface Un livre, comme une invitation au voyage, dans le temps et dans l’espace. Un livre pour s’émerveiller. Un livre pour comprendre : Lavaudieu, raconté par Anne Courtillé, qui en dévoile l’histoire, en montre les trésors et nous les explique. Qui mieux que l’historienne d’art reconnue, spécialiste des peintures murales, pouvait nous servir de guide dans cette nouvelle découverte d’un lieu qui nous est cher ? Lavaudieu – Vallis Dei – la douce vallée de Dieu. C’est la vallée de la Senouire, coulant ici au pied de la colline de Lugeac. La rivière trace tranquillement son chemin d’eau, sous les ombrages d’aulnes et de saules, et le vieux pont attend la rentrée des troupeaux. Des maisons aux balcons de bois, posées en sentinelles sur les rochers. De hauts remparts… et puis l’abbaye, avec son clocher tronqué, d’où soudain s’échappe l’angélus. C’est là, qu’en 1057, Robert de Turlande – saint Robert – choisit d’installer le monastère de bénédictines, comme en écho à celui de La Chaise-Dieu qu’il avait fondé en 1043 sur le haut plateau du Livradois, où la Senouire, justement, prend sa source. Et pendant sept siècles, aux mêmes heures, montèrent de ces murs les louanges vers le ciel, pour donner à chaque journée son rythme d’éternité. Si les Dames de Lavaudieu ne sont plus, demeurent les marques de leur longue présence.
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