L'enseignement De La Musique Dans L'éducation De La Jeunesse

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L'enseignement De La Musique Dans L'éducation De La Jeunesse Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/lenseignementdelOOvail L'Enseignement DE LA Musique DANS L'EDUCATION DE LA JEUNESSE A L USAGE DU PIANISTE'^AMATEUR PAR Henry VAILLANT PARIS » LIBRAIRIE FISCHBACHER (société anonyme) .33, RUE DE SEINE. 33 1 O O 4 (Tous droits réservés' L'ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE A L USAGE DU PIANISTE-AMATEUR EI«I= i L'Enseignement DE LA Musique DANS L'ÉDUCATION DE LA JEUNESSE • A L USAGE DU PIANISTE"-AMATEUR FAR Henry VAILLANT PARIS LIBRAIRIE FISCHBACHER (société anonyme) 33. RUE DE SEINE, 33 1 9 O 4 iTous droits réservés A MES CHERS MAITRES : MM. Gustave LEFÈVRE, directeur de l'Ecole de musique classique, fondée par Niedermeyer. Charles de BÉRIOT, professeur au Conservatoire et a l'Ecole de musique classique. Eugène GIGOUT, directeur-fondateur de l'Institut d'orgue, professeur à l'Ecole de musicjue classique, oro-aniste de Saint-Auo-ustin. =5= PREFACE DE L'EDUCATION MUSICALE L'étude de la musique a pris de nos jours une grande exten- sion ; elle s'est acquis dans l'instruction de la jeunesse une place considérable : et, à notre avis, c'est à bon droit. La musique n'est-elle pas une des plus belles manifestations du génie humain ? Elle nous donne les jouissances les plus douces et les plus éle- vées, elle est cette langue universelle, seule capable d'exprimer, sous une forme harmonieuse et comprise de tous les peuples, les idées et les sentiments les plus divers de l'âme humaine. D'autre part, ne devons-nous pas dire aussi que, dans la formation des facultés intellectuelles et morales, l'art musical peut exercer une lufluence excellente ? Loin d'être un obstacle aux études scienti- liques et littéraires, il ajoute facilement un stimulant à l'intelli- gence, il fait aimer et rechercher les joies élevées de l'esprit, il développe, élève et purifie la sensibilité et le bon goût. Il sutïit, pour s'en convaincre, de parcourir la liste des grands noms qui illustrent actuellement notre merveilleuse école française : en même temps qu'artistes, ceux qui les portent sont tous des hommes lettrés, et quelques-uns même des savants. C'est donc, avec raison, que la musique occupe une place si large dans l'éducation. Mais, hélas ! combien de ceux qui s'y adonnent ne se font pas une idée assez élevée de cet art sublime 1 Ils considèrent la musique comme un art d'agrément, nous devrions dire de fantaisie, qui, au prix d'un peu d'application et de quelques exercices sans suite, pourra, à l'occasion, leur fournir de joyeux passe-temps et d'agréables distractions. C'est là une erreur funeste ! Ceux qui croient que l'art musical s'acquiert — 4 — quasi sans efforts et au prix de quelques études fantaisistes, se trompent étrangement: ils se condamnent eux-mêmes à ne savoir jamais que l'a b c d de la musique et à ne jamais être capables d'en savourer, et encore moins d'en faire savourer aux autres, les souveraines douceurs. La musique est un art véritable : et cet art doit, comme les autres, s'apprendre par des études suivies et méthodiques. Nous voudrions dire quelques mots de ce que doit être cette éducation musicale. Chacun porte en soi un fond de poésie ; et, à part quelques natures rebelles, presque tous possèdent des dispositions plus ou moins grandes pour les arts. On conviendra facilement que le perfectionnement de ces facultés s'obtiendra uniquement par le travail : pour se développer normalement, l'esprit, comme le corps, a besoin de nourriture et d'exercice. Et toute formation intellectuelle ou artistique doit nécessairement, pour être bonne, suivre une « méthode ». Nous devons insister sur ce point. La méthode est la base de toute instruction : elle seule, en dirigeant le travail, peut lui assurer de bons résultats. Toute étude faite sans métliode suivie erre au hasard et éparpille en pure perte bien des efforts. Que de natures parfaitement douées n'ont pas donné ce qu'elles promettaient, parce que leur éducation a été faite d'une manière fantaisiste ! Dans l'enseignement musical, comme dans tout autre enseigne- ment, une méthode est donc nécessaire. Mais quelle doit-elle être? Il est assez malaisé de le déterminer, car l'enseignement de la musique est chose délicate et difficile ; pour être fructueux, il doit être parfaitement adapté au tempérament et aux disposi- tions d'âme des élèves. Or, ces dispositions varient à l'infini: et il faut que le professeur ait assez de doigté poar trouver prompte- ment la méthode particulière la plus avantageuse à chacun de ses disciples. Le médecin qui veut trouver le remède efficace doit se rendre un compte exact du tempérament général et des disposi- tions particulières de son malade : un bon diagnostic assure sou- vent une cure rapide et complète. De môme, le professeur qui se donne la peine d'étudier ses élèves et qui varie sa méthode sui- vant le besoin, leur fera faire en peu de temps de rapides progrès. — 5 — Avons-nous besoin cPajouter combien il est important, pour celui qui veut arriver à être bon musicien, de commencer de bonne heure ses études ? Les parents qui veulent que leurs en- fants parlent bien, surveillent avec soin les premiers bégaiements de leur pensée et leur font bien articuler et prononcer tous les mots. Ils savent que s'ils les laissaient contracter un défaut quel- conque, ils auraient ensuite beaucoup de peine à les en corriger. De même, il faut que, dès le début, renseignement musical soit donné conformément aux bons principes, et suivant une méthode parfaitement sûre : il est extrêmenlent difficile de vaincre les habitudes mauvaises qu'une éducation première défectueuse a fait prendre à un élève. Sans doute, il peut tout d'abord paraître assez ardu et pénible de se plier ainsi pour l'étude de la musique à une discipline sévère, de s'astreindre à des exercices gradués et persévérants, de se forcer à un travail consciencieux et réfléchi. Mais tous ces désa- gréments sont plus apparents que réels. Il est aisé de compren- dre qu'un élève qui se forme sans méthode, ne peut arriver qu'à donner une exécution fantaisiste, médiocre et incolore. Par contre, on saisira facilement que, sous une habile direction, le travail un peu aride des débuts sera très vite et amplement dédommagé par la douce satisfaction de la difficulté vaincue et par les suaves jouissances d'une exécution véritablement artistique. Quelles conclusions faut-il tirer de ces diverses considérations? Il y a lieu de se réjouir, selon nous, que la musique, source des plus nobles jouissances intellectuelles et morales et complément nécessaire de toute sérieuse éducation, ait pris un développement si considérable parmi nos contemporains. Mais, d'autre part, ne devons-nous pas souhaiter que l'art musical soit enseigné et cul- tivé d'une manière de plus en plus intelligente et sérieuse, confor- mément aux principes d'une sage méthode? Tout amateur de musique qui veut devenir artiste, doit pratiquer l'austère mais sûre devise : Travail, méthode, persévérance. Henry Vaillant. AVANT=PROPOS BUT DE NOTRE OUVRAGE ^o- Instruire, mais rendre l'étiide agréable, donner à Télève Tamour du travail et, par cela même, lui garantir de rapides progrès, tel est assurément le but que tout professeur doit poursuivre. Pour atteindre, il sera clair et précis dans ses y explications ; il se servira à l'occasion de comparaisons propres à éveiller Tin- telligence de ses élèves; il provoquera leurs questions, et, par des exercices variés, il s'assurera que son enseignement a éié bien compris : de cette manière, ses cours seront intéressants et utiles. Il n'oubliera pas, dans le développement de son programme et la succession de ses leçons, de suivre un ordre parfaitement métho- dique. Vn grand Maître nous dirait un jour: « Il vaut mieux faire que défaire ». C'est pourquoi ce travail s'adresse surtout aux débutants. Ce petit trailé pédagogique ne donne que les grandes lignes de l'Enseignement Musical, c'est un me/nento renfermant les choses essentielles que l'élève pianiste doit savoir. Ces notions aideront l'élève à éclaircir bien des points obscurs et à surmonter bien des difficultés dans l'étude de l'Art Musical. Notre travail est un manuel élémentaire. Notre but n'a pas été de faire une O'uvre de science approfondie. Il existe, surtout depuis ces derniers temps, des ouvrages trop remarquables sur la technique de la musique et sur le mécanisme, pour vouloir ajouter une pierre à un édifice terminé. L'auteur renverra donc à ces œuvres, l'élève qui désire appro- fondir. Cet ouvrage s'adresse aux jeunes pianistes amateurs. Puisse-t-il leur inspirer le goût et l'amour de la musique ! Dans ce dessein, nous avons recherché les expressions les plus simples, évitant ce langage trop scientifique qui est employé dans la plupart des ouvrages, et qui contribue souvent à rendre indifférents ou à décourager ceux qui s'adonnent à cette science abstraite de la musique. Notre manuel n'est donc pas fait pour les professeurs, mais pour les élèves. Il sera utile à cette légion d'élèves qui paraissent déjà avancés, mais qui, ignorant les premiers principes de la musique, inter- prêtent ou plutôt massacrent des sonates de grands maîtres sans même se douter de la tonalité dans laquelle elles sont écrites ! Combien de jeunes élèves ignorent même le nom de l'auteur de leurs morceaux ! D'autre part, dans une partie historique et analytique, notre manuel renseignera aussi sur le caractère général et les qualités particulières des œuvres qu'ils veulent exécuter.
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