Thèse De Doctorat
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Thèse de Doctorat présentée à Scuola di dottorato in Studi Umanistici XXVII ciclo de l’Université de Trento Directrice de l’École doctorale : Mme Elvira Migliario École Doctorale en Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Picardie Jules Verne Directrice de l’École doctorale : Mme Tiphaine Barthelemy De Saizieu Le Scepticisme comme méthode dans l’œuvre de Denis Diderot par Valentina Sperotto sous la direction de M. Colas Duflo et de Mme Paola Giacomoni pour obtenir le grade de Dottore di ricerca presso l’Università di Trento et de Docteur de l’Université de Picardie Jules Verne anno accademico 2013-2014 Thèse de Doctorat présentée à Scuola di dottorato in Studi Umanistici XXVII ciclo École Doctorale en Sciences Humaines et Sociales de l’Université de Trento et de l’Université de Picardie Jules Verne par Valentina Sperotto sous la direction de Mme Paola Giacomoni et de M. Colas Duflo pour obtenir le grade de Dottore di ricerca presso l’Università di Trento et de Docteur de l’Université de Picardie Jules Verne Le Scepticisme comme méthode dans l’œuvre de Denis Diderot Soutenue le 10/12/2015, après avis des rapporteurs, devant le jury d’examen : M. Colas Duflo, Professeur, Université Paris Ouest Nanterre Mme Paola Giacomoni, Professore Associato, Università di Trento M. Jean-Louis Labussière, Professeur, Université de Montpellier Mme Marie Leca-Tsiomis, Professeur, Université Paris Ouest Nanterre M. Paolo Quintili, Professore Associato, Università di Roma Tor Vergata Mme Mariafranca Spallanzani, Professore Associato, Università di Bologna REMERCIEMENTS Une thèse de doctorat est un long travail que je n’aurais pu accomplir sans l’aide de nombreuses personnes. Je ne réussirai pas ici à remercier chacun de ceux qui y ont contribué grâce à leurs conseils ou à leur soutien, mais je tiens tout particulièrement à remercier Monsieur Andrea Tagliapietra, mon maître de philosophie, qui n’a jamais manqué de m’offrir son soutien et de sages conseils et qui m’a initiée à la lecture de Diderot. Je remercie Madame Paola Giacomoni, qui a accueilli mon projet et l’a suivi avec attention et avec un regard critique toujours stimulant. Je remercie sincèrement e Monsieur Colas Duflo, qui par sa patience et sa connaissance du XVIII siècle a été un excellent guide. Je remercie aussi Monsieur Paolo Quintili, grand connaisseur de Diderot, avec lequel j’ai pu me confronter profitablement et avec lequel j’espère conclure bientôt notre travail de traduction en italien des œuvres de Diderotέ Ma gratitude va aussi au Centre d’Etudes des Relations et Contacts δinguistiques et Littéraires (CERCLL) de l’Université de Picardie Jules Verne et à l’équipe de recherche Littérature & Philosophie du CSδF de l’Université de σanterre qui m’ont accueillie pendant mon séjour en France en enrichissant et nourrissant ma recherche. Je voudrai exprimer ma reconnaissance à Mariagrazia Granatella, à Audrey Faulot et à Cécile Alvarez, pour leur amitié et pour nos entretiens sur Diderot qui ont été de très beaux moments philosophiques. Ma gratitude va aussi à Silvia Albertini et à Alfredo Gatto toujours prêtes à m’aider et à s’entretenir avec moi sur des questions philosophiques. Pour conclure, je ne pourrais manquer de dire merci à mon père qui grâce à son inestimable soutien m’a permis d’affronter les moments les plus difficiles de découragement ν à ma mère, qui n’a pas pu voir la fin de cette thèse, mais qui n’a jamais manqué de m’exhorter à travailler avec passion ; à mon copain Andrea, sentinelle de mon bonheur ; à toute ma famille et à mes amis les plus chers que je ne peux pas énumérer, mais auxquels va toute ma gratitude. 1 RÉSUMÉ Le scepticisme comme méthode dans l’œuvre de Denis Diderot. Cette recherche vise à mettre en évidence les caractéristiques de la réception des instances sceptiques dans les œuvres diderotiennesέ δ’on a analysé la continuité entre les œuvres de jeunesse et celles de la maturité du philosophe, y compris sa contribution à l’Encyclopédie. Notre objectif est aussi de montrer que la méthode sceptique de Diderot, qui consiste en l’usage de certaines argumentations, mais aussi en un ensemble de choix stylistiques, permet de mieux comprendre certaines spécificités de sa pensée philosophique et de son matérialisme. Une meilleure compréhension du rôle du scepticisme dans la pensée de Diderot vise à apporter une contribution aux études sur ce qu’on définit comme le scepticisme des δumières, en montrant qu’il serait plus exact de parler de scepticismes au pluriel, en raison des différences qui subsistent parmi les philosophesέ Pour cette raison l’on propose des confrontations entre Diderot et ses sources sceptiques, mais aussi avec d’autres philosophes de son époque comme εontesquieu, Voltaire, D’Alembert et David Humeέ MOTS-CLÉS : e Diderot, scepticisme, Lumières, scepticisme des Lumières, philosophie du XVIII siècle, style en philosophie, philosophie et littérature, matérialisme. ABSTRACT Skepticism as method in the work of Denis Diderot. The aim of this research is to point out the characteristics of the reception of Skepticism in Diderot’s work, through an analysis of the Skeptic arguments and rhetorical devices that can be identified in Diderot’s writingsέ τur investigation reveals the presence of recurring Skeptic elements both in the early works and in the maturity, including the contributions to the Encyclopédie. Another essential topic is the use of Skepticism as a method that does not consist only in the preliminary application of skeptic’s arguments to the subject discussed by the philosopherέ We also show that Diderot’s Skeptic method entails not only the use of some typical arguments, but also the adoption of peculiar stylistic choices. We claim that this Skeptic streak explains some singularities of Diderot’s philosophy and of his materialismέ A deeper understanding of the central role played by the Skeptic themes in Diderot’s thinking makes a significant contribution to the studies on Skepticism in the Enlightenment, which emerges like a plurality of positions and forms of philosophical heritages. For these reasons we do not only present a comparison between Diderot and his skeptic sources, but also with others Enlightenment philosophers like εontesquieu, Voltaire, D’Alembert and David Hume. KEY WORDS : Diderot, skepticism, Enlightenment, Skepticism in the Enlightenment, Eighteenth century philosophy, Style in Philosophy, literature and philosophy, materialism. 2 SINTESI DELLA TESI. δo scetticismo come metodo nell’opera di Denis Diderot. δa questione dell’eredità e del ruolo dello scetticismo nell’opera di Denis Diderot costituisce l’oggetto del presente studioέ Il fine è di comprendere appieno un aspetto del pensiero del filosofo che fin ora era stato indagato in modo parziale e frammentario, con l’intento ulteriore di contribuire agli studi sullo scetticismo nell’Illuminismoέ Per quanto riguarda il quadro generale delle ricerche sullo scetticismo dei Lumi, cui ha dato avvio lo studio pionieristico di Richard H. Popkin del 1963, pubblicato col titolo « Scepticism in the Enlightenment »έ Con l’unica eccezione di David Hume, il Secolo della Ragione costituiva, secondo Popkin, un momento di frattura nella storia dello scetticismo moderno. Il merito di questo primo studio - peraltro in perfetta sintonia con l’interpretazione del XVIII secolo data da altri eminenti studiosi come Paul Hazard ed Ernst Cassirer – è quello di aver posto un interrogativo che nel corso del tempo ha permesso di rendere più complessa e sfumata la comprensione dell’Illuminismo e dello scetticismo moderno. Le ricerche che successivamente sono state condotte sul tema hanno altresì permesso di far luce su numerosi aspetti dell’eredità, articolata ed eterogenea, dello scetticismo nel pensiero filosofico XVIII secolo. Con il presente studio s’intende pertanto chiarire in quale modo Diderot abbia assimilato alcuni elementi tipici dello scetticismo moderno, servendosi di essi come parte integrante di un metodo filosofico antisistematico e antidogmatico. Per comprendere tale eredità, si è ritenuto necessario definire con attenzione le caratteristiche di due posizioni filosofiche che, pur avendo una radice comune, hanno esiti differenti : lo scetticismo radicale e lo scetticismo moderato. Una volta precisate le due posizioni e analizzati i risultati della riflessione di Diderot, in special modo sul piano epistemologico e morale, è stato possibile affermare che, relativamente ad alcuni aspetti della sua opera, la sua posizione può essere definita come una forma di scetticismo moderatoέ σon si tratta di attribuire un’ulteriore "etichetta" al materialismo diderotiano (già definito come "incantato", "congetturale", "biologico", ecc.), quanto, piuttosto, di individuare nello scetticismo un elemento che permette di interpretare in modo più coerente alcuni aspetti della filosofia diderotianaέ Spiegare l’uso metodologico dello scetticismo diderotiano permette quindi di fornire un’ulteriore prova dell’inconsistenza di quei giudizi che considerano meno conseguente o meno profonda, 3 l’opera di Diderot rispetto a quella dei filosofi che hanno edificato i grandi sistemi del pensiero moderno. Tra gli aspetti dell’opera diderotiana legati allo scetticismo, si deve sicuramente annoverare l’utilizzo di alcune argomentazioni e strategie critiche, ma anche il ricorso a generi letterari innovativi per l’espressione del suo pensiero, come il racconto o il romanzoέ Tali scelte stilistiche riflettono l’impossibilità di riassumere la riflessione diderotiana in una forma sistematica rigida e la necessità di trasmettere al lettore lo statuto ipotetico di alcune affermazioni che si possono rintracciare nei suoi scritti. σella prima parte della tesi si è svolta un’attenta interpretazione delle opere giovanili di Diderot - Pensieri filosofici (1747), La passeggiata dello scettico (1749), Lettera sui ciechi a uso di coloro che vedono (1751) - ripercorrendo la letteratura critica che aveva mostrato la centralità dei temi scettici. Si è cercato di ricostruire le fonti di tali istanze, non limitando l’indagine ai filosofi più noti, come Pierre Bayle e Michel de Montaigne, ma considerando anche la tradizione clandestina, nota al filosofo, e talvolta richiamata esplicitamente nei testi.