60 Millions De Centimes De Créances
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L’Algérie profonde / Actualités ADE DE BOUMERDÈS 60 millions de centimes de créances Ce montant concerne des clients répartis entre des administrations et des particuliers. Les créances enregistrées par l’ADE (Algérienne des Eaux) de Boumerdès auprès de ses clients répartis entre administrations et particuliers s’élèvent à 60 milliards de centimes, dont 10 milliards rien que pour les sinistrés des chalets dont le nombre atteint 11 500. Mais ce sont les APC qui représentent un souci pour les responsables de l’ADE puisque leurs créances sont estimées, au 31 août dernier, à 16,5 milliards de centimes, un chiffre qui passera dans peu de temps à 18 milliards, estiment les responsables de l’ADE. Ces derniers ont dû recourir à la justice pour pouvoir récupérer leur dû. “La plupart des actions en justice que nous avons menées contre les APC récalcitrantes ont abouti et on a commencé à nous payer notre dû, mais cette opération demeure lente car cela prend énormément de temps”, estime un responsable de l’entreprise. Ces derniers expliquent la défaillance des APC par le fait que ces dernières s’approvisionnent en eau auprès de l’ADE et revendent le produit à leurs administrés qui, généralement, ne s’acquittent pas de leurs redevances. Les mauvais payeurs ne sont pas inquiétés par les responsables des APC et rares sont les communes qui envoient des mises en demeure aux citoyens qui n’honorent pas leurs factures d’eau. Une mauvaise gestion qui retombe sur l’ADE qui se trouve contrainte d’approvisionner encore ces mauvais payeurs pour des raisons parfois extra-commerciales. Combien de fois a-t-on assisté à des regroupements et à des sit-in des citoyens à cause de coupures d’eau ou d’électricité. C’est d’ailleurs ces craintes qui expliquent les créances des habitants des chalets estimées à plus de 10 milliards de centimes. La plupart de ces chalets ne possèdent pas de compteurs d’eau mais continuent à être approvisionnés par l’ADE sur la base d’un prix forfaitaire rarement payé. Les habitants des chalets ont toujours expliqué que les frais d’installation sont chers et que, de toute façon, ils ne vont pas s’éterniser dans ces chalets. Les responsables de l’ADE affirment, quant à eux, avoir insisté auprès de ces citoyens pour leur installer des compteurs avec facilités de payement, mais il refusent toujours l’offre. Résultat : 10 milliards de manque à gagner et l’ardoise risque de s’alourdir davantage dans les jours qui viennent. Par ailleurs, l’ADE de Boumerdès a décidé de reprendre les choses en mains en récupérant plus de 20 réseaux qui ont toujours été gérés par les APC. Ainsi, il est question de récupérer la chaîne d’AEP dite “des 25 villages” qui alimente les communes de Beni Amrane, Ammal et Tidjelabine pour un total d’habitants de 27 000 âmes. De même que la chaîne de Touzaline (commune de Beni Amrane) desservant 6 500 habitants de 13 villages qui, désormais, est sous la coupe de l’ADE, ainsi que la chaîne de Chabet El Ameur qui alimente les village du chef-lieu de commune de Chabet El Ameur ainsi que les villages de Beni Attas et Matoussa. D’autres chaînes d’alimentation en eau potable ont également été récupérées par l’ADE, à savoir la chaîne d’Afir qui dessert 5 400 habitants. Enfin, l’ADE a repris la gestion des chaînes d’Ouled Moussa qui desservent 35 000 habitants, celle de Kherrouba pour un total de 11 500, Keddara, 5 600 et Labaâtache, 18 200 habitants. Par ailleurs, on a appris que les habitants de la commune de Cap Djenet, qui continuent à souffrir du problème d’eau, verront leur calvaire prendre fin avec l’entrée en fonction de la station de dessalement d’eau de mer de Cap Djenet. On attend à ce que toutes les difficultés liées à l’AEP au niveau de la wilaya soient effacées avec la mise en service du barrage de Taksebt, prévue pour mai 2008. À noter que la dotation journalière par habitant au niveau de la wilaya de Boumerdès est estimée à 130 litres, alors qu’elle était de 128 en 2005 et de 110 en 2002. Quant au taux de raccordement, il est actuellement évalué à 93% alors qu’il était de 80% en 2002. M. T..