RAPPORT DE FOUILLE

LES THERMES GALUO-RONAINS DO RIS IZELLft EH IKERLAZ (FINISTERE).

SITE N° : 29.090.001. - AH.

AUTORISATION N° : 88 - 34 AH.

RESPONSABLE : MICHEL LE GOFFIC. ARCHEOLOGUE DEPARTEMENTAL DU FINISTERE.

SEPTEMBRE 1988. /s~0 M M A I R E/

CIRCONSTANCES DE LA DECOUVERTE ET MOTIF DE LA FOUILLE.

LOCALISATION ET CONTEXTE GALLO-ROMAIN.

CONDUITE DE LA FOUILLE. (EQUIPE).

DESCRIPTION DES STRUCTURES.

1.- PLAN D'ENSEMBLE

2.- LA SALLE SUD-OUEST [apodyteAMm ou frigldcvUum).

3.- LA SALLE NORD-OUEST (PISCINE).

LE MOBILIER

CONCLUSION

ANNEXES PLAN DESSINS PHOTOS. I - CIRCONSTANCES DE LA DECOUVERTE ET MOTIF DE LA FOUILLE

La ville de ayant acquis un terrain situé près de la plage du Ris, sur la rive droite du Névet, en la commune de Kerlaz, en- treprit des terrassements en Juin 1988, dans le but d'y établir un parking pour les usagers de la plage. Les travaux furent confiés à l'entreprise GUENNEAU de Kerlaz. L'attention de Monsieur LE BERRE, voisin immédiat, fut attirée par la présence dans les déblais de nombreux fragments de tuiles, de mortier, de petits moellons, de coquilles d'huitres, praires, moules, et de tessons de poterie. Aussitôt il avertit la Direction du Musée Départemen- tal Breton à qui me retransmit l'information. Dans les minutes qui suivirent je téléphonai à Monsieur Josick PEUZIAT, correspondant local de la Direction des Antiquités de Bretagne, qui avait déjà été prévenu par un autre canal, et lui demandai de se rendre sur place pour juger de l'intérêt de la découverte afin de prendre les mesures idoines à la conservation des éventuels vestiges, ce qui fut fait dans la journée.

Le Service Départemental d'Archéologie et les fouilleurs confirmés locaux, pris par des engagements pour les semaines suivantes d'une part, la saison touristique étant sur le point de commencer d'autre part, il fut con- venu de geler une partie de l'emprise du parking et d'entreprendre une fouille de sauvetage urgent dans le courant de la deuxième quinzaine de septembre.

Les services techniques de la ville, très compréhensifs, recou- vrirent la zone présumée receler des vestiges d'hypocauste (un tubulus ayant été mis au jour), de géotextile, lui-même recouvert de 20 à 40 cm de terre, sur une superficie d'environ 60 m2.

II - LOCALISATION ET CONTEXTE GALLO-ROMAIN

Les parcelles dans lesquelles se trouvent les substructions gal- lo-romaines sont situées sur le territoire de la commune de Kerlaz au lieu-dit Le Ry Izella, entre le ruisseau le Nevet au sud et la départementale n° 7 al- lant de Douarnenez à Kerlaz. Poinfe d'ar-Védhen Extn.aH de la carte IGW au 1/25000 de CHATEAUL1N OUEST 05-18 Camp. Kergonnec

Quillien Trezrr^alaouen

Pointe d'ar-Garreg Kerscao/ ¡yj.ry ••^•flo;

Kerléol

ierstrat KerioretJ

Kergarec \ Préventorium]

"^Trtomarc'h n • i \ l "P ftSa:1 Gaouél Néve I rjcxy ffÌJ Coàfaner 71 Kerlard Kersltài » Ketióuarnecfiì I Kermerrién T-/Kermarrori\/ J, dü 'j-T/^-ì'tfb'. Cléméiilec

le Pénitys iofie industrielle)! ''ou"lon \

ìtrépur.-pll o Poste gai Mescale! \l

.le Carboni

Ile Orévez '-CLKeralec, lénez-Peulven7%C°s'e \ Kervédc'h" Kerivel Kergouénec ^ Rulosque

i Kerleiriiteiin Kerdaéc

Kerivin 'F^efvar-Stang, ¡ramest <8 Croaz\Kerloc'li ¿l|erar].éielj Tromandé Stèie y"

Kerbellay^ { FICHE DESCRIPTIVE DE SITE ARCHÉOLOGIQUE

*//1450/ RECHERCHE EFFECTUÉE

Année Nature de l'opération Auteur Organisme AP ou AH ûdÔ./J&WeTAGtE VlGvetfT/ Lt C^FFU rt. / SPA f / AH /•

AP ou AH

7/1000/ RÉFÉRENCE I.N.S.E.E. ,£,3, / Z, / L0j>, / ,0,9,0, / ,0,0,1, / . , /, . _. / M /

Dépt. Arrdt. Canton Commune Site Niveau Struct.

//1130/ Sites étendus : Dépt. , , , / Commune , , , / Dépt. , / Commune , . /*

//1100/ RÉFÉRENCES ADMINISTRATIVES Département: fj f^ ^ S"T è f\ £ . . ..

Commune :

Lieu dit: IC RY iZELLA

//Il 10/ Nom du site ou adresse : . . ..

//1120/ CADASTRE Année : _AA%Jt- / Section(s) et Parcelle(s) : . ¿L H (Aoïc Jr J 03 h

//1140/ POSITION TOPOGRAPHIQUE

Altitude N.G.F. : C YYï J Profondeur d'enfouissement : ~ W^

//115d/ COORDONNÉES LAMBERT Précises X 1, Approximatives U 2/ Zone Lambert ~L /

Abscisse Ax : ^0 6^5" 0 0 I OrdonnéeAy 1 O GS^ I^O /

Abscisse Bx I Ordonnée By : /"

DOCUMENTATION

//1200/ Nature du site : en surface [ i 1, hors du sol [ I 2, enfoui X 3 /

Type: plein air (X! 1, grotte ou abri ! ! 2, immergé ! ¡3 /

État à la découverte : exceptionnel [ 1. structuré 2 , inorganisé ' ! 3 / État actuel : conservé . • 1 , partiellement conservé : ¡Xl 2 ' dé,ruit ' 3 '* Il2000/ Nature dps vestiges immobiliers •Sv\>S'WuC"V\OM . ^ cà U 0 " f 0 W\ à i H 113000/ Nature des vestiges mobiliers : _ C £ r 6 VW\V Ç.

//1300/ Grande période chronologique : JET HTe S I C tV

//1310/ Attribution culturelle : „

//1320/ Autre élément de datation : / base:

//1400/ Degré de protection : • 1. U 2, LJ 3, • 4 /*

l/MOOl Occupation du sol : labouré • 1, prairie [._] 2, lande ou friche • 3. forêt [ ) 4, bâti I J 5, autre (XI 6 /•

//1800/ Sources : _. X N € Un "T~

//1445/ Circonstance de la découverte ou motif du sauvetage CflêATtO^ P M N T'A K > Af

//1420/ Propriété du terrain : Etat ( J 1, Collectivité X 2. Privé I J 3 /*

//1440/ Conservation provisoire du mobilier dépôt de fouille L i 1, autre iXI 2 /

r Lieu : S«,CVÎC.C é £ V*v \ ^ ' ^ \V 5- 01f C S E L 0/

//_1460/ Conservation définitive inconnue! i 1, collection publique 1X1 2, collection privée ' i 3. autre 4 / Lieu : //1600/ Rédaction du bordereau auteur H. l€ £ 0 P F \ C, / Date O 5" PU^Vl Vw \>f I 9 ? £ Existence de , fiche(s) complémentane(s) /* Les références cadastrales sont les suivantes : Année 1984, section ZH, parcelles 108 c et 109 b.

Coordonnées Lambert zone I : x = 106,500 y = 1 065,170 z = 6 m.

Les vestiges sont situés au pied d'un coteau orienté au sud. Le sous-sol est formé par un leucogranite à microline, albite, biotite et muscovite, communément appelé granité de . Ce granité est fortement altéré, en arène, sur plusieurs mètres d'épaisseur. L 'altération a cependant réservé, par endroits, des blocs de granité plus sains.

Sans faire ici l'inventaire des découvertes d'époque gallo-romaines, faites à Douarnenez et Kerlaz (se reporter pour cela à l'inventaire critique de Louis PAPE in "La Civitas des Osismes à l'époque gallo-romaine" Klincksieck, Paris 1978), il y a lieu de signaler l'existence d'un important établissement avec cuves à salaisons aux Plomarc'h, qui a livré un abondant matériel dont une statue d'Hercule en marbre de Carrare. Sur la rive gauche du Névet, au bord de la Départementale n° 7, des ruines d'habitations et de thermes avec mosaïques et à proximité des cuves à salaisons ainsi que des urnes cinéraires. A 1 'emplacement de l'ancien casino, dans des remblais fut mis au jour, en 1948, un socle de statue consacrée à Neptune par C. Varenius Varus de la tribu Voltinia.

Près de 1 'embouchure du Névet, en Kerlaz, 4 cuves à salaisons furent découvertes en 1895. Une rampe, longue de 15 m y donnait accès à partir de la plage. On y a trouvé entre autres choses, la partie inférieure d'une statue d'Hercule en terre cuite blanche.

Plus au nord, près de Lonévry, en bord de falaise fut mis en évi- dence un établissement romain auquel était associé 4 cuves.

III - CONDUITE DE LA FOUILLE

La fouille a été menée du 26 au 30 Septembre 1988 sous la responsa- bilité de Michel LE GOFFIC, avec le concours bénévole de : - Daniel BARDON, Douarnenez. - René GRIFFON, Douarnenez. - Josick PEUZIAT, Douarnenez. - François QUERAT, .

En attendant l'engin de l'entreprise GUENNEAU, chargé de remettre au jour les vestiges recouverts de géotextile et de terre, 1 'équipe de fouille a rafraîchi le talus du parking. A l'ouest du tubulus repéré lors des travaux de terrassements, deux murs parallèles, en petit appareil, distants de deux mètres sont apparus dans la coupe. C'est à partir de ces murs que la fouille a commencé après que le remblai et le géotextile aient été enlevés.

Afin de connaître le plan du bâtiment, la fouille a été étendue vers le nord, sous le talus bordant la D.7. et jusqu'à rencontrer le mur nord et vers le sud où fut intégralement mis au jour le dallage d'une salle subrec- tangulaire. La façade sud étant reconnue, une tranchée sud-ouest a été creusée sur 10 m de longueur faisant apparaître le fondement de cette façade. A l'ex- trémité est de cette façade sont apparues les fondations d'un mur orienté nord- sud et se prolongeant sous le parking vers le sud.

Un sondage a permis de trouver 1'angle nord-est du bâtiment mais aussi le départ d'un mur perpendiculaire au pignon est. Il a également révélé la présence d'un dallage de schiste dans la partie orientale du bâtiment, au- dessus de 1 'hypocauste.

Compte-tenu de l'étendue de la surface à fouiller, du bon état de conservation et de l'intérêt des vestiges, il a été décidé d'arrêter mo- mentanément le chantier et de recouvrir les zones fouillées d'un film plas- tique et de sable d'arène. Cette opération a pu se faire rapidement grâce aux services techniques de la ville de Douarnenez qui a, en outre, mis en place une clôture pour interdire l'accès au chantier. IV - DESCRIPTION DES STRUCTURES

1) Plan d'ensemble

A 1 'issue de la fouille on peut raisonnablement avancer que le plan des thermes est compris dans un rectangle de 9 m x 6,30 m, abstraction faite de certains décrochements. Dans l'angle sud-est existe une extension (peut-être le praefurnium). Ce bâtiment quadrangulaire est compartimenté en plusieurs salles : au moins quatre, peut-être six. La façade sud longue de neuf mètres est la plus dégradée et seules les fondations ont pu être mises au jour. Le mur sud est soigneusement crépi et la jonction entre les fonda- tions et le parement est marquée par un redan arrondi souligné d'une canne lure faite au fer.

La façade nord est la mieux conservée, du moins si 1'on extrapole à partir de la zone fouillée ; ceci est sans doute dû à la topographie. En effet, pour 1'édification des thermes, un terrassement a été effectué et des tranchées de fondations creusées. Une telle tranchée, située en H 5-6, a été sondée et a montré que l'arène granitique avait été creusée sur plus de 1,50 m de profondeur pour établir la piscine. Les fondations du mur ouest de la piscine présentent deux redans de 3 à 5 cm de largeur.

Le pignon ouest, long de 6 mètres, est remanié dans la partie sud- ouest par une construction qui semble post-médiévale.

Un mur de refend divise longitudinalement le bâtiment en deux par- ties et sépare vraisemblablement le caladarium du tépidarium.

2) La salle sud-ouest : Apodyterium ou Frigidarium

Cette salle affecte la forme d'un parallélogramme, les grands côtés mesurent 2,60 m, les petits 2,20 m. Elle communique avec la piscine froide grâce à un emmarchement aménagé dans le mur de refend longitudinal (emmarchement sérieusement endommagé par les engins de terrassement).

Le sol de cette salle est remarquablement conservé et constitué par un dallage à dessin géométrique formé de dalles de schiste vert-bleuté et de dalles de calcaire blanc soigneusement sciées et ajustées. Ce sol était re- couvert d'une couche de 1 à 2 cm d'épaisseur de terre brune au sein de laquelle se trouvaient des fragments de plinthe en calcaire ou en schiste bleu foncé, des morceaux de cimaise en calcaire de section quadrangulaire (le plus souvent trapézoïdale) et aussi une dizaine de fragments appartenant à une statuette de déesse-mère allaitant deux enfants, en terre cuite blanche (en J 9). Les par- ties arrière et supérieures manquent. Au-dessus de cette couche, sur une épais- seur de 10 à 20 cm, était un amoncellement de tegulae et imbrices, clous, mor- tier et enduit peint résultant de la ruine de 1'édifice et de 1'effondrement de la toiture.

Dans un premier temps, les murs de cette salle étaient recouverts d'un enduit peint descendant jusqu'au sol. Ceci est encore visible dans la partie est. D'après les lambeaux en place et les fragments retrouvés dans les décombres on peut logiquement penser que, sur un fond beige, le décor était formé de panneaux peints en rouge-brun avec des lisérés jaunes. Cette salle pouvait communiquer avec 1 'extérieur par une porte conçue dans la façade sud. Dans un deuxième temps l'enduit peint a été piqué et recouvert de mortier de tuileau sur une épaisseur de 1'ordre de 5 cm puis une plinthe formée de pla- ques de schiste bleu foncé et de calcaire blanc (certaines plaques sont conser- vées sur une hauteur d'une trentaine de centimères), maintenues en place par des agrafes en fer, prises dans le mortier. Cette plinthe était limitée par une cimaise en calcaire au-dessus de laquelle était un nouvel enduit peint. •Des fragments de cimaise portent encore des traces de peinture rouge. Au cours de cette transformation la porte ouvrant au sud fut condamnée, dissimulant une partie du carrelage.

Par la suite, une marche fut aménagée dans la partie nord-ouest pour accéder à la piscine. La plinthe est en effet recouverte d'un massif de maçonnerie long de 170 cm et large de 18 cm, lui-même recouvert de plaques de schiste et de calcaire formant la contre-marche.

Tout ceci laisse penser que cette salle a pu servir d 'apodyterium dans un premier temps pour être, ensuite, transformée en frigidarium.

Il est possible que dans l'angle nord-est (en K 8), une marche ait été conçue pour accéder aux pièces des thermes. En effet dans cette partie de la salle la plinthe fait défaut.

3) La salle nord-ouest : piscine

Les murs ouest, nord et est de cette salle sont les mieux con- servés du bâtiment, sur une hauteur de plus de 2 m dans la partie supérieure du mur nord, l'embrasure d'une fenêtre de 1,10 m de largeur est bien apparente avec, semble -t-il, une feuillure de 10 cm de largeur à 1'extérieur. Cette salle n 'a été que partiellement fouillée car elle est remplie de décombres dont un énorme massif de maçonnerie correspondant à 1'arcature de la fenêtre, formé de briques disposées en claveaux.

La fouille n'ayant pas permis d'atteindre le fond de la piscine il est encore prématuré de dire si le plafond était voûté ou non cependant, comme pour la salle précédente on peut affirmer que cette pièce a connu des remaniements. En effet, sur l'appui de fenêtre figure une fresque où l'on distingue nettement sur un fond vert, des poissons aux lèvres charnues et aux corps de couleur rouge-brunâtre.

Cette fresque porte des traces de mortier de tuileau sur lequel venait se fixer un revêtement de schiste et de calcaire.

Dans le remblai supérieur comblant cette piscine, furent mis au jour des ossements, dont des morceaux de calotte crânienne (occipital et pa- riétaux), os longs, côtes appartenant vraisemblablement à un foetus humain ou un nouveau-né compte-tenu de la finesse de la calotte, de 1'absence de sutures, des dimensions des autres ossements (les os longs n'ont pas d'épi- physe). Il s'agit sans doute d'une inhumation tardive, faite après la ruine de 1'édifice.

4) Les autres salles

Les autres salles n'ont pas été fouillées cependant il faut si- gnaler qu'à l'est de la salle dallée est une (sinon deux) salle sur hypocauste. En effet la paroi interne des murs laisse voir de nombreux tubuli, souvent jointifs et profonds de 80 cm à 1 m.

Le décapage superficiel, mené à l'extrémité est du bâtiment, a révélé l'existence d'un dallage de schiste (en Q 9) sous des débris de tuiles et d'enduit peint, ce qui laisse supposer que 1'hypocauste situé sous le caldarium et le tepidarium est pratiquement intégralement conservé.

Au nord de cette zone en P 6 et P 7, deux autres tubuli ont été mis au jour.

5) Sondage devant pignon est (en Q 7).

Plusieurs fragments de panse d'un vase en céramique commune grise.

6) Dépotoir de 1'angle sud-est du bâtiment

De part et d'autre des fondations du mur prolongeant vers le sud le pignon est, est un dépotoir comportant des cendres, des charbons de bois, des ossements calcinés, des coquilles de moules, d'huitres, des ossements de bovidés (dents, os longs fracturés), de sanglier (fragment de mandibule), un parallélépipède de calcaire gravé de deux rangs de chiffres (fig. 2 n° 2), un col de cruche en céramique beige à pâte très fine (fig. 3 n° 1), un tesson de céramique sigillée, un débris de verre à vitre, plusieurs clous en fer (fig. 5 n°s 1 et 2), un fond de coupe en céramique brune (fig. 4 n° 1), un rebord de céramique commune grise à dégraissant micacé (fig. 3 n° 2), plusieurs fonds de vases utilitaires (fig. 3 n°s 3, 4, 5), un galet de granité et une clé en fer longue de 21,5 cm. La tige comporte un renflement correspondant à la poignée et le panneton est à 6 dents. 1) Salle sud-ouest

Outre d'abondants fragments de tegulae, imbrlces et enduits peints, il y a lieu de signaler des morceaux de placage et de cimaise en calcaire et :

- 1 "tesselle" en marbre en forme de trapèze rectangle. - 1 baguette de section carrée en marbre. - des agrafes et clous en fer. - 1 fragment d'os long. - 1 fragment de côte de suidé. - plusieurs valves de praires. - la partie inférieure d'une déesse-mère (fig. 2 n° 1).

2) Salle nord-ouest

- 2 tessons de céramique sigillée. - 8 tessons de céramique commune grise, dont 2 décorés. - 3 tessons de céramique beige - 1 fragment d'objet en cuivre ou alliage de cuivre doré (queue de casserole ?). - 3 agrafes en fer. - ossements humains (en I 5).

3) Devant le pignon ouest de la salle sud-ouest (G 8).

- 1 tesson de céramique commune grise.

4) Tranchée de fondation ouest de la piscine

La tranchée était comblée de gravats parmi lesquels de nombreux fragments de tegulae et imbrices avec mortier et :

- 1 buccin. - des coquilles d'huitres. - 1 patelle. - des valves de praires. - 1 tesson de vase caréné en céramique grise (fig. 4 n° 3). - 1 fond de vase en céramique commune grise (fig. 4 n° 2). - 1 tesson de céramique commune brune. - 1 fragment de coupe en verre avec filet (fig. 5 n° 5). - 1 tête de clou en fer. oamcLusiam

En considérant la topographie et les terrassements effectués pour établir le parking, on pouvait penser, avant d'entreprendre la fouille de sauvetage, qu'il ne restait que quelques lambeaux de la construction gallo- romaine.

Contre toute attente, la fouille a révélé des thermes suffisam- ment bien conservés tant en surface qu'en profondeur, comportant une riche décoration (dallage, plinthes, enduits peints, fresque) et faisant partie de la villa d'une famille romaine aisée des Ile - Illeme siècles.

Très vite devant l'ampleur du site à fouiller et son intérêt, compte-tenu des impératifs de temps et du nombre de fouilleurs, ainsi que de 1 'intérêt manifesté par les élus et les nombreux visiteurs, il a été dé- cidé, de conserver les vestiges in situ en vue d'une fouille exhaustive. Ceci ne remettant pas en cause l'existence et l'utilisation actuelle du parking.

La protection légère des vestiges mis au jour ne peut raisonna- blement se prolonger au-delà de quelques mois. Il apparaît donc opportun d'engager une fouille programmée pour l'année 1989 à la suite de laquelle des mesures conservatoires devront être prises de façon, soit à préserver le site d'une dégradation anthropique et/ou naturelle, soit en vue d'une présentation au public. r^ XXXXXI1 XXVllllll

2.

0 5cm

F¿g. 2 : Mob-i-iA,e.A

Fig. 4 : Mobilier céramique. F¿g. 5 : WobLtLzn mítcitl-LquL<¿ ut \)<¿nh.a.

PHOTO 1 : L'angle, ¿ud-ouut de. la ¿allí òud-oueòt en couu de faouitte montrant la 4£/iat¿g/iapliie du simpl¿í>¿age au-du¿uJ> du dallage de. ¿chÁAte. et de. calccuAi.

PHOTO 1 : La ¿allí &ud-oueAt en coufcó de faouÁHe vu.e du no Ad. On fiemaAque. à V cxtAme. gauche le.¿ tubuli du caldaAlum ou du téptdaAÂum. •A

PHOTO 3 La •battu 4ud-ouLMt vue dz Vouent mowtnawt la dallage. oX lu ptlwthu.

PHOTO 4 : La ¿allo, ¿ud-ouut

PHOTO 6 : Fresque aux poissons dans V embrasure de la fenêtre de la piscine. ft PHOTO 7 : Vue prise du nord de la piscine et de la ¿aile ¿ud-ouest. On remarque les traces de la tranchée de fondation du pignon w ouest de la piscine.

PHOTO S : Vue prise de l'ouest du dallage de la ¿aile ¿ud-ouest aprdégagement et nettoyage.

*

L PHOTOS 9 U 10 : Vau d<¿ dítaÁZ du ¿y¿tm<¿ d' agta^agz du pLintku ¿ua l<¿ momtLoJt d<¿ tnítmu dan¿ ¿'angle. noh.d-ou.Ut d<¿ la ¿cUZz ¿ud-ouUt. PHOTO 11 : llue. pAlòe de l'ett, dej> Condottoyu> de la ¿acade ¿ud.

PHOTO 12 : Vue da pignan ej>t en couu de. dega.geme.nt. On Ae.maA.que ¿ua la dAoite de la photo un muA peApendiculaMie. au plgnon eJ>t et òe dJjvigeant veAj> V ej>t. >• %V .¡fÌ • 'c

è

p Tra ; m*