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Présente Un film de Richard Linklater www.scannerdarklymovie.com WARNER INDEPENDENT PICTURES Présente En association avec THOUSAND WORDS Une production SECTION EIGHT / DETOUR FILMPRODUCTION / 3 ARTS ENTERTAINMENT Un film de RICHARD LINKLATER KEANU REEVES ROBERT DOWNEY JR. WOODY HARRELSON WINONA RYDER RORY COCHRANE Écrit et réalisé par RICHARD LINKLATER D’après le roman de PHILIP K. DICK «Substance mort», paru aux éditions Denoël, collection Folio SF Producteurs PALMER WEST JONAH SMITH - ERWIN STOFF ANNE WALKER-McBAY - TOMMY PALLOTTA Producteurs exécutifs GEORGE CLOONEY & STEVEN SODERBERGH - JENNIFER FOX PRESSE À CANNES BEN COSGROVE - JOHN SLOSS Co-productrice ERIN FERGUSON HÔTEL CARLTON Animation BOB SABISTON Salon La Croisette JASON ARCHER - PAUL BECK 58, bd La Croisette Animateurs principaux STERLING ALLEN 06400 CANNES EVAN CAGLE - NICK DERINGTON Tél. : 04 93 06 41 02 CHRISTOPHER JENNINGS - LANCE MYERS Fax : 04 93 06 40 91 Directeur de la photographie SHANE F. KELLY Chef décorateur BRUCE CURTIS Chef monteuse SANDRA ADAIR, A.C.E. Musique GRAHAM REYNOLDS Chef costumière KARI PERKINS Casting DENISE CHAMIAN Sortie Automne 2006 Durée : 1h40 www.scannerdarklymovie.com DISTRIBUTION PRESSE WARNER BROS. Pictures France Carole Chomand 115-123, avenue Charles-de-Gaulle Assistée de Sabri Ammar 92 200 Neuilly-Sur-Seine Tél. : 01 72 25 10 83 / 11 16 Inspiré des expériences du légen- daire auteur de science-fiction Philip K. Dick, A SCANNER DARKLY est une parabole tragi-comique sur l’usage de la drogue dans le monde moderne. Tel un roman graphique «live», le film 2 Une banlieue d’Orange County (Californie), en 2013… superpose prises de vue réelles et 3 L’interminable et vain combat de l’Amérique contre la drogue se confond créations infographiques sophisti- quées, selon une technique inaugurée désormais avec sa guerre contre le terrorisme. Le policier Bob Arctor (Keanu en 2001 par le scénariste/réalisateur Reeves), spécialiste réticent des missions d’infiltration, est contraint de Richard Linklater sur WAKING LIFE, jouer les taupes auprès de ses amis, Jim Barris (Robert Downey Jr.), Ernie pour créer une vision terrifiante de Luckman (Woody Harrelson), Donna Hawthorne (Winona Ryder) et Charles l’Amérique du futur. Freck (Rory Cochrane). Lorsqu’il reçoit l’ordre de s’espionner lui-même, Arctor entame une inexorable descente dans l’absurde et la paranoïa, où loyautés et identités deviennent indéchiffrables. Depuis sa disparition, en 1982, Philip K. Dick a inspiré plus d’une demi-douzaine de films, dont BLADE RUNNER de Ridley Scott, TOTAL RECALL de Paul Verhoeven et MINORITY REPORT de Steven Spielberg. Périodiquement réédité, «A Scanner Darkly» (en France : «Substance Mort») est l’un de ses trois best-sellers, mais seu- lement le second de ses romans adapté au cinéma. Ce projet reflète l’admiration 4 5 commune du scénariste/réali- sateur Richard Linklater et du producteur Tommy Pallotta pour l’œuvre visionnaire de Dick, que nombre d’aficionados considè- rent comme la plus radicale et la plus accomplie de l’histoire de la science-fiction. Richard Linklater : lisateurs leur ont emprunté certaines En 2001, Linklater s’était livré à Linklater et Pallotta sollicitèrent deux «Être fidèle à ce livre m’imposait situations ou idées de base pour en une première expérience dans le ayants droit de la Succession Dick, de marier étroitement comédie et tirer des thrillers d’action à grand domaine de l’animation infographi- ses filles Laura Leslie et Isa Hackett. tragédie, tâche sensiblement plus spectacle. «A Scanner Darkly» relève que avec WAKING LIFE, premier long- «Tommy Pallotta fit valoir un argu- difficile au cinéma qu’en littérature. Je d’une autre catégorie et se démarque métrage américain indépendant de ment de poids : cette adaptation voulais que A SCANNER DARKLY capte nettement de quantité de visions cette catégorie. Le magazine Wired serait fidèle au livre», expliquent l’humour et l’exubérance de l’original prospectives. Les personnages sont avait salué cette «vidéo improvisée, Leslie et Isa. «Après avoir lu le scé- sans rien sacrifier de sa tristesse et le vrai moteur de son intrigue. Le abstraite et psychédélique qui s’em- nario de Richard et avoir discuté de de son tragique. C’était à coup sûr roman est focalisé sur ces hommes pare de la recette Disney/Pixar pour nos visions respectives de «Scanner», un challenge, mais là résidait le cœur et ces femmes, leurs comportements, en tirer l’exact opposé.» nous avons eu la conviction que son de l’histoire. » leurs émotions, leurs pensées dans ce Linklater pensa que l’animation approche était la bonne.» «Les nouvelles et romans de Dick monde alternatif. Il s’intéresse au quo- serait à nouveau le langage approprié sont une source fréquente d’inspira- tidien de ces gens, à la résistance qu’ils à A SCANNER DARKLY. Richard Linklater : tion pour le cinéma du fait de leurs opposent à cet univers, à leur effort Pour mener à bien le projet dans un «Elles ont apprécié mon désir de ingrédients futuristes. Certains réa- pour survivre un jour de plus.» esprit authentiquement «Dickien», fidélité et mon intention de raconter toute l’histoire, sans faire l’impasse prendrez à Bob Arctor et sa situation. sur la drogue. Elles m’ont dit avec Keanu sait gagner la sympathie du une belle franchise : «Sans la drogue, spectateur. On s’attache à lui, on notre père serait encore en vie.» Leur partage ses épreuves.» présence spirituelle à nos côtés a été Robert Downey Jr. (rôle de Jim Barris) : un précieux atout.» «Ce script est le plus étrange «A Scanner Darkly» appelait un qu’il m’ait été donné de lire. Sachant traitement vigilant», poursuivent que Keanu était dans le coup, et Leslie et Hackett. «C’est l’un des que Richard réaliserait le film, je me textes les plus personnels de notre suis dit : «Ces gars sont futés, ils père, car largement basé sur ses savent reconnaître un bon rôle. Je propres expériences. On n’ignore me demande seulement comment pas ce que fut son combat contre la tout cela va évoluer…» drogue, on sait aussi de combien de «Jim Barris est un authentique drames humains il fut témoin – et barjo. Il me rappelle ces types givrés nous avec lui. Ce roman est imprégné que j’ai connus au lycée, qui étaient aucune envie de rééditer ce que j’avais Woody Harrelson (rôle d’Ernie Luckman) : de son humour et de sa tragédie. Le capables d’exploits aussi bizarres que fait sous sa direction dans DAZED AND «C’est une intrigue à tiroirs, un scénario de Richard a su capter ces de démonter et remonter un vélo les CONFUSED. Le challenge consistait à enchevêtrement de réalités énigma- données essentielles.» yeux bandés. Je me suis dit que j’allais tirer autre chose de ce personnage tiques où l’on n’arrive pas à démêler Le scénario de Linklater capta bien m’éclater avec lui.» déjanté et encore plus sévèrement la part du réel et celle de l’illusion. aussi l’intérêt de plusieurs grands Rory Cochrane (rôle de Freck) : déconnecté que les autres.» acteurs hollywoodiens, dont Keanu L’essence de mon personnage me «Richard m’a appelé en me disant :» Woody Harrelson avoue avoir Reeves. semble, en revanche, transparente : 6 J’ai écrit ce rôle pour toi.» Cela m’a légè- été dérouté par sa première lecture au-delà de sa folie, Luckman est 7 Keanu Reeves : rement troublé parce que je n’avais du script. un innocent – le seul du groupe à «Richard a écrit une superbe adap- tation. Au début du film, on perçoit clairement la différence entre Arctor et Fred, puis celle-ci se brouille, et leurs personnalités finissent par se confondre, se détruire mutuellement ou se neu- traliser. «Lorsque je jouais Arc- tor, j’en apprenais un peu plus sur Fred, et vice versa. Ces deux hommes ont une perception très différente d’eux-mêmes. Certains jours, j’avais du mal à tracer ma voie, mais c’était une expérience gratifiante d’interpréter ces scènes et d’essayer de m’y retrouver.» Richard Linklater : «La réussite du film sera liée pour une bonne part à l’intérêt que vous être exempt de duplicité. C’est en Substance Mort en eux un sentiment de panique «Cette méfiance nous affecte à tout cas ainsi que j’ai déchiffré et avant de leur apporter l’extase. Ils tous les niveaux», complète Linklater. interprété.» Arctor, Barris, Luckman et Freck se sentent alors sublimes, ils sont au «Les mots n’ont plus le même sens. «Le livre et l’adaptation de Richard forment «une sorte de famille de comble du bonheur, puis la terreur Vous devez vous méfier de tous, sont parmi les textes les plus denses, substitution dégénérée», explique les reprend. Ils oscillent ainsi entre chacun de vous devient suspect.» les plus complexes, les plus inhabi- Robert Downey Jr. «Leur vie est aussi ces extrêmes.» Et Winona Ryder d’observer à tuels et les plus provocants que je chaotique que peut l’être celle de La paranoïa aiguë engendrée par la propos des trahisons réciproques connaisse», déclare Winona Ryder, quatre barjos qui habitent la même Substance D plonge chacun dans un auxquelles se livrent Donna, Arctor qui interprète Donna, la petite amie maison et partagent un seul et même doute permanent. Les apparences sont et les autres : «On ne sait jamais qui d’Arctor. «Le script, qui capte à mer- évier. Leur lien est ce pacte qu’ils ont trompeuses, aucune chose, aucun être dit la vérité, qui travaille pour qui, veille l’ambiance du livre, est quasi- fait d’aller au bout de la folie et de n’est plus fiable. Ce thème central du qui est en train de baiser ment indescriptible. Pour moi, cela contribuer activement à la qui.