40 Millions D'euros De Drogue Saisis Dans Un Camion
Total Page：16
File Type：pdf, Size：1020Kb
SAÔNE-ET-LOIRE PAGE 5 Pompes funèbres 40 millions d’euros de DIJONNAISES 211 bis,rue d’Auxonne-DIJON 03 80 66 24 02 drogue saisis dans un camion Hab. 2013 01cd 02 Obsèques Marbrerie Prévoyance Fleurs & ornements Édition Région dijonnaise 21C Vendredi 7 juin 2019 - 1,20 € 119472200 BRESSEY-SUR-TILLE FOOT FÉMININ EN CÔTE-D’OR Un ancien restaurateur meurt en Corse La folle aventure PAGE 4 FAUVERNEY La mauvaise d’un petit village habitude qui agace Photo LBP/Florent LAFLOTTE PAGE 13 CHAZEUIL/SACQUENAY Une éolienne baptisée par les élèves Alors que débute la Coupe du monde de foot féminin, retour sur une belle histoire côte-d’orienne. Photo F. J. PAGES 2 ET 3 PAGES 7 ET 19 LE SPÉCIALISTE OUVERT Le Chemin de Fer touristique du 1/05 FENÊTRE de la Vallée de l’Ouche au 29/09 PORTE D’ENTRÉE 21360 Bligny-sur-Ouche PORTE DE GARAGE VOLET • De mai àseptembrebalade en train vapeur PORTAIL ET CLÔTURE tous lesdimanches et fêtes STORE/PERGOLA • +Train diesel en semaine ... en juilletetaoût • Exposition surplus de 40 ans de bénévolat (vidéos, photos) 0 0 7 MARSANNAY-LA-CÔTE 3 4 Zone Acti Sud -6,rue André-Marie-Ampère-03 80 27 06 95 www.menuiserie-foultot.com 9 Tél. 03 80 20 17 922 115943700 CHALINDREY www.chemindefervalleedelouche.blogspot.com ZI Les Moulières -0325881299 26 ans d’expérience feront toujours la différence ! 136755000 3HIMSNJ*gabcad+[A\Q\A\R\A 2 ACTU CÔTE-D'OR ET RÉGION CÔTE-D’OR Football Villers-les-Pots, le petit poucet du foot féminin Alors que la Coupe du monde féminine de football débute ce vendredi soir au Parc des princes, à Paris, nous som- mes retournés à Villers-les- Pots, village où une bande de “teigneuses” a maté les meilleurs clubs français dans les années 1990. près mon passage à Vil- « A lers-les-Pots, j’ai pour- suivi ma carrière dans d’autres clubs, a priori plus prestigieux : Monaco, Marseille… Mais y’a rien à faire, le foot féminin, c’est ici ! » Virginie Maire a beau avoir raccroché les crampons depuis plusieurs années, elle raconte avec toujours autant de plaisir la folle aventure qui a mené un villa- CÔTE-D’OR dijonnaise Région Édition ge du val de Saône, de 700 habi- tants à l’époque, au sommet du football féminin français. Une épopée insouciante où les filles de Villers aimaient la castagne et dé- Christian Seichon, Virginie Maire et Aurélie Correia, l’actuelle présidente, entourent les jeunes testaient la défaite. pousses du club. Photo LBP/F. J. Nous sommes au milieu des an- nées 1980. Le club de foot de LE CONTEXTE Villers-les-Pots ne va pas très fort, } quand une poignée de jeunes Tout le monde attendait un gros La huitième Coupe du monde femmes vient trouver Christian nom. Et finalement, qui est-ce qui féminine de football débute ce Seichon. Il n’est pas encore maire gagne ? Villers-les-Pots ! C’était vendredi soir, au Parc des prin- de la commune, mais déjà entraî- complètement dingue. ~ ces, à Paris, avec le match d’ou- neur et secrétaire du club. « Je Virginie Maire, ancienne joueuse verture France-Corée du Sud. n’étais pas du tout hostile à une C’est la première fois que no- équipe de filles », raconte-t-il au- tre pays organise la Coupe du jourd’hui. « Mais j’étais préoccu- monde féminine. Les matches pé par la santé financière du club. 30 bornes autour de la commune. avait quelques soucis de gardien- auront lieu à Lyon, Nice, Ren- Elles m’ont répondu : “Ne t’in- On avait même mis en place un ne lors de cette saison », se sou- nes, Grenoble ou Montpellier. quiète pas, on s’occupe de tout. système de covoiturage pour les vient Christian Seichon. « Mais je Avec l’espoir de voir les Bleues On achète même les maillots et amener à l’entraînement. » voyais bien que la petite Vanessa faire aussi bien que les Bleus… les ballons”. » Les filles s’y met- Villers profite aussi de la fin du Boras goalait très bien. » Le pro- tent « et ne ramassent que des club de Damparis et récupère plu- blème, c’est que la petite n’a que cartons pendant les premiers sieurs de ses joueuses. Les filles 15 ou 16 ans à l’époque. Elle sera résultat. » matchs », se souvient en riant s’entraînent comme des teignes et finalement doublement surclas- Des anecdotes comme celles-ci, Christian Seichon. commencent à grappiller quel- sée et arrêtera… trois penalties le désormais ex-président en a des ques victoires. Les méthodes du lors du match de l’accession. Le tonnes : « Il m’est arrivé de dor- « C’est bien simple, coach emblématique de l’époque, club restera ensuite pendant six mir sur une chaise dans le couloir je vivais au club » Americo de Sousa Gomez, et de ans en première division, gagnant d’un hôtel à Monaco pour sur- Christian Seichon sont… uni- même la Coupe de la fédération veiller les sorties nocturnes des Mais la persévérance souffle ques. « Ils nous faisaient parfois (l’ancêtre de la Coupe de France) filles ! Le lendemain, au stade, il aussi sous les crampons. « On cavaler dans les montagnes ! en 1992. « Tout le monde atten- n’y avait pas un Monégasque s’est rendu compte que dans de Mais pour nous, c’était les vacan- dait un gros nom », se souvient mais deux bus de supporters du nombreux clubs du val de Saône, ces entre copines », se souvient Virginie Maire. « Lyon, Montpel- val de Saône. On avait 700 habi- des filles jouaient avec les garçons Virginie Maire. « On avait jusqu’à lier, Paris… Et finalement, qui est- tants au village et quasiment au- jusqu’à 13 ans puis, plus rien », trois entraînements par semaine. ce qui gagne ? Villers-les-Pots ! tant de spectateurs à chaque ajoute-t-il. « Elles n’avaient plus le C’est bien simple, je vivais ici ! C’était complètement dingue. » match à domicile. On avait même droit de jouer avec eux et elles C’est une époque où j’ai plus vu le mis en place des abonnements ! n’étaient pas assez nombreuses foot que mes parents. » « À domicile, on était Le plus dur, c’était d’annoncer pour monter une équipe toutes Au bout de la saison 1989-1990, imbattables ! » aux garçons de chez nous qu’ils seules. On s’est donc mis à récu- le club décroche une invraisem- devaient jouer en lever de rideau pérer les filles d’Aiserey, Brazey, blable montée en National, la pre- « Il faut dire la vérité », annonce des filles. Un jour, ils m’ont dit : Longchamp… dans un rayon de mière division de l’époque. « On Christian Seichon. « À l’époque, “Si c’est ça, on arrête”. Je n’ai pas notre terrain était un vrai champ cédé, ils ont arrêté. » de patates. Mais c’était notre « On portait le nom de Villers-les- chance ! Aucune autre équipe Pots et on voulait absolument } n’était capable de jouer dessus. À l’assumer », ajoute fièrement Vir- On avait 700 habitants au village domicile, on était imbattables ! Je ginie Maire. « Ce club, c’est avant et quasiment autant de spectateurs ~ me souviens même d’une fois où tout un esprit de famille. Il m’a fait à chaque match à domicile. la grande équipe de Juvisy était gagner des matches. Et il m’a fait Christian Seichon, ancien président tellement vexée d’avoir perdu grandir. » chez nous qu’ils voulaient mesu- Frédéric JOLY rer les buts pour faire invalider le [email protected] 21C02 - V1 Vendredi 7 juin 2019 3 CÔTE-D’OR Football Villers-les-Pots, le petit poucet du foot féminin Le foot féminin continue de gagner du terrain en Côte-d’Or Des locomotives et un patient travail de terrain. En Côte- d’Or, l’implantation progressive du football féminin s’ap- puie sur ses deux piliers. « L’équipe de France est devenue très clairement une locomotive », avance ainsi Patricia Beaurenaud, vice-présidente de la Ligue de Bourgogne- Franche-Comté de football. « Elles ont, de plus, enchaîné les victoires lors de leurs matchs de préparation. Les clubs français, aussi, sont de plus en plus visibles, comme l’Olympique lyonnais, qui ne cesse de gagner. Les jeunes filles qui se mettent au foot s’identifient désormais aussi à des joueuses comme Amandine Henry, Eugénie Le Som- mer ou encore la Dijonnaise Élise Bussaglia. » Mais la vice-présidente de la Ligue de Bourgogne-Franche- Comté souligne aussi avec fierté « les nombreuses initiati- ves [menées] sur les terrains, au quotidien ». Il y a « par exemple le Village foot que nous faisons voyager jusqu’au 12 juin dans toute la Bourgogne-Franche-Comté pour faire la promotion du football féminin. La Coupe du monde est d’ailleurs déjà réussie quand on voit la fréquentation Juin 1992 : Villers-les-Pots décroche la Coupe de la fédération (l’ancêtre de la Coupe de France). annoncée dans les stades ». Photo archives LBP Même constat dans la bouche de Clara Sidobre, cadre technique à la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté. Elle Allez vous suivre la Coupe du monde de football féminin ? rappelle que « parcours du DFCO, cette saison, contribue aussi à la nouvelle notoriété de la pratique féminine du foot « Ce sera un vrai régal » « Je suis un fervent « Je les vois championnes » dans notre département ». Mais l’exemple vient aussi d’en supporter de cette équipe » haut : « Noël Le Graët, président de la Fédération françai- se de football, a fait beaucoup pour que le football féminin trouve toute sa place.