Les Facteurs Limitatifs De La Pratique De Masse Du 400 M Haies Au Sénégal J J J
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République du Sénégal Institut National Supérieur de ".. "" "" J'Education Populaire Ministère d~ t'Education Nationale et du Sport Université Cheikh Anta DIOP INSEPS DAKAR DAKAR ~ .:" '0 ",'/' Mémoire de MaÎtrise en SCiences et Techniques de l'Activité Physique et du Sport (STAPS) /~-------_._--- Les facteurs limitatifs de la -------.----- ~/ pratique de masse du / 1 400 m haies au 1 Sénégal \ \ \ \ Présenté et soutenu par Ibrahima DIAiLO &MIa /)Îl-UQU/f de fifDJllf/éar (kC&T FI/(,If; PFOfe4~MU" a' !il/tEPS' ;f!/aïtl""e /foS'o"','s>éalft e,I( ~1ï1Pt , ... .. 1 Année Univer'sitaire 2001 -- 2002 "-" j"":' - - ! -------------~-------_.........~ r:::-----l..-------------------------l,~-__ République du Sénégal Institut National Supérieur de *** l'Education Populaire j Ministère de l'Education Nationale et du Sport * * * Université Cheikh Anta DIOP INSEPS l ••• * •• DAKAR DAKAR ., , .,1' " ., 1,,,, ~.~ _o~ .~ ••~~. ~.~ ~.~ 't' ili'l' ·.... r" 't 't "'. ..... Mémoire de MaÎtrise en Sciences et Techniques de l'Activité Physique et du Sport J: (5TAP5) Les facteurs limitatifs de la pratique de masse du 400 m haies au Sénégal J j j ] Présenté et soutenu·par Ibrahima DIAUO (}ir-utrQI( #o1(8'/~W" ~CV( ~ !doc 10. le, rAClE; Pr-ofu8'l-W" 0.' !,/;1/SEPgo,-,,' ,," ..., ;t{aÎt~e 1f,f,f/~tOl(é el( ~pg . .1 f J r Année Universitaire 2001 - 2002 --------1==5 r ( • !la. !f#'(1J(de- 4'fBlif fâtûrata Olt1tttJ, fU.e- je- l'MjJute beaMtJ«jJ, a.i~,fi ru. â' ,ftJl( Mari ;t(u«.,f,fa O!l1ILO e-t 0.' tpu.te. fe-aJ4' jJl'1J,?él(lt~ Mlt\o\.O~rl cll Maitl'"lsl l"" STAPS rbr'&l~tlM." DtALLD - 2001/ 2002 CMt le. MtJ~t ici le. 1't'-IWe-,-elw. e-t I~lfl'1iKw- tQa~ Ma r-ati~ d Mra f<U(}JfI(QJ~wr(,e- à UM rai, le 1t"Ù' tJ«. le. !tJI~ Ifr dlft ~0o/' QJ'i d .ftJaUtra laJ(.f oe- t!"ap<1il. tffu 1"Ufr~~e4(t.f {)()I(t d !~"'f'Q/t le. : • tffalf.fIW Je.a..r rl1f1E; fai Maffri 6'(4 !tJwu d IftJlfrbl"Ul.<fW l'U';olf.faiiI;Cu, ablU wala: aO<Jo/tMo le. lil'1F ce- t!"alJ()ft o.PU MitMde-, d/t~oe, 1'1~ d aidfatiolf. ~a:;1 tl'tlatH- aa: ~6' le. De- tra.1J()f~ 1~J<e,f.fIOI( de- M'a ;~I((/e, J"'i'wM ,. • tffuIt'9Fofe-afl Io/wQJ!' : ;iju6'liI~ !a.t(6'Mo. 8IfOJId I16'ÇMe. rl1!l,. • tl~/N- e-t I1I(ll<ftluwie., 8ibltotiieafN a' l 'I1v',fEP,f,. • tffMelw;tf(l,ll((./@tt. ,fI1RR (;f(éd'at1Ii 101' aM Uu«: de-1:1I11'I"tti le. 1963),. • ftfBl(d'ie,ar 111fr0.6« t/IIltOtl ( Ruor4M le< ,f4éjdle< 100 M;lat) ,. • frftJl(d'IW Je.a..r f/Ofrfl.f, Oi/fukar 111MIi,içt!"ati/ de- la réd'il'awolf ,fe:,.éjdatei'e- "*Ue:wqlf(e, d le. 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STAPS IbrClVlll'I<.Cl DIALLD - ::<.001./ 200::< 1 1 1 Il SOMMAIRE Il INTRODUCTION 1 CHAPITRE I 4 Chapitre I- REVUE DE LITTERATURE " 5 1-] - HISTORIQUE DE L'ATHLETISME " 5 / 1-2- ORIGINES DES COURSES -!)E SAUT D'OBSTACLES 5 1 1-3- INTRODUCTION_DE L'A:rHLETISME AU SENEGAl 6 1-4- HISTORIQUE ET EVOLUTION OU 400 METRES HAIES .AU SENl=~G.AL 8 1-5- NOTES DE~GLEM.ç:NT 10 1-6- LES RECORDS DU 400 jyfETRES HAlES . __ 12 1.-7- REC~ITULAT[üN DES i'vfEDAJLLES OBTENUES P.A..R LES ATHl,ETES SENEGALAIS AU 400 METRES HAIES HOMi\ŒS ET DAMES 14 }-8- LE 400 M HAIES '. PRESENT ATiON. DEFINiT\ON ET QUELQUES CARACTERfSTIQUES Fil.6....Iççr-INJQl,.-~ 15 CHAPITRE II 19 Chapitre II : SITUATION ACTUELLE DU 400 MHAIES AU SENEGAL 20 11-1 -:J,es c1ub~ 20 11-2 - L~j éC9k~ 22 ll- 3- Les claSSel11ellt~ des athlètes sénéllô!ais du 400 m haies Sll[~l'l1.l~ËfriclliDs et mondiaux pour les saisons 2000 ct 2üO 1 23 (1-4 - Les etlèctifs .. " 25 CHAPITRE III 27 Chapitre III ~ METHODOLOGIE - PRESENTATION ET COMMENTAIRES DES RESULTATS 28 Ul- J- Méthodologie __ 28 D1- 2 - RESULTATS ET COMMENTAIRES DES TABLEAUX 32 JJ 1- .3 - R~!:!lLiHS des elltretien~ 52 Ill- 4 -_Disc.ussions des ré.s.lIlta[~ 55 CONCLUSION ET SUGGESTIONS 60 BIBLIOGRAPHIE 63 ANNEXES 64 () 1 1 INTRODUCTION 1 L'athlétisme, première discipline olympique est selon le dictionnaire LAROUSSE [8] : « L'ensemble des sports individuels comprenant des courses de plat et d'obstacles et, des concours de saut et de lancer }). Son importance qui n'est plus à démontrer lui confère un statut de discipline mère en ce sens qu'il développe des qualités physiques servant de base à la pratique des autres disciplines sportives, qu'elles soient individuelles, d'équipe ou d'opposition duel. Il favorise aussi l'émergence de qualités physiques requises pour la réalisation de bonnes performances. Il apparaît aujourd'hui comme un véritable cadre de compétition où les athlètes rivalisent d'ardeur et d'abnégation dans la quête effrénée de réalisation de meilteures performances, c'est ce qui explique le rythme avec lequel les records sont battus pendant les jeux olympiques, les championnats du monde, les jeux continentaux, régionaux et les «meeting» et autres «Goldens» (réunion d'athlétisme réservée à \a crème de rath\étisme mondial). Cette discipline fut introduite au Sénégal à partir de 1920 par les militaires et marins étrangers notamment français, donc en pleine période coloniale. Cest dans ce contexte qu'il allait se développer petit à petit avec d'abord les tirailleurs sénégalais enrôlés dans l'armée française, pour occuper plus tard la place qu'il détient aujourd'hui au sein de l'athlétisme mondial. En effet, "athlétisme sénegalais a dominé pendant longtemps les compétitions africaines et a, par moment réalisé d'importantes performances sur le plan mondial. Parmi ces performances, on peut ci ter avec beaucoup de fierté, celles réalisées par: • Amy Mbacké THIAM qui remporta la médaille d'or au 400 m plat chez les dames avec un chrono de 49" 86, aux récents championnats du monde d'Edmonton, en 2001, E -Il • El Hadji Amadou Dia BA qùi remporta la médaille d'argent au 400 m haies Messieurs à l'occasion des jeux olympiques de SEOUL en 1988, avec une performance de 47' 23, pulvérisant du coup le record d'Afrique alors détenu par le légendaire John Akii BUA (record établi aux jeux olympiques de Munich en 1972 , avec 47" 82). Ajoutées à celles-ci, les autres performances des athlètes sénégalais de moindre envergure mais tout de même importantes, réalisées pendant ces dernières années. Et le constat qu'on peut faire à priori, à partir de ces deux plus grandes performances jamais réalisées par des athlètes sénégalais, est que ces dernières ont été obtenues par deux spécialités athlétiques qui appartiennent à la grande famille du 400 m et d'ailleurs en ce qui concerne leur rapport les techniciens ont pendant longtemps entretenu et soutenu l'idée selon laquelle le 400 m haies est un sous produit du 400 m plat, avant que Salvator MORALE[l] et l'école italienne n'apportent un démenti formel à cette affirmatton, ce qui donna au 400 m haies sa dimension de spécialité athlétique à part entière. Le 400 m haies a marqué l'athlétisme sénégalais, dans la mesure où il nous a valu notre première médaille d'or à l'occasion d'une rencontre internationale après les indépendances, en eff~t, précisément en 1963 pendant les jeux de l'amitié, Mamadou 5ARR remporta la finale du 400 m haies, devant des athlètes africains mais aussi et surtout devant deux spécialistes français, alors qu'il venait tout juste de découvrir cette spécialité qui jusqu'ici était la chasse gardée des français. Cette spécialité, comme citée plus haut permit aussi au Sénégal de décrocher sa première médaille olympique à travers celle d'argent d'El Hadji Amadou Dia BA, qui pendant des années aussi détint le record d'Afrique sur la distance. '1 Au vu de ces performances historiques, le 400 m haies devait normalement susciter beaucoup plus d'importance et de popularité dans le cadre de la pratique de l'athlétisme au Sénégal. Mais comme on peut le constater, cette épreuve apparaît aujourd'hui comme une spécialité impopulaire. En effet, rares sont les athlètes qui la pratiquent, et le nombre insignifiant, voire très restreint de concurrents inscrits sur la distance lors des compétitions civiles d'athlétisme, en est une parfaite illustration contrairement aux autres spécialités qui semblent plus prisées par les athlètes.