N°1 DU 06 JUILLET 2017

• Le circuit FFE Eventing Tour 2017

Créé en 2012, l’Eventing Tour est un circuit d’excellence qui réunit six compétitions internatio- nales de concours complet de haut niveau se déroulant sur le territoire français. Gage de qualité de l’organisation et des sites de compétition, il attire les meilleurs cavaliers français et l’élite in- ternationale. La diversité des programmes sportifs proposés permet aux cavaliers de planifier leur saison de compétition de manière optimale, en fonction de leurs chevaux et des grandes échéances.

Des performances encouragées

Sur les étapes du circuit, la Fédération Française d’Equitation encourage la performance des ca- valiers français dans une perspective de préparation des grandes échéances mondiales.

Sur chaque étape, le Prix FFE Eventing Tour est attribué et des primes fédérales sont versées aux trois meilleurs cavaliers tricolores présents au classement sous condition de réalisation du con- trat technique suivant :

 note minimum de 64 % en dressage  sans-faute aux obstacles de cross avec un maximum de 30 secondes de temps dépassé  8 points maximum en saut d’obstacles

Le Prix des propriétaires récompensera l’investissement du ou des propriétaire(s) du meilleur cheval sous selle française présent à la remise des prix de chaque étape. Le Prix FFE du meilleur cross honorera le cavalier tricolore de 26 ans et moins ayant réalisé la plus belle performance sur le cross.

Le programme 2017

- Saumur - CCI 3* du 25 au 28 mai - saumur.org - Haras de Jardy - CIC 3* du 14 au 17 juillet - www.harasdejardy.com - Haras du Pin - CCI 3* et CICO 3* du 11 au 15 août - www.haras-national-du-pin.com - Mondial du Lion - CCI 2* du 19 au 22 octobre - www.mondialdulion.com - Les Etoiles de Pau - CCI 4* du 25 au 29 octobre - www.event-pau.fr - Le Pouget - CIC 3* du 15 au 19 novembre - www.domaine-equestre-des-trois-fontaines.com

à Venir

• CIC 3* du Haras de Jardy (92) les 15 et 16 juillet, deuxième étape du circuit

Après Saumur, le circuit Eventing Tour fait escale comme chaque saison au Haras de Jardy de Marnes-la-Coquette (92). Une nouveauté cependant cette année, puisque cette compéti- tion sera couplée à l’étape française du circuit Event Rider Masters (ERM) qui a choisi le Haras de Jardy pour sa grande première en France ! Après le carton plein du circuit, couru exclusivement en Grande-Bretagne la saison passée, le concept s’exporte pour deux nou- velles dates, dont une en France, cocorico ! Créé en 2016, l’ERM est un circuit qui s’adresse aux 40 meilleurs cavaliers mondiaux de con- cours complet. Lors de sa première édition, il comprenait six étapes, exclusivement britan- niques. Cette saison, l’ERM s’agrandit, comptant sept étapes dont deux hors de ses terres, l’une en Allemagne et l’autre en France. L’ERM insuffle un nouvel élan dans le milieu du concours complet. Ce circuit offre une dota- tion importante : 60 000 € pour l’étape ERM et de 111 500 € pour l’ensemble du concours . Il présente la particularité de placer le test du saut d’obstacles avant celui du cross. De plus, les départs sur l’hippique et le cross se font dans l’ordre inverse du classement provisoire, ce qui ajoute encore plus de suspense à l’événement.

A l’image de ce qui se fait dans certains concours de saut d’obstacles, les cavaliers prennent place sur un podium provisoire au fur et à mesure de l’épreuve.

En marge du CIC 3*, les organisateurs de Jardy proposent des épreuves CIC 1*, CICYH 1*, CCI 1*, CIC 2* et un autre CIC 3* qui se disputeront du 14 au 17 juillet.

Les cavaliers français et internationaux ont répondu présent à cet événement unique. Les champions olympiques par équipe et Lieutenant Colonel Thibaut Vallette seront de la partie. Ils défieront le double champion olympique, l’Allemand Michael Jung.

Le cross se courra dimanche 16 juillet à partir de 13h30.

Live ! Tous les tests sont diffusés en live sur le site de l’ERM, permettant à tous d’être au plus près de l’événement.

Tout savoir sur le concours et le circuit Event Rider Masters : ICI Retrouvez tous les engagés français : ICI précédemment

• L’adjudant Donatien Schauly deuxième de l’étape de Saumur

La première étape du circuit FFE Eventing Tour s’est déroulée fin mai à Saumur sur l’hippo- drome de Verrie. Organisé comme chaque année par le Comité équestre de Saumur, le con- cours a rassemblé bon nombre des meilleurs couples du moment. Pour la première fois, le n° 1 mondial et champion olympique en titre Michael Jung était présent. Les Tricolores étaient au rendez-vous et quatre couples se classent dans le Top 8. La meilleure performances est signée par l’Adjudant Donatien Schauly associé à Pivoine des Touches-JO/JEM, propriété de son cavalier et d’Anne-Sophie Schauly.

La réaction de Donatien Schauly : « Tout a bien été pour nous pendant ce concours. Il faut aussi avoir un peu de chance sur ces compétitions car le résultat d’aujourd’hui dépendait aussi des performances des autres cavaliers. Ce qui me fait vraiment plaisir c’est que la ju- ment est très bien en ce moment. Je sens qu’elle a évolué, notamment à l’obstacles. On sait qu’elle est très fiable sur le cross et que sur le dressage elle se comporte bien car elle est très bien éduquée et toujours attentive à ce qu’on lui demande. Je suis très content de la voir enchaîner un parcours sans-faute après un cross comme ça. classement Cette jument a été arrêtée deux ans et demi à la suite d’une blessure. On a essayé de tout mettre en œuvre pour lui permettre de se rétablir au mieux et lui laisser la chance de revenir 1/ Felix Vogg (SUI) / Onfire 41.7 au meilleur niveau. Elle a bien couru dans le CIC 3* du Pouget l’année dernière, elle s’est pts classée dans le Grand National de Saumur, aujourd’hui elle est deuxième d’une grosse 2/ ADJ Donatien Schauly (FRA) / épreuve, c’est la preuve qu’elle est en forme. Pivoine des Touches-JO/JEM 48.0 Maintenant nous allons faire le point avec Thierry Touzaint pour la suite de la saison. Bien pts sûr, une participation au Championnat d’Europe me ferait plaisir, mais l’idée de viser une 3/ Mark Todd (NZL) / Kiltubird participation au CCI 4* de Pau en fin de saison me séduit aussi. Il y a de bons cavaliers avec Rhapsody 49.1 pts de bons chevaux en lice pour représenter la France cet été en championnat. Si Pivoine peut 4/ Maxime Livio (FRA) / Tina de la rendre service à la sélection elle sera prête et sinon, nous lui trouverons un autre pro- Fieffe 51.7 pts gramme. Je tiens également à remercier ma femme Anne-Sophie qui est co-propriétaire de 5/ Michael Jung (GER) / Lennox Pivoine. Ce retour au haut niveau est très prenant et c’est également grâce à elle et à son 364 51.9 pts soutien que nous sommes là aujourd’hui, performants sur ce niveau d’épreuve. » 6/ Gwendolen Fer (FRA) / Traumprinz-JO/JEM 55.8 pts 7/ Matthieu Van Landeghem / Trouble Fête*ENE-HN-JO/JEM 57.2 pts 8/ Anna Freskgärd (SWE) / Box Qutie 59.6 pts Portrait

• Vétérinaire de l’équipe de France : Le Gardien

Intervenant de l’ombre, le vétérinaire de l’équipe de France joue un rôle primordial dans l’accompagnement des chevaux de haut niveau et travaille de concert avec tout l’entourage des athlètes. Son leitmotiv : être le gardien du bien-être des chevaux en toute circonstance. Rencontre avec Xavier Goupil, vétérinaire de l’équipe de France senior de Concours com- plet depuis 2003.

Quel est le rôle du vétérinaire de l’équipe de France ? « Je suis missionné par la Fédération Française d’Equitation et je travaille en étroite collaboration avec Michel Asseray, DTN adjoint en charge du CCE et le sélectionneur national Thierry Tou- zaint. Je suis mobilisé pour les stages d’hiver, et les stages de préparation aux grandes échéances. Je suis également présent tout au long de l’année sur toutes les étapes du circuit Grand National FFE et sur les compétitions 3* et 4 *. Je dois être en mesure de donner un état des lieux le plus précis possible de la santé des chevaux au moment des sélections pour les grandes échéances. Tout au long de l’année, je collabore avec les vétérinaires traitant des chevaux, je me tiens au courant des éventuels traitements en cours, je participe aux décisions et à l’orientation des soins et traitements des chevaux de l’équipe de France. »

Comment s’articule votre mission au cours d’une saison ? « Je vois les chevaux une première fois à la sortie de l’hiver lors des stages équipe de France orga- nisés par la FFE au pôle France. C’est l’occasion de faire un check-up complet. C’est générale- ment à la suite de ces stages que je me rapproche des vétérinaires traitant. Un protocole de soins personnalisé est établi autour de chaque cheval, comme pour un sportif de haut niveau humain qui établit un programme avec son médecin du sport, kiné, ostéopathe… Ensuite je revois les chevaux régulièrement au cours de la saison lors du suivi en compétition. Je vérifie alors au fil des compétitions et notamment au lendemain de gros efforts comme ils font sur le cross que les chevaux ne présentent pas d’élément nouveau à l’examen clinique. Enfin lorsque l’on arrive dans la phase finale de préparation de la grande échéance de l’année, mon suivi s’effectue au jour le jour. Les chevaux arrivent en stage de préparation très en forme, ils ont été examinés avant et sont généralement au meilleur de leurs capacités. Mon rôle est alors surtout de la surveillance pour les conserver dans cet état de forme jusqu’à l’échéance. »

Quelle est la différence entre votre mission de vétérinaire d’équipe et celle d’un vétérinaire traitant ? « La neutralité ! Je me dois d’être totalement impartial dans mes examens et dans mes décisions. Le vétérinaire traitant est partie prenante quand une sélection est en vue pour le cheval qu’il suit. Il manque du coup parfois d’objectivité et c’est un phénomène très normal. J’essaie de rester neutre et de ne m’appuyer que sur des données réelles. La difficulté de ma mission est de rester au service de la sélection et de rester très neutre et objectif. »

Comment travaillez-vous avec l’entourage de chaque cheval ? « C’est un travail d’équipe entre tous les professionnels qui interagissent avec les athlètes chevaux ainsi que le cavalier, les propriétaires du cheval et l’équipe fédérale. Je tiens à souligner que les soigneurs et grooms des chevaux jouent également un rôle primordial au cœur de l’équipe. Une relation de confiance s’établit au fil des saisons de compétition entre tous les acteurs et les grooms sont là pour me donner les habitudes de chaque cheval qu’il est important de prendre en considération. Ils sont comme un fusible qui donne l’alerte de façon très rapide et nous permet de mettre en place un protocole de soin si le moindre problème survient. Nos chevaux sont des athlètes de haut niveau qui contrairement aux humains ne peuvent pas nous dire après un effort s’ils ont mal, s’ils sont gênés, ou s’ils sont allés au-delà de leurs capacités. C’est à nous de détec- ter tout signe comportemental qui indiquerait qu’un cheval a besoin de soins spécifiques ou ne pourrait pas continuer la compétition. Nous sommes tous les garants de leur bien-être, c’est le premier mot d’ordre de notre sport. » Portrait

• Vétérinaire de l’équipe de France : Le Gardien

En compétition, quelles sont vos missions ? « En compétition ou lors des phases de préparation, je suis aussi amené à traiter certains che- vaux, par des soin de physio pour favoriser la récupération par exemple, des massages, de la réhydratation, j’aide à la préparation de l’inspection des chevaux qui ont lieu en début de compétition et au lendemain du cross…Je suis aussi en charge sur les phases finales de prépa- ration des grandes échéances de la planification et gestion des galops d’entraînement, des divers soins de récupération et effectue des check-up permanents pour vérifier que les che- vaux restent au meilleur de leur forme dans le plus grand respect de leur intégrité physique. »

Avez-vous de l’appréhension avant que les chevaux s’élancent sur le cross ? « J’évolue dans un milieu très professionnel avec des gens extrêmement compétents. Il y a toujours la pression du résultat mais si ces couples ont été sélectionnés c’est qu’ils peuvent le faire, que les chevaux sont aptes, ont été entraînés et sont dans les conditions optimales pour réaliser le parcours sans encombre. Cavaliers et chevaux sont très expérimentés et prêts pour ces grandes échéances. Les très grosses épreuves sont toujours très bien préparées. Je rappel- lerais simplement qu’il faut être vigilant à ne rien négliger sous prétexte de courir une « petite » épreuve. »

Racontez-nous les coulisses d’une inspection vétérinaire « Mon rôle est de détecter s’il y a la moindre pathologie à la suite d’un cross si l’on prend l’exemple de la seconde inspection en compétition. Je peux alors être amené à conseiller de ne pas présenter un cheval à la visite et de réserver des examens dans les jours qui suivent si j’identifie quelque chose qui pourrait nuire à l’avenir sportif du cheval. Mon rôle est avant tout de les préserver. Je ne suis pas là pour qu’ils passent la visite à tout prix et terminent le concours, encore une fois je suis là pour préserver la santé des chevaux. Le plus souvent, lorsqu’il n’y a pas de problème spécifique, je pratique des soins de massages, de réhydrata- tion…pour aider à la récupération des chevaux. »

Votre meilleur souvenir de vétérinaire au cœur des Bleus? « Lorsque les quatre chevaux de l’équipe passent la seconde inspection avec beaucoup de fraîcheur et que l’on a les félicitations des juges pour l’excellent état de forme des chevaux, c’est vraiment un moment de grande satisfaction. Cela veut dire que nos chevaux ont été bien préparés pour l’échéance par toute l’équipe, je ne suis qu’un maillon de la chaîne. C’est peut-être banal de dire ça, mais quand le dernier cheval de l’équipe est annoncé « accepté » par les juges, c’est un moment que je savoure. »

Un conseil à donner aux cavaliers, coachs et enseignants qui vont courir un championnat de France cet été qui est pour eux LA grande échéance de l’année ? « Il faut bien garder en tête que le cheval est souverain dans notre sport, et ce quel que soit son niveau de pratique. Je n’ai pas de conseil de dernière minute à donner, il n’y a pas de « truc » magique pour gagner. Il me semble très important de planifier les saisons, c'est-à-dire d’établir un programme d’entraînement, de compétition et de s’entourer de professionnels compétents en qui ils ont confiance et d’y être fidèle. Il ne faut pas toujours chercher à aller vers les toutes dernières nouveautés, il faut faire confiance aux gens qui ont de l’expérience, du bon sens et la connaissance de la discipline. L’important est également que tous les inter- venants travaillent en concertation dès le début de la saison et soient au courant des divers traitements effectués. Vétérinaire, maréchal ferrant, ostéopathe, dentiste…tous doivent pou- voir travailler main dans la main sous l’œil de l’entraîneur ou du coach qui articule la sai- son. »

Photos : FFE/PSV P. Chevalier La Fédération Française d’Equitation remet en place le partenariat « Equipe de France JO/ JEM » avec les propriétaires de chevaux de haut niveau dans les trois disciplines olympiques. Après l’annonce des premiers chevaux entrant dans le dispositif pour le saut d’obstacles et le dressage, c’est au tour du concours complet de révéler les premiers chevaux à intégrer l’équipe de France JO/JEM.

- Cadeau du Roi , propriété de Cédric et Ludovic Lyard, monté par Cédric Lyard

- Opium de Verrières , propriété de S.c. Soixante-seize et Compagnie et Les Amis de Maxime Livio, monté par Maxime Livio

- Piaf de B’Neville , propriété de Ben et Partner , monté par

- Pivoine des Touches , propriété de Donatien et Anne-Sophie Schauly, montée par Adj. Donatien Schauly

- Qalao des Mers , propriété de S.c.e.a. Ecurie Livio et Pascale Livio, monté par Maxime Livio - Qing du Briot*ENE-HN , propriété de l’IFCE, monté par Lt. Col. Thibaut Vallette

- Traumprinz , propriété d’Isabelle Méranger, monté par Gwendolen Fer

- Trésor Mail , propriété d’Iris de Fleurieu et Agnès Troublé, monté par Sidney Dufresne - Trouble Fête*ENE-HN , propriété de l’IFCE, monté par Matthieu Van Landeghem

- Upsilon , propriété d’Indivision Upsilon, monté par Thomas Carlile

Porté par la Fédération Française d’Equitation, le partenariat équipe de France JO/JEM permet de formaliser un échange d’engagements réciproques entre la FFE et les propriétaires des che- vaux de haut niveau, dans un but partagé d’excellence sportive. Il offre aux propriétaires, ca- valiers et à l’équipe fédérale d’encadrement technique, une sérénité au travail sur une période garantie. Ce partenariat valorise l’investissement des propriétaires et leur implication dans le projet équipe de France de la Fédération Française d’Equitation.

Le Groupe JO/JEM a contribué à la victoire des équipes de France de saut d’obstacles et de concours complet tout comme à la médaille d’argent d’Astier Nicolas dans cette même disci- pline lors des Jeux olympiques de Rio. Le précédent dispositif laisse place pour la présente olympiade aux contrats « équipe de France JO/JEM ».

Au sein de l’équipe de France JO/JEM, la Fédération Française d’Equitation réunit les cavaliers, les chevaux et leurs propriétaires dans le cadre d’un programme à objectif Jeux pour les pro- chaines grandes échéances : les Jeux équestres mondiaux 2018 de Tryon (USA) et les Jeux olympiques 2020 de Tokyo (JAP).

Le ou les propriétaires d’un cheval membre de l’équipe de France JO/JEM s’engagent dans une relation durable avec la FFE. Avec son cavalier, il adhère au programme d’objectifs fixés par le sélectionneur national et l’équipe fédérale d’encadrement technique et participe aux épreuves définies comme étant des étapes clefs de la préparation du couple en vue des plus grandes échéances mondiales. En accord avec le propriétaire, la FFE investit dans une formation indivi- dualisée du cheval et de son cavalier au travers de stages équipe de France JO/JEM, d’un ac- compagnement personnalisé en compétition, et d’un suivi sanitaire et sportif du couple. La FFE inscrit le cheval sur la liste d’accessibilité aux primes de performance et assure une pro- motion spécifique.

Les propriétaires d’un cheval équipe de France JO/JEM sont soutenus par la FFE et bénéficient, de façon privilégiée, des différents services offerts par la Fédération.

La FFE met en place une communication spécifique sur les chevaux de l’équipe de France JO/ JEM et leurs performances. Elle réserve un accueil privilégié à leurs propriétaires sur les com- pétitions des circuits French Tour, Dress Tour et Eventing Tour.

D’autres chevaux repérés sur la longue liste « équipe de France » pourront intégrer, selon leurs performances, le groupe plus restreint, « équipe de France JO/JEM » :

Boyjoyce Chavannais, propriété de Bruno Vuillemin et Aurélien Leroy, monté par Aurélien Leroy Crocket 30, propriété de l’Indivision Crocket 30, monté par Entebbe de Hus, propriété d’Agnes Celerier et Michel Duros, monté par Karim Florent Lag- houag Matelot du Grand Val, propriété de l’E.U.R.L Jean Teulere et de la S.A.R.L Espoir, monté par Jean Teulère Minos de Petra, propriété de Pascal et Laurie Leroy, monté par Pascal Leroy Molakai, propriété de Carole Broad, monté par Astier Nicolas Picasso d’Oréal, propriété et monture de Marie-Caroline Barbier

Propriano de l’Ebat, propriété de l’E.A.R.L. de l’Ebat, monté par Luc Château Punch de l’Esques, propriété d’Agnes Celerier, monté par Karim Florent Laghouag Qatar du Puech Rouget, propriété d’Alain et Roland Chevalier, monté par Cédric Lyard Quito de Balière, propriété de Nathalie Carriere, Helene et Guy Vattier, monté par Hélène Vattier Romantic Love, propriété de la S.A.R.L Equi L, monté par Gwendolen Fer Seashore Spring, propriété de l’E.A.R.L Veronique Real, l’Ecurie Aurélien Leroy et Cathe- rine Leroy, monté par Aurélien Leroy Sherazad de Louvière, propriété de l’Elevage de la Louvière, monté par Raphaël Cochet Tahina des Isles, propriété de l’Elevage Chiche Hubert et Virginie Jorissen, monté par Ca- mille Lejeune Todd de Suzan, propriété de Catherine Nauleau, monté par Rodolphe Scherer Ungaro de Kreisker, propriété d’Isabelle Dion et Benjamin Massie, monté par Benjamin Massie Unum de’Or, propriété de Marie-Christine et Renaud de Laurière et de l’E.A.R.L Véronique Real, monté par Cédric Lyard

Ce groupe n’est pas figé et pourra évoluer en vue des prochaines échéances mondiales et en fonction des performances des chevaux. Portrait D’un crack

 Qing du Briot*ENE-HN JO/JEM, une star discrète

Qing du Briot*ENE-HN est né chez Patricia et Patrice Bardon - Planchat à Lussat dans la Creuse (23). Son père Eolien II est un étalon selle français, propriété de la famille Bardon - Planchat qui a principalement concouru en CSO sous la selle de son propriétaire jusqu’au Grand Prix 1m50. Sa mère est une jument Selle français, Henriette, fille d’Etalon Or (Anglo- arabe).

Vie publique Qing fait ses début en compétition assez tardivement au à l’âge de cinq ans en saut d’obstacles jeunes chevaux.

Il est acheté par l’Ecole Nationale d’Equitation à 7 ans et est alors confié à l’adjudant Gildas Flament qui le sort en concours complet. Il progresse sur les épreuves pro 3, pro 2 et parti- cipe à ses premiers internationaux. Lorsque Gildas Flament prend la décision d’arrêter le con- cours complet pour se consacrer exclusivement au dressage fin 2011, il propose à son col- lègue et ami Thibaut Vallette, lui aussi écuyer au Cadre noir, de prendre la suite et d’intégrer Qing à son piquet de chevaux de sport.

Les premiers contacts entre le bai et son futur « pilote olympique » sont prometteurs :

« J’ai tout de suite senti que c’était un cheval volontaire et appliqué. Il prenait du plaisir à sauter et à travailler sur le plat. Il est difficile de dire au premier contact si un cheval sera un grand champion, mais j’ai senti qu’il avait quelque chose, il m’a tout de suite plu. » Le couple se met vite en route et prend ses marques en compétition début 2012, sur des épreuves Pro 1 et rapidement sur des internationaux 2*, terminant même 2e du CCI 2* de Bazoges-en-Pareds en juin 2012 dès leur quatrième sortie.

Selle français Ils atteignent le niveau Pro élite en 2013 et sont sélectionnés pour représenter la France par Hongre équipe pour la première fois au printemps 2014. Deux fois deuxièmes par équipe sur le cir- 1m67 cuit FEI Coupe des nations, ils se classent également 3e du CCI 3* de Saumur la même an- né le 27/04/2004 née. Propriété de l’Ifce En 2015, Qing a alors 11 ans. Il montre beaucoup de régularité et de maturité en compéti- Père : Eolien II (SFA) tion, qui lui valent une victoire au Grand National FFE de Pompadour, une deuxième place Mère : Henriette (SF) au Haras du Pin et une 10e place au CCI 3* de Bramham (GBR). Il décroche sa première sé- Père de mère : Etalon Or (Anglo- lection en équipe nationale lors des championnats d’Europe 2015 de Blair Castle (GBR). Parti arabe) en ouvreur, le couple s’offre même la meilleure performance française en montant sur la troi- sième marche du podium à la fois par équipe, synonyme de qualification olympique, et éga- Cavalier lement à titre individuel. LCL Thibaut Vallette - Ecuyer du Cadre Noir de Saumur Révélé au public, le couple fait des émules et tout le monde les imagine déjà en route pour Rio. Performances Champions olympiques par équipe Le Lieutenant Colonel Thibaut Vallette garde les pieds sur terre et ne se laisse pas griser par en 2016 à Rio l’enjeu et encore moins par les spéculations autour des futures sélections olympiques. décide 13e en individuel. de prendre la saison concours après concours, pour préparer au mieux son cheval de cœur,

3e par équipe et en individuel au toujours en veillant à son bien-être pour le préserver au mieux, tant moralement que physi- championnat d’Europe de Blair quement. Castle (GBR) en 2015. « Qing avait un peu changé après le Championnat d’Europe, j’ai eu du mal à retrouver mes

marques avec lui après ce concours. Il avait pris du tempérament, je sentais qu’il s’était en- Sponsors durci, il était plus guerrier qu’avant. Il nous a fallu un peu de temps à la sortie de l’hiver pour Antarès nous remettre dans le coup. C’est un cheval intelligent, il avait bien compris ce qu’on lui demandait. Il s’était pris au jeu je crois.» Portrait D’un crack

 Qing du Briot*ENE-HN JO/JEM, une star discrète.

Le carton plein des Tricolores sur le CIC 3* de Chatsworth (GBR) en mai 2016 signe le retour du couple à son meilleur niveau. Ils terminent 2e juste derrière un certain Piaf de B’neville sous la selle d’Astier Nicolas.

La sélection olympique tombe début juillet après une ultime compétition de sélection au Grand National du Haras du Pin. Thierry Touzaint, sélectionneur national et l’équipe fédérale d’encadrement technique emme- née par Michel Asseray, décident à nouveau d’accorder leur confiance au « Colonel ».

La suite est couronnée d’or par équipe et d’une 13e place individuelle pour le couple.

Pas de quoi perturber le couple qui repart en 2017 avec pour objectif une première participa- tion en CCI 4*, et pas des moindre puisqu’ils choisissent de se frotter au mythique Badmin- ton horse trials, réputé pour être l’une des compétitions les plus difficiles au monde.

Bilan positif pour Qing qui se montre une fois encore à son aise sur le cross long et exigeant de Badminton. « Qing a vraiment bien couru pour une première à ce niveau. Il a été très disponible tout au long du parcours qui était vraiment compliqué et ne laissait pas une seconde de répits. Il n’a jamais demandé à souffler, il était à son aise, et pour preuve, il a sauté le concours hippique le lendemain avec beaucoup de fraîcheur. Il a de la trempe, c’est un cheval qui va au com- bat! »

Et en privé...

Si Qing du Briot se montre très combattif sur le cross, il se fait plutôt discret dans les allées feutrées des écuries de compétition de l’Ecole Nationale d’Equitation. « Qing est un cheval assez froid, il a besoin d’être travaillé régulièrement sinon, il devient fainéant. On le compare souvent à un poney, il est malin, il comprend vite et s’économise beaucoup, c’est surement ce qui fait aussi sa qualité. Il est très souple et a un physique très sain, il bouge bien sur le dressage, surtout au trot où il a beaucoup de brillant et de facilité. Sur le cross, il est très droit, franc et rapide. Enfin c’est un formidable sauteur. Il est toujours très bien le lendemain des cross et souvent assez démonstratif.

Il peut être un peu sensible vis-à-vis de ce qui l’entoure, un peu ému en entrant en piste, mais je le connais bien et j’arrive maintenant à le rassurer et le garder concentré et avec moi.

C’est un cheval sensible qui n’aime pas aller au paddock. Ça l’inquiète beaucoup. Alors il sort tous les jours, dehors en trotting, ou en séances de stretching ou de travail. Je pense que c’est ce qui lui convient. C’est un cheval hors du commun, c’est grâce à lui si je peux courir des épreuves de ce niveau. »

©FFE/PSV, A.Laurioux A.Laurioux ©FFE/PSV,