Service Central De Prévention De La Corruption
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SERVICE CENTRAL DE PRÉVENTION DE LA CORRUPTION Rapport d’activité pour l’année 2001 à Monsieur le Premier Ministre et à Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice S.C.P.C. 129, rue de l’Université, 75007 PARIS Tél. : 01.43.19.81.60 – Télécopie : 01.43.19.81.72 Mél : [email protected] LE SERVICE CENTRAL DE PREVENTION DE LA CORRUPTION Le service central de prévention de la corruption (S.C.P.C.) est un service à composition interministérielle placé auprès du garde des sceaux, ministre de la justice ; il a été créé par la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, dont les modalités d’application ont été fixées par le décret n° 93-232 du 22 février 1993. Il est chargé de : - centraliser les informations nécessaires à la détection et à la prévention des faits de corruption active ou passive et de corruption de directeur ou d’employé d’entreprise privée, de prise illégale d’intérêt, de concussion, de favoritisme et de trafic d’influence ; - prêter son concours, sur leur demande, aux autorités judiciaires saisies de faits de cette nature ; - donner des avis sur les mesures susceptibles de prévenir de tels faits, à diverses autorités limitativement énumérées, qui en font la demande. Ce sont certains élus locaux (maires, présidents de conseils régionaux, généraux et de groupements de collectivités territoriales), les chefs des juridictions financières ( cour des comptes, cour de discipline budgétaire et financière, chambres régionales et territoriales des comptes), des services administratifs de l’Etat (ministres, préfets, trésoriers-payeurs généraux et autres comptables publics, présidents et directeurs des établissements publics de l’Etat), de diverses commissions administratives (commission des comptes de campagne et des financements politiques, conseil de la concurrence, commission des opérations de bourse, tracfin, mission interministérielle d’enquête sur les marchés), des organismes ou services d’inspection ou de contrôle relevant de l’Etat et enfin les dirigeants des organismes privés chargés d’une mission de service public. Placé auprès du garde des sceaux, ministre de la justice, le S.C.P.C. jouit d’une légitimité reconnue et d’une indépendance affirmée. Installé dans des locaux fonctionnels hors de la chancellerie, il dispose d’un budget annuel autonome d’environ 350 000 €, dont le chef du service est l’ordonnateur secondaire. A la date de rédaction de ce rapport, le service est composé de : - Claude MATHON, magistrat, chef du service ; - Philippe METTOUX, magistrat, secrétaire général ; Les conseillers ou chargés de mission sont : - Bernard BOUCHEZ, conseiller de chambre régionale des comptes ; - Jean-Pierre BUEB, chef de service administratif de l’équipement ; - Rachel FERRARI, commissaire principal de la police nationale; - Laurence GIOVACCHINI, administrateur civil ; - Josette HERVET, chef de service départemental à la D.G.C.C.R.F ; - Francis OHLING, officier de la gendarmerie nationale ; - Noël PONS, inspecteur des impôts. Trois autres postes ne sont, pour l’heure, pas encore pourvus. D’autres devront certainement être créés prochainement pour répondre aux missions nouvelles du service. Le secrétariat est assuré par Véronique ASTRE, Myriam RODRIGUEZ et Christiane MARQUETOUX, la comptabilité par Séverine ROMAGNOLI. Eric CARAMAN est le conducteur automobile du service. Juin 2002 2 SOMMAIRE Pages INTRODUCTION : De la corruption…………………………………………………… 8 Annexe…………………………………………………………….. 16 CHAPITRE 1er : CORRUPTION ET EXCLUSION…………………………..… 19 I : LA CORRUPTION, FACTEUR D’EXCLUSION INDIVIDUELLE …… 22 II : LA CORRUPTION, FACTEUR D’EXCLUSION ECONOMIQUE …. 23 II : LA CORRUPTION, FACTEUR D’EXCLUSION SUR LE PLAN POLITIQUE ………………………………………………………………. 24 CHAPITRE II : MONDIALISATION, CORRUPTION et NEBULEUSE CARITATIVE ………………………………………………… 27 I : LE RISQUE DE VOIR FLUCTUER LES PROCEDURES DE REGULATION AU GRE DES JEUX D’INFLUENCE ………………….. 30 1. La mondialisation favorise une forme inédite de lobbying ……………. 30 2. Les stratégies d’influence, loin d’être épisodiques, scellent de nouvelles alliances avec / entre de nouveaux acteurs ……………………… 30 3. Entre influence et instrumentalisation, la frontière ne laisse pas d’être poreuse ……………………………………………………………………. 32 II : LE RISQUE DE FORMES SUBTILES ET PEU DETECTABLES DE BLANCHIMENT SOUS L’INFLUENCE D’ACTEURS ASYMETRIQUES 32 1. La mondialisation favorise l’asymétrie…………………………………. 32 2. La mondialisation invite à appréhender le blanchiment d’une double façon…………………………………………………………………… 34 III : LES ENJEUX DE LA TRACABILITE………………………………. 34 1. Il importe de ne pas confondre dénonciation d’un scandale et détection d’un montage frauduleux………………………………………………. 34 2. Le risque corrupteur maximal renvoie souvent à une stratégie de la violence indolore, paradoxe qui la rend d’autant plus insidieuse………… 35 3. La notion de gouvernance mériterait d’être examinée à la lumière du lien entre mondialisation et nouveaux acteurs…………………………… 35 4. Il convient moins de multiplier les contrôles que de les optimiser………. 36 5. La traçabilité des flux financiers n’est qu’un aspect d’une stratégie plus globale qui devrait inclure la traçabilité de l’influence………………….. 36 CHAPITRE III : LES MONTAGES UTILISES POUR FAIRE ECHEC A LA CONVENTION DE L’O.C.D.E. DE 1997………………….. 39 I : LE VERSEMENT DE COMMISIONS DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL……………………………………………………… 41 1. L’origine des montages…………………………………………………… 41 3 Pages 2. Le principe de fonctionnement des commissions…………………………. 41 3. La législation issue de la convention de l’O.C.D.E………………………. 42 II : LES NOUVELLES PRATIQUES PERMETTANT DE VERSER LES COMMISSIONS…………………………………………………………….. 44 1. Les sociétés filiales……………………………………………………….. 44 2. Le fournisseur étranger…………………………………………………… 46 3. Le rôle des banques………………………………………………………. 47 4. Les cautions………………………………………………………………. 48 5. Les comptes d’assurances………………………………………………… 48 6. Le contrôle du versement en N-1 ou en N+1 est-il possible ?…………….. 49 7. Le délit d’initié…………………………………………………………… 49 8. Les aides personnalisées………………………………………………….. 50 9. Les frais généraux………………………………………………………… 51 10. Les associations et les fondations………………………………………… 51 11. Les frais d’avocats et de conseils…………………………………………. 53 12. Le rachat des dettes……………………………………………………….. 53 13. Les aides liées et les aides déliées………………………………………… 53 CHAPITRE IV : SECURITE PRIVEE : EMERGENCE D’UN CERCLE VERTUEUX ?…………………………………………………….. 58 I : GENERALITE SUR LE SECTEUR……………………………………… 60 II : SITUATIONS A RISQUES LIEES AUX CONDITIONS DE CREATION DES ENTREPRISES……………………………………………………….. 63 1. Les agréments……………………………………………………………… 63 2. Le "pantouflage"…………………………………………………………… 63 III : SITUATIONS A RISQUES LIEES A L’ACTIVITE……………………. 64 1. Les manquements au secret professionnel…………………………………. 65 2. Les situations liées aux entreprises………………………………………… 66 3. Les situations liées au personnel…………………………………………… 67 4. Le rôle joué par les conventions collectives………………………………… 68 IV : SITUATIONS A RISQUES LIEES AUX DIVERS PARTENERIATS….. 68 1. Les partenaires administratifs………………………………………………. 68 2. Les partenaires privés………………………………………………………. 70 V : PROPOSITIONS POUR PREVENIR LES RISQUES : COORDONNER ET MIEUX CIBLER LES CONTRÔLES…………………………………….. 70 CHAPITRE V : LES RISQUES DE DERIVE DANS LE SECTEUR DU NETTOYAGE………………………………………………… 75 I : IDENTIFIER LE RISQUE………………………………………………….. 77 1. Le risque dans l’appel d’offres……………………………………………… 80 2. Le risque dans l’exécution du contrat……………………………………….. 81 II : QUELQUES MONTAGES………………………………………………… 83 1. Les montages utilisant des travailleurs non déclarés………………………… 83 2. Les montages utilisant des contrats de formation……………………………. 84 III : POUR QUELS AVANTAGES ?………………………………………….. 86 1. Dans les sociétés…………………………………………………………….. 86 4 Pages 2. Chez les particuliers…………………………………………………………. 88 IV : LES CONTROLES A DEVELOPPER……………………………………. 88 Où chercher les dérives ?……………………………………………………. 89 CHAPITRE VI : FLASH SUR LES CONSEQUENCES DE "L’AFFAIRE ENRON"………………………………………….. 90 I. LA DEFINITION DU CONFLIT D’INTERETS…………………………... 91 II. LES ACTEURS DU CONFLIT D’INTERETS…………………………… 92 1. Les artifices comptables et leurs acteurs…………………………………… 92 2. Le vecteur média…………………………………………………………… 92 3. Les analystes financiers……………………………………………………. 93 4. Les auditeurs et conseils externes………………………………………….. 93 5. Le problème des "stocks options"…………………………………………. 94 6. Les liens avec le financement politique : le "soft money"………………… 94 7. Le vecteur humain : "suivant que vous serez puissant ou misérable"…… 95 CHAPITRE VII : FICHE PRATIQUE : la prise illégale d’intérêts………………… 97 CHAPITRE VIII : BILAN D’ACTIVITE (octobre 2000 – décembre 2001)……….. 101 I : TRAITEMENT DES DOSSIERS………………………………………….. 102 1. Statistiques………………………………………………………………… 102 2. Commentaires……………………………………………………………… 105 II : SENSIBILISATION ET FORMATION A LA PREVENTION ET A LA DETECTION DE LA CORRUPTION……………………………… 106 1. Autres départements ministériels et services de l’Etat…………………….. 106 2. Entreprises publiques……………………………………………………… 106 3. Entreprises privées………………………………………………………… 107 4. Collectivités locales ou territoriales………………………………………. 108 5. Corps de contrôle………………………………………………………… 108 6. Instances européennes………………………………………………….… 108 7. Autres……………………………………………………………………. 108 III : RELATIONS INTERNATIONALES………………………………….. 109 1. Organisation des Nations Unies (O.N.U.)………………………………. 109 2. Conseil de l’Europe…………………………………………………….. 109 3. Union Européenne (U.E.)………………………………………………….