Registre

du Conseil de Fabrique,

Cahier paroissial

et

Notes manuscrites.

Centre d’Étude, de Recherche et d’Édition de

Dépouillement réalisé en 2001.

Archives paroissiales de Pompiac – 51

Cahier de la Fabrique de l’église de Pompiac

10 avril 1826 Création du Conseil de Fabrique – nouveau Conseil mis en place car le précédent n’avait pas été renouvelé conformément à la loi. On trouve : Duclos, desservant. Quasimodo 1827 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Pas de desservant. Quasimodo 1828 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Pas de desservant. Quasimodo 1829 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Notre église est dépourvue de desservant depuis 3 ans. Quasimodo 1830 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Pas de desservant. 1er dim. juillet 1830 Jean François Angelé est desservant. Comptes et budget. Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Fermage des chaises à M. Michel Claverie. 10 avril 1831 M. Jacques Moulis, président sortant, étant nommé maire, devient membre de droit et doit être remplacé. Angelé est desservant. Il est urgent de réparer le presbytère : mur de l’écurie et des granges, portail pour la basse-cour. 1er mai 1831 Réunion du Bureau des Marguilliers. 1er dim. juillet 1831 « Des malfaiteurs sont venus dévaster notre église et ont dégradé la porte d’entrée pour exécuter leur mauvais dessein. Il est urgent de réparer la porte d’entrée et de remplacer les objets volés dans la semaine dernière : lesquels sont… une croix processionnelle… une aube brodée… 6 chandeliers… une clochette… une petite croix… » 1er dim. octobre 1831 Réunion du Bureau des Marguilliers. Quasimodo 1832 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1832 « Il serait agréable et utile en même temps d’avoir une horloge et une cloche pour son timbre… » Le tout : 1.900 F. L’horloge : 610 F, et pour la cloche du poids de 280 kg ou 100 petits poids : 1.000 F, plus pour le bélier, ferrure, cage pour l’horloge… 1.900 F. 1er dim. janvier 1833 Comptes et budget. 3ème dim. mai 1833 Réunion du Bureau des Marguilliers. Quasimodo 1833 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1833 Réunion du Bureau des Marguilliers. Dernier dim. déc. 1833 On va faire faire un certain nombre de chaises. 1er dim. janvier 1834 Comptes et budget. Quasimodo 1834 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1834 On va reprendre l’an prochain le fermage des chaises qui avait été abandonné pour la régie directe. 1er dim. août 1834 Examen de l’état de l’église. 1er dim. octobre 1834 Horaire des messes : la première à 6 h. depuis Pâques au 6 octobre et 7 h. du 6 octobre à Pâques. La seconde à 11 h. en tous temps. 1er mars 1835 Copie de l’Ordonnance de Mgr, du 17 mai 1834, instituant la Confrérie du Saint Rosaire à Pompiac.1 26 avril 1835 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique. Désormais, il sera tenu un registre particulier pour le Bureau des Marguilliers. Réunion du Bureau des Marguilliers. 5 juillet 1835 Comptes et budget. 1er dim. octobre 1835 Interdiction est faite au fermier des chaises de sortir des chaises de l’église pour les prêter sous quelque prétexte que ce soit. 3 janvier 1836 Il y a 3 cloches dans la paroisse, il serait bon d’avoir une certaine régularité dans la sonnerie. On laisse à M. le curé le soin de régler quelles seraient les cloches que l’on doit sonner suivant les fêtes. 10 avril 1836 Comptes et budget. 1er dim. octobre 1836 Examen des dépenses. 1er dim. janvier 1837 Il faut remplacer des chaises cassées ou sur le point de l’être. Quasimodo 1837 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1837 Réparations urgentes à faire au presbytère.

1 A compter de ce document le registre est signé par les membres du Conseil de Fabrique.

Archives paroissiales de Pompiac – 52 1er dim. octobre 1837 Renouvellement des membres du Conseil de Fabrique et des Marguilliers. 1er dim. janvier 1838 Suite du renouvellement. Quasimodo 1838 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1838 Il est urgent de remplacer les chaises cassées. 1er dim. octobre 1838 L’église doit être balayée deux fois par semaine et chaque lundi matin les bancs et chaises doivent être rangés. 1er dim. janvier 1839 Les alentours de l’église sont bien malpropres. Un passage vers le cimetière, au nord de l’église, doit être aménagé en pratiquant une descente au bas du tertre du cimetière. Quasimodo 1839 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1839 Séance pour ordre. 1er dim. octobre 1839 « …il y avait quelques individus qui refusaient leur payement des chaises au fermier et qu’ils s’asseyaient deux sur la même chaise. Sur cette réclamation, tous les membres de la Fabrique ont été d’avis et ont arrêté que les délinquants seraient invités par M. le président à avoir à se présenter par devant lui pour qu’il puisse leur faire les remarques qui doivent être faites en pareille occasion et que, faute par eux de ne se point présenter, il en sera référé à qui de droit… » 1er dim. janvier 1840 Le cimetière ne se trouve pas en règle. Le tertre doit être réparé. M. le maire doit le faire réparer en y envoyant des ouvriers sous peu. Quasimodo 1840 M. le président propose de voter à bulletin secret pour renouveler les membres du Conseil de Fabrique. Comptes et budget. 1er dim. juillet 1840 Séance pour ordre. 1er dim. octobre 1840 Nomination à , le 14 août, de Mgr de Langalerie. 1er dim. janvier 1841 L’Octave des Morts a été établie par Mgr dans la paroisse de Pompiac. Copie du texte de création. Quasimodo 1841 Le trésorier, M. Louis Charles Linhac, a été élu au conseil municipal et ne peut donc continuer à assurer ses fonctions. On va le remplacer par M. Alexandre Duffaut. Comptes et budget. 1er dim. juillet 1841 Le tour de l’église doit être plus propre. On va couper l’herbe et les ronces 2 fois par an. 1er dim. octobre 1841 Le desservant a été autorisé à célébrer la bénédiction du Saint Sacrement, le 1er dimanche de chaque mois. Autorisation en date du 25 août 1841. 1er dim. janvier 1842 Afin de célébrer dignement le 1er dimanche de chaque mois, il faudra veiller à placer un luminaire convenable à la chapelle de la sainte Vierge et à tenir l’autel garni de bouquets. Quasimodo 1842 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1842 La fabrique a reçu en don une collection de tableaux formant le Chemin de Croix. On va demander à Mgr l’autorisation de l’ériger dans l’église. Il est urgent de faire faire 2 douzaines de chaises. 1er dim. octobre 1842 Il faut redresser l’entrée du cimetière et faire une avenue vis-à-vis la porte de l’église. « Il était urgent d’avoir une croix au communal près de l’église… autre que celle qu’il y a, qu’en conséquence il serait convenable que la commune fit cette dépense… l’emplacement a été provisoirement désigné. Ce monument serait élevé au bout du communal près de la maison de M. Linhac. » 1er dim. janvier 1843 Le Chemin de Croix a été érigé le 16 octobre dernier. 8 février 1843 Visite pastorale. « L’église actuelle était primitivement une église de religieux bénédictins. Les bâtiments du couvent étaient tout près de l’église. Cet établissement ayant été supprimé, l’église demeura un très grand nombre d’années sans aucun service, les offices paroissiaux se faisant toujours comme par le passé dans l’église paroissiale qui a été transformée en maison commune à l’époque de la Révolution de 93. Ce fut sous Mgr de Cerisy2 que l’on fit à l’église des religieux, actuellement l’église paroissiale, des réparations considérables. Le même prélat en fit la consécration un dimanche de la Trinité, il y a environ 80 ans et depuis lors, l’église a toujours été l’église paroissiale. On est à peu près certain qu’il existe un caveau de sépultures sous le chœur… Le presbytère avait été vendu pendant la Révolution et la commune l’a racheté y compris le jardin. La dépense s’est élevée à la somme

2 Évêque de .

Archives paroissiales de Pompiac – 53 de 3.100. » Au Conseil de Fabrique, M. Théodore Linhac a été nommé d’office en remplacement de M. Louis Charles Linhac décédé le 27 décembre 1842. Il est rappelé au cours de cette visite que le Conseil de Fabrique doit se réunir tous les 3 mois et le Bureau tous les mois. Quasimodo 1843 Nomination de marguilliers pour le Bassin du Purgatoire. 30 avril 1843 Continuation de la séance précédente. Comptes et budget. 2 juillet 1843 Remplacement du trésorier. 1er octobre 1843 M. Théodore Linhac étant adjoint au maire, n’est plus trésorier et il est remplacé par M. Orens Duffaut. Il est urgent de réparer la cheminée de la fournière du presbytère. On va rétribuer une personne pour balayer l’église. Diplôme d’autel privilégié pour les âmes du Purgatoire. 1er dim. janvier 1844 Réparations urgentes à faire au clocher. Quasimodo 1844 Comptes. M. Jacques Moulis est décédé le 11 février 1844. Il laisse une somme de 12 F pour rente afin de célébrer une messe de Requiem tous les ans. 1er dim. juillet 1844 Institution du mois de Marie. 1er dim. octobre 1844 Rien à délibérer. 1er dim. janvier 1845 Institution de l’oraison des 40 heures. Quasimodo 1845 Comptes. Institution de la fête de la Compassion de la Vierge le vendredi avant les Rameaux. 8 mars 1845 Accord de Mgr pour l’institution de la fête de la Compassion de la Vierge. 1er dim. juillet 1845 Il faut réparer le puits et changer une poutre à l’entrée de l’écurie. 1er dim. octobre 1845 Il faut changer de nombreuses chaises. Il ne faut pas « laisser jamais asseoir 2 personnes sur la même chaise sous aucun prétexte. » Quasimodo 1846 Comptes et budget. 1er dim. juillet 1846 Permission de Mgr de bénir le feu la veille ou le soir de la fête de saint Jean- Baptiste. « C’était déjà un usage très antique, on ne sait comment ce pieux usage avait été abrogé. » Quasimodo 1847 Comptes. Adjudication du fermage des chaises. Quasimodo 1848 Comptes. 16 septembre 1848 Visite pastorale. Bénédiction d’une croix en fer que l’on vient d’établir au bout de l’allée du Padouenc. C’est la commune qui a payé 400 F pour cela. On a mis un portail en fer à l’entrée du cimetière. Quasimodo 1849 Comptes. 1er dim. juillet 1849 Il faut nettoyer le tour de l’église. Quasimodo 1850 Comptes. 1er dim. octobre 1850 On veut construire une nouvelle sacristie. Quasimodo 1851 Comptes. 1ère Communion ce jour-là : 13 garçons et 10 filles. Quasimodo 1852 Comptes. 24 juin 1852 Visite pastorale. « Depuis la dernière visite, on a construit la chapelle du midi, agrandi la sacristie et placé au sanctuaire un autel en marbre (900 F) et fait faire une chaire à prêcher. » 1er dim. octobre 1852 Location ou fermage des chaises. 1er dim. janvier 1853 Jean Bayonne, domestique chez M. le curé, conserve le bail à ferme pour les chaises de l’église. « Tous les membres du bureau des Marguilliers ont été tous satisfaits de cette proposition, vu surtout la difficulté qu’il y aurait à trouver un autre fermier plus modeste dans l’église faisant cette fonction de distributeur de chaises avec autant de ponctualité et de réserve, que d’ailleurs il était bien reconnu que la ferme des chaises n’aurait pas été plus haut… » Quasimodo 1853 Comptes. 1er janvier 1854 Remplacement de M. Jean Durand, décédé, par M. St Laurens. 23 avril 1854 Comptes. 29 juin 1854 Première Communion : 8 garçons et 10 filles. Quasimodo 1855 M. St Laurens élu maire, doit être remplacé au Conseil de Fabrique. M. Jean Busquère le remplace. Comptes. 1er dim. juillet 1855 Procès-verbal de la Mission qui a été donnée le 17 mai 1855. 17 mai 1855 A son décès Thérèse Matet a recommandé « verbalement à son mari et à son héritier » de laisser la somme de 700 F pour payer une mission. « Mais ceux-ci ont réduit la dite somme et n’ont voulu payer que la somme de 500 F. » De nombreuses personnes des paroisses voisines sont venues y assister et il y a eu environ 900 communions avant la clôture

Archives paroissiales de Pompiac – 54 de la mission. « Les exercices ont été clôturés par la réception de la relique du patron,3 obtenue auprès de Mgr l'évêque de Limoges par l’entremise de Mgr l’archevêque d’Auch. Elle a été portée à Toulouse par le R. P. Caussette » et M. le curé de Pompiac est allé la chercher dans cette ville. La relique est arrivée officiellement, accompagnée par M. le curé de , portée sur un brancard, avec plus de 300 personnes. La messe a été célébrée au Padouenc, l’église étant trop petite. « Toute la paroisse… était dans une joie indicible. » Le reliquaire a été déposé dans la chapelle du saint patron. Quasimodo 1856 Budget. 1er dim. octobre 1856 Il faut améliorer l’accès au cimetière par des fossés. Quasimodo 1857 Comptes. Quasimodo 1858 Comptes. 1er dim. juillet 1858 Reçu de M. Édouard Linhac la somme de 25 F suite au testament de son beau-frère M. Louis Linhac. 1er dim. janvier 1859 Devant le refus de M. Louis Linhac, fils, de régler les 25 F de la part d’héritage de son père, Louis Linhac, on va le poursuivre en justice. Quasimodo 1859 Comptes et réunion du bureau des Marguilliers. 1er dim. janvier 1860 Les murs du couchant et nord du presbytère n’ont jamais été crépis. Il y a urgence à réparer si on ne veut pas voir le mur complètement ruiné. Il faut rétablir la circulation des eaux pour réalimenter le puits du presbytère qui ne donne presque plus d’eau. « Il n’y a point d’autre puits ou source dans le dit village qu’à une grande distance. » La commune n’ayant pas de ressources, on va demander au sous-préfet un secours pour ces travaux. Quasimodo 1861 Comptes. 1er dim. juillet 1861 Acceptation du legs de M. Bernard Linhac (testament du 20 décembre 1855) décédé le 10 janvier 1861 : 1° - 500 F pour fondation de messes pour lui et sa famille. 2° - 100 F pour messes pour les âmes dont les corps reposent dans le cimetière. 3° - 500 F pour l’embellissement de l’église. (suit une copie du testament). Quasimodo 1862 Comptes. 1er dim. octobre 1862 Acceptation provisoire du legs (testament du 3 janvier 1962) d’un pré à Labastide Savès, As Pacherots, par M. Bertrand Dupoux pour dire une messe à son intention. Quasimodo 1863 Comptes. 4 octobre 1863 La toiture de la sacristie et de la chapelle de saint Pardoux s’affaisse. On va faire venir un homme de l’art pour voir le travail et on se réunira dimanche prochain pour revoir cette affaire. 11 octobre 1863 M. Augustin Magnoac s’oppose aux dispositions du testament de M. Bertrand Dupoux. Demande d’autorisation de réunion exceptionnelle pour délibérer de cette affaire. 18 octobre 1863 M. Augustin Magnoac estime que M. Dupoux était dans un état voisin de l’indigence, que le pré vaut 1.500 F (soit plus de la moitié de la succession), que M. Dupoux a été déclaré débiteur de 400 F envers le desservant et que le testament a été fait en présence du desservant de Pompiac qui est bénéficiaire du legs. Réponses : il n’était pas indigent, sa maison a toujours été regardée comme aisée… le pré vaut tout juste 1.000 F (expertise jointe) et ne représente même pas le quart de la succession. Enfin la donation n’est pas faite en faveur du desservant mais des desservants (présent et futurs) et, si un jour, il n’y avait plus de prêtre, en faveur de la Fabrique. Quasimodo 1864 Contrairement aux élections précédentes, cette fois-ci, le renouvellement des membres est fait à bulletin secret et non par acclamation. Comptes. 1er dim. juillet 1864 Legs Soulès. Quasimodo 1865 Comptes. M. Jean Busquère est remplacé par M. Félix Bonnemaison (4p). 28 janvier 1866 Par testament du 22 janvier 1856, M. Jean-Pierre Soulès a établi une rente annuelle de 100 F et mis en hypothèque une pièce de terre sise à Labastide Savès appelée camp Arraougoux, estimée 2.000 F. La rente a toujours été payée, mais actuellement ce n’est plus le cas « il ne peut y avoir aujourd’hui qu’une mauvaise foi et des mauvais conseils… » et Mme Marie Soulès (nièce du testateur) et son époux, M. Jean-Baptiste Gensac, refusent de payer malgré la sommation faite par huissier le 21 août dernier. On demande à M. le préfet l’autorisation d’aller au tribunal de Lombez.

3 Saint Pardoux, originaire de la Creuse.

Archives paroissiales de Pompiac – 55 Quasimodo 1866 Comptes. Legs Soulès : le conseil municipal a déclaré que cette affaire ne concernait ni la commune, ni la Fabrique. Le Conseil de Fabrique récuse cette position car Mgr l’archevêque ristourne toujours le quart des rentes à la Fabrique. D’où, maintient de la demande d’autorisation d’aller en justice. « Jean François Angelé, décédé à Pompiac le 19 octobre 1866, des suites d’un accident de voiture survenu à la cote des Accacias. Sépulture le 21 octobre. V. registre de catholicité. » 23 novembre 1866 Installation de M. l’abbé Jean Marie Victor Sotom comme titulaire desservant. 1er dim. janvier 1867 Achat de divers objets pour le culte : barrette, vespéral romain et rituel romain. L’église en est dépourvue. Adjudication des chaises : les frères Dinse, maîtres valets chez M. Linhac, sont fermiers au prix de 130 F. Quasimodo 1867 Composition du Conseil de Fabrique. Comptes et budget. Mme Vaillamat, veuve de Bertrand Dupoux et sa fille, Mme Magnoac, ont vendu des peupliers provenant du pré légué à la paroisse, à M. Aoueillé pour le prix de 90 F. La vente a été faite sans l’accord de la Fabrique. L’acquéreur devra payer la moitié, soit 45 F à la Fabrique. M. Jean Bazanne, légataire de M. le curé Angelé, a versé la somme de 240 F, capital d’une rente de 12 F consentie par M. Jean-Pierre Durand le 12 septembre 1842 à M. Darré, ancien curé de la paroisse en faveur de la Fabrique. Cette somme avait été perçue par M. l’abbé Angelé. Cette rente était précédée de 2 autres consenties par M. Bernard Duran, père de Jean- Pierre, à M. l’abbé Darré le 28 janvier 1762. Sur l’acte du 12 septembre 1842 on trouve : « Le dit Jean-Pierre Duran, comparant, qui n’a pas payé ladite rente depuis fort longtemps, laquelle se trouverait même prescrite, mais ne voulant pas se prévaloir de cette prescription pour l’avenir, s’oblige de continuer de payer ladite rente annuelle de 12 F, au capital de 200 F… » 5 janvier 1868 Fermage des chaises. On conserve les mêmes. 9 février 1868 Par testament du 3 septembre 1859, M. Romain Durand, décédé le 11 janvier 1866, a légué la moitié d’une pièce de terre labourable à Nizas, lieudit "en chandeleur" et une somme de 120 F pour rentes. On va poursuivre les formalités pour la délivrance de ce legs. Quasimodo 1868 Comptes et budget. 1er dim. octobre 1868 Fermage des chaises. 27 décembre 1868 Le fermage des chaises a été donné pour 133 F à M. Jean Dinse, maître valet chez M. Linhac, pour une durée de 5 ans. 28 février 1869 Les époux Gensac ont été condamnés à payer 400 F, retard de rente du legs Soulès. Lorsque cette somme sera encaissée, le trésorier pourra autoriser la levée d’hypothèques sur les biens de ce couple. 4 avril 1869 Comptes et budget. La dame Gensac, née Soulès, est débitrice de 700 F, montant des 7 années de rente impayée. 24 avril 1870 Comptes et budget. La dette du legs Soulès a été payée. On va réparer la toiture de la sacristie et de la chapelle de St Pardulphe. Achat de 12 chaises. 16 avril 1871 Comptes et budget. 1er dim. octobre 1871 Demande à M. le préfet de l’autorisation de radier l’hypothèque sur les biens de Mme Marie Soulès, épouse Gensac. Elle a tout payé : les 400 F de la condamnation et les autres années non réglées. 1er dim. janvier 1872 Renouvellement de la demande de radiation de l’hypothèque Soulès. 7 avril 1872 Comptes et budget. Mme Marie Soulès, épouse de Jean-Pierre Gensac, propose de verser le capital de 2.000 F qui constituait la rente de 100 F du legs Soulès. Acceptation du capital qui sera placé en rente sur l’État. 29 avril 1872 Mme Marie Soulès, épouse Gensac, a versé 2.851 F (capital et rente). Achat de rente sur l’État. 20 avril 1873 Comptes et budget. 9 novembre 1873 Fermage des chaises pour 1 an. 4 janvier 1874 M. Clair Mainville, cordonnier, est adjudicataire pour 141 F. M. Jean Dupuy, cultivateur, s’engage solidairement avec M. Clair Mainville à payer 141 F à la Fabrique. 12 avril 1874 Comptes et budget. Réparations à faire au presbytère et achat de bancs. 10 janvier 1875 Le bail à ferme est consenti pour 5 ans à M. Clair Mainville. M. Philippe Rocolle, dit Busquère, s’engage solidairement avec M. Clair Mainville. 4 avril 1875 Comptes et budget. Visite de l’église : la toiture, le plancher, la tribune et les galeries du clocher qui servent à sonner à grande volée ont besoin de réparations urgentes. La

Archives paroissiales de Pompiac – 56 toiture du presbytère est pleine de gouttières et une partie des plafonds est détériorée. Demande au conseil municipal de procéder à ces travaux. Quasimodo 1876 Comptes et budget. 9 avril 1876 Visite pastorale. (compte rendu collé entre les pages du registre). 2 juillet 1876 M. Linhac étant maire, il est remplacé par M. St Laurens qui est élu président du Conseil de Fabrique. 8 avril 1877 Comptes et budget. 28 avril 1878 Comptes et budget. 20 avril 1879 Comptes et budget. 7 décembre 1879 Fermage des chaises. 25 décembre 1879 Fermage donné à M. Clair Mainville au prix de 146 F. 4 janvier 1880 Legs Romain Durand. (voir la délibération du 9 février 1868) Une moitié du legs était destinée à la célébration de messes pour le repos de l’âme du donateur et de son épouse Françoise Peyrouzet. L’autre moitié était destinée à la Fabrique de Nizas. De plus, une somme de 120 F devait être placée en rente pour messes pour le repos de l’âme de Germaine Durand, sa fille cadette, décédée quelques années auparavant. M. Durand est décédé le 10 janvier 1866. Françoise Peyrouzet, son épouse, est décédée le 24 décembre 1878. « Du vivant de cette dernière et pour éviter certaines difficultés, le Conseil n’a pas jugé à propos de poursuivre la délivrance de ces legs. Mais maintenant qu’elle est décédée et que ces difficultés paraissent levées, le Conseil a pris une décision sur cette affaire. » 26 février 1880 Visite pastorale (compte rendu collé entre les pages du registre). 4 avril 1880 Comptes et budget. Feuillet intercalaire : délibération pour la reconstruction du presbytère. L’édifice est irréparable. Il faut bâtir un nouveau presbytère. Demande formulée vers le conseil municipal. 2 janvier 1881 Location des chaises. Régie confiée à M. Clair Mainville. 24 avril 1881 Comptes et budget. 2 octobre 1881 M. le curé a acheté une chape et une chasuble avec ses accessoires grâce à un don de 300 F qui lui a été fait par Mme veuve Paul Gérard. Elle a voulu respecter les intentions de son mari « que la mort a surpris avant de remplir ses pieuses intentions. » 16 avril 1882 Comptes et budget. 1er avril 1883 Comptes et budget. 4 mars 1884 Visite pastorale (feuillet intercalaire collé entre les pages du registre). 20 avril 1884 Comptes et budget. 5 octobre 1884 M. Jean-Pierre Gilibert est décédé le 8 juillet. Il est remplacé par M. Philippe Lavaur. MM. Pascal Pommadé et Thomas Fronton sont membres honoraires. 19 avril 1885 Comptes et budget. 5 juillet 1885 M. Jean Lavaur est décédé le 3 mai. Il est remplacé par M. Pascal Pommadé. 2 mai 1886 Comptes et budget. 17 avril 1887 Comptes et budget. 5 mars 1888 Feuillet intercalaire : le presbytère est nouvellement construit. 8 avril 1888 Comptes et budget. 28 avril 1889 Comptes et budget. 7 juillet 1889 Demande au conseil municipal de réparer l’église. 26 février 1890 Feuillet intercalaire : procès-verbal de visite de Confirmation. « Le prélat a été reçu à l’église à cause de la neige. » 13 avril 1890 Comptes et budget. Don manuel de 600 F, fait par M. l’abbé Sotom, curé, pour que l’on dise 3 messes basses chaque année à son intention, après son décès. 20 octobre 1890 État des fondations de l’église de Pompiac et règles de répartition des sommes établies par Mgr Fauqué, vicaire général à Auch. 5 octobre 1890 Adjudication des chaises. 4 janvier 1891 M. Clair Mainville a obtenu l’adjudication au prix de 120 F. 5 avril 1891 Comptes et budget. 3 janvier 1892 Devant la difficulté de trouver des enchérisseurs, le fermage des chaises est attribué à M. Clair Mainville au prix de 110 F. 24 avril 1892 Comptes et budget. 9 avril 1893 Comptes et budget. 7 janvier 1894 M. Orens Duffaut, trésorier, prête serment. M. Clair Mainville est chargé de gérer les chaises qui sont en régie, moyennant un quart du produit qui lui sera abandonné.

Archives paroissiales de Pompiac – 57 1er avril 1894 Comptes et budget. Les réparations à l’église sont à faire en urgence. 21 avril 1895 Comptes et budget. 9 décembre 1895 M. Félix Bonnemaison est décédé le 23 novembre. M. Louis Bonnemaison est élu pour le remplacer. Les chaises restent sans changement. 12 avril 1896 Comptes et budget. 25 avril 1897 Comptes et budget. 17 avril 1898 Comptes et budget. 2 octobre 1898 M. Philippe Lavaur est décédé le 30 juillet. Il est remplacé par M. Joachin Fourcade. 9 avril 1899 Comptes et budget. 11 avril 1899 Confirmation à Nizas. 1er avril 1900 M. Orens Duffaut est décédé le 6 mars. Il est remplacé par M. François Larroque. 22 avril 1900 Comptes et budget. 6 janvier 1901 M. Thomas Fronton a quitté Pompiac pour Cazaux-Savès. Il est remplacé au Conseil de Fabrique par M. Guillaume Lasques. 14 avril 1901 Comptes et budget. 1er septembre 1901 Acceptation de legs : 1° - Mlle Jeanne Catherine Zélia Linhac, décédée le 4 janvier 1894, lègue 1.200 F en titre de rente. M. Eudore Brocas, son légataire universel est chargé de remettre, au Conseil de Fabrique, immédiatement après son décès, un titre de 36 F de rente annuelle. 2° - Jeanne Brouquisse, célibataire, décédée le 11 novembre 1891 lègue la somme de 1.500 F payable 1 an après son décès par sa légataire universelle, Mme Françoise Castaing, veuve de M. Jean-Marie Daurignac, Dans ce montant, 600 F serviront à prêcher une mission. 10 novembre 1901 On donnera une mission pour l’Avent ou pour le Carême avec les 600 F. 6 avril 1902 Comptes et budget. Acceptation de legs : 1° - M. Nicolas Rocolle, propriétaire au Blanché, (testament du 15 mai 1868) charge M. Guillaume Lasques, son héritier général, de verser 15 F par an à la Fabrique pour messes pour le repos de son âme et aussi une rente annuelle de 10 F. 2° - Mme Françoise Durand, épouse de M. Nicolas Roucolle, décédée le 28 novembre 1878, charge M. Guillaume Lasques, son héritier général, de verser à partir de la mort du dernier survivant, la somme de 500 F pour messes pour le repos de son âme et celles de ses parents. 14 juin, 21 juillet, 22 juillet et 28 août 1902 : Décrets autorisant l’acceptation des 4 legs ci-dessus. 19 avril 1903 Comptes et budget. 10 avril 1904 Comptes et budget. 1er janvier 1905 Ordonnances épiscopales pour la répartition des rentes des différents legs. 1er dim. janvier 1905 Acceptation du legs de M. François Larroque, décédé le 4 novembre 1904. Son légataire universel, Joseph Décamps, devra payer 1.000 F pour réparer l’église, 3.000 pour le caveau et des messes et une parcelle de terre labourable au lieudit aux Pépies d’une contenance de 64 ares 50 centiares pour l’entretien du caveau et le service des messes de neuvaine. 30 avril 1905 Comptes et budget. 2 juillet 1905 Vente de la parcelle de terre hérité de M. François Larroque aux enchères. 3 mars 1906 Inventaire des meubles de l’église. Protestation du curé de Pompiac. 22 avril 1906 Comptes et budget. 9 décembre 1906 Clôture des comptes (circulaire préfectorale du 28 novembre) et protestation du Conseil de Fabrique contre le dessaisissement de la gestion des biens de l’église.

Changement d’écriture et de curé.

Archives paroissiales de Pompiac – 58 « Ce fut le dernier acte du Conseil de Fabrique, ce fut aussi un des derniers actes de l’administration de M. l’abbé Jean Marie Victor Sotom. Ces mesures odieuses l’avaient révolté, l’avaient peiné profondément. Cependant, aimé de ses paroissiens, il serait sans doute leur pasteur jusqu’à sa fin, s’il n’avait été victime d’un attentat qui le décida à se retirer dans sa famille à . C’est là qu’il est pieusement décédé… A. Laffont curé.

« M. l’abbé Augustin Laffont, né à Lamothe-Pouy, commune de Mauvezin le 22 février 1882, ordonné prêtre le 16 juillet 1905, vicaire de , fut nommé curé de Pompiac le 22 juin 1907, pour en être chargé à partir du 1er juillet. Il vint prendre possession de son poste le dimanche 7 juillet 1907. A. Laffont curé.

« Il n’y eut pas pour recevoir le nouveau pasteur… de Conseil de Fabrique. Des gens bien intentionnés certes, mais mal éclairés et choisis d’ailleurs par des chrétiens peu zélés, sur un mot d’ordre d’origine peu cléricale, avaient cru pouvoir créer une association cultuelle qui recevrait les biens vacants par suppression de la Fabrique. Mgr Inard, archevêque d’Auch, dénonça ces manœuvres et l’incident n’eut pas de suites. « Les fondations nombreuses furent attribuées au Bureau de Bienfaisance de Pompiac, à l’exception du legs Dupoux qui revint à la famille : Mme Labatut vendit le pré qui faisait l’objet du legs à un personnage Baqué dit Carnabal, lequel à son tour, le vendit en 1913 à Guillaume Lasgües de Pompiac, gros personnage, chantre, ancien conseiller de Fabrique, conseiller paroissial, conseiller municipal. « Pas une intention des fondateurs n’a été acquittée jusqu’à ce jour (11 février 1921). A. Laffont curé.

« Une pièce de terre provenant du legs Larroque et sise au nord de la pièce dite Juen-castet fut affermée par le Bureau de Bienfaisance à Dominique Montaut. Dominique Montaut est décédé le 7 septembre 1921. Il avait auparavant et par l’intermédiaire de son fils Gabriel Montaut, demandé à Mgr l’archevêque de se réconcilier, si besoin était, avec l’église. M. Lalague, vicaire général, au nom de l’autorité ecclésiastique, enleva toute peine et, le jour venu, Dominique Montaut reçut les sacrements et les honneurs ordinaires de la sépulture. A. Laffont curé.

« Trois messes ont été célébrées aux intentions du donateur Larroque, dont les honoraires ont été donnés par Gabriel Montaut pour loyer de la pièce de terre Larroque. Septembre 1921. A. Laffont curé.

« En même temps, mourait à Samatan, Baqué dit Carnabal, premier acquéreur du pré Dupoux, sans avoir fait aucune réparation. A Samatan, cérémonies ordinaires. A Nizas, où se trouve un caveau de famille, M. le curé de Pompiac et Nizas, ne s’est pas rendu à la sépulture. Septembre 1921. A. Laffont curé. »

20 octobre 1919 Visite pastorale. Église St Pardulphe ou St Pardoux. « Clocher mur triangulaire élevé, solide, avec 5 baies, 4 cloches dont une ébréchée et la grosse ornée de cette inscription : A Fulgure et tempestate libera nos domine. Le 24 de mai mil cinq cent trente quatre. Per mestre Mathieu fai.4 » Les chaises ne sont pas payées. 2/5 de la population à la messe. Aux vêpres, les enfants. En septembre 1914, le plancher-plafond de l’église a été renouvelé, en septembre 1922, la toiture a été refaite entièrement. Pendant la guerre 1914/1918, 35 hommes ont été mobilisés. M. le curé est parti du 22 janvier 1915 au 10 mars 1919. Il a été remplacé par M. l’abbé Dussel, curé de Nizas et ensuite par M. l’abbé Villemur, curé de Cazaux-Savès. 7 hommes sont morts à la guerre. Le Monument aux Morts a été inauguré le 26 septembre 1920. 9 juin 1923 Visite pastorale. Le Denier du Culte est insuffisant, la recette de Nizas et Pompiac ne couvre pas le maintien du desservant. (feuillets intercalaires dactylographiés du discours de M. le curé pour l’accueil de Mgr.) La cérémonie se passe sans incidents.

4 En page intérieure de couverture du "Cahier paroissial de l’église de Pompiac" on trouve le texte suivant : « Inscription de la grande cloche de Pompiac : L’an 1533 a fulgure et tempestate defende nos Domine 26 mai per Mestre Mathieu fayt ».

Archives paroissiales de Pompiac – 59

21 septembre 1923 « La Semaine Religieuse du 15 septembre 1923 a publié la nomination de l’abbé Laffont à la cure de St Antonin, doyenné de Mauvezin, et celle du 21 septembre, la nomination de M. l’abbé Cadrès, vicaire à Samatan, à la cure de Pompiac. A. Laffont. 21 septembre 1923. »

Changement d’écriture et de curé : M. l’abbé de Laubadère, curé d’.

1er mai 1937 « Le 24 avril 1937, j’ai reçu à Endoufielle une lettre de Mgr Clergeac ainsi conçue : "Cher M. le curé, Nous sommes fort embarrassés pour assurer le service de Pompiac et nous avons pensé que vous nous tireriez d’embarras. Il faudrait donc que vous preniez ce service. M. le curé de Savignac est nommé à Nizas. Savignac et Nizas seront desservies le 15 par Samatan. Nous ne pouvons demander à M. le curé de Seysses, trop âgé, de se charger de Pompiac. Vous voudrez bien m’accuser le plus tôt possible de réception de cette lettre et…" « N. B. Je répondis à Mgr Clergeac que je ferai tout mon possible pour rendre service aux paroissiens de Pompiac, mais que, à cause de ma santé plutôt délicate, je ne pourrai aller à Pompiac qu’une fois ou 2 par mois. J’ai donc porté la messe le dimanche à Pompiac, un dimanche par mois, mais un dimanche n’a pas contenté ces pauvres gens et c’est tous les 15 jours que j’ai porté une messe dans cette paroisse. C’est M. Montaut qui venait me prendre à Endoufielle et qui m’y rapportait après la messe… » 11 avril 1938 Visite de l’église de Pompiac le lendemain de la confirmation donnée à Samatan. 21 août 1938 Réunion de la Fédération Nationale Catholique. Après les vêpres, 1ère réunion : 9 hommes présents. N.B. : Dans cette 1ère réunion, on a eu tout juste le temps de prendre le nom des présents… 9 octobre 1938 Réunion de la J. C. Fr. : 7 présents.

Pièces jointes :

Testament de : Duran (1842), Soulès (1856), Dupoux (1862), Rocolle (1868). 2 bulletins de "La Semaine Religieuse" : avril, mai 1893 (nouvelles règles comptables des Fabriques). Procès-Verbal de visite de Confirmation du 11 avril 1899. Procès-Verbal de l’état de la paroisse : 5 mars 1888, 11 avril 1899, 20 avril 1903. 2 bulletins de "L’Écho Marsannais" de 1910 et 1911, contenant des renseignements sur M. l’abbé Angelé, natif de et ancien curé de Pompiac. Lettre du 25 août 1921 du curé de Samatan concernant les obsèques de M. Baqué. Rapport de "Visite canonique des églises » du : 20 octobre 1919 et du 24 novembre 19365.

5 paroisse desservie par M. l’abbé Pendaries, curé de Savignac.

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Cahier paroissial de l’église de Pompiac

23 novembre 1923 Installation de M. l’abbé Jean Marie Victor Sotom, curé de Pompiac.

Nomination de MM. Gaillard, Fourment et Sotom à la cure de Pompiac. « La paroisse de Pompiac devenue vacante par le décès de son titulaire M. Angelé, l’autorité diocésaine désigna M. Gaillard, vicaire à Lisle Jourdain, pour venir succéder à ce digne prêtre. M. Taste, doyen de la dite ville, fit les instances auprès de Mgr Delamarre et obtint de conserver ce vicaire qu’il considérait comme son bras droit. Alors, Mgr l’archevêque proposa à M. Fourment curé à Nizas le poste de Pompiac. Celui-ci fit valoir des raisons qui furent prises en considération et il fut maintenu dans sa cure de Nizas. Sur ces entrefaites, M. Fourment, curé de Marestaing, mit en avant le nom de M. Sotom, curé de Mauléon. L’autorité s’empressa sur cette proposition de le nommer à la cure de Pompiac. Milles démarches furent faites par les habitants de Mauléon pour conserver leur titulaire. Tout fut inutile et prières, supplications et sacrifices d’argent pour la restauration du presbytère. Les fidèles de Mauléon avaient ouvert une souscription conditionnelle et avaient recueilli en 2 jours une somme de 1.500 F. « L’autorité ne voulant pas revenir sur sa détermination, M. Sotom dut venir occuper le poste de Pompiac. »

Biographie de M. Angelé Jean François. « M. Angelé Jean François naquit à Marsan le 16 avril 1803 de parents aisés qui joignaient aux sentiments d’honneur une solide piété et un attachement invincible à l’Église Catholique. Ils avaient traversé la tourmente révolutionnaire sans participer à l’œuvre de destruction de l’ordre social. Bien loin de se laisser entraîner par les déviations qu’offraient les doctrines nouvelles, ils demeurèrent fidèles au trône et à l’autel. Une occasion merveilleuse se présente pour la famille Angelé de se placer à la tête d’une fortune colossale. Le château de Marsan avec ses dépendances subit le sort des biens appartenant à la noblesse. Angelé conserva le domaine des ducs de Fezensac et le rendit à ses premiers maîtres. Cet acte de généreux dévouement lui mérita une alliance qui fut bénie de Dieu. « M. Jean François Angelé, un des enfants de cette famille honorée et estimée par les nobles ducs de Fezensac, ainsi que par les gens de son bord, montra de bonne heure des dispositions très prononcées pour la piété. Dieu le destinait à devenir plus tard un digne ministre du sanctuaire. Jean François dans ses basses classes, comme dans les hautes études de philosophie et de théologie, mérita par son application et sa sagesse l’estime de ses maîtres et l’affection de ses condisciples. « Élevé à la dignité du sacerdoce le 20 mai 1826, il fut envoyé à Samatan en qualité de vicaire et laissa dans cette ville les meilleurs souvenirs de science ecclésiastique et de piété. Le 18 juin 1830 il fut nommé curé de Pompiac. Arrivé dans cette paroisse, il consacra tout son zèle à ce troupeau qui lui était confié. Ses premiers soins furent donnés à l’enfance. Imitateur de J. C. à l’exemple du divin maître, il ne négligea rien pour attirer à la pratique de la vertu cette portion si chère de ses ouailles. Grâce à sa direction, 3 jeunes gens furent admis au séminaire, MM. Gilibert, Ameillé et Justac. Les 2 premiers sont déjà revêtus du caractère sacerdotal. Le troisième poursuit avec ardeur des études théologiques. M. Gilibert, élève de M. Angelé, donne les plus belles espérances au diocèse. Sa haute intelligence le place, au dire de ses amis, au-dessus de ses condisciples. « M. Angelé poursuivait avec ardeur la régénération de sa paroisse par les soins qu’il prodiguait à l’enfance, sans omettre les moyens qui peuvent porter la vie dans les âmes. Il développa avec succès les germes de la spiritualité. Il établit diverses pratiques de piété, fonda les cérémonies religieuses, obtint une précieuse relique de St Pardoux, patron de la paroisse. Son esprit de conciliation empêcha divers procès. Il jouissait du respect et de l’affection de ses fidèles paroissiens, lorsqu’il mourut le 9 octobre 1866 à l’âge de 63 ans, à la suite d’un accident, il partait pour Auch afin d’aller patronner ses chers pupilles, lorsque descendant la côte d’en Bouet, il fit une chute de voiture qui amena sa mort quelques jours après. Ainsi mourut ce digne prêtre victime de son zèle, emportant dans sa tombe les regrets de tous ceux qui l’avaient connu. »

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Sotom Jean Marie Victor. « Jean Victor Marie Sotom naquit à Thoux le 27 mai 1829 de Jean Pierre Sotom et de Marie qui lui donna le jour à l’âge de 48 ans, après avoir donné naissance à 7 autres enfants. Élevé par ses parents chrétiens dans la crainte de Dieu, il manifesta de bonne heure un certain goût pour la piété. M. Fourment, alors curé de Thoux, remarqua ce jeune enfant, il étudia son aptitude, le prit pour son clerc dès l’âge de 6 ans et commença à lui donner quelques leçons de latinité à l’âge de 7 ans. « Jean Marie Victor fréquentait l’école communale le matin et, le soir, il allait prendre les leçons de son nouveau maître. Les progrès assez rapides qu’il faisait suggérèrent à M. Fourment l’idée de favoriser sa vocation ecclésiastique qui semblait grandir dans son élève. Aussi le digne prêtre consentit à lui donner des leçons jusqu’au 4 décembre 1840, malgré les espiègleries qu’il avait à subir de son jeune écolier, entre autres le vol de plusieurs paniers de pommes api qui disparaissaient un à un comme par enchantement. « Lorsque Jean Marie Victor eut atteint l’âge de 10 ans, il fut question de l’envoyer dans une maison d’éducation. La perspective d’avoir peut-être un prêtre dans la famille souriait beaucoup au père et à la mère, mais la question des sacrifices à faire était un terrain brûlant sur lequel Jean Pierre Sotom ne voulait pas se rendre. D’ailleurs sa position de fortune ne lui permettait pas de faire grand chose. Père de sept enfants, ayant sur les bras une vieille mère de 85 ans, il n’avait, en dehors d’une exiguë propriété qu’une petite industrie (le commerce des moutons) pour subvenir aux besoins du ménage. Ami dévoué de M. Fourment et plein de confiance dans ses conseils, il finit par céder à ses prières et consentit à envoyer son enfant au collège de , sous la direction de M. Pandellé, Supérieur, le 5 décembre 1840. Le père se chargea de payer les frais de logement, de l’entretien et du vestiaire de son fils. M. Fourment eut la charité de se charger de la rétribution du collège. « A la fin de l’année scolaire, pendant les vacances, le 6 novembre 1841, Jean Marie Victor eut le malheur de perdre son père qui fut emporté par 4 ou 5 jours de maladie. Dès lors tout semblait devoir faire renoncer à l’entreprise déjà commencée. Jean Marie Victor était condamné à abandonner ses livres pour reprendre la vie des champs. Dieu en disposa autrement. A l’instigation de M. Fourment, les frères aînés de Victor, Jacques et François, s’engagèrent à faire tous leurs efforts pour continuer l’œuvre du père. Plus tard, au bout de 2 ans, Jacques ne put pas continuer de faire des sacrifices pour l’enseignement de son jeune frère, il fut remplacé par Jean Baptiste qui revenait du service dans cette œuvre de charité fraternelle. « Jean Marie Victor passa successivement 5 ans au collège de Gimont, entra au Petit Séminaire d’Auch à la rentrée scolaire de 1845, passa de là au Grand Séminaire en 1847. Dans ces 2 derniers établissements il obtint une bourse. L’autre part de la pension et les accessoires étaient payés par François et Jean Baptiste et par M. Fourment. « Jean Marie Victor Sotom tonsuré le 22 décembre 1849, reçut les Ordres Mineurs le 14 juin 1851, fut ordonné sous-diacre le 5 juin 1852, diacre le 18 décembre 1852 et prêtre le 12 mars 1853. Il reçut toutes les ordinations de Mgr de Lacroix d’Azolette. « Après sa sortie du séminaire, le jeune prêtre ayant passé 5 semaines à Thoux, sa paroisse natale devenue vacante par le départ de M. Dupuy, fut nommé le 16 avril 1853, vicaire à Lombez où il arriva d’une manière définitive le 23 et où il a resté jusqu’au mois de juillet 1861. « Nommé curé à Mauléon, canton de , le 15 juillet 1861 par Mgr Delamare, il prit possession de son nouveau titre et fut installé canoniquement le 10 août de la même année par M. Ducruc, doyen de Cazaubon. Le 4 décembre 1862, l’autorité dans le but de faire plaisir au curé de Mauléon, lui proposa le poste de , canton de Lombez, comme lui offrant l’avantage du rapprochement de sa famille et de ses amis. Celui-ci crut devoir invoquer des raisons pour être maintenu à Mauléon et sa prière fut acceptée. Il serait volontiers resté à cette cure lors de sa nomination à Pompiac. Mais la voix de ses supérieurs ayant parlé, il fit acte d’obéissance à la volonté du Seigneur et ayant reçu son titre pour Pompiac le 23 novembre 1866, il quitta définitivement Mauléon le 13 du mois de décembre de la même année. Il arriva à Pompiac le lendemain, troisième dimanche de l’Avent pour dire la dernière messe et fut installé canoniquement aux vêpres par M. l’abbé Palanque, curé doyen de Samatan, assisté de son premier vicaire, M. l’abbé Thomas Danflous. »

23 juin 1867 1ère communion : 4 garçons et 4 filles. 1869 Jubilé ouvert à Rome le 8 décembre 1869. « Bien peu de personnes demeurèrent étrangères à la régénération de leur vie spirituelle… ». La 1ère communion eut lieu le 12 décembre : 10 garçons et 6 filles.

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Première communion de Bonnemaison Berthe Marie Christine à Lourdes le 3 mai 1871. « Berthe Marie Christine Bonnemaison née à Pompiac le 27 octobre 1859 et baptisée le 2 du mois de novembre de la même année fut envoyée à la pension de Lombez à la fin de l’année 1869. « Elle faisait dans cette maison d’éducation le bonheur de ses parents et la consolation de ses maîtresses par son application et sa sagesse, lorsque tout à coup, au mois de juillet 1870, elle fut atteinte d’une fièvre typhoïde. Elle fut rapportée en toute hâte chez elle. La maladie fit de si rapides progrès, que aux premiers jours d’août, l’état de la malade devint désespéré. Déjà toute lueur d’intelligence avait disparu, la surdité était complète, le gosier était paralysé. Les parents plongés dans la désolation entrevoyaient le moment prochain de la terrible séparation. Animés par les sentiments d’une tendre piété, ils avaient fondé de légitimes espérances dans celui qui est le maître souverain de l’univers ; ils espéraient encore contre toute espérance. Une mère pieuse, un père non moins chrétien, avaient fait le vœu de faire le pèlerinage de la grotte de Lourdes, si leur fille était rendue à la vie. Dans le cours de la maladie de la jeune enfant, tous les membres de la famille s’étaient associés pour adresser une neuvaine de prières à Notre Dame de Lourdes. La bénédiction papale avait été demandée par une dépêche télégraphique au grand pontife et roi Pie IX. La Sainte Vierge avait écouté les supplications de ses pieux enfants. Le dernier jour de la neuvaine, la jeune malade donna quelque signe d’intelligence, elle demanda à sa mère la grâce d’aller faire sa Première Communion à Lourdes ; elle dit l’avoir promis à la Sainte Vierge. Pauvre enfant ! Comme elle aimait la bonne mère du Ciel. Elle souriait chaque fois qu’on lui disait qu’on allait lui donner de l’eau de Lourdes. L’amélioration dans l’état de la malade, qui se déclara le dernier jour de la neuvaine, se maintint d’une manière peu sensible pendant plusieurs jours. Les parents continuaient leurs prières ferventes et redoublaient d’ardeur pour demander la guérison de leur fille. Enfin, la malade entra dans la période de la convalescence et après quelques mois de souffrance, fut complètement rétablie. « Berthe n’avait point perdu de vue sa promesse à Marie. Elle attendait avec impatience son départ pour le pèlerinage de Lourdes. Les malheurs de la firent ajourner le voyage. « Ce ne fut que dans les premiers jours du mois de mai 1871 que Berthe, accompagnée de sa sœur Marie-Louise, sa grand-mère Mme Bonnemaison de Lussan, sa tante Marie Léon Bonnemaison, ses cousins Paul et Félix, sa tante Marie Bonnemaison, sa tante Mme Lartet, sa cousine Marie Lartet et de M. Sotom, curé de Pompiac, entreprit le pèlerinage de Lourdes. Le voyage fut favorisé par un temps magnifique. Les pèlerins arrivèrent à Lourdes le 2 mai 1871 à 8 heures ½ du soir. M. Bonnemaison, père de l’enfant, et M. Sotom, curé de Pompiac, après avoir installé dans un des hôtels de la ville, l’héroïne avec son cortège, dirigèrent leurs pas vers la grotte qui avait eu l’insigne faveur d'être choisie pour le lieu de l’apparition de la Sainte Vierge. Ils furent saisis d’un sentiment de religieux respect à la vue de la grotte mystérieuse et tombèrent à genoux pour adorer Dieu et invoquèrent la mère de Jésus-Christ. « Le lendemain matin 3 mai, jour de l’Exaltation de la Sainte Croix, après un sommeil calme et tranquille, Berthe Bonnemaison, accompagnée de ses nombreux parents et de son pasteur, se rendit à la grotte, remercia la Bonne Mère du Ciel de sa protection, monta à la crypte de l’église et, après avoir purifié son âme dans le bain de la pénitence, s’approcha pour la première fois de la Table du Seigneur. Elle y fut suivie par tous ses parents. Ce fut un grand jour de fête pour le cœur de Berthe. Parée de ses habits blancs elle répandait autour d’elle le doux parfum de l’innocence de son âme plus pure que ses habits, conversait avec le nouvel hôte de son cœur, la divine Vierge et les anges qui adoraient en elle le créateur du monde. Ce fut aussi un jour bienheureux pour les parents de Berthe et son pasteur qui offrit le Saint Sacrifice de la messe pour la jeune enfant et lui donna la paix des anges. La journée se passa pour les uns et les autres en actions de grâces. Le 4 mai au matin, les pèlerins quittèrent à regret cet endroit béni et reprirent le chemin de leur demeure, emportant le doux souvenir de cette fête de famille. »

18 février 1872 Première Communion : 8 garçons et 3 filles. Très belle et émouvante description de l’ensemble des cérémonies de la journée. 24 février 1872 Confirmation à Labastide-Savès : 19 garçons et 13 filles (parmi lesquelles, Berthe Marie Christine Bonnemaison). 16 juillet 1870 La paroisse de Pompiac est agrégée à l’Apostolat de la Prière, à la demande du curé. Suit une liste de 55 personnes. 12 avril 1874 Première Communion : 5 garçons et 11 filles. Récit détaillé sur 2 pages. 1er novembre 1875 Apostolat de la Prière : 21 nouveaux noms. 5 mars 1876 Première Communion : 7 garçons et 2 filles. 19 avril 1876 Confirmation à Pompiac : 12 garçons et 10 filles. Cette cérémonie prévue

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pour le 6 mars a été retardée pour cause de maladie de Mgr. « Cette nouvelle est pour les fidèles de la paroisse de Pompiac un coup de foudre. Chacun tout stupéfait, se regarde et semble se refuser à croire à cette fâcheuse nouvelle. Il faut la voix du pasteur pour convaincre l’assistance. Alors, on se retire avec le vif regret de la privation imposée par la malencontreuse maladie de Mgr… ». 24 janvier 1875 Souscription pour le confessionnal. Liste des donateurs avec le montant remis par chacun. La somme recueillie, 234,25 F, est remise au trésorier de la Fabrique. 20 juin 1878 Première Communion : 2 garçons et 8 filles. 22 mai – 1er juin 1879 Jubilé à l’occasion de l’élection du Pape Léon XIII. Il s’est terminé par la 1ère communion de Jean Dupax. 26 février 1880 Confirmation : 4 garçons et 3 filles. 24 juin 1880 Première Communion : 2 garçons et 3 filles. 2 octobre 1881 Première Communion : 2 garçons et 6 filles. Achats divers hors comptes de la Fabrique. Par des dons et souscriptions, il a été fait divers achats de bannières, candélabres, Vierge du Sacré-Cœur, vases dorés… entre le 17 mai 1880 et le 15 juin 1883. « La bannière en damas de soie rouge a été achetée avec le produit des cotisations des jeunes gens (en grande partie) et est due à l’initiative de M. l’abbé Duffaut, jeune séminariste originaire de cette paroisse, qui s’est adjoint M. Guillaume Lasques aussi de cette paroisse pour le succès de l’œuvre. Elle fut achetée à Toulouse chez M. Bent et choisie par Mlle Linhac, MM. Duffaut et Lasques. » 8 octobre 1882 Jour de la fête locale, bénédiction de la bannière rouge. M. l’abbé Lisle, professeur au Petit Séminaire d’ a présidé la cérémonie et il a comparé « la bannière au drapeau qui devait conduire le peuple chrétien à la victoire, ayant à sa tête le pasteur de la paroisse… M. l’abbé Duffaut a trouvé un adoucissement aux peines qu’il s’était données, dans le succès de son œuvre et dans l’enthousiasme de toute la paroisse dont il a été le témoin. Qu’il trouve ici l’expression de la reconnaissance du pasteur de cette paroisse. Les autres achats sont dus à la générosité, à l’initiative et aux démarches des demoiselles Bonnemaison qui ont procuré les ressources nécessaires pour les divers articles ci-dessus mentionnés. Honneur à leur zèle et à leur dévouement pour les intérêts de l’église. Pompiac 1883. » 2 mars 1883 Première Communion. 6 garçons et 5 filles. Une retraite de 3 jours a préparé les enfants. Elle a été prêchée par M. l’abbé Pierre Boulin, vicaire à Gimont, qui « a eu le secret de toucher tous les cœurs… quand il a rappelé le souvenir de sa 1ère Communion faite à l’église de Pompiac. » 4 mars 1884 Confirmation de 10 garçons et 13 filles. Comptes de la Fabrique pour 1884. 22 juin 1885 Première Communion. 1 garçon et 6 filles. 13 pour l’Apostolat de la Prière. Comptes de la Fabrique pour 1885. Comptes de la Fabrique pour 1886. 26 juin 1887 Première Communion. 6 garçons et 5 filles. 16 février 1888 « marqué par une abondance de neige hors de saison. Les jours qui ont suivi ont été également féconds en neige pendant 7 jours consécutifs. Il n’a cessé de neiger que par intervalles bien courts. Au 10 mars, on aperçoit encore dans les endroits abrités contre le vent et le soleil, des monceaux de neige. » 5 mars 1888 Confirmation à Savignac Mona : 5 garçons et 15 filles. 18 et 19 mars 1888 « Il a neigé à peu près tout le jour et toute la nuit. La neige a été suivie de plusieurs jours de froid très rigoureux occasionnés par les vents d’une violence peu commune. » Comptes de la Fabrique pour 1887. 24 juin 1888 Inauguration de l’harmonium. Il a été acheté au moyen d’une souscription qui a permis de recueillir la somme de 466,40 F. « M. le curé fit le voyage de Toulouse, accompagné de M. Villemur, curé de Cazaux-Savès, pour acheter un harmonium le 1er juin 1886. Ayant trouvé les prix trop élevés, il s’adressa à M. Bégnard ( ? ) facteur d’orgues à Paris, rue Crozatier, n° 8 et commanda un instrument de 4 jeux 5 octaves 14 registres, modèle qu’il avait vu à Marestaing et qui semblait remplir les conditions de sonorité suffisante pour l’église de Pompiac. La lettre de commande fut faite le 2 juin 1888 et le 19 juin, même année, l’harmonium fut rendu en gare de Lisle Jourdain. » Il a coûté 465, plus les frais de port, housse… : total 502,15 F. M. le curé a complété la somme recueillie à la souscription. 2 / 27 décembre 1888 Mission. Suit une copie du compte-rendu publié dans "La Semaine Religieuse d’Auch" : « … Aussitôt ouverte, en effet, la mission a attiré un concours merveilleux. Nizas,

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Seysses, Labastide, Cazaux et d’autres paroisses encore sont venues avec une exactitude si constante que les exercices de chaque jour se sont transformés en une manifestation éclatante et non interrompue. Or je ne connais rien, dans ces pays à peine accidentés, de plus charmant et de plus touchant à la fois que le charme des cérémonies du soir. Chaque famille, pour s’y rendre, emporte sa lanterne. Cela fait que de tous côtés, on n’aperçoit que des lumières, points brillants, qui marchent, s’éloignent, se rapprochent, disparaissent et brillent de nouveau, piquant l’obscurité noire ou le brouillard de la manière la plus pittoresque et faisant croire qu’à cette heure bénie de la nuit, le firmament descend avec une partie de ses étoiles et se rapproche de la terre, pour nous montrer le ciel de plus près. « Les pécheurs sont arrivés un peu de partout aussi et ont demandé au sacrement qui lave et purifie, l’innocence qu’il leur fallait pour recevoir les caresses de Jésus et lui offrir comme les bergers et les Mages, des présents. Et des présents magnifique : d’abord, un très beau Christ qui a été solennellement bénit et placé au centre du cimetière, pour dominer la mort et dissiper l’épouvante que voudrait inspirer aux chrétiens cette ennemie cruelle ; puis une statue de Notre-Dame de Lourdes qui regarde la paroisse du haut de son piédestal, pour lui faire comprendre que sa protection est la plus miséricordieuse et la plus puissante ; enfin une statue de Ste Germaine qui dira aux humbles et aux déshérités, lorsqu’elle sera inaugurée : "regardez- moi et ayez confiance : au bout de la pauvreté, au bout de la peine, au bout de la résignation, il y a le Ciel". Comptes de la Fabrique pour 1888. Mémoire du prix du Christ, de la statue de Notre-Dame de Lourdes et des dépenses faites pour leur érection. Christ Verrebout de 1,50 m : 186,20 F. Notre-Dame de Lourdes, 359 kg, 1,60 m : 343 F. Port : 1,20 F. Aux maçons pour le piédestal de la Vierge, 12 journées : 36 F. journées de manœuvre : 2 F. briques : 25,50 F. 2 comportes de chaux : 6 F. Pour la croix en bois, 8 journées de charpentier : 12 F. Coltar pour la croix : 1 F. Boulons pour la croix : 0,60 F. Peinture pour la croix : 1,50 F. Total : 615 F. « … a été payé 1° le prix du Christ avec le produit de la souscription recueillie par le Père Sancet. 2° le prix de la statue de Notre-Dame de Lourdes avec la somme donnée par une personne qui veut demeurer inconnue. 3° le prix du piédestal avec les accessoires et ceux de la croix avec la somme de 64,60 F reçue des missionnaires le 24 décembre 1888, avec celle de 14,90 F produit de la quête du 25 décembre 1888 et avec celle de 6,30 F produit de la quête du 26 décembre 1888. » Dons pour la couronne de la Vierge et pour la cérémonie du couronnement. Liste des donateurs avec le montant pour un total de 63,35 F. Emploi des dons inscrits à la page précédente (sur le cahier paroissial). Couronne : 40 F. frais à Lisle Jourdain et trou foré à la statue : 1,25 F. frais d’illumination pour la cérémonie : 19,20 F. papier pour guirlandes : 2,90 F. Bénédiction des statues de St Joseph et de Ste Germaine et couronnement de la Vierge de Lourdes précédé de la 1ère Communion. « Dans les premiers jours de juin 1889, 2 personnes pieuses ont acheté les statues de St Joseph et de Ste Germaine de 1,30 m de hauteur et du prix de 120 F chacune y compris le socle assorti… Le Père Sancet est arrivé le vendredi soir 14 juin et dès le lendemain, il a commencé la préparation des enfants à la 1ère Communion, ainsi que l’organisation des fêtes. Le dimanche 16 juin a été bénite et inaugurée la statue de St Joseph… Le dimanche suivant 23 juin a eu lieu… la bénédiction de la statue de Ste Germaine… Le soir, grande manifestation religieuse… aux pieds de la statue de la Vierge de Lourdes… Une couronne a été déposée par le pasteur de la paroisse sur la tête de la statue… Consécration des enfants… d’abord et puis de tous les fidèles de la paroisse et du clergé à Notre-Dame de Lourdes. Les statues de St Joseph et de Ste Germaine ont été placées à l’entrée du sanctuaire, au-dessus de la Ste Table, comme pour engager les fidèles à venir s’asseoir au banquet eucharistique et protéger leur communion. » Première Communion : 3 garçons et 6 filles. 26 février 1890 Confirmation (il neige à gros flocons) : 3 garçons et 6 filles. Comptes de la Fabrique pour 1889. Comptes de la Fabrique pour 1890. 24 juin 1891 Première Communion : 5 garçons et 2 filles. 5 juillet 1891 Seconde Communion et remise d’un souvenir. Apostolat de la Prière. Comptes de la Fabrique pour 1891. Comptes de la Fabrique pour 1892. 6 novembre 1892 Début de la mission laissée par Jeanne Brouquille, décédée le 11 nov. 1891). 24 juin 1893 Première Communion : 3 garçons et 2 filles. Bénédiction d’une belle statue

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du Sacré-Cœur de Jésus achetée avec le produit des offrandes des paroissiens : 175 F. Statue fabriquée dans les ateliers de M. Monna de Toulouse. 1er octobre 1892 Achat d’une chasuble à Auch au prix de 480 F. Comptes de la Fabrique pour 1893. 17 avril 1894 Confirmation à Seysses-Savès. 10 garçons et 2 filles. 10 janvier 1897 Retraite. « Malgré la rigueur de la saison, malgré la pluie, la tempête, la neige et un froid très intense, la population de Pompiac et celle des environs sont venues tous les jours… La clôture de la retraite a eu lieu le 24 du mois de janvier. Malgré la neige qui n’a cessé de tomber toute la journée, la cérémonie a été aussi solennelle qu’elle pouvait l’être. » 24 juin 1897 Première Communion : 4 garçons et 4 filles. 11 avril 1899 Première Communion : 2 garçons. Confirmation. La messe a été célébrée par M. l’abbé Gilibert, originaire de la paroisse et chapelain de Notre-Dame de Cahuzac. 5 garçons et 4 filles. 8 juillet 1900 Première Communion : 4 garçons et 2 filles. 6 / 20 avril 1902 Retraite clôturée par la Première Communion d’une fille espagnole : Joséphine, Marie, Thérèse Camarazac. 19 avril 1903 Première Communion : 4 garçons et 3 filles. 20 avril 1903 Confirmation à Endoufielle. 7 garçons et 5 filles. Mission de 1904 « Dieu est digne d’admiration dans toutes ses œuvres. Sa divine providence qui pourvoit aux divers besoins des individus et des paroisses, connaissant le bien que pourrait produire une mission dans la paroisse de Pompiac, a bien voulu ménager une surprise aux fidèles de ce lieu. Une personne qui désire que son nom reste inconnu, avait remis à M. le curé la somme nécessaire pour les exercices d’une mission : 600 F. Une partie de cette somme, 200 F. fut consacrée à une retraite… du 6 au 20 avril 1902… » La mission a eu lieu en 1904 (les missionnaires n’étant pas libres auparavant). MM. Carrère et Capdeville sont venus pour prêcher et ont « produit d’excellents fruits. » La clôture a eu lieu le 13 mars « par la procession où l’on a compté plus de 700 personnes. Tous les cœurs étaient unanimes pour glorifier Dieu, bénir l’âme bienfaitrice de la mission, remercier les bons pères qui ont fait un si grand bien dans la paroisse. Le curé a exprimé sa joie dans les quelques paroles adressées aux fidèles et les remerciements à l’adresse des missionnaires. » 26 juin 1904 Première Communion : 7 garçons et 5 filles. « Les pères Carrère et Capdeville avaient obtenu un si grand succès pendant le temps de la mission que M. le curé se permit de leur exprimer le vif désir de les revoir à l’occasion de la 1ère Communion vers la fin de juin. Ces messieurs n’eurent pas l’air de mépriser cette avance. Aussi le moment venu, le pasteur écrivit à M. le Supérieur, le priant de lui envoyer un de ces messieurs pour la célébration de la fête devant avoir lieu le 26 juin… » 4 novembre 1906 Première Communion de Marie Jeanne Félicie Laïrle.

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Notes manuscrites sur feuillets volants.

A la fin de ce cahier, sont insérés 7 feuillets6.

« Status animarum parochioe Sancti Pardulphii Pompiaci anno 1922. « Depuis 1907, 45 personnes ont disparu et n’ont pas été remplacées. A ce jour, 11 novembre 1922, je ne compte plus que 190 habitants. Ce ne sont pas les meilleurs qui sont restés. "Vous valez moins que vos parents, et vos enfants seront pires que vous." La parole se réalise chaque jour. La diminution de la main d’œuvre est une cause de la désertion des églises : car ceux qui restent prétendent faire le travail que l’on faisait autrefois en étant plus nombreux ; le même travail, et davantage ; cela par cupidité, par désir de faux bien-être et de plaisirs ; les machines n’ont pas servi à soulager la main d’œuvre ; elles ont servi à étendre l’exploitation. Demandez aux paroissiens pourquoi ils ne viennent pas aux offices, ils vous répondent qu’ils n’ont pas le temps, il faut qu’ils soignent les bêtes. Le temps de la guerre, pendant lequel les offices étaient irréguliers et les occupations plus pressantes, n’a fait qu’accentuer cette désertion de l’église, commencée bien avant. « L’assistance à la messe est réduite à un quart de la population. La notion de devoir religieux s’est amoindrie ; trois fois par an, l’assistance est plus nombreuse à la messe, pour Noël, Pâques et la Toussaint, et cela suffit à tranquilliser la conscience de ces chrétiens amoindris. Les vêpres ne comptent d’ailleurs aussi que pour ces trois jours de fête, même pour les femmes qui se croient religieuses : chaque dimanche, à peine quelques enfants sont là, et une ou deux ou trois au plus, jeunes filles de 14 à 16 ans. Notons quelque autre fête que nos paroissiens tiennent à célébrer quelque peu : l’Assomption, les Rameaux. Au 16 août, pas une bête ne manque à la bénédiction des animaux ; le 2 février n’est pas très suivi, la cérémonie des Cendres perd tout caractère de pénitence. « Les communions atteignent à peine la moitié de la population, dont une douzaine d’hommes seulement ; et cela s’explique par l’indifférence habituelle dans l’accomplissement des devoirs religieux. Quelques quarante communions aux fêtes de la Toussaint et de la Noël, renouvelées par moitié le 2 novembre. Les enfants de 8 à 11 ans dociles et sages reçoivent Notre Seigneur plus souvent, autant que le permet l’obligation du binage à Nizas : c’est le lundi qui est le jour de communion à Pompiac, parce que la préparation est plus facile le dimanche soir et que c’est ce jour que se fait le service des âmes du Purgatoire. Les enfants sont dociles, les obstacles viennent de la distance, des mauvais chemins, des parents. Les parents éloignent eux-mêmes les enfants de l’église, soit en les occupant à des travaux, soit en les attirant vers d’autres distractions. « Dès 14 ans les enfants abandonnent l’église poussés par les parents et leurs camarades plus âgés et, dès lors, ils ne connaissent plus aucun frein, c’est fini, "soun déscabestrats"7 comme rapportait M. le curé de Cazaux, l’abbé Villemur. Et ce sont les plaisirs et les passions que le mariage, tardif quand il arrive, n’arrête point. Ils arrivent ainsi à l’âge où le diable se fit ermite. Les paroissiens de Pompiac ne l’imitent point en cela : eux se trouvent bien ainsi : pourvu qu’ils travaillent… et qu’on sonne les cloches à l’enterrement. « Le culte des morts s’amoindrit également. « L’abondance du papier monnaie fait que dans cette période d’après guerre, les demandes de messes sont accourues : tant mieux si c’était là le signe de plus de foi en la vie future et en la nécessité de la prière et de la messe pour obtenir la miséricorde de Dieu. « Ce dimanche de juillet 1907 où M. le maire portant sur sa voiture le nouveau curé, resta au presbytère, pour faire aérer, pendant la messe, où M. le curé dut chercher le chemin de son église, la porte de la sacristie, et tous les ornements, et écourter son sermon devant la grande nef vide, l’indifférence de cette population fut manifeste, et son incapacité à faire bon accueil, et son manque d’enthousiasme et sa froideur. Aujourd’hui 11 novembre 1922, son caractère est resté le même. Et je ne connais pas une famille où le curé puisse se considérer comme chez lui, en toute confiance de sa part, en toute confiance de leur part ; une famille, je pourrais dire une personne. « Ce tableau paraît poussé au noir quoique écrit à l’encre bleue : on le reprendra quelque jour, plus à Dieu que les tons puissent être retouchés en mieux. »

Suivent quelques notes personnelles et appréciations confidentielles…

6 Ils sont écrits par M. l’abbé Laffont, curé de Pompiac de 1907 à 1923. 7 Traduction : "Ils sont déchaînés. »

Archives paroissiales de Pompiac – Notes sur feuillets volants - 67

Prêtres qui se sont succédés dans la commune de Pompiac de 1857 à nos jours.8

Le 15 janvier 1857 l’abbé Angelé fut nommé desservant de la commune de Pompiac et y exerça jusqu’en 1867. Il trouva la mort dans les circonstances suivantes : A cette époque il y avait un moulin sur la Save, dit moulin de Pied. Le meunier qui était en très bonnes relations avec l’abbé Angelé, invite ce dernier à une réunion familiale. L’abbé Angelé n’avait pas de cheval, il fut convenu que M. Lanaspèze, meunier, viendrait le chercher en voiture. En descendant la côte dite d’en Boued, le cheval prit peur, le chariot chavira et le meunier et M. Angelé furent pris dessous les sacs de blé qu’il portait. On devait les en sortir tous deux grièvement blessés. L’abbé Angelé ne survécut pas longtemps à ses blessures.

Il fut remplacé par l’abbé Sotom qui desservit la commune de 1867 à 1904, date à laquelle il dut quitter la commune à la suite de l’agression dont il fut victime. Par une nuit obscure et par un vent d’Autan qui emportait tout, des voleurs pénétrèrent au presbytère et après avoir assommé l’abbé Sotom, ils fouillèrent mais ne découvrirent qu’un faible butin, car l’argent dont ils le croyaient en possession, avait été (placé) chez son neveu. Depuis cette date il avait été bouleversé et ne revint jamais dans un état normal. Les gens murmuraient qu’il avait connu ses agresseurs, mais il ne voulut jamais rien dire. Il fut regretté de toute la commune. Il célébrait la messe le dimanche matin à 11 h, mais il était toujours le quart, sinon la demie lorsqu’il commençait. Il était dévoué et très bon pour les pauvres. Par n’importe quel temps il allait chercher les morts à domicile. L’abbé Laffont arrive à Pompiac au mois d’août 1907. De 1905 à 1907, la commune fut desservie par l’abbé Dussel, curé de Nizas. Il n’eut pas de chance, en arrivant au mois de mai 1907, Jean-Baptiste Boulet, bordier chez M. l’abbé Duffus fut trouvé pendu dans son étable, l’abbé Dussel l’enterra religieusement. Le 24 décembre Gaston Lorgnes, 20 ans, fut trouvé lui aussi pendu à un noyer. M. l’abbé Laffont refusa de l’enterrer, de ce fait, se conformant au règlement. Il y eut un peu de grabuge, petit à petit tout se tassa. L’abbé Laffont aimait l’agriculture. Combien de fois, en revenant de dire la messe, il posait le calice et faisait quelques tours avec la charrue. Il forma un syndicat et une mutuelle incendie qui existe encore. Il donnait des conférences avec projection. En 1910, nous formions un groupement de Jeunes Catholiques, on se réunissait au presbytère une ou deux fois par semaine pendant l’hiver. On fit du théâtre qui remporta du succès. Cela marchait très bien, il fallut que la guerre arrive, M. l’abbé Laffont mobilisé, tout fut anéanti.

La commune fut desservie par l’abbé Dussel, curé de Nizas, et l’abbé Villemur, curé de Cazaux-Savès. On fit de belles cérémonies avec l’abbé Dussel.

Après la guerre vint l’abbé Cadier. On monta une JOC. Les jeunes filles venaient chanter et avec les quelques chantres que nous étions, nous fîmes de belles cérémonies. Il y eut deux Missions qui furent très suivies et couronnées de succès. Les cloches furent arrangées et une fut refondue. On me disait, lorsque j’étais carillonneur, que j’allais les couper ? On ne les coupe pas maintenant. Le fait le plus saillant qui surgit pendant le ministère de l’abbé Cadier, fut la vente des stalles. Il vendit ces stalles sans en parler, ni au conseil municipal, ni à personne. Tout le monde fut étonné et moi le premier en voyant le chœur vide. On l’avait roulé, on lui avait fait voir que ces stalles pouvaient être remplacées par des nouvelles et que cela serait plus propre. Mais heureusement que tout s'arrêta là, car il y aurait pu avoir beaucoup d’histoires. Etant malade, neurasthénique, il rentra chez lui en Aveyron. Depuis cette époque, la commune a été desservie par M. l’abbé de Laubadère, curé d’Endoufielle. Ilharamonnon, curé d’Endoufielle, puis l’abbé Gauran et l’abbé Yvonie. Enfin maintenant par l’abbé Foursan, curé d’Endoufielle.

P.S. Avec Ilharamonnon, on avait formé une chorale (alors on avait des éléments). On chantait la messe tous les dimanches. Après la messe, réunion de la JOC jusqu’à deux heures. Après, répétition à l’église.

Dépouillé en septembre 2001 – Jean Castan

8 Ces notes manuscrites, trouvées parmi les dossiers de la paroisse d’Auradé, semblent écrites par un ancien carillonneur de Pompiac.

Archives paroissiales de Pompiac – Notes sur feuillets volants - 68