Entrer À La Villa Arson, C'est D'abord Faire L'expérience D'un Lieu. Il Y A

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Entrer À La Villa Arson, C'est D'abord Faire L'expérience D'un Lieu. Il Y A ntrer à la Villa Arson, c’est d’abord faire l’expérience d’un lieu. EIl y a une magie propre au site, à la beauté du jardin adoucissant une architecture rigoureuse, fonctionnelle, pensée dans ses moindres détails par un créateur, pour des créateurs. La Villa Arson est en elle-même ce qu’on pourrait définir comme l’alliance réussie de l’intention et de la forme. C’est une vaste architecture paradoxale, qui épouse les formes de la colline qui la porte tout en la recouvrant entièrement, et se fond dans un paysage urbain qu’elle domine pourtant. C’est un jardin clos de murs qui invite aussi, depuis les trois terrasses qui surplombent les bâtiments, à la contemplation de la ville de Nice et de la Baie des Anges, au loin. C’est enfin une architecture à la fois moderniste et méditerranéenne, écrasée de lumière et ombragée, sèche de réalisation et chaleureuse d’esprit. Entrer à la Villa Arson, c’est d’abord et avant tout faire une expérience de l’art. Comme toutes les autres écoles supérieures d’art en France, la Villa Arson a bien sûr pour mission de former des artistes et des créateurs, et elle dispense pour cela un enseignement à la fois théorique et pratique, qui privilégie les parcours singuliers, en valorisant l’appropriation critique des savoirs, la liberté d’association des contenus et en portant l’accent sur l’expérimentation plastique. Etudier à la Villa Arson, c’est tracer son chemin parmi les possibles, trouver la singularité de son intelligence sensible, par le dialogue avec les enseignants, tous porteurs d’une vision personnelle d’artiste ou d’auteur. L’interaction constante avec le monde l’art et ses acteurs, qu’ils soient des débutants ou des artistes confirmés, constitue la base du dispositif de formation. Les ressources propres de l’école, la richesse d’équipement des ateliers techniques et de la bibliothèque d’étude, le nombre et la variété des espaces d’enseignement sont autant d’atouts qui créent un environnement propice à l’innovation et à la recherche. La présence d’un centre d’art et de résidences d’artistes in situ constitue le cœur du projet original et fondateur de la Villa Arson : les missions de diffusion artistique sont complémentaires des missions de formation. Cette interpénétration des mondes permet aux étudiant-es d’affiner leur perception des enjeux professionnels du monde de l’art. Entrer à la Villa Arson, en somme, c’est faire cette expérience collective et irréductiblement personnelle. Chaque étudiant-es est invité-e à s’engager, à cultiver son regard, à découvrir de nouvelles possibilités formelles, à apprendre par lui-même, à formuler sa propre vision des choses. L’objectif de la Villa Arson serait simplement de préserver la dynamique de pensée, les flux d’échanges, d’encourager la vitalité créatrice, en un mot, de peupler d’une communauté vivante et contemporaine un lieu historique en réinvention permanente. Villa Arson I Livret de l’étudiant 2016 I 17 Historique de la Villa Arson 1881 création de l’école des arts décoratifs de Nice, rue Tonduti de l’Escarène 1946 acquisition du domaine de la Villa Arson par la ville de Nice 1962 conception du projet de Michel Marot 1965 la ville de Nice cède le domaine de la Villa Arson à l’État 1970 ouverture de la nouvelle École nationale d’arts décoratifs de Nice (ENAD) 1971 création du centre artistique de rencontres internationales (CARI) 1972 inauguration officielle de la Villa Arson 1984 création du centre national d’art contemporain (CNAC) qui remplace le CARI 1986 l’école devient école pilote internationale d’art et de recherche (EPIAR), abandon des options de design, communication visuelle, environnement et scénographie, au profit d’une unique orientation centrée sur l’art contemporain 2002 création de l’EPA Villa Arson / Ouverture du Studio de Création en Arts Numériques (SCAN) actuel pôle numérique. 2003 La Villa Arson est labellisée Patrimoine du XXe siècle La création de l’école nationale des arts décoratifs de Nice remonte à 1881. À cette date, l’établissement est situé en centre ville et dispense un enseignement centré sur les arts décoratifs et appliqués à l’architecture, dont le style Belle Époque sera le parfait exemple. Les espaces sont considérés rapidement comme exigus et la ville de Nice cherche à établir une école plus grande dans un des nombreux domaines patriciens niçois tombés en déshérence après la première Guerre Mondiale. Le projet peine à se concrétiser et il faut attendre le début des années soixante et la rencontre entre Jacques Médecin, Député-Maire de Nice et André Malraux, Ministre des affaires culturelles, pour qu’un ambitieux projet culturel en région voit le jour. André Malraux a le souci de mettre en place un plan d’aménagement du territoire dans le domaine culturel. Il souhaite ainsi renforcer l’image de la France comme nation culturelle, héritière du siècle des Lumières. C’est ainsi qu’est présenté le projet d’ouverture d’un lieu unique dans le domaine des arts plastiques et des arts visuels, et qui doit réunir toutes les composantes de la création la plus contemporaine en s’inscrivant résolument dans une dimension internationale. En 1946 la municipalité de Nice avait acquis un ancien domaine agricole de la famille Arson, transformé en maison de repos. Le lieu est assez dégradé mais les jardins et les bâtiments évoquent encore une splendeur passée. La ville décide de céder l’édifice à l’Etat dans la perspective de créer cette école d’art d’un genre nouveau : la Villa Arson. L’architecte Michel Marot, récemment Grand Prix de Rome, est l’auteur du projet architectural, qu’il construit avec Pierre Oliver, directeur de l’école jusqu’en 1983. Sa longue expérience de l’enseignement de l’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris lui permet de définir un programme qui réponde à la fois aux besoins mais aussi à l’ambition du lieu. Livret de l’étudiant 2016 I 17 I Villa Arson L’idée est de concevoir un espace de rencontres, de formation et d’échanges dont l’objectif est de mêler les domaines de la création. Sur environ deux hectares, en préservant le bâtiment principal de la fin du XVIIIe siècle, l’architecte édifie un ensemble homogène de constructions en toiture terrasses couvrant environ 20 000 m2 . Son ambition est d’instaurer un dialogue constant entre le végétal méditerranéen et le minéral d’une construction conçue sur différents niveaux. On préserve ainsi la mémoire du lieu en rehaussant la villa ancienne, dite Villa Arson, en préservant des espèces végétales (oliviers, pins parasols, cyprès), et on donne au site un caractère résolument moderne introduisant ainsi à la création contemporaine. Il est difficile de ne pas songer aux similitudes qui peuvent exister entre la création de l’Institut des arts et des métiers fondé en 1919 à Weimar par Walter Gropius, le Bauhaus, et la Villa Arson. Michel Marot a d’ailleurs rencontré Walter Gropius aux États-Unis où l’architecte s’était réfugié pour fuir le nazisme. On peut cependant souligner un point particulier qui montre la volonté de faire un travail de grande rigueur. L’éclairage des ateliers a donné lieu notamment à une réflexion intéressante : la présence de lames de béton dans les cages de lumière surmontées de pyramidions (ses skydômes sont, avec les dalles trapézoïdales dites veronico, un des leitmotivs ou symboles de la Villa Arson) a pour but d’empêcher la formation au sol d’ombres portées, quelque soit l’heure du jour. Le programme initial était très ambitieux puisqu’il s’agissait pour répondre à la volonté ministérielle, de créer un établissement, certes école des arts décoratifs, mais qui intégrait une dimension internationale en invitant des artistes étrangers à se produire dans le cadre du Centre artistique de rencontres internationales (CARI). Le métissage des différents domaines de la création donnait au lieu une dimension très exceptionnelle dans le contexte de la mise en place du nouveau ministère dans lequel chacune des directions définissait son unique champ de compétence. Les événements de mai 68 ont apporté quelques modifications au programme initial puisque les étudiant-es en révolte ont obtenu la transformation de la grande salle audio-visuelle en théâtre, symbole de la liberté d’expression. Lors de son ouverture en 1970, l’établissement (qui ne sera inauguré qu’en mai 1972 par le ministre Jacques Duhamel, successeur d’André Malraux) offre un aspect très novateur : il comporte une école des arts décoratifs avec les options habituelles (communication, art, scénographie) et un vaste dispositif en matière de théâtre (une grande salle avec une cage de scène de 16,50 m de hauteur, des locaux techniques, une salle de répétition). Cet ensemble important est complété par des résidences d’artistes, un internat, des chambres pour héberger les étudiant-es étrangers, voire les enseignants de passage, un restaurant, et une vaste bibliothèque. Des problèmes techniques de remontées d’eau conduiront rapidement à la fermeture du grand théâtre mais l’établissement connaîtra très vite une véritable notoriété due en grande partie à la qualité des enseignements. Villa Arson I Livret de l’étudiant 2016 I 17 L’année 1984 correspond à une nouvelle étape dans l’évolution de l’établissement. Le ministre de la Culture et de la Communication, Jack Lang, vient de créer au sein de son ministère la Délégation aux arts plastiques, il souhaite ainsi donner une toute autre dimension à la création contemporaine dans ce secteur et sur l’ensemble du territoire. Il encourage ainsi la création de nombreux centres d’art et met en place dans chacune des régions un Fond régional d’art contemporain (FRAC) qui acquiert des œuvres auprès des jeunes artistes, et propose sur la région des expositions.
Recommended publications
  • Art School in France, 28 Questions and Answers
    Ministry of Culture and Communication - Art schools in France - 28 Questions & Answers “For this cover, I focused on the very concrete aspect of the courses in the art schools. Students are given a chance to express their creativity through the use of many different materials, from the roughest to the most sensitive. These have their own way to exist all along the creative process, whether they are used, transformed or destroyed. For instance, the offset plaque shows a mark, that from paper goes back to paper. In the same way, serigraphy is a manual and subtle way to print, at the hour of mass printing.” This cover was realised by Jérémy Barrault, 2nd year student in graphic design at the École nationale des beaux-arts de Lyon. He won the 2011 contest organised by the Ministry of Culture and Communication. www.jeremybarrault.com Art schools and art degrees in France In France, 45 art schools deliver undergraduate, graduate and postgraduate diplomas after 3, 5 or 7 years, in art, design and communication, across 58 campuses, for a total of 11,000 students. To enrol in a French art school 1▪ What are the French art schools ? At the same time, 4 national schools prepare students for their own diploma : l’École Higher Art Education in France is dispensed nationale supérieure des arts décoratifs by 45 schools under the academic (ENSAD), l’École nationale supérieure de supervision of the Ministry of Culture (of création industrielle (ENSCI/Les Ateliers), which 35 are run by local authorities, 7 are l’École nationale supérieure des beaux arts national schools outside Paris, and 3 are (ENSBA) et l’École nationale de la national schools in Paris awarding their own photographie d’Arles (ENSP).
    [Show full text]
  • 'Eric Troncy', Interview by Olivier Zahm and Portrait by Pierre Even, Issue
    Purple Magazine: 'Eric Troncy', interview by Olivier Zahm and portrait by Pierre Even, Issue 24, F/W 2015 Curating has become a serious discipline: it can be studied at art schools and universities. At the beginning of the ’90s, being a young curator meant nothing more than championing the new kind of artists that you believed in, according to your ability to detect and orchestrate ongoing changes in the chaotic postmodern world. ÉriC TronCy was the first curator of this changing ’90s art scene in France. More than two decades later, I consider him to be the best of my generation — a reference for what could be labeled a “curator-artist.” His curatorial concepts and choices are pushing the limits of how artworks can be presented, juxtaposed and connected — transforming a predictable group show into an artistic statement as well as a photogenic experience. He is also a strongly opinionated art critic and the editor of Frog, my favorite art magazine in France. interview by OLIVIER ZAHM portrait by PIERRE EVEN “The Shell (Landscapes, Portraits & Shapes),” a show curated olivier zahm — The first time I heard the name Éric Troncy was on by ric troncy at Almine Rech Gallery, Paris, January - February, 2014, the occasion of an exhibition in Geneva, “French Kiss.” People all around me in photo Olivier Zahm the milieu of young artists and critics in Paris were talking about it. ric troncy — It was really the first group exhibition to bear julian schnabel, The Day I Missed, 1990, oil and gesso on tarpaulin, my name. copyright Julian Schnabel richard phillips, Adriana II, 2012, oil on canvas, copyright Richard olivier zahm — How did your engagement with contemporary art begin? Phillips.
    [Show full text]
  • Download Ghada Amer CV
    GHADA AMER Born in Cairo, Egypt Lives and works in New York, NY EDUCATION 1991 Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques, Paris, France 1989 MFA in Painting, Villa Arson EPIAR, Nice, France SELECTED SOLO EXHIBITIONS 2015 Love.Earth.Fire. Leila Heller Gallery, Dubai, UAE 2014 Ghada Amer: Rainbow Girls, Cheim and Read, New York, NY, USA 2013 Ghada Amer: Référence à Elle, Kukje Gallery, Seoul, Korea 2012 The Other I, Tina Kim Gallery, New York, NY, USA Ghada Amer, Musee d’Art Contemporain de Montreal, Montreal 2011 100 Words of Love, Cheim and Read, New York, NY, USA No Romance, Goodman Gallery, Johannesburg, South Africa 2010 Color Misbehavior, Cheim and Read, New York, NY, USA 2009 Ghada Amer and Reza Farkhondeh: Roses Off Limits, Pace Prints, New York, NY, USA 2008 Ghada Amer and Reza Farkhondeh: Collaborative Drawings, Tina Kim Fine Arts, New York, NY, USA Ghada Amer and Reza Farkhondeh: A New Collaboration on Paper, Singapore Tyler Print Institute, Singapore Love Has No End, Elisabeth A. Sackler Center for Feminist Art, Brooklyn Museum, New York, NY, USA 2007 Ghada Amer & Reza Farkhondeh, Collaborative Drawings, Kukje Gallery, Seoul, Korea Another Spring, Kukje Gallery, Seoul, Korea Le Salon Courbé, Francesca Minini Gallery, Milan, Italy 568 West 25th Street New York, NY 10001 | Tel: +1 212 249 7695 Fax: +1 212 249 7693 www.LeilaHellerGallery.com Ghada Amer, Museo d’Arte Contemporanea Roma, MACRO, Rome, Italy 2006 Breathe Into Me, Gagosian Gallery, New York (Chelsea), NY, USA 2004 Ghada Amer, Gagosian Gallery, Beverly Hills, CA, USA Ghada Amer, Institut Valencià d’Art Modern, Valencia, Spain 2003 Ghada Amer, Forefront 45, Indianapolis Museum of Art, Indianapolis, IN, USA Ghada Amer, Galleria Massimo Minini, Brescia, Italy 2002 Ghada Amer, Gagosian Gallery, London, UK Ghada Amer, De Appel Foundation, Amsterdam, Netherlands 2001 Encyclopedia of Pleasure, Deitch Projects, New York, NY, USA Reading Between the Threads, Henie---Onstad Kunstsenter, Oslo, Norway Traveled to: Kunst Palast, Düsseldorf, Germany & Bildmuseet, Umea, Sweden.
    [Show full text]
  • Franz West Artist Biography
    FRANZ WEST | ARTIST BIOGRAPHY FRANZ WEST ARTIST BIOGRAPHY Franz West was born in Austria in 1947 and died in his native country in 2012. He studied at the Akademie der Bildenden Künste in Vienna and became a sculptor and installation artist, part of the Actionist and Performance Art Mouvement in the sixties and seventies. BEAKING THE RULES The sculptures known as ‘Adaptives’, began in the seventies and are considered his first significant works as humorously indeterminate objects. They are both artful sculptures and tactile gadgets, with their artistic function considered completed only once viewers have interacted with it. It is to say they needed to be touched, hold, worn or played with. With this unique approach he is one of the first artists to break the established codes between the artworks and the spectator. West, whose Art was influenced by his interest in psychoanalytic texts, describes his ‘Adaptives’ as prostheses, a term that alludes to their incomplete status as well as their connection to the body. Since then, he deeply explored sculpture in all its aspects, but mostly the communication created, all the actions and the reactions they can provoke to its audience members. FROM INTERACTION TO FURNITURE West garnered attention from the larger public in the mid-eighties, when he began producing furniture. He often crafted chairs and couches by welding together pieces of scrap metal, a technique that reflects his interest in collage. Additionally, West creates colorful, upholstered furniture. West’s works have been exhibited throughout the world for more than 30 years and at a variety of venues, including the Museum of Modern Art in New York, the Whitechapel Gallery in London, the Kunsthalle Wien in Vienna, the Gagosian Gallery in New York, the Los Angeles County Museum of Art, and the Museo Tamayo in Mexico.
    [Show full text]
  • List of Institutions with Exchange Collaborations
    Argentina Universidad Nacional de las Artes Australia Sydney College of the Arts, University of Sydney University of New South Wales Austria Academy of Fine Arts Vienna Salzburg University of Applied Sciences University of Applied Arts Vienna University of Art and Design Linz University of Music and Performing Arts Vienna Belgium Ecole Nationale Superieur des Arts Visuels de La Cambre LUCA School of the Arts Brussels Free University Brazil Fundacao Armando Alvares Penteado Canada Concordia University Emily Carr University of Art and Design Ontario College of Art and Design Chile Universidad del Desarrollo University of the Arts Science and Communication China East China Normal University Hong Kong Design Institute Hong Kong Polytechnic University Shenzhen University Xihua University, Chengdu Columbia Universidad de los andes Czech Republic Academy of Arts, Architecture, and Design Prague Academy of Fine Arts in Prague Brno University of Technology Jan Evangelista Purkyne University in Usti Nad Labem Masaryk University Tomas Bata University in Zlin University of West Bohemia Denmark Aarhus University Royal Danish Academy of Architecture, Design, and Conservation Kolding School of Design Estonia Estonian Academy of Arts Estonian Business School Finland Aalto University University of the Arts Helsinki LAB University France Ecole Superieure de Beaux-arts de Nantes Metropole Ecole National Superieure des Beaux-arts de Paris Audencia Group Nantes Ecole Supeieure des arts Appliques Duperre Ecole Nationale Superieure d'Architecture de Versailles
    [Show full text]
  • Angela Bulloch
    ANGELA BULLOCH BIOGRAPHY Born 1966 in Rainy River, Canada Lives and works in Berlin, Germany EDUCATION 1985–1988 B.A. (Hons.) Fine Art, Goldsmiths College, London, UK RESIDENCIES 1994 Artist Residency, ARCUS Projects, Moriya Manabi-no-Sato, Japan AWARDS AND GRANTS 2011 Vattenfall Contemporary Art Prize, Berlinische Galerie, Berlin, Germany Visual Arts Grant, The Canada Council for the Arts, Ottawa, Canada Junge Stadt sieht Junge Kunst, The City of Wolfsburg, Wolfsburg, Germany 2002 Cultural Grant, ASEF (Asia-Europe Foundation), Singapore 1989 Whitechapel Artists’ Award, Whitechapel Gallery, London, UK FORTHCOMING EXHIBITIONS 2022 Musée d'Arts de Nantes, Nantes, France SELECTED SOLO EXHIBITIONS 2019 “…then nothing turned itself inside-out and became something.”, Simon Lee Gallery, New York, NY Anima Vectorias, Museum Art Architecture Technology (MAAT), Lisbon, Portugal 2017 Euclid in Europe, Cristina Guerra, Lisbon, Portugal Heavy Metal Body, Esther Schipper, Berlin, Germany Angela Bulloch, Omi International Arts Center, the Fields Sculpture Park, Ghent, NY 2016 One way conversation…, Simon Lee Gallery, Hong Kong Considering Dynamics and the Forms of Chaos, Sharjah Art Museum, Sharjah, UAE (exh. cat) Space Fiction Object, Galerie Eva Presenhuber, Zurich, Switzerland 2015 Archetypes and Totem Antidotes, Galerie Micheline Szwajcer, Brussels, Belgium Topology: No Holes, Four Tails, Mary Boone Gallery, New York, NY New Wave Digits, Simon Lee Gallery, London, UK 2014 Universal Pixels And Music Listening Stations, Kerstin Engholm Gallery, Vienna, Austria In Virtual Vitro, Esther Schipper, Berlin, Germany Pentagon Principle, Galeria Helga de Alvear, Madrid, Spain 2013 Universal Mineral, Simon Lee Gallery, Hong Kong. 2012 Short Big Yellow Drawing Machine, Galerie Esther Schipper, Berlin, Germany Short Big Drama, curated by Nicolaus Schafhausen, Witte de With, Center for Contemporary Art, Rotterdam, The Netherlands (exh.
    [Show full text]
  • Ghada Amer Was Born in Cairo, Egypt in 1963 and Moved to Nice, France When She Was Eleven Years Old
    Ghada Amer was born in Cairo, Egypt in 1963 and moved to Nice, France when she was eleven years old. She remained in France to further her education and completed both of her undergraduate requirements and MFA at Villa Arson École Nationale Supérieure in Nice (1989), during which she also studied abroad at the School of the Museum of Fine Arts in Boston, Massachusetts in 1987. In 1991 she moved to Paris to complete a post- diploma at the Institut des Hautes Études en Arts Plastiques. Following early recognition in France, she was invited to the United States in 1996 for a residency at the University of North Carolina, Chapel Hill. She has since then been based in New York. Amer’s wide-ranging practice spans painting, cast sculpture, ceramics, works on paper, and garden and mixed-media installations. Further, she often collaborates with her long-time friend Reza Farkhondeh. Recognizing both that women are taught to model behaviors and traits shaped by others, and that art history and the history of painting in particular are shaped largely by expressions of masculinity, Amer’s work actively subverts these frameworks through both aesthetics and content. Her practice explores the complicated nature of identity as it is developed through cultural and religious norms as well as personal longings and understandings of the self. Amer’s work is in public collections around the world including The Arab Museum of Modern Art, Doha; the Art Institute of Chicago, Chicago, IL; the Barjeel Art Foundation, Sharjah; the Brooklyn Museum of Art, New York, NY; Centre Georges Pompidou, Paris; Crystal Bridges Museum of American Art, Bentonville, AR; the Guggenheim Museum, Abu Dhabi; the Israel Museum, Jerusalem; the Samsung Museum, Seoul; among others.
    [Show full text]
  • La Villa Arson (1967-1970, Arch. : Michel Marot) Une École De Création Comme Lieu D’Affirmation Architecturale the Villa Arson (1967-1970, Arch.: Michel Marot, Nice)
    In Situ Revue des patrimoines 43 | 2021 Des écoles d’art académiques aux écoles d’art : des collections et des lieux, un patrimoine à valoriser La villa Arson (1967-1970, arch. : Michel Marot) Une école de création comme lieu d’affirmation architecturale The Villa Arson (1967-1970, arch.: Michel Marot, Nice). A school of design as a place of architectural affirmation Éléonore Marantz Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/insitu/29842 DOI : 10.4000/insitu.29842 ISSN : 1630-7305 Éditeur Ministère de la Culture Référence électronique Éléonore Marantz, « La villa Arson (1967-1970, arch. : Michel Marot) », In Situ [En ligne], 43 | 2021, mis en ligne le 15 janvier 2021, consulté le 15 janvier 2021. URL : http://journals.openedition.org/insitu/ 29842 ; DOI : https://doi.org/10.4000/insitu.29842 Ce document a été généré automatiquement le 15 janvier 2021. In Situ Revues des patrimoines est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International. La villa Arson (1967-1970, arch. : Michel Marot) 1 La villa Arson (1967-1970, arch. : Michel Marot) Une école de création comme lieu d’affirmation architecturale The Villa Arson (1967-1970, arch.: Michel Marot, Nice). A school of design as a place of architectural affirmation Éléonore Marantz 1 « Vous avez réussi ici à sauver ce que la nature avait fait, à conserver ce que les hommes avaient construit et à bâtir ce que l’État avait réclamé », déclare le ministre des Affaires culturelles Jacques Duhamel (1924-1977), s’adressant à l’architecte Michel Marot (né en 1926) lors de l’inauguration de la villa Arson, le 20 mai 1972, à Nice1.
    [Show full text]
  • Franz West Born 1947 in Vienna
    This document was updated August 5, 2020. For reference only and not for purposes of publication. For more information, please contact the gallery. Franz West Born 1947 in Vienna. Died 2012 in Vienna. EDUCATION 1977-1982 Akademie der bildenden Künste, Vienna SOLO EXHIBITIONS 2019 Dieter Roth and Franz West, Hauser & Wirth, Zurich [two-person exhibition] Franz West, David Zwirner, London Franz West, Galerie Gisela Capitain, Albertusstrasse, Cologne, Germany Franz West: Indoor Sculptures, Omer Tiroche Gallery, London Franz West: Works 1989-2011, Gagosian Gallery, Rome 2018 Franz West, Centre Georges Pompidou, Paris [itinerary: Tate Modern, London] [catalogue] Franz West - Parcours hors les murs, Musée Cognacq-Jay, Paris Franz West: Sisyphos Sculptures, Gagosian Gallery, London West World: Thu Van Tran, Franz West, Galerie Natalie Seroussi, Paris [two-person exhibition] 2017 Body Doubles: Hans Josephsohn and Franz West, Kunstmuseum St. Gallen, Switzerland [two- person exhibition] Franz West, Tim Van Laere Gallery, Antwerp [catalogue] Franz West: 1970-2010, Gagosian Gallery, Geneva Franz West: The Mathis Esterhazy Collection, Galerie Mezzanin, Geneva 2016 Franz West - ARTISTCLUB, the 21er Haus, Vienna 2015 Franz West, Galerie Eva Presenhuber, Zurich 2014-2019 Franz West: Les Pommes d’Adam, Hall Art Foundation at MASS MoCA, North Adams, Massachusetts 2014 Franz West, David Zwirner, New York [catalogue] Franz West, Williams College Museum of Art, Williamstown, Massachusetts 2013 Franz West: Where is My Eight?, Museum moderner Kunst Stiftung Ludwig Wien, Vienna [itinerary: Museum fur Moderne Kunst, Frankfurt; Hepworth Wakefield, Wakefield, England] [catalogue] 2012 Franz West, Philadelphia Museum of Art Man with a Ball, Gagosian Gallery, Britannia Street, London [catalogue] West Reyle / Reyle West: Stolen Fantasy, Kollaboration von Franz West und Anselm Reyle 2010-2012, Schinkel Pavillon, Berlin Zwei Epiphanien.
    [Show full text]
  • LIAM GILLICK Born 1964, Aylesbury, U.K. Lives and Works in London and New York
    LIAM GILLICK Born 1964, Aylesbury, U.K. Lives and works in London and New York. EDUCATION 1983/84 Hertfordshire College of Art 1984/87 Goldsmiths College, University of London, B.A. (Hons.) AWARDS 1998 Paul Cassirer Kunstpreis, Berlin. 2002 Turner Prize Nomination, Tate, London. 2008 Vincent Award Nomination, Stedelijk Museum, Amsterdam ONE-PERSON EXHIBITIONS 12/89 84 Diagrams, Karsten Schubert Ltd, London. 1/1991 Documents (with Henry Bond), Karsten Schubert Ltd, London. 3/1991 Documents (with Henry Bond), A.P.A.C., Nevers. 12/1991 Documents (with Henry Bond), Gio’ Marconi, Milan. 8/1992 McNamara, Hog Bikes and GRSSPR, Air de Paris, Nice. 6/1993 Documents (with Henry Bond), CCA, Glasgow. 11/1993 An Old Song and a New Drink (with Angela Bulloch), Air de Paris, Paris. 6/1994 McNamara, Schipper & Krome, Köln. 9/1994 Documents (with Henry Bond), Ars Futura, Zurich. 11/1994 Liam Gillick, Interim Art, London. 5/1995 Ibuka! (Part 1), Air de Paris, Paris. 6/1995 Ibuka! (Part 2), Kunstlerhaus, Stuttgart. 9/1995 Ibuka!, Galerie Emi Fontana, Milan. 11/1995 Part Three, Basilico Fine Arts, New York. 12/1995 Documents (with Henry Bond), Kunstverein ElsterPark, Leipzig. 3/1996 Erasmus is Late ‘versus’ The What If? Scenario, Schipper & Krome, Berlin. 4/1996 Liam Gillick, Raum Aktuelle Kunst, Vienna. 4/1996 The What If? Scenario, Robert Prime, London. 6/1996 Documents (with Henry Bond), Schipper & Krome, Köln. 1/1997 Discussion Island, Basilico Fine Arts, New York. 2/1997 Discussion Island - A What if? Scenario Report, Kunstverein, Ludwigsburg. 3/1997 A House in Long Island, Forde Espace d’art contemporain, L’Usine, Geneva.
    [Show full text]
  • Biography • Franz West Franz West • Biography
    BIOGRAPHY • FRANZ WEST FRANZ WEST • BIOGRAPHY 1947 Born 1947 in Vienna 2012 Died in Vienna 1977-82 Akademie der Bildende Künste, Vienna (under Bruno Gironcoli) 1992-93 Taught at Städelschule Frankfurt am Main Solo exhibitions: 2019 Franz West: Works 1989-2011, Gagosian, Rome, Italy Franz West, David Zwirner, London, UK 2018 Franz West, Centre Georges Pompidou, Paris; travelling to Tate Modern, London, UK Franz West - Les Pommes d’Adam, MASS MoCA, North Adams, MA 2017 Franz West, Tim Van Laere Gallery, Antwerp, Belgium Franz West: Works 1970-2010, Gagosian, Geneva, Switzerland Franz West: The Mathis Esterhazy Collection, Galerie Mezzanin, Geneva, Swit- zerland 2016 Franz West – ARTISTCLUB, 21er Haus, Vienna, Austria 2015 Furniture Works, Gagosian Gallery, 976 Madison Ave., New York, NY Moebelskulpturen/Furniture Works, Galerie Eva Presenhuber, Zurich, Switzerland Auditorium, Eglise Saint-Philibert, Frac Bourgogne, Dijon, France Exhibit 03: Franz West, Viana Art, New York, NY Room in Vienna, Oberes Belvedere, Wien, Austria Franz West, Galerie Eva Presenhuber, Zurich, Switzerland 2014 Franz West, David Zwirner, New York, NY Franz West, Early Works, Hauser & Wirth, Somerset, UK Franz West, Hall Collection, Williams College Museum of Art, Williamstown, NY Franz West, Where is my Eight?, Hepworth Wakefield, West Yorkshire, UK Franz West: Pommes d’Adam, Mass MoCA, North Adams, MA 2013 Room in Aix, Aix en Provence Palais de Justice, Marseille, France Franz West, „Wo ist mein Achter?“, Mumok - Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, Vienna, Austria (catalogue) Mostly West: Franz West and Artist Collaborations, Inverleith House, Royal Bo- tanic Garden, Edinburgh, UK Lightness of Being, City Hall Park Manhattan, New York, NY 2012 Man with a Ball, Gagosian Gallery, London, UK Lips, The Anne d’Harnoncourt Sculpture Garden, Philadelphia, PA Zwei Epiphanien, mit Gelatin, Schloss Damtschach, Austria West Reyle / Reyle West: Stolen Fantasy.
    [Show full text]
  • Ghada Amer – Photo Courtesy Cheim & Reid, New York and Arts/Industry
    Phaidon October 15, 2019 Page 1 of 2 Ghada Amer – Photo courtesy Cheim & Reid, New York and Arts/Industry. Photographer Scott Seifert INTERVIEW: Ghada Amer - 'Being a woman artist makes me sell for less money and closes doors for solo museum shows' October 15, 2019 Ghada Amer moved with her family from Egypt to France at the age of eleven, relocating to the United States in 1995. While studying art at the Villa Arson in Nice, France in the 1980s, she discovered that some painting classes were reserved for male students; this exclusion fuelled her interest in making work about gender and sexuality. Using sewing and embroidery, as well as ceramic, collage and drawing, her mixed-media paintings refer to representations of women in pornography. Amer’s eroticized line drawings have both figurative and abstract elements, her subjects either exposed or obscured to varying degrees among layers of stitched lines. Her images often contain feminist slogans, which are repeated over the work’s surface. In Portrait with One Earring (below) a female face is partially obscured by overlaid text that reads ‘Do not judge a woman on her knees, you never know how tall she is when she stands’, a quote from Where Pain Thrives (2015) by poet Mie Hansson. This combination of provocative imagery and empowering language sees Amer subverting the idea that women in pornography are simply one-dimensional sexualized beings, but rather thinking subjects too, with inalienable dignity. Here, the artist who's featured in our new book Great Women Artists, tells us we need to have more women collectors and directors of big art museums, the pivotal artwork so important to her career and why Great Women Artists is a 'beginning' and that normalisation will come soon.
    [Show full text]