Direction générale des services techniques

La Jarne Service Études Urbaines

Plan d’occupation des sols

RAPPORT DE PRESENTATION

Modification Approuvée le 09 juillet 2009

Hôtel de la Communauté d’Agglomération

6, rue Saint-Michel BP 1287 17086 CEDEX 02

Tél 05 46 30 34 00 COMMUNE DE LA JARNE

PLAN D'OCCUPATION DES SOLS

RAPPORT DE PRESENTATION

SOMMAIRE

Titre I. CONTEXTE INSTITUTIONNEL DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS DE LA JARNE...... 3 1 - contexte de la revision du plan d’occupation des sols ...... 3 2 - modalites de la revision du plan d’occupation des sols...... 5

Titre II. PRESENTATION DE LA COMMUNE ...... 7 1 - presentation generale - situation...... 7 2 - site et paysage ...... 8 3 - analyse demographique...... 11 4 - tissu urbain et parc immobilier ...... 17 5 - activites economiques...... 24 6 - equipements et services a la population ...... 26

Titre III. PRESENTATION DE LA REVISION...... 29 1 - previsions demographiques et creation de zones d'urbanisation future ...... 30 2 - prescriptions d'amenagement et principes de voiries ...... 34 3 - developpement des equipements ...... 35 4 - l'accueil d'activites...... 36 5 - le patrimoine naturel et bati...... 37

Titre IV. DISPOSITIONS DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS...... 38 1 - prise en compte des prescriptions supra communales ...... 38 2 - dispositions generales...... 41

Titre V. DESCRIPTION DES MODIFICATIONS APPORTEES AUX DIFFERENTES PIECES DU P.O.S...... 48 1 - documents graphiques...... 48 2 - reglement ...... 49 3 - annexes...... 53

Titre VI. TABLEAU RECAPITULATIF DES SUPERFICIES ...... 54

Titre I. CONTEXTE INSTITUTIONNEL DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS DE LA JARNE

1 - CONTEXTE DE LA REVISION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

Le plan d’occupation des sols (P.O.S.) de la commune de La Jarne a été initialement approuvé le 30 janvier 1979.

Il a par la suite fait l’objet de quatre modifications respectivement approuvées les 3 mai 1982, 20 avril 1984, 3 décembre 1987 et 31 mai 1988.

En application de l’arrêté préfectoral du 24 décembre 1993, la commune de La Jarne a intégré la Communauté de villes de l’agglomération de La Rochelle. Dans le cadre statutaire des compétences de la Communauté de villes, le suivi du plan d’occupation des sols de la commune de La Jarne et la réalisation des procédures de révision et de modification, sont assurés par le service Etudes Urbaines de la Communauté1. Depuis le 1er janvier 2000, la Communauté de villes de l'agglomération de La Rochelle s’est transformée en Communauté d'agglomération de La Rochelle. La compétence « aménagement de l’espace communautaire », comme l’ensemble des droits, biens et obligations de la Communauté de villes ont été transférés à la Communauté d’agglomération2.

Constatant les évolutions qu’a connu la commune en matière d’occupation des sols durant la décennie et afin de gérer au mieux son territoire, le Conseil municipal de La Jarne a demandé la mise en œuvre de la révision de son plan d’occupation des sols au Président de la Communauté de villes par délibération en date du 7 juin 1997.

La Communauté de villes, par délibération du Conseil communautaire en date du 26 juin 1997, a prescrit la révision du plan d’occupation des sols de la commune de La Jarne, conformément aux articles R. 123-3 et suivants du Code de l’urbanisme. Les études nécessaires à cette procédure ont été confiées au service des Etudes Urbaines de la structure intercommunale.

Cette révision porte notamment sur les points suivants :

- Ouvrir à l’urbanisation certaines parties du territoire classées jusqu’ alors en réserve pour urbanisation future. - Considérer l’évolution nécessaire des infrastructures de déplacement. - Prévoir l’implantation d’équipements publics de superstructure. - Etudier les éventuelles modifications mineures et mises à jour qui seraient nécessaires tant en ce qui concerne les documents graphiques que le règlement, les servitudes d’utilité publique ou les emplacements réservés ainsi que toutes modifications résultant d’inexactitudes ou imprécisions décelées à travers l’application réglementaire du droit des sols.

1 Délibération du Conseil municipal en date du 6 décembre 1994. 2 Arrêté préfectoral n°99-4392-DRCL B2 du 24 décembre 1999, article 4. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 3

Le plan d’occupation des sols révisé devra prendre en compte et être compatible avec les normes supérieures, dispositions prises en application de l’article L. 111-1-1 du Code de l’urbanisme : Situation de la commune de La Jarne

- Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de l’agglomération de La Rochelle inclut dans son périmètre la commune de La Jarne. Ce schéma directeur a été approuvé par arrêté du Préfet de Région en date du 5 juillet 1979, modifié par arrêté préfectoral du 15 septembre 1988 et mis en révision le 12 juillet 1995 par délibération du Syndicat Mixte pour le Schéma Directeur de l’Agglomération de La Rochelle. Certaines dispositions du projet de schéma directeur, conformément aux articles L. 126-6 et R. 122-28 du Code de l’urbanisme, ont été appliquées par anticipation par arrêtés préfectoraux des 20 décembre 1995 et 4 septembre 1997. Elles n’impliquent cependant pas directement le territoire de la commune de La Jarne.

- Les dispositions législatives et réglementaires du Code de l’urbanisme et plus précisément des articles L. 123-1 et suivants, complétés ou modifiés par la loi n°93-24 du 8 janvier 1993 dite « loi paysage », relative à la protection et à la mise en valeur des paysages ainsi qu’à la modification de certaines dispositions législatives en matière d’enquête publique ; et la loi n°91-662 du 13 juillet 1991 dite « loi d’orientation pour la ville ». Au titre de cette seconde loi, il importe de préciser que l’élaboration du Programme local de l’habitat (P.L.H.) sur l’agglomération rochelaise est en préparation. Des orientations susceptibles d’être prises en compte par le plan d’occupation des sols de La Jarne n’ont donc pas encore pu être validées par les élus. Cependant certains phénomènes mis en évidence dans le cadre du diagnostic de ce document, telles que les évolutions prévisibles de la demande en logement peuvent d’ores et déjà être intégrées dans l’étude du projet de révision du plan d’occupation des sols.

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2 - MODALITES DE LA REVISION DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

Conformément aux dispositions des articles L. 123-3, R. 123-3 et R. 123-4 du Code de l’urbanisme, l’élaboration du projet de plan d’occupation des sols a été faite en collaboration avec les personnes publiques. A ce titre, plusieurs réunions des personnes publiques associées ont été organisées aux différentes phases d’élaboration.

La liste des personnes publiques associées ou consultées au titre de l’élaboration de la révision du plan d’occupation des sols de la commune de La Jarne a été publiée par arrêté du Conseil communautaire en date du 24 novembre 1997.

1. Sont associés à l'élaboration de la révision du plan d'occupation des sols de la commune de La Jarne :

„ au titre des services de l'Etat : • Monsieur le Préfet de la Charente-Maritime, • Monsieur le Directeur Départemental de l'Equipement, • Monsieur le Directeur Départemental de l'Agriculture et de la Forêt, • Monsieur le Directeur Départemental des Affaires Sanitaires et Sociales, • Monsieur l'Architecte des Bâtiments de , Chef du Service Départemental d'Architecture, • Monsieur le Directeur Régional de l'Environnement, • Monsieur le Directeur Régional des Affaires Culturelles, • Monsieur le Directeur Régional de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement.

„ au titre des personnes publiques autres que l'Etat : • Monsieur le Président du Conseil Général de la Charente-Maritime, • Monsieur le Président de la Chambre d'Agriculture de la Charente-Maritime, • Monsieur le Président de la Chambre de Métiers de la Charente-Maritime, • Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle, • Monsieur le Directeur Régional de France-Télécom, • Messieurs les représentants d'Electricité de France et Gaz de France, • Monsieur le Chef de Division de la Direction Régionale de l'Equipement de la S.N.C.F..

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„ au titre des communes limitrophes : • Aytré, • -sur-Mer, • , • , • Saint-Rogatien, • Salles-sur-Mer.

2. Sont consultés sur le projet de révision du plan d'occupation des sols de la Commune de La Jarne :

„ au titre des services de l'Etat : • Monsieur le Délégué Régional au Tourisme,

„ au titre des communes membres de la Communauté d’agglomération de La Rochelle : • Châtelaillon-Plage, • Dompierre-sur-Mer, • , • L'Houmeau, • La Rochelle, • , • Marsilly, • Nieul-sur-Mer, • Périgny, • , • Saint-Xandre, • Saint-Vivien, • Sainte-Soulle.

„ au titre des Etablissements publics de coopération intercommunale : • Syndicat Départemental d'Adduction d'Eau et d'Assainissement de la Charente- Maritime, • Syndicat Départemental d'Electrification et d'Equipement Rural, • Syndicat Mixte de l’Union des Marais du Département de la Charente-Maritime.

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Titre II. PRESENTATION DE LA COMMUNE

1 - PRESENTATION GENERALE - SITUATION L’agglomération rochelaise a. Situation

Situé au nord-ouest du département de Charente-Maritime, le bourg de La Jarne n’est distant que de 4,1 kilomètres de l’océan Atlantique.

Etabli à 7,3 kilomètres du centre-ville de La Rochelle1, la commune est située dans la seconde couronne de l’agglomération rochelaise. Son adhésion à la Communauté de villes de l’agglomération de La Rochelle2, en 1993, témoigne des interdépendances existant entre la commune et l’agglomération sur les plans économiques, administratifs, des équipements ou des transports.

b. Principales caractéristiques

La commune, de taille modeste (842 hectares), est composée d’un noyau urbain (73 ha. urbanisés) qui s’est développé le long de la route départementale n°939 et de zones naturelles (725 ha. environ) largement cultivées.

Lors de la seconde moitié du siècle, la commune a connu d’importantes mutations. Sa vocation rurale s’est progressivement enrichie d’une fonction résidentielle. Ainsi, la population communale est aujourd’hui proche de deux mille habitants (1750 personnes estimées en 19943), ce qui représente une augmentation de population de 158 % depuis 1968. Cette poussée démographique se traduit par une extension pavillonnaire du bourg au sud et à l’est.

Bien que l’évolution de la commune soit caractéristique des citées périurbaines, elle conserve une identité affirmée.

- Son bourg est nettement individualisé du tissu bâti des communes alentour et possède quelques constructions de qualité : le château de Buzay, l’Eglise ou la maison dite « le Bois Not » sont classés ou inscrits à l’inventaire des sites et des Monuments Historiques. - Les paysages naturels sont marqués par une surface boisée importante au nord-ouest (24 ha.), de vastes espaces de marais à l’ouest (100 ha.) et une activité agricole prégnante (approximativement 600 ha.).

1 Distance à « vol d’oiseau » d’hôtel de ville à hôtel de ville. 2 La Communauté de villes de l'agglomération de La Rochelle s’est transformée en Communauté d'agglomération de La Rochelle par arrêté préfectoral n°99-4392-DRCL B2 en date du 24 décembre 1999. 3 Estimation réalisée lors de l’élaboration du P.L.H. d’après les données taxe d’habitation. Square urbanisme, architecture & habitat – Avres .- « P.L.H. – Fiches statistiques communales » .- février 1996. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 7 Géographie physique de l’agglomérationération

2 - SITE ET PAYSAGE

a. Milieu physique

• La géologie

La commune de La Jarne appartient au plateau d’Aunis qui débute au sud de

La Rochelle. Le sol est composé de formations jurasiques de la bordure

septentrionale du bassin d’Aquitaine.

- A l’est de la commune, affleurent des calcaires subrécifaux et récifaux du

kimmeridgien inférieur. Les calcaires argileux et marnes au nord de la commune

(depuis pique fesse) et les calcaires à interlits marneux au sud sont appropriés à

la culture d’essences telles que les céréales ou les oléagineux.

- A l’ouest de la communes, des alluvions fluviatiles et marines récentes se sont

déposés, notamment sur les espaces de marais (marais de Vuhé, marais de

Saint-Mathurin, etc.).

• Le relief

Le relief communal, bien que modeste, reprend cette dichotomie est / ouest.

- Le paysage est parfaitement « lisse » sur les zones de marais, l’altitude étant toujours comprise entre 2 et 4 m. N.G.F.. - Plus à l’est, le sol est davantage accidenté, et approche ou dépasse 20 m. N.G.F. à l’extrême nord-est et à l’extrême sud-est de la commune (respectivement à proximité de Chassagné et du Moulin de plaisance).

Le bourg est situé entre ces deux entités géographiques. Son altitude est comprise entre 5 et 10 m N.G.F..

• L’hydrologie

La commune présente la particularité d’être au centre d’un bassin versant de petite taille drainé par un ruisseau : « l’Otus ». Les eaux issues du nord, du sud et de l’est de la commune sont guidées vers les marais puis l’océan situés plus à l’ouest.

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Les entités paysagères b. Milieu naturel et humain

Quatre ensembles paysagers distincts participent à l’identité communale.

000 • Les marais de l’ouest 000 1 km

La partie occidentale de la commune est occupée par les marais de Vuhé, de la Pierre et de l’Ile. Ils appartiennent à un ensemble marécageux de 290 ha., essentiellement enherbé, également situé sur les communes d’Angoulins et d’Aytré. Ces marais doux sont liés par quelques canaux et débouchent à l’océan. Ils offrent un paysage ouvert relativement confiné car peu visible du fait du faible relief, de la présence de masses boisées alentour et de l’éloignement des principales infrastructures routières.

• La plaine agricole du centre-est

3 L’espace communal est largement exploité. Près des /4 de sa surface sont couverts par des cultures, essentiellement céréalières. Légende :

marais Situées dans les zones où les haies et boisements sont les plus rares, les cultures courbe de niveau sont très largement visibles, notamment à l’est et au sud de la commune. dominante agricole dominante de marais Ce caractère rural est renforcé par quelques éléments marquant le paysage : dominante arborée coopérative agricole, pépinière… dominante bâtie

Cet espace est rythmé par un relief plus marqué et des haies inégalement présentes sur le territoire communal.

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n n n e e e i n i n i n e e e t t t i i i e e e t t t <<< i i i A A yAyy a a a <<< trtértéré t t t A A A a a a <<< yytyrtértéré g g g A A A a a a yytyrtrtr g g g ééé o o o • Les boisements du bourg et du nord-ouest g g g o o o

Ro Ro Ro -R -R -R t t t -R -R -R t t t - - - R S S S D.9 t t t 39 S S S > > > S S S ieieie LLaLa aJ J aJararireirei e> > > 000 LLaLa aJ J aJararireirei e> > > 000 1 km La quantité et la qualité des espaces boisés constituent une des spécificités de la commune de La Jarne au sein de l’agglomération rochelaise :

- le centre ancien s’est construit autour d’un espace boisé aujourd’hui classé ; llllllllll lll - une vaste zone arborée lie ce bourg aux marais. lll lll Ces boisements occupent le nord-ouest de la commune, et isolent quelques exemples SSuSuu SSuSurugrgrègèè uurugrgrègèrèerersess èèrèererses >s > > de bâti ancien de qualité : le château de Buzay et la maison dite le « Bois Not ». ss >s > >

Ces masses arborées paraissent d’autant plus présentes qu’elles sont visibles depuis la principale voie routière : la RD. n°939 et qu’elles s’insèrent dans des espaces bâtis.

A l’ouest (le long de la RD. n°111) ou au sud de la commune (à l’approche du château Urbanisation existante

de Cramahé) quelques haies longent également les voies. Elles clôturent des espaces Boisement 20m.20m.20m. 20m.20m.20m. et structurent le paysage. Marais

uuluilnilnsinss 10m.10m.10m. nngngogououluilnilnsinss 10m.10m.10m. Haie <<

Courbe de niveau

SSS SSaSaa SSaSlalal alalelalelle n n n llelleslless ononon lelesl/se/s/ Voie de communication l nl nl n MMM llollollo s/s/s/ il oil oil o /M/Me/Mee ailal ilal ill MMM l il il i ererer la lala ere e e ae ae a r> r> > telteltel r r> r> > âteâteâte >>> t t t hâhâhâ hâhâhâ ChChCh C C C < C< C< C < < <

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• Les espaces bâtis

Le bourg ancien de la commune est établi à l’extrême nord du territoire communal. Il s’est bâti à l’interface entre zone de marais et terres arables, dans un vallon peu marqué dont le fond est occupé par un ruisseau : l’Otus.

Le bourg se démarque de l’agglomération puisqu’une coupure d’urbanisation est observée de toute part, notamment au nord-ouest en direction de la zone industrielle de Belle Aire à Aytré et à l’est en direction de Salles-sur-Mer et Croix-Chapeau.

Le bâti traditionnel des rues de Vivonne ou de l’Eglise est de caractère. Il est constitué d’habitations traditionnelles et d’anciennes fermes.

Quelques ensembles bâtis, classés ou inscrits au registre des Monuments historiques soulignent la qualité esthétique de cette urbanisation : le château de Buzay, la maison dite le « Bois Not » ou l’église.

• Protections et risques naturels

Il n’est pas noté de risque naturel majeur sur le territoire communal ou de protection particulière.

Toutefois, il convient de considérer quelques points particuliers :

- La commune est située au centre d’un bassin versant et sa partie ouest est constituée de marais doux. Il est donc nécessaire de prendre en compte d’éventuels risques d’inondations. - Des points de captages d’eau potable sont présents sur les communes de Périgny et de Clavette (source de ) au nord-est de la commune. Le captage de Périgny a fait l’objet d’une demande de déclaration d’utilité publique par délibération en date du 27 mars 1996. Il convient donc de veiller à l’utilisation des sols au nord de La Jarne. - Même si le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne1 ne donne que peu d’informations sur les eaux de la commune, il conviendra de veiller à ne pas porter atteinte à la qualité ou à la quantité des eaux de l’Otus. - Une attention particulière doit être portée a la préservation du paysage et la lutte contre le bruit notamment aux abords de la RD. n°939.

Enfin, la présence d’espaces boisés classés et de monuments inscrits ou classés au titre des Monuments historiques préservent le centre ancien.

1 Approuvé par l’Etat le 26 juillet 1996, ce document est entré en vigueur le 1er décembre 1996. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 10

3 - ANALYSE DEMOGRAPHIQUE

a. Population totale

1975 1982 1990 1994 1975 - 1990 1 POPULATION Nb 969 1557 1632 1750 Evolution Nb 588 75 68 663 Nb / an 84 9,4 17 44,2 % / an 8,7 0,6 1,0 4,6 Hommes Nb 478 792 822 % / an 9,4 0,5 4,8 Femmes Nb 491 765 810 % / an 8,0 0,7 4,3

¾ Evolution

EVOLUTION DE LA POPULATION La commune de La Jarne a Nb. de Augmentation : connu une importante population Tendance augmentation du nombre de 2000 10 ses résidents qui a presque

9 doublé depuis 1975 : on comptait 969 personnes au 8 recensement général de 1500 population de 1975, et on estime 2 7 la population à près de 1800 en 1994. 6 Cette évolution se décompose en 1000 5 deux phases : 4 - un fort développement de la population depuis la 3 décennie 1960 jusqu’en 500 1982 (+8,7% par an de 2 1975 à 1982) - une augmentation plus 1 douce et contrôlée

0 0 depuis le recensement 1962 1968 1975 1982 1990 1994 de 1982 (+0,6% de 1982 à Année de recensement 1990).

1 Estimation de la population d’après les données de la taxe d’habitation 2 Estimation réalisée lors de l’élaboration du P.L.H. d’après les données taxe d’habitation. Square urbanisme, architecture & habitat – Avres .- « P.L.H. – Fiches statistiques communales » .- février 1996. L’accroissement de • Age de la population population n’est pas propre EVOLUTION DE LA POPULATION - base 100 : 1975 au village de La Jarne. La structure de la population de la commune de La Jarne comporte quelques singularités : 180 Plus largement, les communes périphériques COMPOSITION DE LA POPULATION PAR AGE - L’age de la population a de La Rochelle se sont connu des évolutions 0 - 19 ans développées à la suite d’un sensibles. Jeune en 1975, 40 4,5 relatif « étalement » de 20 - 39 ans la population a encore 4 160 l’urbanisation de fortement rajeuni en 1982, 3,5 40 - 59 ans l’agglomération favorisé par 30 un tassement intervenant 3 l’usage de l’automobile et le 60 ans & + par la suite. La Jarne 2,5 desserrement des ménages. 20 2 L’indice de jeunesse2 a fortement 140 2° couronne 1,5 Cette tendance est Pourcentage 10 1 augmenté de 1975 à 1982 proportionnellement plus 0,5 (respectivement égal à 2,7 et C.D.A. importante dans la indice de 3,97), avant de s’infléchir (2,45 en 0 0 jeunesse commune de La Jarne que 1990). dans l’ensemble de la . 0 120 Communauté d'agglo- C.D.A 1982 - Cet indice demeure très mération de La Rochelle ou ne - 1990 supérieur à ceux de la que dans les autres La Jarne - 1975La Jarne - La Jar C.D.A. et à celui des communes de la seconde 2° couronne - 199 communes de la seconde couronne de 100 couronne de l’agglomération. l’agglomération

1975 1977 1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993 1995 (respectivement 1,18 et La Jarne demeure pourtant 1,48%). une des communes les moins peuplées de la 1 C.D.A. . La structure par age de la population a fortement PYRAMIDE DES AGES - LA JARNE - 1990 évolué depuis 1982, laissant apparaître un ¾ Composition vieillissement de la population : - la proportion des 0-19 ans et 20-39 ans s’est 75 et + • Sexe de la population réduite, - la classe d’age des 40-59 ans s’est développée 60 à 74 Nb. de COMPOSITION DE LA POPULATION PAR SEXE La proportion de personnes du troisième age population demeurait relativement stable et peu importante 40 à 59 900 en 1990 (12,3% en 1990). Pour comparaison, cette

800 proportion était de 21,7% dans la C.D.A. et de 18,9% 20 à 39 La répartition par sexe de la dans la seconde couronne. 700 population est équilibrée et Ce déséquilibre est probablement atténué 600 stable : aujourd’hui, puisque la population Jarnaise a 0 à 19 Hommes continué de vieillir tandis que le mouvement 500 le nombre d’hommes ou de migratoire est resté modeste. 300 200 100 0 100 200 300 400 Femmes femmes est toujours compris entre 49 et 51% depuis 1975. Hommes Femmes 300 La répartition par age de la population est donc probablement davantage conforme à celle des 200 autres communes de la seconde couronne de 100 l’agglomération aujourd’hui.

0 1975 1982 1990 Année de recensement

1 Saint-Rogatien, Saint-Vivien et Salles-sur-Mer comptaient moins d’Habitants en 1990. 2 Rapport du nombre de population de moins de 20 ans par le nombre de population de 60 ans et plus. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 12 • Taille des ménages

La composition des ménages à fortement évolué de 1982 à 1990 : b. Population active - Le nombre des ménages de 4 et 5 personnes étaient plus importants. - Les foyers de 2 et 3 occupants étaient moins représentés qu’en 1990. 1975 1982 1990 Population active nombre 407 700 826 EVOLUTION DE LA COMPOSITION Ayant un emploi 393 642 735 DES MENAGES - LA JARNE En 1990, la taille des ménages était Taux de chômage 3.4 8.3 11.0 relativement similaire à 1975 : Localisat. Emplois % dans la commune 24.2 17.2 20.2 - ¼ des foyers étaient % dans le département 73.5 81.1 76.3 composés de 2 ou 30 ailleurs 2.3 1.7 3.5 4 personnes. 1975 - 15% comptaient 1 ou 1975 1982 1990 5 personnes. 25 1982 Population active nombre 267 412 453 - Lors de cette dernière hommes Ayant un emploi 261 389 426 période les ménages de Taux de chômage 2.2 5.6 6.0 1990 3 personnes étaient un peu Population active nombre 140 288 373 20 plus importants que en 1975, femmes Ayant un emploi 132 253 309 au détriment des grandes familles de 6 personnes et plus. Taux de chômage 5.7 12.1 17.2 15 Age pop. active 20 – 39 249 459 367 La proportion des ménages de 1, 2 ou 40 – 59 128 196 422 Pourcentage 3 personnes à augmenté au détriment 60 & + 19 20 17 10 des foyers de 4, 5 et 6 personnes ou plus (ce dernier groupe représentait 45% des foyers en 1982 contre 35% 5 en 1990). ¾ Evolution

Plusieurs enseignements sont à EVOLUTION DE L'EMPLOI 0 retirer de ce graphique : 1 pers. 2 pers. 3 pers. 4 pers. 5 pers. 6 & + Emplois (%) - En comparaison des autres communes de la 60 2°couronne ou de la La Jarne C.D.A., La Jarne connaît un taux d’activité En 1990 : 50 2°couronne général assez élevé : - 40% des ménages comprenaient 1 ou 2 COMPOSITION DES MENAGES supérieur à 50%. personnes. LA JARNE - 1990 C.D.A. - 50 % comptaient 3 ou 4 personnes. 40 - Les ménages de plus de 5 personnes étaient - Le taux de chômage est devenus quasi inexistants (1% en 1990 contre plutôt bas (11%) et 6% en 1982 et 10% en 1975). semblable a celui des 1% 30 9% 11% autres communes de la La taille moyenne des ménages est importante 25% seconde couronne (près de 3). 20 (11,6%) en comparaison Elle s’explique par le caractère pavillonnaire récent de l’ensemble de la de l’urbanisation de la commune. De nombreux C.D.A. (15,9). ménages relativement jeunes ont pu s’installer à La 29% 10 Jarne. 25% - Le nombre d’actifs travaillant dans la Aujourd’hui, il paraît difficile de déterminer avec 0 commune est précision la structure des familles. taux d'activité général taux d'actifs travaillant taux de chômage particulièrement faible Toutefois il semble probable que la réduction de la 1 pers. 2 pers. 3 pers. dans la commune (18%). C’est moins que taille des ménages se soit poursuivie puisque l’afflux 4 pers. 5 pers. 6 & + pour les autres de population extérieure à la commune est communes de la seconde couronne (25%) et que pour l’ensemble de la C.D.A. (46%). demeurée modeste depuis 1990. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 13 ¾ Composition stable et marginale.

• Sexe de la population

EVOLUTION DE L'EMPLOI - LA JARNE Depuis 1975, la proportion de femmes qui travaillent ne cesse Emplois Taux de chômage d’augmenter même si elles 450 20 continuent à être moins nombreuses que les hommes. 18 400 Elles représentaient 42% de la 350 16 population active en 1990, contre 34% en 1975. C.S.P. - R.G.P. DE 1990 14 Hommes ayant 300 un emploi 12 Par ailleurs, le chômage touche 100% 250 Femmes ayant très différemment les deux 10 un emploi 200 sexes : 8 90% Taux de - en 1990 le taux de chômage 150 féminin était presque trois 6 chômage masculin fois supérieur à celui des EMPLOYES DE BUREAU, DE 100 Taux de 80% COMMERCE, AGENTS SERV., AIDES 4 hommes (respectivement SOIGNANTS, CAT.C OU D FONC. chômage féminin 17% et 6%). PUB. 50 PROFESSEURS ET PERSONNELS 2 - le taux de chômage féminin CAT. A FONC. PUB. 70% 0 0 à progressé linéairement INGENIEURS OU CADRES 1975 1982 1990 Année du recensement depuis 1975 alors qu’il s’est stabilisé pour les hommes INSTITUTEURS, ASSIST. SOC., depuis 1982. 60% INFIRMIERS ET CAT. B FONC. PUB.

TECHNICIENS, DESSINATEURS, VRP (NON CADRE) 50% AGENT DE MAITRISE DIRIGEANTS DES TECHNICIENS AGENT DE MAITRISE DIRIGEANTS DES OUVRIERS • Age des actifs AGE DES ACTIFS - LA JARNE 40% Nb. de Nb. total des population OUVRIERS QUALIFIES OU actifs HAUTEMENT QUALIFIES - Le nombre des actifs 500 900 30% MANŒUVRES OU OUVRIERS augmente dans la SPECIALISES commune de La Jarne 800 de 1975 à 1990, 20% même si ce 400 700 phénomène se ralentit depuis 1982. 600 20 - 39 ans 10% - Parallèlement, on 300 observe un 500 40 - 59 ans vieillissement des 0% actifs : en 1990, le La Jarne 2° Couronne C.D.A. 400 60 ans & + nombre d’actifs de 40 200 à 59 ans était 300 supérieur à celui des Total actifs de 20 à 39 ans, 200 alors qu’il était plus de 100 deux fois moindre en 100 1982. - La proportion des personnes actives du 0 0 troisième age 1975 1982 1990 Année de recensement demeure relativement POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 14 d. Migrations alternantes

c. Catégories socioprofessionnelles Flux migratoires Il est délicat de tirer des conclusions précises des chiffres communiqués, du fait de la petite taille de la commune1. Toutefois quelques tendances se dégagent : L’étude des mouvements de population - la proportion d’ouvriers est très faible à La Jarne (deux fois moindre que dans l’ensemble de la La Jarne Extérieur met en lumière un déséquilibre entre les 2°couronne ou que dans la C.D.A.), | trajets ayant La Jarne comme point de - les professeurs et personnels de catégorie A de la fonction publique ainsi que les cadres et (total = 508) départ ou comme destination : le rapport ingénieurs sont très représentés dans la commune. étant de 1 à 8.

La forte représentation des catégories socioprofessionnelles requérant un niveau d’étude élevé au Les déplacements ayant La Jarne pour détriment des actifs à moindre qualification s’explique par l’offre de bâti existant, essentiellement origine : constituée de logements individuels en accession à la propriété. - 96% des trajets se font au sein de la C.D.A. LagordLagordLagord PuilboreauPuilboreauPuilboreau - 2/3 des trajets se font en 999 999 121212 direction de La Rochelle, Aytré ou Périgny. LALALA ROCHELLE ROCHELLEROCHELLE 303303303 - 45% des trajets ont PérignyPérignyPérigny 444444PérignyPérignyPérigny La Rochelle pour destination.

Les déplacements ayant La Jarne pour 104104104 LaLaLa Jarne JarneJarne LaLaLa Jarrie JarrieJarrie AytréAytréAytré LaLaLa Jarne JarneJarne LaLaLa Jarrie JarrieJarrie destination : 149149149 555 - Plus des 2/3 des déplacements

777 sont internes à la commune. Angoulins/MerAngoulins/MerAngoulins/Mer Angoulins/MerAngoulins/MerAngoulins/Mer 777 - 55% des trajets n’ayant pas Salles/merSalles/merSalles/mer La Jarne pour origine proviennent d’une commune

171717 limitrophe. Châtelaillon-PlageChâtelaillon-PlageChâtelaillon-Plage - Les autres déplacements émanent quasi exclusivement de La Rochelle.

Extérieur La Jarne Ces constations mettent en lumière | (total = 60) l’extrême intégration de la commune de La Jarne à la C.D.A. et à son noyau ; ainsi que l’importance de l’axe constitué par la RD.939 permettant l’accès à La Rochelle et Aytré.

Les échanges observés soulignent la présence de nombreux emplois et équipements sur les communes de

LALALA ROCHELLE ROCHELLEROCHELLE La Rochelle et de la première couronne. 272727

AytréAytréAytré 666 LaLaLa JarneJarneJarne LaLaLa JarneJarneJarne LaLaLa Jarrie JarrieJarrie 149149149 LaLaLa Jarrie JarrieJarrie 555

101010 121212 CroixCroixCroix - -- Salles/merSalles/merSalles/mer CroixCroixCroix - -- ChapeauChapeauChapeau

1 L’analyse des C.S.P. sur la commune de La Jarne est rendue difficile par le fait que les techniques de recensement utilisées sont des techniques dites au quart. Les données sont imprécises pour les communes de moins de 2 000 habitants. 000 333 km kmkm POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 15

e. Evolutions démographiques

Les observations issue de ce chapitre s’expliquent par la conjonction de plusieurs phénomènes principaux : - petite taille de la commune, - fort solde migratoire de la décennie 1960 à 1982, - ralentissement de l’afflux de population depuis 1982, - faible rotation des ménages installés dans des logements en accession à la propriété, - tendance nationale au « desserrement des ménages ».

L’essentiel des informations traitées datent du dernier recensement (R.G.P. de 1990), il apparaît toutefois que certaines tendances se poursuivent : - relative jeunesse de la population jarnaise, - vieillissement de la population, - desserrement des ménages, - faible représentation des familles de plus de 5 personnes, - taux d’actifs importants, - augmentation du nombre de femmes actives, - vieillissement des actifs.

Les premiers résultats du recensement de population de 1999 font apparaître un nombre de population de 2054 personnes au sein de la commune de La Jarne. Ce résultat s’avère conforme aux estimations et aux évolutions contenues dans le programme local de l’habitat (P.L.H.)1 qui a servi de base de réflexion au projet de révision du P.O.S..

1 Square urbanisme, architecture & habitat – Avres .- « P.L.H. – Fiches statistiques communales » .- février 1996. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 16

4 - TISSU URBAIN ET PARC IMMOBILIER

a. Formes urbaines

• Situation générale

Situé au nord du territoire communal, le bourg de La Jarne s’est développé au fond d’un bassin versant, en limite du marais. Il est traversé par la RD. n°939.

L’urbanisation la plus ancienne ne comprend que quelques rues qui cernent un espace boisé de qualité. Le bourg est de forme ramassée, même s’il s’étire légèrement le long de la RD. n°939. Il est coupé de l’urbanisation des communes alentours : zone d’activités d’Aytré ou de Salles-sur-Mer, bourgs de La Jarrie ou de Saint-Rogatien. Trois éléments du bâti sont inscrits ou classés au registre des monuments historiques : - l’église, - la maison dite « le Bois Not », - le Château de Buzay. Situé à l’ouest du bourg, cet édifice constitue l’ensemble bâti le plus prestigieux de la commune.

Les habitations plus récentes se sont essentiellement développées à l’est et au sud du bourg du fait de deux obstacles : - la limite communale au nord, - la présences d’espaces boisés et de marais à l’ouest.

Eléments paysagers marquants

000 000 1 km

lll lll lll

Légende :

centre ancien

espaces bâtis

espaces boisés

marais

courbe de niveau

Deux groupes d’habitations isolés du noyau du villages sont également implantés sur la • Densité commune : - Le hameau de « Chassagné » à l’extrême nord est de la commune, est un ancien hameau Les zones où l’urbanisation est la plus compacte sont situées au centre bourg, seul espace où l’emprise agricole situé sur les communes de La Jarne et de La Jarrie. Le bourg le plus proche est au sol des constructions représente quelquefois plus de la moitié de la parcelle. celui d’une troisième commune : Clavette. Le bâti traditionnel agricole qui s’y trouve s’est complété de quelques aménagements ou Les lotissements laissent apparaître deux types d’occupation du sol : constructions neuves. Ce hameau reste cependant de taille modeste, ne contenant que - Certains quartiers nouveaux sont très homogènes : les tailles des parcelles et des constructions quelques dizaines de bâtiments. sont sensiblement équivalentes. Ils correspondent généralement à des opérations de taille - Le Parc résidentiel de loisirs (P.R.L.) « les Rochelines » est situé a l’ouest de la commune. Il modérée tels les lotissements « le Givrand » ou « les Mouettes ». est composé de constructions récentes. Plus de la moitié de la zone est aujourd’hui bâtie, les - D’autres sont plus diversifiés. Il s’agit le plus souvent des quartiers représentant les opérations espaces centraux réservant encore quelques vides importants. Constituée de 101 parcelles les plus vastes : lotissements « le Pigonnier », « le Rondeau », etc.. de petites tailles, cette zone n’autorise pas la construction de logements destinés à de l’habitat permanent. Matériaux et aspects des bâtiments sont souvent sommaires. Les espaces dans lesquels l’urbanisation est diffuse, sont situés dans les zones naturelles (classées NB, NC ou ND). La densité des constructions est particulièrement faible.

Deux cas particuliers se distinguent : - L’ancien hameau agricole de « Chassagne » qui comporte des terrains aux densités très variables, à l’image du centre du village, avec toutefois des densités moindres. - Le parc résidentiel de loisirs des « Rochelines » qui renferme des logements de très petites tailles et dont la densité des terrains bâtis est relativement homogène.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 18

Densité du bâti

DENSITE DU BATI (surf. parcellaire / surf. bâtie) < 2 (92) 2 à 5 (456) 0 500 m 5 à 10 (123) 10 à 25 (83) > 25 (85)

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 19 b. Les quartiers / typologie urbaine ¾ Les extensions récentes ¾ Le centre bourg

• Les lotissements périphériques • Le centre ancien : bourg ramassé Il s’agit d’opérations de tailles modestes C’est dans le centre bourg que sont situées les principales activités marchandes de la situées dans ou à proximité du centre commune. bourg. Les rues sont courbes et étroites. Elles délimitent quelques îlots généralement issus de l’ancien découpage agricole. Il en est de même pour les parcelles, orientées nord / sud qui sont étroites (7 à Elles se caractérisent par la création 10 mètres quelquefois) et profondes (60 m.), notamment au sein de l’îlot central. d’une ou deux voies de desserte, souvent sous forme d’impasse. Ainsi, il n’est souvent La densité du bâti sur les parcelles du créé qu’une part d’îlot. bourg connaît une importante La taille et la forme des parcelles sont hétérogénéité : les parcelles dont homogènes au sein d’une même opération. l’emprise au sol des constructions est Le découpage parcellaire a été adapté à supérieure à l’espace laissé non bâti l’opération projetée et n’est plus l’héritage sont toutes situées dans cette zone, d’occupations du sol passées. Les parcelles l l mais on observe aussi quelques ont le plus souvent une surface comprise parcelles dont l’emprise au sol de la entre 700 et 900 m², elles sont de forme 1 e l construction représente moins de /10 de moins allongée que dans le bourg, et leur orientation ne correspond pas au parcellaire agricole mais il la surface parcellaire. est adapté à l’opération réalisée. Le bâti présente une identité, un Les densités des habitations sont moyennes et uniformes sur l’ensemble de la zone considérée (rapport caractère propre. Une unité entre la surface parcellaire et la surface bâtie de 2 à 5). architecturale se dégage du bourg. Les Les constructions sont situées en milieu de parcelle, elles s’allongent parfois d’une limite séparative constructions s’adossent souvent à une latérale à l’autre. limite séparative latérale, lorsqu’elles Le bâti est de type pavillonnaire, l’enveloppe des constructions est de forme simple, les façades n’occupent pas la totalité de la largeur de la parcelle. Les bâtiments sont entièrement ou pour partie aveugles sont peu fréquentes et les clôtures sont relativement homogènes : opaques et de hauteur alignés sur la rue, les maisons sont simples et portent parfois encore la trace de leur ancienne moyenne, même si leurs couleurs, leurs styles et leurs revêtements divergent. activité agricole (présences de puits…). Les murs de clôture sont opaques et hauts.

• Les extensions spontanées

Nombre de constructions ont été bâties de manière isolée à proximité de la RD. n°939 ou de la RD. n°111. Leurs époques de construction ou leurs caractéristiques architecturales sont variées. Il est toutefois possible de dégager quelques traits communs à ces constructions.

Bâties de manière indépendante les unes des autres, ces constructions se sont réalisées à proximité d’une voie existante. Il n’a donc pas été créé d’îlot nouveau. Le parcellaire, vestige des utilisations du sol passées, est disparate et de caractéristique semblable au bourg : parcelles étroites et profondes. La densité de l’urbanisation est variée, et globalement moindre que dans le bourg. Généralement les constructions observent une marge de reculement vis à vis de la voie la plus proche et sont alignées à une limite parcellaire latérale. Le bâti, comme les clôtures, manquent d’unité ; les habitations ont été construites à des époques et avec des matériaux divers. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 20

• Les quartiers pavillonnaires • Les quartiers isolés

Les quartiers pavillonnaires se situent essentiellement au sud et à l’est du bourg. Il faut distinguer trois cas particuliers : le hameau de « Chassagne », le lotissement « les Mouettes », et le parc résidentiel de loisirs « les Rochelines ». Les rues, relativement larges, sont souvent courbes ou en impasse. Les îlots constitués sont généralement de grande taille et de forme tourmentée, leur traversée s’en trouve souvent complexifiée. Les - le P.R.L. « les Rochelines » : impasses permettant de pénétrer au Destiné à de l’habitat léger de loisirs, cœur d’un îlot sont courantes. ce lotissement comprend 101 lots en Les parcelles sont généralement de forme triangulaire et de petite taille. forme rectangulaire, d’une largeur de 20 Pour moitié bâti, ce parc résidentiel à 25 m. et d’une longueur de 30 à 40 m.. de loisirs est situé en limite de Leur orientation diffère également des marais, face au golf. Les espaces bâtis plus anciens et correspond constructions sont exiguës et de au plan de l’opération. piètre facture architecturale. Les densités sont relativement faibles, un Situé à l’extrémité d’une impasse et peu moindre que lors de l’exemple à plus de 1,5 km. de la mairie, ce précédent, et homogènes. quartier est fortement isolé. Les constructions, sont quasi systématiquement implantées en milieu de parcelle et possèdent des ouvertures sur toutes leurs faces. L’enveloppe des - le hameau de « Chassagne » : constructions est de forme élémentaire. Des clôtures d’aspects divers et parfois inachevées cernent Il s’agit d’un ancien hameau agricole situé pour partie sur la commune de La Jarne, et pour les terrains. partie sur la commune de La Jarrie. L’urbanisation s’est organisée linéairement à la voie qui traverse le hameau et qui est aujourd’hui barrée par la voie de chemin de fer constituant ainsi une impasse. Les parcelles sont de taille et de forme variées, leur orientation est plutôt perpendiculaire à la voie qui les traverse (est / ouest). La densité des constructions est peu importante et diverse, tout comme le caractère du bâti tantôt ancien, tantôt récent. Toutefois, une relative uniformité d’aspect est conférée par les clôtures opaques et relativement hautes des habitations non situées à l’alignement des voies.

- le lotissement « les Mouettes » : Réalisé depuis plus de 10 ans, il constitue une opération très homogène, que l’on considère la structure du parcellaire ou la densité de l’urbanisation du site. Situé à l’est du bourg le long de la RD. n°939, la voirie du quartier est constituée de quatre « raquettes » qui ne favorisent pas son insertion dans le fonctionnement urbain de la commune. Par ailleurs, la forme de ce quartier et le caractère pavillonnaire de son bâti diffèrent fortement du tissu alentour, constitué de terres arables ou de vastes propriétés. Cet isolement est renforcé par la coupure que constitue la RD. n°939 et par le talus qui masque quelque peu ce quartier.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 21 c. Parc immobilier Type de logement - La Jarne Type de logement - 2° couronne Type de logement - C.D.A.

96% 93% 0%3% • Le parc de logements 37%

60% Epoque d'achèvement des logements - La Jarne 2%1% 1% 3% 1% 3%

maison individuelle immeuble collectif ferme autre maison individuelle immeuble collectif ferme autre maison individuelle immeuble collectif ferme autre La commune de La Jarne a connu une La typologie des logements est très orientée à La Jarne : il s’agit quasi exclusivement de maisons augmentation très sensible du nombre de ses individuelles (96%). logements depuis l’après guerre et plus La commune se distingue ainsi de la C.D.A. où seuls 6 logements sur 10 sont composés de maisons encore depuis 1975 : individuelles, en revanche la situation est similaire à celle des autres communes situées en seconde - 1/4 des logements ont été couronne de l’agglomération (93%). construits avant guerre, Le rôle pavillonnaire très marqué de la commune est donc tout a fait caractéristique des communes - 1/4 ont été bâtis de l’après guerre à situées en seconde couronne de l’agglomération. 1975, - 1/2 a été construit depuis 1975. avant 1949 1949 - 1974 1975 - 1981 1982 & après Nombre de pièces - La Jarne Nombre de pièces - 2° couronne Nombre de pièces - C.D.A.

1% 4% 2% 5% 11% 6% 11% 17% 27% Ce mouvement de la ville-centre vers les communes périurbaines, amorcé dès 1968, trouve sa 40% 1 justification dans un triple phénomène : 50% 23% - la vague de rurbanisation, centrée sur les jeunes ménages désireux de devenir propriétaires 34% d’une maison, démontrée à l’échelle nationale, s’est répercutée dans l’agglomération de 35% 34%

La Rochelle ; 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces & + 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces & + 1 pièce 2 pièces 3 pièces 4 pièces 5 pièces & + - la progression régulière du parc des résidences secondaires sur La Rochelle s’est Fort logiquement, il apparaît que les logements sont plutôt grands (50% de grands logements, 84% répercutée sur le marché immobilier des résidences principales. Le périurbain est devenu un de 4 pièces et plus). pôle d'attraction, les prix en accession à la propriété y étant moins élevés ; C’est bien supérieur à la C.D.A. où les grands logements sont 2 fois moins représentés et aux - la restructuration sur La Rochelle du parc existant en petites unités de logements. communes de la seconde couronne (40% de grands logements). Comme pour ces dernières, le nombre de petits logements (2 pièces et moins) est marginal. La commune de La Jarne, bourg rural situé à proximité de la ville-centre s’est trouvée Il s’agit donc essentiellement de logements destinés à des familles. particulièrement concernée par ce phénomène. Le niveau de confort des logements est satisfaisant, que l’on considère les équipements sanitaires, • Nature du parc de chauffage ou W.C.. Cet état de fait est similaire aux autres communes de la seconde couronne ainsi qu’a l’ensemble de la

Destination des logements - La Jarne Destination des logements - 2° couronne Destination des logements - C.D.A. Confort des logements - La Jarne Confort des logements - 2° couronne Confort des logements - C.D.A.

92% 80% 87% 2% 2% 2% 16% 18% 12%

16% 3% 5% 4% 9% 4% 82% 80% 86% résidence principale résidence principale résidence principale logement occasionnel - résidence secondaire logement occasionnel - résidence secondaire logement occasionnel - résidence secondaire logement vaccant logement vaccant logement vaccant tout confort confort moyen sans confort tout confort confort moyen sans confort tout confort confort moyen sans confort

La commune de La Jarne connaît une forte prédominance des résidences principales au sein de Chauffage central - La Jarne Installations sanitaires - La Jarne W.C. - La Jarne son tissu bâti : 92%.

C’est nettement supérieur à ce que l’on peut observer au sein de la Communauté d'agglomération 16% 3% 14% 4% de La Rochelle ou des communes de la seconde couronne (80%). 1% A La Jarne, les logements vacants ou occasionnels sont quasi inexistants, confirmant ainsi la tension du marché du logement sur la commune et son faible attrait en matière de lieu de villégiature occasionnel. 83% 83% 96%

sans chauffage central collectif individuel ni baignoire ni douche douche seulement baignoire extérieur au logement intérieur au logement C.D.A.. Rien de surprenant à cela puisque le bâti est relativement jeune. 1 -. Prédiagnostic habitat - Programme local de l'habitat de l'agglomération de La Rochelle ; CETE du Sud Ouest, DBH, B. Graud et DDE 17, SUH, observatoire habitat, PH. Gauduchon ; DDE Charente-Maritime, septembre 1993. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 22

• Nature des occupants • Le parc locatif social

Conformément à la Loi d’orientation pour la ville du 13 juillet 1991, la commune de La Jarne veille à la Statut d'occupation - La Jarne Statut d'occupation - 2° couronne Statut d'occupation - C.D.A. réalisation de logements sociaux sur son territoire.

2% 3% 4% 14% Ainsi, depuis 1993, une opération de logements sociaux est en cours de réalisation. Elle comprend 18% 6 tranches de 20 logements locatifs qui jouxtent la Place de la Liberté. A ce jour, 40 logements ont été réalisés et une troisième tranche de 20 logements est en cours de réalisation dans la zone NA au lieu- 43% 53% dit « le Fief-Cluzeau »1. 79% 84% propriétaire locataire ou sous-locataire propriétaire locataire ou sous-locataire propriétaire locataire ou sous-locataire logé gratuitement logé gratuitement logé gratuitement • Le stationnement des gens du voyage

Ainsi que peut le laisser présager une dominante de résidences principales constituée L’accueil des gens du voyage est une obligation de la loi Besson de mai 1990. Il est notamment stipulé essentiellement de logements individuels de type pavillonnaire, 84% des occupants sont que chaque commune de plus de 5 000 habitants doit nécessairement disposer d’un terrain où les propriétaires de leur unité d’habitation, la part du locatif regroupant 12% des occupants des voyageurs puissent s’installer pour quelques jours ou quelques semaines. résidences principales. La Communauté d'agglomération de La Rochelle a compétence en matière de réalisation et de gestion Cette situation est semblable à celle des autres communes situées en seconde couronne de des gens du voyage et n’a pas prévu, pour l’heure, de terrain d’accueil sur le territoire de la commune l’agglomération, ce chiffre se démarque de l’ensemble de la C.D.A., où les locations sont beaucoup de La Jarne. plus représentées, notamment à La Rochelle. Cette forte proportion de propriétaires est un gage de stabilité de la population pour la commune de La Jarne.

Taille moyenne des ménages Nous avons vu, lors du chapitre précédent, que 3,5 la taille des ménages avait considérablement évoluée depuis 1975. Un desserrement 3 conséquent des ménages lié à leur vieillissement s’est produit. La jarne 2,5 2° couronne Rappelons qu’en 1990 : C.D.A. - 50 % des ménages comprenaient

nombre de personnes 3 ou 4 personnes, 2 - 40% des ménages comprenaient 1 à 2 personnes,

1,5 - les ménages de plus de 5 personnes 1975 1982 1990 étaient devenus quasi inexistants.

Toutefois, la taille des ménages Jarnais (3 personnes par foyer) demeurait nettement plus importante que celle de l’ensemble de la C.D.A. (2,44 personnes par foyer) ou que celle des communes de la seconde couronne de l’agglomération (2,74 personnes par foyer). Ceci s’explique par le caractère pavillonnaire récent de l’urbanisation de la commune. De nombreux ménages relativement jeunes ont souhaité s’installer à La Jarne.

Il paraît probable que la baisse de la taille des ménages se soit poursuivie dans la commune et que l’on soit aujourd’hui plus proche de la situation des communes de la seconde couronne de l’agglomération.

1 Projet de la S.A.H.L.M. Le Logement Charentais. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 23

5 - ACTIVITES ECONOMIQUES

a. Activités agricoles

Malgré une forte pression urbaine, l’agriculture conserve UTILISATION DES SOLS une place prépondérante à La Jarne : plus de 72% 600 ha. sont exploités soit les 3/4 de la surface communale.

La qualité des sols de la commune incite les agriculteurs a cultiver l’essentiel de leurs terres. Les céréales représentent la majorité des cultures. 4% 10% 4% 8% 1% A l’ouest, les marais 1% sont pour une faible partie laissés enherbés cultures prés vignes bois bati divers non cadastré permettant ainsi à l’élevage de persister.

COMPARAISON DES R.G.A. DE 1970 ET 1988

La surface agricole utile a faiblement 800 30 baissé de 1970 à 1988 (-5%).

700 Les évolutions concernent davantage le 25 nombre et la structure des exploitations : baisse de la population agricole familiale 600 de 55% entre 1970 et 1988. 20 - 26,6% pour les nombres de chefs à 500 temps complet, SAU - 27,2% pour les U.T.A. familiales. 400 15 Nb d'expl hectares Ces évolutions s’expliquent par 300 l’attraction urbaine, la baisse de la 10

natalité et du nombre d’U.T.A. salariés. 200

5 Elles sont toutefois moins importantes 100 que dans les communes alentours. Ainsi la population familiale conserve une 0 0 activité très présente sur les exploitations. 1970 1988 R.G.A.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 24

b. Activités industrielles, artisanales et commerciales

La répartition selon les C.S.P. A LA JARNE - 1990 catégories socio- professionnelles des jarnais est rappelée ci 26% 26% contre. Seuls 1/5 de la population de la commune y travaille, les autres se rendent dans les communes alentours.

7% 7% En effet, l’activité 2% économique est très peu 8% 6% 2% présente à La Jarne et se 10% 6% compose essentiellement POSITION PROFESSIONNELLE NON DECLAREE d’activités de commerce MANŒUVRES OU OUVRIERS SPECIALISES de détail et d’artisanat. OUVRIERS QUALIFIES OU HAUTEMENT QUALIFIES AGENT DE MAITRISE DIRIGEANTS DES OUVRIERS AGENT DE MAITRISE DIRIGEANTS DES TECHNICIENS Seule une entreprise TECHNICIENS, DESSINATEURS, VRP (NON CADRE) emploie une vingtaine de INSTITUTEURS, ASSIST. SOC., INFIRMIERS ET CAT. B FONC. PUB. salariés1. INGENIEURS OU CADRES PROFESSEURS ET PERSONNELS CAT. A FONC. PUB. EMPLOYES DE BUREAU, DE COMMERCE, AGENTS SERV., AIDES SOIGNANTS, CAT.C OU D FONC. PUB.

c. Activités touristiques et de loisirs

Les activités touristiques sont réduites sur la commune du fait de la quasi absence d’offre d’hébergement. Il n’existe en effet ni camping ni structure hôtelière. Un parc de résidences de loisirs est en revanche en partie construit.

Les deux principales attractions touristiques de la commune : le Club hippique d’Aunis et le Golf sont des structures fréquentées de manière journalière.

Les retombées en matière de fréquentation du centre-ville sont restreintes. Ce phénomène est renforcé par la localisation excentrée de ces deux équipements.

1 Cette entreprise comptait 19 salariés en 1997.

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6 - EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION

a. Equipements administratifs, sanitaires et sociaux

La commune de La Jarne possède un ensemble d’équipements satisfaisant pour une commune de taille modeste : services administratifs, équipements, commerces de proximité, services médicaux courants.

Equipements communaux

Les principaux équipements de la commune : æææ

Equipements administratifs : Equipements sanitaires : - Hôtel de ville - Station d’épuration - Cimetière - Bureau de poste Equipements et services médicaux : - Salle polyvalente des quatre chevaliers - 2 Médecins généralistes - Salle municipale des trainelles - 1 Dentiste - 1 Pharmacie Equipements cultuels - 1 Masseur Kinésithérapeute - Eglise Notre Dame - 1 Infirmière - 1 Podologue Equipements scolaires : - Ecole maternelle Commerces : Equipements administratif & scolaire Equipement à vocation intercommunale - Ecole primaire - 2 Boulangeries Equipements sportif & récréatif - Cantine - 1 Tabac - presse – épicerie Equipement à - Garderie - 1 Bar Commerces & services médicaux vocation communale

Equipements sportifs et récréatifs : Au nord-ouest de la commune, deux équipements de loisirs drainent un ensemble de population plus - Tennis vaste : - Terrain de football - le Club hippique d’Aunis est le principal centre équestre de l’agglomération, - Golf - le parcours de golf est susceptible d’attirer les habitants des communes alentours. - Club hippique Ces deux installations confèrent à la commune un rôle et une identité d’espace de loisirs au sein de - Piscine l’agglomération. De par leur implantation, ils soulignent les spécificités des espaces naturels jarnais : - Terrain de boules boisements importants aux alentours du centre équestre, marais à l’ouest du golf.

Notons toutefois que les incidences de la présence de ces installations sur le fonctionnement de la commune demeurent modestes du fait de l’emplacement excentré des installations par rapport au centre-bourg.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 26 infrastructures routières de la commune b. Infrastructures routières

• Analyse de la situation

La RD. n°939 constitue la principale voie de communication traversant la commune. Elle relie Aytré et La Rochelle à Aigrefeuille et Surgères. - Environ 10 000 véhicules utilisent cette infrastructure chaque jour (13 700 véhicules / jour en direction de La Rochelle, 9 600 en direction de Surgères), ce qui lui vaut d’être classée en voie à grande circulation. - Le trafic est constitué pour 10 % de poids-lourds.1 - Le bourg est traversé par cette voie. - La majeure partie des commerces sont implantés le long de cette route.

Cette voie connaît des conflits d’usages puisqu’elle est à la fois une voie de transit au départ ou à destination de La Rochelle et une voie de desserte locale le long de laquelle sont implantés commerces et équipement publics. Aménagée en voie urbaine sur sa portion ouest, cette route connaît des problèmes de lisibilité à l’est du bourg entraînant une vitesses excessive des véhicules.

Une voirie secondaire joue 1 rôle de liaison : la RD. n°111 qui relie La Jarne à Angoulins-sur-Mer et Châtelaillon-Plage au sud (3 400 veh./j.), et Périgny au nord (3 500 veh/j).

La desserte locale du bourg de la commune est également assurée par deux rues anciennes autour desquelles s’articulait le fonctionnement du village traditionnel : les rues de l’Eglise et de Vivonne.

Le développement d’une urbanisation pavillonnaire au sud-est de ces 2 voies s’est effectué essentiellement sous la forme de lotissements, dans lesquels la circulation inter quartier a peu été prise en compte.

• Dysfonctionnements et projets

La RD. n°939 a été traitée en voie urbaine dans la moitié ouest de l’espace bâti correspondant au centre ancien. Ces traitements de la chaussée et des abords valorisent le centre ancien. En revanche la moitié est de l’espace bâti, constitué de constructions plus récentes n’a pas été traité. Les caractéristiques routières de la voie et des bas cotés, l’hétérogénéité et le manque d’entretien des clôtures, l’arrière des maisons tournées vers la voie confèrent à cet espace un manque de lisibilité.

Les circulations inter quartier paraissent insuffisantes. S’il existe quelques pénétrantes permettant de conduire la population vers le centre ancien de la commune, il n’existe aucune voie radiale permettant de traverser aisément les quartiers nouveaux de la commune. Ce handicap encore mineur du fait de la modération de l’urbanisation de la commune mérite sans doute d’être pris en compte dans le cadre des développements ultérieurs de l’urbanisation.

1 comptages automatiques, DVA, 1992, C.E.T.E.. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 27

Par ailleurs, il n’est pas prévu de projet d’infrastructure routière nouvelle à l’heure actuelle. Toutefois le • Le réseau de transport public urbain Dossier de voirie d’agglomération (D.V.A.) envisage une liaison entre les RD. n°108 et RD. n°939 de Périgny à Croix-Chapeau. Cette liaison aurait pour incidence de délester la RD. n°939 d’une part La compétence en matière de transport en commun a été déléguée à la Communauté d'agglomération importante du trafic de transit qui nuit à la quiétude du centre bourg. de La Rochelle. La ligne de bus n°57 (« cars Océcars ») dessert la commune au moyen de sept arrêts. Par ailleurs, la ligne de bus n°19 qui dessert la commune d’Aytré (« bus R.T.C.R.1 ») propose un arrêt Réseau routier de l’agglomération à proximité du centre hippique et du Ronflac. MarsillyMarsilly Enfin 2 bornes d’appel des taxis sont installées dans la commune. MMarsarsillyillyilly 1100 AA 8811 StSt OuenOuen d'Aunisd'Aunis --- AA 1111 RRNN iiieerrrss RR ooiiitttiiiee --- PPoo • Pistes cyclables RRIIISS PPAARR Saint-XandreSaint-XandreSaint-Xandre FFF PP Saint-XandreSaint-XandreSaint-Xandre FFF uuu Une piste cyclable lie l’ouest du bourg de la commune à La Rochelle via le bourg et la plage d’Aytré. uuu sss sss En revanche, il n’existe pas de piste cyclable sur le territoire communal. eee eee aaa aaa uuu uuu

AAA LagordLagordLagord AAA PuilboreauPuilboreauPuilboreau

8 88 888 VérinesVérines • Prescriptions et contraintes réglementaires 333 333 SteSte SoulleSoulle 111 Dompierre/MerDompierre/Mer 111 La commune de La Jarne a été classée comme exposée au risque de Transport de matière dangereuse (risque T.M.D.).

LALALA ROCHELLE ROCHELLEROCHELLE Par ailleurs, en application de l’article 13 de la loi 92-1444 du 31 décembre 1992, relative à la lutte BourgneufBourgneuf contre le bruit, et de l’arrêté préfectoral portant classement des infrastructures de transports terrestres à l’égard du bruit en Charente-Maritime, du 17 septembre 1999 ; les abords de la RD. n°939 sont PérignyPérignyPérigny MontroyMontroy StSt MédardMédard d'Aunisd'Aunis soumis à certaines contraintes en matière de construction. Cet arrêté s’applique à la RD. n°939 et impose des normes de construction dans un périmètre défini StSt RogatienRogatien StSt RogatienRogatien de part et d’autre de la voie. BB AytréAytréAytré ClavetteClavette OO StSt ChristopheChristophe RR DD EE Enfin , en application de l’article 52 de la loi du 2 février 1995, les constructions nouvelles doivent être AA UU soumises à d’importantes prescriptions paysagères ou interdites dans une bande de 75 m. de part et LaLa JarneJarne LaLa JarrieJarrie XX LaLa JarneJarne d’autre de l’axe de la RD. n°939. Deux zones peuvent être concernées par l’application de cet article d’après le plan d’occupation des sols modifié en 1988 : - la zone NA au lieu-dit « les Bonnelles »,

Angoulins/MerAngoulins/MerAngoulins/Mer RRDD 99 Angoulins/MerAngoulins/MerAngoulins/Mer Croix-ChapeauCroix-Chapeau DD 993399 - la zone NAx au lieu dit « les Grands champs ». Salles/merSalles/mer Croix-ChapeauCroix-Chapeau LLIIIMIMMOOGGEESS GGEESS --- SSuurrggèèrreess

RRR

Enfin, l’implantation de giratoires aux entrées sud de la RD. n.111 et est de la RD. n°939 permettraient de ralentir les automobilistes d’une part et de marquer des séquences à l’entrée du bourg, améliorant ainsi la lisibilité de l’espace.

.1 Régie des Transports Communautaires Rochelais. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 28

Titre III. PRESENTATION DE LA REVISION

La volonté des élus jarnais est d'offrir à la commune, au travers de la révision du plan d'occupation des sols, les outils et moyens d’un développement progressif et maîtrisé, tout en n'altérant pas les éléments composant le caractère propre de la commune. Cette double ambition doit permettre d'aboutir à un équilibre entre protection et développement, volontés communales et prescriptions supracommunales, offres de logements et réalité économique du marché immobilier, enseignement du passé et projection dans le futur.

La commune de La Jarne, au même titre que l'ensemble de l'agglomération rochelaise, a connu une progression démographique importante depuis la décennie 1960, qui s'est traduite par une grande consommation d'espace. Toutefois il serait hasardeux de prédire l’évolution de ces besoins. Il convient donc de prendre les précautions nécessaires pour éviter la multiplication de lotissements qui ne seraient pas ou mal commercialisables.

Par ailleurs, la commune a besoin de se développer afin d’atténuer le vieillissement de sa population selon la tendance identifiée dans le chapitre précédent. Mais il est tout aussi nécessaire de maîtriser le nombre d'habitants nouveaux au regard des capacités d'accueil des équipements communaux.

Enfin, le plan d’occupation des sols n’a pas été modifié depuis 1988 et il semble utile de prendre en considération : - les changements qu’a connu la commune en matière d’occupation du sol, - l’évolution des objectifs communaux, - l’intégration de la politique communale au contexte communautaire auquel La Jarne a adhéré, - l’harmonisation de fond et de forme du plan d’occupation des sols avec ceux des autres communes de la Communauté d'agglomération de La Rochelle.

Répondant à l'ensemble de ces préoccupations, le plan d'occupation des sols prévoit l'ouverture à l'urbanisation de superficies cohérentes avec les estimations existantes des besoins en logements dans les prochaines années, tout en respectant un rythme de croissance démographique en adéquation avec l'évolution passée de la commune et les nouveaux objectifs de celle-ci.

Par ailleurs, des prescriptions d’aménagement ou de voirie conformes aux projets de la municipalité ou aux évolutions de la législation sont incérées dans ce document afin de favoriser le développement harmonieux de la commune.

D'autres ajustements ponctuels techniques ou réglementaires sont également prévus et présentés dans un chapitre ultérieur.

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1 - PREVISIONS DEMOGRAPHIQUES ET CREATION DE ZONES D'URBANISATION FUTURE

a. Les perspectives démographiques et les besoins en logements

Il est extrêmement difficile de prévoir avec une précision satisfaisante, l'évolution démographique de la commune de La Jarne, d’autant plus que les données issues du dernier recensement sont relativement anciennes.

Les prévisions réalisées sont le fruit de deux études en cours de réalisation : - le Programme Local de l’Habitat1 (P.L.H.), - le Schéma Directeur de l’agglomération de La Rochelle2.

¾ Les données issues du P.L.H.

Des évolutions tendancielles portant sur la variation de la population et les besoins en logements ont été quantifiées pour 15 communes membres de la Communauté d’agglomération3 dans le cadre des études préalables du Programme Local de l'Habitat.

Ces évolutions reposent sur une analyse fine des caractéristiques démographiques (évolution de la pyramide des âges, taux de fécondité, etc.) et sur des estimations des flux migratoires prévisibles en distinguant deux hypothèses possibles : - stabilité globale de l'emploi dans le premier cas, - croissance annuelle de 1 % par an, dans le second.

1 Besoins globaux en logements

PERIODE 1995-2000 PERIODE 2000-2005

1ère hypothèse : scénario tendanciel : stabilité du nombre d'emplois Total C.D.V. 930 240 dont La Rochelle 460 -185 dont communes périphériques 470 425

2ème hypothèse : scénario de croissance de 1 % du nombre d'emplois) Total C.D.V. 1 100 560 dont La Rochelle 560 35 dont communes périphériques 540 525

Ces deux scénarios ont mis en évidence "le paradoxe rochelais" : - le nombre d'habitants de l'agglomération devrait se stabiliser relativement rapidement, - mais des besoins assez importants en logements sont prévisibles au moins jusqu’en 2005, notamment dans les communes périphériques.

1 Un pré-diagnostic faisant un état des lieux de la situation du logement a été établi en février 1996. 2 Le schéma directeur de l’agglomération de La Rochelle a été mis en révision par délibération du syndicat mixte le 12 juillet 1995. 3 Lors de la commande de l’étude, les communes d’Esnandes, Marsilly et Sainte-Soulle n’adhéraient pas encore à la Communauté de villes de l'agglomération de La Rochelle, devenue Communauté d'agglomération le 01 janvier 2000. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 30 Ce décalage entre la croissance démographique et celle du parc de logements est lié au phénomène Compte tenu que la population communale était estimée à 1750 personnes en 1994, celle ci devrait déjà constaté de "desserrement des ménages". La croissance des décennies précédentes a provoqué compter 2125 à 2187 personnes à l'horizon de l'an 2005. l'arrivée dans la Communauté d'agglomération de nombreuses familles avec plusieurs enfants qui, lorsqu'ils en ont l'âge, ont à leur tour besoin d'un logement propre. Il convient, bien sûr, de garder la plus grande prudence vis-à-vis de ces chiffres qui ne constituent que des estimations incapables d'intégrer l’ensemble des paramètres influant sur l’évolution de la situation Ces chiffres montrent que les demandes en logements se porteront moins vers la ville-centre que vers communale. Il n'en reste pas moins vrai que ces données sont précieuses pour envisager un les communes périphériques dont le poids démographique au sein de l'espace communautaire devrait développement réaliste de la commune. continuer à croître.

¾ Les informations transmises par le schéma directeur • Le cas de La Jarne Des évolutions tendancielles portant sur la variation de la population et les besoins en logements ont Afin de rendre opérationnelles ces estimations dans le cadre de la révision du plan d'occupation des été quantifiées pour l'ensemble des 29 communes membres du Syndicat mixte pour le schéma sols, il faut les mettre en relation avec la commune de La Jarne. directeur de l’agglomération de La Rochelle.

Avec 1633 habitants au recensement général de population de 1990, La Jarne représentait 1,4% de la Ces évolutions reposent sur des perspectives démographiques issues d’observations : population des communes de la Communauté d'agglomération et 1/30ème de la population de la - un solde naturel faible, seconde couronne de l’agglomération. - un solde migratoire positif permettant d’attirer des actifs et le maintien d’un développement Si l'on considère l'ensemble des facteurs qui concourent à l'attractivité de la commune, en particulier raisonné. sa proximité géographique avec La Rochelle, la qualité de ses dessertes et de son environnement, il paraît raisonnable d'imaginer que la croissance de la commune représente au moins 1/30ème de celle Deux hypothèses démographiques fondées sur la capacité d’attraction de l’agglomération sont des communes périphériques. envisagées : - un scénario d’attractivité forte avec un solde migratoire de 0,9% par an qui permet de passer

Evolution du nombre des logements et des habitants en 2005 de 145 000 habitants en 1995 à 175 000 en 2015, - un scénario d’attractivité moyenne avec un solde migratoire de 0,6 % par an permettant

PERIODE 1995-1999 PERIODE 2000-2005 Attractivité forte Scénario d'évolution de la population 1995 - 2015 Attractivité moyenne Population 1ère hypothèse : scénario tendanciel : stabilité du nombre d'emplois 180000 Logements / an 16 14 Logements sur la période 80 70 170000 Total des logements 150 Habitants supplémentaires 375 160000 Total des habitants 2125 150000 2ème hypothèse : scénario de croissance de 1 % du nombre d'emplois) Logements / an 18 17 140000 Logements sur la période 90 85 Total des logements 175 130000 Habitants supplémentaires 437 Total des habitants 2187 120000 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 Globalement, il devrait donc se construire l'équivalent de 16 (scénario tendanciel) à 18 (scénario de d’atteindre 165 000 habitants. croissance) logements par an à La Jarne jusqu’en 2000 et l'équivalent de 14 (scénario tendanciel) à 17 (scénario de croissance) logements par an entre les années 2001 et 2005. Cette étude démographique de l’évolution de la population est doublée d’une approche géographique qui a permis de recenser les espaces pouvant être ouverts à l’urbanisation en continuité du bâti En moyenne, les nouveaux logements sont occupés par des familles de 3,1 à 3,2 personnes. Mais existant. pendant que se construisent ces nouvelles habitations, d'autres foyers plus anciens se vident. Afin Plusieurs critères ont été pris en compte : d'intégrer ce double mouvement, il paraît nécessaire dans les projections démographiques, de - un coefficient de libération des sols1 qui diminue en fonction de la distance à la ville-centre, compter 2,5 personnes par logement nouveau. - une densité de logements par hectares qui s’affaiblit en fonction de la distance à la ville- Avec cette hypothèse supplémentaire, on obtient une croissance moyenne de la population comprise centre, entre : - un nombre de personnes par logement, tenant compte des tendances de réduction de la - 40 et 45 habitants nouveaux par an jusqu’à l’année 2000, taille des ménages, ajusté à chaque commune. - 35 et 42 habitants nouveaux par an de 2001 à 2005.

1 Rapport entre les surfaces susceptibles d’être ouvertes à l’urbanisation et celles qui le sont réellement. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 31

• Le cas de La Jarne ¾ Le projet communal à l’horizon du plan d’occupation des sols Pour la commune de La Jarne, ces estimations aboutissent aux résultats suivants :

Estimation 2015 • Quantification des zones d'urbanisation future

Surface à urbaniser (ha) 35,9 Dans la majorité des communes de la Communauté d'agglomération, la densité des lotissements Estimation de l’augmentation de population 542 récents évolue entre 10 et 14 logements à l'hectare. Un rapide calcul prenant en compte 12 logements par hectare, montre que d'ici 2005 (date étudiée par le P.L.H.), la croissance urbaine de la commune Un projet d’urbanisation a donc été formulé reprenant quatre objectifs : pourrait "consommer" entre : - développer l’urbanisation de la commune au sud-est du bourg, × ansanements ⊕ × ansanements )5/log14()2/log16( = 5,8 ha - occuper les espaces laissés libres afin que le tissu bâti soit plus homogène et cohérent, /log12 haements - préserver les espaces agricoles, et - s’adapter aux évolutions de la législation et prendre en compte les projets du précédent plan × ansanements ⊕ × ansanements )5/log17()2/log18( d’occupation des sols. = 1,10 ha /log12 haements Une figuration des espaces urbanisables à l’horizon 2015 a donc été esquissée : Notons que ces chiffres sont également cohérents avec ceux du Schéma directeur dont l’étude est à plus lointaine échéance puisqu’ils représentent approximativement ¼ des surfaces allouées par ce document. Possibilités d’urbanisation à moyen ou long terme

• délimitation des zones d'urbanisation future

L'approche utilisée pour choisir les zones à urbaniser est plus géographique et pragmatique que mathématique. Elle s’inspire des études du Schéma directeur en cours de révision.

Au regard des objectifs communaux, les élus de la commune ont retenu quelques zones dont l'urbanisation est apparue pertinente à moyen ou long terme.

Ces espaces se répartissent en trois catégories : - les espaces déjà classés en zone NA sur lesquels une urbanisation était permise mais pas réalisée : - le « Fief de Chuse » (n), - le « Fief Cluzeau » (o). - Les « Bonnelles » (p) - les espaces dont le classement est modifié afin de rendre le P.O.S. plus cohérent : - la « Rue des Champs - est » (q) précédemment classé en zone UB, - l’ « Avenue des mouettes - sud » (r) précédemment classé en zone NB. - les espaces destinés à constituer des réserves foncières pour une urbanisation à long terme : - l’ « Angle » (s) déjà classé en zone 1NA, - le « Vieux Vuhé » (t) précédemment classé en zone NC.

Ces estimations couvrent 35,9 ha.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 32 Par ailleurs, des espaces précédemment urbanisables sont reclassées en zone naturelle : Possibilités d’urbanisation à court ou moyen terme - le « Fief Girard - sud » (1,16 ha. c) zone non conforme au Schéma directeur approuvé en 1979.

s Deux phénomènes aux effets opposés n'ont pas été intégrés dans ces estimations.

- d'une part, il n'a pas été introduit de coefficient compensant les risques de blocages fonciers. n Or, il n’est pas certain que les propriétaires des 9,67 ha de zones NA soient tous disposés à vendre leurs terres d'ici échéance du présent P.O.S.. - d'autre part, les densités prises en compte sont celles qui correspondent à la demande actuelle en maisons individuelles familiales. Cependant, d’autres formes de bâti peuvent être réalisées sur ces territoires, engendrant des densités assez différentes (maisons de ville, maison de retraite par exemple) et une consommation d'espace moindre, ce qui pourrait p partiellement compenser la réserve exprimée ci-dessus.

q r b. Phasage du développement o c Les autres espaces dont l'urbanisation à plus long terme est envisageable ou souhaitable, ont été classés en zones d'urbanisation différée (1 NA). Lorsque le besoin s'en fera sentir et que la commune estimera avoir les équipements nécessaires à l'accueil d'un nouvel afflux d'habitants, elle pourra t recourir à une nouvelle révision de son plan d’occupation des sols ou créer une zone d’aménagement concerté.

Ces zones 1NA (9,59 hectares) ont également pour but de formaliser les projets de développement de la commune à moyen terme en inscrivant : - l’achèvement de l’urbanisation au nord de la RD. n°939 (zone de l’ « Angle »), - l’extension de l’urbanisation au sud du bourg (zone du « vieux Vuhé »).

A plus long terme, une nouvelle phase d'urbanisation deviendra alors envisageable au sud-est de l’actuelle urbanisation, entre le « Vieux vuhé » et le sud de l’« avenue des Mouettes ». SURFACES Cet espace devrait être qualifié de zone destinée à accueillir une extension de l’urbanisation sous ZONE D’URBANISATION FUTURE1 forme de constructions à usage d’habitation. le Fief de Chuse n 1,44 1,38 le Fief Cluzeau o 4,84 4,66 les Bonnelles p 1,25 1,55 la Rue des Champs - est q 1,34 1,56 l’Avenue des mouettes - sud r 0,80 1,29 RESERVE FONCIERE l’Angle s 4,92 4,92 le Vieux Vuhé t 4,67 4,67

SUPERFICIE TOTALE 9,67 9,59 19,26

Au total, les espaces ouverts à l’urbanisation représentent 9,67 ha. soit approximativement ¼ de l’espace destiné à l’urbanisation qui serait alloué par le Schéma directeur en cours de réalisation. L’affectation de ces terrains est aussi compatible avec le schéma directeur approuvé en 1979.

1 Ces espaces, figurés NA sur le schéma ci-dessus dans un but de simplification, peuvent également être classés NAa dans le règlement du P.O.S.. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 33

2 - PRESCRIPTIONS D'AMENAGEMENT ET PRINCIPES DE VOIRIES

La localisation des zones d'urbanisation n'est que la première étape de l'organisation du développement urbain. La structuration de l'urbanisation au sein de chaque zone NA doit également être cohérente avec les principes généraux énoncés dans les paragraphes précédents.

Dans ce but, il est proposé pour chaque cas un plan masse figuratif1 dont les principes de voirie essentiels sont reportés sur les documents graphiques de zonage et possèdent une valeur réglementaire.

• Des principes de voiries sont précisés afin de palier les dysfonctionnements en matière de circulation développés lors du diagnostic des équipements viaires de la commune2.

• Un plan du chapitre ci-après intitulé « réflexions d’aménagements sur les zones d’urbanisation future »1 récapitule l'ensemble des contraintes s'appliquant à l'aménagement de chaque zone comme, par exemple, les perspectives à préserver, les cheminements piétons ou cyclistes à créer, ainsi que des squares ou placettes obligatoires au sein de chaque lotissement.

Dans chaque cas, le contenu des permis de lotir ou des permis de construire groupés et en particulier le découpage parcellaire, les implantations obligatoires, le traitement des espaces publics récréatifs constitueront la dernière étape de cette démarche globale au service d'une urbanisation cohérente et de qualité.

Les réserves foncières 1 NA situées dans la continuité de zones NA ont également fait l'objet d'études de plans masses. Même si ceux-ci ne sont pas immédiatement opérationnels, ils permettront de garantir la cohérence des différentes phases d'urbanisation et les infrastructures nécessaires.

Enfin, le principe d’une voie permettant un contournement du bourg par le sud-est ainsi que l’implantation d’un giratoire à chacune de ses extrémités est matérialisé. Souhaité par la commune, cet aménagement permettrait : - une réduction de la circulation automobile au sein du tissu bâti le long de la RD. n°111, - une circulation entre les différents quartiers plus efficiente, - un ralentissement des automobilistes et une meilleure lisibilité de la RD. n°939 au sein des espaces bâtis, - la matérialisation de l’entrée du bourg par le sud.

Les abords de la future voie de contournement devront faire l'objet de tous les aménagements nécessaires pour assurer son insertion paysagère, limiter les nuisances sonores et prévenir les risques de pollution accidentelle ou chronique.

La définition précise de ces mesures d'accompagnement sera assurée par le maître de l'ouvrage, notamment dans le cadre des études préalables à la réalisation de cette route.

1 Chapitre 4.2.- Dispositions générales. 2 Chapitre 2.6.- Equipements et services à la population. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 34

3 - DEVELOPPEMENT DES EQUIPEMENTS

La commune a d'ores et déjà programmé, dans le cadre du plan d’occupation des sols actuellement Dynamique urbaine de la commune en vigueur et sur une zone destinée aux opérations d’aménagement favorisant le développement des loisirs et du tourisme, la création d'une salle polyvalente, au sud du bourg, près du stade.

Par ailleurs, la faible augmentation de population prévue ne devrait pas requérir de bouleversement des équipements communaux. La commune est bien équipée et les espaces de loisirs et de promenade sont relativement importants sur la commune.

Deux emplacements réservés pour des équipements existaient sur la commune.

- L’un, situé au nord à proximité de l’école, devait accueillir la salle polyvalente. Le choix d’un autre emplacement ne justifie plus cet emplacement réservé et la commune y a renoncé par une délibération du Conseil municipal en date du 7 avril 1998.

- L’autre emplacement réservé, situé au sud du bâti entre le lotissement des « Quatre chevaliers » et le stade précité permettait de réserver la réalisation d’une courte voie prolongeant la rue Pierre de Coubertin jusqu'à la rue de Casse fève.

Si cette dernière liaison permet une meilleure relation inter-quartier, elle possède également l’inconvénient de longer un espace de loisirs fréquenté par des enfants.

La commune ne désire pas, pour l’heure, réaliser cette voie, privilégiant la sécurité de l’espace. Toutefois elle souhaite laisser l’emplacement réservé d’une superficie de 0,31 ha. afin de conserver la faculté de la réaliser si le besoin s’en fait sentir du fait du développement futur de quartiers d’habitations plus au sud (notamment au Vieux Vuhé).

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 35

4 - L'ACCUEIL D'ACTIVITES

Membre de la Communauté d'agglomération compétente en matière de développement économique et déjà bien équipée en zones industrielles, La Jarne n'a pas vocation à accueillir des entreprises nécessitant des infrastructures lourdes.

Deux zones à aménager destinées à la réalisation d’opérations d’aménagement favorisant la réalisation d’activités commerciales, artisanales et industrielles étaient envisagées. L’une, située à l’extrême est de la commune le long de la RD. n°939 n’a pas accueilli d’activités. L’autre, située au sud le long de la RD. n°111 est partiellement occupée.

Au regard de ces évolutions, il paraît opportun :

- de supprimer la zone est (non bâtie) qui perturberait la qualité paysagère de la commune et son identité agricole.

- De conserver la zone sud dans un périmètre inchangé puisqu’elle possède encore une capacité d’accueil suffisante au regard de la taille de la commune. De plus, il est souhaité que les activités industrielles soient proscrites de cet espace afin de lui conférer un caractère davantage artisanal plus en rapport avec l’identité communale.

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5 - LE PATRIMOINE NATUREL ET BATI

• Le développement urbain

Parallèlement aux probables évolutions de la commune dans les domaines démographiques, sociaux ou économiques ayant motivé la révision du plan d'occupation des sols, et étudiés tout au long de ce rapport, il importe de s'interroger sur les effets environnementaux du développement urbain programmé.

L'organisation de l'urbanisation découle notamment de son approche paysagère. L'impact du plan d'occupation des sols est traité dans les paragraphes consacrés à la forme urbaine et à son évolution. Le paysage agricole, quant à lui, ne devrait pas connaître de transformation notoire. En effet, la réduction du territoire agricole reste faible au regard de son étendue globale, les développements urbains sont toujours en continuité des quartiers existants, et aucune exploitation agricole n'est déstructurée. De plus, une circonscription précise des zones bâties situées hors du bourg de la commune protège l’équilibre entre les patrimoines naturels et urbains de la commune.

Enfin, la réalisation de la voie de contournement pourra, si nécessaire, donner lieu à un remembrement partiel, conduit par la commission communale de remembrement, permettant de concilier au mieux les situations particulières de certains propriétaires ou exploitants avec l'intérêt général.

• La gestion de l’eau

La politique générale d'assainissement est globalement conçue à l'échelle de l'agglomération, et l'intégration des nouveaux réseaux et rejets des zones NA dans ce système a été prévue par le service compétent de la Communauté d'agglomération, associé à l'élaboration de la révision.

Concernant les eaux pluviales, il est certain que l'urbanisation prévue risque d'accroître l'imperméabilisation des sols et qu'il convient d'en maîtriser les conséquences. Malgré l'absence d'études techniques approfondies, il est apparu nécessaire, dans un premier temps, de prévoir quelques mesures conservatoires imposables aux constructeurs et visant en particulier, à préconiser l'absorption des eaux pluviales sur les parcelles de façon à limiter les rejets dans les réseaux publics. L'ensemble de ces prescriptions se trouve intégré dans le plan d'occupation des sols à travers l'article 4 du règlement de chaque zone1 et plus globalement, dans les annexes sanitaires remises à jour.

Conformément à la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 et à ses décrets d'application, les documents graphiques et les notices explicatives de ces annexes distinguent des zones d'assainissement collectif ou individuel, ainsi que des secteurs où sont prévus des règles spéciales de limitation de l'imperméabilisation des sols, ou des ouvrages particuliers.

L’ensemble de ces actions se combinent et complètent un ensemble de protections supra- communales présentées plus après dans le rapport.

1 Article intitulé « desserte par les réseaux ». POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 37

Titre IV. DISPOSITIONS DU PLAN D'OCCUPATION DES SOLS

Les dispositions du plan d'occupation des sols traduisent le parti urbanistique de la commune, mais également celui de l'Etat et de l'ensemble des acteurs qui interagissent sur le territoire de la commune de La Jarne. Ainsi, le plan d'occupation des sols doit prendre en compte les normes supérieures, législatives et réglementaires, ainsi que l'ensemble des documents ayant une incidence sur l'aménagement du territoire communal.

1 - PRISE EN COMPTE DES PRESCRIPTIONS SUPRA COMMUNALES

a. Article L. 121-10

L'article L. 121-10 du Code de l'urbanisme définit la portée et les fondements des documents d'urbanisme au travers de six grands principes : - limiter l'urbanisation de l'espace ; - préserver les activités agricoles ; - préserver les espaces forestiers, sites et paysages naturels ou urbains ; - prévenir les risques naturels et technologiques ; - prévoir suffisamment de zones réservées aux activités économiques et d'intérêt général ; - prévoir suffisamment de terrains constructibles pour les besoins actuels et futurs.

L'article L. 121-10 du Code de l'urbanisme a valeur, au sens de l'article L.111-1-1 du même code, de loi d'aménagement et d'urbanisme. Cela signifie que les documents d'urbanisme, schémas directeurs et plans d'occupation des sols, doivent être compatibles point par point avec l'ensemble des principes énoncés ci-dessus.

• Limiter l'urbanisation de l'espace :

Les zones nouvelles ouvertes à l'urbanisation ont été limitées aux "dents creuses" existant dans le tissu urbain. Ainsi, la cohérence spatiale du centre bourg a été renforcée tout en préservant les espaces naturels de la commune, agricoles ou non. Par ailleurs, aucune urbanisation nouvelle n'a été prévue autour du groupe d’habitations du « Fief Girard », du Parc résidentiel de loisirs « Les Rochelines » ou du hameau de « Chassagne ». Enfin, des zones ont vu leur superficie réduite (cas du hameau de « Chassagne » et de l’ancienne zone NAd dévolue aux activités de loisirs et de tourisme) ou on été supprimées (zone d’activités située le long de la RD. n°939).

Ainsi, la surface de l'ensemble des zones urbanisées ou urbanisables présente une diminution de 104 ha. par rapport aux zonages précédents et ne couvre que 12 % du territoire communal, contre 24 % dans l'ancien plan d'occupation des sols.

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• Préserver les activités agricoles - Risques technologiques

Conséquence du constat précédent, l'ensemble des espaces agricoles a été préservé. Il n'existe pas aujourd'hui, sur la commune de La Jarne, d'établissement présentant des risques technologiques. La réduction des espaces à vocation agricole au « Vieux Vuhé » est largement compensée par le classement en zone naturelle à vocation agricole du « Fief Girard » (anciennement zone d’activités), du « Ronflac » et de « Saint Mathurin » (anciennement destinés aux activités de tourisme et de • Prévoir des zones urbanisables et des zones réservées aux activités loisirs). économiques et d’intérêt général

La prise en compte des potentialités de développement de la commune a été détaillée lors du chapitre • Préserver les espaces forestiers, sites et paysages naturels ou urbains : précédent. Il s’agit de tenter d’accompagner un développement modéré et cohérent de l’urbanisation de la Les espaces naturels remarquables ont été identifiés et se voient attribuer un classement particulier commune. ayant pour finalité leur protection. Les limites de ce zonage correspondent principalement à celles du plan d’occupation des sols précédent. Le classement de la Place de la Liberté y a été ajouté, afin de souligner le rôle qu’est appelé à jouer cet espace central dans l’environnement communal et pour mieux le protéger. b. Loi sur l'eau et protection des points de prélèvement

• Prévenir les risques naturels et technologiques • Délimitation des zones d’assainissement collectif et autonome

L'ensemble des espaces soumis à des risques naturels prévisibles a été identifié au plan d'occupation Les articles 35 et 38 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 demandent aux communes de délimiter, au des sols. sein de leur territoire, les zones présentant un caractère homogène au regard du type d'assainissement qui y est pratiqué et des mesures nécessaires à la gestion des eaux fluviales. Ces - Risques d’inondation : zones doivent être soumises à enquête publique, selon les modalités prévues par le Code de l'urbanisme et peuvent être jointes au plan d'occupation des sols. Les secteurs potentiellement inondables sont les secteurs de marais situés à l’ouest de la commune, les terres jouxtant l’« Otus » et des dépressions où une accumulation d'eau peut Le report de ces zones a été effectué sur les documents graphiques des annexes sanitaires, pièce être engendrée par le ruissellement des eaux de pluie. n°4.3.2. du dossier. Ces espaces sont délimités sur les documents graphiques. L’essentiel des zones urbanisées est desservi par un réseau d'assainissement collectif. Dans ces Les zones soumises aux risques d'inondations ont été classées afin de ne pouvoir être zones, le raccordement au réseau public est obligatoire. bâties, qu’il s’agisse de zones supportant une activité agricole ou des espaces bâtis. Les constructions situées en dehors de ces zones doivent être équipées d'un dispositif d'assainissement autonome. Toutefois, en application de la loi sur l'eau, le contrôle de ces Pour les espaces situés en zone naturelle, les règlements liés au zonage ainsi que les équipements privés incombe à la collectivité. prescriptions spéciales, telles que les espaces boisés classés, couvrant les secteurs à risque d'inondation leur garantissent une protection suffisante. Toutefois, en vue de renforcer plus avant cette protection, des corps de règles spécifiques, relatifs à ces secteurs, ont été • Maîtrise des eaux pluviales édictés et en particulier l'interdiction de toute nouvelle construction. En ce qui concerne la gestion des eaux pluviales, il est recommandé l'absorption sur la parcelle dans Au sein des lieux déjà urbanisés, les risques sont concentrés à proximité immédiate de la l'ensemble des zones, à l’exception du bourg. Dans la zone UB, plus dense et déjà bâtie, il n’est pas rivière, c’est à dire dans des fonds de parcelles du tissu bâti ancien. fait de recommandation en la matière. Le classement en zone naturelle de ces espaces a pour but de protéger la population contre Toutefois, le zonage a été modifié dans le centre ancien, classant les fonds de parcelles ces nuisances. potentiellement inondables en zone ND inconstructibles. Par ailleurs le développement de l’urbanisation vers le sud de la commune à moyen terme plutôt qu’au nord-est permettra l’urbanisation de zones pour lesquelles les eaux de ruissellement se rendront vers le marais de Vuhé sans transiter par le bourg. • Prise en compte du Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux

Ces prescriptions répondent à la connaissance actuelle et empirique des inondations et Le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (S.D.A.G.E.) du bassin Loire-Bretagne montées des eaux, et doivent permettre la préservation des biens et des personnes. La ne donne pas d’information précise sur le territoire de la commune de La Jarne, toutefois le courbe de niveau de 4 m. N.G.F. a été retenue pour délimiter la majorité des périmètres dits classement de parcelles en zones ND aux abords de l’Otus renforce sa protection. inondables en secteurs bas, cette dernière en l'état d'appréhension de ces phénomènes L’ensemble des protections liées aux espaces boisés classés, aux monuments classés à l’inventaire hydrologiques représentant la limite jamais dépassée par une montée des eaux sur la des sites des Monuments historiques proches ou au zonage ND concourent à la préservation de la commune de La Jarne. qualité des eaux du ruisseau.

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• Protection des points de prélèvement d’eau destinée à la consommation - La protection des espaces définis comme espaces naturels remarquables par le schéma humaine1 directeur : L'ensemble de ces espaces recouvrant les espaces boisés, les paysages et les sites Il n’est pas ouvert à l’urbanisation de nouvelles zones en direction des points de captages situés au naturels remarquables, se sont vu attribuer un zonage spécifique en vue de leur protection nord-est de la commune. La superficie de la zone NB de Chassagne a même été réduite. (voir descriptif des dispositions du plan d'occupation des sols par zone). De plus, les Par ailleurs, l’urbanisation de la commune à moyen terme est envisagée au sud-est du bourg et ne boisements inscrits au schéma directeur sont reportés sur les documents graphiques du plan devrait donc pas être concernée par les futurs périmètres des points de captage d’eau potable. d'occupation des sols en espaces boisés classés.

c. Protéger le paysage : article L.111-1-4 du Code de l'urbanisme e. Servitudes d'utilité publique

La RD. n°939 est classée « route à grande circulation ». L'ensemble des servitudes d'utilité publique portées à la connaissance de la commune par le Préfet a La prise en compte de l’article L.111-1-4 a conduit la commune à modifier le classement de la zone été reporté sur les documents graphiques des servitudes, annexe n°4.4.3.. Il est en outre présenté NAx au lieu-dit « les Prises ». Cet espace a été classé en zone naturelle. une liste de ces dernières, ainsi qu'une notice explicative de leurs effets sur l'occupation et l'utilisation Par ailleurs, les abords de la RD. n°939 ont vus leur protection renforcée par un classement en zone du sol. ND entre le bourg et la limite est de la commune. Les servitudes relatives aux transmissions radioélectriques fixent des côtes N.G.F. que les constructions ne peuvent dépasser. Ces hauteurs plafond sont respectées dans les dispositions des articles 10 du règlement de plan d'occupation des sols.

Par ailleurs, les zones potentiellement inondables sont reportées sur le plan des périmètres des d. Compatibilité avec le schéma directeur prescriptions particulières, pièce n°4.9.3. du dossier.

Les plans d'occupation des sols, conformément aux articles L. 123-1 et R. 123-17 du Code de l'urbanisme doivent être compatibles avec les orientations des schémas directeurs. Le Schéma directeur de l'Agglomération de La Rochelle a été approuvé par arrêté du Préfet de Région en date du 5 juillet 1979, modifié par arrêté préfectoral du 15 septembre 1988 et mis en f. Nuisances sonores révision par délibération du Syndicat mixte le 12 juillet 1995.

Trois orientations principales sont traduites à l'échelle du territoire jarnais au travers du schéma En application de la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, un arrêté préfectoral directeur : portant classement des infrastructures de transports terrestres à l’égard du bruit en Charente- Maritime, du 17 septembre 1999, est devenu exécutoire le 21 octobre 1999. - Les perspectives démographiques : Cet arrêté s’applique à la RD. n°939 et impose des normes de construction dans un périmètre défini Ainsi que cela a été démontré plus avant dans le rapport de présentation, il y a une de part et d’autre de la voie. compatibilité totale entre le plan d'occupation des sols et le schéma directeur. La délimitation des espaces concernés est figurée dans les annexes, pièce 4.9.3. du présent dossier.

- Les limites géographiques de l'urbanisation : L'ensemble des zones urbanisées ou urbanisables et des réserves foncières définies au plan d'occupation des sols est inclus dans les espaces classés comme urbanisables sur la carte de l'occupation des sols du schéma directeur, à une exception près. g. Risques majeurs Il s'agit, de la zone d’activités située au sud du bourg. Cette zone, déjà prévue lors du plan

d’occupation des sols précédent est aujourd’hui partiellement réalisée, il s’agit donc de la La commune de La Jarne a été classée comme exposée aux risques liées au transport de matières circonscrire sans toutefois compromettre le développement des activités qui y figurent. dangereuses2. La proportion de véhicules poids lourds est importante sur la RD. n°939. puisqu’ils sont De plus, les premières esquisses d'occupation du sol présentées, à ce jour, dans les travaux plus d’une centaine à traverser le bourg de la commune chaque jour. de révision du schéma directeur de l'agglomération de La Rochelle intègrent ce secteur au Le plan d’occupation des sols ne permet donc pas l’urbanisation de zones nouvelles le long de cette sein des zones urbanisées. voie. De plus la matérialisation des principes de voirie et notamment du giratoire situé à l’entrée est du Par ailleurs, la vaste zone NAd située à l’ouest du bourg retrouve un classement en zone bourg doivent permettre de favoriser la sécurité routière dans la commune. naturelle ND plus conforme à ses caractéristiques. Seules les zones exploitées de manière

particulière se voient attribuer un classement spécifique : NDa, NDg ou NAt.

1 Article 20 du Code de la santé publique. 2 Risque TMD. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 40 h. Loi d’orientation pour la ville

Les collectivités doivent, par leurs interventions en matière foncière, favoriser la diversité de l’habitat et permettre la réalisation de logements sociaux. Une opération importante est en cours sur le sol 2 - DISPOSITIONS GENERALES communal : 4,66 ha étant encore réservés à cette opération au lieu-dit « le Fief Cluzeau » (zone NA). Le territoire communal est découpé en zones repérables sur les documents graphiques de zonages Par ailleurs, un schéma départemental fixant les conditions d’accueil spécifique des gens du voyage a (pièces n°2). Deux grands types de zones sont identifiables : été approuvé par arrêté préfectoral en date du 10 juin 1996. Une coordination intercommunale sur le - les zones urbaines (UB, UE) ; territoire de la Communauté d'agglomération de La Rochelle organise les modalités de passage ou de - les zones naturelles (NA, NB, NC, ND). séjour des gens du voyage. A chaque zone correspond un règlement spécifique, édicté en 15 articles, qui précise la règle Il n’est pas prévu, à ce jour, que soit réalisé sur la commune de La Jarne de terrain d’accueil des gens d'urbanisme qui s'applique sur chaque parcelle. L'ensemble est regroupé dans le règlement du voyage. (pièce n°3), dans lequel le titre I rappelle les dispositions générales applicables à l'ensemble du territoire communal. Dans certaines zones, des secteurs spécifiques (NAa, NCa, NDa, etc.) ont été créés. Dans ces secteurs, la règle générale de la zone s'applique à l'exception de quelques dispositions particulières édictées spécifiquement.

Des réserves pour les équipements publics peuvent être inscrites au plan d'occupation des sols. Elles sont repérables sur les documents graphiques de zonage, leur numérotation renvoyant à la liste des emplacements réservés (pièce n°4.1).

Des espaces boisés peuvent être classés au titre de l'article L. 130-1 du Code de l'urbanisme. Le champ d'application de cette protection particulière est repérable aux documents graphiques de zonage et ses effets sont transcrits à l'article 13 de chaque zone.

Le présent chapitre a pour objet de présenter succinctement les dispositions techniques du plan d'occupation des sols concrétisant les objectifs communaux exprimés précédemment. Pour appréhender dans le détail les dispositions du plan d'occupation des sols, il y a lieu de se reporter à l'ensemble des pièces constitutives du dossier et notamment au règlement et aux plans de zonage.

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Plan de zonage du POS.

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a. Dispositions du plan d'occupation des sols par zone

¾ La zone pavillonnaire : UE ¾ La zone centrale : UB

La zone UE caractérise le tissu urbain périphérique de forme pavillonnaire. Elle accueille des Cette zone caractérise le tissu bâti jarnais “traditionnel”, et plus particulièrement le centre bourg. habitations individuelles implantées soit de manière isolée, soit sous forme de lotissements au Elle recouvre des espaces construits relativement homogènes, par une implantation quasi sein d'anciennes zones d'urbanisation future. systématique des constructions en ordre continu en bordure des voies, et des bâtiments dont l'aspect extérieur et la volumétrie sont sensiblement identiques. Cet espace a essentiellement vocation à accueillir des constructions à usage d'habitation Les dispositions de cette zone ont été conçues pour préserver le caractère et l'aspect individuelle même si les constructions à usage de commerce, de bureau, de service et les architectural de ces espaces, ainsi que leur rôle polarisateur, insufflé par les activités hôtels sont acceptés dans la zone. Les dispositions du plan d'occupation des sols ont été commerciales, administratives et culturelles. C'est pourquoi, si cette zone est destinée à conçues pour préserver ce caractère pavillonnaire. accueillir des constructions à usage d'habitat, elle a également une vocation multiple (activités, commerces, équipements, …) pour conserver sa polyvalence et son attrait. Bien que cette zone ª A ce titre, les constructions à usage d'habitation, sur les petites unités foncières, sont ne représente quantitativement qu'une partie infime du territoire communal (de l'ordre de favorisées au travers du coefficient d'occupation des sols (article 14). 1,5 %), une attention particulière dans les dispositions du plan d'occupation des sols lui a été attribuée, puisqu'elle représente qualitativement le cœur de la commune. Ainsi, les unités foncières de petite taille se voient attribuées, pour les constructions à usage d'habitation, la garantie de disposer d'une surface hors œuvre nette égale à 170 m². ª C'est pourquoi ont été privilégiées des règles strictes d'implantation et de gabarit, plutôt que des dispositions de densité. A ce titre, les règles d'implantation (articles 6, 7 et 8) et de ª Par ailleurs, le caractère pavillonnaire de la zone est soutenu par le maintient de règles hauteur (article 10) sont contraignantes. d’implantation et de gabarit conçues dans les buts d’éviter une trop grande réduction de l'ensoleillement des cœurs d'îlots, de favoriser une participation du jardin de “devant” au C'est de leur application que dépend la volumétrie et la densité du centre de la commune : verdissement le long des voies, et d’encourager l’implantation des constructions isolément sur la parcelle. - les constructions peuvent être implantées à l'alignement pour constituer un front bâti homogène le long des voies. - Retrait des constructions par rapport aux voies, - Il n’est pas fixé de bande à compter de l'alignement au delà de laquelle, la - Implantation par rapport aux limites séparatives restrictive au delà d’une bande de constructibilité est contrainte. Les constructions peuvent se bâtir relativement 20 mètres. librement afin de respecter la diversité des emprises au sol dans cette zone. - Emprise au sol limitée afin de protéger des espaces de « paysagement » importants, - la hauteur des constructions est encadrée par deux règles : une hauteur absolue et un - Etc.. gabarit sur voie. Ces deux règles doivent être appliquées simultanément, la plus contraignante des deux s'imposant. ª Enfin, l’aspect des constructions et des clôtures est fortement réglementé afin de favoriser la cohérence architecturale et l’identité du bâti de la commune. ª Il n’est pas fixé de coefficient d'occupation des sols, ce qui permet d'éviter sur les quelques grandes unités foncières des disproportions du bâti, et laisse sur le reste des terrains les règles d'implantation et de gabarit réguler les constructions. Cette approche autorise une meilleure réponse à la situation morphologique du bâti et du parcellaire hétérogène du centre bourg.

ª Par ailleurs, un souci tout particulier a été apporté à l'aspect architectural des constructions (aspect général, façades, toitures et couvertures, matériaux, etc.) et des clôtures, pour favoriser le maintien du caractère de ces lieux.

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• La zone 1NA : ¾ Les zones d'urbanisation future : NA et 1NA La zone 1NA comprend des espaces naturels actuellement non équipés. Elle a pour objectif de créer une réserve foncière dont les modes d'occupation et d'utilisation du sol Ces zones sont destinées à accueillir une extension géographique de la commune dans le seront définis ultérieurement. cadre d'une urbanisation cohérente. Ces zones, dont l'utilisation actuelle du sol est principalement agricole, peuvent recevoir des constructions et installations nouvelles dans la mesure ou celles-ci sont strictement • La zone NA : liées et nécessaires à l'activité des exploitations agricoles et qu'elles ne sont pas génératrices de surface hors œuvre nette. La zone NA comprend des espaces naturels actuellement non équipés et destinés à recevoir les extensions de l'urbanisation à cours et moyen terme. L'ouverture à L'ouverture à l'urbanisation de ces espaces ne pourra se faire qu'au travers d'une l'urbanisation de ces espaces ne pourra se faire qu'au moyen d'opérations procédure de zone d'aménagement concerté ou d'une révision du plan d'occupation des d'aménagement garantissant la cohérence urbaine de ces derniers, principalement sous sols. forme de lotissements, groupements d'habitations ou zones d'aménagement concerté.

Ces espaces doivent accueillir des extensions urbaines sous forme dominante d'habitat horizontal dont la vocation est essentiellement résidentielle.

ª Le règlement de la zone se rapproche donc de celui de la zone UE. ¾ La zone : NB

ª La zone NA s'entend comme zone ouverte à l'urbanisation au sens de l'article R. 123-18 du Code de l'urbanisme, dans la mesure où le règlement prévoit les La zone NB constitue un espace naturel ou faiblement urbanisé dont les constructions, souvent conditions de son aménagement cohérent. En effet, ces espaces ne peuvent faire anciennes, ont été bâties de façon spontanée et autonome. Le plus souvent les constructions l'objet d'une autorisation d'occupation et d'utilisation du sol qu'à la double condition : sont implantées en bande le long des voies. Ces espaces sont généralement peu équipés et ne regroupent que quelques constructions. - que la capacité des réseaux soit suffisante pour l'opération projetée ; - que l'opération projetée s'assoit sur une unité foncière d'une superficie supérieure ª Les dispositions du plan d’occupation des sols ont été conçues pour permettre le ou égale à 1 ha. renouvellement des constructions existantes et la poursuite de l’occupation des sols à usage d’habitat. Les buts recherchés sont le maintient du caractère hétéroclite et spontané ª Une réflexion sur les possibilités d'aménagements des zones NA a été menée pour des constructions ainsi que la limitation spatiale des espaces concernés. d'une part, estimer le potentiel de ces dernières, et d'autre part, prévoir les possibilités de raccordements aux différents voiries et réseaux. - Le règlement est moins restrictif que dans les zones urbaines (zones U) pour ce qui est de l’enveloppe ou de la forme des bâtiments : la hauteur, l’implantation par rapport aux Cette approche se traduit sur les documents graphiques de zonage par une amorce voies, aux limites séparatives ou au bâti sont simplifiées. des principes de voiries sur les différentes zones NA et sur les plans des réseaux d'assainissement où sont reportés les schémas futurs d'assainissement. ª Par ailleurs, la pérennisation de la vocation résidentielle de ces zones est recherchée sans compromettre les constructions de caractère traditionnel. La réalisation de l'ensemble de ces viabilités, voies nouvelles publiques ou privées portées aux plans de zonage et réseaux d'assainissement, seront à la charge des - Les règles relatives à l’aspect extérieur des constructions, le faible coefficient propriétaires ou aménageurs de ces zones qui devront respecter ces schémas de d’occupation des sols ou la taille minimale des terrains constructibles sont concues principes pour toute autorisation d'occupation et utilisation du sol. dans ce sens.

Par ailleurs, la zone NA comprend trois secteurs aux vocations plus spécifiques : - Le secteur NAa, destiné à l’accueil d’un habitat de plus forte densité ; - le secteur NAt, destiné à l'accueil des activités touristiques et de loisirs ; - le secteur NAxb, destiné à accueillir des constructions à usage d'activités tertiaires, artisanales ou commerciales.

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 44 Réflexions d'aménagements sur les zones d'urbanisation future

POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 45 ¾ La zone agricole : NC ¾ La zone naturelle : ND

La zone NC couvre les secteurs devant être protégés en raison de leur valeur agricole. La zone ND couvre les espaces naturels devant être protégés en raison de la qualité paysagère L'urbanisation y est principalement présente sous forme de bâtiments d'exploitation agricole. ou environnementale des sites. Elle recouvre la majeure partie du territoire jarnais avec 600 hectares, soit plus de 70% de la superficie communale. Le règlement de cette zone vise à préserver les sites tout en garantissant un possible aménagement lié aux activités de loisirs, de plein air, ou d’intérêt général compatible avec la La règle édictée pour cette zone à pour objectif la protection, la conservation et l'évolution des nature de ces espaces. fonctions agricoles pour permettre leur exploitation dans les meilleures conditions. ª Dans cette zone, toute construction nouvelle est interdite, à l'exception de celles spécifiées ª Ainsi, seules sont autorisées dans la zone NC les constructions à usage agricole, ou liées à dans des secteurs particuliers. l'exercice de ces activités. Toutefois, un droit à construire est accordé pour les constructions existantes à usage d'habitation en vue de leur préservation et de leur aménagement. Les parties boisées, La zone NC comporte un secteur : incluses dans le tissu bâti, ont été classés en zone ND pour garantir au mieux leur préservation. • le secteur NCa :

Le secteur NCa a un champ d'application territorial unique à l'ouest de la commune. La zone ND comporte quatre secteurs : Cet espace de marais présente un très faible dénivelé et se trouve fortement exposé aux accumulations d'eaux de surface liées au ruissellement et à la nature du sol. • le secteur NDa :

Il couvre les terres agricoles qui sont à protéger en raison des risques d'inondabilité Ce secteur est destiné à accueillir les équipements sportifs et récréatifs. Il regroupe le inhérents à ce type de sol. complexe sportif situé le long de la rue des Quatre Chevaliers, les bâtiments du Golf et le Club hippique d’Aunis. ª Pour cette raison, les créations de bâtiments sont interdits dans ce secteur. ª Dans ce secteur sont autorisées les occupations et utilisations du sol strictement liées aux équipements sportifs et de loisirs.

• le secteur NDb :

Il est exclusivement destiné à recevoir les installations, constructions et aménagements liés aux créations et extension de cimetières. Son champ d'application territorial est unique, le cimetière du centre bourg.

ª Dans ce secteur sont autorisés les aménagements ou extensions des installations ou constructions à condition qu’elles aient un rapport direct avec le fonctionnement des cimetières.

• le secteur NDe :

Il couvre les espaces nécessaires aux équipements publics dont la nature peut présenter des risques. Il s'agit de la station d'épuration.

ª Dans ce secteur sont autorisés les constructions, installations ou aménagement d’intérêt général.

• le secteur NDg : Ce secteur, d'un champ d'application territorial très restreint, intègre les installations et terrains liés au golf. Seules y sont autorisées les occupations et utilisations du sol strictement liées à la pratique de cette activité sportive.

ª Dans ce secteur sont autorisés les modes d’utilisation et d’occupation du sol liés aux activités de golf.

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b. Les outils mis en œuvre par le plan d'occupation des sols

• Les espaces boisés classés :

L'ensemble des espaces boisés et des parcs de la commune s'est vu attribuer une protection particulière. Ils sont repérés aux documents graphiques de zonage par une trame spécifique (Cf. légende du plan). Le classement nouveau de quelques haies de valeur et l'actualisation graphique de cette représentation à l'occasion de l'établissement du nouveau plan de zonage indique que la surface totale de ces espaces est de 26,71 ha.

La protection d'espace boisé classé, édictée au titre de l'article L. 130-1 du Code de l'urbanisme, se superpose au zonage. Elle rend les terrains concernés inconstructibles, et ce même s'ils sont classés en zone urbaine. Toutefois, dès lors qu'un terrain est partiellement couvert par un espace boisé classé, le coefficient d'occupation des sols du terrain est calculé sur l'ensemble de sa superficie.

Cette protection extrêmement rigoureuse ne peut être remise en cause que par une procédure de révision du plan d'occupation des sols.

• Les emplacements réservés :

Le plan d'occupation des sols peut créer des réserves aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général ainsi qu'aux espaces verts. Les terrains inscrits en emplacement réservé sont repérés aux documents graphiques de zonage par une trame particulière et un numéro renvoie à la liste annexée au dossier (pièce n°4.1). Cette liste précise l'affectation, la collectivité bénéficiaire et la surface de chaque réserve.

Les emplacements réservés sont une servitude d'urbanisme particulière qui se superpose au zonage du plan d'occupation des sols. Cette servitude rend inconstructible les terrains concernés, sous réserve des dispositions de l'article L. 421-3 du Code de l'urbanisme, pour toute autre affectation que celle prévue pour la réserve.

Le propriétaire d'un terrain réservé à la possibilité, conformément à l'article L. 123-9 du Code de l'urbanisme, de mettre en demeure la collectivité bénéficiaire de la réserve d'acquérir son bien.

Pour la commune, la création d’une voie nouvelle fait l'objet d'une inscription en emplacement réservé. Elle a été instituée dans l'objectif d'améliorer les liaisons routières entre les quartiers de la commune1.

1 Cet emplacement réservé est antérieur à la présente révision du plan d’occupation des sols et a été conservé. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 47

Titre V. DESCRIPTION DES MODIFICATIONS APPORTEES AUX DIFFERENTES PIECES DU P.O.S.

1 - DOCUMENTS GRAPHIQUES

Les principales modifications du document graphique, et en particulier la création des zones d’urbanisation future NA ou 1 NA, ont été précisément présentées dans le rapport de présentation.

Parallèlement à ces modifications fondamentales, les documents de zonage ont été réexaminés et plusieurs ajustements, par rapport à des limites cadastrales par exemple, ont été effectués.

Tous ces ajustements, leur localisation, et leur nature, sont détaillés sur les différents extraits graphiques avant et après révision, figurant en annexe du présent rapport de présentation.

Les plans d’origine cadastrale servant de base aux documents graphiques, ont également été mis à jour. En particulier certains lotissements ou opérations récentes d’aménagement, ainsi que des nouvelles infrastructures, ont été reportés.

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2 - REGLEMENT

Le règlement du plan d’occupation des sols de La Jarne a très peu évolué par rapport au règlement type de toutes les communes du groupement d'urbanisme, élaboré en 1978.

Depuis cette époque, les règlements des communes de cet ancien groupement faisant partie du Syndicat intercommunal à vocation multiple (S.I.VO.M.) de la région de La Rochelle devenu Communauté de Villes puis Communauté d'agglomération de La Rochelle ont, par contre, subi de nombreux ajustements de forme ou de fond, au regard des particularités ou des difficultés rencontrées lors de l'instruction des permis de construire et des autorisations de lotir.

A la suite de l'adhésion de La Jarne à la Communauté de villes, il paraît souhaitable de faire bénéficier cette commune de ces modifications de règlement de plan d’occupation des sols. Par ailleurs, certains autres ajustements peuvent s'avérer nécessaires pour mettre en œuvre les orientations liées aux règles d'urbanisme souhaitées par la municipalité. De plus, une harmonisation des règlements des différentes communes de la Communauté facilitera les cohérences ou les comparaisons au sein de l’espace communautaire.

Enfin, une meilleure lisibilité typographique est apportée à l'édition du règlement.

Les principales modifications apportées concernent les points suivants :

a. Ajustements concernant le titre 1 : • Article 2 : Portée du règlement à l'égard des autres législations relatives à l'occupation du sol Conformément à l’article R.111-1 du Code de l'urbanisme, les règles générales d’urbanisme qui demeurent applicables dans les territoires dotés d’un P.O.S. sont précisées.

Sont notamment prises en compte les réglementations relatives : - au droit de préemption urbain, - au plan de nuisances sonores, - aux risques naturels prévisibles, - aux mesures de protection qui s’appliquent aux "zones à risques archéologiques et fouilles archéologiques".

Il est rappelé la durée de validité des règles propres aux lotissements, et celles issues de la loi sur l’eau.

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• Article 3 : Division du territoire en zones b. Ajustements concernant les titres 2 et 3 : Les zones UA et UB ont respectivement été renommées UB et UE, conformément aux autres P.O.S. du territoire de la Communauté • Article 1 : Occupations et utilisations du sol admises d'agglomération de La Rochelle. Zones UB et UE : les constructions à usage de bureau, commerce, service, Il a été créé plusieurs secteurs afin que le règlement prenne davantage en hôtel et stationnement sont expressément autorisés. considération les spécificités de certains espaces. Il s’agit des secteurs NAa, NAt, NAxb, NCa, NDa, NDb, NDe, NDg ; tandis que la zone UF et les Zone NA et ses secteurs : l’article est réécrit afin de traiter isolément la secteurs NAd et NAx ont été supprimés. zone NA et les secteurs NAt et NAxb et de préciser les constructions autorisées sous conditions. Par ailleurs, il est mentionné l’existence d’emplacements réservés et Ainsi dans la zone NA et le secteur NAa, les constructions doivent être d’espaces boisés classés. comprises dans une opération d’ensemble ou s’insérer dans un aménagement urbanistique et architectural cohérent pour l’ensemble d’une zone ou d’un secteur. • Article 5 : Dispositions générales applicables à certaines natures de constructions Zones 1NA, NC et ND : dans le cas général, l'extension de constructions d'habitations existantes n'est autorisée sous condition que dans la limite Cet article concerne principalement la reconstruction après sinistre d’un maximale de 170 m² de surface hors œuvre nette (S.H.O.N.). bâtiment à l’identique, les travaux qui améliorent la conformité d’un immeuble avec le règlement, les équipements publics ou d'intérêt public Zones NB : les clôtures et les aires de stationnement sont autorisées. ainsi que l’implantation des abris de jardin. Zone 1NA : les opérations d'aménagement peuvent être acceptées à Des dispositions particulières de hauteur ou d'implantation peuvent y être condition de faire l'objet d'une procédure de zone d’aménagement concerté admises sous certaines conditions. (Z.A.C.).

Zone ND et secteur NDa : les jardins familiaux sont autorisés. • Article 6 : Stationnement des véhicules Les normes de stationnement sont globalement définies pour l'ensemble des zones du P.O.S.. L'article 12 de chacune des zones fera alors référence • Article 2 : Occupations et utilisations du sol interdites à ces normes et, éventuellement, les complétera. Zones UB et UE : Les constructions à usage agricole et leurs extensions ne sont plus interdites.

Zones NB : Les constructions nouvelles à usage d’artisanat ou d’industrie et les immeubles de plus de deux logements sont interdits.

Zones NC, NB et NDa : Les constructions ou installations qui ne sont pas liées directement à l’agriculture, l’élevage ou l’aquaculture sont interdites.

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• Article 3 : Accès et voirie • Article 6 : Implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques Toutes les zones : des contraintes de largeur sont imposées aux voies publiques. Zones UB, UE, NA et les secteurs NAa et NAt : lorsque l'une ou l'autre des constructions voisines existantes ne respecte pas la règle Zones UB, UE, NA : des dérogations aux règles de largeur de voirie d'implantation générale, l'implantation de constructions nouvelles peut être pourront être acceptées si des dispositions architecturales ou urbanistiques éventuellement autorisée ou imposée à l'alignement de l'existant. le justifient. Zone NAxb : la marge de reculement par rapport à l'alignement est fixée à Secteur NAxb : les accès sur voies publiques sont limités. 6 m ou davantage pour les constructions de toutes natures.

Zone 1NA : il peut être fixé des règles différentes d'implantation en fonction de la nature des voies ou routes de référence. • Article 4 : Desserte par les réseaux

Toutes les zones : Assainissement : lorsqu'ils sont autorisés, les rejets d'eaux • Article 7 : Implantation des constructions par rapport aux limites industrielles sont soumis à la passation d'une convention de rejet séparatives avec le gestionnaire du réseau. Zone UB : l'obligation d'implantation d'une limite séparative latérale à l'autre Zones UE, NA, NB, NC, ND : s'applique aux unités foncières dont la façade sur rue est inférieure à 10 m. Eaux pluviales : afin de limiter les risques d'inondation, compte et non plus 15 m.. tenu des capacités de stockage des bassins de rétention et des Il n’est plus fixé de bande de 15 mètres de profondeur mesurée à partir de cours d'eau, il est souhaité que dans la mesure du possible, les eaux l’alignement des voies au delà de laquelle les conditions d’implantation des pluviales soient conservées sur la parcelle par stockage, infiltration constructions sont différentes. ou absorption. En cas d'impossibilité, elles devront cependant, avec l'accord de la commune, être évacuées dans le réseau Zone UE : l’implantation en limite séparative peut être admise sous d'assainissement pluvial de la ville. conditions.

Zone NA et secteur NAa : les règles d'implantation de la zone UE sont • Article 5 : Caractéristiques des terrains répétées.

Zones UE, NA, NB et les secteurs NAa : Dans les lotissements et groupes Secteurs NAt et NAxb : des cas particuliers autorisant des constructions d'habitations individuelles à créer, la superficie moyenne des parcelles se en limites séparatives sont énumérés. voit imposé un minima. Zone 1NA : la distance minimale d'implantation par rapport aux limites Zone UE : La surface des parcelles ne devra pas être inférieure à 600 m². séparatives est de 5 m..

Zone NA : La surface des parcelles ne devra pas être inférieure à 400 m². • Article 8 : Implantation des constructions sur une même propriété Zone NB et secteur NAa : La surface des parcelles ne devra pas être inférieure à 800 m². Zones UB, UE, NA, NB et secteurs NAa et NAt : la distance devant séparer deux constructions sur une même propriété est la plus grande des Secteur NAxb : pour être constructible, un terrain doit avoir une superficie hauteurs des deux façades en vis-à-vis mesurées à l'égout du toit. au moins égale à 500 m². Cette distance est réduite de moitié pour les parties de construction en vis à vis qui ne comportent pas de baies éclairant des pièces principales d’habitation ou de travail.

Secteur NAxb : la distance minimum entre deux constructions doit être au moins égale à la plus grande des hauteurs et dans tous les cas supérieure à 6 m.

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• Article 9 : Emprise au sol des constructions • Article 13 : Espaces libres, plantations, espaces boisés classés L’emprise au sol des constructions est calculée en considérant l’unité Zones UB, UE, NA et les secteurs NAa et NAt : au moins 10 % de la foncière et non plus la parcelle. surface des lotissements ou ensembles de constructions groupées comportant au moins 10 lots doivent être traités en espaces paysagers. Zone NB : cette emprise n’est plus limitée à 25 % de la surface parcellaire. Secteur NAxb : dans les cas de constructions en retrait de l’alignement, les • Article 10 : Hauteur des constructions surfaces libres en bordure de voie ainsi que les délaissés des aires de stationnement doivent être traités en espaces verts. Toutes les zones : Les modalités de calcul de la hauteur d’une construction sont précisées.

• Article 14 : Coefficient d'occupation du sol Zones UB, UE, NA et le secteur NAa : des précisions concernant la hauteur relative des constructions sont apportées. Toutes les zones : les règles du C.O.S. autorisent l'extension des Zone UE : la hauteur maximale autorisée est de 8 m.. constructions à usage d'habitation individuelle, dans la limite de 170 m² de S.H.O.N.. Zone NAxb : la hauteur maximale autorisée est de 10 m. pour les activités et 8 m. pour les habitations. Zone UB : le C.O.S. n’est pas limité.

Zone 1NA : la hauteur maximale autorisée est fixée à 8 m.. Secteur NAa : le C.O.S. est fixé à 0,4 pour les unités foncières strictement supérieures à 425 m². Secteur NAt : la hauteur maximale autorisée est de 5 m..

Secteur NAxb : la hauteur maximale autorisée est de 10 m. pour les • Article 15 : Dépassement du coefficient d'occupation du sol constructions à usage autre que habitation. Toutes les zones : les dépassement et les transferts de C.O.S. ne sont pas Secteur NDa : la hauteur maximale autorisée est de 11 m.. autorisés.

Secteur NDb : la hauteur maximale autorisée est de 5 m..

• Article 11 : Aspect extérieur des constructions Toutes les zones : l’aspect extérieur des constructions est assorti d’un nombre conséquent de recommandations concernant l’aspect général, les façades, les toitures et couvertures, les matériaux et les clôtures.

• Article 12 : Stationnement Zones UB, UE et NA : les prescriptions de l’article 6 des dispositions générales constituant le titre 1 du présent règlement s’appliquent intégralement.

Zones 1NA, NB, NC et ND : la superficie à prendre en compte pour une place de stationnement est de 25 m²..

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3 - ANNEXES

• Annexe 4-1 : Emplacements réservés La liste des emplacements réservés est mise à jour, compte tenu de la considération des objectifs communaux à moyen et long terme en matière d’équipements de loisirs et d’infrastructures routières notamment1.

• Pièce 4-3 : Annexes sanitaires Les différents plans de réseaux ainsi que les notes techniques générales ont été mise à jour. De plus, les périmêtres des zones d’assainissement et les prescriptions concernant l’écoulement des eaux pluviales tels que définis par la loi du 03 janvier 1992 sont inclus dans les annexes sanitaires.

• Annexe 4-4 : Servitudes d’utilité publique Le plan et la liste des servitudes ont été mis à jour.

• Annexe 4-9 : Périmètre des prescriptions particulières

Il est constitué un plan spécifique à la délimitation de certaines prescriptions particulières, notamment :

Zones inondables : Considérant les articles L.121-10 et L.123.1 du Code de l’urbanisme et la loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement, il est établi des périmètres à l’intérieur desquels il convient de prendre en compte l’existence de risques d’inondation. Au titre de l’article R.111-2 du Code de l’urbanisme, les autorisations d’occupation et d’utilisation du sol pourront être subordonnées, à l’intérieur des périmètres définis ci-dessus, à des prescriptions spéciales aux fins d’assurer la sauvegarde des personnes et des biens.

Nuisances sonores : En application de la loi du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit, les périmètres définis de part et d’autre de la voie RD. n°939 sont reportés sur le document graphique.

1 Lors d’une délibération du Conseil municipal du 18 septembre 1998, la commune de La Jarne levait la réserve du terrain cadastré B1011 « Fief de Chuse ». POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 53

Titre VI. TABLEAU RECAPITULATIF DES SUPERFICIES

1 Zonages Surfaces (ha) Ancien Ancien P.O.S. révisé P.O.S. révisé P.O.S. P.O.S.

UA UB 13,75 13,32 13,75 13,32

UB UE 51,12 59,66 51,12 59,66

UF 1,85 1,85

Total zones U 66,72 72,98

NA 4,70 NA 23,37 NAa 6,28 NAd NAt 98,63 3,08 NAx NAxb 11,33 4,50 133,33 18,56

1NA 1NA 4,95 9,59 4,95 9,59

Total zones NA 138,28 28,15

NB NB 9,25 5,53 9,25 5,53

NC 556,26 NC 622,47 NCa 102,57 622,47 658,83

ND 51,49 Evolution du zonage : NDa 10,97 ND NDb 4,98 0,82 NDe 0,57 Ancien P.O.S. P.O.S. révisé Variations NDg 12,36 Zones U 66,72 ha 72,98 ha + 6,26 ha 4,98 76,21,

Zones NA 138,28 ha 28,15 ha - 110,13 ha Total zones N 636,70 740,57 Zones N 636,70 ha 740,57 ha + 103,87 ha

Total 841,70 ha 841,70 ha Total commune 841,70 841,70 dont E.B.C. 26,71 ha Espaces boisés classés 26,71

1 - Seules les surfaces terrestres sont comptabilisées. POSLJ / MODIFICATION APPROUVEE LE 09 JUILLET 2009 PAGE 54

Direction générale des services techniques

La Jarne Service Études Urbaines

Plan d’occupation des sols

Annexe logement social

Modification Approuvée le 9 juillet 2009

Hôtel de la Communauté d’Agglomération

6, rue Saint-Michel BP 1287 17086 LA ROCHELLE CEDEX 02

Tél. : 05 46 30 34 00 Fax : 05 46 30 34 09 www.agglo-larochelle.fr [email protected]

COMMUNE DE LA JARNE PLAN D'OCCUPATION DES SOLS Modification approuvée le 9 juillet 2009 RAPPORT DE PRESENTATION- ANNEXE LOGEMENT SOCIAL

PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DE LA ROCHELLE APPROUVÉ LE 19 DECEMBRE 2008

DEFINITION ET OBJET DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

Le programme local de l'habitat (PLH) est un outil de programmation qui permet d'articuler, dans le cadre d’une agglomération, les politiques d'aménagement urbain et d'habitat dans une vision globale de "politique de la ville". Il définit pour une durée de six ans, les objectifs et les principes d'une politique visant à répondre aux besoins en logements et en hébergement, à favoriser le renouvellement urbain et la mixité sociale en assurant entre les communes et entre les quartiers d'une même commune, une répartition équilibrée et diversifiée de l'offre de logements.

Les principaux enjeux d’un Programme Local de l’Habitat peuvent être ainsi formulés : - s'opposer à la ségrégation sociale, - promouvoir un développement urbain équilibré, grâce à la mixité des fonctions urbaines et à la diversité de l'offre d'habitat, - favoriser la mobilité résidentielle et éviter les phénomènes de relégation qui caractérisent certains grands ensembles, - offrir à l'ensemble de la population un véritable droit au logement, aux services et aux équipements urbains.

I/ LES OBJECTIFS DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

A/ OBJECTIFS QUANTITATIFS TERRITORIALISES POUR LES LOGEMENTS SOCIAUX ET MIXITE SOCIALE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME :

Pour répondre aux besoins d’une population de 170 000 habitants en 2020 définis par le projet d’agglomération, il convient de produire 1 200 nouveaux logements annuellement sur la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. A partir de ce nombre, il est possible d’approcher, commune par commune, les besoins en logements sociaux de façon à ce que les communes soumises à la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) ou à la loi instituant le Droit Au Logement Opposable (DALO) 1 atteignent 20 % de logements sociaux en 2020 et que les autres communes2 atteignent environ 10 % au minimum.

1 Communes dont la population est au moins égale à 3.500 habitants. Pour la communauté d’agglomération, les communes de : La Rochelle, Angoulins, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-Mer, Lagord, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau et Saint Xandre. 2 Communes d’Esnandes, de l’Houmeau, de La Jarne, de Marsilly, de Saint-Rogatien, de Sainte-Soulle, de Saint-Vivien, de Salles- sur-Mer.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 1 L’article L 123-1 du Code de l’Urbanisme dispose que le « Plan Local d’Urbanisme doit être compatible avec les dispositions […] du Programme Local de l’Habitat ». Si ce dernier est approuvé après l’approbation d’un Plan Local d’Urbanisme, le Plan Local d’Urbanisme doit être rendu compatible dans un délai de trois ans.

Cet article permet de définir dans les Plans Locaux d’Urbanisme, la destination et la nature des constructions autorisées.

L’article L 123-2 du même code permet, dans les Plans Locaux d’Urbanisme, d’instituer des servitudes consistant : · A réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu’il définit (1). L’article L. 123-1 16e du code de l’urbanisme permet également : · de délimiter des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d’un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements locatifs qu’il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale (2).

Pour mettre en œuvre le Programme Local de l’Habitat dans toutes les communes de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, les Plans Locaux d’Urbanisme permettront la mixité sociale par le logement en prévoyant :

1. DANS LES ZONES DEJA URBANISEES, DES SERVITUDES DE MIXITE SOCIALE (ART L 123-2 b DU CODE DE L’URBANISME) OU EMPLACEMENTS RESERVES, POUR REALISER DES LOGEMENTS SOCIAUX LOCATIFS.

Pour les communes soumises à l’obligation d’atteindre 20 % de logements sociaux en 20203, ces emplacements réservés seront retenus en accord avec les Conseils Municipaux, sur des terrains bâtis ou non bâtis, particulièrement dans des secteurs où la proportion de logements sociaux est la plus faible. Pour ne pas regrouper systématiquement le logement social, ces emplacements réservés devront chacun correspondre à un nombre mesuré de logements sociaux. Pour répondre à des objectifs de mixité sociale, des logements libres pourront éventuellement être également réalisés sur ces emplacements sans excéder 50 % du nombre total de logements. Dans chaque commune où s’applique l’obligation de 20 % de logements sociaux en 2020, ces emplacements réservés devront représenter une capacité en logements sociaux d’au moins 15 % du déficit constaté au moment de la transcription dans le Plan Local d’Urbanisme4.

2. UN POURCENTAGE MINIMUM DE LOGEMENTS LOCATIFS SOCIAUX

Pour toutes les communes de la Communauté d’Agglomération, dans l’ensemble des zones urbanisées ou à urbaniser, mais en dehors des Zones Urbaines

3 Communes de l’agglomération dont la population est au moins égale à 3.500 habitants : La Rochelle, Angoulins, Aytré, Châtelaillon-Plage, Dompierre-sur-Mer, Lagord, Nieul-sur-Mer, Périgny, Puilboreau et Saint Xandre. 4 Les emplacements réservés permettront de réaliser un nombre de logements locatifs sociaux = [(résidences principales existantes x 20%) - logements sociaux] x 15 %.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 2 Sensibles5, il sera réalisé un pourcentage minimum de logement locatifs sociaux au sein de chaque opération d’aménagement concernant le logement ou de construction de logements répondant à certains critères. Ces logements locatifs sociaux seront exclusivement de statut PLUS (prêt locatif à usage social) ou PLAI (prêt locatif aidé d’insertion).

B/ DENSITE DE LOGEMENT ET MAITRISE FONCIERE

1. DENSITE DE LOGEMENT A L’HECTARE

La densité de logement est primordiale dans l’approche spatiale. L’étude diagnostic sur le marché foncier de décembre 2006 et l’étude diagnostic préalable au Schéma de Cohérence Territorial constatent que si les consommations récentes d’espace étaient poursuivies, les disponibilités foncières seraient utilisées en quelques années, ce qui est inacceptable et nécessite d’utiliser l’espace disponible de façon plus rationnelle. Les densités « traditionnelles » constatées en 1999 dans les zones urbanisées6 des communes qui étaient de 10 logements/ha en moyenne dans les communes hors La Rochelle7 et 32 logements/ha à La Rochelle ne sont plus adaptées aux besoins de la Communauté d’Agglomération.

2. ACTION FONCIERE DES PLU DANS LES ZONES AU

Les Plans Locaux d’Urbanisme permettront une gestion maîtrisée des zones AU inconstructibles, même pour l’aménagement à court terme, en n’affichant les droits à construire que lorsque le projet sera conforme aux objectifs du Programme Local de l’Habitat.

C/ DES REPONSES DIVERSIFIEES ET CONJUGUEES POUR LES BESOINS SPECIFIQUES

1. LA POPULATION VIEILLISSANTE

La diversification des types et des catégories de logements, la densification de l’habitat auprès des centres de services et des transports publics sont déjà des facteurs de réponse importants aux besoins des seniors. Ils génèrent une mixité sociale qui inclut également la vie ensemble des différentes catégories d’âges. C’est pourquoi la réalisation de résidences dédiées exclusivement aux personnes âgées sera envisagée avec prudence après vérification des besoins et uniquement dans des contextes urbains d’équipements, de services généraux et d’animation. Les concentrations de logements dédiés aux personnes âgées seront proscrites pour des raisons de mixité sociale. Comme pour les autres logements, ces opérations comporteront le quota de logements locatifs sociaux définis par ailleurs. Ce quota pourra même être dépassé pour tenir compte des revenus des personnes âgées inférieurs à ceux des actifs. Il serait de même souhaitable que les résidences à caractère social soient réalisées avec des statuts PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) ou PLUS (prêt locatif

5 Pour les communes d’Aytré et de La Rochelle. 6 Occupée majoritairement par de l’habitat (incluant commerce de proximité, bureaux, services, équipements de voisinage, …) 7 Entre 16 à Châtelaillon et 6 à Saint-Vivien avec une médiane à 9.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 3 à usage social). Il convient d’y réfléchir dans les grands quartiers d’habitat social pour permettre aux personnes âgées d’intégrer des logements mieux adaptés sans subir de traumatisme. Il est, de plus, nécessaire d'accroître l'adaptabilité intrinsèque des logements en général, pour garantir le maintien à domicile tardif des personnes âgées. Les organismes HLM y sont encouragés. Le recensement et le classement des logements particulièrement adaptés aux personnes âgées ou handicapées pourraient être faits afin de leur être réservés en priorité.

2. LE LOGEMENT ETUDIANT

La mise en place de l’Université à La Rochelle a très fortement dynamisé le développement de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Elle a également interagi sur le marché de l’habitat. La poursuite de son essor est un enjeu prioritaire. Pour cela, il faut veiller à ce que la croissance de l’Université ne soit pas freinée par les difficultés pour les étudiants à se loger. Ce sont plus aujourd’hui les prix des loyers qui posent problème que le nombre de logements disponibles. Aujourd’hui, les étudiants résidant dans un logement privé se diffusent sur la ville et même sur l’agglomération, tendance qu’il convient d’encourager. Les types de logements qu’ils recherchent se diversifient, ce qui les intègre à la vie locale mais les met en concurrence avec les autres populations sur un marché immobilier tendu. La Communauté d’Agglomération de La Rochelle se donne pour objectif de poursuivre son effort en faveur du logement véritablement social des étudiants modestes et étrangers par tout moyen à sa disposition, sans concurrence avec le logement social des autres catégories de populations. Pour cela, elle a demandé le transfert à son bénéfice de la compétence logement étudiant dans le cadre de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. Il convient de rester attentif à l’intégration des étudiants dans la cité en veillant à ne pas créer d’effet de campus. Pour cela, la diversité des modes d’habitat et des lieux d’implantation des logements pour étudiants sera privilégiée. La diffusion des logements étudiants dans le parc des logements sociaux familiaux mérite aussi d’être envisagée avec l’appui des instances ou associations spécialisées.

3. LES PERSONNES DEFAVORISEES ET L’HEBERGEMENT

La loi précise que « le droit à un logement décent et indépendant est garanti par l’Etat à toute personne qui, résidant sur le territoire français de façon régulière […] n’est pas en mesure d’y accéder par ses propres moyens ou de s’y maintenir ». L’article R. 441-3 du Code de la Construction et de l’Habitation indique également que « les commissions d’attributions [des organismes HLM] procèdent à l’attribution des logements en veillant à la mixité sociale des villes et quartiers selon les critères et au bénéfice, notamment, des demandeurs prioritaires […] ainsi qu’au bénéfice des personnes visées au Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées ». Dans le cadre de la solidarité communautaire, l’objectif est que s’opère progressivement une plus grande répartition des structures, des hébergements et des logements pour les personnes défavorisées entre les communes les plus importantes de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. Une part plus

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 4 conséquente de PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) dans les opérations de logements sociaux ou en opérations spécifiques liées à l’accueil, l’hébergement et l’urgence peut en partie constituer une réponse à ce besoin.

4. L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

L’accueil des Gens du Voyage est organisé dans le cadre du Schéma Départemental, chaque commune de plus de 5 000 habitants devant disposer d’une aire d’accueil. Les statuts de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle lui confèrent la compétence « réalisation et gestion des aires d’accueil des gens du voyage ». C’est donc sur proposition d’un terrain par la commune concernée que la Communauté d’Agglomération de La Rochelle en réalise l’équipement, puis le gère. La Communauté d’Agglomération de La Rochelle prévoit désormais de réaliser une aire d’accueil sur chaque commune qui atteindra 5 000 habitants et proposera un site.

De plus, les communes d’Esnandes et La Jarne disposent chacune d’une « aire de passage ».

La sédentarisation des gens du voyage

Les dispositifs administratifs et financiers existent pour permettre la sédentarisation de voyageurs. Pour cela, des solutions intermédiaires, jouxtant caravane et maison, seront recherchées. L’action préalable et essentielle est de trouver les terrains d'assiette de telles opérations en accord avec les communes.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 5 II LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT DANS LA COMMUNE DE LA JARNE

A partir des éléments généraux décrits dans la première partie (I), la mise en œuvre du Programme Local de l’Habitat dans la commune de LA JARNE passe par la réalisation des objectifs ci-après.

A/ OBJECTIFS QUANTITATIFS TERRITORIALISES POUR LES LOGEMENTS SOCIAUX ET MIXITE SOCIALE DANS LES DOCUMENTS D’URBANISME : LOGEMENTS SOCIAUX A REALISER

Dans l’ensemble des zones urbanisées ou à urbaniser, un pourcentage minimum de logements locatifs sociaux de statut PLUS ou PLAI est à réaliser au sein de chaque opération d’aménagement concernant le logement ou de construction de logements dès qu’elle dépassera l’un des critères suivants : nombre de logements réalisés égal ou supérieur à 10, Surface Hors Œuvre Nette réalisée supérieure à 1000 m², unité foncière initiale avant division supérieure à 2500 m².

Il est signalé que les logements sociaux de statut PLUS et PLAI ne peuvent être réalisés que par un organisme HLM, ce qui implique donc un accord préalable avec un tel organisme.

Dans ces zones, le taux de logements locatifs sociaux de statut PLUS (prêt locatif à usage social) ou PLAI (prêt locatif aidé d’insertion) à produire par rapport au nombre de logements réalisés, dans le cadre d’une opération de logements, est fixé pour la commune de LA JARNE à 25 %.

L’assiette d’application du taux ci-dessus est calculée, en affectant au nombre de logements prévus par chaque permis de construire ou d’aménager, un abattement forfaitaire représentatif de la part des résidences secondaires et logements occasionnels de la commune, selon les données communiquées par les Services Fiscaux au moment de la transcription de cette mesure dans les Plans Locaux d’Urbanisme.

Pour la commune de LA JARNE, le taux de résidences secondaires est de 5,04 %8.

Dans les zones d’aménagement concerté (ZAC), le taux s’applique également, mais de façon globale à l’échelle de la ZAC et non par constructeur.

Ces prescriptions ont pour objectif d’obtenir 20% des résidences principales en logements locatifs sociaux en 2020 pour les communes soumises à obligation au titre des lois SRU ou DALO9 et au moins 10% dans les autres communes. Ce taux pourrait être modifié si les 20 % de logements sociaux étaient atteints de façon anticipée. En cas de décimales dans le nombre résultant de l’application du taux, c’est la règle des arrondis mathématiques qui est utilisée.

8 Données de la Direction des services fiscaux de Charente-.Maritime datant de 2008. 9 Communes dont la population est au moins égale à 3.500 habitants et qui sont comprises dans une agglomération de plus de 50.000 habitants comprenant au moins une commune de plus de 15.000 habitants.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 6 En complément des taux ci-dessus, des principes pourront être fixés pour des logements locatifs sociaux de statut PLS (Prêt Locatif Social) ou des logements en accession aidée (Prêt Social Location Accession, Prêt à Taux Zéro majoré, Passfoncier) ou des logements destinés aux primo accédants ou aux jeunes ménages.

La mise en œuvre de ces prescriptions conduit à compléter le dossier de demande de permis de construire en indiquant les caractéristiques des logements par catégorie conformément à l’article R. 431-16-1 du Code de l’Urbanisme qui dispose que « lorsque la demande de permis de construire porte sur des constructions situées dans un emplacement réservé à la réalisation d’un programme de logements en application du b de l’article L. 123-2 ou dans un secteur délimité en application du même article, le dossier de la demande est complété par un tableau indiquant la surface de plancher hors œuvre nette des logements créés correspondant aux catégories de logements dont la construction sur le terrain est imposée par le plan local d’urbanisme ou le document d’urbanisme en tenant lieu ».

B/ DENSITE DE LOGEMENT A L’HECTARE DANS LA COMMUNE

Les densités minimum à atteindre pour la commune de LA JARNE sont de l’ordre de 20 logements à l’hectare.

C/ DES REPONSES DIVERSIFIEES ET CONJUGUEES POUR LES BESOINS SPECIFIQUES

1/ L’ACCUEIL DES GENS DU VOYAGE

La sédentarisation des gens du voyage

La commune réservera dans une zone d’aménagement concertée ou par un « emplacement réservé » au Plan Local de l’Urbanisme, un terrain pour une famille sur son territoire. Pour éviter les rassemblements et la ghettoïsation, ces installations seront exclusivement unifamiliales et réparties sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle. En partenariat avec les Maires et les organismes HLM, une prospection et une veille seront effectuées par le dispositif de gestion foncière pour saisir toute opportunité susceptible de répondre à ce besoin. Chaque terrain permettra la construction « en dur » d’une pièce de vie, d’une cuisine et de sanitaires et permettra en plus d’accueillir deux caravanes maximum. L’environnement urbain, social et paysager sera particulièrement choisi pour permettre une intégration sereine et ne pas autoriser le stationnement d’autres caravanes à proximité. Cette parcelle sera aménagée et gérée par un organisme HLM puis louée aux occupants. L’accompagnement social sera particulièrement adapté à chaque situation de façon à minimiser les incidences pour la commune d’accueil.

POS LA JARNE/ Modification approuvée le 9 juillet 2009 PAGE 7 III LE BILAN ANNUEL DE REALISATION DU PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT

Prévu par l’article R 302-13 du Code de la Construction et de l’Habitation, le bilan annuel de réalisation du Programme Local de l’Habitat est dressé par l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale. Il prend en compte les travaux de l’observatoire de l’habitat, du comité technique et du groupe de travail. Le bilan annuel ainsi que les délibérations approuvant les adaptations mentionnées à l’alinéa précédent sont transmis aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale ainsi qu’au Préfet et sont tenus à la disposition du public dans les conditions prévues à l’article R. 302-12 du Code de la Construction et de l’Habitation. Les dispositifs évoqués ci-avant permettent d’évaluer de façon partenariale et continue l’évolution des questions d’habitat et de logement et l’efficacité du Programme Local de l’Habitat pour y répondre au regard de la situation sociale, économique, démographique ou législative. Cette évaluation peut conduire l’État ou la Communauté d’Agglomération de La Rochelle à proposer d’éventuelles adaptations ou modifications sous forme d’avenants adoptés dans les mêmes conditions que le Programme Local de l’Habitat, lui-même.

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