PROJET D’EXTENSION DU CENTER PARCS DES BOIS FRANCS SUR LES COMMUNES DE PULLAY ET DES BARILS -

DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE

avril 2019

NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE – RESUME NON TECHNIQUE

RESUME NON TECHNIQUE 2

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RESUME NON TECHNIQUE I

C.1.7 MESURES COMPENSATOIRES 27 SSOOMMMMAAIIIRREE C.1.8 MESURES D’ACCOMPAGNEMENT 28 C.1.9 EFFETS CUMULES AVEC D’AUTRES PROJETS CONNUS 28

SOMMAIRE I

A ETAT INITIAL 1

A.1 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES 1 A.1.1 CONTEXTE TOPOGRAPHIQUE 1 A.1.2 CONTEXTE GEOLOGIQUE ET PEDOLOGIQUE 1 A.1.3 CONTEXTE CLIMATIQUE 1

A.2 MILIEUX AQUATIQUES 2 A.2.1 EAUX SOUTERRAINES 2 A.2.2 EAUX SUPERFICIELLES 2 A.2.3 ZONES HUMIDES 5

A.3 MILIEUX NATURELS 5 A.3.1 CONTEXTE REGLEMENTAIRE 5 A.3.2 FAUNE, FLORE ET HABITATS 6 A.3.3 CONTINUITES ECOLOGIQUES 8

A.4 BOISEMENT ET EXPLOITATION FORESTIERE 8

A.5 CONTEXTE URBAIN ET PAYSAGER 8 A.5.1 INSERTION TERRITORIALE 8 A.5.2 MODE D’OCCUPATION ET PAYSAGE 9 A.5.3 RISQUES ET SERVITUDES 10 A.5.4 MOBILITE 10 A.5.5 QUALITE DE L’AIR 11 A.5.6 ENVIRONNEMENT SONORE 11

A.6 CONTEXTE HUMAIN ET ECONOMIQUE 11 A.6.1 DEMOGRAPHIE 11 A.6.2 EMPLOI 11 A.6.3 LOGEMENTS 11 A.6.4 ACTIVITES ECONOMIQUES 12

B DESCRIPTION DU PROJET 13 B.1.1 RAPPEL DE L’HISTORIQUE DU PARC 13 B.1.2 LE PROJET D’EXTENSION DES HEBERGEMENTS 13 B.1.3 LA VALORISATION DU SITE EXISTANT 13 B.1.4 UN DOMAINE SANS VOITURE 14 B.1.5 GESTION DES EAUX 14

C IMPACTS ET MESURES 15 C.1.1 INCIDENCES ET MESURES SUR LE MILIEU PHYSIQUE 15 C.1.2 INCIDENCES ET MESURES SUR LES MILIEUX AQUATIQUES ET HUMIDES 16 C.1.3 INCIDENCES ET MESURES SUR LES MILIEUX NATURELS 17 C.1.4 INCIDENCES ET MESURES VIS-A-VIS DU DEFRICHEMENT 24 C.1.5 INCIDENCE SUR LE MILIEU HUMAIN 25 C.1.6 INCIDENCE ET MESURES SPECIFIQUES POUR LA PHASE DE TRAVAUX 27

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RESUME NON TECHNIQUE II

Liste des Figures

FIGURE 1 : USAGES DES EAUX SOUTERRAINES ...... 2

FIGURE 2 : CONTEXTE HYDROGRAPHIQUE LOCAL ...... 4

FIGURE 3 : LOCALISATION DES STATIONS DE MESURE DE LA QUALITE DES EAUX ...... 4

FIGURE 4: CARTOGRAPHIE DES HABITATS ...... 6

FIGURE 5: PERIMETRE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES INSE27 ...... 9

FIGURE 6: LE CENTER PARCS EXISTANT ...... 9

FIGURE 7: SYNTHESE DES CALCULS DE CAPACITE ET DES OBSERVATIONS CONCERNANT LE FONCTIONNEMENT ACTUEL DES CARREFOURS ...... 10

FIGURE 8 : LOCALISATION DU FUTUR CLUB HOUSE DU GOLF ...... 14

FIGURE 9: PLAN MASSE DU PROJET ...... 15

Liste des tableaux

TABLEAU 1 : TABLEAU D’ANALYSE DES IMPACTS RESIDUELS SUR LA FLORE ET LES HABITATS...... 17

TABLEAU 2 : TABLEAU D’ANALYSE DES IMPACTS RESIDUELS SUR LA FAUNE ...... 20

TABLEAU 3 : MESURES COMPENSATOIRES SPECIFIQUES A LA FAUNE, LA FLORE ET AUX HABITATS ...... 28

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RESUME NON TECHNIQUE 1

Au niveau pédologique, les sols bruns dégradés hydromorphes dominent le territoire depuis l’amont du A ETAT INITIAL bassin versant jusqu’à Verneuil-sur-Avre. Le reste du territoire étant partagé entre les sols alluviaux, globalement hydromorphes de fonds de vallée, les sols bruns lessivés, sur les plateaux du Thymerais et de Saint-André et les sols bruns partout ailleurs. Des accumulations d’oxydes de fer-manganèse avec le A.1 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES silex, appelées « grisons », sont localement rencontrées.

Les sols présentent globalement une perméabilité moyenne en surface, et des perméabilités faibles à A.1.1 Contexte topographique très faibles au droit des matériaux limoneux et argileux de recouvrement en place entre 50 cm et 1 m de profondeur. A l’échelle régionale, la zone d’étude se situe au carrefour de deux grandes entités paysagères :

• Le plateau de l’Eure ;

• Les pays de l’Ouest de l’Eure. A.1.3 Contexte climatique

A l’échelle locale, le relief est globalement peu marqué. Les communes des Barils et de Pullay se Parmi les trois influences majeures qui sont répertoriées sur la région Normandie, le secteur d’étude se caractérisent par un relief de plaine. Les sites du Center Parcs et de sa future extension se situent situe sous influence continentale, caractérisée par une amplitude thermique plus importante. Les toutefois légèrement en surplomb de la vallée de l’Avre et de la vallée sèche du Val d’Haumont. données collectées aux stations de Verneuil-sur-Avre (à 4 km du site d’étude) et de Rueil-Man (à 7 km L’altitude y est comprise entre 188 m et 196 m. du site d’étude) montrent que :

• les précipitations moyennes annuelles s’élèvent 689 mm à Verneuil (664 mm à Rueil-Man), avec des valeurs mensuelles comprises entre 40 (août) et 70 mm (décembre) ; A.1.2 Contexte géologique et pédologique • les températures moyennes varient entre 3,8 à 4,3°C (décembre, janvier) et 18 et 19°C (juillet, août) en fonction des stations ; Le secteur d’étude se situe sur une craie très karstifiée qui constitue le substratum de la majorité du bassin versant de l’Avre, à l’exception de sa partie amont où affleurent les sables du Perche (couche • la rose des vents de la station de l’Aigle indique que les vents sont le plus fréquemment orientés géologique d’ailleurs plus imperméable du fait de la présence de veines argileuses). Les différentes vers le Sud-Est avec des vitesses généralement de l’ordre de 5 à 16 km/h. strates de ce substratum présentent un faciès crayeux de couleur blanche avec de nombreux niveaux

à silex. La craie fissurée conjuguée à la solubilité du calcaire, a donné naissance au réseau karstique.

En surface, on rencontre diverses formations issues de la décomposition de la roche mère, avec une influence plus ou moins marquée des apports éoliens ou fluviatiles :

• Limons à silex (issus de la décarbonation de la craie, B-LPs) : ils recouvrent la majeure partie du bassin versant de l’Avre, essentiellement dans les zones de faible pente ;

• Colluvion et solifluxion (SRs) : limons remaniés qui ont été entraînés le long des pentes et qu'on retrouve en bas de versant ;

• Alluvions (anciennes ou récentes, Fz, Fy) : matériaux non encore structurés formés des dépôts des cours d'eau qui constituent la plaine de l'Avre ;

• Lœss (Lpy) : dépôts éoliens situés en haut des plateaux.

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RESUME NON TECHNIQUE 2

3 A.2 MILIEUX AQUATIQUES Saint-André. Le volume annuel autorisé pour la production des quatre forages est de 405 000 m /an. Les eaux brutes passent par un système de filtration et de dénitratation situé dans le Domaine avant distribution pour consommation. Pour éviter d’être exposé à des problèmes de rupture d'alimentation, A.2.1 Eaux souterraines de baisse de rendement du captage ou bien de pollution, il est recommandé d’avoir recours à des solutions d'interconnexion. La sécurisation de l’alimentation en eau potable du Domaine a donc été Le site d’étude est concerné par deux types d’aquifère. intégrée aux études de faisabilité menées pour répondre aux besoins générés par l’extension. Center

• La nappe de la craie, plus particulièrement la masse d’eau souterraine dite « aquifère de la Parcs s’est par ailleurs engagé dans une démarche de gestion patrimoniale de son réseau craie altérée du Neuboug-Iton-Plaine de Saint-André » (FRHG211), est une nappe libre d’alimentation en eau potable afin de réduire les prélèvements dans la ressource en eau en limitant les particulièrement vulnérable aux pollutions issues des activités agricoles et urbaines, notamment fuites (suivi et amélioration des rendements des réseaux). Commenté [AV1]: Paragraphe rajouté

du fait du contexte karstique qui entraîne des écoulements rapides vers la nappe au droit des points d’engouffrements appelés « bétoires ». Elle présente donc un état chimique mauvais principalement lié à la présence de nitrates et la turbidité de l’eau. Elle est par ailleurs productive et bien alimentée tout au long de l’année, ce qui la rend favorable à l’exploitation. Mais l’importance des prélèvements a entraîné un déséquilibre de la ressource, et la classe en état quantitatif mauvais. L’enjeu de préservation de cette ressource est donc important pour atteindre l’objectif de bon état en 2027.

• La nappe des sables verts de l’Albien – Néocomien (FRHG218), est une nappe captive et profonde, donc davantage préservée des pollutions de surface. Malgré sa faible productivité elle est considérée comme une réserver stratégique pour l’alimentation en eau potable de secours, par exemple en cas de pollution de la nappe de la craie. Elle a pour cela été classée en zone de répartition des eaux (ZRE).

Au droit du site, l’aquifère de la craie se situe à environ 6 m de profondeur par rapport au sol. Une épaisse couche d’argiles contribue à la protéger des pollutions de surfaces. Le site peut également être concerné par l’apparition de nappes perchées du faite de la nature limono-argileuses des formations superficielles rencontrées.

De nombreux indices de bétoires ont par ailleurs été observés lors de traçages réalisés par le BRGM au

droit du tronçon de l’Avre situé au Sud du site. Le cours d’eau situé en position perchée par la nappe l’alimente et non l’inverse. Figure 1 : Usages des eaux souterraines

En termes d’usages, la nappe de la craie constitue la principale ressource pour l’alimentation en eau potable du bassin versant de l’Avre. Les eaux captées servent non seulement à l’alimentation du bassin A.2.2 Eaux superficielles versant mais aussi à l’alimentation de la ville de Paris. La vallée de l’Avre est concernée par le périmètre Hydrographie de protection rapprochée (PPR) du captage des sources de Gonord (Référence ADES 02153X0026). Les communes de Pullay et des Barils se situent dans le comité de bassin Seine-Normandie, dans le Le Domaine des Bois Francs existant possède son propre réseau d’adduction en eau potable alimenté bassin versant de l’Eure. par quatre forages indépendants (F1 à F4) qui sont situés à l’extérieur du site (deux en zones agricoles et deux en zones boisées). Tous prélèvent dans la nappe de la craie altérée du Neubourg-Iton-plaine de Le site d’étude se situe dans le bassin versant de l’Avre, à cheval sur deux sous bassins versants :

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RESUME NON TECHNIQUE 3

• Celui directement de l’Avre, rive gauche, dont le lit mineur et distant de 1.3 km au Sud du site ; été même si les volumes prélevés pour l’eau potable posent question. A l’amont, par contre, la rivière connaît de fortes variations de débit qui s’expliquent par le fait que la rivière n’est pas alimentée par la • Celui d’un ruisseau affluent de l’Iton bras forcé de Verneuil qui rejoint l’Avre à Verneuil. nappe mais par les eaux météoriques dont l’intensité varie au cours de l’année. Du fait de sa position Aucun cours d’eau ne traverse le site d’étude. perchée, la rivière perd en effet de l’eau au profit de la nappe. Les débits d’étiage sont ainsi Le Domaine des Bois Francs gère ses eaux pluviales principalement par techniques alternatives extrêmement marqués, la rivière pouvant s’assécher en été à certains endroits. (tranchée drainante à l’arrière des cottages, fossés et noues le long des voiries). Les équipements Les crues de l’Avre sont essentiellement de type hivernal. Elles interviennent lorsque le sol est saturé en (centre village, parkings) s’appuient sur un réseau plus classique enterré. L’ensemble des eaux eau, la pluie ne pouvant plus pénétrer, elle devient alors ruisselante. Le réseau karstique joue un rôle de collectées sont dirigées vers un chapelet de six bassins de rétention, naturellement étanchés, réservoir tampon au cours de ces évènements. fonctionnant gravitairement en cascade via des ouvrages de surverse. Les eaux des parkings sont Les résultats du suivi hydrologique mené sur l’Avre de part et d’autre du rejet de la STEP du Domaine traitées dans un ouvrage de type débourbeur/déshuileur avant rejet dans les bassins. Les bassins ont été confirment une certaine irrégularité des valeurs obtenues par jaugeage et montrent la complexité du dimensionnés pour un évènement pluvieux d’occurrence décennale. Il semblerait qu’ils soient toutefois fonctionnement hydrologique de l’Avre, notamment du fait de la présence de bétoires ou pertes plus grands pour répondre à leur vocation de plans d’eau d’agrément. L’ensemble des étangs karstiques au sein de son lit. présentent une eau très turbide, qui semble principalement liée au contexte géologique et pédologique et renforcée par les phénomènes d’érosion de berges observées, et la présence d’une faune aviaire importante. Le rejet de la chaîne de bassins se fait au droit du bassin de la zone n° 5+6 Qualité des eaux et hydrobiologie: dans un fossé situé en limite Nord du site qui rejoint un réservoir en eau alimentant les fossés de Verneuil- Il convient de distinguer : sur-Avre, et à terme l’Avre. • la qualité physico-chimique : Le golf possède un bassin d’agrément qui sert également à la rétention des eaux pluviales des terrains environnants. En cas de forte mise en charge, celui-ci peut surverser vers un fossé existant en bordure La masse d’eau superficielle (FRHR252) « L’Avre de sa source au confluent du ruisseau du Butenay Sud-Est du golf, qui rejoint à la fin de son parcours le bassin de la zone n°3 du parc. D’après la exclu » identifié par le SDAGE Seine et cours d’eau côtiers normands, a un objectif d’atteinte du bon topographie du site, toute la partie située au Nord –Est du bassin s’écoule par ailleurs naturellement vers état global en 2027. Actuellement, l’état écologique de la masse d’eau concernée est qualifié de ce fossé ou celui situé en limite Nord du golf, et rejoignant de la même manière le bassin de la zone n°3. moyen, son état physico-chimique et biologique est aussi qualifié de moyen.

Le boisement qui entoure le Domaine existant est quant à lui caractérisé par une hydrographie Les analyses effectuées aux quatre saisons sur l’Avre, en amont et aval du rejet de la STEP, montrent une organisée sous forme de fossés qui servent de lieu d’écoulement préférentiel de l’eau. La création des réelle différence sur les paramètres du phosphore et d’Escherichia coli, à mettre en lien avec le fossés a été rendue nécessaire pour l’exploitation forestière des terrains qui sont majoritairement de contexte industriel (rejet STEP) et agricole. Les écarts sont particulièrement marqués en période nature hydromorphe. Un fossé principal d’écoulement a été identifié en partie Nord-Est. Il rejoint le fossé d’étiage, au cours de laquelle les flux polluants sont moins dilués. On note que la situation du cours exutoire de la chaîne des bassins au niveau du cimetière du Pullay. d’eau s’est dégradée depuis l’été 2015.

Hydrologie

Globalement, la faible pluviométrie annuelle moyenne rencontrée sur le bassin versant (660 mm) peut expliquer que les débits moyens enregistrés sur l’Avre soient plus faibles que la moyenne nationale pour un bassin versant de taille équivalente. La relative faiblesse de ces débits, pour un aquifère crayeux, s’explique également par les importants prélèvements réalisés afin d’alimenter de la ville de Paris en eau potable.

L’alimentation du cours d’eau en aval de Verneuil est relativement stable au cours de l’année car assurée essentiellement par la nappe. Cette nappe participe ainsi activement au soutien d’étiage en

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RESUME NON TECHNIQUE 4

• la qualité hydrobiologique et la faune piscicole

La qualité biologique (IBGN, Indice Poisson) est bonne sur l’ensemble de l’Avre. Ce bon état général ne doit cependant pas occulter la forte pollution des eaux superficielles par les nitrates d’origine agricole. Majoritairement classée en première catégorie piscicole, l'Avre est une rivière possédant un potentiel piscicole important. Celui-ci s’exprime surtout à partir de Verneuil où les conditions hydrologiques deviennent plus favorables.

Plusieurs investigations (pêches électriques, prélèvements pour détermination d’indices hydrobiologiques – Indice poisson, IBD et IBGN) ont été menées pour caractériser les enjeux hydrobiologiques de l’Avre, principal exutoire de la zone d’étude : elles montrent globalement une diminution de la qualité biologique en aval par rapport à l’amont, probablement lié aux apports organiques du rejet de la STEP et éventuels flux polluants agricoles.

Usages des eaux

Au-delà de leur rôle hydraulique pour la rétention des eaux pluviales, les bassins du Domaine, des Bois Francs ont tous une fonction paysagère et un rôle d’agrément vis-à-vis des touristes. Celui de la zone n°3

sert de support à des activités nautiques de loisirs. Il peut également être utilisé en vue de la protection incendie. Figure 2 : Contexte hydrographique local Le Domaine existant est assaini par deux stations d’épuration de type boues activées, gérées par VEOLIA, de capacité :

- 4500 équivalents habitants (EH) pour la plus ancienne mise en service en 1987-1988

- 1200 équivalents habitants pour la station créée en 2007 pour l’extension.

Le rejet se fait dans l’Avre au niveau de la Lambergerie par refoulement depuis les deux stations d’épuration vers le hameau du Val d’Aumont puis l’Avre. Compte-tenu des difficultés de conformité rencontrées, des propositions de réhabilitation du réseau et des stations ont ainsi été faites dans le cadre du renouvellement de l’autorisation de rejet en juillet 2017. Les travaux sont en cours et permettront de réduire les volumes de pollution de temps sec et de temps de pluie, ainsi que d’améliorer les performances de traitement. Un suivi du milieu doit être mené en parallèle pour vérifier l’incidence réelle sur le cours d’eau, notamment en période d’étiage qui constitue la période la plus critique.

Notons que l’exutoire actuel des STEP se situe dans un périmètre de protection rapproché « satellite » du captage de la source Gonord, où tout nouveau rejet d’assainissement collectif est interdit.

Figure 3 : Localisation des stations de mesure de la qualité des eaux

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RESUME NON TECHNIQUE 5

A.2.3 Zones humides relais de migration pour l’ensemble des espèces migratrices de l’Union européenne. Le site d’étude concerné par l'emplacement du projet n’est pas répertorié comme ZICO. La ZICO la Des investigations ont été menées sur la zone d’étude afin de localiser les zones humides, en utilisant à plus proche se situe à environ 8 km au sud, il s’agit du site « Forêt du perche » de 509 km². la fois des critères floristiques et pédologiques. • Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB). Mis en place à l’initiative du préfet, ces La carte d’habitats identifie cinq types d’habitats humides d’après l’arrêté du 1er octobre 2009 : arrêtés permettent de protéger des biotopes d’espèces protégées particulièrement remarquables. Le site concerné par le projet n’est pas répertorié comme faisant l’objet d’un • Des végétations annuelles des substrats exondés et des saulaies rivulaires aux abords de l’étang Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope. L’APPB le plus proche est situé 17 km au sud du site. du golf et de l’étang n°1 ; Il s’agit du site FR3800886 « Etang de la Benette », d’une superficie de 14,046 ha. • Une typhaie au droit d’une mare située au Sud du golf vers l’entrée et qui recueille une partie • Les Zones Naturelles, d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF). Ces zones ne sont des eaux de ruissellement avant rejet vers le fossé situé en bordure ; pas protégées, mais alertent sur la présence potentielle d’enjeux écologiques. Leur prise en • Des fourrés humides, en bordure du site existant, côté Est ; compte est obligatoire dans le cadre d’une étude d’impact. Le site du projet n’est pas • Des ornières et dépressions humides temporaires au droit de certains cheminements en partie Est. concerné par une ZNIEFF, mais signalons toutefois la présence dans un rayon d’environ 10 Une ornière principale est située au droit du croisement en étoile des différents cheminements kilomètres, de 5 ZNIEFF de type II et 14 ZNIEFF de type I. dans le périmètre pour l’extension du parc. Notons que ces petites zones humides sont • Le site concerné par le projet, n’est pas inclus dans le périmètre d’un Parc Naturel Régional. Le probablement la conséquence du passage des engins forestiers et piétinements réguliers par les PNR le plus proche est le PNR du Perche situé à moins de 9 km au sud du site. usagers du site (promenade à cheval notamment). La cartographie de ces zones dites • Le site d’étude n’est pas concerné par la présence d’une Réserve naturelle nationale. La RNN la « anthropiques » reflète l’état du site au moment des investigations mais elles peuvent être plus proche est située à 65 km du site, il s’agit de la RNN FR3600170 « les Coteaux de la seine » à modifiées au cours du temps, en fonction du lieu de passage et des conditions météorologiques. cheval entre le Val d’Oise et les Yvelines.

• Le site d’étude n’est pas concerné par la présence d’une Réserve naturelle régionale. La RNR la A.3 MILIEUX NATURELS plus proche est située à 16 km à l’ouest dans l’Orne. Il s’agit du site FR9300010 « Clairière forestière de Bresolettes » composé de formation d’habitat de forêts alluviales assez conséquentes. A.3.1 Contexte réglementaire • Le site concerné par l'emplacement du projet n’est pas répertorié comme Réserve Biologique.

En fonction de leur intérêt écologique, lorsque celui-ci est connu, un certain nombre de zones naturelles La réserve biologique la plus proche est située à 23 km du site. Il s’agit de la réserve biologique ont fait l’objet d’une reconnaissance et d’un classement en concordance avec leurs niveaux d’intérêt FR2300159 « Tourbière des Froux ».

(régional, national, européen). Ces différents classements sont détaillés ci-après : • Espaces Naturels Sensibles (ENS). Créés à l’initiative du Conseil Départemental, leur objectif est la

• Les sites Natura 2000, mis en place en application de la directive européenne 92/43/CEE, visent préservation des milieux et l’accueil du public. Le site du projet n’est pas concerné par ce type à protéger des espaces et des espèces à l’échelle européenne. Le site du projet n’est pas d’espaces. Aucun ENS n’est présent dans un rayon de 10 km.

concerné par une Natura 2000. Signalons toutefois la présence de deux sites Natura 2000 à proximité de la zone de la zone d’étude, à 8,1 km au sud, il s’agit du site Natura 2000 FR2512004 « Forêts et étangs du Perche » d’une superficie de 47583 ha et à 9,1 km au nord du site FR 2302012 « Etangs et mares des forêts de Breteuil et Conches » d’une superficie de 121 ha;

• Zone d’Importance pour la Conservation des Oiseaux (ZICO). Leur objectif est de protéger les habitats permettant d’assurer la survie et la reproduction des oiseaux sauvages rares ou menacés, ainsi que de protéger les aires de reproduction, de mue, d’hivernage et les zones

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RESUME NON TECHNIQUE 6

A.3.2 Faune, Flore et habitats

A.3.2.1 Flore et habitats

Les relevés réalisés en 2016 mettent en évidence la présence de 22 habitats dont 13 habitats naturels et 9 habitats artificiels ou fortement anthropisés.

Ils sont localisés sur la carte si dessous.

Figure 4: Cartographie des habitats

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RESUME NON TECHNIQUE 7

Ainsi, les enjeux liées à la flore et aux habitats se concentrent sur : • 11 espèces d’orthoptère, dont aucune protégée et aucune à enjeux particulier.

• localement les ornières et dépressions humides temporaires ;

• localement les bords de routes et chemins forestiers ouverts ;

• localement les bords des chemins ombragés et layons forestiers A.3.2.3 Synthèse des enjeux faunistiques et floristiques

• et dans un deuxième temps sur Végétations annuelles des substrats exondés et les Chênaies à Sur le site, les enjeux les plus importants d’un point de vue de la faune, de la flore et des habitats se Jacinthe des bois. concentrent : Concernant la flore, les 55 relevés floristiques réalisés sur l'ensemble du site et les données ponctuelles • pour la flore et les habitats, sur de toutes petites entités très localisées, à savoir des fossés, ornières collectées mettent en évidence une diversité totale de 253 espèces, et parmi ces espèces : et bords de chemins forestiers (secteurs par ailleurs souvent corrélés avec la présence de sols • aucune des espèces identifiées ne bénéficie de statut de protection ou de statut effectif de humides), et dans une moindre mesures, sur d’autres secteurs qui peuvent présenter des enjeux soumission à réglementation ; significatifs mais plus faibles : les Chênaies à Jacinthe des bois et les végétations annuelles des substrats exondés ; • 5 des espèces inventoriées présentent de statut de patrimonialité vis-à-vis des listes rouges régionales (Normandie et Centre-Val de Loire) et/ou de la liste déterminante de ZNIEFF en • pour la faune, l’ensemble des boisements constitue un enjeu pour les cortèges des milieux boisés, Haute-Normandie : Petite scutellaire, Laîche vert-jaunâtre, Cardamine impatiente, Chiendent notamment pour les oiseaux et les chiroptères ; des chiens et Gaillet des rochers. • pour la faune encore, la présence de milieux humides permet la présence sur le site de quelques amphibiens et autres espèces associées à ce type de milieux, même si les enjeux les plus A.3.2.2 Faune importants se trouvent en périphérie. ;

• pour la faune toujours, le cortège des milieux ouverts, relativement limité sur le site, présente Les investigations mettent en évidence la présence sur le site de : quelques enjeux, surtout liés à la présence de quelques oiseaux remarquables ; • 57 espèces d’oiseaux, nicheuses sur le site ou à proximité immédiate, dont 43 sont protégés et 33 • pour la faune enfin, les bâtiments présents sur le site constituent également un enjeu important sont remarquables, parmi lesquelles : le Bouvreuil pivoine, le Pouillot fitis, le Pouillot siffleur, la pour le site puisque ces derniers accueillent pour certain des chauves-souris. Tourterelle des bois et le Pic noir ;

• 11 mammifères terrestres, dont 2 sont protégés (Ecureuil roux et Hérisson d’Europe), mais aucune espèce à enjeux particulier ;

• 5 espèces de chauves-souris, toutes protégées, dont les plus remarquables sont le Murin de Bechstein, le Grand rhinolophe et la Noctule de Leisler ;

• 14 espèces de Poisson, présentes sur le cours d’eau récepteur à l’extérieur du périmètre d’étude, parmi lesquelles 6 à enjeux particulier : le Chabot, la Lamproie de planer, la Loche franche, la Bouvière, le Brochet et l’Anguille ;

• 7 amphibiens, dont 6 sont protégées. La plus remarquable étant la Rainette verte, présente à proximité immédiate du périmètre d’étude ;

• 2 reptiles, dont un seul protégé, mais aucune espèce à enjeux particulier ;

• 18 espèces de papillons de jour, dont aucun protégé et aucun à enjeux particulier ;

• 8 espèces de libellules, dont aucune protégée et aucune à enjeux particulier ;

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RESUME NON TECHNIQUE 8

A.4 BOISEMENT ET EXPLOITATION FORESTIERE

A.3.3 Continuités écologiques Le massif des Bois Francs était historiquement traité selon le mode du taillis-sous-futaie, mode de traitement commun à l’ensemble des massifs forestiers alentours. Le massif a connu une gestion sylvicole La Trame Verte et Bleue (TVB) constitue un outil de préservation de la biodiversité instauré par le dynamique jusque dans les années 1990 (ces coupes semblent avoir prélevées la majeure partie du Grenelle de l’environnement. taillis), l’ouragan de décembre 1999 a provoqué des dégâts diffus et depuis la récolte des chablis,

La mise en place de la TVB, en permettant la circulation des espèces, limite les incidences de la aucune intervention particulière n’a été réalisée.

fragmentation du territoire sur la biodiversité, tel que la perte de la diversité génétique des populations Le tableau ci-dessous présente la répartition des surfaces des différents peuplements observés sur le entrainant leur déclin, ainsi que l’isolement des populations les rendant plus vulnérables (aléa terrain (partie soumise à PSG et autres secteurs boisés confondus) : climatique, pas de possibilité de colonisation d’autre secteurs en cas de dégradation de l’habitat…). Type de peuplement Surface en ha en % D’un point de vu régionale, le Schéma Régional de Cohérence Ecologique de Haute Normandie (SRCE Futaie feuillue 155,66 88,1 Haute Normandie) identifie les différents éléments de la TVB de la région, définie des objectifs de Taillis avec réserves 16,45 9,3 maintien, de valorisation ou de restauration de cette trame et propose des actions à entreprendre pour atteindre ces objectifs. Taillis simple 4,56 2,6

Le site du projet est ainsi localisé en grande partie sur un réservoir de biodiversité de la sous trame TOTAL 176,67 100% boisée. Notons également que l’actuel center Parcs est considéré comme faisant parte intégrante de ce réservoir de biodiversité, exception faite du golf qui est considéré comme une zone urbaine. A.5 CONTEXTE URBAIN ET PAYSAGER A l’échelle du site, les observations réalisées confirment l’analyse du SRCE Haute-Normandie. Le site constitue bien un réservoir de biodiversité, dans lequel les espèces peuvent accomplir leur cycle de vie. Les espèces peuvent circuler librement, du fait de l’absence d’élément fragmentant particulier. Notons A.5.1 Insertion territoriale cependant : Les communes des Barils et de Pullay appartiennent à la Communauté de Communes « Interco • la présence d’une clôture autour du domaine des Bois Francs, qui limite la circulation des plus Normandie Sud Eure ». Cette intercommunalité a été créée le 16 septembre 2016. Elle est issue de la gros mammifères du site (Chevreuil, sanglier…) ; fusion de la communauté de communes du canton de , de la communauté de communes du • la présence d’un axe migratoire de Crapaud commun (Bufo bufo), entre les Bois Francs et les Pays de Verneuil-sur-Avre, de la communauté de communes du canton de Breteuil, de la communauté douves du château ; de communes du pays de Damville et de la communauté de communes rurales du sud de l’Eure. Cette

• malgré un contexte très boisés, les cortèges des milieux ouverts semblent pouvoir circuler au sein structure est composée de 58 communes dont et Pullay et regroupe 49853 habitants. des Bois francs, à la faveur des certaines allées forestières suffisamment large pour permettre l’expression d’une végétation herbacée, favorable à ce cortège ;

• notons aussi la présence d’un réseau de mare sur la lisière nord du massif des Bois Francs, à proximité immédiate du site. Ces mares sont très favorables aux amphibiens comme en atteste les effectifs et la diversité qui ont pu y être observés ;

• en ce qui concerne les chiroptères, le site présente des structures et éléments du paysage intéressants pour ce groupe.

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RESUME NON TECHNIQUE 9

Figure 5: Périmètre de la Communauté de Communes INSE27 Figure 6: Le Center Parcs existant

A.5.2 Mode d’occupation et paysage

Le projet s’insère dans l’unité paysagère du Pays d’Ouche. Les espaces agricoles encadrés par des boisements, les Bois des Francs, des noyaux parcellaires de prairies permanentes ainsi que les franges boisées du village et des hameaux constituent la pleine expression du paysage du Pays d’Ouche sur les deux communes d’emprise du projet.

Plus localement encore, le projet de valorisation et d’extension du Center Parcs des Bois Francs se développe sur les emprises même du site existant et dans le prolongement de ce Domaine vers le sud- est dans les boisements des Bois Francs.

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RESUME NON TECHNIQUE 10

A.5.3 Risques et servitudes Les communes de Pullay et des Barils ne sont pas concernées par le risque industriel majeur mais par le risque transport de marchandise dangereuse du fait de la présence d’un axe de grande circulation, la N12. A.5.3.1 Servitudes

Le PLU de Pullay n’identifie pas de servitude susceptible d’impacter le site existant et le périmètre d’extension envisagé. A.5.4 Mobilité

Sur la commune des Barils, le PLU identifie une servitude relative aux communications téléphoniques Des comptages de trafic journaliers ont été réalisés durant une semaine du 14 au 21 juin 2018, sur la dans les emprises du Center Parcs existant et en bordure : RN12, la RD926, la rue des Bois Francs et l’accès au Center Parcs. On présente ci-contre la moyenne des • Ligne UP 2774 Saint Christophe sur Avre- ; trafics journaliers sur la semaine de comptage, par sens de circulation.

• Fibre optique RG 27/57G. On différencie :

• La moyenne « TMJ » (Trafic Moyen Journalier) qui est la moyenne sur la semaine,

• La moyenne « TMJO » (Trafic Moyen Jour Ouvré) qui est la moyenne de trafic des jours ouvrés A.5.3.2 Risques naturels (hors week-end et jours fériés).

La RN12 est l’axe le plus circulé avec un trafic de 9 580 véh/jour pour les deux sens confondus. Le taux La forêt des Bois Francs est située sur un plateau, sans cours d’eau à proximité immédiate. Le risque de poids-lourds est supérieur à 20% pour la moyenne « jour ouvrés », la RN12 supporte donc aussi un fort d’inondation par débordement y est donc très faible, contrairement aux espaces situés dans la vallée trafic poids-lourds. de l’Avre. La ferme de la Lambergerie est particulièrement concernée, c’est l’unique secteur habité La RD926 supporte un trafic de 6 500 véh/jour, avec des taux de poids-lourds élevés les jours ouvrés. soumis au débordement de l’Avre sur la commune de Pullay. Elle fait d’ailleurs l’objet de repère de crue. Le trafic moyen journalier à l’entrée du Center Parcs est de 1 560 véh/jour en moyenne sur la semaine.

Le BRGM indique en outre un risque potentiel d’inondation par remontée de nappe au droit du site Synthèse du fonctionnement actuel des carrefours aux heures de pointe étudiées d’étude. Le secteur est classé en sensibilité très forte à forte. Vendredi : 9h-10h RD926 Vendredi : 15h30-16h30 Dimanche : 17h-18h

Le risque géologique lié à des retrait-gonflement des argiles est faible dans le secteur d’étude.

Le département de l’Eure se caractérise par ailleurs par la présence de nombreuses cavités souterraines qui représentent un risque d’effondrement. Les communes de Pullay et des Barils sont ainsi concernées Légende Saturé par le risque « marnières ». RN12 Très Chargé

Chargé

Fluide Les communes de Pullay et des Barils sont situées en zone de sismicité de type 1, soit une zone à sismicité Carrefour sans feux, et pas de Temps d’attente importants pour les saturations notables très faible. véhicules venant des Bois Francs et Files d’attente ponctuelles allant vers Verneuil-sur-Avre Files d’attente persistantes

Figure 7: Synthèse des calculs de capacité et des observations concernant le fonctionnement actuel des carrefours

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RESUME NON TECHNIQUE 11

A.5.5 Qualité de l’air stagnation de sa population (+1 habitants sur la période). Depuis 2007 en revanche, on remarque une croissance démographique importante. L’étude des données relatives à la pollution atmosphérique ne met pas en évidence d’enjeux En effet entre 2007 et 2012, la population est passée de 161 à 207 habitants, soit un taux de croissance spécifiques liées aux dépassements des valeurs réglementaires (particules fines en suspension et ozone) de 4,3%. Cette forte croissance s’explique par la construction d’un lotissement, ayant entrainé et qualifie globalement une bonne qualité de l’air à l’échelle du département. l’installation de plusieurs ménages.

A.5.6 Environnement sonore A.6.2 Emploi

À proximité du site Les Bois Francs, une seule route départementale est concernée par un plan de Le paysage professionnel de Pullay se caractérise par l’importance des cadres et professions prévention du bruit dans l’environnement, il s’agit de la route départementale D926, au nord du site. La intellectuelles supérieures. Ils représentent un tiers des actifs de la commune alors que leur taux est route nationale N12 au sud du site n’est pas concernée par le PPBE. inférieur à 12 % aux échelons supérieurs. Avec près d’un tiers des actifs, les ouvriers sont également bien En conclusion, situé à distance des principales infrastructures génératrices de bruit, le site pressenti est représentés sur le territoire. situé dans un environnement sonore calme. Le paysage professionnel des Barils se caractérise par la prédominance des employés. Ils représentent Les niveaux sonores vraisemblables dans ce contexte sont habituellement mesurés autour de 45 dB(A) le plus d’un tiers des actifs de la commune alors que leur taux est inférieur à 30 % aux échelons supérieurs. jour et 40 dB(A) de nuit. Avec 28 % des actifs, les professions intermédiaires sont également bien représentées sur le territoire, tout comme les ouvriers, avec 24 % des actifs.

A.6 CONTEXTE HUMAIN ET ECONOMIQUE Le Domaine des Bois Francs soutient directement 628 emplois locaux1 pour les salariés de Center Parcs et des entreprises partenaires opérant sur site2, dont près de 60% sont à temps plein.

A.6.1 Démographie A lui seul, le Domaine soutient environ 2% des emplois touristiques de la région Normandie.

La population de Pullay, connaît une croissance continue depuis les années 70. Cette évolution est La très grande majorité des employés du Domaine (98%) réside dans l’un des trois départements relativement régulière à l’exception de la période de 1975 à 1982 où la commune connaît un pic de limitrophes (Eure, Orne et Eure-et-Loir), souvent dans un rayon proche autour du Domaine, et croissance à 2,7%/an en raison de la création de lotissements durant cette période (opération du Val notamment dans les villes de Verneuil-Sur-Avre (52 employés) et de L’Aigle (46 employés).

d’Haumont notamment). Depuis, le développement se poursuit à un rythme oscillant entre 0,5%/an et 1,1%/an.

La forte croissance démographique était imputable dans les années 1970 à l’installation de nouveaux A.6.3 Logements habitants sur le territoire. Par la suite, le solde migratoire est resté le principal facteur explicatif du développement démographique de la commune à l’exception de la période 1999-2007. Le solde Le parc de logements est composé exclusivement de maisons individuelles (99%).

migratoire se caractérise par d’importantes variations dans le temps, oscillant entre -0,4%/an et 0,5%/an. Le parc de logements se caractérise par la prédominance des résidences secondaires (78% pour les

deux communes). Ce taux très important s’explique par l’important parc des cottages du Center-Parcs

La population des Barils, a connu une décroissance continue entre 1968 et 2007. Cette évolution est relativement régulière à l’exception de la période de 1982 à 1990 où la commune connaît une

1 Effectifs au 31 mars 2016 – source étude EY juillet 2016

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RESUME NON TECHNIQUE 12

(521 cottages sur la commune). Les deux communes des Barils et de Pullay présentent un taux de résidences secondaires le plus important sur le département de l’Eure.

A.6.4 Activités économiques

La commune des Barils comporte 92 actifs, 181 pour Pullay soit plus de 73% de la population 15-64 ans dans les deux cas. Ce taux a augmenté depuis 1999 où il n’était que de 45% au Barils et 66.1% à Pullay. Les données INSEE indiquent qu’en 2012, pour 100 actifs résidant dans la commune des Barils, environ 343 postes sont proposés sur le territoire. La très grande majorité des emplois sont liés au domaine de Center-Parcs. La totalité des postes proposés par le Center Parcs des Bois Francs (dans sa configuration actuelle) est comptabilisée sur la commune des Barils. Pour Pullay 9 postes sont proposés pour 100 actifs sur la commune. Depuis 1999, le nombre d’emplois présents sur la commune a, d’ailleurs, chuté, passant de 39 en 1999 à 17 en 2012.

En dehors du Center-Parcs, les communes proposent donc un nombre d’emplois limité sur son territoire.

A l’échelle de l’intercommunalité, l’activité économique est importante sur Verneuil-sur-Avre.

Il s’agit du plus grand pôle d’emploi du Pays d’Avre, d’Eure et d’Iton.

L’activité du Domaine des Bois Francs a plusieurs incidences sur l’économie et l’activité des entreprises locales :

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RESUME NON TECHNIQUE 13

B.1.2 Le projet d’extension des hébergements B DESCRIPTION DU PROJET Le projet d’extension vise à compléter l’offre actuelle, en confort et en capacité d’accueil. Elle comportera 322 cottages haut de gamme (divisés en 416 unités d’hébergement). Pour en faciliter la B.1.1 Rappel de l’historique du parc commercialisation immobilière, les plus grands cottages (8 personnes et plus) sont divisés chacun en deux lots immobiliers. 1 902 lits supplémentaires seront ainsi créés. A terme, le Domaine aura une

capacité totale de 6 546 lits, répartis dans 1 262 hébergements. Le Domaine des Bois Francs a été créé en 1988 et comptait à l’origine 650 cottages. L’hôtel a ensuite L’objectif de montée en gamme du Domaine se traduit par la création de 45 cottages « premium », 110 été construit en 1991. Puis, en 2005-2006, une première extension du parc a été réalisée. Elle a consisté cottages « VIP » et 127 cottages d’un nouveau niveau de gamme « exclusive ». Une offre insolite en la création de 204 cottages supplémentaires, ainsi que l’extension d’une partie des équipements du complétera l’expérience client avec des cottages thématisés : 18 cottages seront thématisés sur le centre-village (agrandissement de l’Aquamundo, réaménagement du spa). thème de la ferme en immersion avec les animaux domestiques, et 22 maisons dans les arbres seront Le tableau ci-dessous donne les différentes autorisations administratives obtenues au regard des bâties dans la zone boisée. Les cottages pourront accueillir jusqu’à 12 personnes, développant ainsi une aménagements soumis à la loi sur l’eau. offre pour les grands groupes.

Item concerné Arrêtés Plans d’eau Forages STEP Les cottages seront répartis en deux nouveaux hameaux dont l’un sera implanté sur une partie du golf STEP 4500 EH + traitement + Arrêté d’autorisation du rejet dans l’Avre des effluents de la station - 25 existant, avec une orientation thématique « ferme » sur la commune des Barils, et l’autre, orienté vers le / / rejet dans Avre (débit, janvier 1988 qualité) thème de la forêt, en terrain boisé au sud-est du Domaine sur la commune de Pullay. Au cœur de chaque îlot de cottages de la zone « ferme », différents enclos pour animaux domestiques feront le lien Création de 5 plans Arrêté d’autorisation pour la création des plans d’eau - 17 mars 1988 d’eau : surface totale / / (donc antérieur loi sur l’eau) avec la ferme pédagogique qui sera développée aux abords du Château. d’environ 12.5 ha

Arrêté d’autorisation de distribuer de l’eau destinée à la consommation / Eaux issues F1 + F2 + F3 / humaine - 4 novembre 1994 Traitement de l’eau des forages par des B.1.3 La valorisation du site existant Arrêté pour le traitement de l’eau destinée à la consommation humaine – résines échangeuses d’ions : normes / / 3 décembre 1999 fixées par le décret du 3/01/1989 Afin d’accompagner la création de nouveaux cottages, les équipements centraux et de loisirs modifié. Création d’un forage de recherche Récépissé de déclaration 28/06/2005 / / bénéficient d’extensions majeures et de rénovations profondes dans le cadre de ce projet. d’eau sur la parcelle D n°237 Création d’un forage de recherche Récépissé de déclaration 14/12/2005 / / d’eau sur la parcelle C n°369 Tout d’abord, l’Aquamundo est agrandi sur près de 2 500 m² en lieu et place de bâtiments existants Gestion EP nouveau Arrêté d’autorisation pour l’aménagement d’un lotissement et la création lotissement; Création occupés aujourd’hui par un espace intérieur de jeux dénommé « Action Factory », et complété des dispositifs d’épuration associés - 28 juillet 2005 / STEP 1200 EH + rejet dans Avre étang (non réalisé in DAI/BCVUE/MH/N°0507577 d’activités aqualudiques majeures en extérieur : une « rivière expérience » de près de 500 m², une fine) seconde « rivière sauvage » et deux nouveaux toboggans. Une attention particulière sera portée à

Arrêté d’autorisation complémentaire pour l’extension des équipements Six bassin autorisés, Poursuite exploitation STEP l’économie de la consommation d’eau (réducteurs de débit, ultrafiltration, etc.) centraux du centre de loisir Center Parcs - 28 juillet 2005 / rejet vers fossé Nord 4500 EH + rejet Avre DAI/BCVUE/MH/N°050576 Les activités ludiques dédiées aux enfants de 4 à 16 ans, qui se trouvent actuellement dans « l’Action

Arrêté DDTM/SEBF/2017-100 du 04 juillet 2017 portant renouvellement Factory », seront transférées, et largement agrémentées, dans un nouveau bâtiment, « Les Granges », de Renouvellement autorisation d'autorisation du système d'assainissement de la STEP de Center Parcs - / / STEP 4500EH - durée 20 ans Domaine des Bois Francs 4 000 m², à proximité immédiate du Centre Village. Aux actuels Baluba, piste de voiture et trampoline, Arrêté DDTM/SEBF/2017-101 du 04 juillet 2017 portant renouvellement Renouvellement autorisation d'autorisation du système d'assainissement de la STEP de Pierre et / / viendront s’ajouter de très nombreuses animations (Ze Cage, Ninja Course, Lazer Challenges, Escape Ze STEP 1200EH - durée 20 ans Vacances - Domaine des Bois Francs Récepissé de déclaration concernant le prélèvement en eau souterraines Prélèvement pour les besoins en eau Room), des nouvelles pistes de bowling, un restaurant et un bar, faisant de ce lieu un second centre pour l'alimentation en eau potable du Forage F4 / potable dans le forage F4 autorisé le 14 / - 27-2017-00275 - décembre 2005, parcelle C 462 d’animation majeur du Center Parcs. Arrêté portant déclaration d'existence et autorisant le prélèvement permanent issu des forages F1, F2, F3 du parc de loisirs Center Parc "le / Eaux issues F1, F2, F3 Toujours au Centre Village, l’ensemble des points de restauration sera réorganisé et l’ensemble de la Domaine des Bois Francs" DDTM/SEBF/2018-038 filière sera repensée pour privilégier les circuits courts.

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RESUME NON TECHNIQUE 14

Par ailleurs, l’accent sera mis sur la dimension animalière du site : restructuration en profondeur de la B.1.4 Un Domaine sans voiture Ferme avec la création d’un univers de présentation et de contact avec les animaux domestiques aux A l’image des Center Parcs plus récents, le projet d’extension du Domaine permet de revoir les abords du Château, et mise en place d’enclos mettant à l’honneur les animaux de la région. principales circulations des clients au sein du Domaine avec l’objectif « car free » : un Domaine sans Un nouveau club house sera réalisé dans le prolongement du practice (cf plan ci-après). Il abritera sur voiture. Cette démarche s’inscrit dans la politique Naturall de Center Parcs et ses engagements en une surface de plancher de 470 m² environ: matière de développement durable. En promouvant la mobilité douce, le Domaine participe à la

- Le club house du golf – 100 m² environ sensibilisation des clients et renforce l’expérience nature des clients. - Le restaurant – 300 m² environ Une voirie périphérique à double sens sera créée, avec des parkings satellites régulièrement distribués le - Les réserves et locaux techniques – 70 m² environ long de cette voirie et facilitant l’accès piéton à chaque hameau de cottages. Des vélos ou autres moyens de transport légers et/ou électriques seront mis à disposition des clients pour faciliter le transport des bagages et les déplacements sur le site.

De plus, la guérite d’accueil sera repositionnée en amont de l’actuelle guérite d’accès et une nouvelle voirie d’accès jusqu’à cette guérite d’accueil depuis la voie publique sera créée.

Ces aménagements permettront de prendre en charge le flux complémentaire généré par le projet d’extension et sécuriser les circulations aussi bien piétonnes que motorisées au sein du Domaine.

B.1.5 Gestion des eaux

Le projet intègre également plusieurs ouvrages et aménagements liés à la gestion de l’eau :

- un réseau d’alimentation en eau potable : ces besoins, évalués en moyenne à 135 000 m3/an (600 m³/j - débit de pointe)j, seront satisfaits par un achat d’eau auprès du Syndicat d’alimentation en eau potable SIAEP Verneuil Est via la mise en place d’une conduite spécifique alimentant un réseau de distribution à l’intérieur du Domaine,

- un réseau d’assainissement des eaux usées : les volumes produits (environ 335 m³/j) seront

collectés gravitairement, puis renvoyés par refoulement vers la station d’épuration de Verneuil-

Figure 8 : Localisation du futur Club House du golf sur-Avre qui possède la capacité suffisante pour absorber les nouveaux effluents,

- des dispositifs de maîtrise quantitative et qualitative des eaux de pluie, reposant sur le principe L’encadrement des activités sportives et évènementielles en extérieur sera amélioré par la création d’un d’une gestion diffuse avec infiltration des petites pluies vers la nappe, et régulation des pluies espace de services dénommé « Funshop », d’un espace chapiteau et d’une halle multisport dans le plus exceptionnelles avant rejet vers les fossés exutoires (pluie de référence décennale, 2l/s/ha), bâtiment «Les Granges ». Rappelons que le parc possède déjà son propre réseau d’alimentation et de distribution intérieure en Enfin, la création d’un bâtiment de maintenance et de locaux de stockage sur près de 1 000 m² eau potable et son propre système de traitement des eaux usées, ainsi qu’une chaîne de bassins ayant permettra d’améliorer et de rationaliser les conditions d’exploitation et de maintenance par le à la fois un rôle hydraulique pour la gestion des eaux de pluie et de ruissellement et une vocation personnel. paysagère et d’agrément. Ces systèmes seront conservés dans le cadre du projet d’extension et font actuellement l’objet d’améliorations, en particulier au niveau des réseaux EU et AEP, ainsi qu’au droit

des stations d’épuration. Commenté [AV2]: Paragraphe rajouté

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RESUME NON TECHNIQUE 15

C IMPACTS ET MESURES

Figure 9: Plan Masse du projet C.1.1 Incidences et mesures sur le milieu physique

Incidences et mesures sur le sol

Le projet va entraîner un remaniement (modification du nivellement et de la nature du sol) sur l’emprise des aménagements (bâtiments, voiries, parkings…).

Cet impact sera minimisé et rendu négligeable compte tenu :

• du concept même du projet basé sur un habitat dispersé,

• du calage du projet au plus près du niveau du terrain naturel,

• de la minimisation des aménagements au sein des zones très hydromorphes qui présentent un

intérêt dans la préservation de la ressource en eau souterraine.

Incidences et mesures sur le climat

Le projet présente une faible incidence sur le climat à travers :

- l’augmentation locale de l’hygrométrie liée aux piscines extérieures (faibles surfaces mises en jeu),

- sa participation au réchauffement climatique par émission de gaz à effet de serre (chauffage,

véhicules…).

Cet impact sera minimisé et rendu négligeable compte tenu de la limitation de l’empreinte carbone du projet (bonne performance énergétique des bâtiments, utilisation d’énergies renouvelables et de

récupération),

Précisons par ailleurs que la problématique du changement climatique a été prise en compte à travers plusieurs mesures d’adaptation (choix des végétaux, prise en compte du risque d’événements pluvieux

très exceptionnels dans les principes de gestion des eaux pluviales, limitation de la consommation d’eau potable pour économiser la ressource).

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RESUME NON TECHNIQUE 16

C.1.2 Incidences et mesures sur les milieux aquatiques et C.1.2.2 Incidence sur la qualité des eaux humides Plusieurs types d’incidences potentielles sur la qualité des eaux souterraines et superficielles ont été recensés :

C.1.2.1 Incidences et mesures sur le régime des eaux - La pollution chronique apportée par les eaux pluviales : cet impact sera rendu négligeable par la mise en œuvre d’un dispositif de gestion des eaux de pluie permettant l’interception de ce Incidences et mesures sur les eaux souterraines type de pollution (noues végétalisées, filtres à sable, marais épurateurs).

Trois types d’impact du projet sur le régime des eaux souterraines ont été étudiés : - Les pollutions liées aux activités du site : cet impact sera rendu négligeable pour les différents

- la diminution de l’alimentation de la nappe liée au déboisement et à l’imperméabilisation des aménagements ou activités potentiellement polluants :

sols : cet impact est rendu négligeable dans un contexte pédologique déjà peu perméable, par • pollutions d’origine agricole : gestion et contrat d’évacuation des fumiers de la Ferme le choix de l’infiltration diffuse autant que possible pour l’ensemble des eaux de pluie et la avec un agriculteur local, création d’un habitat dispersé (faible taux d’imperméabilisation), • rejets des équipements du parc (station de potabilisation et équipements aqualudiques) : - la perturbation des écoulements de la nappe et le risque d’abaissement du niveau mise en œuvre de bâches tampon, de systèmes de décantation et de déchloration piézométrique : cet impact est rendu négligeable au droit du site dans un contexte de nappe avant rejet ; suffisamment profonde et des principes constructifs adaptés (fondations peu profondes, • entretien des espaces : absence d’utilisation de fertilisants, de produits phytosanitaires et limitation des sous-sols), de sels de déverglaçage, - l’augmentation des prélèvements en nappe : cet impact est rendu négligeable compte-tenu • risque de pollutions accidentelles : adoption de mesures préventives, mise en place de des mesures de réduction de la consommation d’eau potable adoptées par le Pétitionnaire et batardeaux. du choix d’interconnexion retenu pour faire face aux besoins de l’extension. Commenté [AV3]: Paragraphe rajouté - Les incidences liées à l’assainissement des eaux usées : le renvoie des effluents liés à l’extension

vers la STEP de Verneuil-Sur-Avre permet de passer par un traitement adapté et performant et Incidences et mesures sur les eaux superficielles d’assurer un rejet compatible avec l’objectif d’atteinte du bon état de l’Avre (la capacité de

Trois types d’impact du projet sur le régime des eaux superficielles ont été étudiés : dilution du cours d’eau est meilleure qu’au droit du rejet actuel des deux STEP du Domaine).

- l’augmentation du ruissellement lié à l’imperméabilisation des sols et des débits de crue des cours d’eau : cet impact est rendu négligeable compte tenu du faible coefficient C.1.2.3 Incidence et mesures sur les zones humides d’imperméabilisation (habitat dispersé) et des principes adoptés pour la gestion des eaux pluviales (respect des bassins versants et gestion diffuse avec régulation des débits avant rejet Les incidences du projet sur les zones humides seront nulles, compte tenu du choix fait par le Maître vers les fossés exutoires, rejoignant à terme l’Avre, d’Ouvrage de ne pas impacter ces surfaces dans le cadre de l’élaboration du plan masse, et de la pérennisation de leur alimentation en eau par infiltration diffuse des eaux de pluie. - la diminution des débits d’étiage : cet impact est rendu négligeable compte tenu des mesures adoptées pour pérenniser l’alimentation de la nappe – voir ci-dessus.

L’analyse des incidences sur les milieux aquatiques conclut à l’absence d’impact résiduel significatif sous réserve de la bonne mise en œuvre des mesures d’évitement et de réduction. Aussi, aucune

mesure compensatoire n’est envisagée.

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RESUME NON TECHNIQUE 17

C.1.3 Incidences et mesures sur les milieux naturels

C.1.3.1 Incidence Natura 2000

Le site n’est pas situé sur un site Natura 2000. Les plus proches sont situés à plus de 8 km. Il s’agit des sites

Natura 2000 FR2512004 « Forêts et étangs du Perche » et FR 2302012 « Etangs et mares des forêts de Breteuil et Conches ».

Un autre site Natura 2000 « les cavités de Tillières-sur-Avre » est situé à 14 km et accueille des populations Mis en forme : Couleur de police : Automatique Mis en forme : Couleur de police : Automatique de chauves-souris en période d’hivernation.

Les analyses démontrent que le projet d’extension n’a pas un impact direct sur les espèces d’intérêt communautaire de ces sites Natura 2000. Les déplacements depuis et vers le site sont maintenus, le site

est toujours favorable en tant qu’aire de chasse, site de reproduction ou d’hivernage.

Ainsi, l’analyse permet de conclure à une absence d’incidence du projet sur ces sites Natura.

C.1.3.2 Incidences et mesures sur la Faune, la Flore et les habitats

Les tableaux qui suivent présentent l’analyse des impacts sur les différentes espèces remarquables du site.

L’intensité de l’impact qui est ici affichée tient compte non seulement de l’impact lui-même, mais également de l’enjeu écologique que constitue le taxon considéré. Les mesures proposées pour chacun de ces taxons permettent ensuite de déterminer la présence éventuelle d’impacts résiduels, ainsi que leur intensité.

Tableau 1 : Tableau d’analyse des impacts résiduels sur la flore et les habitats Intensité de l’enjeu maximum associé à Intensité de l’impact potentiel Taxon l’espèce, au avant évitement, réduction ou Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement envisagées Impact résiduel Justification groupe accompagnement d’espèce ou à la formation végétale Flore remarquable Petite scutellaire Mesure d’évitement Fort Nulle Nul - (Scutellaria minor) Evitement total des individus par les aménagements Laîche vert-jaunâtre Mesure d’évitement Fort Nulle Nul - (Carex demissa) Evitement total des individus par les aménagements Cardamine impatiente Mesure d’évitement Moyen Nulle Nul - (Cardamine impatiens) Evitement total des individus par les aménagements Mesure d’évitement Evitement partiel des individus par les aménagements Comme précisé dans l’analyse des impacts, les travaux de Chiendent des chiens Faible (destruction partielle Assez faible Nul transplantation de l’espèce permettront de pérenniser la présence de (Elymus caninus) des stations) Mesure de réduction l’espèce Transplantation de certaines stations concernées (Chiendent des chiens et le substrat avec sa banque de graines)

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Intensité de l’enjeu maximum associé à Intensité de l’impact potentiel Taxon l’espèce, au avant évitement, réduction ou Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement envisagées Impact résiduel Justification groupe accompagnement d’espèce ou à la formation végétale Chêne pubescent Faible Sans objet Sans objet Sans objet - (Quercus pubescens) Barbarée intermédiaire Mesure d’évitement Faible Nulle Nul - (Barbarea intermedia) Evitement total des individus par les aménagements Moyen (destruction totale Mesure de réduction Comme précisé dans l’analyse des impacts, les travaux de Orobanche à petites fleurs Faible d’une station à faible enjeu Transplantation de la station concernée (Orobanche à petites fleurs, la Nul transplantation de l’espèce permettront de pérenniser la présence de (Orobanche minor) floristique) plante hôte (Trèfle) et le substrat avec sa banque de graines) l’espèce Laîche pâle Mesure d’évitement Faible Nulle Nul - (Carex pallescens) Evitement total des individus par les aménagements Gaillet des rochers Mesure d’évitement Faible Nulle Nul - (Galium saxatile) Evitement total des individus par les aménagements Formations végétales naturelles Végétations annuelles des substrats Mesure d’évitement Moyen Nulle Nul - exondés Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Roselières à Massettes Très faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Faible mais Ornières et dépressions humides Mesure d’évitement localement Nulle Nul - temporaires Evitement total des habitats par les aménagements fort Très faible mais Mesure d’évitement Comme précisé dans l’analyse des impacts, l’évitement des secteurs à localement Faible (destruction ponctuelle Nul Bords de routes et chemins forestiers ouverts Evitement des zones les plus sensibles par les aménagements (secteurs Cardamine impatiente et Petite scutellaire permet de pérenniser les moyen ou d’habitat) à Cardamine impatiente et Petite scutellaire) zones les plus sensibles assez fort Mesure d’évitement Evitement total des zones les plus sensibles par les aménagements (secteurs à Petite scutellaire) Comme précisé dans l’analyse des impacts, l’évitement des secteurs Evitement partiel par les aménagements des autres zones moins sensibles à Petite scutellaire, l’évitement partiel des zones moins sensibles Faible mais Moyen (destruction partielle Bords des chemins ombragés et layons sensibles (secteurs à Chiendent des chiens) à Chiendent des chiens, la réalisation des travaux de transplantation de localement des secteurs à faible enjeu Nul forestiers Chiendent des chiens et l’application du plan de gestion favorable à la assez fort floristique) Mesure de réduction végétation des bords des chemins ombragés permettront de pérenniser Valorisation écologique des secteurs conservés la présence de l’habitat Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Ourlets acidiphiles Très faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Evitement partiel des zones moins sensibles par les aménagements Comme précisé dans l’analyse des impacts, l’évitement partiel des zones Faible mais Moyen (destruction partielle moins sensibles sans Orobanche à petites fleurs, la réalisation des travaux Friches herbacées localement des secteurs à faible enjeu Mesure de réduction Nul de transplantation d’Orobanche à petites fleurs et l’application du plan assez faible floristique) Valorisation écologique des secteurs conservés de gestion favorable à la végétation des friches herbacées permettront Utilisation d’une palette végétale indigène de pérenniser la présence de l’habitat Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Fourrés humides Très faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction ponctuelle Nul - Friches arbustives à arborées Très faible Mesure de réduction d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Saulaies rivulaires Assez faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Boulaie-Peupleraie Faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements

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Intensité de l’enjeu maximum associé à Intensité de l’impact potentiel Taxon l’espèce, au avant évitement, réduction ou Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement envisagées Impact résiduel Justification groupe accompagnement d’espèce ou à la formation végétale Mesure d’évitement Evitement partiel des zones les plus sensibles par les aménagements Comme précisé dans l’analyse des impacts, l’évitement partiel des zones (secteurs à Fragon, Muguet et Houx) Faible mais plus sensibles à Fragon, Houx et Muguet, la valorisation écologique des Moyen (destruction partielle Chênaies à Houx localement Assez faible boisements conservés, l’utilisation d’une palette végétale indigène et la d’habitat) Mesure de réduction assez faible mise en place d’un plan de gestion global du site permettront de Valorisation écologique des boisements conservés minimiser les impacts sur cet habitat Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Evitement partiel des zones les plus sensibles par les aménagements Comme précisé dans l’analyse des impacts, l’évitement partiel des zones (secteurs à Jacinthe des bois) sensibles Jacinthe des bois, la valorisation écologique des boisements Moyen (destruction partielle Chênaies à Jacinthe des bois Moyen Assez faible conservés, l’utilisation d’une palette végétale indigène et la mise en d’habitat) Mesure de réduction place d’un plan de gestion global du site permettront de minimiser les Valorisation écologique des boisements conservés impacts sur cet habitat Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Formations végétales anthropiques Mesure d’évitement Eaux libres Très faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Douves du château Faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction partielle Friches annuelles nitrophiles Très faible Mesure de réduction Nul - d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction partielle Green de golf Très faible Mesure de réduction Nul - d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Gazons urbains et zones piétinées Faible Nulle Nul - Evitement total des habitats par les aménagements Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction partielle Prairies mésophiles surpâturées et piétinées Très faible Mesure de réduction Nul - d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Jardins en périphérique de bâtiments et Faible (destruction partielle Faible Mesure de réduction Nul - aménagements paysagers horticoles d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction partielle Parc du château Faible Mesure de réduction Nul - d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site

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Intensité de l’enjeu maximum associé à Intensité de l’impact potentiel Taxon l’espèce, au avant évitement, réduction ou Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement envisagées Impact résiduel Justification groupe accompagnement d’espèce ou à la formation végétale Mesure d’évitement Evitement partiel par les aménagements

Faible (destruction partielle Hêtraie-Chênaies dégradées Faible Mesure de réduction Nul - d’habitat) Valorisation écologique des secteurs conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site

Tableau 2 : Tableau d’analyse des impacts résiduels sur la faune

Intensité de l’enjeu maximum Intensité de associé à l’impact potentiel Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement Impact Taxon l’espèce, au avant évitement, Justification envisagées résiduel groupe réduction ou d’espèce ou à accompagnement la formation végétale Oiseaux des milieux forestiers et des Comme précisé dans l’analyse des impacts, les impacts par destruction et dégradation d’habitats lisières sur le site (boisements concernent principalement les espèces nécessitant des boisements mâtures riches en bois mort (Pics). mâtures ou jeune, bois clairs, feuillus Rappelons que la surface des territoires des oiseaux est essentiellement fonction de la ressource et/ou résineux), incluant les alimentaire. Ainsi, le territoire d’un couple de Pic noir varie de 150 à 600 hectares en fonction de la espèces remarquables suivantes : ressource alimentaire. Ainsi, en réponse à la perte partielle de surface d’habitat, il est proposé une • Bondrée apivore* (Hors valorisation de la fonctionnalité écologiques des boisements conservés, notamment en augmentant les site) ; Mesures d’évitement ressources alimentaires disponibles pour ces espèces. Pour cela, il est proposé d’augmenter la quantité de • Bouvreuil pivoine* ; Evitement par les aménagements de secteurs sensibles bois mort, qui abritent les larves servant de nourriture à ce groupe. Les boisements actuels sont très • Fauvette des jardins* ; Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs pauvres en bois mort sur la base des observations effectuées. La moyenne du volume de bois mort au sol • Gobemouche gris* ; aménagés Nul est estimée à 11,1 m3 sur les forêts privées de la sylvoécorégion « Plateau de l’Eure (Inventaire forestier- • Grive mauvis ; Création d’habitats indirects suite au défrichement IGN, 2017)). Ainsi le volume de bois mort impacté estimé est d’un peu moins de 400 m3 (11.1X35 hectares), • Loriot d'Europe* ; Création d’habitats favorables mais la mesure prévoit la mise en place d’environ 4000 m3 de bois mort (gain de 3600 m3 de bois mort • Mésange huppée* ; Mesures de réduction environ). La ressource alimentaire pour ce groupe sera donc largement supérieursupérieure à celle • Mésange nonnette* ; Assez fort Moyen Création d’habitats indirects suite au défrichement actuellement présente. Pour les espèces cavernicoles nécessitant des cavités, la pose de nichoirs • Pic épeichette* ; Création d’habitats à vocations écologiques spécifiques, permettra le maintien et même l’augmentation des populations en place, ce type de micro- • Pic noir* ; Limitation de la pollution lumineuse habitats étant actuellement rare dans les boisements non aménagés (peux de chandelle ou d’arbres à • Pic mar* ; Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés cavité). • Pigeon colombin ; Utilisation d’une palette végétale indigène Les autres mesures sont plus généralistes et assurent le maintien de conditions favorables à l’ensemble des • Pouillot fitis* ; Installation de gîtes à chiroptères et de nichoirs à oiseaux oiseaux. • Pouillot siffleur* ; Limitation de l’impact des surfaces vitrées sur les oiseaux • Roitelet huppé* ; Mise en place d’un plan de gestion global du site Comme précisé dans l’analyse des impacts, le dérangement concernera essentiellement le Pic noir et • Rougequeue à front dans une moindre mesure la Bondrée apivore (fréquentation des territoires de chasse). La mise en place blanc* ; Faible de bois mort sous forme de tronc et la gestion envisagée n’encouragera pas le public à pénétrer dans • Sittelle torchepot* ; ces boisements valorisés, qui resteront donc exploitable pour le Pic noir et dans une moindre mesure la • Tourterelle des bois ; Bondrée apivore. Un impact résiduel, certes très limité, persistera cependant. • Verdier d'Europe*.

Mesures d’évitement Oiseaux utilisant des milieux ouverts Evitement par les aménagements de secteurs sensibles sur le site (haies, prairies, friches, Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs pelouses), incluant les espèces aménagés remarquables suivantes : Création d’habitats indirects suite au défrichementCréation d’habitats • Alouette des champs (hors favorables La conservation des secteurs les plus favorables (bassin sec du golf), la création d’une haie à l’interface site) ; Mesures de réduction Assez faible Faible Nul entre le golf et les zones agricoles et plus généralement l’ouverture des milieux au sein des boisements • Bruant zizi *(hors site) ; Création d’habitats indirects suite au défrichement profiteront à ce cortège. • Chardonneret élégant* ; Création d’habitats à vocations écologiques • Etourneau sansonnet ; Limitation de la pollution lumineuse • Faucon crécerelle* ; Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés • Linotte mélodieuse* ; Utilisation d’une palette végétale indigène • Vanneau huppé (hors site). Limitation de l’impact des surfaces vitrées sur les oiseaux Mise en place d’un plan de gestion global du site

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Intensité de l’enjeu maximum Intensité de associé à l’impact potentiel Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement Impact Taxon l’espèce, au avant évitement, Justification envisagées résiduel groupe réduction ou d’espèce ou à accompagnement la formation végétale Oiseaux utilisant les milieux humides sur le site, incluant les espèces remarquables suivantes : Pas de mesures spécifiques • Héron cendré* ; Faible Positif Les mesures prises pour les autres espèces profiteront plus ou Positif - • Mouette rieuse* ; moins directement à ce cortège • Tarin des aulnes*

Oiseaux utilisant le milieu bâtit sur le site, incluant les espèces Mesures de réduction remarquables suivantes : Nul - Faible Faible Valorisation des potentialités d’accueil de l’avifaune au niveau • Hirondelle rustique* ; du centre équestre et du château • Moineau domestique*.

Mesures d’évitement Evitement par les aménagements de secteurs sensibles Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs aménagés Ecureuil roux (Sciurius vulgaris)* Création d’habitats indirects suite au défrichement Espèces tolérantes sur la qualité des boisements, elle est même plus présente sur les secteurs déjà Nul Hérisson d’Europe (Erinaceus Faible Faible Mesures de réduction aménagés que sur les boisements non aménagés. Le projet n’est ainsi pas de nature à impacter cette europaeus)** Création d’habitats indirects suite au défrichement espèce. Création d’habitats à vocations écologiques Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesures d’évitement Evitement par les aménagements de secteurs sensibles Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs aménagés Création d’habitats indirects suite au défrichementCréation La création de lisières, ouverture des milieux boisés et par reboisement partiel de certains secteurs du golf Lapin de garenne Assez faible Faible d’habitats favorables Nul profiteront à cette espèce. Le dérangement ne peut être considéré comme impactant, l’espèce (Oryctolagus cuniculus) Mesures de réduction occupant déjà des secteur fréquentés (golf). Création d’habitats indirects suite au défrichement Création d’habitats à vocations écologiques Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesures d’évitement Evitement par les aménagements de secteurs sensibles Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs aménagés Création d’habitats indirects suite au défrichementCréation d’habitats Les différentes mesures envisagées participeront à l’amélioration de la diversité et de la fonctionnalité des favorables Putois d'Europe (Mustela putorius) Assez faible Faible Nul Mesures de réduction différents milieux que peut fréquenter cette espèce. Création d’habitats indirects suite au défrichement Création d’habitats à vocations écologiques Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site Mesures d’évitement Murin de Daubenton (Myotis Faible daubentonii)* Faible Evitement par les aménagements de secteurs sensibles Faible Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs Noctule de Leisler aménagés Le projet risque de détruire des gîtes arboricoles mais les mesures apporteront de nouveaux espaces Assez fort Moyen Faible (Nyctalus leisleri)* Création d’habitats indirects suite au défrichementCréation d’habitats favorables tant pour la chasse que pour les gîtes. La mise en place d’une gestion adaptée voire de l’absence d’éclairage nocturne sur les nouveaux aménagements, favorisera la préservation d’une trame Pipistrelle de Nathusius favorables noire entre les territoires de chasse et les gîtes. (Pipistrellus Nathusii)* Mesures de réduction Moyen Moyen Création d’habitats indirects suite au défrichement Nul (Identification incertaine – groupé avec P. de Kuhl) Création d’habitats à vocations écologiques

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Intensité de l’enjeu maximum Intensité de associé à l’impact potentiel Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement Impact Taxon l’espèce, au avant évitement, Justification envisagées résiduel groupe réduction ou d’espèce ou à accompagnement la formation végétale Pipistrelle commune (Pipistrellus Limitation de la pollution lumineuse pipistrellus)* Faible Négligeable Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés Nul Installation de gîtes à chiroptères et de nichoirs à oiseaux Utilisation d’une palette végétale indigène Le projet va détruire un gîte potentiel pour l’espèce lors du réaménagement du Centre équestre. Grand rhinolophe Les mesures d’évitement et de réduction apporteront malgré la destruction de surface boisée, de Assez fort Assez fort Mise en place d’un plan de gestion global du site Moyen (Rhinolophus ferrumequinum)* nouveaux biotopes favorables en tant que territoire de chasse (îlots de sénescence, lisières, pâtures, prairies, etc.)

Murin à moustache (Myotis Faible mystacinus)* Faible Faible

Murin à oreilles échancrées Assez faible Assez faible Faible (Myotis emarginatus)* Le projet risque de détruire des gîtes arboricoles mais les mesures apporteront de nouveaux espaces Murin de Bechstein favorables tant pour la chasse que pour les gîtes. La mise en place d’une gestion adaptée voire de Fort Fort Faible (Myotis bechsteinii)* l’absence d’éclairage nocturne sur les nouveaux aménagements, favorisera la préservation d’une trame noire entre les territoires de chasse et les gîtes.

Murin de Natterer (Myotis nattereri)* Faible Faible Faible

Oreillard sp* Faible Faible Nul

Crapaud commun (Bufo bufo)* Faible Faible

Grenouille agile (Rana dalmatina)* Triton alpestre (Ichthyosaura Assez faible Négligeable alpestris)* Tous les sites de reproduction des amphibiens sont épargnés par le projet, à l’exception d’une ornière abritant une larve de salamandre tachetée. La valorisation des boisements et des plans d’eau sont des mesures qui profiteront directement à ce groupe (la végétalisation des plans d’eau augmente les sites de Salamandre tachetée (Salamandra Faible reproduction disponibles, le bois mort conservé au sol constitue des abris en phase terrestre). Concernant salamandra)* Faible Mesures d’évitement la Rainette verte, dont l’impact par fragmentation du projet est le plus important pour les amphibiens, la Nul Evitement par les aménagements de secteurs sensibles création d’habitats, notamment une haie en limite nord du golf, associée à une mare, offre la possibilité à Conservation d’habitats d’espèces au sein des secteurs Grenouille rousse (Rana l’espèce d’accéder plus facilement à la lisière nord du boisement, qui est l’axe le plus favorable au Assez faible aménagés temporaria)* Nul déplacement de cette espèce, pour notamment rejoindre la population présente plus à l’est du massif Création d’habitats favorables boisé. La haie permet ainsi de favoriser la colonisation de la nouvelle mare depuis la population connue Mesures de réduction identifiée à l’ouest du site, et la mare permet d’augmenter la dispersion de l’espèce, limitant ainsi Création d’habitats à vocations écologiques l’incidence de l’artificialisation très localisée de la lisière. Rainette verte (Hyla arborea)* Fort Moyen Valorisation écologique des boisements interstitiels conservés Utilisation d’une palette végétale indigène Mise en place d’un plan de gestion global du site

Triton palmé (Lissotriton helveticus)* Faible Nul

Orvet fragile (Anguis fragilis)* Faible Positif Positif Les différentes mesures permettent de gagner en naturalité, facilitant notamment la circulation de ces espèces au sein du site et l’accomplissement du cycle biologique Hespérie du Chiendent (Thymelicus Assez faible acteon) Nul

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RESUME NON TECHNIQUE 23

Intensité de l’enjeu maximum Intensité de associé à l’impact potentiel Mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement Impact Taxon l’espèce, au avant évitement, Justification envisagées résiduel groupe réduction ou d’espèce ou à accompagnement la formation végétale

Tabac d’Espagne (Argynnis paphia) Faible Nul

Nul Leste brun (Sympecma fusca) Faible Nulle

Un tableau de synthèse des incidences sur la biodiversité aux différentes phases du projet est présenté dans la « Partie V – Annexes ». Mis en forme : Couleur de police : Automatique

Il en ressort que les principaux impacts résiduels concernent le groupe des chiroptères, et dans une très moindre mesure les oiseaux forestiers. Pour les chiroptères, c’est la destruction/dégradation de gîtes potentiels (arboricoles) ou avérés (Combles de vieux bâtiments), qui est le plus impactant. La pollution lumineuse, bien que contenue sur les nouveaux aménagements, constituent également un impact important pour les espèces les plus lucifuges (Grand rhinolophe, murins), en soustrayant des territoires de chasses en limitant les déplacements des individus (fragmentation de l’habitat). Cet impact est néanmoins pris en compte dans le cadre du projet pour maintenir des trames noires favorables.

Les impacts du projet sur les autres espèces, qui ne présentent pas d’enjeux écologiques particuliers, est relativement négligeable, dans la mesure où ces espèces sont peu exigeantes et pourront se maintenir sur le site même avec les nouveaux aménagements, comme le montrent les inventaires réalisés sur le site actuellement en fonctionnement. Les mesures envisagées pour les espèces à enjeux leur profiteront également. Concernant le taxon des poissons, dont plusieurs espèces remarquables ont été identifiées dans la portion l’Avre la plus proche du site, les impacts du projet sont nuls. Aucun rejet ne sera effectué dans l’Avre à ce niveau et les eaux usées seront directement renvoyés à la station d’épuration de Verneuil sur AHavre.

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RESUME NON TECHNIQUE 24

Surface C.1.4 Incidences et mesures vis-à-vis du défrichement n° de n° de parcelle Défrichement Projet/Secteur Commune Lieux-dit cadastrale section cadastrale ha ha %

193 7,6600 0,0035 0,0 La Grande 195 48,1309 16,9549 35,2 C.1.4.1 Le projet de défrichement Vallée 197 0,1090 0,0011 1,0 Allée du Ray 236 7,3813 0,3636 4,9 Pullay D Le caractère boisé des Center Parcs est un élément essentiel dans le concept des sites. La surface 242 20,3997 1,1310 5,5

totale de défrichement (perte de la vocation boisée) est donc minimisée au maximum. La Grande 264 2,2083 0,9324 42,2 Vallée 265 4,2236 0,9120 21,6 Les surfaces liées aux demandes de défrichement sont supérieures aux surfaces effectivement 266 3,5480 0,2399 6,8 défrichées et déboisées pour couvrir les éventuels problèmes techniques liés aux travaux impliquant une 1 31,9634 0,3186 1,0 2 1,8657 1,4301 76,7 consommation d’espace supérieure. AD Les Bois Francs 4 4,9491 1,0151 20,5 Les Barils 6 6,1934 0,5472 8,8 Les surfaces défrichées diffèrent en fonction des aménagements et des équipements pour des raisons 7 34,1830 3,2329 9,5 paysagères et de sécurité (chute d’arbres et de branches, risque incendie) : AE Les Bois Francs 25 25,9636 8,6781 33,4

Total 2 communes 3 sections 3 lieux-dits 14 parcelles 198,7790 35,7604 18,0 • cottages et aménagements de loisirs de type bâtiment : abattage et le dessouchage en plein

dans l’emprise au sol et 1 à 3 m au-delà (variable en fonction du type de bâtiment) ; Surface concernée par Défrichement Projet/Secteur Peuplement forestier ce type de peuplement • abords des cottages et bâtiments de loisirs : abattage et dessouchage à hauteur de 90 % de la ha % ha % défrichement % peuplement % boisement Futaie feuillue 155,6602 88,1 34,1779 95,6 22,0 19,3 surface en projection horizontale des houppiers dans une zone de 9 à 14 m autour des emprises Boisements des Taillis avec réserves 16,4497 9,3 0,0768 0,2 0,5 0,0 citées précédemment (emprise nécessaire aux travaux et déboisées vis-à-vis du risque de chute Bois Francs Taillis simple 4,5566 2,6 1,5057 4,2 33,0 0,9 d’arbre) ; Total 3 peuplements principaux 176,6665 100,0 35,7604 - - 20,2 • voiries : abattage et le dessouchage en plein dans l’emprise au sol et 3 m au-delà ;

• parkings : abattage et le dessouchage en plein dans l’emprise au sol et 1 m au-delà. C.1.4.3 Mesures d’évitement, de réduction du projet vis-à-vis du défrichement C.1.4.2 Impacts du défrichement

Parmi les peuplements présentant le plus fort intérêt sylvicole, préalablement identifiés, certains ont pu faire l’objet d’un évitement total, les autres ont été au maximum épargné sur le plan surfacique, dans la mesure où leur préservation n’entrainait pas d’incidences écologique et/ou paysagère plus importantes sur d’autres secteurs.

C.1.4.4 Mesures compensatoires au défrichement

Les mesures d’évitement, de réduction et d’accompagnement, liées au défrichement permettent de minimiser les incidences liées aux enjeux sylvicoles, mais ne couvrent pas les obligations réglementaires de compensation forestière liées à un défrichement.

Au total 35,8 ha seront défrichés dans le cadre de ce projet. Afin de palier à cette dégradation du couvert forestier, plusieurs solutions existent pour compenser cet impact, il peut s’agir de :

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RESUME NON TECHNIQUE 25

• Exécution, sur d’autres terrains, de travaux déboisement / reboisement pour une surface L’incidence la plus notable de cette hausse marginale des trafics est l’augmentation du temps correspondant à la surface défrichée, assortie d’un coefficient multiplicateur (de 1 à 5), d’insertion sur la RN 12 en sortie du site. Temps d’attente pouvant générer des comportements déterminé en fonction du rôle économique, écologique et social des bois défrichés, ou d’autres d’insertion dangereuse. travaux d’amélioration sylvicoles d’un montant équivalent. Possibilité d’acquittement de cette Compte tenu du contexte peu urbanisé de la zone et de la bonne capacité de dispersion des polluants obligation en versant au Fonds Stratégique de la Forêt et du Bois une indemnité équivalente ; dans un contexte topographique peu marqué, les incidences prévisibles sur la qualité de l’air liées à • Remise en état boisé du terrain après exploitation pour les carrières (non concerné) ; l’extension du Domaine de Bois Francs sont très faibles.

• Exécution de travaux de génie civil ou biologique pour protéger contre l’érosion les sols Les habitations n’étant pratiquement pas présentes, dans cette section, le long de la RN 12 en dehors défrichés ; du lotissement du Val d’Aumont, l’impact sur les niveaux sonores peut être jugé négligeable.

• Exécution de travaux ou mesures visant à réduire les risques naturels.

C.1.5.2 Incidence et mesures sur le paysage et le patrimoine

Bien que n’étant pas encore aboutis, des contacts ont été pris avec la Communauté de Communes L'évaluation de l'impact d'un projet sur son environnement paysager repose en premier lieu sur «Interco Normandie Sud Eure », la SAFER, l’ONF et le CRPF, et des réflexions sont en cours à l’échelle l'identification de relations visuelles et sur la qualification de celles-ci. Les routes, les secteurs habités, les régionale pour la réalisation de compensations forestières en nature selon les prescriptions techniques lieux touristiques sont autant de vecteurs de perception d'un territoire qui peuvent s'avérer sensibles évoquées dans le chapitre précédent. lorsqu'un aménagement est envisagé. Dans le cas où la solution technique de reconstitution futaie de type Chênaie à houx et Chênaie à L’implantation du projet sur le site existant et dans le boisement voisin de cottages de faible hauteur Jacinthe des bois ne pourrait aboutir dans les délais conformes à l’arrêté de défrichement, la solution de n’aura pas d’incidence sur les paysages voisins. versement d’une indemnité sera retenue. Du fait que le projet n'est pas perceptible au-delà de son site d'implantation, l'impact du projet sur les

monuments historiques et sites protégés est nul.

C.1.5 Incidence sur le milieu humain

C.1.5.3 Incidence et mesures sur le contexte humain et urbain C.1.5.1 Incidence et mesures sur le cadre de vie

L’incidence du projet sur la démographie est positive mais probablement faible. En effet, l’objectif du L’augmentation du trafic en entrée/sortie du Center Parcs entraîne une augmentation de trafic projet est de faire en sorte que les emplois soient pourvus au maximum par des résidents des alentours. d’environ 3% hors jour de change2 sur la RN12, et comprise entre 3% et 7% les jours de change Les salariés seront donc principalement issus des populations déjà résidentes des communes du secteur (augmentation de 7% au maximum en haute saison les jours de change). géographique. Sur la RD926, l’impact est très peu visible sur la section entre Verneuil-sur-Avre et l’accès au Center Parcs. IMPACT SUR L’EMPLOI EN PHASE CHANTIER Sur l’autre section (Ouest, non représentée), l’impact est au maximum de 4% d’augmentation en haute Le chantier de Center Parcs est prévu pour durer 2 ans. Pendant cette période, il participera au soutien saison les jours de change. de l’activité économique locale.

En effet, il sera fait appel au maximum à des sociétés locales favorisant ainsi l’activité dans les secteurs du BTP.

Au cours des 2 ans de chantier prévus, ce sont de 250 à 500 emplois suivant les phases de travaux qui seront générés ou maintenus par le projet. 2 Jour de change : jour préférentiel de départ/arrivée

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AUGMENTATION DURABLE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE Même si il ne s’agit de la création d’un nouveau pôle touristique, outre la création d'emplois, le développement du Center Parcs induit et perpétue une dynamique dans certains secteurs économiques locaux (bâtiment, travaux public, production maraîchère, producteur de bois...), comme constaté dans les différents sites Center Parcs existants.

En phase d’exploitation, environ 150 emplois directs seront créés.

Une valorisation des filières courtes et régionales pendant les phases de chantier comme d’exploitation est privilégiée par Pierre et Vacances Center Parcs :

- Valorisation des activités et des sites touristiques locaux avec la pérennisation d’un kiosque dédié au sein du Domaine.

- Des clients qui consomment des produits et des services en dehors du parc.

- Des salaires injectés dans l’économie locale

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L’enjeu le plus fort, à savoir la Rainette verte, n’est pas C.1.6 Incidence et mesures spécifiques pour la phase de affectée par la phase de chantier du projet.

travaux Les habitats d’espèces ne sont pas impactés dans leur Destruction globalité. Des zones refuges Le tableau qui suit synthétise l’ensemble des impacts identifiés et les mesures envisagées pour éviter ou Insectes Assez faible d’individu par Faible Faible sont présentes à proximité. Des des engins. mesures de prévention sont réduire ces impacts. cependant nécessaire pour limiter tous risques.

Intensité de Altération voire Présence de 2 espèces Sensibilité de la Intensité de l’enjeu destruction lors floristiques à niveau d’enjeu fort Composante composante de l’impact potentiel Flore maximum Type d’impact Justification des niveaux Fort des différentes Moyen Assez fort (Petite scutellaire de l’environnement avant évitement, patrimoniale associé à la identifié d’impact phases de et Laîche vert-jaunâtre) situées l’environnement vis-à-vis de réduction ou composante de travaux à proximité de zone de travaux l’impact accompagnement l’environnement Présence d’un habitat Le dérangement peut limiter Altération voire présentant localement un Dérangement temporairement l’occupation destruction lors niveau d’enjeu fort (Ornières et du site par certaines espèces. Habitats Fort des différentes Moyen Assez fort dépressions humides Destruction de Oiseaux Assez fort Assez fort Assez fort La destruction de nichées peut phases de temporaires : secteurs à nichées et/ou concerner toutes les espèces, travaux Cardamine impatiente et Petite de couvées dont certaines présentent un scutellaire) situé à proximité de enjeu écologique assez fort. zone de travaux Le dérangement restera limité, Altération des Présence de peuplement peuplements forestier présentant un niveau dans la mesure où les chantiers Peuplements Assez faible voisins lors des Faible Faible d’enjeu assez faible (Futaies auront principalement lieu de forestiers Mammifères travaux de feuillues) situé à proximité de Assez faible Dérangement Faible Faible jour alors que la plupart des terrestres mammifères terrestres sont défrichement zone de défrichement nocturnes. Certaines des espèces sont peu sensibles au dérangement. Dérangement (pollution lumineuse) Les chiroptères peuvent être C.1.7 Mesures compensatoires particulièrement impactés lors Fragmentation de la phase de chantier si ces de l’habitat derniers ne sont pas pris en MESURES COMPENSATOIRES LIEES AUX MILIEUX AQUATIQUES ET HUMIDES Chiroptères Fort (lumière, voiries Fort Fort compte. L’impact le plus et important correspond au risque aménagements) de destruction d’individu lors des opérations de Destruction défrichement. L’analyse des impacts résiduels met en évidence un impact nul à négligeable tant sur les eaux d’individus (lors d’abattages) superficielles que sur les eaux souterraines, sous réserve de la bonne mise en œuvre de l’ensemble des Destruction Aucun reptile n’a été identifié mesures d’évitements et de réduction. d’individu par sur les secteurs concernés par des engins Reptiles Assez faible Assez fort Très faible les zones de chantier. Le risque circulant sur des Il n’est donc pas proposé de mesures compensatoires. de destruction reste donc très secteurs limité pour ce groupe. sensibles La circulation des engins est limitée à un secteur assez MESURES COMPENSATOIRES LIEES A LA FAUNE, LA FLORE ET LES HABITATS restreint du massif boisé. Les risques de destruction concernent donc un nombre Destruction limité d’individus, qui présentent L’analyse des impacts résiduels mets en évidence la présence d’impacts résiduels sur les oiseaux d’individu par en plus un enjeu écologique des engins, ou limité. Amphibiens Assez faible Moyen Faible forestiers, mais surtout sur le groupe des chiroptères, qui concentrent l’essentiel des enjeux sur le site. lors des Les travaux de valorisation interventions sur écologique envisagés sur Aussi, 4 mesures compensatoires sont ici proposées pour compenser ces impacts résiduels non nuls : les plans d’eau certains plans d’eau peuvent être de nature à impacter les populations de Crapaud commun, notamment par destruction de pontes ou de larves.

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Tableau 3 : Mesures compensatoires spécifiques à la faune, la flore et aux habitats • la définition d’un protocole d’intervention en cas de pollution accidentelle,

Taxons/Habitats Impacts résiduels Un plan de gestion écologique sur une période allant de 5 à 10 ans sera élaboré, afin de s’assurer de la concerné par des Mesure compensatoire associés bonne mise en œuvre sur le site de l’ensemble des mesures écologiques et de leur efficacité. Ce plan impacts résiduels de gestion développera notamment la programmation des interventions ainsi que les suivis écologiques -Valorisation écologique des boisements périphériques à mettre en place. - Aménagement en faveur des chiroptères sur le secteur du

château Chiroptères Faible à Moyen SUIVI DES MESURES D’EVITEMENT ET DE REDUCTION PROPOSEES - Reboisements forestiers à vocations écologiques

- Orientation écologiques des habitats forestiers recréés dans le cadre des compensations au défrichement Au regard de l’enjeu le plus important identifié vis-à-vis des eaux superficielles, Center Parcs est déjà engagé depuis 2017 et sur une durée de 5 ans dans un suivi de la qualité de l’Avre pour son rejet actuel -Valorisation écologique des boisements périphériques des deux STEP existantes sur le site. - Reboisements forestiers à vocations écologiques Oiseaux forestier Faible Un suivi sera mis en place afin de contrôler la bonne mise en œuvre des mesures d’évitement et de - Orientation écologiques des habitats forestiers recréés dans le réduction mis en œuvre spécifiquement pour la faune, la flore et les milieux naturels. Il sera mis en place cadre des compensations au défrichement dès le démarrage des travaux, avec le contrôle de la bonne mise en œuvre du chantier travaux -Valorisation écologique des boisements périphériques (organisation, respects de la charte de chantier vert, mise en défend des zones sensibles…). Habitat forestier et flore - Reboisements forestiers à vocations écologiques Assez faible forestière - Orientation écologiques des habitats forestiers recréés dans le SUIVI DES ESPECES cadre des compensations au défrichement La mise en place d’un suivi des espèces permet de mesurer l’efficacité des mesures mises en œuvre

pour limiter l’incidence du projet sur celles-ci. Les groupes bénéficiant de ce suivi correspondent à ceux inventoriés dans l’état initial, dans la mesure où l’ensemble de ces taxons présentaient des enjeux C.1.8 Mesures d’accompagnement écologiques.

Il se prolongera sur les 5 premières années qui suivent l’achèvement des travaux. Par la suite, il sera MOYENS DE SURVEILLANCE ET D’ENTRETIEN réalisé tous les 3 ans.

La prise en compte des enjeux environnementaux du site du Center Parcs passe aussi par des modalités Après travaux, les suivis seront menés pendant les 20 premières années de fonctionnement du projet. Mis en forme : Couleur de police : Automatique, Non Surlignage d’entretien et d’exploitation du site adaptées. Plusieurs types d’entretien peuvent ainsi être distingués : L’emprise du présent suivi concerne, le Center Parc existant, son extension ainsi que l’ensemble des - En termes d’entretien courant : mesures compensatoires mises en place sur le site d’étude.

• l’entretien général du site visant à empêcher la formation de flux polluants le plus en Un comité de suivi environnemental examinera les résultats de ce suivi. amont possible (nettoyage régulier, déverglaçage par utilisation de sable…),

• l’entretien régulier des dispositifs de gestion des eaux de pluie, C.1.9 Effets cumulés avec d’autres projets connus

• l’entretien régulier des dispositifs de gestion des eaux usées, Les effets cumulés avec les autres projets connus sont : • la gestion de la végétation. - Les incidences sur les pertes de surfaces forestières en termes d’habitats forestiers, - En termes d’entretien exceptionnel : particulièrement les Chênaies à houx, et de peuplements forestiers.

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- Les incidences sur les circulations qui incitent à mener une réflexion globale de la circulation autour de la RN12 qui est d’une compétence plus large que celle des porteurs de projet.

- Les effets cumulé des impacts sur le rejet des eaux usées dans le l’Avre dont la qualité est à suivre.

- Les effets cumulés des impacts des rejets d’eaux pluviales au droit de l’étang des Forges à l’entrée de Verneuil-sur-Avre.

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