Le Cas Du Tissu Traditionnel

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Le Cas Du Tissu Traditionnel /(6(&7(85,1)250(/ (1$)5,48('(/·28(67 /HFDVGXWLVVXWUDGLWLRQQHO John O. IGUÉ 5pXQLRQGX*URXSHG¶2ULHQWDWLRQGHV3ROLWLTXHV *23 3DULVRFWREUH 2 /(6(&7(85,1)250(/ (1$)5,48('(/¶28(67 /HFDVGXWLVVXWUDGLWLRQQHO -RKQ2,*8e T Table des matières ______ ,1752'8&7,21 , $3(5d8*e1e5$/685/$48(67,21 1.1. QUELQUES TENTATIVES DE DÉFINITION ................................................................................................5 1.2. ORIGINE ET CONTENU ...........................................................................................................................6 1.3. TYPOLOGIE DES ACTIVITÉS INFORMELLES ............................................................................................7 /HVDFWLYLWpVLQIRUPHOOHVHQPLOLHXUXUDO /HVHFWHXUQRQVWUXFWXUpHQPLOLHXXUEDLQ ,, /(6(&7(857(;7,/(75$',7,211(/ 2.1. IMPORTANCE DU TEXTILE DANS LES SOCIÉTÉS TRADITIONNELLES........................................................9 /HIR\HUVRXGDQRVDKpOLHQ /HIR\HUIRUHVWLHU 2.2. LES TYPES DE PRODUITS MIS SUR LE MARCHÉ .....................................................................................11 /HERJRODQ /HEDVLQWHLQW /H.HQWHDNDQHWpZp /H)DVR)DQL /HVWHQWXUHVG¶$ERPH\ /HVWH[WLOHV\RUXED ,,, /(6,1129$7,2167(&+1,48(6'$16/(6(&7(857(;7,/(75$',7,211(/ 3.1. LES INNOVATIONS TECHNIQUES..........................................................................................................17 3.2. LES CRÉATEURS DE MODE ET L’AVENIR DU SECTEUR TRADITIONNEL..................................................18 -XLOOHW 3 4 ,1752'8&7,21 Il n’est plus possible de parler de l’économie africaine sans évoquer le rôle du secteur informel de plus en plus omniprésent tant dans les campagnes que dans les villes. Mais plus ce secteur tend à concurrencer les activités dites formelles, plus se pose la question de sa définition, de son contenu et de son mode de gouvernance. Sans élucider cette question, il sera difficile de considérer ce secteur comme un facteur de la croissance et de la transformation qualitative des économies ouest-africaines. Bien que, sous l’effet de la mondialisation, le secteur informel tende à se généraliser à l’ensemble des pays de la planète1, de nombreux doutes subsistent quant à sa capacité à contribuer efficacement au processus du développement. , $3(5d8*e1e5$/685/$48(67,21 4XHOTXHVWHQWDWLYHVGHGpILQLWLRQ A partir des travaux sur la question, il est possible d’identifier plusieurs tentatives de définition dont les plus courantes concernent le caractère récent des unités de production, leur expansion en nombre, la genèse des producteurs, l’importance de l’apprentissage et la faiblesse du capital engagé. Ces définitions sont souvent complétées par d’autres critères tel que le statut légal de l’entreprise en matière fiscale, juridique et d’enregistrement statistique. Ces tentatives de définition sont malheureusement limitatives par rapport à la pratique des activités informelles en Afrique de l’Ouest. Elles excluent l’agriculture d’autosubsistance qui se pratique dans les campagnes avec des techniques rudimentaires et selon une forme d’organisation de marché dont le système ne dépasse guère celui du village ou du clan. Elles ne prennent pas non plus en compte le secteur de distribution en aval de toutes les activités de production. Ces lacunes montrent qu’une définition de l’informel doit davantage insister sur la notion de mode de vie, pour ne pas dire de civilisation, issu des différentes mutations provoquées par le partage colonial et dans le prolongement d’une vieille tradition socioculturelle. Par conséquent, le point de départ le plus intéressant pour formuler toute définition objective du secteur informel doit être le caractère dualiste de l’économie : induit par le fait colonial, il se manifeste par un clivage au sein du fonctionnement de la société entre lettrés, grands bénéficiaires des avantages de la colonisation, et illettrés, largement en marge du processus actuel de la « modernité ». Autrement dit, la colonisation a développé des logiques économiques et de gestion de la société qui ne sont pas encore accessibles à tous. Ainsi, la meilleure définition des activités informelles serait celle qui considèrerait ces activités comme étant le prolongement de l’économie traditionnelle mais se développant aujourd’hui dans un environnement marqué par de profondes mutations. Les limites entre l’économie traditionnelle et l’économie dite moderne se traduisent ainsi par le phénomène d’informalisation du secteur moderne et vice-versa. Quoi qu’il en soit, l’informel dans le contexte de l’Afrique de l’Ouest regroupe plusieurs types d’activités : x L’agriculture traditionnelle d’autosubsistance largement pratiquée par la majeure partie de la population et dont la production alimente les échanges de type villageois. A cela s’ajoute une autre agriculture péri-urbaine pourvoyeuse de légumes frais pour la ville ; x Les petits métiers urbains et ruraux (artisanat traditionnel, petite production artisanale…) ; x Les échanges non enregistrés se déroulant sur les marchés périodiques ou dans les principaux cordons frontaliers ; 1 Cf Les contrebandiers de la mondialisation. Alternatives Economiques, n°216, juillet-août 2003. 5 x Les activités de services comme la restauration populaire, les métiers de tailleurs, de coiffeurs ou de transporteurs urbains… ; x La sous-traitance industrielle par les petits artisans pour la fabrication des pièces détachées ou autres biens nécessaires au montage industriel. Ce sont les quatre premiers types d’activités qui, prolongeant la vieille logique d’économie traditionnelle, sont largement répandus en Afrique de l’Ouest. Leur développement actuel s’explique par des facteurs objectifs tels que les contraintes géographiques caractérisées par l’étroitesse de l’espace national, la rareté des ressources naturelles et l’appauvrissement continue des pays africains. 2ULJLQHHWFRQWHQX L’origine du secteur informel et son contenu résultent de l’impossibilité pour une importante couche de la population de s’insérer dans les structures économiques imposées par la colonisation. La modernisation de la société africaine et de son économie à partir de l’entreprise coloniale n’a concerné qu’une faible couche de la population aujourd’hui dépendante des activités dites formelles. Malheureusement, au fur et à mesure de l’évolution des sociétés africaines, il se dessine une forte marginalisation d’une importante couche de la population peu touchée par les bienfaits de la colonisation et toujours dépendante des vieilles structures de production traditionnelle sous leur forme agricole, artisanale et commerciale. Cette activité informelle devient de plus en plus prépondérante, non seulement à cause de la part importante de la population qui s’y adonne mais aussi en raison de la crise économique très profonde que traversent actuellement les pays africains suite au mauvais fonctionnement de l’État et aux conséquences des différents programmes d’ajustement suggérés par les institutions internationales. L’informalisation des économies dites modernes tient à trois facteurs complémentaires : x L’extraversion croissante des activités économiques : la superposition de l’économie de marché sur des structures traditionnelles qui ont, jusqu’à la veille de la pénétration occidentale, déterminé les valeurs et les relations sociales et crée des situations hybrides très mal maîtrisées de nos jours ; x Le rôle de la fiscalité comme moyen de prélèvement et de fonctionnement de l’État colonial, lequel a rendu non transparentes les activités dites formelles ; x La non-performance des appareils de planification qui fait que l’État moderne est souvent incapable de maîtriser statistiquement tous les besoins de sa population. Il en résulte une distorsion parfois très grande entre l’offre (en emplois, en biens alimentaires et autres), et la demande réelle. Les marges sont souvent occupées ou satisfaites par des acteurs qui éprouvent des difficultés à intégrer les circuits officiels du fait de l’existence de barrières de toute nature. Un pan entier des activités économiques échappe ainsi au contrôle de la statistique. L’informalisation peut également revêtir un aspect clandestin ou parallèle pour éviter les agents du fisc et se protéger contre le mauvais fonctionnement des structures étatiques. Cette situation de prélèvement par la taxation sous diverses formes a revêtu un caractère aigu ces dernières années du fait de l’aggravation de la crise économique. L’effondrement des unités de production et l’impossibilité pour l’État de jouer un rôle régulateur de l’activité économique ont poussé de nombreux acteurs à se rabattre sur d’innombrables petits métiers au sein desquels les femmes occupent une large part. Alors que les grands agrégats économiques sont dans le rouge, la population se satisfait des revenus, fussent-ils modestes, que lui procurent les activités parallèles. 6 7\SRORJLHGHVDFWLYLWpVLQIRUPHOOHV Sous le terme de secteur informel fonctionnent une multitude d’activités tant à la campagne qu’à la ville. /HVDFWLYLWpVLQIRUPHOOHVHQPLOLHXUXUDO Aujourd’hui, dans les campagnes, la monétarisation de l’économie a un impact particulier sur les activités exercées par la population. Le développement des cultures de rente donne lieu à la cohabitation de deux structures de production dans les villages. Les grandes exploitations sont prises en charge par les structures étatiques ou privées à travers un bon encadrement, un financement correct et une organisation rationnelle de la commercialisation. Parallèlement, les cultures vivrières ne bénéficient
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