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2 Philippe II, de Verdi, Bolshoï, Moscou, 1966 Un mot de / A Word From Joseph Rouleau

« Si jeunesse savait et si vieillesse pou- “If youth but knew, if old age but could!” vait ! » J’aime beaucoup cette phrase, mais – I like that saying a lot, but I would add, If j’ajouterais : « Si la chance me souriait ». À fortune smiled on me.’ ” On the occasion of l’occasion du 60e anniversaire des Jeunesses the 60th anniversary of Jeunesses Musicales Musicales du Canada, la chance me sourit du Canada, it so happens that lady luck is encore une fois à travers la présentation smiling on me once again for the presenta- de cet album de trois disques compacts, tion of this album of three compact discs, réalisée grâce à François Mario Labbé et à la produced thanks to François Mario Labbé magnifi que équipe d’Analekta. Les mots me and the brilliant team at Analekta. I’m at a manquent pour les remercier. loss for words to express my gratitude to them. J’espère sincèrement que vous passerez quelques bons moments à l’écoute des ex- I sincerely hope that you will spend some traits de ce répertoire de récital et d’opéra pleasant moments listening to these extracts que j’ai choisis pour cette compilation. from recital and repertoire, which I Permettez-moi de remercier mes pianistes have chosen for this publication. I would Colombe Pelletier, Louise-Andrée Baril, like to thank my pianists Colombe Pelletier, Pierre Jasmin, feu Charles Reiner, feu Louise-André Baril, Pierre Jasmin, the late Claude Savard et Henk Sprint. Charles Reiner, Claude Savard and Henk Sprint. Mille mercis à la Société Radio-Canada, à la Many thanks to Société Radio-Canada, , à Radio Royal Opera House Covent Garden, VARA VARA de Hilversum (Hollande) et à Radio Radio Hilversum (Netherlands) and Radio- France. Soyez assurés que je vous suis très France. You can be assured of my sincere reconnaissant. appreciation. Je désire dédier cet album à mon épouse I would like to dedicate this album to my wife, Renée, à mes trois enfants, Diane, Jessica Renée, to my three children, Diane, Jessica et Marc, et à mes neuf petits-enfants. and Marc, and to my nine grandchildren. Amitiés à tous et à toutes, bonne écoute ! I’d like to convey my best wishes to everyone. Happy listening!

Joseph Rouleau C.C., G.O.Q, Dr h.c.

3 Joseph Rouleau, Hommage

Il a été encensé sur les plus grandes scènes habite Joseph Rouleau. Puisant dans les lyriques du monde, a chanté aux côtés de imposantes archives discographiques de , Victoria de Los Angeles, la basse matanaise, Analekta présente ici , , Cesare non pas un testament, mais plutôt un Siepi, Placido Domingo, de ses compa- témoignage de vivacité, de vitalité. triotes Jon Vickers et Richard Verreau. En 1949, quand, à l’âge de 20 ans, Il transmet avec autant d’aisance Rossini, Joseph Rouleau remporte le prix Archam- Verdi, Bellini, Moussorgski que Félix bault, il ne réalise pas que sa vie est sur Leclerc. Conscient de la nécessité de le point de basculer une première fois. défendre le répertoire d’aujourd’hui, il a Certes, on lui a déjà dit qu’il « avait une participé à la première de Louis Riel voix », mais il ne se sent pas encore prêt d’Harry Somers et passé commande à à y sacrifi er toute son existence. Il chante, Jacques Hétu pour son opéra Le Prix et seul ou en groupe, pour le simple plaisir Clermont Pépin pour la Messe sur le de la musique. En plus de la bourse de monde. Il a transmis sa fi èvre à une nou- 100 $, le jeune interprète est invité à velle génération de chanteurs pendant se produire avec la Société des concerts près de 20 ans à l’Université du Québec à symphoniques de Montréal (qui devien- Montréal, tout en acceptant la présidence dra l’Orchestre symphonique de Montréal des Jeunesses Musicales du Canada, en 1953), sous la direction de Wilfrid fonction qu’il occupe depuis 1989, et qui Pelletier. Séduit par la voix du jeune lui aura permis de cofonder avec André homme, ce dernier devient son mentor Bourbeau le Concours Musical Interna- et le fait admettre sur le champ au Con ser - tional de Montréal. Quoiqu’il fasse, où vatoire de musique de Montréal, même qu’il aille, qu’il chante ou qu’il partage des s’il n’existe pas encore de classe de chant ! souvenirs d’une carrière que tous pour- raient lui envier, une ferveur contagieuse

4 On retrouve dès lors Joseph Rouleau au plus tard à son retour de Chicago. Après sein des chœurs de Radio-Canada. Sans lui avoir fait compléter quelques vocali- surprise aucune, il y obtient rapidement ses, le spécialiste confi rme que Joseph des solos, puis se voit confi er une tournée Rouleau ne pourra chanter que trois arias. par les Jeunesses Musicales du Canada, La basse choisit donc une page de Simon dont les cachets l'aideront à fi nancer ses Boccanegra de Verdi, l’air de Sarastro études en Italie. Criblé de dettes à son « In diesen Heil’gen Hallen » de La Flûte retour, il décide de se présenter au con - enchantée de Mozart et celui de Philippe II cours de chant New Orleans Experimental de Don Carlos de Verdi. Subjugué, David Theatre of America présenté par la New Webster annonce : « My boy, would you Orleans Opera Company en 1955. Seule like to join Covent Garden ? » basse distinguée par le jury, on lui offre Un demi-siècle plus tard, Joseph Rouleau une série de représentations dans les- est encore habité d’une émotion vive quelles il incarnera notamment les rôles quand, assis dans son bureau des Jeu - de Colline dans La bohème, du roi dans nes ses Musicales du Canada, il revit cet Aïda et du comte Des Grieux dans Manon. instant. On lui propose un contrat de En décembre 1956, deuxième coup du six mois, qui comprend cinq représen- destin : on lui propose une audition avec tations de La bohème et cinq de La Flûte David Webster, directeur du mythique enchantée, avec une option de renou vel- Covent Garden de Londres. Le jour dit, lement de contrat pour la saison 57-58. Joseph Rouleau souffre d’une laryngite Plutôt que de chanter 10 représentations, aiguë. Sur la recommandation de son il participera à 37 représentations de 5 agent, il consulte le docteur Reckford, opéras, lors de la première d’une trentaine laryngologiste attitré du Metropolitan de saisons pendant lesquelles il arpen- Opera, qui lui prescrit le silence absolu. tera les corridors du Covent Garden et David Webster le réentendra trois jours y donnera plus de 1000 représentations

5 de 49 opéras différents. « Mon père di sait de vue dramatique, vocal ou de comédien. que, dans la vie, nous avons trois chances On passe par toutes les émotions possi- de réussir des choses hors de l’ordinaire, bles – et le public avec nous. Je me compte se rappelle-t-il. J’en ai profi té et le vent a chanceux et honoré d’avoir pu interpréter tourné en ma faveur, mais je n’ai jamais une œuvre aussi remarquable. » oublié que j’étais un Gaspésien, même Pour Joseph Rouleau, une voix de basse lorsque je chantais dans le monde entier. » atteint sa plénitude vers l’âge de 35 ans Avant chaque concert ou opéra, encore et il était clair qu’il n’aborderait pas avant aujourd’hui, il admet adresser à son père ce rôle. « Il faut savoir évoluer lentement, une prière : « Papa, aide-moi… Fais que je être patient et aborder les grands per- donne le meilleur », et se répète : « Mon sonnages tels que Boris, Méphistophélès, Dieu, que je suis loin de Matane ! » Philippe II ou en pleine Tout au long d’une carrière éblouissante, maîtrise vocale, technique et même psy- le chanteur a laissé son empreinte indé- chologie, explique-t-il dans la biographie lébile sur certains rôles-clés. Il voue une À tour de rôles. En plus, il faut posséder passion sans borne à celui de Don Qui- une expérience scénique qui permette une chotte, personnage auquel il s’associe et totale sécurité. […] Ainsi, lorsque sir Georg dont les aventures ont longtemps reposé Solti a voulu me diriger vers le répertoire sur sa table de chevet, et aura incarné wagnérien lorsque j’avais 30 ans, j’ai Méphistophélès plus de 500 fois à la résisté. J’ai sûrement manqué un certain scène, que ce soit dans les relectures du nombre d’engagements. Mais j’étais réelle- mythe de de Gounod, de Boito ou de ment convaincu que si j’allais vers Wagner, Berlioz. Mais le rôle qui l’a sans contredit je ne pourrais pas chanter pendant un consacré reste celui de Boris Godounov. demi-siècle, comme je l’ai fait. L’artiste « Selon moi, Boris est le rôle le plus parfait doit, dans une totale honnêteté envers pour un artiste lyrique, que ce soit au point lui-même, déterminer ce qu’il est capable

6 de réaliser et surtout renoncer à ce qu’il ne personne. » Combinaison gagnante, certes, peut bien servir. » Homme de conviction, qui aura fait ses preuves à de multiples il chantera des extraits de Boris Godounov, reprises. « J’ai beaucoup aimé chanter et en russe, sous la direction de Wilfrid j’espère que j’ai apporté du plaisir à plu- Pelletier, à l’âge de 35 ans. Il chantera le sieurs personnes. Le spectateur fait un rôle dans son intégralité, en septembre effort, achète des billets, s’assoit au théâ- 1966, à , en ex-Union soviétique, tre. Si nos interprétations réussissent à le lors d’une première tournée triomphale, convaincre, il oubliera la dure journée qu’il la critique le comparant même à Feodor vient de passer et retournera à la maison Chaliapin. avec le sourire. Au fond, le public est notre ami et nous récompense par ses applau- Quand on le questionne sur ce qui lui a dissements ; nous sommes chanceux de permis de connaître une carrière d’une pouvoir exercer cette profession. » telle longévité, Joseph Rouleau réfl échit un instant, avant d’avancer de sa voix pro- © Lucie Renaud fonde : « Cela prend un instrument, beau- coup d’études et de préparation, une très bonne technique, des nerfs de fer, une mémoire bien développée, un travail de tous les instants au niveau des langues et de la comédie, en restant conscient qu’il y a peut-être cent chanteurs en arrière qui attendent de prendre votre place. Com- ment ai-je passé à travers les obstacles ? Cela relève pour moi du mystère, encore aujourd’hui. Une réponse ? Un talent vocal, musical et de comédien, dans la même

7 Joseph Rouleau, Hommage

Acclaimed on the world’s greatest opera impressive discography, Analekta pre- stages, he sang alongside the likes of sents here not a description of his legacy Joan Sutherland, Victoria de Los Angeles, but rather a portrayal of his vigour and Maria Callas, Luciano Pavarotti, Cesare vitality. Siepi, Placido Domingo, and his compatri- In 1949, when Joseph Rouleau won the ots Jon Vickers and Richard Verreau. He Prix Archambault at the age of 20, he is equally at ease with Rossini, Verdi, did not realize that his life was about to Bellini, Mussorgsky, and Félix Leclerc. undergo its fi rst major change. Certainly Conscious of the need to promote modern he had been told he “had a voice” before, repertoire, he took part in the premiere but he didn’t feel ready to dedicate his of Harry Somers’ opera Louis Riel, and he whole life to it. Whether alone or with commissioned Jacques Hétu’s Le Prix and others, he sang for the simple pleasure Clément Pépin’s Messe sur le monde. He of music. In addition to receiving $100 in conveyed his passion to a new generation prize money, young Rouleau was invited of singers for nearly 20 years at the Uni - to perform with the Société des concerts versité de Québec à Montréal, while taking symphoniques de Montréal (which would on the presidency of Jeunesses Musicales become the Orchestre symphonique de du Canada, a position he has held since Montréal in 1953) under the direction of 1989 and that paved the way for his co- Wilfrid Pelletier. Enchanted by Rouleau’s founding, along with André Bourbeau, of voice, the conductor took him under his the Montréal International Musical Com- wing and immediately had him admit- pe tition. Whatever he dœs, and wher- ted to the Conservatoire de musique de ever he gœs, whether singing or sharing Montréal, even though it did not yet have the memories of an enviable career, a singing class. Joseph Rouleau is fi lled with a contagious fervour. Drawing from this Matane native’s

8 Rouleau soon joined a number of Radio- rescheduled the audition for three days Canada choirs, and it came as no surprise later after his return from Chicago. The that he was quickly given solo parts, and doctor, after hearing him sing a few vocal- then taken on tour by Jeunesses Musi- ises, told him to limit himself to three cales du Canada, the fees for which would arias. So Rouleau sang an excerpt from help fund his studies in Italy. Even so, he Verdi’s , Sarastro’s aria had accumulated a signifi cant debt by the “In diesen Heil’gen Hallen” from Mozart’s time he returned, so in 1955 he entered The Magic Flute, and Philip II’s aria from the singing contest of the New Orleans Verdi’s Don Carlos. Captivated, Webster Experimental Theatre of America, spon- asked him: “My boy, would you like to sored by the New Orleans Opera Com - join Covent Garden ?” pany. As the only selected by the Half a century later, seated behind his jury, he was offered a series of perform- desk at Jeunesses Musicales du Canada, ances, including the roles of Colline in Rouleau is still visibly moved as he des- La bohème, the king in Aida, and the cribes this moment. He was offered a six- Chevalier des Grieux in Manon. month contract that included fi ve per- In December 1956, his second brush with formances of La bohème and fi ve of The destiny occurred: he was asked to audi- Magic Flute, with an option to renew for tion for David Webster, legendary director the 57–58 season. But far from 10 shows, of the Covent Garden Theatre in London. he gave 37 performances of fi ve On the fated day, Rouleau came down during that fi rst of what would prove to with a bout of laryngitis. His agent sug- be some 30 seasons treading the Covent gested he consult Dr. Reckford, the offi cial Garden boards. In all, he gave over a thou - laryngologist for the , sand performances of 49 different operas who prescribed complete silence. Webster there. “My father said that in life we have

9 three chances to accomplish something acting point of view. He gœs through extraordinary,” he recalls. “I was able to every possible emotion—and takes the take advantage of them, and the wind audience with him. I feel honoured and was in my favour, but I never forgot I was fortunate to have been able to interpret from the Gaspé, even as I travelled the such a remarkable work.” world singing.” Even today, before each Joseph Rouleau feels that a bass voice concert or opera, he admits to saying a reaches maturity at about the age of 35, little prayer to his father: “Papa, help and it was clear that he would not take on me… Help me be my best.” And he tells the role before then. “You have to have himself, “My Lord, I’m a long way from the patience to develop slowly and only Matane !” take on the great characters like Boris, Throughout his dazzling career, Rouleau Mephistopheles, Philip II, or left an indelible mark on certain key roles. after you have full control over your voice, He avows an unbridled passion for the technique and even your psyche,” he role of Don Quixote, a character he sympa- explains in the biography À tour de rôles. thizes with and whose adventures rested “You also must have enough stage experi- on his bedside table many a year; he in- ence to feel completely comfortable. […] carnated the role of Mephistopheles—in So I resisted when urged me Gounod’s Faust, Berlioz’s La Damnation de toward the repertoire of Wagner at the Faust or Boito’s Mefi stofele—over 500 age of 30. I no doubt missed out on a times. But without a doubt, the role that number of opportunities, but I was con- made his claim to fame is that of Boris vinced that if I took on Wagner, I wouldn’t Godunov. “In my opinion, Boris is the be able to sing for half a century, as was perfect role for an opera singer, whether the case. An artist must be completely you look at it from a dramatic, vocal or honest with himself and determine what

10 he is able to achieve and, above all, pleasure to many people. Audiences make reject that which won’t serve him well.” A the effort to buy tickets and come to the man of conviction, he sang excerpts from theatre. If our interpretations are success- , in Russian, under the ful, they forget about their long, hard day di rection of Wilfrid Pelletier at the age and return home with a smile. In the end, of 35. He fi rst sang the entire role in audiences are our friends and reward us September 1966, in Kazan in the former with their applause; we are so fortunate USSR, during a triumphant tour in which to work in this profession.” critics compared him to Feodor Chaliapin. © Lucie Renaud When asked how he enjoyed such a long Translation : Peter Christensen career, Rouleau refl ects for a moment before offering, in his deep bass voice : “You need an instrument, a lot of study and preparation, excellent technique, nerves of steel, a highly developed memory, con- stant work on language and acting skills, and an awareness that there are a hun- dred other singers waiting in the wings to take your place. How did I overcome all the obstacles? Even today it’s a mystery to me. A single answer ? Vocal, musical and acting talent, all in the same person.” Certainly, it’s a winning combination, one that proved itself over and over again. “I always loved singing, and I hope I gave

11 12 Ramphis, Aida de Verdi, Metropolitain Opera New York, 1986 Le Père, avec Carole Neblett, Louise de Charpentier 13 New York City Opera, 1971 CD 1

Giuseppe Verdi (1813-1901) Partie II / Part II : La gitana Don Carlos, Acte II / Act II 5. « E deggio… e posso crederlo ? » 4 : 57 1. « Carlo, il sommo Imperatore » 6 : 32 Avec / With : Avec / With : Joseph Rouleau (Ferrando) Joseph Rouleau (Un frate) Peter Glossop (Il Conte di Luna) , chef / conductor Gwyneth Jones (Leonora) Groot Omrœpkoor Bruno Prevedi (Manrico) Omrœp Orkest Elizabeth Bainbridge (Ines) Hollande, 1960 John Dobson (Ruiz) Carlo Maria Giulini, chef / conductor Gaetano Donizetti (1797-1848) The Covent Garden Opera Chorus & Orchestra 1964 © British Broadcasting Corporation, Acte II / Act II (1842-1918) 2. « Ah! cedi, cedi, o più sciagure » 7 :02 Acte III / Act III 3. « Dalle stanze, ove Lucia » 7 :04 6. Annonce du concert 0 : 51 / Concert Announcement Avec / With : 7. Prologue 9 : 43 Joseph Rouleau (Raimondo) 8. Acte I, Scène II / Act I, Scene II : 10 : 28 Joan Sutherland (Lucia) « Son lo spirito » Tullio Serafin, chef / conductor 9. Acte II, Scène II / Act II, Scene II : 17 : 20 The Covent Garden Opera Chorus & Orchestra « Ecco il mondo » © British Broadcasting Corporation, 1959 Avec / With : (1813-1901) Joseph Rouleau (Mefistofele) Luciano Salvari (Faust) Nello Santi, chef / conductor Partie I / Part 1 : Il duello Orchestre & Chœur Philharmonique 4. « Abbietta zingara, fosca vegliarda ! 5 : 54 de Radio France ...Brevi e tristi giorni visse » © Ina, 1975

14 CD 2

Claudio Monteverdi (1567-1643) Modeste Moussorgski (1839-1881) 1. Bois aimés 3 : 14 10. Les batteliers de la Volga 3 : 42 11 3 22 Avec / With : Charles Reiner, piano . Air de la puce : © Société Radio-Canada, 1966 Avec / With : Charles Reiner, piano © Société Radio-Canada, 1966 Gabriel Fauré (1845-1924) (1890-1962) 2. Tristesse 2 : 51 3. Lamento du pêcheur 3 : 45 Chansons de Don Quichotte 12 2 59 Avec / With : Colombe Pelletier, piano . Chanson de la mort : © Société Radio-Canada, 1976 de Don Quichotte « Ne pleure pas Sancho » Maurice Ravel (1875-1937) Avec / With : Henk Sprint, piano Don Quichotte à Dulcinée Hollande, 1961 4. Chanson romantique 2 : 02 5. Chanson épique 2 : 49 Johannes Brahms (1833-1897) 6. Chanson à boire 1 : 36 Vier ernste Gesänge (Quatre chants sérieux Avec / With : Charles Reiner, piano / Four Serious Songs), Op. 121 © Société Radio-Canada, 1967 13. Denn es gehet dem Menschen 4 : 54 Henri Duparc (1848-1933) 14. Ich wandte mich und sahe 4 : 19 15. O Tod, wie bitter bist du 4 : 20 7. Phydilé 5 : 36 16. Wenn ich mit Menschen 5 : 04 8. La vague et la cloche 2 : 47 und Engelszungen redete 9. Chanson triste 3 : 19 Avec / With : Pierre Jasmin, piano Avec / With : Colombe Pelletier, piano © Société Radio-Canada, 1974 © Société Radio-Canada, 1976

15 CD 3

Francesco Paolo Tosti (1846-1916) Modeste Moussorgski (1839-1881) 1. L’Ultima canzone 5 : 00 Chants et danses de la mort 2. La Serenata 3 : 24 8. Berceuse 4 : 34 Avec / With : Louise-Andrée Baril, piano 9. Sérénade 3 : 55 © Société Radio-Canada, 1986 10. Trépak 4 : 38 11. Commandant-en-chef 5 : 21 Camille St-Saëns (1835-1921) Avec / With : Charles Reiner, piano 3. Danse macabre 2 : 44 © Société Radio-Canada, 1967 Avec / With : Louise-Andrée Baril, piano Georg Friedrich Handel (1685-1759) © Société Radio-Canada, 1986 Samson Edvard Grieg (1843-1907) 12. Air de Manoah 4 : 17 « How Willing My Paternal Love » 4. Je t’aime 2 : 25 Avec / With : Charles Reiner, piano Avec / With : Louise-Andrée Baril, piano © Société Radio-Canada, 1966 © Société Radio-Canada, 1986 Gaetano Donizetti (1797-1848) Ange Flégier (1846-1927) L’elisir d’amore 5. Le Cor 5 : 02 13. Air du Dr Dulcamara 6 : 39 Avec / With : Louise-Andrée Baril, piano « Udite, Udite, o rustici » © Société Radio-Canada, 1986 Avec / With : Charles Reiner, piano 1966 Rodolphe Mathieu (1890-1962) © Société Radio-Canada, Saisons canadiennes 6. L’automne 3 : 28 7. L’hiver 5 : 00 Avec / With : Claude Savard, piano © Société Radio-Canada, 1971

16 Raimondo, avec Joan Sutherland, Lucia di Lammermoor de Donizetti 17 Opéra de Paris, 1960 6 7

10 11

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Légende photo / Captions

1. Joseph Rouleau, 1980 2. Royal Opera House Covent Garden, London, 1965 3. Boris Godounov, Radio-Canada, 1965 4. Don Carlos, Royal Opera House Covent Garden, London, 1985 5. Philippe II, Don Carlos, Royal Opera House Covent Garden, London, 1985 6. Comte Rodolfo, La Sonnambula, Royal Opera House Covent Garden, London, 1965 7. Dr. Bartolo, Le nozze di Figaro, Vancouver Opera, 1992 8. Avec son épouse / with his wife Renée , Riga, 1969 9. Avec / with Joan Sutherland, La Sonnambula, Royal Opera House Covent Garden London, 1965 10. Don Quichotte, Marseille, 1970 11. Mefistofele, Radio-Canada, 1966

Photos © Droits réservés / Rights reserved

18 Des efforts soutenus ont été déployés afi n de présenter ici les extraits les plus pertinents, en tenant compte des limitations des cessions de droits et d'obligations. / Extensive efforts have been made to fi nd the best source materials for this compilation, in accordance with assignment of rights and obligations’ limitations.

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19 AN 2 9874-6