L : 153 - H : 232 - Couleur : Black 161249- Folio : Q4 - Type : Qint14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black
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161249- Folio : q3 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black 161249- Folio : q4 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Remerciements Mes remerciements vont à Marc Atallah, Marine Borel, Charles-Antoine Courcoux, Selim Krichane, Raphaël Oesterlé et Benoît Turquety pour leurs commentaires, et à Michael Balavoine pour sa confiance. 161249- Folio : q5 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Composite 161249- Folio : q6 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Cet ouvrage a bénéficié du soutien de : Université de Lausanne, Faculté des Lettres, Section d'histoire et esthétique du cinéma/Réseau Cinéma CH. La Maison d'Ailleurs, Musée de la science-fiction, de l'utopie et des voyages extraordinaires. Conception graphique et mise en page Giganto, www.giganto.ch Couverture Je t'aime je t'aime (Alain Resnais, 1968), matériel promotionnel. © Copyright Cinémathèque suisse © Copyright 2014, Georg éditeur M&H Département livre Chemin de la Mousse, 46 – CH-1225 Chêne-Bourg (GE) Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation, y compris par la photocopie, réservés pour tous les pays. ISBN 978-2-8257-1017-3 161249- Folio : q7 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Cinéma, machine à mondes Essai sur les films à univers multiples Alain Boillat 161249- Folio : q8 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Composite 161249- Folio : q9 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Sommaire Préface de Marc Atallah .................................................................... 13 Préambule ....................................................................................... 19 1 – Introduction aux « machines à mondes » .......................................27 Entrée en matière à l’ère du « virtuel » : Alice au pays des nouvelles technologies ...................................................... 35 La science en fiction (et autres genres) .......................................................... 45 Moyen et objet de la représentation ................................................................48 La technologie en abyme : l’acte de création dans Jurassic Park ......................51 Espaces « insulaires » : aux limites de Pandora (Avatar) ................................. 56 Voyages immobiles en situation de « projection » ..........................................64 Corpus et période ...........................................................................................72 Notes du chapitre 1 ........................................................................................ 77 2 – La « diégèse » filmique et ses possibles ..........................................87 Prémices filmologiques d’une conception mondaine du cinéma ..................89 « Mondes possibles » et transfictionnalité ..................................................... 97 L’écart entre les mondes ...............................................................................101 Typologie des univers multiples .................................................................. 105 Mondes exotiques .........................................................................................................106 Mondes factices .............................................................................................................106 Mondes surnaturels ......................................................................................................110 Mondes mentaux et relation d’attribution ................................................................112 Mondes alternatifs........................................................................................................120 Mondes virtuels .............................................................................................................126 Commentaires conclusifs ............................................................................ 130 Notes du chapitre 2 .......................................................................................132 161249- Folio : q10 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black 3 – Les mondes en film(s) : image et montage ....................................139 Matière de l’image ........................................................................................143 La couleur est-elle diégétique ? .....................................................................147 Les possibles en séries (Lost, Fringe) ............................................................. 169 Un monde de circuits imprimés (sur pellicule) ..............................................185 Un montage qui déraille : la figure de la boucle (Je t’aime je t’aime, 1968) ......188 Agencements : le principe de l’alternance ................................................... 203 D’un Total Recall l’autre : l’immersion comme indice ...................................226 Notes du chapitre 3 .......................................................................................241 4– Cyberespace : le monde-simulacre de la « matrice » ...................... 253 John et Neo : les signes d’un temps .............................................................. 254 Le simulacre urbain du cinéma postmoderne : Dark City ............................. 263 Simulacron 3 : les mondes de la cyberculture ................................................275 Le système informatique vécu de l’intérieur : Tron et son « héritage » .......... 293 Notes du chapitre 4 ......................................................................................308 5 – Un (autre) monde sans 11 septembre ............................................313 L’imaginaire audiovisuel post-11 septembre .................................................314 L’autre World Trade Center de la série Fringe ................................................317 En deçà de l’effondrement urbain : une posture révisionniste ......................318 Next (le monde d’après) : de la nouvelle au film .............................................323 Les possibles de l’impossible : un sentiment de « déjà vu » .......................... 328 Le fantasme d’une porte dérobée à l’inéluctabilité du code ..........................334 Notes du chapitre 5 ...................................................................................... 346 Conclusion ......................................................................................351 Notes de la conclusion .................................................................................366 Index des films cités ....................................................................... 369 Bibliographie ................................................................................. 382 161249- Folio : q11 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Composite 161249- Folio : q12 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black 161249- Folio : q13 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Préface par Marc Atallah1 1 Directeur de la Maison d’Ailleurs – MER à l’Université de Lausanne. 161249- Folio : q14 - Type : qINT14-01-21 03:11:58 L : 153 - H : 232 - Couleur : Black Cela faisait des années que j’attendais de pouvoir me plonger dans un ouvrage rigoureux tel que celui que vous tenez entre vos mains. Des années que j’espérais voir un chercheur me guider au-delà des sempiternels lieux communs employés, en général de manière péremptoire, dans le champ de la critique francophone spécialisée depuis au moins un demi-siècle pour tenter de caractériser ce genre discursif protéiforme qu’est la science-fiction : j’en étais même arrivé à penser que celle-ci, n’en déplaise à quelques irréduc- tibles fâcheux, n’avait jamais été un genre mineur, mais qu’elle semblait plu- tôt avoir eu de la peine à se voir approchée par des penseurs majeurs. Vous l’aurez compris, jusqu’à il y a peu, j’étais intellectuellement frustré : frustré par les clichés du type « La science-fiction est morte », « La science-fiction n’a jamais existé » (et son corollaire « La science-fiction existe depuis l’Anti- quité ») ou, ce que l’on entend plus couramment, « La science-fiction est un genre populaire » ; frustré de constater que, fréquemment, ce type de pon- cifs écrits ou proférés avec aplomb paraît suffisant pour enrayer toute inter- rogation, toute nuance, toute réflexion. On affirmait, on imposait, personne ne réagissait : affaire classée, passons à autre chose. Quant à moi, eh bien, je n’arrivais pas à passer à autre chose – quitte, parfois, à encaisser, surpris, les remarques désobligeantes de certains collègues si convaincus d’avoir tout compris. Le vent tourne, enfin. En un mot comme en cent, et je suis aujourd’hui heureux de voir cette avidité commencer à être comblée, j’étais avide d’une analyse minutieuse qui, d’une part, ne se donnait pas pour mission de réduire – ou d’étendre – la science-fiction à ce qu’elle n’était pas et, d’autre part, dépassait les trop nom- breuses études thématiques, philosophiques, psychanalytiques ou socio- logiques : on ne dit pas grand-chose en évoquant la caractérisation (sous-) générique du « cyberpunk », la prétendue connivence structurelle associant futurologie et science-fiction, la dimension éminemment maternelle d’un astronef en partance pour Alpha du Centaure, ou le fait que les œuvres de science-fiction ne sont que les reflets idéologiques du monde empirique au 14 Cinéma, machine à mondes 161249- Folio : q15 - Type : qINT14-01-21