The Lubitsch Touch, Paris, Ramsay (“Poche Ci- Néma”), 1997

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

The Lubitsch Touch, Paris, Ramsay (“Poche Ci- Néma”), 1997 Ciné-Club Universitaire du 26 avril au 21 juin 2004 lundi 19h et 21h Auditorium Arditi-Wilsdorf 26 avril 19h Shuhpalast Pinkus* 21h Trouble in Paradise Ciné-Club 3 mai 19h Ich möchte kein Mann sein* Universitaire 21h Design for Living 10 mai 19h Die Puppe* 21h Bluebeard’s Eighth Wife Auditorium Arditi-Wilsdorf 1, av. du Mail 17 mai 19h Die Austernprinzessin* 1205 Genève 21h Ninotchka Les lundis à 19h et 21h 24 mai 19h Die Bergkatze* 21h The Shop Around the Corner Billet 1 séance à 8.- 7 juin 19h Lady Winndermere’s Fan* Carte 3 entrées à 18.-, non transmissible To Be or Not to Be Abonnement pour tout le cycle à 60.- 21h Vente uniquement à l’entrée des séances 14 juin 19h Monte Carlo 21h Heaven Can Wait Ouvert aux étudiants et non étudiants 21 juin 19h One Hour with You Renseignements: Cluny Brown Activités culturelles 21h 4, rue De-Candolle – 1205 Genève 022 379 77 05 http://activites-culturelles.unige.ch *films muets photo: Ernst Lubitsch Sommaire Éditorial Stéphanie Rouillon Ernst Lubitsch homme de théâtre ......2 Les grands séducteurs savent bien que pour Présenter un cycle sur Lubitsch est aussi l’occa- charmer, il faut faire rire. Lubitsch faisait sans sion de revisiter la fameuse Lubitsch touch, ex- doute partie de ces gens avertis, tant il est vrai pression devenue mythique. Désignant à la fois Jeux de séduction ...........................5 qu’il sait s’y prendre pour captiver ses specta- de petites touches géniales et un style global, teurs! En ce nouveau printemps, nous vous pro- cette formule inventée par ses contemporains Trouble in Paradise ..........................8 posons de vous laisser enchanter par les films est très pratique mais reste un raccourci difficile peu diffusés de ce cinéaste impertinent qui mé- à définir. Au lieu de tenter de le faire une éniè- Résumé des films ......................12-13 rite bien sa place dans notre petit panthéon de me fois comme tant de critiques s’y sont ris- cycles d’auteurs. qués, nous avons préféré essayer de la remettre en question et de la montrer tel un miroir à Citations à propos de D’origine berlinoise, il a tourné en Allemagne multiples facettes ayant chacune leur impor- la Lubitsch touch ...........................14 dans les années 10. Émigré aux États-Unis dans tance. Grâce aux films et à la brochure, nous les années 20, il fut l’un des rares cinéastes à avons voulu, sans prétendre à l’exhaustivité, Lubitsch et la censure....................16 passer l’épreuve du parlant avec succès pour vous suggérer quelques pistes pour résoudre l’é- briller pendant l’âge d’or d’Hollywood. Son par- nigme de la Lubitsch touch: l’origine berlinoise cours reflète donc cette période de l’histoire du du cinéaste et sa relation au théâtre, le bur- L’œuvre de Lubitsch, des studios cinéma. Il fut célèbre principalement pour ses lesque avec les films allemands, l’opérette vien- berlinois à Hollywood ....................18 comédies américaines, étant un des pères de la noise avec les comédies musicales, le goût comédie sophistiquée, genre que nous avons parisien avec les paillettes et le champagne et Bibliographie ................................20 choisi de vous présenter. Toutefois, nous avons bien sûr Ninotchka, les réparties dans les films voulu aller plus loin en vous offrant aussi la hollywoodiens, le thème de la séduction et le Filmographie.................................23 chance de découvrir ses comédies muettes alle- jeu avec la censure hollywoodienne. Enfin, nous mandes et américaines rares et méconnues à introduisons une nouveauté dans la brochure: tort. Celles-ci seront présentées en première une analyse de séquence vous montre dans le partie de soirée alors que la seconde s’attachera détail une touche de Lubitsch extrait d’un film à projeter les perles hollywoodiennes. En présenté. confrontant ainsi la genèse et l’aboutissement, nous espérons mieux mettre en valeur les deux Mais le meilleur moyen de vous faire votre prop- périodes et par là revaloriser les films muets où re idée sur la Lubitsch touch reste évidemment le style de Lubitsch est déjà très présent. d’accepter notre invitation à rire avec ce grand cinéaste! photo couv.: tournage 1 Ernst Lubitsch homme de théâtre Marco Sabbatini Berlin, 1908. Ernst Lubitsch a seize ans: fils lèbres d’Allemagne. Mais le métier de cinéaste tout Die Bergkatze (1921), l’un des sommets d’un tailleur pour dames juif d’origine russe, il finit par le passionner davantage que celui de absolus de cette période. Dans ses films en co- vient de contracter le virus du théâtre au comédien et, à partir de 1918, il ne tourne stumes, le cinéaste se montrera aussi sensible lycée. Son père, qui ne goûte guère la voca- plus exclusivement des films comiques. Pour à d’autres traits stylistiques de son mentor: tion artistique de son rejeton, le force à deve- son dernier rôle au cinéma en tant qu’acteur, l’utilisation savante de la lumière (en particu- nir comptable dans l’entreprise familiale. Ce il choisit de mettre en images Sumurun lier des clairs-obscurs), l’habile chorégraphie n’est que deux ans plus tard que le jeune (1920), une pantomime qu’il avait lui-même des mouvements de foule (auxquels s’oppose homme réalise son rêve: il fait la connaissan- joué au théâtre sous la direction de Max l’individu isolé) et surtout la tendance à foca- ce de l’acteur Victor Arnold, qui lui donne des Reinhardt: une sorte d’hommage au metteur liser l’attention du spectateur sur un détail vi- cours d’art dramatique et le présente au met- en scène qui lui avait fait confiance. suel de façon à ce que celui-ci exprime une teur en scène Max Reinhardt. Ce dernier diri- action ou un sentiment. La musique et le bal- ge les deux théâtres les plus importants de Les années d’apprentissage passées auprès de let avaient une place de choix dans le réper- Berlin: le Deutsche Theater et les Kammer- ce dernier marqueront durablement la carrière toire de Max Reinhardt. Lubitsch s’en spiele. En 1911, Ernst Lubitsch entre en tant cinématographique de Lubitsch. Le Deutsche souviendra dans ses premiers films parlants, que Kleindarsteller (acteur de petits rôles) Theater est une véritable pépinière de talents: qui sont tous – de The Love Parade (1929) à dans la troupe permanente du Deutsche Friedrich Wilhelm Murnau, Paul Wegener, Emil One Hour with You (1932), si l’on excepte le Theater. En l’espace de sept ans, il jouera dans Jannings et Pola Negri y figurent en bonne mélodramatique Broken Lullaby – des “opéret- une trentaine de spectacles mis en scène par place. Lubitsch retrouvera le premier à tes filmées” qui prolongent une tradition Reinhardt: parmi les auteurs représentés figu- Hollywood et dirigera les trois autres à plu- théâtrale européenne. Ce penchant pour l’o- rent Molière, Schiller, Maeterlinck, Wedekind, sieurs reprises. Max Reinhardt rêvait de faire pérette, sensible dès 1917 (Das fidele Strindberg, mais c’est Shakespeare qui se du théâtre une “œuvre d’art totale”: Lubitsch Gefängnis, inspiré de Die Fledermaus de taille la part du lion avec neuf pièces (dont n’oubliera jamais cette exigence en s’efforçant Johann Strauss), trouvera son accomplisse- Hamlet et Le marchand de Venise, qu’il citera lui aussi d’exercer un contrôle absolu sur cha- ment dans The Merry Widow (1934), d’après abondamment dans To Be or Not to Be). cun de ses films, même face aux tout-puis- Franz Lehár. sants studios hollywoodiens. En 1913, Lubitsch ajoute une nouvelle corde à L’antinaturalisme de Reinhardt, sa conception La plupart des films américains de Lubitsch son arc en se lançant dans le cinéma. On n’est rythmique et symphonique du spectacle, le ont une source théâtrale. Vaudevilles français, jamais mieux servi que par soi-même: dès caractère démiurgique de sa direction artis- opérettes viennoises, obscures œuvrettes l’année suivante, il entreprend de diriger lui- tique se retrouvent dans certains des chefs- d’Europe centrale: il s’agit toujours de textes même les films dont il est le protagoniste et il d’œuvre muets de Lubitsch, tels que Die mineurs, librement adaptables, qui fournis- devient l’un des acteurs comiques les plus cé- Austernprinzessin, Die Puppe (1919) et sur- sent un canevas à partir duquel le cinéaste 2 photo: Die Puppe développe, avec l’aide de ses scénaristes, les se jouera de toute manière, quand bien même thèmes qui lui sont propres. Les rares fois où à l’échelle mondiale), mais la fiction parvient les auteurs sont connus (Lady Windermere’s avec succès à inverser le processus (l’espace Fan d’après Oscar Wilde, 1925; Design for théâtral se substitue à la réalité pour mieux Living d’après Noël Coward, 1933), Lubitsch tromper l’adversaire), comme l’illustre prend un malin plaisir à réécrire les dialogues magnifiquement la scène où le Professeur de fond en comble. Siletsky, agent double à la solde des nazis, meurt réellement sur la scène d’un théâtre: le Seul deux films parlants n’ont pas une origine rideau se lève sous les yeux des comédiens- théâtrale: Cluny Brown (1946), tiré d’un spectateurs et nous assistons avec eux à la roman, et To Be or Not to Be (1942), dont le mort ironiquement théâtrale de celui qui avait scénario original a précisément pour sujet le fondé sa vie sur le simulacre et le mensonge. théâtre. Dans ce dernier film, le cinéaste rend To Be or Not to Be n’est pas seulement un hommage à l’auteur qu’il a le plus joué sur émouvant et éblouissant film-testament où scène (Shakespeare) en nous livrant, après Lubitsch résume toutes ses expériences, mais Luigi Pirandello, l’une des plus passionnantes c’est aussi l’un des plus extraordinaires hom- réflexions sur les rapports entre l’art théâtral mages rendus au théâtre par le cinémato- et la réalité, entre la Fiction et l’Histoire.
Recommended publications
  • Film Essay for "Midnight"
    Midnight By Kyle Westphal Long-standing critical con- sensus and the marketing prowess of Turner Classic Movies have declared 1939 to be “Hollywood’s Greatest Year”— a judgment made on the basis of a handful of popular classics like “Gone with the Wind,” “The Wizard of Oz,” “Stagecoach,” and “Mr. Smith Goes to Washington,” and a rather large stable of films that represent studio craftsmen at its most competent and unpretentious. There is no finer product of that collabo- Two-page advertisement from May 1939 edition of Photoplay. rative ethos than Midnight” Courtesy Media History Digital Library. — a shimmering comedy that exemplifies the weary cosmopolitan style of its stu- dio, Paramount Pictures. It received no Academy The plot, such as it is, is pure screwball. Colbert Award nominations, but it can go toe-to-toe with any stars as Bronx-bred but lately itinerant showgirl Eve ’39 warhorse. Peabody, who awakes on a train and disembarks in Paris with nothing but the gold lamé dress on her Film critic Dave Kehr has affectionately described back. She winds up in the taxi of Tibor Czerny (Don Paramount’s ’30s output as an earnest examination Ameche), who willingly drives her from nightclub to of an imagined “Uptown Depression,” positing an nightclub in search of a gig. Recognizing the futility economic calamity that “seemed to have its greatest of this plan, Colbert sneaks away from Ameche and effect not on switchboard operators and taxi drivers, uses her Monte Carlo municipal pawn ticket as en- but on Park Avenue socialites, Broadway stars and trée to a society soirée hosted by society matron well-heeled bootleggers.” Coming late in the cycle, Hedda Hopper.
    [Show full text]
  • HOLLYWOOD – the Big Five Production Distribution Exhibition
    HOLLYWOOD – The Big Five Production Distribution Exhibition Paramount MGM 20th Century – Fox Warner Bros RKO Hollywood Oligopoly • Big 5 control first run theaters • Theater chains regional • Theaters required 100+ films/year • Big 5 share films to fill screens • Little 3 supply “B” films Hollywood Major • Producer Distributor Exhibitor • Distribution & Exhibition New York based • New York HQ determines budget, type & quantity of films Hollywood Studio • Hollywood production lots, backlots & ranches • Studio Boss • Head of Production • Story Dept Hollywood Star • Star System • Long Term Option Contract • Publicity Dept Paramount • Adolph Zukor • 1912- Famous Players • 1914- Hodkinson & Paramount • 1916– FP & Paramount merge • Producer Jesse Lasky • Director Cecil B. DeMille • Pickford, Fairbanks, Valentino • 1933- Receivership • 1936-1964 Pres.Barney Balaban • Studio Boss Y. Frank Freeman • 1966- Gulf & Western Paramount Theaters • Chicago, mid West • South • New England • Canada • Paramount Studios: Hollywood Paramount Directors Ernst Lubitsch 1892-1947 • 1926 So This Is Paris (WB) • 1929 The Love Parade • 1932 One Hour With You • 1932 Trouble in Paradise • 1933 Design for Living • 1939 Ninotchka (MGM) • 1940 The Shop Around the Corner (MGM Cecil B. DeMille 1881-1959 • 1914 THE SQUAW MAN • 1915 THE CHEAT • 1920 WHY CHANGE YOUR WIFE • 1923 THE 10 COMMANDMENTS • 1927 KING OF KINGS • 1934 CLEOPATRA • 1949 SAMSON & DELILAH • 1952 THE GREATEST SHOW ON EARTH • 1955 THE 10 COMMANDMENTS Paramount Directors Josef von Sternberg 1894-1969 • 1927
    [Show full text]
  • Lubitsch. Ou La Satire Romanesque
    LUBITSCH OU LA SATIRE ROMANESQUE Dans la même collection Bazin, Le Cinéma de la cruauté Borde et Chaumeton, Panorama du film noir américain (1941-1953). Boujut, Wim Wenders Bourget, Lubitsch Lotte H. Eisner, Fritz Lang Fellini par Fellini Godard par Godard Les années Cahiers Les années Karina Kracauer, De Caligari à Hitler (une histoire du cinéma allemand, 1919-1933) Pasolini, Ecrits corsaires Renoir, Ma vie et mes films Rohmer, Le Goût de la beauté Rossellini, Le Cinéma révélé Laurence Schifano, Visconti (les feux de la passion) Tassone, Àkira Kurosawa Truffaut, Les Films de ma vie Truffaut, Le Plaisir des yeux Eithne et Jean-Loup Bourget LUBITSCH ou LA SATIRE ROMANESQUE FLAMMARION Du même auteur ROBERT ALTMAN, Edilig, 1981. LE CINÉMA AMÉRICAIN, 1895-1980 : DE GRIFFITH À CIMINO, P. U. F., 1983. JAMES DEAN, Éditions Henri Veyrier, 1983. DOUGLAS SIRK, Edilig, 1984. LE MÉLODRAME HOLLYWOODIEN, Stock, 1985. HOLLYWOOD, ANNÉES 30 : DU KRACH À PEARL HAR- BOR. 5 Continents /Hatier, 1986. Tous droits réservés pour tous pays. © 1987, Éditions Stock. ISBN : 2-08-081518-0 1 FOX-TROT SUR UN PARQUET ÉTOILÉ (A BERLIN) Lubitsch est à la mode : quarante ans après la disparition du cinéaste, des foules enthousiastes applaudissent aux reprises de Haute Pègre et de Rendez-Vous, de Sérénade à trois et de La Huitième Femme de Barbe-Bleue. Tous ces titres, cependant, qui sont ceux de comédies américaines des années trente, ne constituent, en un sens, que la partie émergée d'une œuvre que chacun sait considérable, mais qui demeure mal connue. C'est que Lubitsch, avant de devenir l'un des maîtres incontestés de la comédie américaine, exerça ses talents dans des genres fort divers, et qu'il eut, en Allemagne puis aux Etats-Unis, une longue carrière à l'époque du muet.
    [Show full text]
  • Trouble in Paradise (1932, Un Ladrón En La Alcoba), Ernst Lubitsch
    Revisions: riure per no plorar | 3 de gener de 2013 | Horari: 21.00 h Trouble in paradise (1932, Un ladrón en la alcoba), Ernst Lubitsch Sinopsi Lily, una carterista que es fa passar per comtessa, coneix a Venècia al famós lladre Gaston Monescu, que al seu torn es fa passar per baró, i s’enamoren... Ernst Lubitsch, el director i comèdies que fan d’ell un realitzador de Fitxa artística mida internacional. L’anomenen, fins i tot, Ernst Lubitsch (Berlín, 1892 - Los Angeles, “el David Wark Griffith alemany” i el 1921 és Miriam Hopkins . Lily 1947) va ser un director de cinema nord- convidat als Estats Units per primera vegada. americà nascut a Alemanya. Després d’un Herbert Marshall . Gaston Monescu inici brillant a Alemanya, fou cridat a Ho- Abandona Alemanya amb trenta anys per anar a Hollywood convidat per Mary Pic- Kay Francis . Mme Mariette Colet llywood, on al 1923 començà una carrera que el situà com un dels millors realitza- kford. Vol que la dirigeixi a Dorothy Vernon Charles Ruggles . The Major dors de la comèdia lleugera i d’humor, que of Haddon Hall. Ell refusa però sí que ho farà de vegades incloïa una sàtira política. a Rosita, el 1923, la seva primera pel·lícula Edward Everett Horton . François Filiba americana. Tot un èxit, és contractat per la C.Aubrey Smith . Adolph J.Giron Fill d’un sastre berlinès que tenia un repu- Mary Pickford Company i cada pel·lícula su- tat magatzem de roba per homes, Ernst, fill pera la precedent, en qualitat i èxit (crític i co- únic, rep una educació cuidada que comprèn mercial).
    [Show full text]
  • * Hc Omslag Film Architecture 22-05-2007 17:10 Pagina 1
    * hc omslag Film Architecture 22-05-2007 17:10 Pagina 1 Film Architecture and the Transnational Imagination: Set Design in 1930s European Cinema presents for the first time a comparative study of European film set design in HARRIS AND STREET BERGFELDER, IMAGINATION FILM ARCHITECTURE AND THE TRANSNATIONAL the late 1920s and 1930s. Based on a wealth of designers' drawings, film stills and archival documents, the book FILM FILM offers a new insight into the development and signifi- cance of transnational artistic collaboration during this CULTURE CULTURE period. IN TRANSITION IN TRANSITION European cinema from the late 1920s to the late 1930s was famous for its attention to detail in terms of set design and visual effect. Focusing on developments in Britain, France, and Germany, this book provides a comprehensive analysis of the practices, styles, and function of cine- matic production design during this period, and its influence on subsequent filmmaking patterns. Tim Bergfelder is Professor of Film at the University of Southampton. He is the author of International Adventures (2005), and co- editor of The German Cinema Book (2002) and The Titanic in Myth and Memory (2004). Sarah Street is Professor of Film at the Uni- versity of Bristol. She is the author of British Cinema in Documents (2000), Transatlantic Crossings: British Feature Films in the USA (2002) and Black Narcis- sus (2004). Sue Harris is Reader in French cinema at Queen Mary, University of London. She is the author of Bertrand Blier (2001) and co-editor of France in Focus: Film
    [Show full text]
  • Irony and Paradox in Ninotchka Jason Morrow College of Dupage
    ESSAI Volume 4 Article 33 Spring 2006 Irony and Paradox in Ninotchka Jason Morrow College of DuPage Follow this and additional works at: http://dc.cod.edu/essai Recommended Citation Morrow, Jason (2006) "Irony and Paradox in Ninotchka," ESSAI: Vol. 4, Article 33. Available at: http://dc.cod.edu/essai/vol4/iss1/33 This Selection is brought to you for free and open access by the College Publications at DigitalCommons@COD. It has been accepted for inclusion in ESSAI by an authorized administrator of DigitalCommons@COD. For more information, please contact [email protected]. Morrow: Irony and Paradox in <em>Ninotchka</em> Irony and Paradox in Ninotchka by Jason Morrow (Honors English 1135) The Assignment: Students selected a film and viewed it repeatedly and then isolated specific scenes for careful study. Research involved the reviews, creative process, and social context of the film. Their assessment of the film's effectiveness concluded the paper. Ninotchka Condensed hen three Soviet envoys fail in their mission to sell Grand Duchess Swana’s jewels - seduced into luxury by the Duchess’s lover Leon - Ninotchka is sent to Paris to put their mission back Won course. She meets Leon before knowing him for her enemy and starts to feel a distinct chemical attraction to him, and he for her. They soon discover that they are on opposite sides of the legal battle and she forswears all contact with him. He manages to break the ice, making a fool of himself all the while, and they carry on their love affair while fighting over whether Swana or the Soviet Union owns the jewels.
    [Show full text]
  • Bretten Schaut in Die Welt
    I am celluloid, not steel; O God of the zweckbauten entstanden. So ist auch die städti- machine, have mercy [ ] sche Entwicklung des neuen Mediums besser I am a delicate ribbon of celluloid dokumentiert; das frühe Kino auf dem Land misuse me and I disappoint thousands; hingegen ist sogar vor Ort oft vergessen. cherish me and I delight and instruct the world. A. P. Hollis : The Film Prayer, 1920 Doch die Wirkung des bewegten Bildes war und ist universal: hatte es sich in den ersten Jahren Filme sterben schneller. Aus der Blütezeit des seiner Existenz bereits in alle Welt ausgebreitet, Stummfilms sind selbst Schlüsselwerke wie Fritz wohin es die Operateure zugleich Kamera- Langs Metropolis nur fragmentarisch erhal- männer und Filmvorführer der Brüder Lumiè- ten. Von den Filmen vor dem ersten Weltkrieg re aus Lyon brachten, so erreichte und durch- kennt man oft nur noch drang es, wo es einmal er- die Titel. So wurde die- schienen war, auch das se Epoche des Frühen BRETTEN UM 1900 Hinterland der Metropo- Films lange unter- len. Dort hat es seine Spu- schätzt und kaum wahr- ren hinterlassen. Das mo- genommen. Doch gera- Bretten schaut derne Medienzeitalter, de in den ersten beiden dessen Bilderfluten heu- Jahrzehnten des 20. te oft beklagt werden, Jahrhunderts hat sich in die Welt ohne ihre Beweggründe der Kinofilm zu einer zu verstehen, hätte sich neuen Kunstform und nicht entfalten können, zu einer machtvollen Brettener Filmographie wäre es von Anfang an Industrie entwickelt. nur auf den großstädti- 1899 - 1919 schen Teil der Mensch- Eine Legende der Ge- heit beschränkt geblieben. schichtsschreibung ver- Noch ehe es gewinnver- Wolfgang Petroll legt den Ort dieser Ent- sprechend erschien, dem wicklung in die Groß- Kino sein eigenes Haus städte.
    [Show full text]
  • Garbo Talks, a Comedy-Drama About Fan Worship
    The Museum of Modern Art Department of Film 11 West 53 Street, New York, N.Y. 10019 Tel: 212-708-9400 Cable: MODERNART Telex: 62370 MODART #47 FOR IMMEDIATE RELEASE GARB0 TALKS (AND LAUGHS, AS WELL) AT THE MUSEUM OF MODERN ART AT SCREENINGS OCTOBER 12 AND 22 Last spring, director Sidney Lumet took over part of The Museum of Modern Art as a location for his latest film, Garbo Talks, a comedy-drama about fan worship. For one episode of the film, Lumet created the opening night of a fictitious Museum retrospective of this legendary actress's work, complete with a screening of Ninotchka and a reception packed with celebrities. This month, MGM/UA will premiere Garbo Talks. In a case of life imitating art, the Department of Film will show two of the best-remembered films from the Garbo canon during October--George Cukor's Cami lie and Ernst Lubitsch's Ninotchka--with the kind co-operation of MGM/UA. Unlike the episode in Lumet's film, these screenings will be real and open to the public. Tickets to the Museum's films are free with admission ($4.50 for adults, $3 for students, $2 for senior citizens) and are available first-come, first-served on the day of the screening. For further information, the public may call (212) 708-9500. October 1984 SCHEDULE Fri. Oct. 12 2:30 Ninotchka. 1939. Ernst Lubitsch. With Greta Garbo, Melvyn Douglas, Ina Claire. (MGM/UA) 110 min. 6:00 Camille. 1936. George Cukor. With Greta Garbo, Robert Taylor, Lionel Barrymore. (MGM/UA) 111 min.
    [Show full text]
  • Wheeler Winston Dixon
    WHEELER WINSTON DIXON Curriculum Vitae EDUCATION: 1980 - 82 Ph.D. Rutgers University, New Brunswick, NJ Major Focus: 20th Century American and British Literature; Film Studies. 1976 - 80 M.A., M.Phil. Rutgers University, New Brunswick, NJ 1969 - 72 A.B. Livingston College, New Brunswick, NJ APPOINTMENTS HELD: 2010 – Present Coordinator, Film Studies Program 2003 – 2005 Coordinator, Film Studies Program 2000 – Present James P. Ryan Endowed Professor of Film Studies 1999 – 2003 Chairperson, Film Studies Program; Professor, English, University of Nebraska, Lincoln. 1997 Visiting Professor, Department of Communications, The New School University, New York, Summer, 1997. 1992 - 1998 Chairperson, Film Studies Minor; Professor, English, University of Nebraska, Lincoln. 1988 - 1992 Chairperson, Film Studies Program; Associate Professor, English, University of Nebraska, Lincoln. 1984 - 1988 Assistant Professor, English and Art, University of Nebraska - Lincoln. 1983 Visiting Professor, Film Studies, The New School for Social Research, New York, NY. 1974 - 1984 Instructor, English, Rutgers University, New Brunswick. 1969 - 1972 Instructor, Film Studies, Department of Art, Livingston College. COURSES TAUGHT: 2013 Film History, Film Genre: Action and Suspense, 1960s Outlaw Cinema 2012 Film History, Film Genre, Contemporary World Cinema, Science Fiction 2011 Film History, Film Genre, Film Theory 2010 Film History, Film Genre: The Musical, Noir Films 2009 Film History, Film Genre: The Western, Science Fiction Films 2008 Film History, Film Genre: Classic
    [Show full text]
  • Appendix 5 Selected Films in English of Operettas by Composers for the German Stage
    Appendix 5 Selected Films in English of Operettas by Composers for the German Stage The Merry Widow (Lehár) 1925 Mae Murray & John Gilbert, dir. Erich von Stroheim. Metro- Goldwyn-Mayer. 137 mins. [Silent] 1934 Maurice Chevalier & Jeanette MacDonald, dir. Ernst Lubitsch. MGM. 99 mins. 1952 Lana Turner & Fernando Lamas, dir. Curtis Bernhardt. Turner dubbed by Trudy Erwin. New lyrics by Paul Francis Webster. MGM. 105 mins. The Chocolate Soldier (Straus) 1914 Alice Yorke & Tom Richards, dir. Walter Morton & Hugh Stanislaus Stange. Daisy Feature Film Company [USA]. 50 mins. [Silent] 1941 Nelson Eddy, Risë Stevens & Nigel Bruce, dir. Roy del Ruth. Music adapted by Bronislau Kaper and Herbert Stothart, add. music and lyrics: Gus Kahn and Bronislau Kaper. Screenplay Leonard Lee and Keith Winter based on Ferenc Mulinár’s The Guardsman. MGM. 102 mins. 1955 Risë Stevens & Eddie Albert, dir. Max Liebman. Music adapted by Clay Warnick & Mel Pahl, and arr. Irwin Kostal, add. lyrics: Carolyn Leigh. NBC. 77 mins. The Count of Luxembourg (Lehár) 1926 George Walsh & Helen Lee Worthing, dir. Arthur Gregor. Chadwick Pictures. [Silent] 341 Downloaded from https://www.cambridge.org/core. IP address: 170.106.33.14, on 01 Oct 2021 at 07:31:57, subject to the Cambridge Core terms of use, available at https://www.cambridge.org/core/terms. https://doi.org/10.1017/9781108614306 342 Appendix 5 Selected Films in English of Operettas Madame Pompadour (Fall) 1927 Dorothy Gish, Antonio Moreno & Nelson Keys, dir. Herbert Wilcox. British National Films. 70 mins. [Silent] Golden Dawn (Kálmán) 1930 Walter Woolf King & Vivienne Segal, dir. Ray Enright.
    [Show full text]
  • Ninotchka Di Ernst Lubitsch (USA/1939, 110’) Con Greta Garbo
    dal 6 gennaio nelle sale italiane Ninotchka di Ernst Lubitsch (USA/1939, 110’) con Greta Garbo edizione restaurata da Warner Bros copia per concessione di Hollywood Classics versione originale con sottotitoli italiani Soggetto : Melchior Lengyel Sceneggiatura : Charles Brackett, Billy Wilder, Walter Reisch Fotografia : William H. Daniels Montaggio : Gene Ruggiero Interpreti : Greta Garbo (Ninotchka), Melvyn Douglas (Conte Leon d’Algout), Ina Claire (Granduchessa Swana), Bela Lugosi (commissario Razinin), Sig Ruman (Michael Simonavich Iranoff) Il Cinema Ritrovato. Al cinema Ufficio stampa Cineteca di Bologna Materiali stampa settembre 2013 – giugno 2014 Andrea Ravagnan www.cinetecadibologna.it/areastampa (+39) 0512194833 www.ilcinemaritrovato.it ogni lunedì e martedì del mese (+39) 3358300839 [email protected] Ninotchka è stata l’unica volta in cui io abbia lavorato con un grande regista a Hollywood . Greta Garbo Com’è nato il film Fin dal 1929, Greta Garbo aveva espressamente dichiarato il suo entusiasmo all’idea di essere diretta da un artista, mentre non intendeva più avere a che fare con i mestieranti sotto contratto alla MGM. In particolare, desiderava lavorare con Lubitsch e Erich von Stroheim. Nel 1933, Luis B. Mayer considerò la possibilità di chiedere Lubitsch alla Paramount per dirigere La Regina Cristina , e la risposta della Garbo, via telegramma datato 1° Aprile, fu: “ Adoro Lubitsch . Va bene anche [Edmund] Goulding”. Ma Lubitsch era troppo impegnato nella preparazione di Partita a quattro , le cui riprese sarebbero iniziate nella prima metà di luglio. La collaborazione sarebbe dovuta essere rimandata di qualche anno. La storia di Ninotchka fu proposta alla MGM nel 1937 da Gottfried Reinhardt , che fu poi assunto come assistente di Sidney Franklin.
    [Show full text]
  • Zum Werk Von Ernst Lubitsch : Der V-Effekt: Verführung Mit Stil
    Zum Werk von Ernst Lubitsch : der V-Effekt: Verführung mit Stil Autor(en): Esser, Michael Objekttyp: Article Zeitschrift: Filmbulletin : Zeitschrift für Film und Kino Band (Jahr): 26 (1984) Heft 139 PDF erstellt am: 11.10.2021 Persistenter Link: http://doi.org/10.5169/seals-866568 Nutzungsbedingungen Die ETH-Bibliothek ist Anbieterin der digitalisierten Zeitschriften. Sie besitzt keine Urheberrechte an den Inhalten der Zeitschriften. Die Rechte liegen in der Regel bei den Herausgebern. Die auf der Plattform e-periodica veröffentlichten Dokumente stehen für nicht-kommerzielle Zwecke in Lehre und Forschung sowie für die private Nutzung frei zur Verfügung. Einzelne Dateien oder Ausdrucke aus diesem Angebot können zusammen mit diesen Nutzungsbedingungen und den korrekten Herkunftsbezeichnungen weitergegeben werden. Das Veröffentlichen von Bildern in Print- und Online-Publikationen ist nur mit vorheriger Genehmigung der Rechteinhaber erlaubt. Die systematische Speicherung von Teilen des elektronischen Angebots auf anderen Servern bedarf ebenfalls des schriftlichen Einverständnisses der Rechteinhaber. Haftungsausschluss Alle Angaben erfolgen ohne Gewähr für Vollständigkeit oder Richtigkeit. Es wird keine Haftung übernommen für Schäden durch die Verwendung von Informationen aus diesem Online-Angebot oder durch das Fehlen von Informationen. Dies gilt auch für Inhalte Dritter, die über dieses Angebot zugänglich sind. Ein Dienst der ETH-Bibliothek ETH Zürich, Rämistrasse 101, 8092 Zürich, Schweiz, www.library.ethz.ch http://www.e-periodica.ch Kino par excellence Zum Werk von Emst Lubitsch Der Y-Effekt: Yerffihrnng mit Stil Vorweg ten bereits den 'Lubitsch touch': zum Vorahnung des Lubitsch-Stils: in Beispiel jene Szenen, in denen die Grossaufnahme wird nur die Schleppe der »It must be a marvelous supper; we Kommis-Clowns taschenspielerisch- sich zum Empfang in Versailles may not eat it, but it must be marvelous»: tänzerischgeschwind Stoffballen entrollen schmückenden neuen Favoritin gezeigt, Herbert Marshall als Gaston in und ausbreiten.
    [Show full text]