Église qui Vit

Bulletin officiel du diocèse d’ N° 4 – Avril / Mai 2016

SOMMAIRE

Éditoriaux Monseigneur Maurice Gardès :

À nos chers prêtres …...... …... page 2 Messe chrismale Auch La beauté de l’Amour …...... …... page 3

Nécrologie ……………………..………………………………………………...………… page 4

Nouvelles diocésaines…………………………………………………..………… page 8 Cinquantenaire St-Jean

Evénements à venir ……………………………………………….…..….………… page 16

À Noter ……………………..…………………………………………..…………...………… page 18

Pèlerinage des Pères de famille

Enseignement catholique………………………………...………….………… page 20

Notes de Lecture……………………………….……………...……..…….………… page 24

Église et Culture……………………………………………………………………….. page 25

Saint Sigismond Agenda diocésain…………………………………………….…………..…………… page 26

Éditorial : À nos chers prêtres

Durant Je trouve que dans la vie quotidienne nous ne disons pas suffisamment merci ! Nous avons oublié trop souvent ces mots de la vie en société qui la rendent agréable. Il y a quelques mois, dans une catéchèse du mercredi, le pape François rappelait des règles élémentaires de politesse : dire bonjour, merci, pardon ! Les valeurs civiques sont associées à ces mots tout simples qui marquent le respect de la personne et la reconnaissance de ce qu’elle apporte au vivre ensemble, que ce soit dans la famille, à l’école, au travail, bref dans l’ensemble des cadres humains de notre vie.

Mgr Gardès Après le décès de deux prêtres du diocèse, les abbés Jef RAMAEKERS et Charles DE LARY DE LATOUR, je tenais à souligner le travail de tous les prêtres du diocèse, incardinés ou venus d’ailleurs, essentiellement d’Afrique. Je ne peux que les saluer, les remercier et les encourager dans leur ministère presbytéral. Les exigences qui leur sont imposées sont souvent lourdes à porter et ils sont là, fidèles et généreux. Vous voulez faire plaisir aux prêtres : demandez-leur d’être prêtres et pas seulement des prestataires de services ! On exige de répondre à toutes les demandes et tout de suite ! On a perdu le temps de la patience. Tout est dû et immédiatement et selon mon désir propre ! Dans l’Église, là aussi, nous mesurons les conséquences d’une société individualiste et marquée par l’hédonisme, c’est-à-dire la recherche du plaisir personnel. C’est ce que je veux et je désire, qui devient loi ! Comme c’est lourd à porter ! Ne demandez pas aux prêtres d’agir contre l’Évangile et contre ce que demande l’Église. Les prêtres n’ont pas à faire plaisir au monde, ils ont pour mission d’annoncer la joie de croire et de susciter la liberté des enfants de Dieu, qui passe par les exigences de l’Évangile. Si de plus cela fait plaisir aux gens, tant mieux, mais le Christ d’abord ! Je ne sais pas s’il vous arrive de méditer l’Évangile, mais il est terriblement exigent, de cette exigence de l’Amour et de la Miséricorde, de cet effort à faire en permanence de la sortie de soi, pour d’abord penser à l’autre, servir l’autre. L’égocentrisme ne peut pas être source de joie. Au soir du Jeudi Saint le Christ vient laver les pieds des apôtres. Il vient les inciter à le suivre sur ce chemin de l’humilité et de la Miséricorde.

À chaque messe chrismale, c’est-à-dire la messe de la semaine sainte où tous les prêtres du diocèse sont rassemblés, nous renouvelons les promesses de notre ordination avant la bénédiction de l’huile des malades et des catéchumènes, et la consécration du saint chrême, cette huile parfumée pour les baptêmes, confirmations et ordinations. L’évêque pose alors cette question aux prêtres : Voulez-vous vivre toujours plus unis au Seigneur Jésus et chercher à lui ressembler, en renonçant à vous-mêmes, en étant fidèles aux engagements attachés à la charge ministérielle que vous avez reçue, par amour du Christ et pour le service de son Église, au jour de votre ordination sacerdotale ? Et tous de répondre : oui, je le veux.

Les paroles sont claires : être davantage unis au Christ, ne faire plus qu’un avec Lui. Les prêtres ont été appelés par le Seigneur pour Le suivre sur ce chemin. Cela peut être incompréhensible pour notre monde : pour être libres, il faut renoncer à sa volonté, pour vivre dans la joie, il faut être fidèle à son engagement. Notre société permissive ne met pas cela en priorité, elle confond souvent permissivité et liberté. Le choix qu’ils font de la liberté du Christ, c’est une dépendance heureuse, aimante de Notre Seigneur, 24 h/24… Eh oui, comme proclamait Saint Paul : le Christ vous rendra libres. Alors aidons les prêtres à être fidèles à leur engagement, à leur mission ! Ne travaillons jamais dans leur dos, mais en toute confiance, dans le dialogue, le respect et la joie de pouvoir partager ses joies et ses peines avec un Père, un ami, un frère… chaque prêtre est tout cela à la fois, selon les circonstances. Baptisés, reconnaissons nos Pasteurs avec joie et avançons à leur suite. Dans l’Évangile de Jean, Jésus nous le dit simplement : J’ai encore d’autres brebis, il faut que je les mène : elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ( Jn 10,16).Voilà un beau programme : chacun à sa place, toute sa place à la suite de Notre Sauveur qui s’est fait Serviteur de tous en toute humilité. Oui, que notre Église soit plus vivante, joyeuse et donne envie à de nombreux jeunes d’avancer à la suite du Christ dans le sacerdoce ! MERCI à tous mes frères prêtres et bonne collaboration fraternelle dans ce Corps qui est l’Église ! † Maurice GARDÈS Archevêque d’Auch

Ce 05 avril 2016 Saint Vincent FERRIER, Frère Prêcheur Retour Sommaire

2 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

La beauté de l’Amour

Comme vous le savez, le pape François a publié le 19 mars 2016, pour la Saint Joseph, l’Exhortation Apostolique suite aux deux synodes sur la famille. Il lui a donné le nom qui correspond, comme de coutume, aux deux premiers mots de cette Exhortation : Amoris Laetitia, La Joie de l’Amour. À propos de la fidélité dans le sacrement du mariage, il précise au § 89 : Nous ne pourrions pas encourager un chemin de fidélité et de don réciproque si nous ne stimulions pas la croissance, la consolidation et l’approfondissement de l’amour conjugal et familial. De fait la grâce du sacrement du mariage est destinée avant tout à « perfectionner l’amour des conjoints ». Ici aussi il s’avère que « quand j’aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter les montagnes, si je n’ai pas la charité je ne suis rien. Quand je distribuerais tous mes biens en aumônes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien » (1 Co 13,2-3). Mais le mot « amour », l’un des plus utilisés, semble souvent défiguré.

En lisant et en méditant cette Exhortation sur la famille je me suis mis aussi à penser à notre grande famille qu’est l’Église répandue dans le monde. Tout ce qui est dit sur le mariage peut être transposé à tout ce qui concerne l’Église, sa vocation et sa mission. En poursuivant la lecture de cette Exhortation, j’ai davantage découvert un chemin tout simple pour exprimer cet amour de Dieu et des hommes, dans les démarches de conversion et de réconciliation, que le pape François propose en bon pédagogue de l’homme dans sa vie quotidienne. Ce sont là des conseils tout simples et si difficiles à mettre en pratique, même en cette belle Année de la Miséricorde !

Les dernières visites pastorales m’ont aussi montré combien nous avons sans cesse à nous convertir et à nous ouvrir davantage aux autres. Reprenant la lettre de Saint Paul aux Corinthiens, le pape énumère un certain nombre de fruits de l’amour de Dieu et d’appels à des changements concrets de la vie quotidienne. C’est au chapitre 4 de l’Exhortation que nous trouvons cette énumération bénéfique :

L’amour invite à la patience et développe une attitude de service. Il ne se met pas d’abord au service de soi ou de son petit groupe, mais au service de l’autre. Il m’invite à sortir de mon égoïsme pour m’ouvrir à l’universel. L’amour est le contraire du repliement sur soi et de son petit confort qui rassure. Il est ouverture et don. Il nous permet d’expérimenter le bonheur de donner, la noblesse et la grandeur de se donner pleinement, sans mesurer, gratuitement, pour le seul plaisir de donner et de servir (§ 94).

Et le pape poursuit sa méditation sur la lettre de Saint Paul aux Corinthiens. Il souligne l’importance du pardon dans la vie du couple, mais il est aussi d’une importance capitale dans la relation à l’autre, dans nos relations en Église. C’est la meilleure prévention aux conflits et à la violence verbale, voire physique ! Écoutons ce qu’écrit le pape au § 105 : Si nous permettons aux mauvais sentiments de pénétrer nos entrailles, nous donnons lieu à cette rancœur qui vieillit dans le cœur... Le contraire c’est le pardon, un pardon qui se fonde sur une attitude positive, qui essaye de comprendre la faiblesse d’autrui et cherche à trouver des excuses à l’autre personne, comme Jésus qui a dit : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font ». Comme le pardon est difficile et pourtant comme il libère !

En conclusion le pape nous invite à la joie et à la confiance : Quand une personne qui aime peut faire du bien à une autre, ou quand il voit que la vie va bien pour l’autre, elle le vit avec joie, et de cette manière elle rend gloire à Dieu, parce que « Dieu aime celui qui donne avec joie ». Notre Seigneur apprécie de manière spéciale celui qui se réjouit du bonheur de l’autre. Si nous n’alimentons pas notre capacité de nous réjouir du bien de l’autre, et surtout si nous nous concentrons sur nos propres besoins, nous nous condamnons à vivre avec peu de joie ! (§ 110).

Ainsi donc dans son Exhortation, le pape nous invite à choisir ce que nous voulons faire de notre vie. Qu’allons-nous choisir ? Pour nous aider dans le discernement, en bon jésuite il nous donne les mots clés d’amour, de patience, de service, de pardon, de joie et de confiance. Il y a là des mots inséparables d’amour et de bonheur. Et pourquoi ne pas partager cela en couple, en famille, en Église, pour s’engager sur la route du bonheur ?

+ Maurice GARDÈS Archevêque d’Auch

Ce 28 avril 2016 Retour Sommaire

3 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

NÉCROLOGIE

Abbé Joseph RAMAEKERS

Né le 22 septembre 1933, à Ransdaal (Hollande), Joseph Ramaekers a été ordonné prêtre à Auch le 29 juin 1961. Nommé vicaire à en août 1961 puis vicaire à Plaisance trois ans plus tard, il a été mis à la disposition du diocèse de Farafangana (Madagascar) au titre de ‘Fidei Donum’, en juillet 1974. L’abbé Joseph Ramaekers est rentré dans le diocèse d’Auch fin 1994 pour être nommé à la paroisse de Condom. Il a, en outre, été administrateur des paroisses du Groupe paroissial de à compter du 1er octobre 1995. Vicaire à Ste Marie-St Orens d'Auch le 1er septembre 1997 et aumônier de CMR, ACE, JOC, ACO, il a été nommé curé du Groupe paroissial d’Auch-Sud le 1er septembre 1999 tout en conservant ses fonctions d’aumônier d’Action catholique. Fin 2009, il a été déchargé de la paroisse Sainte Thérèse du Cédon et nommé prêtre coopérateur au service du Secteur pastoral d’Auch-Fezensac. L’abbé Joseph Ramaekers est décédé le 17 mars 2016 à l’Hôpital d'Auch et a été inhumé au cimetière d'Auch, caveau des prêtres.

En souvenir de l’abbé Jeff Ramakaers

« Je te revoie encore, mon cher Jeff, installé dans ton grand fauteuil devant ta télé, pointant de ton doigt l’image du Pape François et me disant avec enthousiasme : « Celui-là, oui, il parle pour dire quelque chose ! Tandis que tous ces « mecs » qui encombrent l’écran à longueur de journée, ce n’est que du « bla bla bla » ! ». Tu m’avais marqué par cette grande vénération que tu réservais à notre Pape François !

J’aimais bien te faire évoquer les diverses étapes de ta vie : le petit Jeff, à dix ans, à Ransdall, ta jolie ville de Hollande, c’était pendant l’Occupation allemande. Tu n’étais pas le dernier à narguer l’occupant par mille taquineries audacieuses comme en inventent les enfants, insouciants du danger !

Tu admirais déjà un prêtre de ta connaissance, parti exercer son ministère en , dans le , où les rangs du clergé commençaient à s’éclaircir. Alors, plus tard, tu as quitté ta douce Hollande et tu es venu faire ton Grand Séminaire à Auch ! Tu étais un très joyeux compagnon et nous t’aidions, parfois avec malice, à parfaire ton apprentissage du français. Après quelques mois de ministère à Condom et à Plaisance, tu as accepté, à la demande de Monseigneur Maurice Rigaud, de partir pour Madagascar. Vingt ans d’une grande et belle aventure ! Que de fois j’aimais t’entendre me raconter les moments de vrai bonheur que tu avais connus à vivre, là-bas, l’annonce de l’Évangile.

Mais, nouvel appel de l’évêque, Monseigneur Vanel, il t’a fallu revenir chez nous. et les nombreux villages alentours attendaient ta présence et ta parole ! Tu leur as donné tout ton cœur et ton dynamisme apostolique. Tes nouveaux paroissiens, par leur gentillesse et leur ferveur, t’ont aidé à oublier, mais si peu, ton précieux et merveilleux séjour de « missionnaire » à Madagascar. C’est à la Maison diocésaine d’Auch que tu es venu prendre ta retraite. Logé à « la Tour », dans un agréable studio, tu pouvais contempler la ville et la campagne… jusqu’aux Pyrénées ! Pourquoi ta santé s’est-elle détériorée si vite ? Ta famille, prévenue en toute hâte, est descendue sans étape de Hollande ? À l’arrivée des tiens, tu venais hélas de rendre ton dernier souffle à l’Hôpital d’Auch. Nous étions le jeudi 17 mars 2016.

C’est la Cathédrale Sainte-Marie d’Auch qui t’a accueilli pour ta fervente messe de sépulture. Une grande foule était venue t’entourer et se recueillir.

Au revoir, Jeff, mon cher ami, et notre ami. Nous te garderons longtemps dans nos cœurs. »

Abbé André de Lavenère Lussan

Retour Sommaire 4 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Abbé Charles De LARY

Né à Idrac-Respaillès le 17 septembre 1939, Charles de Lary a été ordonné prêtre à Auch le 29 juin 1965 puis nommé vicaire à fin juillet 1965. Aumônier du Centre Hospitalier d'Auch du 24 octobre 1970 au 1er avril 1994. Entre temps, aumônier diocésain puis national (1987-1990) de la Fraternité catholique des Malades, aumônier de l’Union des Religieuses en profession de santé, et, jusqu’en 2012, délégué diocésain à la Pastorale de la santé. En paroisse à Auch St Paul - Ste Bernadette (1994), l’abbé Charles de Lary a été curé du groupe paroissial de (1997) avec La Sauvetat et en 1999 puis curé de Notre Dame de Tudet Saint-Clar en 2002 et également responsable du Secteur pastoral de la Lomagne en 2002 et 2005. Consulteur en 1998, 2004, 2009. Curé des paroisses Saint Benoît de l'Adour et du Leez et Saint François du Pays de (2010) et de Notre Dame de Plaisance (2011), il a été nommé (1er septembre 2014) aumônier de l’abbaye cistercienne de Boulaur ainsi qu’exorciste diocésain. Déchargé de l’aumônerie de Boulaur, il a ensuite été nommé prêtre coopérateur au service du Secteur pastoral Auch-Fezensac en octobre 2015. L’abbé Charles de Lary est décédé le 29 mars 2016 et a été inhumé à Idrac-Respaillès.

Homélie prononcée par l’abbé Charles Ferran

ALLEZ DANS LA PAIX DU CHRIST ALLELUIA, ALLELUIA NOUS RENDONS GRACE A DIEU ALLELUIA, ALLELUIA

« C’est à ces mots que Charles nous a quittés mardi après-midi, alors que sa famille, ses amis et les 4 prêtres de sa classe nous venions de lui donner l’onction des malades. En cette semaine pascale le « Viens et suis-moi » de toute vocation prenait tout son sens pour ce prêtre qui toute sa vie a voulu répondre avec fidélité à l’appel de ses frères comme étant celui du Seigneur.

Famille et amis, nous avons choisi les textes de la Parole de Dieu que vous venez d’entendre pour éclairer une vie de très nombreuses rencontres le conduisant aujourd’hui à la rencontre du Christ ressuscité.

Le chemin d’Emmaüs a marqué le service pastoral de l’abbé Charles de Lary : marcher avec ceux qui souffrent dans leur corps ou dans leur cœur pour les écouter. « De quoi discutiez-vous tout en marchant ? » demandait Jésus aux deux pèlerins. Par sa présence souriante auprès des malades Charles ouvrait le cœur et suscitait un début de dialogue. Personnellement j’ai toujours admiré la qualité de cette mission auprès du monde souffrant. Je l’attribuais à sa santé qui l’avait très tôt plongé dans ce monde des malades : le souvenir de sa sœur handicapée partie toute jeune, ses propres combats contre la maladie, tout cela vécu dans une foi profonde dès son enfance le mettait en solidarité et même en communion avec les personnes fragiles. Ses engagements dans la fraternité des personnes malades et handicapées comme dans l’Hospitalité Ste Bernadette fleurissaient sa mission d’Aumônier d’Hôpital que lui avait confié Mgr Maurice RIGAUD. Débordant d’activité il se donnait autant à l’extérieur de l’Hôpital dans les réunions et camps de vacances que dans les appels de jour et de nuit que pouvaient lui adresser les malades ou les familles.

Si les disciples ont reconnu Jésus à la fraction du pain, sans qu’il se nomme, par ses nombreuses messes et célébrations Charles a permis à beaucoup d’hommes et de femmes de découvrir l’approche du mystère de la rencontre dans le partage du pain eucharistique. La messe restait le centre de sa vie pastorale tant d’aumônier que par la suite de curé de paroisse. Il privilégiait le contact personnel aux organisations pastorales, certes nécessaires, mais son sacerdoce s’épanouissait dans ce partage de la vie pour aboutir parfois au partage eucharistique. L’Eucharistie était bien pour lui le sommet des sacrements et ce qui fait l’Eglise. Dans nos rencontres de classe il débordait d’Espérance dans une pastorale que nous trouvions les uns et les autres difficile et parfois lourde à assumer. Avec le recul il me semble qu’il a participé à cette action de grâce que rendent les disciples de retour à Jérusalem « ils racontaient, nous dit l’Evangile, ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu quand il avait partagé le pain ». Charles était, avec nous, ce témoin de la rencontre du Ressuscité sur son chemin d’Emmaüs. Retour Sommaire

5 Église qui Vit – Avril / Mai 2016 En regardant les photos qui, lors de la veillée, hier soir, évoquaient sa mémoire je retrouvais l’homme solide faisant face à l’adversité jusqu’à ce que la maladie ne l’amoindrisse. C’est cela qui nous a amenés à choisir ce texte de St Paul aux chrétiens de Rome où il donne son témoignage d’apôtre combatif jusqu’au bout : « J’en ai la certitude, nous dit l’apôtre, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur » Charles était pour nous signe de cette tranquillité tenace dans la foi. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » Puissions-nous en faire notre acte de foi dans les moments difficiles de toute vie chrétienne. Croire en l’existence de Dieu est chose facile mais le sentir présent en nous surtout dans la tourmente, voilà qui demande une très grande fraternité entre chrétiens et à plus forte raison entre prêtres. Nous avons eu la chance d’avoir parmi nous ce pilier de la foi dont le témoignage était amour et miséricorde.

Oui, Charles de Lary a été pour nous le frère en Jésus Christ qui nous a aidés à cheminer sur le chemin d’Emmaüs. Alors qu’il est maintenant invité à la table du Seigneur où Dieu se révèle serviteur d’amour puissions-nous, chacun de nous poursuivre notre route sans oublier le service de nos frères jusques dans l’Eucharistie. Amen. »

Abbé Henri LASSERRE

Né à le 7 novembre 1921. Henri Lasserre a été ordonné prêtre à Auch le 30 mai 1946. Licencié ès lettres, il a été professeur au Petit Séminaire d'Auch à partir du 1er octobre 1946 puis nommé vicaire à St Orens et aumônier des Lycées le en juillet 1948. L’abbé Henri Lasserre a ensuite été professeur à en 1951 avant d’être nommé Supérieur du Collège de Gimont en juin 1961 puis chapelain de la Métropole le 7 décembre 1963. Professeur au second cycle mixte de l'Institution de l'Oratoire à Auch le 3 juillet 1965, il s’est retiré à Bouvées en 1986, tout en étant membre de la Commission de Formation permanente et assurant du ministère paroissial à Mauvezin. L’abbé Henri Lasserre est décédé le 06 avril 2016 et a été inhumé au cimetière de Bouvées.

Homélie prononcée par l’abbé André Maigné

« Parmi les documents que l’abbé Lasserre nous a laissés en vue de ses obsèques, il y en a un qui me concerne spécialement. Je vous le lis intégralement : il vous concerne aussi.

« Note pour le « prédicateur » à mes obsèques »

Il veillera à la sobriété dans ses propos, afin de ne pas se tromper à mon sujet.

Je n’ai vu de sens à ma vie et à toute vie que grâce à la résurrection de Christ, premier ressuscité. Je m’en remets à Lui et au Père vers qui je reviens. J’ai tant désiré Le voir ! J’espère qu’Il me recevra.

Que soient bénis tous ceux dont la vie fut tissée avec la mienne. Je demande pardon à ceux à qui j’ai fait du mal, à ceux que j’ai négligés, à ceux que j’ai mal aimés. Je me réjouis d’avoir été placé sur la route de certains pour les aider : ils ont été eux-mêmes des « anges de Dieu » et m’ont aidé à vivre.

Seigneur, bénis tous ceux dont la route a croisé la mienne !

Au revoir ! – à Dieu ! – à tous. Henri Lasserre 30 mai 2005 Retour Sommaire

6 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

« Je n’ai vu de sens à ma vie et à toute vie que grâce à la résurrection du Christ, premier ressuscité »

Ces paroles de l’abbé Lasserre expliquent le choix qu’il a fait des lectures pour la messe de ses funérailles. St Paul qui a rencontré Jésus ressuscité sur la route de Damas nous disait dans la première lecture : « Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis, Dieu, à cause de Jésus, les emmènera avec son Fils. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur » Et St Jean nous rapporte les paroles de Jésus à la foule qu’il va nourrir en multipliant les pains : « La volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »

C’est en peu de mots tout le sens de la création, le sens de notre existence, le projet du Dieu créateur : nous sommes faits pour vivre toujours avec le Seigneur.

« Je m’en remets à Lui et au Père à qui je reviens. J’ai tant désiré le voir ! J’espère qu’il me recevra. » Il y a au cœur de la vie d’Henri Lasserre cette certitude et cet espoir qui a été sa lumière. Dans cette pensée, la mort n’a rien de passif, c’est une action : l’entrée dans la vie, celle pour laquelle nous sommes programmés. « Pour moi, vivre, c’est le Christ, écrivait St Paul aux Philippiens, et mourir est un gain. »

C’est pourquoi l’abbé a choisi de nous faire découvrir dans le feuillet-souvenir qu’il a préparé, le texte d’une carmélite, Mère Alice Aimée, où revient comme un refrain cette affirmation :

« Je crois, je crois fermement, qu’un Amour m’attend. » Il écrivait lui-même : « J’ai tant désiré le voir. J’espère qu’il me recevra. »

Cette foi profonde, cette confiante espérance, il la retrouve aussi dans le poème de cette carmélite : « Ce qui se passera de l’autre côté…je ne le sais pas. Je crois, je crois seulement qu’un amour nous attend. »

De formation philosophique, mais passionné par tous les sujets, et particulièrement les sciences, il ne se laissait pas arrêter par les multiples questions qui désarçonnent parfois les chrétiens. Il allait à l’essentiel de la foi, il ne s’embarrassait pas de problèmes moins importantes. Le christ, sa résurrection, l’Evangile, le sens de la vie étaient au cœur de sa pastorale. Et son message restait proche de la vie des hommes, en vrai rural, attaché à son terroir.

Une année, parlant de ses élèves du lycée, il me disait : « Je n’ai pas de séance de catéchèse. Mais j’aborde les grands problèmes à partir des cours, et quand on travaille Pascal, Voltaire, et tant d’autres, je soulève les questions, et là, je les remue et je ne les lâche pas. »

Ce n’était pas l’homme des affirmations péremptoires, des connaissances assénées ou imposées. Il posait les bonnes questions, celles qui font réfléchir, qui obligent à chercher du sens. Il avait des silences éloquents. Il marquait ceux qui l’approchaient. C’était un sage. Combien de fois des anciens élèves rencontrés 20, 30 ans après leur scolarité, m’ont demandé : « Et l’abbé Lasserre, où est-il ? J’aimerais bien le revoir. »

La Bible nous dit : « Qu’est-ce que l’homme ?...à peine le fis-tu moindre qu’un dieu. » Toute sa vie, Henri Lasserre a travaillé à faire grandir des enfants de Dieu appelés à « être pour toujours avec le Seigneur. »

Avec amour, il a témoigné de cette foi humble et solide :

« Ce qui se passera de l’autre côté, je ne le sais pas. Mais je crois, je crois fermement qu’un amour nous attend. »

« Que le Père, vers qui il est allé en suivant Jésus Christ, le reçoive dans sa lumière : Il a tant désiré le voir. »

Retour Sommaire 7 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

NOUVELLES DIOCÉSAINES A savoir : - Les saintes huiles ont préparées par les sœurs du monastère de Rieunette, dans l’Aude, fondation du Messe chrismale à la Cathédrale d’Auch monastère de Boulaur. Un parfum spécial est composé pour le saint chrême, pour évoquer «la sainte odeur de

l’Esprit-Saint». Le mardi 22 mars dernier, comme chaque année, au cours - Les prêtres jubilaires cette année : Henri LASSERRE (70 de la «semaine sainte», les prêtres du diocèse et les d’ordination sacerdotale !), Robert FOURSAN (60 ans), diacres se retrouvent pour une journée fraternelle, qui Joseph PUJOL (60 ans), Jean RICAUT (60 ans), Pierre s’achève par une messe solennelle dite «messe SOURDOIS (50 ans), Jean - Marie NOGUES (50 ans), chrismale». Deux événements particuliers ont lieu au Jacques FAURE (50 ans), Léonard TCHOBO (25 ans). cours de cette messe. Tout d’abord, les prêtres du - Les prêtres décédés depuis la précédente messe diocèse renouvellent les promesses faites le jour de leur chrismale: Bernard ROBBE (avril 2015), Joseph CARLES ordination. A cette occasion, on célèbre les prêtres (juin 2015), Maurice DUBOS (aout 2015), Joseph «jubilaires». Puis, Monseigneur Gardès bénie les «saintes RAMAEKERS (mars 2016). Nous prions pour eux. huiles». Ce sont trois huiles qui sont utilisés pour les - La messe chrismale est animée par la chorale diocésaine sacrements. L’huile des malades, pour réconforter ceux dirigée par Melle Valérie Galatto, et par les organistes de qui souffrent, l’huile des catéchumènes, pour réconforter la cathédrale, cette année Joël Dansan et Michel Mahé. ceux qui débutent dans la foi, l’huile du «Sant-Chrême», une huile parfumée pour consacrer les nouveaux baptisés, les confirmands et les prêtres, afin de les conforter dans Rencontre PRTL à Toulouse leur mission. Une grande assemblée de fidèles est présente chaque année pour ce temps fort de la vie du Quatre membres du bureau de la PRTL du diocèse d'Auch diocèse. ont participé à la Rencontre Province de Toulouse qui a eu † Christian Delarbre, vicaire général lieu le 12 mars dernier à la Maison diocésaine du Christ Roi sur le thème « La PRTL au carrefour des périphéries ». De nombreux témoignages très intéressants ont été présentés : découverte culturelle et spirituelle de différents sites religieux dans l'Hérault, à Conques, dans le diocèse d'Albi à travers différentes initiatives, centrées sur la période estivale. Le père J-J Rouchi a évoqué les personnes fréquentant les églises du centre-ville de Toulouse dans la diversité de leurs attentes et la nécessité de trouver les voies permettant de les faire progresser dans leur cheminement. Un jeune couple a fait part des découvertes Renouvellement des promesses de l’ordination humaines réalisées sur le chemin de St Jacques et leur engagement pour que ce parcours devienne une ouverture sur la foi pour ceux qui l'empruntent, en y étant eux-mêmes présents périodiquement. Partage chaleureux d'informations et d'expériences qui encourage à poursuivre, là où nous sommes cette mission d'accueil de l'autre, des autres avec l'espoir que surgisse un éveil spirituel.

La chorale diocésaine

Photographies © Joseph Bec 2016

Retour Sommaire 8 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

24 heures pour le Seigneur à Boulaur Dans une grange voisine de l’abbaye, était installé un chamboule-tout, et sous les boîtes de conserve empilées

on découvrait la manne : des versets bibliques pour nourrir Le Vendredi soir, une douzaine de jeunes de l'aumônerie le cœur, car « l’homme ne vit pas seulement de pain » ! Sur se sont retrouvés avec les prêtres de la Save-Gimonet et leur chemin, les participants étaient interceptés par un plusieurs paroissiens pour partager le repas, Des amis médecin (alias une sœur déguisée) qui distribuait la venus de notre secteur, mais pas que, puisque nous Miséricordine, ce médicament indispensable à la bonne avons eu le plaisir d’accueillir Martin, arrivé de Rodez, et santé du cœur et qui consiste à réciter un chapelet de la Jade venue depuis . miséricorde. Pour mieux connaître ce que sont les œuvres

de miséricorde, il fallait user d’habileté et partir à la pêche Après l'intervention de l'abbé Christian Delarbre sur la et enfin, à l’église paroissiale était proposé un temps de Miséricorde les jeunes ont accompagné l'assemblée partage autour de la parabole du fils prodigue. Les joueurs présente dans la prière, en particulier grâce aux chants avaient aussi la possibilité de rencontrer les villageois pour de Taizé encore tout frais dans leur mémoire puisqu'ils répondre à toute une série de questions sur le village et la rentraient à peine de leur pèlerinage. vie monastique. De quoi remplir le cœur de chacun de bons

souvenirs et de pieuses idées ! Ils ont cédé la place aux adultes qui ont assuré une présence auprès du Saint Sacrement jusqu'à 1h du matin La journée s’est conclue après la Messe par un dîner pour ensuite prendre le relais tout au long de la nuit. convivial au cours duquel petits et grands ont raconté leurs Prier, chanter, écouter le silence de la nuit sont des découvertes grâce à la joyeuse animation de Claude, les moments de grâce qui nous rapprochent du Seigneur ! sœurs étant aussi présentes pour partager ce bon moment. Au matin, après l'office des Laudes, ils ont laissé la place Les trophées distribués à ce moment ont récompensé les aux plus jeunes. efforts des joueurs…et sans doute donné envie aux autres Laurence de participer au prochain rallye !

Le samedi 5 mars, les lislois ont été invités par voie de Les sœurs du noviciat de Boulaur presse à faire une visite à l'église dans le cadre des 24h pour le Seigneur voulues par le Pape François. Pour la fin des 24 heures pour le Seigneur, les religieuses Pour relancer cette invitation, quelques enfants de rayonnantes de Boulaur ont eu la joie de voir leur église chœur, revêtus de leur aube blanche, se sont proposés comble de pélerins des 4 paroisses du Secteur Pastoral de spontanément... et telle une volée de colombes ils se la Save-Gimone. Les chants modernes accompagnés par sont répandus sur le marché, entre deux averses. Ils ont Philippe et une sœur à la guitare et une autre à la distribué un tract invitant les personnes présentes sur trompette, ainsi que les chants grégoriens et latins chantés le marché à se rendre à la collégiale pour échanger leur par les religieuses ont ravi l’assemblée. Le refrain tract contre une bougie. De nombreuses personnes sont « Réconciliez-vous , réconcilions-nous , car Dieu nous venues allumer un cierge, prier et recevoir le sacrement aime » entonné par l’abbé Rodrigue pour son homélie ont de réconciliation. réchauffé notre cœur et résumait bien nos nombreux

moments profonds et heureux passés auprès du Seigneur. Le temps d'un samedi, on a retrouvé une tradition ancienne qui voulait qu'après avoir salué commerçants Christel et artisans sur le marché, on allait saluer le Seigneur.

Pourquoi ne pas continuer ? Michel

Samedi après-midi. Ils avaient de 7 à 77 ans… Ils ont bravé la pluie et le vent… Les participants au rallye du 5 mars n’ont pas manqué de courage et d’enthousiasme pour partir à la découverte de la miséricorde. Dispersées dans le village de Boulaur, cinq sœurs de l’abbaye proposaient dans ce but quelques petits jeux. Une chasse au trésor conduisait les joueurs jusque dans un champ où étaient Les sœurs de Boulaur © Diocèse Auch 2016 minutieusement cachés les mots clefs pour vivre la miséricorde au quotidien (merci – pardon – s’il te plaît). Retour Sommaire 9 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Formation des catéchistes Quelques témoignages de lycéens présents :

« Je suis venue à ce weekend pour retrouver mes amis La formation est un moment important pour grandir (nous avions passé une semaine extraordinaire à Taizé ensemble comme personne et comme Eglise. Le secteur ensemble) mais aussi pour passer un peu de temps avec pastoral Auch Fezensac a eu sa dernière formation le 16 Jésus avant de commencer la semaine Sainte. Je remercie mars sur le baptême à la Maison Diocésaine avec le Père les animatrices de nous permettre de vivre des temps Léonard curé du secteur pastoral du Condomois. Ce forts, j’en ai besoin pour avancer dans ma vie de dernier a réalisé un exposé sur le sacrement du chrétien. » baptême.

« Le temps de prière dans le chœur de la cathédrale était L'abbé Jean-Claude Lagouanelle responsable du secteur très priant et beau. J’aimerais vivre plus souvent des pastoral Auch Fezensac était présent avec les temps de prière comme celui-ci. Pendant ce weekend, j’ai catéchistes et les animatrices. découvert le chemin de croix, c’est la première fois que je

le faisais. J’aime venir au weekend des lycéens car il y a « La formation est très importante dans notre mission une bonne ambiance mais aussi parce que les animatrices d'évangélisation. Plus nous nous formons mieux nous nous font découvrir des nouvelles choses. Merci à répondons à la mission pour laquelle nous avons été Christine, Anne-Marie, Sœur Alessandra et au Père appelés. » Rodrigue pour leur soutien, engagement, patience ….»

Soeur Alessandra, permanente du S.P. Auch Fezensac. « J’avais un souvenir des chemins de croix ennuyants. Le

Chemin de croix que nous avons vécu dimanche matin était très beau. »

Formation sur le Baptême

Le père Léonard Tchobo, prêtre béninois en poste sur Condom et Montréal du Gers, a dispensé, il y a quelques

semaines, à Fleurance, une formation sur le baptême en

présence de nombreux participants dont Geneviève Fourcade, animatrice pastorale de secteur, Christine Week-end des Rameaux des lycéens Portello, responsable des aumôneries, Elisabeth Jean, responsable de la catéchèse,… 27 lycéens ont participé au traditionnel weekend des rameaux proposé par l’aumônerie diocésaine des Projection d’une vidéo « Par le baptême, devenir enfant de lycéens le 20 mars 2016. Ils étaient accompagnés par le Dieu », témoignages forts d’adultes ayant vécu une Père Rodrigue, Sœur Alessandra, Anne-Marie et rencontre avec le Christ, échanges enrichissants ont Christine et ont vécu le passage de la Porte Sainte de la ponctué cette séance, clôturée par un temps de prière cathédrale, un temps de prière dans le chœur de la partagée et la bénédiction du Père Léonard. cathédrale, le chemin de croix, la messe et des temps très conviviaux.

© J. Portello 2016

Dans le chœur de la Cathédrale © Diocèse Auch 2016 Retour Sommaire

10 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Pâques sur les ondes Puis, eut lieu la visite guidée des lieux et la procession sur la place du village jusqu’à la statue de Marie nichée dans

le cœur du chêne multi centenaire, puisqu’il a été Radio Présence a retransmis tous les offices de la contemporain des croisades, donc connu du saint. Nous semaine sainte depuis l'abbaye de Boulaur. Les avons dit la prière de Frédéric Ozanam et chanté un célébrations étaient pour l'occasion présidées par notre cantique à Marie… avant de regagner les chambres que Évêque Mgr Gardès. nous partagions. † Christian Delarbre

Pendant les moments libres dans les allées du centre d’hébergement on a pu croiser des sœurs de la charité, et partager avec elles, notamment sœur Bernadette, venue de Condom, dans le Gers depuis… 60 ans ! Depuis, année après année, elle a renouvelé son engagement religieux comme au temps de Saint Vincent. Cette année, c’est le lundi 11 avril qu’avait lieu cette cérémonie dans la belle église du site.

Le dimanche matin, nous avons regardé des vidéos sur les trois grandes vertus théologales : FOI, CHARITÉ et © Diocèse Auch 2016 ESPÉRANCE. C’était juste avant la messe, instant de prière

avec les aumôniers de prisons de la société saint Vincent

de Paul, en séminaire eux aussi. Un instant que nous Pèlerinage sur les pas n’oublierons pas et que notre propre conseiller spirituel, de Saint Vincent de Paul l’abbé Charles FERRAN était invité à concélébrer aves les autres prêtres venus d’un peu partout.

Un pèlerinage au berceau pour les bénévoles du Gers L’après-midi fut consacré à un examen de la Règle

internationale de la Société Saint Vincent de Paul, Nous étions ravis de nous retrouver à 8h30, ce samedi 2 raccourcie et commentée à notre intention par Charles, avril, sur la place du village d’, avant de former notre aumônier. Un grand merci aux participants et les équipages prêts à embarquer pour l’aventure. Un surtout à Sandrine et Thierry, les "gentils organisateurs" petit tour par l’église, déjà ouverte à cette heure matinale, pour certains, et le départ était donné…..Après Geneviève Rogier Terrien quelques haltes, la première véritable étape du pèlerinage commençait au petit bois de Notre Dame de Buglose et sa fontaine miraculeuse, endroit où Saint Temps forts des communions Vincent de Paul Originaire du village du Pouy, tout proche aimait se rendre pour méditer. D’ailleurs nous Samedi 09 avril 2015, 40 enfants, 6 animatrices et les 2 avons partagé notre repas au pied de sa statue dans le curés des paroisses du Grand Auch se sont retrouvés pour parc. la journée au presbytère de la Boubée afin de vivre le temps fort de leur Première des Communions. Après avoir Puis ce fut l’arrivée au "berceau" lieu où naquit le Saint fait connaissance, ils ont vécu les ateliers proposés en Patron de la Société, au lieudit "Ranquines". Après essayant de mieux comprendre le sacrement de l’installation au centre d’hébergement des pèlerins, le l'Eucharistie qu'ils vivront prochainement. film "Monsieur Vincent" tourné en 1947, avec Pierre Fresnay dans le rôle principal de Vincent de Paul, a été Après une matinée bien remplie, le pique-nique tiré du visionné. Quelle belle entrée en matière pour se mettre sac permettait aux enfants de discuter et de jouer. En sur les pas et dans la peau de celui que nous sommes début d'après-midi Cathy Bouyer et Jean-Louis Maurin venus rencontrer ici ! paroissiens des paroisses Sainte Thérèse du Cédon et Notre Dame des Rives du Gers donnaient un témoignage Le soir, dans la maison natale du saint, nous étions aux enfants attentifs de la présence de Dieu dans leurs accueillis par un père lazariste qui nous conta son vies. existence, faisant le lien avec l’ordre des lazaristes qu’il créa ! Retour Sommaire 11 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Ensuite, nous pouvions regagner notre place pour écouter la parole de Dieu, l'homélie, réciter le Credo en réaffirmant notre foi, prier aux intentions du Pape. Nous terminions la célébration en priant la Vierge Marie, Reine du lieu, lui confiant nos familles ainsi que les résidents absents trop fatigués pour se joindre à nous, notamment ceux de Masseube.

Un échange riche en questions réponses ponctuait cet atelier. Le temps fort s'est terminé par un mime d'un passage d'évangile. Une animatrice du caté

Pèlerinage à la cathédrale Sainte Marie d’Auch

En cette année jubilaire de la Miséricorde voulue par notre Pape François, nous avions rendez-vous place Salinis à Auch, répondant ainsi à l'invitation du Service Évangélique des Malades (S.E.M.) pour passer la Porte Sainte de la cathédrale Sainte Marie. Abbé Arnaud du Cheyron © Diocèse Auch 2016 C'est sous un beau soleil printanier, le 12 avril 2016, qu'une bonne trentaine de pèlerins se retrouvait en ce Pour que chacun garde un souvenir de cet après-midi, début d'après-midi : des résidents de Lagrange à une carte nominative et signée par Monseigneur Gardés Miélan, des résidents de Lézian et de l'hôpital Saint- était distribuée. Elle signifie que nous avons accompli le Jacques à , accompagnés de soignants et de Passage de la Porte Sainte, mais aussi que nous devons bénévoles du SEM. Certaines personnes entraient dans continuer à nous associer à la prière du Saint Père pour le la cathédrale pour la première fois, émerveillées par sa monde qu'il a composée et qui se trouve au dos de la beauté : l'architecture, la grandeur de l'édifice, les carte. couleurs des vitraux… La splendeur du lieu aide au recueillement, au silence et à la prière intérieure. Malgré la fatigue du voyage, la difficulté des déplacements, du contraste de la chaleur du soleil sur le L'abbé Arnaud du Cheyron qui présidait la célébration parvis et de la fraîcheur à l'intérieur de la cathédrale, tous commença par un enseignement pour raviver nos étaient heureux de cette démarche : sortir de son lieu de connaissances en catéchisme : ce que sont la vie, se retrouver entre communautés paroissiales comme Miséricorde, l'année jubilaire, les œuvres spirituelles et autrefois pour prier ensemble, vivre une belle liturgie, corporelles, les indulgences et la signification du découvrir des visages nouveaux. Passage de la Porte Sainte. Alors, nos cœurs bien préparés, nous nous sommes tous levés, sommes sortis Il était temps pour nous de nous quitter mais ce fut en de la cathédrale et chacun à notre tour, avons pu nous promettant de nous retrouver pour pèleriner accomplir comme des milliers de pèlerins dans le ensemble à Lourdes en octobre prochain, mois du monde, notre démarche jubilaire : passer la Porte Sainte Rosaire. Et pourquoi pas, là encore (ce serait une belle de notre diocèse, lieu choisi par notre archevêque. Puis occasion !) inscrire au programme le passage de la Porte en pénétrant dans la cathédrale chacun se signait au Sainte des Sanctuaires ! bénitier, se rappelant l'eau de son baptême, Alix Roumain de la Touche, accompagné par le chant « misericordes sicut pater », responsable du SEM en Astarac hymne du Jubilé. Retour Sommaire 12 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Pèlerinage des enfants 6 / 12 ans à Lourdes Ensuite, on a fait un parcours, comme les pèlerins de St- Jacques : la porte sainte, les prêtres, l’eau, la lumière et la

grotte et notre responsable devait coller une gommette à Une journée de joie ensemble dans l’Amour du chaque station, sur nos badges, comme la créanciale ! Seigneur… Des chants, une joie colorée... Puis on a pique-niqué là où on voulait : c’était facile il faisait du soleil ! Certains ont fait des découvertes, des jeux, grâce au livret que les catéchistes avaient préparés et d’autres ont répété pour la messe, la musique, les chants, et aussi les animations. Nous, nous avons mimé la prière pénitentielle pour que tout le monde comprenne ce que cela veut dire le KYRIE (ce n’est pas du japonais ! c’est du grec !). C’est une demande de PARDON qui aboutit sur de la JOIE !!! Et on a déposé une urne dans © Elisabeth Jean 2016 laquelle chaque enfant avait fait une « promesse à DIEU » (on s’est dit : « ils sont lourds tous ces péchés !!! »). Nous avons redécouvert la parabole de la brebis perdue, retrouvée. Souvent, nous sommes la brebis perdue… Toujours Dieu nous cherche ! Nous avons passé la porte sainte et, pour entrer dans un amour plus fort avec le Seigneur, nous avons demandé pardon pour ce qui nous empêche d’aimer.

Il y a eu l’eau comme si nous voulions boire Son amour,

La grotte, chacun y a choisi une action pour mieux aimer, et parents et enfants ont prié ensemble. Après- Les grands moments, c’est quand Mgr Gardès a allumé le midi au choix: prière, un jeu découverte, le chemin de grand cierge (celui qui va circuler à toutes les célébrations croix… La Messe a ensuite rassemblé toute ces joies des 1ères communions), quand on a entendu un vécues ; nos demandes de pardon; nos intentions de « djumbé », quand on a chanté avec des pompons de prière, nos vies et redonné en surabondance à chacun. toutes les couleurs, comme au Mexique (où habite sœur

Alejandra qui fait le catéchisme à Auch). Aussi quand Mgr Nous étions en diocèse, bien plus nombreux que les 780 Gardès a appelé tous ceux qui vont faire la 1ère personnes présentes : unis dans la prière avec les communion pour dire le Notre-Père et quand il les a religieuses, et les personnes restées sur leurs lieux de envoyés donner la Paix à l’assemblée … A la fin, on a vie. » L’amour de Dieu est si merveilleux! » chanté « l’amour de DIEU est si merveilleux » en dansant

avec les pompons … On est repartis les yeux pleins Elisabeth Jean, d’étoiles… responsable de la catéchèse

Témoignage : « Nous voulons vous raconter la belle journée que nous avons vécue le 16 avril 2016, avec notre évêque, Mgr Maurice Gardès, les prêtres, Jérôme le séminariste, les catéchistes et certains de nos parents … Nous sommes partis le matin très tôt, il faisait très beau et nous avons pu admirer les Pyrénées dans toute leur splendeur ! Nous avons fait route avec ceux de St-Clar et de Mirande et l’abbé Arnaud du Cheyron. Puis nous avons eu une petite catéchèse avec toutes les personnes responsables du diocèse. On nous a expliqué l’histoire du « Bon Pasteur ». C’était normal : c’est la journée des vocations le 17 avril et Dommage, nous n’étions que 4 de Lectoure, Ce serait notre Église a tant besoin de pasteurs pour aller chercher bien si l'an prochain on était plus nombreux ... On compte LA brebis égarée ! On nous a expliqué que les 99 autres sur vous !!! » pouvaient attendre … sans bêler … que le pasteur voulait Gaël, Hadrien, Jordan et Philippe surtout aller chercher l’AUTRE … celle qui souffre car elle pense qu’on ne l’aime pas et qui fait plein de bêtises… Retour Sommaire 13 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Célébration œcuménique à Cette rencontre étant faite pour se connaître mieux, et ce fut le cas. C’est à partir d’échanges que nous avons

procédé faisant connaître notre histoire, notre bilan et Une célébration œcuménique réunissant protestants, notre programme et heureux de voir les anciens bien anglicans et catholiques, s'est tenue samedi 16 avril à présents pour accueillir les nouveaux. Ils étaient là de Tillac. L'abbé Ambroise Koutouan et le diacre John Errey Mauvezin de , de Saint-Germier, de Gimont et de ont présidé cette célébration avec l'accord du pasteur de Lombez, bien sûr ! Chacun est reparti après un gouter Pau. « maison » réalisé grâce aux talents de pâtissière de

Monique et de Jeannette et les poches pleines de numéros Chants, lecture de textes de l'Ancien et du Nouveau de téléphone échangés pendant la rencontre. Merci à la testament, homélie, prières se sont succédé, par paroisse qui a mis à disposition la salle qui se prêtait alternance en anglais et en français. La traduction écrite parfaitement à cet échange. étant réalisée dans chacune des langues, sur papier. L'offrande recueillie cet après-midi est destinée aux réfugiés de Lampédusa, comme l'ont souhaité les églises chrétiennes de France.

© SSVP 2016

Certes, il y aurait plus y avoir plus de fréquentation mais c’est une expérience à renouveler et chacun est reparti © Marie-Odile Ader 2016 avec mission de prospecter autour de lui, des

connaissances, des amis, des donateurs potentiels et des Cette célébration, à l'initiative de fidèles protestants et parrains du projet d’aide alimentaire et catholiques de St Justin, village proche de Marciac a d’accompagnement qui devrait se réaliser sur Aubiet. réuni une trentaine de personnes. Selon la tradition, des pâtisseries-maison ont été partagées sur le parvis de Le Bureau du conseil départemental SSVP l'église entre fidèles qui, habituellement, ne se côtoient pas. Marie-Odile Ader Jubilé de l’abbé Léonard Tchobo

Les paroisses du Condomois et de la Ténarèze étaient en Rencontre Saint Vincent de Paul grande joie à la cathédrale en ce dimanche 24 avril 2016 à Lombez à l’occasion de la messe d’action de grâces des 25 années de sacerdoce du père Léonard Tchobo. En effet rien moins que deux évêques avaient fait le déplacement à cette Grâce à Paul, Henriette, Éric et Jeannette, la salle qui occasion : notre archevêque Mgr Maurice Gardès d’Auch nous accueillait à Lombez était organisée avec beaucoup mais aussi son homologue, Mgr François Gnonhossou, de soins en ce dimanche 24 avril. Des affichettes et des évêque du diocèse de Dassa au Bénin, pays d’origine du petites infos sur la société Saint Vincent de Paul père Léonard. préparées pour l’occasion et le grand panneau de photo des dernières activités terminaient la mise en Place….

16 heures sonnaient au clocher de la cathédrale et les premiers courageux poussaient la porte de la salle. La présidente départementale de la société Saint Vincent de Paul, Monique LEBRUN était là, Éric ARNAUD et Paul DUSSAUT respectivement président et trésorier de la conférence de Samatan-Save-Gimone, ainsi que Claire de Castelbajac, étaient présents aussi et accueillaient © Diocèse Auch 2016 tout le monde. Retour Sommaire 14 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Deux prêtres amis également étaient venus : l’un de Paris et l’autre de Rome … Le père Pascal Amadio a rappelé combien notre pays était redevable au Bénin en cette période de pénurie de prêtres et combien il était beau de savoir recevoir ce que nous avions donné par le passé … Les paroissiens ont été invités à un apéritif festif à la fin de la messe, puis les amis du père Tchobo se sont retrouvés pour un repas convivial. Nos évêques préparent ensemble un pèlerinage marial à Dassa pour l’année 2017…

Nous avions tous prié les uns pour les autres, avant de nous séparer … © diocèse d’Auch © B’Abba Mauvezin 2016

Comme d’habitude, les personnes interrogées à la fin Rencontres B’Abba ont dit être arrivées «fatiguées», «sceptiques», « intéressées », « sur leur faim » et sont reparties Un bon moment entre catéchistes et animateurs ! « rassurées », « différentes », « surprises », « enrichies » et « contentes » ! Samedi 9 avril à Gimont, les catéchistes et animateurs du Secteur Save Gimone, ont vécus un moment convivial Bravo aux cuisinières, aux parents qui se sont mobilisés autour d’un B’Abba : « Jésus Christ, pourquoi Lui ? ». malgré une journée de travail et aux quelques papas présents et très motivés ! C’est en savourant un café gourmand, en petits groupes Geneviève et Joëlle, équipe B’Abba de 4-5 personnes, que nous avons écouté l’Evangile et les apports des animateurs, on a partagé et rebondi à nos interrogations. A la fin de ce temps, voici quelques Pèlerinage des Pères de famille réactions : « c’est déjà fini ? », « ça fait du bien de parler de sa propre foi », « à refaire.. ». Un grand merci à Joëlle Les papas passent la porte Portello, Dominique Fournet et Géneviève Fourcade de nous avoir permis de vivre cet agréable moment. 7ème Pélerinage des pères de famille ce week-end du premier mai. Une quinzaine de participants se sont retrouvés à Boulaur, puis ont pris leur bâton de marche jusqu'à Auch, en faisant halte à Castelnau-Barbarens puis pour la nuit. Le thème spirituel du pèlerinage, animé par l'abbé Delarbre, était : « Miséricordieux comme le Père, miséricordieux comme un père ». Une réflexion sur la place de la miséricorde dans la vie d'un papa. Ils ont passé la porte sainte à la cathédrale d'Auch, le dimanche matin, ravi de ce moment de respiration, de prière, d'amitié. A l'année © B’Abba Gimont 2016 prochaine!

Une soirée B’Abba au presbytère flambant neuf de Mauvezin, vendredi 29 avril 2016

Françoise avait invité les parents des enfants qui vont faire leur première communion à une soirée conviviale sur l’un des thèmes des B’Abba : « Parents : galère ou passion ? ».

Quatorze personnes et cinq catéchistes avaient répondu © Diocèse Auch 2016 présentes à l’appel ! Retour Sommaire 15 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Nouvel organiste à Auch ÉVÉNEMENTS À VENIR

Marc Chiron est né en 1974 à Cholet. Ses études musicales d'orgue se sont achevées au Conservatoire Conférence A.F.C. à Auch National Supérieur de Paris. En 2000, il est finaliste au concours international de Chartres. Organiste "Évangéliser nos enfants !» concertiste et également accompagnateur au clavecin, une conférence pour tous parents et grands-parents ! au piano et à l'orgue, Marc Chiron joue régulièrement avec des orchestres, des ensembles et des solistes. Les A.F.C. (Associations Familiales Catholiques) du Gers Organiste liturgique, il a été titulaire des tribunes de invitent à la conférence qui aura lieu le vendredi 20 mai Sylvanès et de la cathédrale de Montauban. Il a à 20.30 à la maison Diocésaine et qui sera donnée par également réalisé 10 enregistrements avec divers Alex et Maud Lauriot-Prévost sur le thème "Évangéliser ensembles et solistes. En 2015, il a rejoint l'équipe des nos enfants". organistes de la cathédrale d'Auch.

Marc Chiron © 2016

Les intervenants, Maud et Alex Travaux à la Cathédrale d’Auch Alex et Maud sont mariés, parents et grands-parents. La cathédrale Ste Marie d'AUCH se voit à nouveau parée En parallèle de leur métier de consultants dans les d'échafaudages pour une intervention de courte durée, filières agricoles, ils exercent depuis près de 20 ans un plus discrète que la restauration des porches mais ministère d’évangélisation et de formation à indispensable à la bonne conservation du monument. l’évangélisation ; ils ont dans ce sens écrit plusieurs livres, enregistré émissions de radio, vidéo, etc En 1976 une intervention de réparation-consolidation (cf. www.evangilepourlecouple.fr). Ils ont été délégués des charpentes de la nef et des transepts a été effectuée diocésains à la Pastorale Familiale de leur diocèse mais récemment des désordres liés aux consolidations (Avignon) durant 7 ans, et ils en sont aujourd’hui sont réapparus. délégués à La Nouvelle Évangélisation. Ils sont modérateurs de la Communion "Priscille & Les travaux projetés consistent au remplacement Aquila" : implantée dans 15 diocèses, elle rassemble des intégral des deux fermes de la croisée et de deux autres couples engagés dans l’évangélisation. dans les transepts. A cette occasion la couverture sera Marie Manaud refaite sur la zone concernée. Les travaux sont effectués sous la tutelle de la Direction Régionale des Affaires Les 70 ans du Secours Catholique Culturelles et intégralement budgétisé par le Ministère de la Culture. Le secours catholique fête son 70ème anniversaire et,

pour marquer l'évènement, organise une marche sur une semaine de Lectoure à Cauteret. Nous vous proposons de vous associer à cet évènement. Vous pouvez participer aux marches fraternelles qui auront lieu sur notre secteur les 21 et 22 mai, une soirée Country aura également lieu à 20h30 sous la halle : nous vous attendons nombreux !

Retour Sommaire

© Serge Souques 2016 16 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

- Pour ceux qui le souhaitent, vous pouvez vous Location Vacances Loisirs Détente inscrire au moment de partage, avec le groupe de marcheurs pour le repas du soir qui a lieu à 19 h au L’Association « Vacances Loisirs Détente », Maison Lycée Agricole sur inscription au 0662851291 (jusqu'au diocésaine Auch, proposent à la location deux sites avec lundi 17mai délai impératif participation / 5 euros). bâtisse, sur la côte landaise, à proximité de Mimizan

pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes pour l’un (maison Martine PASQUIER d’Archus) et 40 personnes pour l’autre (camp de

Peyroutic). Nuit des Églises 2016

La 6ème édition de « La nuit des Églises » aura lieu le samedi 2 juillet 2016. Vous êtes invités, avec vos équipes pastorales, à envisager de vous joindre à cette initiative, selon les possibilités locales. Merci de nous tenir informés de votre participation à cette initiative et Pour toute information, tél. : 05 62 61 91 50 du programme retenu par courriel adressé à Mail : [email protected] [email protected] pour publication sur le site diocésaine et Eglise Qui Vit. Service missionnaire Selon le communiqué de la conférence des évêques de France, la nuit des églises, évènement reconnu au plan Quelques dates pour la semaine missionnaire mondiale : national, est le reflet d’une Eglise accueillante et ouverte - Samedi 15 octobre 2016 : Participation du diocèse à à tous. C’est l’occasion de se réapproprier des édifices la prière continue pour la mission. souvent fermés. Elle propose, à travers le patrimoine - Vendredi 21 octobre 2016 : Veillée de prière et artistique, de faire l’expérience d’une rencontre. Tous témoignage pour le secteur Auch Fezensac à 20 heures les renseignements, aides, idées se trouvent à l'église de Duran. sur http://www.narthex.fr/nuit-des-eglises/ - Dimanche 23 : Dimanche de la journée missionnaire mondiale. Le thème retenu cette année est « Annoncer Il est important que les paroisses participantes la miséricorde ». Anne-Marie Cayret s’inscrivent sur ce site. † Christian Delarbre Paroisses en mission à Pau

Stage de musique liturgique

Comme chaque année, les provinces de Toulouse et de Montpellier proposent, du 24 au 31 juillet 2016, un stage national de musique liturgique à Lourdes, ouvert même aux débutants ; outre les activités communes, le stage propose des ateliers d’animation d’assemblée, de liturgie des heurs, de direction de chœur, de cithare, de guitare, de flûte, de clavier et d’orgue, et même un atelier spécialement destiné aux animateurs en catéchèse et aumôneries pour les aider à bâtir des célébrations liturgiques avec des jeunes. Nombre de participants, dès l’âge de 15 ans, limité à 100 stagiaires.

Lieu du stage : Centre d’accueil de l’Assomption à Lourdes (face à la Grotte). « Chèques vacances » acceptés. Directeurs du stage : Anne-Marie POUILLON - Simon JUAN - Père Hervé GAIGNARD Informations : Cathy LE BLANC - [email protected] Tel. 06 32 42 54 14 / 05 61 06 88 4

Retour Sommaire 17 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

À NOTER

Le Seigneur est venu aussi….pour les enfants handicapés !!!!

Nous connaissons peut être des enfants ou adolescents handicapés. Ils peuvent, eux aussi, rencontrer le Seigneur et se préparer aux sacrements. Mais leurs familles n’y ont pas pensé ou n’osent pas demander.

Soyons attentifs et informons ces familles qu’une Catéchèse est possible pour chacun d’eux.

Un service de la Catéchèse s’adapte à leur situation et pourra aider à mettre en place un accompagnement spirituel.

Pour cela, contactez : Bernadette COUSTHAM

Tel. 06 81 99 77 83 ou [email protected]

Retour Sommaire 18 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Retour Sommaire

19 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Retour Sommaire

20 Église qui Vit – Avril / Mai 2016 ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE

NOUS RECRUTONS ! La Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique recrute des enseignants (1er degré et toutes matières 2nd degré). Si vous êtes titulaire d’au moins une licence, Pour un premier contact, envoyer votre CV à : [email protected]

Pour le cinquantenaire du lycée Saint Jean de Lectoure

Jean-François Gardeil, Bernard Bonnet, Michel Pascau

« Le lycée Saint Jean a ouvert ses portes il y a exactement cinquante ans, jour pour jour. C’était à la rentrée des vacances de Pâques de 1966. Les lycéens quittèrent les locaux de Saint Joseph devenus trop étroits et vinrent s’installer à côté de la maison que venait d’acquérir la famille Gardeil. L’abbé Guy de Lartigue, responsable de l’ensemble scolaire Saint Joseph, grand artisan de son redressement et de son développement, veilla tout particulièrement à la naissance de cette nouvelle entité qu’il confia à Pierre Gardeil.

Notre lycée a-t-il une spécificité ? Un ADN particulier ? Si oui, Pierre est celui qui l’a pensé et mis en œuvre. Je vais essayer d’en retracer ici l’histoire. Une citation des statuts de l’enseignement catholique dit «l’enseignement catholique se base sur un projet éducatif dans lequel fusionnent harmonieusement la foi, la culture et la vie ». A Saint Jean, c’est bien cela que nous essayons de vivre et il faut revenir à la rentrée scolaire 1972 pour en trouver le moment fondateur.

Pierre Gardeil enseigne depuis 1952. Après un premier service au lycée public Lapérouse d’Albi, il choisit de revenir à Saint Joseph. Les années 50 sont difficiles : pauvreté, mépris, mais aussi amitiés, joie de voir l’école promise à la mort, redémarrer. Monsieur l’abbé Pujol, notre cher professeur d’espagnol, qui nous accompagne toujours avec affection et fidélité, peut en témoigner.

Les années 60 sont plus confortables : contractualisation des professeurs, élèves plus nombreux. Pierre est le professeur de français et philo des grands et c’est avec une certaine crainte que l’on entre en première car sa réputation d’enseignant passionnant, mais exigeant est bien établie dans l’école. Découvertes de grands auteurs, amour du beau, du bien, esprit critique, approfondissement de notre foi… Deux années extraordinaires qui ont définitivement marqué la vie de beaucoup d’entre nous.

21 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Mais revenons à 1972. Faisant constat d’une dégradation du climat éducatif chrétien de notre école, Pierre construit un projet de rénovation formalisé dans une circulaire adressée aux parents dont voici quelques extraits : « Une équipe de 4 ou 5 professeurs prend sous ma direction la responsabilité de St Jean… », « La première réalité nouvelle sera une heure hebdomadaire de prière commune….car nous croyons à la valeur de la vie intérieure et à la primauté de la contemplation, lumière et force de toute action chrétienne », « Les membres de l’équipe, en liaison avec un éducateur, auront la responsabilité de l’école un jour sur cinq. Repas pris avec les élèves, heures de présence en étude et au bureau… », « Le maitre, en même temps qu’il organise ce qui doit l’être pour que la vie scolaire se déroule bien, aura à cœur de nouer tous les contacts personnels et collectifs à travers lesquels se fait l’éducation ».

Ce programme de 1972, nous l’avons mis en œuvre, nous l’avons vécu avec enthousiasme. Les années ont passé. Il y a eu des départs, des arrivées, de nouveaux enseignants, des changements d’organisation. Les responsables se sont succédé à la suite de Pierre Gardeil : Michel Pascau et moi-même et aujourd’hui Romain Arnault et Georges Bonnet. Après 44 ans, le fonctionnement de Saint Jean est encore marqué par ce projet. Je veux ici remercier les jeunes générations d’éducateurs qui continuent à le faire vivre et leur dire aussi la nécessité quasi constante de le repenser en gardant bien à l’esprit les intuitions initiales. Dans celles-ci il y avait le souci d’efficacité éducative, d’encadrement des élèves, d’exigence scolaire, de résultats au bac, mais surtout le désir de bâtir une maison vivante, une presque famille où la volonté de transmettre reste première, où sont proposées des occasions d’un élan vers le haut : spirituel, intellectuel, artistique.

C’est bien dans cette visée que de nombreux projets portés par Pierre Gardeil ont vu le jour. On peut citer : la chorale, le théâtre, l’école Bernanos, et plus tard lorsque qu’il fut libéré de la direction, la création de la revue « Les saisons de Saint Jean ».

Chacun de nous se souvient d’un événement associé à ces activités. Je pense au Requiem de Mozart en 1989, dirigé par notre cher chanoine Pasquier et qui donna lieu au tournage d’une « chronique de France » de Jean Claude Bringuier. « Les gens voyaient des jeunes lever la tête vers le ciel, celui de la musique et celui du bon Dieu ».

Je pense aussi à ces soirées théâtre à l’école Bernanos. A cette jolie pièce de Tagore, « Amal et la lettre du Roi » sur le thème de l’attente ou bien à cette « Histoire de Joseph », réécrite par Pierre qui se termine comme dans le texte biblique par un banquet. Avec de modestes moyens, la scène finale préfigure toute la pensée qu’il développera plus tard dans son essai sur le sacrifice de la croix et l’eucharistie, ces « Quinze regards sur le corps livré ».

Enfin, je pense à cette expérience des « Saisons de Saint Jean ». La revue vécut 6 ans (1983-1989). Ce fut, pour nous qui y avons participé une aventure intellectuelle stimulante. Nous y avons appris la pensée de René Girard, suivi la réflexion théologique et philosophique de Pierre qui prolongeait et enrichissait cette pensée, apprécié la contribution de nombreux invités, scientifiques, hommes politiques, écrivains, philosophes. Son ami, Michel Serres, contribua à plusieurs numéros.

Par ces quelques éléments de l’histoire de notre lycée, j’ai essayé de dire combien nous devions à Pierre Gardeil. Je voudrais terminer par un point essentiel. Les élèves qui étaient là le 23 juin 1966, ont fêté la Saint Jean autour d’un feu dans la cour du lycée. Ce fut la seule et unique fois. Ce petit événement nous rappelle bien que notre saint patron, notre 22 Église qui Vit – Avril / Mai 2016 Saint Jean est bien « le baptiste ». De celui-ci il est dit « une voix crie dans le désert ; préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers », ou, ailleurs, « il faut que je diminue, pour qu’il croisse ».

Nous sommes là au cœur de la vocation d’un enseignant chrétien. Avec humilité, montrons le Christ, aplanissons ses chemins et qu’il croisse. Dans une communauté comme la nôtre tout n’est pas parfait, loin de là. Il y a des grincements et nous sommes tous pécheurs. Si vous avez le temps, dans cette journée, allez dans l’oratoire. Il y a une statue qui représente le baptême du Christ réalisée par un ancien élève, François Xavier Richard. Elle a vieilli, car son matériau, de la terre, est fragile. Jean Baptiste, qui désigne le Christ y est fait de bric et de broc : bouts de bois, bouts de fer, bouts de ficelles. C’est bien la figure de notre école. Dans son imperfection, elle assume sa vocation d’école catholique : annoncer Jésus Christ.

Pierre Gardeil a construit les fondations de cette maison et a donné une impulsion qui porte encore beaucoup de fruits. Bientôt six ans que notre maître a fait face à la mort avec sérénité. Nous avons fait l’expérience d’un étrange vide. Le lien avec le salon de Pierre et Simone où le cœur de l’école avait tant de fois battu était définitivement brisé. Aujourd’hui, ce n’est plus un vide, le regret et l’absence de celui qui nous a guidés si longtemps deviennent motif d’agir et raison d’espérer.

« Le juste fleurira comme le palmier, comme le Cèdre du Liban il poussera mille rameaux » dit le psaume 91. Pour notre frère Pierre, un de ces rameaux est ce lycée Saint Jean qu’il a voulu et aimé. C’est avec gratitude que nous allons dévoiler cette plaque qui modestement rappellera qui était son fondateur. »

Bernard Bonnet, le 17 avril 2016, dans la cour de Saint Jean Photographies : Paul Fave - 2016

Le Carême à l’école Saint-Paul à Auch

Pendant les 40 jours du Carême, les enfants ont ouvert leurs cœurs et ont partagé leurs goûters en participant à l’œuvre de Sœur Sara du Caire. Sur les pas de Sœur Emmanuelle, elle aide les plus démunis et donne la possibilité aux enfants de ce pays d’aller à l’école. L’association « Opération orange » avec sa responsable Claudette Layrle leur a parlé de toutes les actions déployées leur permettant de vivre plus décemment. Ensuite, les élèves et leurs enseignants ont célébré Pâques en présence de parents à l’église St Paul.

Pour nous, cette année, Pâques, c’est la fête de l’Amour de Dieu avec la lumière apportée sur l’autel, la fête de l’Écoute avec la lecture de la Bible, la fête de l’Espérance et du Pardon avec la croix déposée aussi. Chaque classe a participé à ces gestes de fête.

Enfin, la Bonne Nouvelle de Jésus ressuscité pour tous et la fête de la vie, colorée comme un bouquet de fleurs des champs… que les enfants ont déposé aussi sur l’autel. Patricia.Breil

Retour Sommaire

23 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Journée Handisport à La Salle Saint-Christophe

Pour un changement de regard sur le handicap

Mercredi 30 mars, en partenariat avec le Comité Départemental Handisport 32, Franck Barthet (Terminale STAV) et Johan Lacaze (5°), deux élèves du Campus La Salle Saint Christophe de Masseube ont organisé une après-midi de sensibilisation handisport au travers d’activités et de conférences à destination des 600 élèves internes.

Cette animation s’inscrit dans le cadre de Solida’Rio, initié par le département éducation du SGEC et de l’Ugsel à l’occasion et en amont des jeux paralympiques de Rio du 7 au 18 septembre 2016 pour proposer à l’ensemble des établissements catholiques un projet d’animation éducative dans une démarche d’inclusion.

Après une présentation à l’amphithéâtre du programme de l’après-midi, les élèves ont pu participer au basket fauteuil, handbike, tennis de table, parcours en fauteuil, cécifoot, torball et sarbacane.

En milieu d’après-midi, un goûter amélioré a été distribué avant que les volontaires rejoignent l’amphithéâtre pour une conférence animée par Elodie Espiau d’Handisport 32. Les différents intervenants, Omar Bouyoucef champion paralympique, Jodaël Berdie et un groupe de jeunes de Castel Saint Louis ont discuté avec les élèves de leur rapport au handicap et de la place du sport dans leur vie. Cette demi-journée s’est terminée par la projection d’un film sur le thème « De toutes nos forces ».

Le Campus tient à remercier le Comité Handisport et les intervenants grâce à qui cette animation a été un succès. Les jeunes de l’établissement, très réceptifs ont pu être sensibilisés et prendre conscience des difficultés liées au handicap.

Charlotte Bergadieu

Retour Sommaire

24 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

Notes de Lectures…

par Jean-Claude JAFFÉ

Tu peux changer le monde Charles Delhez

Si vous voulez offrir à un jeune un livre religieux, pour une fête, à l’occasion d’une célébration, pourquoi pas pour la confirmation, vous êtes assuré de ne pas décevoir. Il suffit de feuilleter l’ouvrage pour s’apercevoir qu’il est d’un modernisme, pas des années 30, mais de la génération numérique. Mais attention la forme est au service du fond, le graphisme jeune facilite l’appropriation de l’enseignement de l’Église, en posant les questions qui correspondent aux véritables préoccupations des jeunes.

308 pages, éditions Salvator, 22 euros.

Je ne pense plus voyager François Sureau

L’auteur tente de relire l’itinéraire de Charles de Foucauld à la lumière du dénuement extrême dans lequel il a choisi de finir ses jours au milieu du désert. Un récit poignant qui révèle un homme emporté par la radicalité de son tempérament et de sa foi. Ce chercheur obstiné et aimant trouvera à Tamanrasset l’ultime étape de son voyage.

154 pages, Gallimard, 15 euros

Le complexe d’Élie Marion Muller-Collard

« Je reprends le fil de l’Évangile, j’ouvre ma boîte à trésors. Gamine, je plonge des mains gourmandes dans ce lot de pépites en livre service. » L’auteure nous offre ainsi, spontanément, l’intimité de sa réflexion qui se nourrit de fragilités et d’espérance. Un essai touchant appelé au même succès que son premier ouvrage « L’autre Dieu ».

174 pages, Labor et Fides, 16 euros

Retour Sommaire

25 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

ÉGLISE ET CULTURE

L’église Saint-Sigismond de

C’est dans un paysage agrémenté de collines, entre les vallées de l’Osse et de la Baïse que se dresse depuis des temps pluriséculaires la cité fortifiée de Larressingle : l’une des plus remarquables du Gers. Même le climat et les soubresauts de l’Histoire ne parvinrent à mettre à bas les remparts inexpugnables du village surnommé « la petite Carcassonne du Gers ». Cette cité fut dès le XIème siècle une place forte privilégiée des abbés successifs du monastère bénédictin de Condom, puis devint un bien de l’évêché de Condom jusqu’au XVIIème siècle. Par conséquent, le château féodal devenu résidence de plaisance, abrita tous les évêques de Condom durant près de trois siècles.

En plein cœur du village, juste en vis-à-vis du château s’élève l’église romane de Larressingle. Déjà aux alentours des années 1050, des manuscrits en font mention. Actuellement, les vestiges les plus anciens de l’édifice remontent au XIIème siècle, ils se situent particulièrement au niveau de l’abside semi-circulaire. Celle-ci s’ouvre vers un profond chœur rectangulaire, témoignant d’un agrandissement évident de l’église dans le courant du XVIème siècle, sous les épiscopats de Jean Marre et d’Hérard de Grossoles-. Bien qu’une grande sobriété règne dans le sanctuaire, l’édifice recèle une particularité des plus étonnantes ; le mur nord se trouve orné d’une statue de Saint-Sigismond. Effectivement, l’église de Larressingle est l’unique du diocèse à être placée sous le patronage de ce saint.

Saint Sigismond, roi burgonde du VIème siècle, est considéré comme l’un des premiers souverains converti au christianisme, vers 506. Pourchassé par les Francs, il fut capturé et précipité dans un puits par Clodomir (un des fils de Clovis), en 523. De ce roi martyr vénéré essentiellement en Europe centrale, il existe très peu de représentations. De fait lorsque les paroissiens de Larressingle voulurent une statue immortalisant le patron de leur église, ils firent appel à François-Dominique Monna : un statuaire réputé de Toulouse. Ce dernier leur remis une statue pour le moins originale. En effet, le saint représenté à beaucoup plus l’allure d’un guerrier gaulois que d’un roi burgonde de l’époque mérovingienne. En réalité, le statuaire reproduisit en miniature et tout exprès pour la paroisse de Larressingle, la fameuse statue monumentale de Vercingétorix1 siégeant sur la commune d’Alise-Sainte-Reine en Bourgogne.

Dès lors depuis la fin du XIXème siècle, en l’église de Larressingle les fidèles et les visiteurs en grand nombre peuvent contempler Saint Sigismond sous les traits de Vercingétorix. Saint Sigismond dont la fête a lieu le 1er mai.

Laurent MARSOL

Photographies : © L. Marsol Retour Sommaire

1 La statue de Vercingétorix à Alise-Sainte-Reine fut réalisée par Aimé Millet en 1865, à la demande de Napoléon III. 26 Église qui Vit – Avril / Mai 2016

AGENDA DIOCÉSAIN

Mai 2016

Vendredi 20 mai Conférence organisée par les AFC (Associations Familiales Catholiques) à 20h30 à la Maison Diocésaine sur le thème Évangéliser nos enfants » Animée par Alex et Maud Lauriot-Prévost

Samedi 21 mai Rassemblement province Hospitalité Ste Bernadette de 9h00 à 17h00 Maison Diocésaine. Journée des 6èmes et 5èmes à Larressingle : organisée par les Aumôneries de l’Enseignement Public du diocèse d’Auch sur le thème : «Fais fructifier tes talents ».

Dimanche 22 mai Monseigneur Gardès préside la messe à Montréal du Gers à 11h30

Lundi 23 mai Réunion de préparation pour le pèlerinage à Lourdes à la Maison Diocésaine à 15h00 (JP Roussel responsable des pèlerinages diocésains)

Mercredi 25 mai Réunion de la pastorale familiale Maison Diocésaine à 20h30

Jeudi 26 mai Conseil Economique Diocésain à 9h00 à la Maison Diocésaine.

Vendredi 27 mai Conseil Episcopal de journée à 9h30 Monseigneur Gardès rencontre les confirmands de Marciac à 18h00 au presbytère de Marciac.

Samedi 28 mai Monseigneur Gardès est à Boulaur avec les Chevaliers du St Sépulcre Formation diocésaine à la Maison Diocésaine de 9h00 à 17h00.

Dimanche 29 mai Messe de confirmation célébrée par le Vicaire Général Christian Delarbre à à 10h30

Mardi 31 mai et mercredi 1er juin Monseigneur Gardès participe à la réunion du groupe sur les églises à Paris

Juin 2016

Samedi 4 juin Monseigneur Gardès rencontre des confirmands adultes à Jégun à 19h00 Répétition du chœur diocésain à 14h00 à la Maison Diocésaine

Dimanche 5 juin Messe de confirmation à Marciac présidée par Monseigneur Gardès. à 11h00

Mardi 7 et jeudi 8 juin Rencontre des évêques de province à Ornolac

Vendredi 10 juin Conseil Presbytéral à 9h00 à la Maison Diocésaine Conseil Diocésain de Pastorale à 14h00 à la Maison Diocésaine

Dimanche 12 juin Messe de confirmation des adultes à Jégun à 10h30 présidée par Monseigneur Gardès Pèlerinage à la Porte Sainte du mouvement LCE (Lourdes Cancer Espérance) pour tous les malades du cancer et leur famille.

Mercredi 15 juin CODIEC à 14h30 à la Maison Diocésaine. Retour Sommaire

27 Église qui Vit – Avril / Mai 2016 Samedi 18 juin Monseigneur Gardès est à Paris au Sénat

Dimanche 19 juin Confirmations à Lectoure, Messe célébrée par le Vicaire Général Christian Delarbre à 10h45 Concert TE DEUM à la Cathédrale d’Auch à 20h30 en présence de Monseigneur Gardès. Jeudi 23 juin Rencontre des trésoriers des paroisses à 9h00 à la Maison Diocésaine Réunion de l’équipe Parabole 32 à la Maison Diocésaine à 10h00 Vendredi 24 juin Conseil épiscopal de journée à la Maison Diocésaine à 9h30 Monseigneur Gardès préside la messe à Escorneboeuf à 18h30 Samedi 25 juin Répétition du chœur diocésain à la Maison Diocésaine à 14h00

Dimanche 26 juin A 10h30 à Miélan fête des 60 ans de sacerdoce de l’Abbé PUJOL

Lundi 27 juin au 1er juillet Retraite des prêtres du diocèse à l’Abbaye Ste Marie du Désert Le Père Bruno Cardart du Séminaire du Prado prêchera sur le thème : « Faire avec l’Esprit de Dieu » à partir de l’Evangile de Luc, des Actes des Apôtres et de l’exhortation du Pape François « Evangeli Gaudium ».

Juillet

Dimanche 3 juillet Journée d’envoi des JMJ Maison diocésaine à 12h00 Monseigneur Gardès prêche pour la retraite des prêtres de Luçon jusqu’au 8 juillet

BULLETIN DIOCÉSAIN « ÉGLISE QUI VIT »

Direction de la publication : Abbé Christian Delarbre - Rédacteur en chef : Jean-Claude Jaffé Ont collaboré à ce numéro : Bénédicte Seillan - Florence Giroir-Cotonat - Marie-Françoise Marcouly - Laurent Marsol Ont contribué à ce numéro : Joëlle Portello – Sœur Alessandra – Patricia Breil – Charlotte Bergadieu – Geneviève Rogier Terrien – Marie-Odile Ader – Alix Roumain de la Touche – Elisabeth Jean – Marie Manaud – Martine Pasquier

Pour recevoir le bulletin diocésain « Église qui vit » par internet, il suffit d’envoyer votre adresse (et celle de vos proches et amis intéressés) à [email protected] Retrouvez ce numéro : - sur le site internet du diocèse : http://auch.catholique.fr/diocese-auch - sur votre smartphone ou votre tablette en scannant le code QR ci-après

Prochaine publication le mardi 05 juillet 2016 Envoi des articles avant le lundi 27 juin 2016 à l'adresse : [email protected] Retour Sommaire

28 Église qui Vit – Avril / Mai 2016