Le Prix Maurice-Lavallée Ce Prix Est Décerné En Reconnaissance D’Une Contribution À L’Éducation Des Franco-Albertain(E)S
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Le Prix Maurice-Lavallée Ce prix est décerné en reconnaissance d’une contribution à l’éducation des Franco-Albertain(e)s. Maurice Lavallée Né à Saint-Robert au Québec, Maurice Lavallée débute sa carrière d’enseignant à Edmonton en 1927 au Collège Saint-François- Xavier. Dès 1928, il voue son énergie et ses talents à la préparation des Concours de français de l’ACFA. Cet engagement loyal et fidèle dure quarante ans. De 1930 à 1935, il assume la direction du journal La Survivance. Il travaille à l’organisation des festivals de la chanson française et dispense des cours de français sur les ondes de CKUA. Pendant dix-huit ans, il préside l’Association des éducateurs bilingues de l’Alberta. Liste des récipiendaires du Prix Maurice-Lavallée 2016 – Claude Duret Claude Duret, né le 14 janvier 1948, a grandi dans le village de Debden en Saskatchewan. Après un an d’études au Collège Saint-Jean à Edmonton, monsieur Duret a choisi de poursuivre un rêve de jeunesse et a rejoint les rangs de la Gendarmerie Royale du Canada. Pendant 22 ans, il a été au service de diverses communautés canadiennes. Son dévouement auprès du secteur scolaire francophone a commencé lorsque ses quatre enfants étaient en âge scolaire. Il s’est joint au Conseil d’école de l’école canadienne- française de Saskatoon en 1988, et en a fait partie jusqu’à ce qu’il déménage à Red Deer, en Alberta, en 1993. Désireux de continuer à offrir une éducation en français à leurs enfants, Claude Duret et sa femme Olive Lalonde ont uni leurs forces à celles de deux autres familles en vue d’obtenir une première école francophone dans la région de Red Deer. Après plusieurs mois de démarches, l’école La Prairie a ouvert ses portes en 1996. En 1999, monsieur Duret a été nommé par le ministre Lyle Oberg pour occuper un poste de conseiller au Conseil scolaire Centre-Nord. Une fois son mandant de deux ans terminé, Claude Duret a choisi de se représenter. Il est ainsi demeuré au conseil d’administration pendant 11 ans et a été élu à la présidence pendant plus de huit ans. Au cours de cette période, cinq nouvelles écoles francophones ont ouvert leurs portes, et plusieurs démarches ont été entreprises pour que l’école La Prairie et l’école Desrochers ACFA - Prix Maurice-Lavallée 1 obtiennent de nouvelles infrastructures. L’approbation tant attendue pour de nouvelles bâtisses est finalement arrivée en 2011. Au même moment, monsieur Duret a siégé au sein du conseil d’administration du Secrétariat provincial de l’ACFA de 2005 à 2012. Il y a entre autres occupé les fonctions de vice- président et a été désigné comme représentant de la communauté pour l’éducation. Il s’est également impliqué dans le projet de mise sur pied du fonds de dotation Anna-Mary-Brideau; un fond lancé en novembre 2015 et désigné pour l’école La Prairie. Grâce à son engagement sincère, Claude Duret a su convaincre de nombreuses personnes de l’importance des écoles francophones, devenant du même coup une figure marquante du milieu éducatif de l’Alberta et plus particulièrement de la région de Red Deer. 2014 - Chantal Monfette Chantal Monfette est née le 20 mai 1964 à Peace River. Elle a vécu à Saint-Isidore toute sa vie, près de ses parents Dominique et Ghislaine Martel. Avec son époux, Clément Monfette, ils ont deux garçons, Danny et Kevin, et deux petits-enfants, Dominique et Olivier. Mme Monfette est une personne qui prend au sérieux ses responsabilités en tant que mère de famille francophone et en tant que conseillère scolaire afin d’assurer l’épanouissement de l’éducation francophone dans la région du Nord-Ouest et dans l’ensemble de l’Alberta. Elle fait preuve d’un grand leadership et n’a pas peur de prendre la parole au nom des francophones afin que les besoins éducatifs de la francophonie soient pris en considération. Mme Monfette œuvre en tant que conseillère scolaire depuis les 22 dernières années dans la région de Rivière-la-Paix. En tant que résidente de Saint-Isidore et ayant de jeunes enfants, elle s’intéresse à l’éducation francophone et devient commissaire du District scolaire de Saint-Isidore #5054, en 1991. Accompagnée des commissaires de l’époque, elle revendique alors pour une forme de gestion plus représentative et appropriée de sorte que « tous les francophones intéressés de la région puissent diriger et contrôler les services éducatifs francophones ». Après plusieurs années de revendication, c'est en mars 1994 que la province de l'Alberta légifère le sur le droit des francophones de gérer leur propre système d'éducation. En tant que présidente du Conseil scolaire Nord-Ouest (CSNO), elle mène plusieurs dossiers, notamment celui de l’exclusivité de l’offre des programmes francophones par les conseils scolaires francophones dans la province. Sa constance et son expérience ont assuré au CSNO une stabilité au travers des changements et des périples du développement de l’éducation francophone en milieu rural et minoritaire. Mme Monfette est également présidente de la Fédération des conseils scolaires francophones de l'Alberta (FCSFA) depuis 2010. Elle effectue ses fonctions au niveau local, provincial, ainsi qu’au niveau national avec un haut degré de professionnalisme. Leader en éducation francophone, Mme Monfette a contribué à la conservation et au développement des acquis atteints par les efforts des pionniers francophones de la région de Rivière-la-Paix. C’est grâce à l’implication et la détermination de personnes telles que Chantal Monfette que l’histoire de l’éducation francophone continue à s’épanouir dans la région. Tous sont d’accord pour dire qu’elle s’investit au niveau de l’éducation, car la francophonie lui tient à cœur et que le bienêtre de la communauté francophone est sa raison d’être. Elle ACFA - Prix Maurice-Lavallée 2 est un modèle pour ses pairs et la communauté en raison de sa détermination, de son dévouement et de ses convictions francophones. 2013 - Lorraine Robinson Née le 22 décembre 1955 à Saint-Paul et élevée sur la ferme de ses arrière-grands-parents à Lafond en Alberta, Lorraine Robinson est une Franco-Albertaine de quatrième génération. Elle a obtenu son diplôme d’études secondaires de l’École secondaire régionale de Saint‐Paul en 1973 avant de compléter son baccalauréat en éducation et un certificat d’études en petite enfance de l’Université de l’Alberta. Elle a entamé sa carrière d’enseignement dans le village de Falher puisqu’elle voulait se retrouver dans une communauté où la langue majoritaire était à cette époque, le français. Puis, elle a poursuivi sa carrière dans les écoles (immersion française et francophone) et les conseils scolaires de la région de Calgary. En fait, elle a travaillé dans huit conseils scolaires différents et a laissé une marque auprès de plusieurs collègues et élèves à travers la province. En 2000, Mme Robinson a complété une maitrise en arts, administration et curriculum de l’Université de Gonzaga de Spokane à Washington. Entre 2007 et 2011, elle a occupé les fonctions de directrice générale adjointe du Conseil scolaire catholique et francophone du sud de l’Alberta (CSCFSA). Depuis 2011, elle est la directrice générale adjointe au sein de l’administration conjointe du CSCFSA et du Conseil scolaire du sud de l’Alberta. Son travail dans le domaine de l’éducation francophone et en immersion française a été reconnu en 2009, lorsqu’elle a obtenu le prix Claudette-Tardif du Conseil français de la Alberta Teacher’s Association En plus de son parcours professionnel impressionnant, Mme Robinson a été engagée et dévouée sur plusieurs comités. Elle a notamment fait partie du comité de sélection du College of Alberta School Superintendents (CASS) – Excellence in Teaching Awards (hommage aux enseignants de l’Alberta). Elle a également siégé au comité de consultation du Réseau provincial d’adaptation scolaire, au comité de consultation et au comité de coordination du Consortium provincial francophone pour le perfectionnement professionnel, au CASS ‐ Projet de leadership pédagogique et au comité pour le Programme d'amélioration du rendement scolaire en Alberta (PARSA). Son implication ne se limite pas seulement au milieu scolaire. Lorraine Robinson est aussi une personne très engagée au sein de la communauté francophone. Elle a été partie prenante de plusieurs organisations francophones. Par exemple, elle a siégé au comité exécutif du Centre d’accueil pour nouveaux arrivants francophones (CANAF). Elle s’implique aussi énergiquement au niveau de la paroisse Sainte‐Famille. Elle a d’ailleurs fait partie du comité des célébrations des 80 ans de cette paroisse. À la veille de prendre sa retraite, après 34 années de carrière et d’engagement communautaire, Lorraine Robinson entend bien passer du temps de qualité en compagnie de son époux Barry et de ses deux fils, et ce, tout en continuant d’être une fière ambassadrice de la langue française. 2012 - Nicole Buret et Glen Taylor ACFA - Prix Maurice-Lavallée 3 Nicole Buret, native de la Suisse, s’est établie en Alberta en 1983 avec son mari. Ils ont choisi le Canada pour les opportunités d’emploi et c’est à Calgary qu’ils préfèrent élever leurs deux enfants. Glen Taylor est né à Drumheller, en Alberta. Après avoir vécu en Colombie-Britannique et en France, c’est au Québec, où il passe 13 ans, qu’il rencontre son épouse. Avec leurs deux filles, ils s’établissent à Calgary pour le plein air, les Rocheuses et la qualité de vie. C’est en travaillant à l’établissement de la première école francophone publique à Calgary, l’école de la Rose sauvage, que Mme Buret et M.