La Fondation Arte Musica présente SÉRIE TIFFANY

Mercredi 5 octobre à 19 h 30

Dame Evelyn Glennie et l’Orchestre de chambre du Manitoba

ANNE MANSON

DAME EVELYN GLENNIE chef percussion MUSICIENS / MUSICIANS

Premiers violons Altos / Violas First Violins Karl Stobbe, violon solo / Concertmaster SuzanneDaniel Scholz McKegney Mary Lawton BarbaraCoca Bochonko Hamilton Mona Coarda Violoncelles / Cellos Desiree Abbey Shao Jun Meredith McCallum Carolyn Nagelberg SecondsChris Anstey violons Minna Rose Chung Second Violins Kerry DuWors ContrebassesLeanne Zacharias / Double Bass Barbara Gilroy Boyd MacKenzie Paul Nagelberg Theodore Chan Momoko Matsumura Laura Chenail

Robert Richardson PROGRAMME

BÉLA BARTÓK (1881-1945) Danses populaires roumaines, Sz. 56 (1915)

(4 min) arr. Arthur Willner

MICHAEL OESTERLE (né en 1968) Kaluza Klein

(2016) DMITRI CHOSTAKOVITCH Symphonie de chambre en do mineur, op. 110a transcription du Quatuor à cordes no 8(1906-1975) (22 min) (1960/1967) Largo pour orchestre à cordes par Rudolf Barchaï Allegro molto Allegretto Largo Largo

ENTRACTE

ARCANGELO CORELLI Sonate pour violon et basse continue en ré mineur, op. 5, no 12, « La folia » (1653-1713)

(12 min) (pub. 1700) arrangement pour marimba, vibraphone et cordes par Karl Jenkins

CHRISTOS HATZIS Mirage? (12 min) (né en 1953) (2009)

ANTONIO VIVALDI Concerto pour piccolo en do majeur, RV 443 (1678-1741) (12 min) (1728-1729) arrangement[Allegro] pour vibraphone par Dame Evelyn Glennie Largo Allegro molto NOTES DE PROGRAMME

BÉLA BARTÓK Danses populaires roumaines, Sz 56

(arrangement par Arthur Willner)

Béla Bartók, comme son compatriote Zoltán Kodály, a fréquemment eu recours aux quelque quatre mille mélodies populaires qu’ils avaient recueillies tous deux dans les campagnes de Hongrie. Parfois ils les citent telles quelles ; parfois ils les emploient pour des compositions originales ; parfois ils composent de nouvelles mélodies dans le même style. Les airs de violon traditionnels qui constituent cette délicieuse suite proviennent de Transylvanie, région à cheval entre la Hongrie et la Roumanie. Bartók les transcrivit d’abord pour piano en 1915, puis pour orchestre de chambre deux ans plus tard. La version que vous entendrez ce soir est Danse du bâton, puis celle pour orchestre à cordes, très convaincante, du compositeur tchèque Danse du châle Sur place, la Danse Arthur Willner. L’œuvre s’ouvre sur une solennelle de Bucsum, plus modérée, une Polka roumaine s’enchaînent la légère , la mélancolique Danse rapide. au rythme bien accentué et enfin une enlevante

MICHAEL OESTERLE Kaluza Klein

Composé pour la percussionniste Evelyn Glennie, Kalusa Klein est le fruit d’une commande de l’Orchestre de chambre du Manitoba, avec le soutien financier du Conseil des arts du Canada. L’œuvre fut jouée par la destinataire et l’Orchestre dirigé par Anne Manson le 10 avril 2012. Voici ce qu’en dit le compositeur :

« En 1921, les mathématiciens Theodor Kaluza et Oskar Klein ont proposé plausible, elle propose une élégante solution à ce concept, bientôt une théorie de la cinquième dimension. Inscrite dans une géométrie citée par des scientifiques, dont Albert Einstein. Bien qu’on considère aujourd’hui qu’elle ne correspond pas au modèle généralement accepté de la supersymétrie, les possibilités qu’ouvre l’existence d’une cinquième dimension continuent de séduire physiciens et mathématiciens. Par ailleurs, la théorie Kaluza-Klein d’une dimension compacte et courbée est devenue centrale à la toujours controversée théorie des cordes.

« Dans tous les cas, la théorie Kaluza-Klein reste un modèle d’élégance en mathématiques et en physique. Je n’ai pas cherché à ce que ma composition reproduise en sons cette théorie, mais j’ai voulu écrire une musique qui transpose une semblable collaboration entre le vibraphone et les cordes dans la recherche de l’identité harmonique de la pièce. Les violons présentent le premier ton, tandis que le vibraphone propose des idées différentes, tous s’évertuant à chercher la « bonne » note, jusqu’aux vingt- cinq dernières mesures, où apparaît une série d’accords proposant une élégante solution. »

DMITRI CHOSTAKOVITCH Symphonie de chambre en do mineur, op. 110a (transcription du Quatuor à cordes no 8

pour orchestre à cordes par Rudolf Barchaï)

Pour saisir l’art de Chostakovitch, ses quinze quatuors à cordes sont tout aussi essentiels que ses quinze symphonies. Il y a mis ses pensées les plus intimes, plus spécialement au moment où il était dangereux, sinon sentiments. fatal, pour un compositeur soviétique de manifester publiquement ses

Quatuor nº 8

La puissance et l’expression sans détour du en ont fait le plus fréquemment joué de sa production. Chostakovitch le composa à Dresde du 12 au 14 juillet 1960 et il fut donné le 2 octobre à Leningrad par le Quatuor Beethoven. Comme l’œuvre est dédiée “à la mémoire des victimes du fascisme et de la guerre”, les autorités soviétiques ne se sentirent pas du tout concernées, mais, dans son esprit, le compositeur s’incluait parmi les victimes en question. Dans une lettre à son ami Isaak Glikman, il se confie sur ses intentions : “Je me suis dit qu’après ma mort personne sans doute ne composerait d’œuvre à ma mémoire. J’ai donc résolu d’en notes D-S-C-H [les notes ré, mi bémol, do et si composer une moi-même. Le thème principal de ce quatuor est formé des en allemand], c’est-à-dire mes initiales, et j’ai cité certaines de mes œuvres.” On y trouve aussi l’air Victime de la terrible prison. Un autre de ses du vieux chant révolutionnaire amis, Lev Lebedinsky, rapporte qu’à l’époque Chostakovitch envisageait le suicide à cause des pressions qu’il subissait depuis longtemps pour Quatuor nº 8 adhérer au Parti communiste, ajoutant que le compositeur considérait son non seulement comme une autobiographie, mais aussi comme son testament. Lebedinsky le dissuada d’en venir à cette extrémité, mais quinze ans plus tard, c’est cette œuvre qui fut jouée aux funérailles de Chostakovitch. Il existe plusieurs transcriptions du Quatuor nº 8

, mais Chostakovitch a approuvé celle, très compétente, faite, peu après la création de l’œuvre, par Symphonie de chambre Rudolf Barchaï pour orchestre à cordes, version nommée par ce dernier . Barchaï a transcrit par la suite d’autres quatuors de Chostakovitch ; il a aussi développé une profonde connaissance de son Symphonie art, d’abord quand il tenait l’alto dans le Quatuor Borodine, puis comme nº 14 chef d’orchestre. C’est d’ailleurs lui qui a dirigé la création de la , que le maître avait dédiée à Benjamin Britten. Symphonie de chambre

Les cinq mouvements de la , opus 110a, s’enchaînent sans pause. Le premier baigne dans une douloureuse angoisse ; le deuxième se présente comme un tour de force de vigueur et de puissance emportée ; suit un mordant scherzo en forme de valse. Le quatrième mouvement, qui cite le chant révolutionnaire, fait alterner éclats dramatiques et méditations tourmentées. Et la fugue terminale plonge encore plus profondément que le premier mouvement dans une funèbre et inhumaine désolation.

ARCANGELO CORELLI Sonate pour violon et basse en ré mineur op. 5 no 12, « La folia »

(arrangement pour marimba, vibraphone et cordes par Karl Jenkins)

e La réputation et l’influence d’Arcangelo Corelli ont rapidement gagné toute l’Europe dès la fin du XVII siècle, tant comme violoniste virtuose que comme compositeur d’œuvres séduisantes, qui pour nous demeurent d’importants jalons historiques. Ses sonates pour violon ont contribué à vocale. « La folia » faire de l’instrument le principal protagoniste de la musique qui n’était pas est à l’origine une danse débridée venue d’Espagne ou e du Portugal. Une de ses mélodies typiques est dès le XVI siècle devenue très populaire, et ce jusqu’au XVIIIe et au-delà : de nombreux compositeurs s’en sont servi comme base de variations, parmi lesquels Frescobaldi, Lully, Marais, Vivaldi, Geminiani, C.P.E. Bach, Salieri, Cherubini, Liszt, Nielsen, Rachmaninov et Henze. L’éblouissante version de Corelli, dernière des douze sonates de son opus 5, publié en 1700, est la plus connue.

CHRISTOS HATZIS Mirage ?

Mirage ? Sur son œuvre, le compositeur écrit : “Commandée par la CBC pour Dame Evelyn Glennie et l’Orchestre de chambre du Manitoba, a été composée durant l’hiver 2009. À cette époque, le monde entrait dans une crise économique comparable à la Grande Dépression des années 1930. Cette période noire avait été précédée par des années de cupidité, d’égoïsme, d’opportunisme politique et économique ainsi que d’un désintérêt total pour les droits humains partout sur la planète, si bien qu’il fallait une remise en question et un décrassage de façon à ce que nous puissions retrouver l’espoir et recouvrer notre humanité au travers des tribulations économiques et géopolitiques actuelles. « Considérant cette période et ses accumulations insensibles et irresponsables de richesses aux mains de quelques-uns et aux dépens développées, maintenons depuis plusieurs décennies, avec les inégalités de plusieurs, on peut se demander si le style de vie que nous, des nations pas du mirage. Un mirage doux, agréable et séduisant, mais néanmoins un qu’il amène tant chez nous que dans les pays en développement, ne relève mirage. Les liens qui s’imposent entre la crise actuelle et celle qui succéda aux Années folles rendent compte des styles musicaux particuliers de la pièce ainsi que du point d’interrogation de son titre. Mirage ?

« La musique de est imprégnée de tristesse et même, par moments, de désespoir. Elle pleure la perte d’un état agréable qui ne peut plus durer, d’une façon de vivre que, dans un avenir post-apocalyptique, les générations moins chanceuses croiront relever du mythe ou de la légende, au même titre que les continents ou les civilisations disparus dont le souvenir persiste aux confins de notre mémoire. Étaient-ils aussi des mirages ou leur anéantissement est-il le résultat de nos échecs répétés, ceux qui nous détruisent, nous et les autres, et qui souillent notre héritage dans la mémoire collective de l’humanité ? Mirage ?

« J’ignore si répond à ces questions, mais ce sont celles qui ont mené à sa création. Peut-être reste-t-il de l’espoir pour des solutions humaines, avant que Dieu ou la nature ne prennent les choses en main, mais en composant la pièce, cette éventualité semblait-elle aussi tenir du mirage. »

ANTONIO VIVALDI Concerto pour piccolo en do majeur, RV 443

(arrangement pour vibraphone par Dame Evelyn Glennie)

Au temps de Vivaldi, on avait coutume de jouer les compositions musicales sur divers instruments. Les compositeurs étaient heureux simplement d’entendre leur musique, et il leur importait peu qu’elle soit jouée au violon, à la flûte ou au clavecin. Partant de là, et compte tenu de son amour pour la couleur instrumentale, il y a fort à parier que Vivaldi aurait été enchanté d’entendre un de ses concertos au vibraphone, instrument nouveau pour lui puisqu’inconnu à son époque.

Celui que jouera Dame Evelyn Glennie est un de ses trois délicieux concertos pour le piccolo, le plus petit membre de la famille des flûtes, ou la flûte à bec sopranino, et destiné sans doute à un collègue virtuose. Les deux mouvements rapides regorgent d’ornements rappelant les oiseaux Largo et conviennent admirablement au vibraphone. Entre les deux, un calme et mélancolique exploite le côté chantant de l’instrument.

© Don Anderson, 2016 © Traduction de François Filiatrault PROGRAMME NOTES

BÉLA BARTÒK Rumanian Folk Dances, arr. A. Willner

Béla Bartók and fellow composer Zoltán Kodály made extensive use of countryside. the 4000 widely varied Hungarian folk melodies they had gathered in the

Sometimes they quoted them directly; sometimes they used them as the building blocks for original compositions; sometimes they created original melodies in similar style. The traditional fiddle tunes that make up this delightful suite came from the Rumanian/Hungarian province of Transylvania. Bartók transcribed them first for solo piano in 1915, then for small orchestra two years later. Czech composer Arthur Willner Stick Dance Sash prepared the highly effective version for string orchestra that you Dance In One Spot will hear at this concert. The selections are: a stately ; moderately paced Horn Dance Rumanian Polka , a lighter, moderately paced number; the melancholy ; a Fast Dances. ; a hearty, heavily accented ; and finally a pair of rousing

MICHAEL OESTERLE Kaluza Klein

Kaluza Klein

was commissioned by the Manitoba Chamber Orchestra for Evelyn Glennie, with the financial support of the Canada Council for the Arts. She, Anne Manson, and the MCO performed the premiere on April 10, 2012. The composer has provided the following note:

In 1921, mathematicians Theodor Kaluza and Oskar Klein proposed the theory of a fifth dimension. Their collaboration produced a credible geometry: an elegant solution to this theory which was soon after referenced by other scientists, including Albert Einstein. The general consensus today is that this idea does not fit within the now widely accepted model of supersymmetry, but the possibilities opened up by a fifth dimension continue to lure physicists and mathematicians. Incidentally, the Kaluza-Klein theory of a compact curled dimension be proven. became central to the emergence of String Theory, an idea which is still to

In any case, the Kaluza-Klein theory remains a byword for elegance in physics and math. Although I didn’t intend for my piece to have an audible reference to this mathematical theory, my idea was to write music that is about an analogous partnership between the vibraphone and strings; a collaboration in search of an harmonic identity for the piece. The violins introduce the initial pitch, the vibraphone proposes alternative ideas— both continuing to search for the ‘right’ notes—leading to the final 25 solution. measures of the piece during which a series of chords appear as an elegant

DMITRI SHOSTAKOVICH Chamber Symphony in C minor, op. 110a

(transcribed by Rudolf Barshai for string orchestra from String Quartet no. 8)

Shostakovich’s 15 string quartets are every bit as vital to an appreciation of his music as the 15 symphonies. He poured into them many of his most intimate thoughts, especially during those periods when it was dangerous, if not lethal, for a Soviet artist to make public display of personal emotions.

The powerful, expressive directness of no. 8 has made it the most frequently performed of his quartets. He composed it between July 12 and October 2. He wrote it during a visit to Dresden and publicly dedicated it 14, 1960, and it was premiered by the Beethoven Quartet in Leningrad on

“[t]o the memory of the victims of fascism and war”. This provided Soviet authorities with a politically correct inspiration, but he gave it a personal spin by—at least inwardly—including himself among the victims. In a letter to a friend, Isaak Glikman, he revealed additional intentions: “I was thinking about the fact that if I die sometime or other, it’s pretty unlikely that someone will write a work in my memory. So I decided to write such a piece myself. The basic theme of the Quartet is DSCH (the German Tormented by Grievous names for the notes D, E-flat, C, B) i.e. my initials. It also makes use of Bondage themes from my works and the revolutionary song .” Another friend, Lev Lebedinsky, wrote that Shostakovich was contemplating suicide at that time, due to his recently giving in to long-standing pressure to join the Communist party. Lebedinsky stated that Shostakovich considered the Quartet not only as an autobiography but also as his last will and testament. Lebedinsky convinced him not to take his own life. Fifteen years later, the Quartet was performed at Shostakovich’s funeral.

Several transcriptions of Quartet no. 8 have appeared. Shostakovich gave his blessing to this highly effective version for string orchestra by Rudolf Barshai, who prepared it and renamed it Chamber Symphony shortly after the premiere of the original quartet version. He later created transcriptions of several additional Shostakovich quartets, and developed an intimate knowledge of Shostakovich’s music, first as viola player in the Borodin Quartet, then as conductor. In 1969, he conducted the first performance of Symphony no. 14, which Shostakovich dedicated to Benjamin Britten.

The five movements of the Chamber Symphony are performed without Next comes a tour de force breaks between them. The first is drenched in slow, desolate anguish. of stark, driving power, then a bitingly satirical scherzo/waltz. The fourth movement, quoting the revolutionary song, alternates sharp dramatic outbursts with troubled meditations.

The fugal finale exceeds the first movement in the depths of its ashen, dehumanized desolation.

ARCANGELO CORELLI Sonata in D minor, op. 5 no. 12— “La folia”

(arr. for marimba, vibraphone & strings by Karl Jenkins)

Corelli’s reputation and influence extended through much of Europe. He was one of the leading violin soloists of the Baroque era, as well as a composer of music that is both appealing and historically significant. For example, his sonatas for violin helped establish this instrument as the most important non-vocal element in music. “La folia” (the folly) is a type of wild Spanish or Portuguese folk dance. One particular melody used for it attained wide popular currency, beginning in the sixteenth century and extending through the eighteenth. Numerous composers have used it as the theme upon which to base sets of variations, including Vivaldi, Frescobaldi, Lully, Pergolesi, Geminiani, Bach, Grétry, Cherubini, Liszt, Nielsen, Rachmaninoff, and Henze.

The best-known is Corelli’s, a dazzling single movement which makes up as op. 5. the last of the 12 sonatas for violin and continuo that he published in 1700

CHRISTOS HATZIS Mirage?

The composer writes: Commissioned by the Canadian Broadcasting Mirage? Corporation for Dame Evelyn Glennie and the Manitoba Chamber Orchestra, was composed during the winter months of 2009. It was a time when the world was entering an economic downturn which has often been compared with the Great Depression of the 1930s. This dark period was preceded by years of greed, selfishness, political and economic opportunism, and plain disregard for basic human rights all over the world, which necessitated the present period of cleansing and testing so we can hopefully reclaim our humanity and faith through the trials and tribulations of today’s economic and geopolitical crucible.

Looking back at the previous period of careless and callous accumulation of wealth by the few at the expense of many, one wonders if the exorbitant lifestyle which we, the residents of the developed nations, managed to sustain for several decades at the expense of the developing world and the underprivileged among us was real or a mirage: sweet, lovely and seductive, but a mirage non-the-less. The unmistakable connection between the years preceding the present crisis and the “roaring twenties” accounts for the particular musical styles used in the composition and the question mark in the title. Mirage?

The music of is permeated by a sense of sadness, and at one point, of despair. It is lamenting the loss of something pleasurable that could not be held on to: of a way of living that less fortunate generations in our post-apocalyptic future may find hard to believe as possible and relegate instead to the domains of myth and legend, like the myths and legends of lost continents and civilizations of our distant past that are still pounding at the threshold of our collective memory. Were they mirages too or are we failing the same test over and over again, destroying ourselves and others in the process while blotting our legacy in the collective memory of humankind? Mirage?

I don’t know if the music of answers any of these questions, but these were the questions that led to its being. Perhaps there is still hope, that is hope for human solutions before God and nature take matters seemed like a mirage. into their own hand, but during the days of composing this work that too

ANTONIO VIVALDI Piccolo Concerto in C major, RV 443

(arr. for vibraphone by Dame Evelyn Glennie)

In Vivaldi’s time, it was common practice for a composition to be played on several different instruments. Composers were happy just to have their music heard, and they weren’t fussy about whether it was performed on a violin, flute, or harpsichord. Given this attitude, as well as Vivaldi’s well-known love of instrumental colour, it’s quite likely that he would have welcomed the chance to hear one of his works sounding in an attractive (and what would have been new to him) medium such as the vibraphone.

He intended the delightful concerto that Dame Evelyn Glennie will perform at this concert for the smallest member of either the flute family, the piccolo, or the recorder family, the sopranino model. It’s one of just three that he composed for this instrument, perhaps under the inspiration of a virtuoso soloist. The lively outer movements are filled with high, bird-like trills that suit either piccolo or vibraphone admirably. In between comes a stately, almost melancholy slow movement that displays the solo instrument’s lyrical side.

© Don Anderson, 2016 ORCHESTRE DE CHAMBRE DU MANITOBA

Toronto Star. Il parcourt le monde en L’Orchestre de chambre du Manitoba (OCM) est le « parfait petit orchestre de chambre canadien », selon le Marc-Andrétournée, commande Hamelin. souvent Pouvant des se œuvres,vanter de embrasse compter un dans répertoire ses rangs varié parmi et collabore régulièrement avec les plus grands solistes, de James Ehnes à reprendreles meilleurs les musiciens mots du Ottawa d’orchestre Citizen au pays, il est louangéSan Francisco pour « saChronicle sonorité satinée, sa subtile dynamique et son impeccable jeu d’ensemble », pour , tandis que le l’estime « un excellent ensemble à cordes dirigé avec vivacité et fraîcheur par Anne Manson ».

Fondé en 1972, l’OCM présente à Winnipeg une saison annuelle de neuf compositionsconcerts, la plupart nouvelles. avec Ildes consacre solistes le invités, reste du et tempsdes œuvres à un vaste accessibles programme et bien choisies, allant des grands succès du répertoire à des créations de de tournées et d’enregistrements, qui gagne chaque année en importance. En 1995, l’OCM a été le premier orchestre nord-américainSo Much à enregistrer To Tell pour la prestigieuse maison suédoiseTroubadour BIS. Depuis, & the sept Nightingale disques sontavec parus,Isabel parmi lesquels deux ont été en lice pour un prix Juno : étéavec applaudi Measha partoutBrueggergosman dans le monde. et Bayrakdarian. L’enregistrement paru en 2013 de musique de Philip Glass a

L’OCM a fait sa première tournée internationale en Italie en 1999. Depuis, il s’est produit en 2008 avec Isabel Bayrakdarian à Carnegie Hall, dans un concert qui leur a valu trois rappels, puis, un an plus tard, dans une tournée de dix concerts dans l’Ouest canadien avec Dame Evelyn Glennie. Après avoir enregistré avec Mark Knopfler, celle-ci sera en tournée dans l’Est canadien et fera un disque avec l’OCM à l’automne 2016. Parmi les heureuses initiatives de l’OCM, signalons la formation des Fiddlers on the Loose, qui veut apporter la musique dans les coins les plus reculés de la province, de Churchill à Grand Rapids, et travailler avec les jeunes et les familles en difficultés économiques. Anne Manson a succédé en 2008 à Roy Goodman comme directrice musicale de l’OCM. Celui-ci dispose d’un budget annuel de près d’un million de dollars, le double d’il y a dix ans, réussissant musicienschaque année du Manitoba. depuis vingt ans à ne pas faire de déficit et à accumuler un fonds de dotation dévolu aux tournées internationales et à l’aide aux jeunes MANITOBA CHAMBER ORCHESTRA

Toronto Star The Manitoba Chamber Orchestra is “Canada’s tiny, perfect chamber orchestra” ( ). It has toured widely, commissions often, embraces a diverse repertoire, and collaborates regularly with the world’s leading soloists, from James Ehnes to Marc-André Hamelin. The orchestra, boasting a roster of someOttawa of theCitizen finest orchestral musicians in Canada, has been praised for its “satiny sound … dynamic subtlety, and an impeccableSan Franciscosense of ensemble” Chronicle). ( ) and called “an excellent string ensemble conducted with crispness and verve by Anne Manson” (

Established in 1972, the MCO presents nine concerts annually in Winnipeg, most of which feature guest soloists, and all of which present an accessible, eclectic repertoire ranging from the mega-hits of the common practice tradition to exciting new premieres. The rest of its energies are devoted to unfolding an extensive program of touring, recording, and outreach every year. In 1995, the Manitoba Chamber Orchestra became the first North nominationsAmerican orchestra (So Much to torelease Tell a record with Sweden’s prestigiousTroubadour BIS label. &Since the Nightingalethen they’ve recorded seven albums, two of which have earned JUNO with Measha Brueggergosman and with Isabel Bayrakdarian). Their 2013 recording of music by Philip Glass has garnered international acclaim.

Their first international tour was of Italy in 1999. Since then, highlight tour appearances include performing with Isabel Bayrakdarian at Carnegie Hall in 2008 in a spectacular concert that resulted in three curtain calls. Another highlight was its ten-concert Western Canada tour with Dame Evelyn Glennie in 2009. Fresh off recording an album with Mark Knopfler, Dame Glennie will tour Eastern Canada and record an album with the MCO in the fall of 2016. Notable among outreach initiatives is the “Fiddlers on the Loose” ensemble, taking live music to remote parts of the province, from Churchill to Grand Rapids, to work with and play for youth and families who face geographic and economic challenges. Anne Manson was appointed Music Director of the MCO in 2008, succeeding Roy Goodman in the position. The MCO operates on an annual budget of just under 1 million dollars, and has worked hard to maintain a balanced budget for the past 20 consecutive years and to build an endowment for the future. program.It has nearly doubled the budget in the past ten years, helping to support its international touring performances and growing province-wide youth ANNE MANSON / conductor chef

La chef Anne Manson est reconnue aujourd’hui comme une des interprètes les plus intéressantes desNew répertoires York Times d’orchestre. Mme et d’opéra. Ses débuts à Carnegie Hall à la tête du American Composers Orchestra ont été qualifiés de « remarquables » par le Manson a été la première femme à diriger au Festival de Salzbourg et elle a été directrice musicale de l’Orchestre symphonique de Kansas City de 1999 à 2004. Comme chef invité, elle a dirigé les Orchestres philharmoniques de Londres et de Los Angeles, les Orchestres symphoniques de Houston et d’Indianapolis, le St. Paul Chamber Orchestra, le Royal Scottish National Orchestra, la Bournemouthme Manson Sinfonietta, est actuellement, l’Orchestre et de chambre de Suède. Elle est souvent invitée à diriger plusieurs orchestres en Espagne, dont l’Orquesta de Extremadura. M jusqu’en 2020, directrice musicale de l’Orchestre de chambre du Manitoba (OCM). Manson avec la percussionniste Dame Evelyn Glennie. Le magazine Gramophone La présente saison comprend une3e Symphonie tournée canadienne et du Concerto de l’OCM pour pianodirigé par Anne The Hours Ma ditme de l’enregistrement de la fait à partir de la trame sonore du film Troubadour de &Philip the Nightingale Glass que l’OCM et Manson ont livré une « prestation captivante et impressionnante d’aisance lumineuse et d’assurance ». Le disque , fait par les mêmes avec la soprano Isabel Bayrakdarian, a été en lice pour un prix Juno et un prix de la Western Canadian Music. Anne Manson a aussi enregistré avec l’Orchestre de la Résidence de la Haye, la BBC Scottish Symphony, les Orchestres symphoniques Md’Islandeme et de Singapour ainsi que l’Orchestre de chambre de Suède. New York Daily News Dialogues des Carmélites Manson est également renommée dans le monde de l’opéra. Le critique du a qualifié de « magnifique » sa direction des me Manson de de La Poulenc, petite renarde ajoutant rusée que l’événement avait été « une des expériencesNew Yorkmusicales Times les plus passionnantes que j’ai jamais eues ». La direction de M le New York City Opera dans Vanessa de Janáček en 2013 a été saluée par le Mme comme « resplendissante, texturée et extatique ». Après avoirTimes dirigé de Barber, une production qui valut à Manson un Richard F. Gold Debut Award, on pouvait lire dans le : « deIl était la Canadian temps qu’elle Opera fasse Company son entrée dans A sur Midsummer la scène opératique Night’s Dream newyorkaise. de Britten. » MLame chef d’orchestre a également reçu un prix Dora pour sa direction musicale du Opera Manson News a dirigé. l’Orphée de Philip Glass à l’Opéra de Portland, et l’enregistrement qui en a découlé figure parmi les choix de l’année des critiques Mme

Manson a été régulièrementPenny formatrice de Douglas pour Pew. l’American Opera Initiative du Washington National Opera, avec lequel elle a par ailleurs dirigé en 2015 la création de l’opéra en un acte Anne Manson

The New York Times has come to the forefront as one of the most exciting interpreters of orchestral and operatic works in North America today. described her debut with the American Composers Orchestra at Carnegie Hall as “outstanding”. She was the first woman to conduct at the Salzburg Festival and served as Music Director of the Kansas City Symphony from 1999 to 2004. As a guest conductor, she has performed with the Los Angeles Philharmonic, Houston and Indianapolis Symphonies, St. Paul Chamber Orchestra, London Philharmonic, the Royal Scottish National Orchestra, Bournemouth Sinfonietta, the Swedish Chamber Orchestra and Orquesta de Extremadura. She has also guest conducted regularly with many orchestras in Spain. Her contract as Music Director of the Manitoba Chamber Orchestra (MCO) was recently extended through to 2020. Gramophone magazine called This season features Anne Manson leading the orchestra on a Canadian tour with percussionist Dame Evelyn Glennie. The Hours an her recording with the MCO of Philip Glass’s Symphony no. 3 and Piano Concerto based on Glass’s Oscar-nominatedTroubadour soundtrack & the for Nightingale, “absorbing and impressive performance [of] brilliant ease and assurance”. Ms. Manson and the MCO’s 2013 release, features soprano Isabel Bayrakdarian, and was nominated for JUNO and Western Canadian Music awards. Manson has also recorded with the Residentie Orchestra of The Hague, the BBC Scottish Symphony, the Iceland Symphony, the Singapore Symphony, and the SwedishNew Chamber York Daily Orchestra. News Dialogues des CarmélitesAnne Manson is a renowned opera conductor. The critic reported that her “magnificent” conducting of Poulenc’sThe Cunning Little Vixen at was The acclaimed Juilliard Schoolby The deliveredNew York “oneTimes of the most thrilling musical experiences I’ve ever had”, and her 2013 interpretation of Vanessa as “glowing, textured and rhapsodic”. TheAfter Times leading the New York City Opera in Samuel Barber’s —a production that earned her the company’s Richard F. Gold Debut Award— said Manson “has broken into the New York opera scene, and it’s about time”. She hasA Midsummer also received Night’s Canada’s Dream DORA Award for outstandingOrphée musical direction, for her work with the Canadian Opera Company on Benjamin Britten’sOpera News . She conducted Philip Glass’s with the Portland Opera, and a subsequent recording of the opera was chosen as one of ’s “Critics’ Pick” of the year.

Anne Manson has been a regularPenny mentor for the Washington National Opera’s acclaimed American Opera Initiative, conducting the premiere of Douglas Pew’s one-act opera in 2015. DAME EVELYN GLENNIE percussion

Dame Evelyn Glennie est la première personne qui mène avec succès une carrière de percussionniste à temps plein. Elle se produit partout sur le globe avec les plus grands chefs, collaborant avec les plus grands orchestres et les meilleurs musiciens. En 1992, elle a joué le premier concerto pour percussion de l’histoire dans le cadre des Proms à l’Albert Hall, ce qui a amené les orchestres dans le monde à mettre à leurs programmes des concertos pour percussion. Elle a eu l’honneur de participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Londresme en 2012.

Au cours de sa carrière, M Glennie a eu l’occasion de collaborer avec des musiciens très divers. Elle témoigne que « travailler avec Björk m’a permis de me détacher de la partition écrite et de me plonger dans un monde complètement différent » et que « donner des prestations totalement improvisées avec Fred Frith est toujours une expérience grisante, et nous demandons au public d’écouter d’une façon différente ». Shadow Behind the Iron Sun et Sound Spirits, deux records Ses quelque trente enregistrements comme soliste sont aussi variés que ses concerts surShadow scène., M me de vente, démontrent amplement ses remarquables qualités d’improvisatrice. Du disque Glennie se souvient : « La liberté que j’avais de choisir les instruments que je voulais et quand je le voulais, de jouer ce que je voulais quand je le voulais a été l’expérience la plus libératrice que j’aime eue dans un studio. » nom à plus de deux cents partitions par les plus éminents compositeurs. Elle Fervente d’œuvres nouvelles pour percussion solo, M Glennie a attaché son estime que cela a été crucial pour ses succès d’interprète : « Il est important que je passe commande et collabore avec des compositeurs très différents, en cinémaportant etattention de la la auxtélévision, jeunes Mtalentsme qui émergent. » Trois fois récipiendaire d’un Grammy et en lice pour un prix de l’Académie britannique des arts du Touch the Sound Glennie est également très en demande pour la composition et l’enregistrement de trames sonores pour ces deux médias. Le internationales,film incluant et ses le proposPolar Music éclairants Prize, aux Mme Conférences Glennie continue TED témoignent à inspirer et de son approche dans ce domaine. Avec ses quelque quatre-vingts récompenses

à motiver des gens de tous les horizons. Ses cours de maître et ses conférences guident généreusement la génération montante ; partageant sa conception de l’écoute, elle estime que celle-ci est « l’épine dorsale de tous les aspects de la vie ». Elle confie : « La vie est pleine de défis, mais nous pouvons toujours trouver des façons différentes d’envisager nos problèmes, ce qui nous fait faire de nouvelles découvertes. Ma vie et ma carrière sont liées à l’écoute de la façon la plus profonde. Avoir perdu l’audition m’a amenée à écouter différemment, à être en contact avec des aspects du son que je n’avais pasme encore saisis, à faire de moi une meilleure auditrice. Reçue à l’Ordre de l’Empire britannique en 1993, elle en a été faite Dame commandeur en 2007. M Glennie habite la magnifique campagne du Cambridgeshire, à l’est de Londres. Dame Evelyn Glennie

is the first person in history to successfully create and sustain a full-time career as a solo percussionist. She performs worldwide with the greatest conductors, orchestras, and artists. She fondly recalls having played the first percussion concerto in the history of The Proms at the Albert Hall in 1992, which paved the way for orchestras around the world to feature percussion concerti. She had the honour of a leading role in the Opening Ceremony of the London 2012 Olympic Games.

Throughout her career, Evelyn Glennie has had the opportunity to collaborate with a diverse range of artists. “Working with Björk allowed me to break away from the written page and fall into a completely different arena, audience-wise,” she says. “Giving totally improvised performances with Fred Frith is always an exhilarating experience. We are asking the audience to listen in a completely different way.” onstage. Shadow Behind the Iron Sun and Sound Spirits continue to be bestselling Her solo recordings, which now exceed 30 CDs, are as diverse as her career Shadow albums that amply demonstrate her brilliant improvisational skills. Of , Evelyn Glennie remembers: “the freedom I had in choosing whichever instruments I wanted—playing what I wanted and how I wanted—was the most liberating experience I have ever had in a studio.”

A leading commissioner of new works for solo percussion, Evelyn Glennie has more than 200 pieces to her name from many of the world’s most eminent composers. She believes this has been crucial to her success as a solo percussionist: “It’s important that I continue to commission and collaborate with a diverse range of composers whilst recognizing the young talent coming through.” A triple GRAMMY award winner and BAFTA nominee,Touch the she Sound is in and demand as a composer in her own right and records high quality music for film, television, and music library companies. The film her enlightening TED Talk remain key testimonies to her approach to sound- creation. With over 80 international awards to date, including the Polar Music Prize, Evelyn Glennie continues to inspire and motivate people from all walks of life. Her master classes and consultations are designed to guide the next generation. “Listening is the backbone to every aspect of our lives,” she says. Evelyn Glennie has a vision: to teach the world to listen. “Life is full of challenges, but we can always find alternative ways of approaching our difficulties, which will often lead to new discoveries. My career and my life have been about listening in the deepest possible sense. Losing my hearing meant learning how to listen differently, to discover features of sound I hadn’t realized existed. Losing my hearing made me a better listener.” Awarded an OBE in 1993 and named Dame Commander of the British Empire in 2007, she lives in the beautiful countryside of Cambridgeshire, in the east of England. MICHAEL OESTERLE compositeur / composer

ConcertoLe compositeur pour violoncelle canadien «Michael Ironman Oesterle » vit à Deux-Montagnes.Concerto pour violon Depuis «une Unreasonable dizaine d’années, World il» a écrit plusieursConcerto œuvres pour pour vibraphone l’OCM, dont « Kaluza le Klein » en 2006, le Concerto pour en 2008piano eten le la mineur, opus 16, de Grieg et arrangé en 2011. Il a également réalisé une version pour orchestre de chambre du Nanabozho et leles tambour deux quatuors à cordes de Janáček, toujours pour l’OCM. Il en est actuellement à la composition de la musique pour la pièce de Rhéal Cenerini, montée par le Théâtre Cercle Molière, au Manitoba, avec l’OCM. Michael Oesterle is a Canadian composer living in Deux-Montagnes,

Ironman violinQuebec. concerto Over the (Unreasonable past ten years, World he has written several works for the andManitoba strings Chamber (Kaluza Orchestra,Klein including a cello concerto ( , 2006), a , 2008) and a concerto for vibraphone , 2011). He has also made a chamber orchestra version of Grieg’s Piano Concerto in A minor, op. 16, and arranged Leoš playJanáček’s Nanabozho two string et le quartets,tambour/Nanabush all for the MCO. and theCurrently Drum. he is composing the music for the MCO/Théâtre Cercle Molière production of Rhéal Cenerini’s CHRISTOS HATZIS compositeur / composer

Les compositions de Christos Hatzis sont bien connues tant au Canada qu’à l’étranger. Couvrant un large éventail de genres et de styles, elles ont été jouées, diffusées et enregistrées dans le monde entier. M. Hatzis est né à Vólos, en Grèce, et il a reçu sa première formation au Conservatoire hellénique de sa ville natale. Il a continué ses études aux États unis, où il est diplômé de la et de l’Université d’État de New York. En 1982, il s’est établi à Toronto, considérant que le multiculturalisme convenait mieux à ses idéaux. Devenu citoyen canadien en 1985, il a joint le corps professoral de l’Université de Toronto dix ans plus tard.

Orient,Ses œuvres et certaines ont beaucoup ont été attiré commandées l’attention par ces divers dernières solistes années, et ensembles plusieurs ayant été données dans les deux Amériques, en Europe et au Moyen- internationaux. Avec, en plus, ses réalisations discographiques pour de grands labels, « la réputation de Christos Hatzis comme un compositeur contemporain de premier plan grandit à travers le monde », selon la maison CBC Records. Il a remporté de nombreuses distinctions ici et à l’étranger et plusieursOld dePhotographs ses compositions and Dance figurent of the sur Dictators disque, si bien qu’il n’est pas surprenant que sa musique serve de pièce fétiche à de nombreux musiciens. Sa pièce a été jouée par le Trio Gryphon des centaines de fois sur le globe, tandis que des concerts entièrement consacrés à ses œuvres sont de plus en plus fréquents. La musique de M. Hatzis est influencée par la spiritualité chrétienne proto- orthodoxe, gardienne de l’héritage musical byzantin, par les cultures de la planète et par les genres non classiques, le jazz, le pop et les musiques du temps.monde. Son inspiration principale reste sa foi, et ses œuvres religieuses ont été acclamées par le public et la critique comme des chefs-d’œuvre de notre

Going Home Star : Truth andEn 2013, Reconciliation Le Royal Winnipeg Ballet et l’Orchestre symphonique de Winnipeg lui ont commandé la partition d’un nouveau ballet, , pour laquelle il a collaboré avec la chanteuse de gorge autochtone Tanya Tagaq, Steve Wood et les Northern Cree Singers dans un esprit tout à fait avant-gardiste. L’argument du ballet touche directement Globeune de and ses Mail préoccupations, l’impact des pensionnatsGoing Home autochtones Star sur les jeunes Amérindiens du Canada. Dans son compte rendu, Paula Citron, du , écrit que « la partition de est peut-être la meilleure musique de ballet jamais composée au Canada ». En plus de composer et d’enseigner, M. Hatzis a beaucoup écrit sur la composition et la musique contemporaine. Christos Hatzis is well known in Canada and internationally. Covering a vast range of styles and genres, his works have been recorded, performed, and broadcast throughout the world. Mr. Hatzis was born in Volos, , and his initial music studies took place at the Hellenic Conservatory of Greece, in his hometown. He pursued his studies in the United States, where he earned degreesethos from the Eastman School of Music and SUNY. In 1982 he moved to Toronto, having decided that Canada’s multiculturalism was better suited to his own . He became a Canadian citizen in 1985, and joined the faculty of the University of Toronto in 1995.

Christos Hatzis’s work has received a considerable amount of attention in recent years. With a large number of presentations of his music in the Americas, Europe, the Middle East, and East Asia every year, commissions by an international list of soloists and ensembles, and several recording projects by major labels, “Christos Hatzis is currently enjoying a growing international reputation as one of the most important composers writing today” (CBC Records). He is the recipient of several national and soloistinternational or an ensemble. distinctions, His and Old aPhotographs number of his and works Dance are of releasedthe Dictators on CD. It is not unusual for a Hatzis work to become the signature piece for a have been performed by the hundreds of times all over the world. An increasing number of all-Hatzis programs has also been performed during the past few years. Mr. Hatzis’s music is inspired by Proto-Christian spirituality, his own Byzantine music heritage, world cultures, and by various non-classical music genres such as jazz, pop, and world music. His strongest inspiration is his own religious faith, and his religious works have been hailed by critics and audiences alike as contemporary masterpieces. Going Home Star:In 2013, Truth the and Royal Reconciliation Winnipeg Ballet and Winnipeg Symphony Orchestra commissioned Mr. Hatzis to score a major new ballet work, . He collaborated with award-winning aboriginal throat singer Tanya Tagaq, Steve Wood, and the Northern Cree Singers in creating the score for the groundbreaking production. The ballet’s subject matter is close to the composer’s heart,The Globe as it andconfronts Mail the impact of the residentialGoing school Home system Star on Canada’s aboriginal young people. In reviewing the production, Paula Citron of remarked, “ … the music for may be the best ballet composition ever created in Canada”. In addition to composing and teaching, Christos Hatzis has written extensively about composition and contemporary music. FONDATION ARTE MUSICA

Isolde Lagacé

MiguelDirectrice Chehuan générale et artistique / General and Artistic Director

AlexandreResponsable Caron de l’administration / Administrative Manager Responsable des communications / Communications Manager

Camille Chouinard Responsable du marketing et du développement du public / Marketing and Audience Development Manager

Meiying Li and Administrative Assistant Responsable de la billetterie et adjointe à l’administration / Box Office Manager Étienne Gautier

Manager Responsable de la production et de la logistique / Production and Logistics Roger Jacob

AlitaResponsable Kennedy-L’Écuyer technique - Salle Bourgie / Technical Coordinator - Bourgie Hall Responsable des programmes imprimés / Concert Programme Manager

Conseil d’administration / Board of Directors

Pierre Bourgie, président / Chairman Carolyne Barnwell, secrétaire / Secretary Paula Bourgie, administratrice / Director Michelle Courchesne, administratrice / Director Philippe Frenière, administrateur / Director Paul Lavallée, administrateur / Director Diane Wilhelmy, administratrice / Director CALENDRIER

OCTOBRE 2016

JEUDI 6 19 h 30 JEUDI 13 19 h 30 VENDREDI 14 19 h 30 Fretwork, consort de violes Hommage à Cervantes Les Violons du Roy Suzie LeBlanc, soprano Trio de flûtes et quatuor à cordes Anthony Marwood, chef et violon Byrd, Gibbons et Purcell

SAMEDI 15 14 h* SAMEDI 15 19 h 30 DIMANCHE 16 14 h Conférence par Danick Trottier Rythmes des Îles L’histoire du soldat L’histoire du soldat de Stravinski Germán Lopez, guitare (timple) de Stravinski Antonio Toledo, guitare

COMPLET à 18h MERCREDI 19 19 h 30 JEUDI 20 18 h VENDREDI 21 18 h et 20 h Sofya Gulyak, piano 5 à 7 latino-américain Cabaret Toulouse-Lautrec Medtner, Prokofiev et Tchaïkovski Mélissa Lavergne, percussion À la verrière du MBAM

COMPLET MERCREDI 26 19 h 30 JEUDI 27 18 h DIMANCHE 30 14 h Duo Links – piano et percussion 5 à 7 jazz - Satie variations Intégrale des cantates de Bach Du primitif à la modernité Cordâme Les Violons du Roy

NOVEMBRE 2016

MARDI 1er 17 h 30* VENDREDI 4 18 h 30 DIMANCHE 6 14 h Conférence par Georges Leroux Musiciens de l’OSM Philippe Sly, baryton-basse Les cantates de Bach Quatuors de Brahms et Dvořák Lieder de Schubert et la piété religieuse

JEUDI 10 19 h 30 MARDI 15 20 h MERCREDI 16 20 h Isabelle Faust, violon Hommage aux Hornstein Danny Driver, piano Alexander Melnikov, piano Airs d’opéras de Bizet, Mozart, J. S. Bach, Rachmaninov Récital tout Beethoven Puccini et Rossini et Schumann

Billets et programmation complète SALLEBOURGIE.CA • 514-285-2000

*Les conférences ont lieu à l’auditorium Maxwell-Cummings du MBAM