Couplets Et Refrainsau Temps De Marie Antoinette, Reine, Femme Et Musicienne…

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Couplets Et Refrainsau Temps De Marie Antoinette, Reine, Femme Et Musicienne… Couplets et refrains au temps de Marie Antoinette , Reine, femme et musicienne … Projet de récital théâtralisé, initié, créé et écrit par Danielle Bouthillon alias Evangéline Brunoy de septembre à novembre 2014. Mise en scène finalisée le 29 novembre 2014. 1 Couplets et refrains au temps de Marie Antoinette , Reine, femme et musicienne … Extraits à l’origine du projet - Mozart enfant lui dit : « Vous êtes bonne, Madame, plus tard je vous épouserai ». Antonia lui répond : « Oui, toi et nul autre ! ». - « A la lectu re de son acte d’accusati on, la Reine a écouté en silence laissant ses doigts errer inconsciemment sur le bord du fauteuil où elle est assise comme sur un pianoforte… » . - « Monsieur Fargeon », lui dit - elle enfin, « j’attends de vous que vous mettiez mon Trianon dans un flacon. J’ aime tant ce lieu que je souhaite le transporter partout avec moi ». 2 Propos du spectacle Le récital théâtralisé Couplets et refrains au temps de Marie Antoinette … Reine, femme, et musicienne vous propose d’ aller à la rencontre d’une inconnue ou mal connue , sans aucune idée préconç ue, et de vous conter son histoire d’amour avec la Musique depuis s a plus tendre enfance jusqu’à sa mort. C e spectacle donnera à écouter en illustration sonore de cette deuxième moitié du XVIII siècle , des chants du peuple ou révo lut ionnaires , ainsi que des œuvres classiques de Gluck, Grétry, Sacchini … mais vous fera aussi découvrir des romances composé e s par ell e - même et des membres de la cour. En toile de fond, dessins, peintures et manuscrits seront projetés sur trois écrans, (de tête, de cœur et de fond pour reprendre le vocabulaire des parfumeurs), afin d’apporter un certain regard sur cette période d’ombres et de lumières, de beauté, de changements, et finalement de Terreur. Ainsi après l’ou ïe, la vue, v otre odorat sera en suite éveillé par la diffusion des fragrances du parfum M A imaginé par Jean Louis Fargeon , ayant répondu aux désirs de sa reine d’emporter partout avec elle les senteurs de son bien aimé Trianon dans un flacon , et recréé en son hommage par Quest International. Vous senti rez ainsi la présence d e Marie - Antoinette auprès de v ous et aurez l’illusion d’avoir presque pu la toucher. Une certaine vérité émergera quant à l’âme et l’essence de cet être , né pour régner, comme l’y obligeait son rang , mais dont les aspirations profondes étaient de créer et protéger la beauté , quelqu’ elle soit , pour le bien de tous. Par son soutien aux artistes et artisans, par son œuvre de mécénat auprès des compositeurs , favorisant l’avènement d’ un nouvel Opéra français , par son désir de créer un autre Art de vivre, loin des carcans et d’une morale étroite imposés à une Reine , mais également à toutes les femmes de son temps , elle joue toujours jusqu’à aujourd’hui un rôle indirect sur notre vie quo tidienne, sur la culture, sur notre pays et même à l’étranger . Oubliez les pamphlets, la haine irraisonnée de certains contemporains et de leurs adeptes futurs , oubliez les trahisons de son temps et de l’ H istoire ; ne gardez à l’esprit que la visionnair e intuitive, la musicienne, l’épouse et la mère aimante , héroïne malgré elle , sacrifiée à l’avènement d’une nouvelle ère, à l’ instar de toutes les f emmes , ( simples citoyennes, bourgeoises, aristocrates ou engagées politiques du Nouveau R égime ) enfermées dans u ne prison imposée à leur sexe. Ainsi ont fini sur l’échafaud Marie Antoinette, Olympe de Gouges ou Madame Roland pour avoir voulu être elles - mêmes, avoir défendu la liberté et leurs droits . Ce récital par le biais de la Musique est donc aussi un vib rant hommage à leur s mémoire s . 3 Découpages en 7 périodes Première période , Madame Antoine , 1755 - 1770 L’h istoire d’amour de Antoine , ou Antonia , pour la musique commence le 13 octobre 1762 au Château de Schönnbrunn, âgée de 6 ans et demi , en écoutant le petit Mozart jouant à ravir du piano forte. En se relevant , ayant terminé sa prestation, l’enfant prodige perd l’équilibre et tombe. Antonia se précipite pour le relever alors Mozart lui aurait dit : « Vous êtes bonne, Madame, p lus tard je vous épouserai ». Elle lui aurait répondu « Oui, toi et nul autre ! ». Mais hélas, afin de resserre r les liens politiques avec le R oyaume de France suite au Traité de Versailles de 1756 , le mariage d’Antonia et du Dauphin de France, est dé cidé en 1764 aprè s les décès inattendus de ses sœurs plus âgées dont c’était le destin. Ainsi so n éducation est reprise en main : danse avec le chorégraphe français Noverre , poésie, latin et italien avec le poète et librettiste italien Métastase , clav ecin, harpe, chant et règles de composition avec Gluck , leçons de déclamation et de chant français avec les comédiens français Aufresne et Sainville . Le tout est supervisé par l ’Abbé de Vermond . Elle devrai t donc pouvoir tenir son rang à la Cour de Fr ance où l’étiquette est très stricte. C’est une enfance heureuse, baignée dans une ambiance musicale italienne, entre sa mère l’impératrice Marie - Thérèse d’Autriche et son père l’empereur François 1 er , entourée de ses 15 frères et sœ urs. La famille vit simplement entre les châteaux de Schönnbrunn et de Laxenburg, maison d’été tant aimée, lui inspirant plus tard les aménagements du Trianon. Deuxième période , Madame la Dauphine ,1770 - 1774 Mariée à Versailles en mai 1770, Marie - Antoinette arrive à la cour de France à 15 ans et fait la connaissance de son époux de 16 ans. Un grand dîner, un bal paré et une représentation d’opéra seront organisés à l’Opéra de Versailles , inauguré pour l’occasion . Elle rencontre ses beaux - frères et belles - sœurs. Tous ont reçu u ne solide éducation musicale ; ainsi vont - ils pouvoir jouer ensemble. Violon pour le comte de Provence et le comte d’Artois, ( charmé par la nouvelle venue sans que celle - ci ne réponde à ses avances ) . Guitare pour Madame Clotilde. Harpe pour Madame Elisabeth. Marie - Antoinette sent qu’elle doit améliorer sa formation musicale et prend donc des leçons de clavecin avec Claude Bégnine Balbastre. Elle demande également à sa lectrice Madame Campa n des leçons de harpe. Elle recevra ainsi les conseils avisés du harpiste Philippe Joseph Hinner, et plus tard de Christian Hochbrücker et de Garduot. Elle eût 3 harpes des facteurs Cousineau et Naderman. Elle se sent seule, l’air quelle compose Vivre sans amour illustre ce sentiment ; aucun e intimité ne s’est nouée avec son mari car le Dauphin ne semble pas doué pour les jeux de l’amour. Cependant, jolie, charmante elle est alors très aimée du peuple et écrira à propos de son e ntrée à Paris le 14 juin 1773, « Q u’on est heureux de gagner l’affecti on d’un peuple à si bon marché » . L’arrivée de son ancien maître de musique Gluck venu chercher fortune en France et créer Iphigénie en Aulide à l’Opéra de Paris le 19 avril 1774 , va lui faire un peu oublier son mal du pays. Dès ce moment, le compositeur pourra compter sur l’appui de la Dauphine puis de la Reine . 4 Troisième période, petite Reine de vingt ans ,1774 - 1778 Bridée par une étiquette sévère à laquelle elle n’ est pas habituée , et pour briser sa solitude, bien qu’ elle s’étourdisse au bal , au jeu, ou à l’Opéra avec ses beaux - frères , et fréquente ses belles - sœurs si jalouses de leurs ascendants sur leur frère Louis , elle va naturelle ment chercher à créer des liens d’ amitié avec des jeunes femmes de son entourage. Son 1 er choix se portera sur la Princesse de Lamballe , veuve , bonne harpiste comme elle. Elles se réconfortent mutuellement, et pour la garder auprès d’elle, Marie - Antoinette la nommera surintendante de sa maison. Elle fait peindre son portrait et compose une romance en son honneur Portrait Charmant. Le 10 mai 1774, meurt Louis XV ; le roi et la reine de France, ils l’étaient désormais, tombèrent à genoux et prièrent : « Mon Dieu, guid ez - nous, protégez - nous, nous régnons trop jeunes. » Louis XVI devin t alors un souverain pourvu d’une épouse très gracieuse, paraissant parfaitement a pte à assumer ses fonctions de Reine. Sa beauté ou l’impression qu’elle donnait d’être belle était à son apogée. Les portraits de l’époque en témoignent. Cependant de véritables fortunes vont être englouties pour les toilettes imaginées par Rose Bertin, marchande de mode , et l’entretien dispendieux de la cour , ce qui aura des conséquences néfastes aupr ès de l’opinion publique dès 1775 dans certains pamphlets. Dès la mort de Louis XV, Louis XVI a exilé la maîtresse de son grand - père, madame du Barry, et reprend possession du Petit Trianon, qu’il offre à Marie - Antoinette en lui disant : « A vous qui aimez les fleurs, j’ai un bouquet à offrir : c’est Trianon. Ce domaine a toujours accueilli les favorites royales, c’est donc à vous qu’il revient. ». Ainsi la Reine bouleverse le ja rdin devenant anglo - chinois, le complétant par le c élèbre Hameau. Elle demandera à son parfumeur Jean Louis Fargeon de mettre son Trianon qu’elle aime tant dans un flacon, pour l’avoir sans cesse avec elle. Ce T rianon lui rappelle le château de Laxenburg tant apprécié pendant les étés de son enfance. Sans se préoccupe r des querelles d’écoles musicales, la Reine décide de pro téger les compositeurs dont elle apprécie le s talent s .
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