01.Chapitre 1
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Chapitre 1 Diagnostic général de la commune Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 8 1. Le contexte démographique et immobilier 1.1 Population Évolution de la population 5800 5709 • Un déclin démographique depuis la fin des années soixante 5600 5457 La configuration rurale encore fortement marquée de la commune, son relatif éloignement 5400 5275 par rapport à Limoges et aux pôles d'emplois, expliquent pour partie le fait que Saint 5200 5024 Léonard ne capte pas la dynamique et le flux de population remarqués en 1ere et 2eme 5000 4764 couronne de l'agglomération de Limoges. 4800 • Un solde migratoire positif qui ne compense pas la perte de population due au solde 4600 naturel. 4400 L'arrivée de nouveaux habitants (+186 entre 1990 et 1999) témoigne de la relative 4200 attractivité de la commune. Toutefois le solde naturel est resté constamment négatif depuis 1968 1975 1982 1990 1999 1962 du fait de la conjonction d'une faible natalité et d'une forte mortalité. Nature de l’évolution de la population • Une population âgée et vieillissante Solde naturel Solde migratoire Variation totale Les plus de 60 ans sont deux fois plus nombreux sur la commune que les moins de 20 ans. 300 s t Leur part est en constante augmentation depuis le début des années 80. n 200 a t Ce processus de vieillissement de la population est la raison principale du déclin i 100 b a 33 démographique de la commune puisqu'il se traduit par un fort taux de mortalité. h 0 ' d Pôle d'équipements et de services, Saint Léonard constitue pour les populations âgées, e -100 r souvent peu mobiles, un lieu de résidence privilégié. Les populations jeunes ont plutôt b -200 -182 m -252 -260 tendance à se rapprocher des agglomérations offrant des commodités pour la poursuite des o -300 -251 n études et des opportunités d'emplois. n -400 E • Un faible renouvellement de la population -500 Malgré un solde migratoire positif, la commune reste peu touchée par le phénomène de 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 mobilité résidentielle. La forte représentation de personnes âgées explique ce phénomène 40 % Population par âges de sédentarisation de la population (en 1999, 77% de la population résidait déjà sur la 1982 1990 1999 commune en 1990, et 76,2% dans le même logement). 30 3 7 , , 5 3 4 0 8 , 2 • Un rétrécissement des ménages , , 2 3 3 2 8 2 4 2 , 2 2 , 8 , 5 , 0 0 , 0 , 0 1 9 2 Le nombre de ménages est en légère augmentation, malgré la baisse de population. Ce 9 2 , 9 2 1 1 8 1 6 , 20 1 4 5 phénomène s’explique par la tendance générale à la décohabitation et par le vieillissement , 1 1 , 4 3 1 de la population. 1 La commune regroupe de plus en plus de foyers de 1 à 2 personnes (69,2%) au détriment 10 des familles de 3 personnes et plus. Les ménages d’1 personne se composent pour les 2/3 de personnes de plus de 60 ans. Les foyers de 2 personnes constituent la part la plus importante soit 36,2% du nombre total de ménages. Ainsi la taille moyenne des ménages 0 est passée de 2,5 à 2,1 personnes entre 1982 et 1999. <19ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans >75 ans Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 9 1. 2 Les caractéristiques du parc de logement Évolution du parc de logements—INSEE RGP 1982 1990 1999 • Une croissance modérée pour l'essentiel en résidences principales Nbre % Nbre % Nbre % Malgré la chute démographique, le nombre de logements s'est accru de 4,6% entre Résidences 1996 83,3 2046 82 2112 84,2 1982 et 1999, du fait notamment de la réduction de la taille des ménages. Cette principales croissance reste modérée et même faible depuis 1990 (13 nouveaux logements Résidences 150 6,2 206 8,2 177 7 seulement entre 1990 à 1999). secondaires Toutefois la structure du parc évolue. Les résidences principales sont en Logements 252 10,5 244 9,8 220 8,8 progression (+5,8%) et représentent 84,2% du parc. vacants L'augmentation des résidences principales, sur la période 1990-1999, s'est faite au Total 2398 100 2496 100 2509 100 détriment des résidences secondaires (-14%), alors que ce type d'habitat avait logements connu une forte poussée (+37,3%) sur la période précédente. Depuis 1982, la vacance diminue de manière significative (-12,7%) alors qu'elle avait considérablement progressé sur la période précédente (+72,6% de 1975 à Résidences principales par type d’immeuble 1982) notamment en centre historique. INSEE RGP 1999 Maisons individuelles Immeubles collectifs • Un parc de logements ancien Autre 46% des logements ont été construits avant 1948. Ce parc ancien représente 40% 1347 des résidences principales (855 logements) et 70% des résidences secondaires (125 1990 593 résidences). Il constitue un potentiel encore important puisque sur les 220 logements 53 inoccupés en 1999, 155 sont antérieurs à la seconde guerre mondiale (soit 70% de la vacance totale). 1531 1999 533 • Un parc constitué principalement de logements individuels. 48 En 1999, 72,5% du parc des résidences principales est constitué de logements individuels. Cette sur-représentation est le reflet de l'évolution de la construction qui 0 500 1000 1500 2000 s'est opérée, depuis les années soixante, sous forme d'habitat pavillonnaire. Les logements collectifs représentent, en 1999, 25,2% des résidences principales. Leur part est en diminution puisqu'ils constituaient 29% du parc en 1990 (-10,2% sur Statut d'occupation des résidences principales INSEE RGP 1999 la période 1990-1999). 1999 1990 • Une forte représentation des propriétaires Nbre % Nbre % Le statut de propriétaire est largement dominant (58,5% en 1999) sur la commune et Propriétaires 1235 58,5 1184 58 s'explique notamment par la présence forte de l'habitat individuel. Toutefois on note une progression de la location entre 1990-1999 (+5,6%). Au total Locataires 787 37,3 745 36,4 787 résidences principales (37,3%) sont occupées par des locataires dont 60 % dans Autres 90 4,2 114 5,6 le parc privé. Total 2112 100 2043 100 Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 10 Confort des résidences principales (INSEE RGP 1999) • Un parc social développé Le parc HLM est composé de 311 logements dont 265 en collectifs, 45 1990 1999 évolution individuels groupés, 1 individuel pur. En 1999, 298 logements sont WC à l’extérieur 188 9,2% 92 4,4% - 51 % occupés, représentant 14,1% des résidences principales. Ni baignoire, ni douche 261 12,7% 100 4,7% - 61,7% La commune est bien positionnée en matière d'offre sociale à la fois à l'échelle du canton et de l'agglomération. Cependant le poids du parc HLM Sans chauffage central 485 23,7% 398 18,8% - 18 % connaît un certain effritement de part sa relative ancienneté. • Le confort des logements Compte tenu de l’ancienneté du parc, la part des logements inconfortables est importante sur la commune. Toutefois on constate depuis 1990, une amélioration sensible du confort des logements notamment en ce qui concerne l’équipement sanitaire. • L’amélioration de l'habitat De 1988 à 1990, une OPAH a été menée sur la commune. Au total 91 logements ont été subventionnés dont : g 3 concernant des propriétaires occupants, g 71 logements à usage locatif initialement occupés, g 10 logements vacants remis sur le marché de la location. En 2001, le Syndicat intercommunal de Monts et Barrages a lancé une nouvelle OPAH sur la partie ouest de son territoire dont la commune de Saint Léonard. Cette opération avait pour objectif de permettre l’amélioration du cadre de vie, favoriser le développement local et pallier aux carences constatées en matière de logements : g un manque de confort encore important g des offres locatives et en accession à la propriété insuffisantes g une demande locative importante Le bilan de cette OPAH 2001-2003 sur la commune est positif : g 48 logements à usage locatif subventionnés dont 19 initialement vacants. 85% des dossiers se localisent dans le centre bourg, g 16 dossiers propriétaires occupants réalisés g 42 façades rénovées. Une OPAH Revitalisation Rurale et un Programme Territorial de l’Habitat sont actuellement en préparation sur l’ensemble du Pays Monts et Barrages. Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 11 Evolution de la construction 1. 3 La construction et le marché immobilier Source : DDE– Logements autorisés • Un rythme de la construction fortement ralenti Résidences Résidences Collectif Individuel Depuis 1995, la moyenne des constructions neuves autorisées à usage de résidences principales Principales Secondaires est de 17 logements par an et principalement en individuel (72%). Ce rythme reste constant comparé 1995 0 11 10 1 à la période 1984-1995 et marque un renouveau de la construction de logements collectifs. Ces opérations de promotion privée ont principalement portées sur des projets de réhabilitations en 1996 0 10 10 0 centre ancien et de réaffectations de locaux industriels. 1997 0 8 8 0 Par contre, le rythme observé est fortement ralenti, si l’on considère la période 1971-1983, qui enregistrait une moyenne de 41 logements construits par an dont 82% en individuel et en 1998 25 12 36 1 lotissements. 1999 0 21 20 1 On note effectivement, depuis 10 ans, une chute des opérations d’aménagement d’ensemble. Le dernier lotissement composé de 8 lots a été crée en 1991 et ne s’est construit que très récemment.