Chapitre 1 Diagnostic général de la commune

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 8 1. Le contexte démographique et immobilier

1.1 Population Évolution de la population 5 8 00 5 70 9 • Un déclin démographique depuis la fin des années soixante 5 6 00 5 4 5 7 La configuration rurale encore fortement marquée de la commune, son relatif éloignement 5 4 00 52 7 5 par rapport à et aux pôles d'emplois, expliquent pour partie le fait que Saint 5 2 00 5 02 4 Léonard ne capte pas la dynamique et le flux de population remarqués en 1ere et 2eme 5 0 00 4 76 4 couronne de l'agglomération de Limoges. 4 8 00 • Un solde migratoire positif qui ne compense pas la perte de population due au solde 4 6 00 naturel. 4 4 00 L'arrivée de nouveaux habitants (+186 entre 1990 et 1999) témoigne de la relative 4 2 00 attractivité de la commune. Toutefois le solde naturel est resté constamment négatif depuis 1 9 6 8 1 97 5 1 9 8 2 1 99 0 1 9 9 9 1962 du fait de la conjonction d'une faible natalité et d'une forte mortalité. Nature de l’évolution de la population • Une population âgée et vieillissante Solde naturel Solde migratoire Variation totale

Les plus de 60 ans sont deux fois plus nombreux sur la commune que les moins de 20 ans. 300 s t

Leur part est en constante augmentation depuis le début des années 80. n 200 a t Ce processus de vieillissement de la population est la raison principale du déclin i 100 b

a 33 démographique de la commune puisqu'il se traduit par un fort taux de mortalité. h 0 ' d Pôle d'équipements et de services, Saint Léonard constitue pour les populations âgées,

e -100 r

souvent peu mobiles, un lieu de résidence privilégié. Les populations jeunes ont plutôt b -200 -182 m -252 -260 tendance à se rapprocher des agglomérations offrant des commodités pour la poursuite des o -300 -251 n

études et des opportunités d'emplois. n -400 E • Un faible renouvellement de la population -500 Malgré un solde migratoire positif, la commune reste peu touchée par le phénomène de 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 mobilité résidentielle. La forte représentation de personnes âgées explique ce phénomène 40 % Population par âges de sédentarisation de la population (en 1999, 77% de la population résidait déjà sur la 1982 1990 1999 commune en 1990, et 76,2% dans le même logement).

30 3 7 , , 5 3 4 0 8 , 2 • Un rétrécissement des ménages , , 2 3 3 2 8 2 4 2 , 2 2 , 8 , 5 , 0 0 , 0 , 0 1 9 2

Le nombre de ménages est en légère augmentation, malgré la baisse de population. Ce 9 2 , 9 2 1 1 8 1 6 , 20 1 4 5

phénomène s’explique par la tendance générale à la décohabitation et par le vieillissement , 1 1 , 4 3 1

de la population. 1 La commune regroupe de plus en plus de foyers de 1 à 2 personnes (69,2%) au détriment 10 des familles de 3 personnes et plus. Les ménages d’1 personne se composent pour les 2/3 de personnes de plus de 60 ans. Les foyers de 2 personnes constituent la part la plus importante soit 36,2% du nombre total de ménages. Ainsi la taille moyenne des ménages 0 est passée de 2,5 à 2,1 personnes entre 1982 et 1999. <19ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans >75 ans

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1. 2 Les caractéristiques du parc de logement Évolution du parc de logements—INSEE RGP 1982 1990 1999 • Une croissance modérée pour l'essentiel en résidences principales N bre % N bre % N bre % Malgré la chute démographique, le nombre de logements s'est accru de 4,6% entre R ésidences 1996 83 ,3 2046 82 2112 84 ,2 1982 et 1999, du fait notamment de la réduction de la taille des ménages. Cette p rincipales croissance reste modérée et même faible depuis 1990 (13 nouveaux logements R ésidences 150 6,2 206 8, 2 177 7 seulement entre 1990 à 1999). s econdaires Toutefois la structure du parc évolue. Les résidences principales sont en L ogem ents progression (+5,8%) et représentent 84,2% du parc. vacants 252 10 ,5 244 9,8 220 8,8 L'augmentation des résidences principales, sur la période 1990-1999, s'est faite au T otal 2398 100 2496 100 2509 100 détriment des résidences secondaires (-14%), alors que ce type d'habitat avait logem ents connu une forte poussée (+37,3%) sur la période précédente. Depuis 1982, la vacance diminue de manière significative (-12,7%) alors qu'elle avait considérablement progressé sur la période précédente (+72,6% de 1975 à Résidences principales par type d’immeuble 1982) notamment en centre historique. INSEE RGP 1999 Maisons individuelles Immeubles collectifs • Un parc de logements ancien Autre 46% des logements ont été construits avant 1948. Ce parc ancien représente 40% 1347 des résidences principales (855 logements) et 70% des résidences secondaires (125 1990 593 résidences). Il constitue un potentiel encore important puisque sur les 220 logements 53 inoccupés en 1999, 155 sont antérieurs à la seconde guerre mondiale (soit 70% de la vacance totale). 1531 1999 533 • Un parc constitué principalement de logements individuels. 48 En 1999, 72,5% du parc des résidences principales est constitué de logements individuels. Cette sur-représentation est le reflet de l'évolution de la construction qui 0 500 1000 1500 2000 s'est opérée, depuis les années soixante, sous forme d'habitat pavillonnaire. Les logements collectifs représentent, en 1999, 25,2% des résidences principales. Leur part est en diminution puisqu'ils constituaient 29% du parc en 1990 (-10,2% sur Statut d'occupation des résidences principales INSEE RGP 1999 la période 1990-1999). 1 9 9 9 1 9 9 0 • Une forte représentation des propriétaires N b re % N b re % Le statut de propriétaire est largement dominant (58,5% en 1999) sur la commune et P r opr ié ta ir e s 1 2 3 5 5 8 ,5 1 1 8 4 5 8 s'explique notamment par la présence forte de l'habitat individuel. Toutefois on note une progression de la location entre 1990-1999 (+5,6%). Au total Loc a ta ir e s 7 8 7 3 7 ,3 7 4 5 3 6 ,4 787 résidences principales (37,3%) sont occupées par des locataires dont 60 % dans Autr e s 9 0 4 ,2 1 1 4 5 ,6 le parc privé. Tota l 2 1 1 2 1 0 0 2 0 4 3 1 0 0

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Confort des résidences principales (INSEE RGP 1999) • Un parc social développé Le parc HLM est composé de 311 logements dont 265 en collectifs, 45 1990 1999 évolution individuels groupés, 1 individuel pur. En 1999, 298 logements sont WC à l’extérieur 188 9,2% 92 4,4% - 51 % occupés, représentant 14,1% des résidences principales. Ni baignoire, ni douche 261 12,7% 100 4,7% - 61,7% La commune est bien positionnée en matière d'offre sociale à la fois à l'échelle du canton et de l'agglomération. Cependant le poids du parc HLM Sans chauffage central 485 23,7% 398 18,8% - 18 % connaît un certain effritement de part sa relative ancienneté. • Le confort des logements Compte tenu de l’ancienneté du parc, la part des logements inconfortables est importante sur la commune. Toutefois on constate depuis 1990, une amélioration sensible du confort des logements notamment en ce qui concerne l’équipement sanitaire. • L’amélioration de l'habitat De 1988 à 1990, une OPAH a été menée sur la commune. Au total 91 logements ont été subventionnés dont : g 3 concernant des propriétaires occupants, g 71 logements à usage locatif initialement occupés, g 10 logements vacants remis sur le marché de la location. En 2001, le Syndicat intercommunal de Monts et Barrages a lancé une nouvelle OPAH sur la partie ouest de son territoire dont la commune de Saint Léonard. Cette opération avait pour objectif de permettre l’amélioration du cadre de vie, favoriser le développement local et pallier aux carences constatées en matière de logements : g un manque de confort encore important g des offres locatives et en accession à la propriété insuffisantes g une demande locative importante Le bilan de cette OPAH 2001-2003 sur la commune est positif : g 48 logements à usage locatif subventionnés dont 19 initialement vacants. 85% des dossiers se localisent dans le centre bourg, g 16 dossiers propriétaires occupants réalisés g 42 façades rénovées.

Une OPAH Revitalisation Rurale et un Programme Territorial de l’Habitat sont actuellement en préparation sur l’ensemble du Pays Monts et Barrages.

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Evolution de la construction 1. 3 La construction et le marché immobilier Source : DDE– Logements autorisés

• Un rythme de la construction fortement ralenti Résidences Résidences Collectif Individuel Depuis 1995, la moyenne des constructions neuves autorisées à usage de résidences principales Principales Secondaires est de 17 logements par an et principalement en individuel (72%). Ce rythme reste constant comparé 1995 0 11 10 1 à la période 1984-1995 et marque un renouveau de la construction de logements collectifs. Ces opérations de promotion privée ont principalement portées sur des projets de réhabilitations en 1996 0 10 10 0 centre ancien et de réaffectations de locaux industriels. 1997 0 8 8 0 Par contre, le rythme observé est fortement ralenti, si l’on considère la période 1971-1983, qui enregistrait une moyenne de 41 logements construits par an dont 82% en individuel et en 1998 25 12 36 1 lotissements. 1999 0 21 20 1 On note effectivement, depuis 10 ans, une chute des opérations d’aménagement d’ensemble. Le dernier lotissement composé de 8 lots a été crée en 1991 et ne s’est construit que très récemment. 2000 0 11 11 0 C’est en milieu rural, ou sur la périphérie éloignée que se sont implantées la majorité des 2001 19 9 28 0 constructions individuelles, ces dernières années. 2002 3 10 13 0 • Le marché immobilier (source : étude pré-opérationnelle à l’OPAH, SELI juin 2000) 2003 0 19 18 1 gLa demande locative est qualifiée comme forte par les agents immobiliers. Le produit le plus recherché est la maison individuelle avec 2 ou 3 chambres. Le jardin apparaît important, le garage moins. En collectif, les grands logements sont les plus recherchés (type T3 et T4). Dans l’ensemble, les critères essentiels sont : l’aspect qualitatif du logement (confort, espace et prestation intérieure mais aussi aspect extérieur), la proximité des équipements et des moyens de Constructions individuelles—Consommation de terrains transport. Les demandeurs sont des jeunes couples et des familles travaillant à Limoges, des Source : registre des PC - Mairie de Saint Léonard de Noblat personnes âgées cherchant à se rapprocher des centres équipés. Surface totale Moyenne annuelle gL'offre locative reste encore faible et insuffisante malgré un fort taux de vacance. L’inconfort de Année certains logements, nécessitant des investissements lourds, freine leur mise sur le marché par des en hectare en m2 propriétaires aux faibles revenus financiers. L’offre émane pour l’essentiel de personnes 1998 1,59 2268 propriétaires d’un bien familial et phénomène plus récent d’investisseurs désirant défiscaliser. Les mises en location s’effectuent rapidement et on observe peu de rotations, malgré un niveau de loyers 1999 2,49 1465 relativement élevé. 2000 1,75 2500 gLe marché de l’accession. Le volume des transactions est variable selon les agents interrogés. 2001 1,26 2104 Pour la plupart, le problème «n’est de vendre, mais de trouver des biens à offrir». La demande émane de jeunes couples désirant accéder à la propriété. Phénomène nouveau, les populations 2002 2,45 2724 étrangères (anglais, hollandais et plus récemment belges), habituellement attirés par l’achat de 2003 4,68 2753 résidences secondaires, s’implantent aujourd’hui en résidence principale. Les biens les plus recherchés sont les maisons individuelles sans mitoyenneté et les fermettes à rénover. On constate 2004 2,81 1870 également une reprise des demandes de constructions neuves sur des terrains situés hors 1998 lotissements. Les critères de services et d’équipements sont aussi importants que pour les 17,03 2183 à 2004 demandes locatives. Au total : 78 constructions individuelles

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 12 1. 4 Perspectives d’évolution L’évolution de la population, observée depuis les dernières décennies, rendent les perspectives démographiques pessimistes. En effet, la répartition Bilan Population et Logement structurelle de la population, telle qu’elle apparaît dans le recensement de 1999, Ù Un déclin démographique depuis la fin des années soixante porte en elle les signes d’une nouvelle dégradation (une population âgée Ù Un solde migratoire positif qui ne compense pas la perte de importante et une population jeune en diminution). L’enjeu en terme population due au solde naturel. démographique est d’enrayer le processus de dévitalisation de la commune en Ù attirant de nouveaux arrivants et plus particulièrement des jeunes. Une population âgée et vieillissante Avec un déficit dû au solde naturel d’environ 50 personnes par an (sur la Ù Une croissance modérée du parc pour l'essentiel en résiden- période 1990-1999), le solde migratoire devrait être multiplié par 2,5 (soit ces principales environ 30 personnes supplémentaires par an) pour maintenir la population à Ù Un parc de logement ancien et un taux de vacance impor- son niveau actuel. tante

Si l’on se base sur le rythme annuel de la construction de 1998 à 2003, soit 17 Ù Une proportion de logements individuels élevée logements par an, on dénombrera dans 10 ans, 170 résidences principales Ù Une majorité de propriétaires occupants mais une progres- supplémentaires, soit une population de 357 personnes (en application du taux sion de la location moyen d’occupation de 2,1 personnes par logement). Dans cette hypothèse, on Ù Un parc de logement social HLM assez développé mais peu observe toujours une baisse de la population estimée à 143 personnes, dans la renouvelé mesure où le solde naturel reste celui observé sur la période 1990-1999. Ù Un rythme de la construction faible mais une consommation L’hypothèse d’une accélération du rythme de la construction et par conséquent d'espace relativement importante une augmentation du solde migratoire, est envisageable, surtout si l’on tient Ù Une demande locative forte mais une offre insuffisante compte des tendances relevées au premier semestre 2005. La commune Ù Une offre en accession insuffisante par rapport à la de- enregistre un nombre de demande de permis de construire équivalent à ceux de mande l’année 2004. En multipliant le rythme de la construction par 1,5, soit une moyenne de 25 résidences principales par an, on atteint une population estimée à 520 personnes, compensant le déficit dû au solde naturel. Le nombre de Enjeux nouvelles résidences peut alors être estimée à 248 logements. ‡ Retrouver une croissance démographique En appliquant le rapport entre habitat collectif et habitat individuel (28% - 72%) on obtient : 70 logements collectifs et 178 logements individuels. Cette ‡ Renforcer l’attractivité de la commune et accueillir de hypothèse n’est pas sans conséquence sur la consommation d’espaces surtout nouveaux habitants si la moyenne des terrains utilisées reste au niveau de celui observé entre 1998 ‡ Favoriser la diversité des espaces et des biens proposés, la et 2004. La surface consommée pour la construction de ces maisons mixité des types de logements individuelles peut être estimée à 37,3Ha soit deux fois l’assiette du centre ‡ Allier développement et renouvellement urbain : résorber la ancien de Saint Léonard. vacance et ouvrir des espaces à l’urbanisation

Le renforcement de l’attractivité de la commune passe donc par une ‡ Maintenir et valoriser le parc de logements sociaux politique du logement dynamique et orientée vers : g le renouvellement urbain et la résorption de la vacance g une production de logements, spatialement économe et équilibrée, favorisant la diversité de l’habitat et la mixité sociale.

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2. Le contexte économique

• Historiquement un pôle d’activités dynamique Ancienne papeterie Chez Giraud Dès le 11ème siècle, de nombreux textes attestent de la présence d'un bourg actif formé autour des reliques de l'ermite Léonard. Le développement de la ville est en effet directement lié au culte du saint dont la renommée s'étend dans toute l'Europe. Située aux abords d'un ancien itinéraire reliant Bourges à Bordeaux, Saint Léonard de Noblat devient dès le XIIème siècle une étape importante sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, situation favorable aux échanges et aux commerces. A l'époque médiévale, les activités agricoles, artisanales, commerciales et les équipements liés à l'énergie hydraulique sont les fleurons de son économie. Au cours du 17ème siècle, papeteries, tanneries et filatures se Usine de porcelaine La Varache (Coquet) développent sur la Vienne et ses affluents. Au 18ème siècle, Saint Léonard est le principal centre papetier de la vallée de la Vienne. Dans la deuxième moitié du 19ème siècle, le profil industriel évolue, c'est l'époque des manufactures de porcelaine. A la fin du 19ème, la mine de wolfram de Puy les Vignes démarre son activité pour atteindre une période faste entre les deux guerres. Aujourd'hui, la commune de Saint Léonard est au centre d'un pays d'élevage; la race limousine y compte nombre de ses meilleurs éleveurs.

• Le temps du déclin Champs de Mars : Foire en 1950 Jusqu’en 1975, Saint Léonard de Noblat est décrite comme une petite ville industrielle, à l’instar de Saint Junien, grâce notamment à une industrie de la chaussure florissante. A l’époque la commune se distingue de son environnement rural à vocation agricole par la présence d’activités industrielles variées telles que la porcelaine, la papeterie, la menuiserie et l’ébénisterie... Dès la fin des années 80, une grave crise économique touche le secteur industriel avec pour conséquences la fermeture de nombreuses entreprises (papeterie, menuiserie, chaussure) et un bouleversement du paysage économique et social de la commune.

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2.1 Population active et emploi

Évolution de la population active (INSEE-RGP) Depuis 1982, la population active est en baisse (-15,2%) et suit 1982 1990 1999 l’évolution démographique. Les actifs représentaient 42,5% de la Population active 2246 2018 1904 population totale en 1982 contre 39,9% en 1999. Cette dégradation est très largement supérieure à celle observée sur le département (-5%). Pop. active ayant 1 emploi 2110 1779 1707 Toutefois cette diminution a connu un certain ralentissement entre les deux derniers recensements. On note surtout, sur cette période, une Chômeurs 136 239 187 baisse importante du chômage (-21,8%), et un taux de 9,8% en 1999 Taux de chômage 6% 11,8% 9,8% inférieur à la moyenne départementale (10,3%).

Les actifs ayant un emploi travaillent majoritairement dans le secteur tertiaire. Le poids de l’industrie et de la construction a fortement chuté. Le Actifs ayant un emploi par activité économique (INSEE-RGP) nombre de personnes travaillant dans ces secteurs a diminué de moitié et représente moins du tiers des actifs de la commune. L’activité agricole 1982 1999 occupe également moins d’actifs qu’en 1982. Nbre % Nbre % L’attractivité de Limoges et des zones d’activités périphériques se Agriculture 248 11,7% 128 7,8 % renforce. En effet, les Miaulétous travaillent de moins en moins sur la commune : 54,2% en 1999, ils étaient 77% en 1982. Industrie et BTP 984 46,5% 480 30,6 %

Les caractéristiques du marché de l’emploi sont logiquement similaires à Tertiaire 884 41,8% 1064 63,6 % celles observées sur la population active. En 1999, le secteur tertiaire (services et commerces) domine le marché miaulétou qui compte au total 1700 emplois. Le poids de l’agriculture (7,8% des emplois) moins prononcé que celui observé sur le canton (15%) est en recul. Le secteur Répartition des emplois par secteur activités (INSEE-RGP 1999) du bâtiment subit de plein fouet la concurrence de l’agglomération. Enfin Commune Canton le secteur industriel, déjà fortement affaibli depuis la fin des années 80, Activités subit une nouvelle phase de régression et génère de moins en moins Nbre % % Évolution d’emplois. Agriculture 133 7,8% 15% -17%

Malgré une dépendance accrue vis-à-vis de l’agglomération et une chute Industrie 468 27,5% 26,5% -20,5% importante du nombre d’emplois (-16% depuis 1982) la commune constitue un pôle économique à l’échelle du canton. Elle regroupe les 2/3 des emplois et concentre plus de la moitié des établissements non Construction 44 2,6% 4% - 30,5% agricoles du canton. Tertiaire 1055 62,1% 54,5% +16,5%

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2.2 Les activités économiques • L’industrie • L’artisanat Le secteur industriel est aujourd’hui fragile. Sur le canton, l’effectif La commune regroupe plus de 50% des entreprises artisanales du salarié a diminué de plus d’un quart depuis 1993 . canton. Le secteur des services est particulièrement bien représenté. Fin 2003, une vingtaine d’établissements sont recensés sur la On note par contre un léger déficit des entreprises de production. commune soit près de la moitié des entreprises du canton. Malgré des Depuis 10 ans, le nombre de radiations est supérieur à celui des difficultés, la porcelaine reste la dernière grande activité en raison de immatriculations (87 contre 67). La population active artisanale son poids salarial (37% des salariés du secteur industriel) et de son diminue, 11 entreprises ont disparues sur la commune entre 1996 et caractère emblématique. D’ailleurs, Saint Léonard s’est engagé dans le 2000. L’activité artisanale manque de dynamisme et la situation à court Pôle d’Économie du Patrimoine et des Arts du feu dont l’objectif est de terme est plutôt préoccupante, compte tenu que 45% des artisans ont promouvoir l’image de la porcelaine par la mise en oeuvre de projets de plus de 50ans. développement économique, culturel et touristique. La démarche retenue par la commune consiste à faciliter l’implantation d’artisans d’art en centre ville. Au-delà du thème Porcelaine, ce projet vise à Répartition des entreprises par secteur d’activités en % Canton Commune redynamiser le tissu commercial et à mettre en valeur le cadre urbain et 42,4 architectural. Commerces Les autres activités significatives sur la commune sont l’imprimerie, la 35,3 transformation des matières plastiques, la fabrication de prothèses dentaires, de couvertures chauffantes, le travail du cuir… Ces 43 Services structures aux activités technologiques souvent pointues permettent le 42,9 maintien d’un tissu économique relativement autonome par rapport au marché local. 14,6 La localisation de ces activités est variable : centre bourg, vallée de la Industrie/BTP Vienne, le long de la RD13…La commune dispose d’une zone 21,8 d’activités à Soumagne, qui aujourd’hui offre peu de disponibilités foncières. Son implantation, sur la RD39 hors de l’agglomération, 0 10 20 30 40 50 permet de limiter les nuisances mais freine son attractivité. En effet, elle reste isolée des grands axes de communication. Les entreprises artisanales Canton Commune La zone du Theil est aujourd’hui un espace d’intérêt communautaire. Source : Chambre des Métiers Nbre % Nbre % Son l’implantation en bordure de nationale 141, a été programmée lors Novembre.2001 des précédentes révisions du POS. Cette situation stratégique présente Alimentation 32 18,5 20 21,7 des atouts pour l’accueil d’établissements économiques et permet un relatif rapprochement par rapport à Limoges. En partie aménagée (voie Bâtiment 64 37 24 26,1 de desserte interne, réseaux d’eau et d’électricité), cet espace manque toutefois d’accès favorables. C’est pourquoi dans le cadre de Production 24 13,9 15 16,3 l’intercommunalité, une étude est actuellement en cours d’élaboration. Services 53 30,6 33 35,9

Ensemble 173 100 92 100

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 16 • Le commerce et les services (source Diagnostic économique Monts et conséquences sur le territoire tant du point de vue économique que pour barrages – COHEO mars 2003) l’entretien des paysages. Saint Léonard constitue un pôle structurant à l’échelle du canton et rayonne • Le Tourisme sur une partie du territoire de Monts et Barrages. L’offre de commerces et de services est dense et diversifiée permettant de maintenir l’attractivité de la Le tourisme est une activité essentielle pour la commune et le territoire de commune. Monts et Barrages. Situé à la charnière entre les 2 pôles majeurs de fréquentation touristique du département, Limoges (pôle culturel) et le lac de Les petits commerces et services se localisent principalement en centre bourg Vassivière (pôle nature/ loisirs), le territoire possède une identité forte et de et sur les boulevards (Pressemane et avenue du Champ de mars). Des nombreux atouts : patrimoine architectural et urbain (Label Pays d’art et commerces spécialisés (grandes surfaces, garages automobiles, matériel d’histoire), environnement naturel, musées et activités de plein air.... En lien agricole s’organisent le long des axes routiers notamment le long de la RD 13 avec le passage, ce secteur reste encore peu professionnalisé. On note (route de ). Cette situation est peu valorisée. Les espaces mal surtout une insuffisance dans les capacités d’accueil et d’hébergements. Le qualifiés perturbent la cohérence et la lisibilité de cette entrée de ville. • L’activité agricole Bilan Emploi et activités La vocation agricole de la commune est fortement marquée et Ù Depuis 1982, une population active en baisse ; toutefois une principalement tournée vers l’élevage notamment bovin. La superficie diminution du taux du chômage entre les deux derniers agricole utilisée (SAU) représente près de 60% du territoire communal recensements (1990-1999) (3311ha). Ù De moins en moins de Miaulétous travaillent sur la commune Le nombre d’exploitations a fortement régressé depuis 1979. Elles sont Ù Malgré une chute importante du nombre d’emplois (-16% depuis passées de 147 à 84 en 2000. Ce sont les exploitations non 1982) la commune constitue encore un pôle attractif à l’échelle du professionnelles qui ont le plus disparu. Les exploitations de grande taille canton (2/3 des emplois). ont mieux résisté que les autres. La part des grandes exploitations a Ù Un marché de l’emploi dominé par le secteur tertiaire augmenté (plus de 50ha) : elles représentent plus du tiers des Ù Des secteurs d’activités traditionnels fragilisés (industrie, artisanat, exploitations. agriculture) La taille moyenne des exploitations professionnelles est en augmentation. Ù Une activité touristique en lien avec le passage et une gestion Elle est passée de 43 ha à 61 ha entre les deux derniers recensements dominée par le public agricoles. 22, 3% des chefs d’exploitation ont moins de 40ans, ils n’étaient que 13% Enjeux en 1979 mais 29,5% en 1998. Logiquement, la part des 40-55ans a ‡ Pérenniser les activités économiques existant sur la commune fortement progressée depuis 1988. On peut noter un certain ‡ Valoriser l’image des secteurs activités (entrées de ville, accès et renouvellement, si l’on considère les changements de tranches d’âge par desserte) rapport à 1988. ‡ Favoriser l’implantation d'activités diversifiées et créatrices d'emploi Proportionnellement à la SAU, les terres labourables sont en augmentation (commerce, artisanat, PME...) afin d’améliorer l'équilibre habitat/ tandis que les surfaces toujours en herbe diminuent. Le cheptel bovin a emploi progressé de 15% tandis que la production ovine diminuait de 40% entre ‡ Maintenir l'activité agricole et garantir les perspectives d'évolution 1988 et 2000. la production de volailles s’est divisée par 3 depuis 1998. des exploitations Les tendances à la concentration et à la spécialisation des exploitations ‡ Renforcer l’attractivité touristique sur la commune, facteur de fragilisent ce secteur d’activité. Phénomène qui n’est pas sans développement (accueil, hébergement, animation )

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Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 18 3. Equipements et infrastructures

3.1 Equipements de surperstructure Services publics et administratifs : La commune dispose d'un bon niveau général d'équipements et Mairie, Services techniques municipaux, Régie municipale électrique, constitue un pôle à l'échelle du canton et même au-delà. En effet, de Perception, Poste, Gendarmerie, Gare SNCF, Caserne de Pompiers, nombreux équipements publics et services à la population ont une Subdivision de l'Equipement... influence dépassant largement les limites communales : collège, lycée, Enseignement : 1 école maternelle (5 classes) et 1 école primaire (2 sites-10 classes), gendarmerie, perception, poste, foyer rural,… 1 collège (16 classes) et 1 lycée d'enseignement général (9 classes) Néanmoins la commune doit renforcer et compléter son offre notamment en matière culturelle, sportive et sociale. La fermeture de la piscine a privé les habitants du canton et les Equipements culturels : scolaires d'un équipement important. La communauté de commune a 1 Foyer rural - centre social comprenant des salles d'exposition et de spectacle, engagé une réflexion sur la création d’une nouvelle piscine à proximité 1 bibliothèque municipale, des salles de musiques, 1 salle polyvalente à Beaufort, 1 cinéma, 3 espaces muséographiques : le musée Historail, le musée de l'ancien site, à Boussac. Gay Lussac, le Moulin du Got, 1 Office du Tourisme Le rayonnement communal, les nombreuses associations et les scolaires génèrent une fréquentation importante des équipements sportifs et culturels. Ainsi certains sont saturés et détournés de leur Equipements sportifs et de loisirs : destination. Une réponse partielle à cette situation consiste à court 3 stades, 1 gymnase et 1 halle des sports, 1 skate parc, 4 terrains de tennis, terme à réaménager et optimiser les structures existantes. Des besoins 1 CLSH, 1 camping municipal, 1 base de loisirs en bord de Vienne à destination de la jeunesse se font fortement sentir. La capacité d'accueil de la halte garderie est trop limitée (14 places) et la cantine Equipements sanitaires et sociaux : scolaire est trop à l'étroit. Des projets de restructuration, 1 hôpital local et maison de retraite, 1 foyer du 3ème âge, 1 Centre Local d’aménagement et d’extension sont à étudier. d'Information et de Coordination (gérontologie), 1 centre médico-social, 1 relais-info-services, 1 halte garderie parentale , 1 relais assistance maternelle, 1 service de garderie péri-scolaire Fonctionnement urbain D'une manière générale, l’organisation à l’échelle de l’agglomération Gens du voyage manque de valorisation et de liens entre les différents pôles Le schéma départemental d’accueil des gens du voyage prévoit, pour la d’équipements et de services constitués : centre ville et boulevards, commune de Saint-Léonard-de-Noblat, une aire d’accueil des gens du voyage Augères, Boussac, Beaufort, Noblat. de 16 emplacements. Malgré la présence de vastes espaces périphériques (boulevards, Par délibération en date du 20 septembre 2002, le Conseil Municipal a champ de Mars, place de la libération, place du 14 juillet) le centre approuvé ce document et a fixé un planning prévisionnel envisageant le rendu ancien est saturé par le stationnement des véhicules, générant ainsi de l’étude pour la fin de l’année 2005 et les travaux pour 2006. L’implantation une image négative et confuse des espaces publics. de cette aire sera effectuée au lieu dit du Raca, sur un terrain communal, en Les enjeux portent à la fois sur l’amélioration du fonctionnement urbain bordure du ruisseau de Tard. Cet espace fait l’objet d’un classement et d’une (liaisons piétonnes et automobiles, stationnement), la mise en valeur réglementation spécifiques dans le PLU (Secteur Nv). des espaces publics et le renforcement de chaque pôle.

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 19 3.2 Dessertes et déplacements • Axes de communication Selon le RGP de 1999, on dénombre, au niveau des trajets domicile/travail, 685 La commune est traversée par la RN 141 reliant Limoges à Clermont-Ferrand, personnes venant travailler sur la commune dont 250 en provenance de route classée à grande circulation et récemment intégrée au réseau l’agglomération et 150 de Limoges même. Inversement 440 actifs vont travailler départemental (Début 2006). Même si son importance du point de vue des quotidiennement à Limoges. La voiture individuelle domine très largement les relations avec l’extérieur du département est moins prononcée que par le passé, modes de déplacement des actifs ayant un emploi : 82% utilisent la voiture contre cette route constitue l’axe majeur de développement de la commune puisqu’elle 17%les transports en commun. la place à 30 minutes du centre de Limoges. L’analyse des trafics sur la RN 141 (Etude préalable à la RN141, DDE-juin 2004) Sur le plan local, Saint Léonard est un carrefour important grâce à un ensemble fait apparaître 7721 véhicules/jour entre la sortie de et Saint Léonard puis de routes départementales, appartenant pour certaines au réseau structurant 3000 véhicules jour entre Saint léonard et Sauviat sur Vige. Ainsi, les véhicules se (RD13 et RD7b). Ces axes ainsi que la RN 141 sont soumises à différentes répartissent sur les autres voies de communication à partir de Saint Léonard de réglementations (Voir 4.2 Nuisances et contraintes). Le réseau routier Noblat confirmant son rôle de carrefour au plan local. Ces chiffres confirment départemental est complété par un linéaire développé de voies communales. également le poids important de la RN141 pour la commune. Le trafic des poids lourds représente environ 7% du trafic entre Panazol et Saint Léonard de Noblat Du point de vue des tracés, les voies convergent selon un schéma (soit 540 poids lourds par jour). Les convois exceptionnels font l’objet d’environ radioconcentrique sur les boulevards enserrant le centre de Saint Léonard. Les 300 demandes d’autorisation par an. Globalement les trafics routiers semblent se axes structurants, supports d'urbanisation linéaire, et les voies dessertes stabiliser et même diminuer. Toutefois, on constate une pointe estivale générant correspondent aux anciens tracés ruraux. Liés à la morphologie contrastée du des perturbations au niveau du passage de la Vienne et sur la portion longeant le site, ils s'organisent majoritairement selon deux orientations : centre ville. g parallèlement à l'orientation dominante nord-ouest/sud-est des vallées de la Vienne et du Tard. Ainsi le réseau tire au mieux parti du relief en empruntant Le poids des infrastructures routières dans les modes de déplacement n’est pas couloirs et lignes de crête. sans conséquence sur l’accidentologie, qui selon les services de la DDE, peut être g perpendiculairement aux pentes des bassins versants selon une logique plus qualifiée comme relativement élevée et en constante augmentation depuis 1999. sinueuse et par paliers. Sur la période du 1er janvier 1999 au 31 décembre 2003, on dénombre un total de Venant du plateau oriental, la nationale 141 s'inscrit dans cette logique, après le 22 accidents dont : franchissement de la Vienne au Pont de Noblat. Son tracé actuel remonte au g12 ont eu lieu en agglomération XVIIIème siècle, date à laquelle elle devient l'axe principal doublant ainsi le Pavé, g8 sur routes départementales et 11 sur la nationale 141. plus direct mais plus abrupt. Avant de remonter vers le nord-est, elle se confond gCes accidents ont eu comme conséquences humaines : 2 morts, 11 blessés avec le boulevard, longeant ainsi le bourg médiéval. Cette implantation en graves et 18 blessés légers. tangente par rapport au centre ancien ne permet pas la lecture de sa forme et de sa qualité urbaine. La configuration rurale du territoire et la proximité des pôles d’activités périphériques de l’agglomération de Limoges (, …), dépourvus de L'implantation de la voie ferrée est très affirmée puisqu'elle emprunte la vallée de liaisons en transports collectifs avec la commune, expliquent pour partie la la Vienne. De nombreux ouvrages nécessaires à son passage ont été réalisés : prédominance de la voiture individuelle. talus, remblais, tranchées et surtout le viaduc pour le franchissement de la dépression des Près Evêquaux. Construit en 1878 en granit bleu du Limousin, il • Itinéraires et chemins de randonnées comporte 22 arches en courbe sur 480 mètres de longueur et atteint une hauteur Dans le cadre du Pays d’Art et d’Histoire de Monts et Barrages, 3 boucles maximale de 26 mètres. thématiques faisant l’objet de topo-guides ont été balisées sur la commune, dont • Transports et déplacements une à cheval sur Royères. Site de pèlerinage, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, Saint Léonard possède de nombreuses facettes à découvrir. De Les transports en commun sont assurés par la ligne de chemin de fer SNCF, nombreux chemins ruraux restent encore à valoriser et constituent un potentiel Limoges-Ussel et la liaison autocar SNCF-TER, Limoges-Felletin, suivant la important pour le développement de la promenade, de la randonnée et de RN141. Fréquence des trains en semaine : 7 trains acheminent les voyageurs découverte des richesses du territoire. jusqu’ à Limoges dont 3 arrivent avant 8h35. 8 assurent les liaisons retour jusqu’à Saint Léonard. Fréquence des cars : 3 aller-retour par jour en semaine.

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 20 Infrastructures terrestres

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 21 Itinéraires et chemins de randonnée

Saint Léonard de Noblat– Plan Local d’Urbanisme Rapport de présentation 22 3.3 Réseaux et déchets g Le versant de la Vienne collecte la partie Sud et Ouest de l’agglomération et présente une topographie contraignante qui implique l’utilisation de postes de • La desserte en eau potable refoulement : aux hauts de Beaufort, au pont de Noblat et au camping de beaufort. L’essentiel du centre bourg est collecté par un réseau de type unitaire. Le bassin Saint-Léonard-de-Noblat gère en régie directe une partie de la production et la d’orage du Gallier permet d’écrêter les charges hydrauliques de ce secteur. distribution d’eau potable de la commune. Le réseau actuel dessert les habitants L’ensemble des équipements alimente la station d’épuration du Viaduc, de type de l’agglomération et de ses environs dans un cercle de 6 à 8 kms de diamètre. boues activées à faible charge, construite en 1995 et d’une capacité théorique de Un piquage est réalisé sur le réseau d’AEP du Syndicat des Allois, au niveau 2500 équivalents /habitants. Les boues issues des traitements sont valorisées en des « Fromentaux » sur la commune d’Eybouleuf, pour alimenter les hameaux et agriculture suivant un plan d’épandage et font l’objet d’un suivi agronomique. écarts situés au sud de la commune (Tuilerie de la Besse, la Mazière, Plaisance, En 2004, le camping de Beaufort a fait l’objet d’un raccordement au réseau Fermigier, Bel-Air, la Besse, le Bois Déduit, les Queues Neuves, le Mas Révery, d’assainissement collectif via un poste de refoulement, renvoyant les eaux usées Romefort.) jusqu’au collecteur du Pont de Noblat. Les particularités topographiques et la dispersion des zones de peuplement Le diagnostic du réseau d’assainissement, réalisé en 2004, montre une vétusté expliquent l’existence de réseaux et de réservoirs indépendants qui déterminent générale des conduites de collecte ainsi que la présence d’eaux parasites en autant de « services » différents. L’alimentation en eau potable est assurée par : quantité importante notamment sur le réseau de type unitaire. g le captage de Lajoumard , La réhabilitation des réseaux existants sera donc un enjeu d’importance si l’on g le captage de Lifarnet (DUP du 24 novembre 1981) souhaite garantir une capacité optimale des ouvrages. Les secteurs enclins à une g une station de pompage à Beaufort, réhabilitation du réseau sont prioritairement : le quartier de la gare, la rue pasteur On dénombre quatre ouvrages de stockage sur la commune : les réservoirs du et l’avenue R. Poulidor, le quartier de la Brasserie . Bourg, de Saint-Aubin, Puy les Vignes, de Bassoleil. Compte tenu des contraintes de l’habitat existant, de l’aptitude des sols et des La consommation totale d’eau potable en 2001 s’élève à 255 000m3.. Le nombre perspectives de développement urbain, la commune a retenu comme pouvant d’abonnés est de 2 390. La consommation journalière s’élève à 107 l/j/habitant. bénéficier d’un assainissement collectif des secteurs en agglomération (le pont de Cette consommation journalière prend en compte les gros consommateurs de la Noblat, Combe Claire, le Panaud, le Revidaud, la Grande Ecure) et certains commune qui sont principalement les exploitations agricoles n’ayant pas de villages (le Pénitent, le Theil, Lajoumard). source individuelle. Au nombre de 43, elles consomment plus de 200 m3/an. Ù Pour l’avenir, les enjeux en terme d’alimentation en eau potable s’orientent Les eaux pluviales principalement vers : Les collecteurs des eaux pluviales dirigent leurs eaux vers les exutoires naturels, thalwegs et cours d’eau. Compte tenu de la topographie du territoire, la collecte g le remplacement des canalisations en fonte du centre ville, aujourd’hui est assurée par une série de réseaux de faible importance, ce qui a pour avantage vétustes, par des matériaux inoxydables. de réduire le diamètre des ouvrages. g l’amélioration de la qualité de l’eau fournie en agissant sur les caractéristiques physico-chimiques de l’eau à la production. • La collecte et le traitement des déchets • L’assainissement La collecte des déchets ménagers et assimilés est effectuée, par le SICTOM, Ù L’assainissement collectif selon une répartition par secteurs. Le SYDED assure le traitement, la mise en La commune de Saint Léonard de Noblat est équipée d’un réseau unitaire avec décharge des déchets, les opérations de transport, de tri ou de stockage qui s’y des parties en séparatif s’écoulant vers deux exutoires distincts et selon deux rapportent. versants: l’un orienté vers la Vienne, l’autre vers le ruisseau du Tard. On recense sur la commune un centre d’enfouissement au lieu dit Cadillat. Sa g Le versant du Tard collecte les eaux du nord et de l’est de l’agglomération. gestion est assurée par le SYDED, détenteur de la compétence traitement. Une Ces eaux sont conduites vers le site de traitement du Raca, de type boues déchetterie, située au lit du Raca, a été ouverte au public en septembre 2005. La activées à faible charge, construit en 1975 et d’une capacité théorique de 3500 gestion « haut de quai » (gardiennage, accueil, entretien…) est assurée par le équivalents /habitants. SICTOM. L’enlèvement et le traitement des déchets collectés sont assurés par le Le réseau d’assainissement est de type séparatif pour les collecteurs les plus SYDED. Ces deux sites font l’objet d’un classement et d’une réglementation récents et de type unitaire pour les plus anciens. Deux déversoirs d’orage spécifiques dans le PLU (Nd). La commune dispose également de 6 sites d’apport protègent les ouvrages de traitement des surcharges hydrauliques. volontaires (conteneurs de type éco-points ) répartis sur l’agglomération.

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Bilan Equipements et Infrastructures Ù Un bon niveau général d'équipements de superstructures : la commune constitue un pôle à l'échelle du canton et même au-delà Ù Néanmoins une offre à compléter et à remettre à niveau pour faire face notamment à des problèmes de saturation. Des besoins se font sentir en matière culturelle, sportive et sociale. Ù Un manque de valorisation et de liens entre les différents pôles existants Ù Un manque de cohérence et de lisibilité sur les entrées de ville (RN141 et RD13 notamment) Ù Certaines difficultés sur l'axe RN141, liées notamment au trafic et transit des poids lourds et des véhicules hors gabarit.

Enjeux ‡ Conforter le rôle de pôle d’équipements et de services de la commune ‡ Pérenniser les équipements existants et optimiser leur fréquentation ‡ Des équipements à adapter et à créer (scolaires, sportifs, culturels, des locaux à réaffecter) ‡ Améliorer le fonctionnement urbain (liaisons piétonnes et automobiles, stationnement) ‡ Mettre en valeur les espaces publics et renforcer les fonctions des différents pôles ‡ Requalifier les entrées de villes (RN 141 et RD 13) ‡ Améliorer la circulation et le trafic routier sur la RN141 ‡ Accompagner le développement urbain en assurant la desserte par les réseaux des secteurs concernés (voirie, AEP, eaux usées…)

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