J.A. MARTIGNY, lundi 19 janvier 1959 — N° 8 99° année

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Organe du RÉCLAMES : 26 et. Avis mortuaires : 30 et. PARTI RADICAL-DÉMOCRATIQUE VALAISAN Régie des annonces : Publicitas Sion et succursales Le " paraissant les lundi, mercredi, vendredi

iL!IIOI!lllll[lllll!lllll!lllllllllll!inillllllllllllllllllllllJIII!MII!JI Garantie des droits de l'homme I Vous m'en direz tant! I ^IIUI!lllli:illllllllllllllllllllllilllllllllll!IUIIIIIIIIIIUII!IIIIIITî Depuis plus de 25 ans, toutes les sur ses pays voisinj et sur leurs habi­ liberté de la presse. Le droit de cruautés, les atrocités et les actes de tants. Cette constatation peut être vivre devra être garanti à chaque Paris sous l'eau On peut aimer l'hiver, mais pour­ violence commis par les potentats de faite dans les pays baltiques (l'Esto­ individu, quels que soient sa langue, quoi faut-il qu'à son apparition tant de # A la suite d'une crue régulière l'empire allemand millénaire ont été nie, la Lituanie et la Lettonie), en sa race ou sa religion. gens le saluent par des transports de lu Seine, provoquée pur des stigmatisés par le monde entier com­ Hongrie et dans la zone Est de l'Alle­ Les conditions matérielles permet­ d'enthousiasme irraisonnés et parfois pluies torrentielles, le fleuve a me les méthodes et les crimes les magne, où partout les Russes en tant de mener une vie convenable dangereux ? plus exécrables. Les plus grands de s'appuyant sur une minorité ren­ devront être également assurées. Ce débordé en plusieurs endroits de Tenez : ces criminels de guerre ont été con­ dent les habitants par leur puissance problème n'est naturellement pas Je voyais l'autre jour clans la rue, un la région parisienne. Hier soir, damnés à la peine capitale par un coercitive plus flexibles et par là aisé à résoudre. L'augmentation des on comptait 1200 immeubles sous monsieur d'une apparence plutôt grave tribunal international et plusieurs plus traitables. salaires entraîne une hausse du coût et qui tout à coup se mit à lever l'eau. Les habitants se sont réfu­ milliers de ces « petits » seigneurs Qui a des velléités de résistance de la vie. Cela conduit à un cercle joyeusement un pied à la hauteur de giés dans les étages supérieurs attendent encore leur condamnation. est déporté ou doit s'enfuir. Les mé­ vicieux. Il faut chercher une autre sa taille, à brandir les deux bras pour mais, dans de nombreux cas, les Et déjà au ciel de la politique mon­ thodes les plus barbares sont prati­ solution. Ce n'est pas non plus une retomber, par manière d'amusement, maisons ont dû être évacuées. diale s'annonce une nouvelle vague quées et cela au nom de la démocra­ solution de faire fonctionner conti­ sur son derrière. Cette nuit, la cote de la Seine qui tend non seulement à étouffer tie populaire qui se dit pacifique. nuellement le pressoir fiscal. Pour Tjoupi ! par tous les moyens les instincts de faire face aux immenses tâches qui n'était qu'à 90 cm. en dessous de Tout européen animé d'un esprit de Comme il était seul, ce n'était pro­ liberté de certains peuples et états. liberté devrait être convaincu que lui incombe, il est clair que l'Etat a celle de 1955 qui vit une dévas­ bablement pas pour divertir ses copains Sous la devise « démocratie popu­ ces gens-là n'ont pas la moindre besoin de puissants moyens finan­ tation catastrophique du bassin qu'il se livrait à ce petit jeu, mais pour laire » certains potentats (derrière le idée d'une vraie démocratie. ciers. Toutefois, un peuple pressuré son agrément personnel. de la Seine et de l'Oise. rideau de fer) ne s'efforcent-ils pas Toute pression engendre un mou­ est inévitablement réduit à la men­ Ce que les hommes les plus sérieux d'inculquer au monde ouvrier que vement opposé. C'est ainsi que dans dicité et l'Etat lui-même tombe tôt peuvent être enfants tout de même ! M. Mikoyan seul le communisme ou bolchévisme ou tard dans l'abîme de la banque­ plusieurs pays d'Europe des troubles Et les femmes ... s'en retourne en URSS est capable de représenter et de route. Il est donc urgent de trouver et des grèves sont déclenchés par Elles que l'âge devrait inciter à une protéger les intérêts de la classe aussi ici une solution raisonnable. # Renonçant à visiter la Floride, des éléments subversifs sans cons­ certaine réserve ne sont pas les der­ ouvrière. Les événements d'après- M. Auastasc Mikoyan, premier cience, sous le prétexte d'améliorer Une chose que les hommes au­ nières, au premier froid, à se livrer à guerre, le mitraillage des ouvriers de vice-président de l'URSS, s'en va la situation des classes laborieuses. raient dû cependant apprendre, c'est des gestes désordonnés, et à des Berlin, de Poznan ou de Budapest Et tout cela ne fait qu'appesantir les retourner en Russie trois jours qu'une paix vraie et durable ne peut par les troupes russes au nom de la charges des classes moyennes et ou­ être obtenue que lorsque les droits plus tôt que prévu. Une confé­ démocratie populaire n'en prouvent vrières. Ces manifestations ne ser­ fondamentaux de l'homme, comme rence de presse est organisée à que trop bien le contraire. L'amélio­ vent donc pas à la classe ouvrière ceux de la liberté de croire, de juger, Mercredi : Article de M. Fernand l'occasion de son départ, au­ ration véritable du sort de la classe mais uniquement ^des desseins poli­ de parler et de penser ont de nou­ Carron, député, Fully. jourd'hui. Avant de quitter les ouvrière ne peut se poursuivre que tiques bien déterminés : créer des veau la même valeur pour tous. La Etats-Unis, M. Mikoyan x>a ré­ dans un régime de liberté et de désordres, des troubles afin que les constitution fédérale représente aux démocratie libérale, par des réfor­ pondre aux questions de 400 jour­ dirigeants du parti puissent mieux peuples du monde entier un monu­ culbutes, à l'exemple des petits chats mes sociales respectant les droits de nalistes. Il a déclaré, hier, à la pêcher en eau trouble. Si seulement ment lumineux et durable et prouve joueurs. la personne humaine. Il ne faut pas tous les peuples pouvaient déceler télévision, qu'il était simplement qu'une telle conception est en effet à Ce caractère primesautier a son oublier qu'un état ne peut exister toutes ces actions criminelles. Le réaliser. charme et nous l'avons tous manifesté, venu aux Etats-Unis pour re­ que si ses citoyens, de quelque lan­ peuple suisse a, selon ses possibilités, Le communisme mondial est et plus ou moins, dans des moments de cueillir des impression sur la vie gue qu'ils parlent ou religion qu'ils accueilli d'une façon magnanime les reste un danger constant pour tous liesse ou d'oubli, seulement il cause professent, riches ou pauvres, obs­ de la grande nation américaine. réfugiés de tous les pays sans dis­ les peuples épris de liberté. Le monde parfois de mauvais tours. curs ou considérés peuvent vivre tinction de race ou de religion. Il libre doit rester vigilant et ne pas C'est très joli de lever sa robe à deux Syndicats contre gouvernement sous les mêmes lois. Toute dictature, leur a prodigué son aide et sa pro­ oublier que les tyrans ne se mon­ mains, d'esquisser un pas de rock'n roll, toute violence des minorités ou ma­ en Argentine tection. Qu'on lui soit reconnaissant. trent jamais aussi caressants qu'au et de risquer finalement un grand- jorités a pour effet que les oppressés Le premier devoir de charité pour moment de bondir sur leur proie. écart, à condition d'avoir quelque en­ # La grande et bouillante Répu­ sont ou bien exterminés, selon les un pays qui a été préservé de la traînement. blique argentine connaît, ces méthodes nazies, ou opprimés, bru­ hf. s. guerre était de venir en aide aux Trop d'amateurs, grisés par le tour­ jours, une agitation fébrile. Les talisés et bâillonnés. Des foyers de plus pauvres des pauvres qui avaient billon des flocons se lancent ainsi dans syndicats — chez qui le souvenir désordre dans le propre état sont tout perdu. Aussi notre peuple con­ des figures, certes, plaisantes, niais qui de Pérou, et surtout de Mme Pé­ ainsi constitués, tout en menaçant la Quand dieux heures tinuera à accorder un asile à tous comportent des périls. rou, est toujours assez vif — ont paix. ceux qui en seront dignes. de sommeil par nuit suffiront ! Il suffit d'un mouvement malheureux déclenché une action de grande cl on se casse une jambe ou un bras. Nous n'aurons jamais une paix L'Europe ne pourra se relever que La vie sera créée artificiellement, les envergure comportant un ordre On voudrait donc, clans leur propre mondiale tant qu'une grande puis­ lorsque les principes fondamentaux opérations pourront se faire sans verser de grève et un étal d'alerte. Le intérêt, mettre en garde toutes ces per­ sance de l'est (comme la Russie gou­ de la vie personnelle seront rétablis de sang, on n'aura plus besoin que d'une plan de stabilisation économique sonnes contre une jubilation excessive vernée par le communisme) exerce et respectés, à savoir : la liberté de ou deux heures de sommeil par nuit, et leur conseiller, tout en se réjouissant du gouvernement est à l'origine une pression militaire et économique croyance, de penser, de parler et la annoncent les savants russes pour le siè­ de l'hiver, d'imposer une sourdine à de ce conflit. Des bombes ont cle suivant... éclaté ici et là mais, jusqu'ici, on leur joie. L'agence de nouvelles Tass citait un Il est vrai que quelques semaines ne signale heureusement aucune livre intitulé « Un rapport sur le XXIe effusion de sang. d'hôpital, quand il s'agit d'augmenter L'entretien Eisenhower-Mikoyan siècle », dans lequel 29 savants de l'Union les frais et de réduire une fracture ont, soviétique prédisaient ce que l'humanité généralement, un pouvoir revigorant M. Stevenson : Opposons un pro­ allait accomplir en cent ans. sur les patients. gramme valable au communisme à Washington M. Alexander Nesmeyanov, président Ça les occupe. de l'Académie des Sciences de l'URSS, El puis, des foules de petits embête­ 9 Dans une discours prononcé à prédisait : « Une victoire prochaine de la Washington, M. Stevenson, can­ ments, comparés à celui-là, deviennent chimie organique, avec la création de insignifiants. didat démocrate à la présidence substances organiques par les méthodes des Etals-Unis, a déclaré coura­ Plutôt que de s'énerver pour des futi­ de la nature vivante ». lités, de se quereller pour des riens, on geusement que « son pays n'avait Le temps viendra où, en utilisant les s'intéresse exclusivement à sa jambe ou pas de programme à opposer au méthodes qui sont les caractéristiques de à son bras. communisme ». « ...Que leur foi la nature vivante, on obtiendra des subs­ Rien de tel pour simplifier la vie. soit à nos yeux mauvaise ne tances non-vivantes. Quand on voit certains de nos con­ change rien au fait que leur En l'an 2 000, un chirurgien pourra temporains s'empoisonner l'existence an rythme est dynamique, le nôtre opérer un patient sans mutiler son corps, sujet de menus ennuis on se dit qu'ils lent. Les communistes s'intéres­ en utilisant « un lancet supersonique », auraient meilleur temps d'y aller carré­ ceci aux dires de M. Mikhail Ananiev, sent au monde entier, c'est ce qui ment d'un tibia ou d'un humérus. directeur de l'Institut des instruments Histoire de donner à chacune de manque aux hommes de l'ouest. chirurgicaux expérimentaux. Ils ont la race humaine toute en­ leurs préoccupations son exacte impor­ Il a déclaré que les supersons ne se­ tance. tière pour horizon. Leur •< frater­ ront pas seulement capables de couper Ce que j'en dis bien sûr, ne doit pas nité » est matérialiste, collecti­ les tissus dans une opération où le sang inciter les gens d'un naturel heureux à viste et athée, ce qui nous déplaît. ne coulera pas. mais ils seront un fac­ ne montrer, dans leurs ébats hivernaux Mais elle louche tout le monde, teur de coagulation. qu'une prudence relative et à profiler elle constitue la trame d'une po­ Les diagnostics se feront également du verglas pour multiplier les facéties. litique qui envoie les « mission­ mécaniquement. S'ils tombaient sur la tête, ils se­ naires du nouvel ordre » jusqu'au M. Engelhardt, chef du département raient moins optimistes ensuite. bout du monde. Les Etals-Unis biologique de l'Académie des Sciences, a Voilà bien l'autre face du problème. espèrent rendre réelle l'image de prédit qu'au XXIe siècle, le citoyen per­ Une fois de plus la vérité se trouve drait moins de temps dans son lit, et la fraternité telle que nous la dans un juste milieu. ainsi « prolongerait » sa vie en gardant jetez-vous par terre, si cela vous concevons, et se mettre au travail Le point culminant de la visite aux Etats-Unis, l'entretien avec le président ses yeux ouverts plus longtemps. pour exprimer noire volonté d'ac­ amuse, mais choisissez de préférence Eisenhower, a eu lieu dans la Maison Blanche à Washington et durait 105 mi­ Des méthodes doivent être trouvées un endroit dépourvu de glace. complir tout effort et tout sacri­ nutes. Mokoyan rentrera trois jours plus tôt que prévu à Moscou. - Notre photo pour se débarrasser, sans mal pour l'or­ A. M. fice dicté par les besoins du montre les personnalités qui prenaient part à l'entretien. Au premier plan de ganisme et dans l'espace d'une ou deux monde ». gauche à droite : Eisenhower, Mikoyan et Dulles. Debout à gauche : Llewellyn heures, des toxines de la fatigue qui Thompson, ambassadeur des Etats-Unis à Moscou et au centre Mikhail Menchi- demandent en général huit heures pour TRAVAUX GARANTIS 6 MOIS, kov, ambassadeur de l'Union Soviétique à Washington. être neutralisées. TORSA CARROSSERIE SIERRE I SION Lundi 19 Janvier 1959 Le Confédéré SPORTS • SPORTS mmmmm m n HOCKEY SUR GLACE Absolument mérité ! - Martigny 2-3 Championnat suisse (1-0 1-2 0-1) Ligue nationale A: Chaux-de-Fonds 3-0 Cette rencontre de championnat s'est dis­ dur. Rouiller se chargea de stopper les dan­ Davos—Lausanne 11-1 (1-0, p% 1-0) putée samedi sur la patinoire des Augustins gereuses attaques de Maisoneuve. L'ardeur Ambri—Baie 2-4 à Fribourg, devant une foule dense, sous la qu'il y mit lui valut trois expulsions. Jàc­ Aiosa—Berne 2-3 Patinoire artificielle de Viège, glace rich, Viège tient à ne pas se laisser sur­ impeccable ; temps splendide au début, prendre et y parvient fort bien en pre­ direction de MM. Stoller, de Lausanne, et quérioz eut l'occasion d'effectuer des arrêts Ligue Nationale B : puis couvert ; 4 500 spectateurs. nant même carrément l'initiative des Vuillcmin, de Neuchâtel. splendides et sauva son camp à maintes re­ Arbitres : MM. Briggen (Berne) et opérations, pourtant Chaux-de-Fonds at­ Gottéron : Egger ; Maisoneuve, Panchaud prises. Au troisième tiers, Martigny, com­ Gottéron—Martigny 2-3 Stoller (Saint-Sulpice), bons. tend la 6e minute pour procéder aux Schwcizer, Monin ; Aebischer, Béer, Clé­ plètement déchaîné, se rue à l'assaut des Sierre—Servetté 9-3 buts fribourgeois. Les attaques succèdent les Match disputé d'une manière absolu­ premiers changements de ses meilleurs ment ; Gehri, Gauch, Zedi. Viège—Chaux-de-Fonds 3-0 unes aux autres, tandis que la défense où ment correcte malgré l'importance de éléments qui ne quitteront par ailleurs Martigny : Jàcquérioz ; Connors, Pillet H. Montana—Servetté 7-11 Pillet H. et Bongard font des prouesses aux l'enjeu; une seule pénalisation (à H. que prudemment la glace. Bongard ; Revaz, Pillet G, Rouiller ; Natcr, côtés de Connors, se montre intraitable. Sur Première Ligue Truffer). Après un premier tiers particulière­ Mudry, Constantin. ment disputé et à l'avantage de Viège, une mêlée, Maisoneuve est bien près d'ané­ Viège : Truffer A. ; Meyer, Schmid G. ; Ce déplacement en terre fribourgeoise Zermatt—Sion 4-8 la rencontre met plus de temps à s'ani­ antir les efforts des visiteurs, mais son tir Studer ; Truffer H., MacDonald, Salz- s'annonçait très difficile pour le team octo- Villars—Saas-Fee 10-0 mer durant le deuxième tiers avec un passe à côté des buts vides. Ce sera au con­ mann ; Truffer T., Truffer R., Pf ammat- durien qui a cependant réussi une splendide Zermatt—Crans 10-6 Chaux-de-Fonds en verve et dont une traire Pillet G. qui, 5 minutes avant la fin ter ; Schmid E. victoire et obtient deux précieux points. Le pourra partir seul, dribler le gardien et ins­ arrêté à la 8e du 3e tiers. action Pfister-Delnon aurait notamment début du mach voit Gottéron mener le jeu Chaux-de-Fonds : Badertscher ; Delnon, crire de magnifique façon le numéro 3. mérité un meilleur sort ; ayant calme­ et lancer de dangereuses attaques tandis que Dannméyer ; Geiser,. Stettler ; Townsend, Dès lors c'est au tour des Fribourgeois de ment laissé passer l'orage, Viège accom­ Martigny se replie sagement et organise sa Pfister, Liechti; Scheidegger, Ferraroli, se déchaîner, tandis que Martigny se can­ plit une des plus belles phases du match défense. Vers le milieu du tiers, Gehri re­ Déjà plus facile! Huguenin. tonne prudemment en défense. Des situa­ grâce à R. et T. Truffer. çoit une passe en retrait, et, dans la mêlée, Buts: au premier tiers: Truffer H. sur tions plus que dangereuses sont créées de­ Les Valaisans, quj oht mieux pu doser inscrit le premier but pour Gottéron. Mar­ passe de MacDonald (7e) ; au deuxième vant les buts de Jàcquérioz. Dans les der­ Zermatt - Sion 4-8 leurs efforts, car ils ne doivent pas tigny ne tarde pas à se reprendre, et les tiers : T. Truffer sur passe de R. Truffer nières secondes, alors que Rouiller se fait '(1-4 2-3 1-1) compter uniquement sur quelques joueurs avants, bien lancés par Connors qui fut sa­ tifë) ; au troisième tiers : H. Truffer pénaliser, Gottéron sort son gardien. Marti­ prennent un départ fulgurant au 3e tiers medi le roi incontesté de la patinoire, créè­ Samedi soir, le H.-C. Sion effectuait à sur passe de Salzmann (3e). gny, qui joue à 4 contre 6, pratique alors à profitant ainsi de la fatigue des Delnon, rent des situations épiques devant les buts nouyeaU un déplacement puisqu'il devait outrance le dégagement interdit, gagnant à Les deux équipes s'alignent donc au Dannmeyer, Townsend, Pfister et autres fribourgeois, mais sans parvenir à marquer. faire le long voyage de Zermatt ; après les chaque fois de précieuses secondes. Malgré tout grand complet et disposent ainsi du Liechti. L'espace d'une seconde un magnifique tir de efforts fournis la veille contre Crans, l'on ses efforts, Gottéron ne parviendra pas à maximum d'atouts pour disputer cette Ainsi, grâce à un meilleur jeu d'équipe Mudry nous fit entrevoir l'égalisation, mais pouvait craindre, l'issue de cette rencontre. franchir ce rempart, et la fin du match sur­ partie à chances égales, hormis l'avan­ et à une forme physique remarquable, 1" Egger le stoppa de magnifique façon. Mais il n'en fut rien et les jeunes se batti­ viendra sur ce score de 2-3. tage de l'endroit évidemment. HC Viège a remporté une victoire méri­ rent magnifiquement pour enregistrer une Dès la reprise, les deux équipes se lan­ Cette victoire est amplement méritée, car Connaissant la rapidité de son adver­ tée sur un Chàux-dé-Fonds dont les indi­ nouvelle victoire, qui leur permet de penser cent résolument à l'attaque. Gottéron man­ tous les joueurs ont joué avec un cran et un saire en, début de match et fort de son vidualités ne peuvent pas tout faire. sérieusement au titre de champion valaisan que une occasion exceptionnelle à la 2e mi­ acharnement peu ordinaires et harcelèrent expérience faite en Coupe suisse à Zu­ P. M. à condition naturellement de faire toujours nute, mais se rattrapera 4 minutes plus tard constamment leurs adversaires. Connors fut preuve du même esprit d'équipe, la leçon lorsque sur un violent tir de Gehri, Jàcqué­ le pilier de l'équipe et ne quitta pas la glace prise contre Villars ayant eu des effets ab­ rioz relâche le puck qui pénètre de quelques une seule seconde. A ses côtés les arrières se solument salutaires' à ce sujet. Denny et son team en forme! centimètres à l'intérieur des buts. signalèrent par leurs interventions efficaces, Cette partie se déroula par —' 13 degrés Avec deux buts d'avance, Gottéron pou­ tandis qu'en avant nous avons vu œuvrer devaht 350 spectateurs environ. MM. Dé- vait se croire hors de danger. La suite du avec plaisir la ligne des jeunes, moins sur­ fago, Monthcy et Kcenig, Brigue arbitraient match allait lui apporter une vive désillu­ veillée que l'autre, et qui sut en profiter. Imboden et Zurniwen (2e tiers) et Mac Sierre - Servetté 9-3 sion. En effet, dans une mêlée, Constantin L'un des plus actifs fut certainement Nater Neàl (3è tiers) écopèrent de 2 minutes. (3-1, 2-0, 4-2) réussit à reprendre le puck et à battre le qui sema plus d'une fois l'angoisse dans la La marque a été ouverte par Michelloud gardien de près. Peu après, Natcr se met­ défense adverse. sur renvoi à la 7é minute ; puis Germartini Enfin du froid, enfin de la glace en dien Hans Benelli, absolument étonnant, tait à son tour en évidence, et d'un tir im­ Cette magnifique victoire annonce un net sur renvoi également (10e), Guay d'un tir bon état, et surtout un match de « toute et qui sut parer admirablement au dan­ parable, obtenait l'égalisation. Dès lors, les retour en forme et nous laisse entrevoir en­ 4e loin (14e), et Guay encore, sur effort beauté » disputé d'une manière absolu­ ger au début du deuxième et du troisiè­ joueurs devinrent nerveux, et le jeu plus core de belles rencontres. Jag personnel (I9ey scorèfent pour Sion* alors ment correcte (malgré 4 pénalisations me tiers) mérite nos plus chaleureuses que l'entraîneur Mac Neal avait réduit l'é­ dans chaque camp, mais pour des fautes félicitations, car elle sut rester homogène cart à la 18e minute. absolument dépourvues de toute méchan­ et s'affirmer ainsi d'une moyenne bien Au cours du >2e tiers-temps, Guay sur ef­ ceté) et à un rythme étourdissant du meilleure que Celle des Genevois, dont fort personnel (3e) et Imboden, d'une re­ début à la fin devant plus de 2 500 spec­ les vedettes Zamiclfc;Bagnoud et autres Montana - Servetté 7-11 prise (4e) portent la marque à 6-1 ; à la". 8E tateurs. ,'..-- • .,-.. •• : Althaus se dépensàipnt vainement dans J4-2 3-4 0-5) minute, Zermatt obtient un auto-goal suc un- '' Sfert-ëT S'ëriètli' trft'ëfenvin, Giachino Un jeu beaucoup trop personnel. Et pour­ tir de F. Kronig. Six minutes plus tard, A. ; Benelli B. ; Bregy, Roten, Théier ; tant, à part un léger début de noncha­ Patinoire naturelle d'Ycoor, temps cou­ Rey (2e), Zamick sur passe de Bagnoud (3c) c'est aU tour de Dayer de faire sort petit Giachino J., Denny, Imboden. lance à la reprise du deuxième tiers et vert, glace en bon état, 500 spectateurs. Bestenhcider sur passe de Viscolo (4e), Ba­ solo pour battre le gardien haut-valaisan. un certain énervement inutile entre la Servetté : Retschisky ; Schindler, Bon- Arbitres : MM. Aubort, Lausanne et Wae- gnoud sur passe de Zamick (5e), Rey sur A la 17e minuté, F. Kronig, sur effort per­ 6e et la 10e minute de l'ultime reprise, gard ; Dall'Oglio, M. Bernasconi ; Ba- ber, Fribourg, bons. passe de Bestenheider (8e), Rey sur passe sonnel, marque le 3e but zermattois. les Valaisans ont toujours tenu la dragée de Dasky (12e). Au 2e tiers : Gsponer sur gnoud, Bernasconi R., Althaus ; Preisig, Une pénalisation mineure a été infligée Durant la dernière reprise ,un but est haute à leurs adversaires, et ceci surtout passe de Bczcnçon (5e), Zamick sur passe Zamick, Chappot ; Schneeberger, Balet. à Bagnoud à la 14c minute du 2e tiers et marqué de chaque côté : par Michelloud sur dès le coup d'envoi et malgré un but très de Bagnoud (Se), Bagnoud sur passe de Za­ Arbitres : MM. Aubort et Weber, Lau­ une pénalisation de méconduitc de 10 mi­ passe de Guay à la Ile minute, et par Mac chanceux marqué par Bagnoud alors mick (9e) Bernasconi sur passe de Prcisig- sanne, bons. nutes à Bonvin à la 12e minute du 3e tiers. Neal sur effort personnel à la 17e minute. qu'ils étaient déjà supérieurs. Chapot (13e), Rcy sur passe de Bestenhei­ Buts : au premier tieïs : Bagnoud, solo Une fois de plus, l'on a pu constater qu'à Nous ne pouvons assez dire tout le Montana : Perrcn ; Daski, Felli ; Besten- der (18c), Zamick, solo (ISe), Dasky depuis (5e), Roten sur passe de Denny (7e), part l'excellerit Amédée Biner, qui ne réus­ heider I ; Rcy. Viscolo, Bestenhcider II ; la ligne bleue (20c). Au 3c tiers : Zamick Ëonvin sur passe de Denny (8e), Denny plaisir que nous a procuré ce match, ga­ sit pourtant aucun bilt par suite d'un mar­ Bczcnçon, Gsponer, Schmid ; Bonvin, dont sur renvoi consécutif à un tir de Chapot sur passe de J. Giachino (16e) ; au se­ gné d'une façon très sportive en même quage très étroit, et l'entraîneur Mac Neal, c'est la rentrée. (3e), Bagnoud sur passe de Althaus (I3c), cond tiers : Imboden sur passe de Denny temps qu'il fut vin magnifique spectacle. le H.-C. Zermatt n'est plus' que l'ombre de Servcttc : Schnebcrgcr ; Schindler, Dali Althaus sur renvoi (13e), Zamick, solo (18c) (lie), Denny sur passe de J. Giachino P. M. lui-même. Mais ceci n'enlève rien à la va­ Oglio ; Bongard ; Bagnoud, Zamick, Alt­ Bagnoud sur passe de Zamick (18e). leur de la victoire sédunoise, acquise d'une (16e) ; au troisième tiers : Denny sur haus ; Preisig, R. Bernasconi, Chappot ; Après la lourde défaite subie la veille à manière parfaitement régulière et surtout passe de J. Giachino (2e), Bagnoud sur Balet. Sierre, Servcttc affronta cette partie avec à l'issue de deUx déplacements longs et dif­ passe de Althaus (5e) alors que les deux Buts : au 1er tiers : Viscolo sur passe de d'autant plus d'appréhension qu'à part l'ab­ ficiles. équipes jouent à quatre, Denny sur effort Zermatt-Crans 10-6 (arrêté) personnel (9e), Bongard sur passe de sence de ses titulaires Staebler (gardien) et (3-3, 4-2, 3-1) Bagnoud (12e), Denny, solo (12e), Denny Branger (arrière), blessés déjà absents, ils durent se priver des services de leur gar­ sur passe de Imboden (12e) — nous A la 8e minute du 3e tiers, l'équipe de dien remplaçant Rctzisky (dont l'œil blessé La bise et - 11 degrés avons donc eu 3 buts en une minute, Crans quitte la glace sous prétexte d'un Belle victoire suisse avant le match à Sierre avait enflé) ainsi dont deux sierrois — alors que A. Gia­ mauvais arbitrage de MM. Défago (Mon- que de ceux de M. Bernasconi malade, alors chino purgeait pourtant une pénalité they) et Koenig (Brigue), alors que Zer­ en Autriche Crans - Sion 3-4 que Dall'Oglio et Bagnoud jouaient quoique mineure. matt — complètement retrouvé après (2-2 0-1 1-1)' grippés. * Incroyable, mais vrai » ! En effet, nous avoir apporté d'importantes modifica­ Brusquement, le temps a changé et cette ne pensons pas que de nombreuses per­ tions dans la composition de ses lignes — Ainsi Montana a laissé échapper une vic­ fois-ci le programme des matches de hockey sonnes se rendaient samedi soir à la pati­ menait confortablement par 10 à 6 ; les toire pourtant à sa portée puisqu'il menait sur glace a enfin pu être tenu grâce à un noire de Graben dans le secret espoir buts ont été marqués par MacNeal.(3), par 5-2 au milieu du match ; mais l'équipe froid sibérien ; en effet, vendredi soir (pour d'assister à une victoire aussi rentis- A. Biner (3), F. Kronig (2), G. Biner et se désintégra durant le dernier tiers alors commencer), la bise soufflait avec violence sante, aussi claire, aussi nette, que celle Julen pour Zermatt et par Carlsen (4), que Servcttc retrouvait en quelque sorte un et le thermomètre marquait —: 11 degrés à remportée par le HC Sierre sur un Ser- Barras O. et Jacot pour Crans. second souffle sous l'impulsion de Zamick Crans à l'occasion du match de champion­ vette-HC, qui peut bien invoquer la rela­ Nous pensons que la victoire reviendra et de Bagnoud. Précisons encore que Schne­ nat, dont la victoire revint avec peine mais tive excuse d'avoir son gardien titulaire de toute manière au HC Zermatt sur le bcrgcr est un joueur de la troisième ligne. d'une manière méritée au H.-C. Sion, qui Staebler et son arrière Branger blessés, tapis vert, car le match ne dégénéra nul­ P. M. reprit ainsi la tête du classement. Malgré alors que le très jeune gardien Retschisky lement puisqu'il n'y eut qu'une pénalisa­ Suite des sports en page 4 la rentrée de Bernard Debons, les choses effectuait son premier match et qu'il se tion contre Zermatt et deux contre n'allèrent donc pas du tout facilement pour faisait blesser à l'œil — par-dessus le Crans. les Sédunois, qui étaient pourtant encoura­ marché — par un de ses camarades juste Martigny II gés par plus de la moitié des quelque 200 avant le début de la partie, ce qui pro­ spectateurs présents (un grand bravo aux voqua un léger retard. Mais lorsqu'on • Dimanche matin, Industrielle-Zum- La deuxième formation, qui était égale­ supporters). En effet c'est l'entraîneur Carl- se fait passer pour un très sérieux pré­ stein - Ambri-Piotta (Genève) se sont ment en déplacement en terre fribourgeoise, sen qui ouvrit la marque à la 2e minute, tendant au titre de champion de groupe, séparés sur le score de 4 à 3 pour les y a disputé deux matches. mais Guay s'empressa d'égaliser sur passe l'on doit avoir plus de réserve dans son Si. au terme d'une belle partie, elle dû de Germanini, puis de donner l'avantage Genevois (1-2, 1-0, 2-1) ; les Sédunois sac et ne pas venir se faire damer pro­ s'incliner de justesse devant Gottéron II, à son équipe à la 9c minute d'un tir de la menaient pourtant par 2 à 0 après trois prement le pion par une équipe qui sur­ par 3-2. elle se rattrapa en battant l'équipe ligne bleue. Mais deux minutes plus tard, minutes de jeu. prend évidemment de plus en plus ses de Bulle par 8 à 6 et ramène ainsi 2 points O. Barras remettait les deux formations à chauds supporters. O Une sélection valaisanne se rendra les de ce déplaccmlnt. égalité. Une pénalisation mineure, infligée 7 et 8 février à Genève pour y prendre à Germanini, n'influença pas le score du­ En effet, toute l'équipe sierroise (Den­ part à un tournoi intercantonal romand rant ce premier tiers-temps. ny naturellement en tête avec ses 6 buts et ses trois passes-buts, ainsi que le gar­ des équipes scolaires. Au cours du deuxième tiers Guay marque à la 5c minute. Puis il faut attendre la 3e Il n'est pas facile de battre les Autri­ VOTRE TEA-ROOM minute de l'ultime reprise pour voir Ro- chiens. Encore moins quand ils courent mailler porter la marque à 4-2 sur passe de chez eux. L'exploit de notre Suissesse Guay, mais à la 8e minute, G. Barras ré­ Anne-Marie Waser n'en revêt que plus duit l'écart sur effort personnel et la fin de d'éclat. En effet, la volontaire skieuse de la partie donne lieu à une lutte particuliè­ Bannnlp a réussi à enlever la première rement serrée. Dayer et Roten éeopent no­ HELVETL NKttNL place au slalom des célèbres courses du \ï4* ARDON tamment de deux minutes. Hahnenkamm à Kitzbiihl. Notre photo Les arbitres furent MM. Défago, Mon­ montre Anne-Marie Waser à côté de la LA Ml GUEX PROPRIETAIRE toute sécurité thcy, et Exhenry, Champéry (bons) ; la Norvégienne Sandwick, deuxième de glace était dure, mais cassante par endroit. l'épreuve. Le Confédéré Lundi 19 janvier 1959 Ne laissez pas passer l'occasion ! Visitez notre SALLE NEUTRE D'INFORMATION ET DE DEMONSTRATION POUR LA TELEVISION

A LA SALLE DES FETES (ANCIENNE HALLE DE GYMNASTIQUE) A MARTIGNY. Sur divers écrans, nous vous donnons un aperçu des programmes de la TELEVISION SUISSE. .a PRO RADIO-TELEVISION «s «s Heures d'ouverture : de 17 à 18 heures pour Programme TV o les enfants et dès 20 heures pour les adultes. Lundi 19 janvier : .S "S Entrée libre ! Pas de vente ! » 0) Le soir : « La Boule d'Or :

Pour les émissions du soir, les enfants jus­ Mardi 20 janvier :

qu'à 16 ans ne sont pas admis. Le soir : « Mademoiselle » théâtre

LE PROGRAMME DE SOTTENS chrétien — 18 30 Micro-partout — 19 15 Infor­ mations — 19 25 Le miroir du monde — 19 45 Quand les parlementaires Mardi 20 janvier Piano — 20 00 Questionnez, on vous répondra — 20 20 Qu'allons-nous écouter ce soir — 20 30 7 00 Radio-Lausanne vous dit bonjour — se mesurent sur les champs de neige 7 15 Informations — 7 20 Premiers propos — Concert symphonique — 22 30 Informations — 22 35 Jazz — 22 55 Instantanés sportifs — 11 00 Orchestre — 11 15 Da^li amici del sud, causerie — 11 30 Oeuvres de Liszt — 12 00 Or­ 23 12 Hymne à la Bérésina (Mathil-Delor-de chestre — 12 15 La discothèque du curieux — Reynold). 12 30 La joie de chanter — 12 45 Informations — 12 55 Intermezzo — 13 00 Mardi, les Kars — 13 10 Disques pour demain — 13 35 Quatuor en SPECTACLES AVIS DE TIR sol mineur (Claude Debussy) — 16 00 Le thé en musique — 16 40 Chant, avec accompagne­ Cinéma ETOILE - Marligny ment de piano — 17 10 Conversation avec Mi Lundi 19 et mardi 20 : Des tirs auront lieu comme il suit : chel Déon, sur son livre : « Les gens de la Le sansationnel « policier » anglais : TROIS a) Lancement de grenades à main au stand du nuit » — 17 20 Violon et piano — 17 30 Danse PAS VERS LA POTENCE, avec Scott Brady Bois de Finges : à domicile — 17 50 Les mains dans les poches et Mary Castle. Un film passionnant, angois­ — 17 55 Disques — 18 05 La paille et la poutre sant, où chaque minute compte. Samedi 24. 1. 59 08 30 - 12 00 Offres et adresses — 18 15 Le micro dans la vie — 19 00 Ce jour, Dès mercredi 21 : Vendredi 30. 1. 59 07 00-16 00 en Suisse et dans el monde — 19 15 Informa­ Réédition du film mondialement connu, du tions — 19 25 Le miroir du monde — 19 45 La film admirable qui fait aimer le cinéma. Vi­ g) Tirs aux pistolets à Aproz : chaîne du bonheur — 20 30 Les parents ter­ vien Leigh et Robert Taylor dans la plus Mardi 27. 1. 59 14 00 - 18 00 sous chiffre ribles, de Jean Cocteau — 22 15 Aspen-Séré- belle histoire d'amour de tous les temps : LE nade (Darius Milhaud) — 22 30 Informations PONT DE WATERLOO. Un incomparable Pour de plus amples informations, on est prié — 22 35 Le courrier du cœur — 22 45 Epopée chef-d'œuvre que l'on peut voir et revoir de consulter les avis de tir affichés dans les Com­ Pour toutes demandes des civilisations : Trois mille ans d'histoire avec une émotion et un plaisir sans cesse munes intéressées et le Bulletin Officiel du Ct. du d'adresses on est prié égyptienne (proch. diffusion : mardi 27 jan­ renouvelés. Valais. de se référer au numéro vier, à la même heure). AU CORSO Place d'armes de Sion, de contrôle figurant Dès ce soir lundi, nous sommes heureux de le Commandant. Mercredi 21 janvier vous présenter le plus grand film français de dans l'annonce. 7 00 Réveil à deux temps — 7 15 Informa­ tous les temps : LES MISERABLES, l'œuvre célèbre de Victor Hugo, présenté en techni- tions — 7 20 Finis les rêves — 8 00 L'Univer­ Importante entreprise valaisanne engagerait Inutile de demander sité radiophonique internationale — 9 00 Huit rama et en couleurs et animé par une distri­ chants populaires russes — 9 15 Orchestre — bution éclatante : Jean Gabin (Jean Valjean), l'adresse pour les an­ 9 45 Sonate en trio et Concerto en mi majeur Bernard Blier (Javert), Danièle Delorme (Fan- nonces portant la men­ (Henry Purceli et Antonio Vivaldi) — 10 10 tine), Bourvil (Thénardier), Serge Reggiani 1 gypseur-peintre tion : « offres écrites » Reprise de l'émission radioscolaire — 10 40 (Enjolras), Béatrice Altariba (Cosette). Sylvia Concerto No 1, en ré bémol majeur (Serge Montfort, Fernand Ledoux, Lucien Baroux, ou s'adresser par écrit, Prokofiev) — 11 00 A l'Opéra — 11 35 Refrains Giani Esposito, etc. Quittant les sombres couloirs et l'at­ pouvant également exécuter des travaux de etc.. et chansons modernes — 12 00 Au carillon de Attention : Vu l'importance de ce film, il carrelage. Age maximum 40 ans. A présenter cer­ mosphère tendue des Assemblées, les midi — 12 25 Le rail, la route, les ailes — est présenté en deux époques (c'est-à-dire 2 tificats de capacité. Salaire fixe. 12 45 Informations — 12 55 En marge de la semaines). Dès ce soir lundi jusqu'à dimanche: parlementaires de Suisse et d'Angleterre Ecrire sous chiffre 454 à Publicitas Martigny. Boule d'or — 13 05 D'une gravure à l'autre Ire époque. - Une grande affluence étant pré­ se sont mesurés sur les champs de neige. — 13 40 Sonatine pour violon et piano (Dvo­ vue, nous prions toutes les personnes qui le rak) — 16 00 Le feuilleton : Voyage au centre peuvent d'assister aux séances de semaine L'équipe suisse a remporté la victoir*e et, de la terre, de Jules Verne — 16 20 Musique pour éviter qu'elles ne trouvent plus de au classement individuel, c'est le conseil­ places samedi ou dimanche. - La Ire époque pour l'heure du thé — 16 50 Quintette en fa ler national Weibei. de Laufon, qui l'a SPORTIFS! mineur (Brahms) — 17 30 L'heure des enfants, ne sera présentée au-delà de dimanche 25. avec oncle Henri — 18 15 Nouvelles du monde Louez d'avance au 6 16 22. emporté (notre photo). abonnez-vous au ^Confédéré"

LA TORNADE 74

Feuilleton du «Confédéré» 73 dant ma parole — il appuya ironiquement fonde... interminable. Enfin, de l'autre côté — J'enverrai tout à l'heure quelques sand- sur les mots — m'avait prié de lui garder le de la cloison, des sanglots violents, convul- wiches à Pierre par un domestique. ALIX ANDRÉ secret. Mais le temps est venu d'agir et le slfs. éclatèrent. — Oh ! je ne pense pas que ce soit utile, silence et l'inertie ne sont plus de mise. La Alors, certaine que Thérèse Ferrer, toute répondit vivement Terrail. 11 ne s'attardera lutte entrera demain ou, en tout cas, un joui- à sa douleur, ne pouvait l'entendre, la jeune guère et dînera en arrivant. prochain, dans'une phase décisive. Veux-tu fille s'arracha de la place et, d'un pas chan­ Il sembla à Marie-Ange que le vieillard continuer à être de mon côté ? Tu perds ton celant, regagna sa chambre. était contrarié par sa décision. Elle répondit £a Tornade temps avec le planteur. Sur l'honneur, je te fermement : jure qu'il aime Biche. CHAPITRE IX — Je trouve l'heure actuelle suffisamment ROMAN — Qu'il veut épouser Biche, rectifia la Ce soir-eà, à l'heure du repas. Pierre ne tardive pour ne pas obliger Pierre à atten­ voix mal assurée de Thérèse. Ce n'est pas regagna pas la villa. M. Terrail expliqua dre davantage. la même chose. d'un mot son absence : travail ! Et il dut Lorsqu'on quitta la table, la jeune fille se De nouveau, le rire dur et caustique se juger que l'incident était dans l'ordre habi­ rendit à l'office où elle donna des ordres. fit entendre. Le silence qui avait suivi la cynique dé­ tuel des choses, car il ne s'étendit pas davan­ Et, un instant plus tard, le valet de cham­ — Pauvre aveugle ! Il l'aime, te dis-je. claration de Ferrer fut de comte durée. La tage sur ce sujet. bre de M. Terrail. un panier sous le bras, Et, seule, l'étrange naïveté dont font preuve voix du jeune homme, cette voix que Biche Le visage de Biche s'était crispé. Puis, son passa devant la terrasse, se dirigeant vers les êtres les plus intelligents en pareil cas avait de la peine à reconnaître, se faisait regard se posant sur Ferrer, que l'industriel l'usine. t'a empêchée de le remarquer. Il l'aime. Ses de nouveau entendre. avait ramené pour dîner, elle interrogea : silences, son détachement, son indifférence, En dépit des assertions du vieillard. Mau­ — Finissons-en. disait Christophe. Veux-tu — Et vous avez pu vous libérer, vous, et jusqu'à l'acharnement qu'il met à sauver rac ne parut pas et la soirée se termina sans oui ou non. persuader Olivier de « se join­ Christophe ? 1 usine le crient. Four la dernière fois, veux- lui. Ferrer se retira de bonne heure. Comme dre à nous » ':' Le ton de cette phrase surprit le jeune tu abandonner des espoirs chimériques et, il tendait la main à Olivier, il interrogea — Non cent lois non. Je croyais te l'avoir homme. Il était ironique, presque dur, et ont comme par le passé, joindre tes efforts aux amicalement : suffisamment fait comprendre. eût dit aussi que Marie-Ange faisait un ef­ miens ? Un peu de patience encore et nous — Ne m'accompagnez-vous pas. au moins Cette fois. le directeur parut arrivé au pa­ fort pour s'adresser à lui. serions riches. Si le sort des Terrail inquiète jusqu'à la route. Cette soirée si belle sera roxysme de la colère. — Si vous connaissiez, comme moi. votre ton âme sensible, rassure-toi. La perte de peut-être la dernière de l'été. Les prévisions — Ah ! s'écria-t-il. oubliant toute pru­ cousin. Biche, répondit Christophe, vous sau­ 1 usine ne sera pas trop dure aux proches météorologiques, pour les jours prochains, dence, tu refuses ! As-tu donc peur de des­ riez qu'il n'admet point d'immixtion dans la parents du fortuné Maurac. sont pessimistes. On nous promet orages, servir Maurac ? part de besogne qu'il s'est réservée. Lui pro­ « Alors, est-ce dit ? Puis-je compter sur pluies diluviennes, tempêtes de vent, que « Oui. c'est cela, affirma-t-il. ce ne peut poser, votre père ou moi-même, une aide, eût toi ? sais-je encore !... être que cela. Me voici donc obligé de te été nous attirer un relus certain, catégorique, — Je crois t'avoir, à plusieurs reprises, Tandis cpie les jeune gens s'éloignaient et mètre au fait d'un événement que ta pers­ et peut-être pas très aimablement lormulée. signifié mon refus lormel. que l'industriel regagnait sa chambre, Thé­ picacité n'a point éventé. J'avais promis le La manière adoptée par Ferrer ne pouvait rèse referma doucement le piano sur lequel secret, mais seulement parce que celui-ci me La voix qui avait prononcé les mots était plus tromper Biche. La jeune lille était dé­ depuis le début de la soirée, elle jouait en convenait parfaitement. Je craignais en el- altérée, mais pleine d'assurance. Ferrer pous­ sormais fixée sur les sentiments que l'ancien sourdine. Biche, immobile, la regardait avec let que. connaissant les projets de mariage sa une sorte d exclamation de lureur. directeur des établissements nourrissait pour une sorte de dureté. Le visage de Mlle Ferrer intervenus entre le planteur et Marie-Ange, — Fh bien ! je me passerai de toi ! le nouveau. Elle était, hélas ! fixée sur bien était très pâle et ses gestes empreints de tu te montres moins aimable envers celui- La porte donnant sur le couloir s'ouvrit, se d'autres points encore, mais avait résolu de lassitude. La jeune fille ne semblait point ci. Or. je tenais avant toute chose à ce que la relerma et. dans la chambre de Thérèse, ce ne lien trahir de ses découvertes, du moins soupçonner qu'elle était l'objet dune telle jalousie d'Olivier, les sentiments hostiles fut le silence. Alors Biche comprit quelle pour l'instant. Cependant, elle ne pouvait attention et. lorsqu'elle releva la tête, une qu'il nourrissait pour son cousin, croissent faute elle avait commise en ne profitant pus empêcher son attitude et sa voix de mar­ sorte de tressaillement l'agita. Mais elle re­ chaque jour. F.t la... disons sympathie fort des dernières répliques des jeunes gens pour quer une certaine contrainte lorsqu elle s a- prit assez vite son assurance. visible pour cet ancien docker en était le se retirer sans bruit. Comme elle demeurait dressait à Ferrer. meilleur stimulant. Aussi me suis-je confor­ là. hésitante, une sorte de gémissement lui Après la réponse de se dernier, elle se — Qu'y a-t-il, Biche ? interrogea-t-elle mé au vii'u même de Biche qui. en me ren­ parvint. Puis ce fut une plainte plus pro- tourna vers son père. en souriant. 4r Lundi 19 janvier 19.59 . Le Confédéré

teur dans le ring. Toutes dispositions, telles que visite médicale et autres se­ ise 7-7 Chronique de Martigny ront, naturellement prises, avant les combats. D'ici là, nous .faisons maintenant dé­ C'est à .une: véritable exhibition de résultat équitable. jà appel aux amateurs du noble art, hockey sur glace qu'il nous a été Martigny a très bien joué : G. Pil- Patinoire de Martigny L'assemblée du B.-C. M. pour qu'ils (réservent ce jour à un tel donné d'assister, dimanche soir, à la let, par ses dribïings, sema souvent Programme du 19 au 25 janvier fut une réussite meeting. Tout sera mis en oeuvre pour patinoire de Martigny, et le résultat le désarroi dans la défense adverse. Lundi 19 donner entière satisfaction aux ama­ qç 7, à 7 prouve bien l'acharnement •Revaz prit plusieurs fois de vitesse Patinage de 13 30 à 16 30 Le comité du B.C. M. a eu le plaisir teures, de l'escrime du poing. qu'ont mis pour vaincçe les: deux ses adversaires,' mais fut malchan­ de 20 00 à 22 00 de sa'uer — samedi soir à l'assemblée N. B. - Entraînement : Tous lc.- antagonistes. Opposés., aux Ecossais, ceux dans ses tirs. La défense où ré­ Mardi 20 générale — la présence d'une quin­ mercredis et vendredis, à 19 h. 30, an­ qui discutaient un unique match en gnèrent Connors et Guay lança de Patinoire réservée aux zaine de jeunes, tous bien décidés à cienne halle de gymnastique, Mar­ Suisse, les Martignerains ont pu rapides contre-attaques. Une bonne écoles de 9 00 à 12 00 se soumettre aux directives de notre tigny. '. • . We compter sur la présence de l'entraî­ mention également aux jeunes qui Patinage de 13 30 à 16 30 entraîneur Ali Crettenand. Le travail Chœur de Dames neur sédunois Guay qui a été d'un ont fait de gros progrès. Les atta­ de 20 00 à 22 00 de formation de ces jeunes ne sera pas Demain mardi, à 21 heures, répétition précieux renfort. Les deux équipes quants écossais se sont avérés très Mercredi 21 une affaire de tout repos pour ce der­ supplémentaire. ont disputé un, excellent match, et la dangereux et Dryburgh s'est montré Patinoire réservée aux nier. Mais, connaissant ses capacités, MARTIGNY-BOURG rencontre où les attaques ont suc­ •le plus efficace. écoles de 9 00 à 12 00 nous savons également qu'en lui nous cédé; aux attaques, fut palpitante à Les équipes : Patinage de 13 30 à 16 30 tenons l'homme sur lequel nous pou­ Action pommes de garde souhait. vons compter en toutes circonstances. Ecosse : Huddlestone ; Watt, Cart- de 20 00 à 22 00 La Régie fédérale des Alcools organise Au premier tiers, lés locaux pri­ wright ; Gr'egor, Mavver ; MacDonald, di 22 Ceci dit, revenons à cette assemblée, une nouvelle action de pommes à prix rent un léger avantage sur les visi­ Stance, Wylie ; Young, Dryburgh, Patinoire réservée aux qui se déroula dans le meilleur esprit réduit. teurs. Dans chaque camp, le montant Pearson. écoles de 9 00 à 12 00 sportif ; c'est tout dire. Lecture et ap­ Les fruits livrés seront de bonnes pom­ vint au secours du gardien. Mdïtigny HC : Connors, Bongard ; Patinage - de 13 30 à 16 30 probation des statuts. Questions di­ mes de garde. Le prix de vente est fixé La reprise sera plus serrée et se Guay, Pilïet H. ; Rouiller, Pillet G., verses et, entre autre, mise sur pieds à 0 fr. 25 le kg. Inscriptions au Bureau terrriinera par un score nul. Dans le Revaz ; Constantin, Mudry, Nater ; Vendredi 23 d'un meeting à M3r.tigny. D'ici là,' les municipal jusqu'au vendredi 23 janvier. troisième tiers, après trois minutes Saudan. Patinoire réservée aux membres du club ont encore quelques L'Administration. de jeu, les Valaisans portent le score But pour les visiteurs : Drybugh écoles de 9 00 à 12 00 semaines devant eux pendant ' les­ à 6 à 3. La victoire ne semble faire (2), Stance (2), Cartwright, Pearson Patinage de 13 30 à 16 30 quelles, par une préparation sérieuse, Fanfare municipale aucun doute. Mais les Ecossais se et un auto-goal. Entraînements : ils feront en sorte de se présenter de­ - Edelweiss » dépensent sans compter (!) et au prix Pour Martigny : Guay (2), Connors de la file équipe : de 18 30 à 19 30 vant leurs adversaires respectifs bien Les membres de la fanfare sont priés de belles attaques ils parviendront (2), Pillet G., Mudry, et un auto-goal. de la Ile équipe de 19 30 à 20 30 entraînés, ce qui pourra leur permettre d'assister aux répétitions suivantes pour à remonter l'écart. Le match se pour­ • Le match fut d'une correction de la Ire équipe de 20 30 à 22 00 de remporter éventuellement une vic­ suit avec beaucoup d'acharnement et la semaine soit : exemplaire : une pénalisation mineu­ Samedi 24 toire ou, tout au moins, de faire bonne lundi 19, mercredi 21 et vendredi 23 Guay, sur passe de Çonnors, redon­ re dans chaque camp. Patinoire réservée aux contenance. Car, tous les pratiquants nera l'avantage aux locaux. Peu courant, à 20 h. 30. Environ 1 800 spectateurs ont écoles de 9 00 à 12 00 de ce sport viril savent fort bien que Le comité forme le voeu que chaque avant la fin les Ecossais rendront ce assisté à cette rencontre dirigée par Patinage de 13 30 à 16 30 la meilleure récompense pour ceux qui but et le match se termine sur un membre fasse un effort pour assister à MM. Andréoli et Toffel. Je." de 20 00 à 22 00 s'occupent de leur formation est, de ces répétitions car le concert approche à Dimanche 25 leur part, un comportement à la.hau­ grands pas. Le Comité. Cx-de-Fonds Martigny à 14 30 Martigny III Montana II à 16 45 GYMNASTIQUE Patinage 20 30 à 22 00 P. S. — lundi soir et jeudi soir, une interrompu leur congé payé, sures en question n'ont pas été partie de la patinoire sera réservée à pour venir approuver la cons­ encore ressenties. Mais des l'entraînement du club de patinage. titution du gouvernement, observateurs — qui n'approu­ La belle assemblée puis ils sont retournés chez vent pas la politique actuelle Harmonie eux, où ils resteront sage­ — décèlent déjà des indices de la sieetion de Sioit Ce soir lundi, (oulcs les 2mcs clari­ ment jusqu'à fin avril. L'opi­ de revendications sociales, et nettes e! timbales. '. nion publique reste sourde à certains d'entre eux estiment C'est vendredi soir, au Carnotzet de la plus vite jusqu'à la guérison totale) et « Glacière », qu'ont eu lieu les assises M. Raymond Muller (pour des raisons annuelles de la Section « Sion-Jeunes » professionnelles) présentèrent irrévoca­ de la Société fédérale de gymnastique ; blement leur démission. C'est avec beau­ les débats furent • conduits de manière coup de- rçgret que nous les voyons quit­ ourrier de France très expéditive par. M. Joseph Mouthon, ter le comité, mais nous sommes certains président, en présence d'une quarantaine qu'ils; donneront encore de sérieux coups de membres actifs, libres et' d'honneur, de main à leurs camarades du nouveau Monsieur Paul BOVEN, à Sion ; Monsieur et Madame-; Michel BOVEN La Vme République est la prière de M. Legendre : qu'on a fait la part trop belle et si ce n'est un manque évident de ven­ comité, dont voici les noms : Mai'cel et leurs enfants Philippe et Danièle, maintenant dotée de toutes elle ne les plaint pas. Elle aux techniciens qui, plongés tilation dans lé local et une série beau­ Proz, président ; Jean-Charles Balet, à Sion ; , ses institutions. La France, sait en effet que dans le dans les chiffres, négligent coup trop longue de discours, nous 'au­ Jacques Amherd, Pierre Ebiner, Bernard Madame et Monsieur Jean ACTIS- depuis le 8 janvier, a fait en­ même temps où le gouverne­ les résultats psychologiques rions gardé un souvenir optimum de cette Fiorina (tous anciens) et Jean-Louis Bo­ BOVEN, à Martigny; ; tièrement « peau neuve » — ment demandait aux anciens de certaines décisions. De soirée. Mais ces deux remarques n'enlè­ rella et André Hoffmann (nouveaux). Madame et Monsieur Edmond Gf- politiquement, s'entend. Les combattants de renoncer à toute manière, il est un peu vent absolument rien à la valeur intrin­ Les différentes tâches seront réparties ROUD-CARRUPT, leurs enfants et événements se sont, il est leur pension, il augmentait le tôt pour juger si ces mesures sèque des délibérations qui démontrèrent ultérieurement. Nous pouvons donc faire petits-enfants, à StîPierre-de-Clages vrai, déroulés conformément traitement des parlementaires aboutiront au résultat recher­ clairement la bonne marche de. notre, entière confiance à cette équipe de jeu­ et .Fribourg ; ï : Monsieur et Madam£ Robert CAR- au scénario pré-établi ; il n'y qui touchent maintenant près ché, et si le plan de redresse­ société locale de gymnastique et c'est nes, qui se fixera comme point d'hon­ RUPT, leur enfants et petits-enfants, a donc pas eu de surprise. M. de 5 millions par an pour six ment mis au point, réussira évidemment bien là l'essentiel. neur d'agir au mieux des intérêts de la à Sierre ; Coty a laissé la place au Gé­ mois de travail. dans un proche avenir. Les différents rapports annuels gymnastique en général et de la section Monsieur et Madai.ne Marcel CAR- néral de Gaulle, et les céré­ Après avoir ouvert cette 97e assemblée en particulier. Quelques commentateurs, lo­ Le nouveau gouvernement RUPT, à Chamoson ; monies relatives à la passa­ annuelle (« Sion-Jeunes » fêtera donc avec ainsi que les familles parentes et giques jusqu'au bout des on­ ne possède pas, contraire­ Après avoir élu M. Joseph Praz mem­ tion des pouvoirs ont occupé un éclat particulier, le centième anniver­ alliées. gles, ont été brusquement pris ment aux précédents, de bre d'honneur (toutes nos félicitations!) beaucoup de place dans les saire de sa fondation en 1961, en tant que ont la douleur de faire part du décès de de scrupules politiques. Ce ré « Président du Conseil », voir qui fit également un intéressant exposé quotidiens, qui ne parlent plus ancienne section du canton), M. gime, qui se dit républicain, même de « Chef ». Il va falloir sur la première édition du Tour de Sion, plus de la dévaluation et des Mouthon salua spécialement la présence Madame demandent-ils, l'est-il réelle- que les éditorialistes de presse et avoir entendu M. Ernest Hitter, qui hausses ; le nouveau gou­ de M. Séraphin Antonioli,' président rayent ces expressions de remit à la section le prix concernant le vernement a été formé eu un d'honneur ; de MM. Louis Bohler, Marco De notre correspondant leur vocabulaire. Il offre championnat suisse inter-sections dont Irène BOVEN temps record, si l'on songe à Donazzolo, Paul Morand, Aug. Schmid, particulier Hubert Revol seulement une hiérarchie qui nous parlons plus haut, l'assemblée écou­ née CARRUPT ce qu'était autrefois la consti­ et Angelo Tettoni, membres d'honneur, fait que celui qui est en tête ta les excellentes paroles prononcées tour tution d'un ministère ; les ainsi que celle de M. Ernest Hitter, pré­ ment ? Le peuple français de la liste, a reçu le nom de à tour par MM. Auguste Schmid. Louis ieur chère et regrettée épouse, mère, partis se sont ternis tran­ sident de l'Association valaisanne d'athlé­ be'le-mère, grand-mère, sœur, belle- n'était pas mécontent de pré­ « Premier Ministre ». Pratique­ Bohler, Marco Donazzolo. Paul Morand quillement à l'écart, le Parle tisme, léger, et présenta son rapport an­ sœur, tante, cousine et parente, que voir que « les choses allaient ment, il ne fait de doute pour et enfin Séraphin Antonioli. ment a approuvé, pour la nuel qui fit bien ressortir la grande acti­ Dieu a rappelée subitement à Lui, le changer », mais il ne s'était personne que c'est le Général forme, l'équipe ministérielle a vité déployée durant la saison écoulée. A l'instar de toutes les sections de 17 janvier 1959, munie des Sacrements pas demandé dans quel sens de Gaulle qui assumera la di­ pris aussitôt ses fonctions. Puis M. Jean-Claude Balet, secrétaire, Suisse, celle de. Sion axera son activité de l'Eglise. elles pourraient changer. En rection de toute la politique Les Français eux-mêmes n'en donna lecture du procès-verbal de la sur la fête fédérale de gymnastique qui L'ensevelissement aura lieu à Sion fait, la France est sous un ré­ française, que ce soit sur le reviennent pas ! dernière assemblée, dont nous nous plai­ se déroulera à Bâle du 9 au 12 juillet le mardi 20 janvier, à 10 heures. gime présidentiel, infiniment plan intérieur ou sur le plan des relations internationales. sons à relever les excellents passages 1959, alors que les pupilles se rendront à Domicile mortuaire : Sion, Place Ce qui ne veut pas dire que moins démocratique que celui 11 y a donc une certaine ana­ pleins d'humour. Enfin, M. Marcel Proz, la fête cantonale à Naters le 31 mai 1959. du Midi. l'unanimité estime que tout va des Etats-Unis, parce qu'outre caissier, constata avec un large sourire Nous souhaitons à tous une bonne acti­ pour le mieux dans la meil­ Atlantique c'est le peuple en­ logie, bien que le « cadre » et l'état absolument satisfaisant des finan­ vité et d'excellents résultats. P. M. leure des Républiques. Le ciel tier qui est appelé il partici­ les circonstances ne soient pas ces. politique n'est pas absolu­ per à l'élection du Président, comparables, entre la France ment pur. Il y a même un alors qu'en France, ce n'est de 1940 et celle de 1959. M. Pierre Ebiner, moniteur-chef, releva certain malaise dans l'air. Cer­ qu'une partie sélectionnée de avec satisfaction la bonne tenue de la La situation présente a ce­ tains parlementaires se de­ notables politiques. section à là fête cantonale de Viège pendant donné un aspect plus mandent quel va être leur (avec un total de 143.-95 points) ainsi que Graves inondations à Paris Cela ne sigYilfie pas que sérieux au comportement du rôle. On leur conseille de re­ les remarquables résultats enregistrés chacun regrette déjà l'état de pays, et a permis de revalo­ lire la Constitution. Mais le par les athlètes René Zryd, Serge de fait. Au contraire. Dans les riser le crédit politique de la fait est que, dans le nouveau Quay, Gilbert Sierro, François Moos, etc. circonstances présentes, et vu France à l'extérieur. Les dif­ régime, le rôle de l'Assem­ ainsi que par les gymnastiques à l'artis­ la gravité des problèmes, la ficultés françaises n'en sont blée sera réduit à sa plus tique Michel Ebiner et Jean-Louis Bo- nécessité d'un pouvoir fort est cependant pas résolues pour simple expression. Des dépu­ rella, sans omettre la 3e place décrochée reconnue par une large majo­ autant, et si l'on reconnaît tés en éprouvent quelque au Championnat suisse inter-sections on rité des citoyens. Reste à sa­ les efforts déployés par le amertume. Par exemple, M. catégorie C sur 172 sections. voir si on pourra éviter ce gouvernement au cours de ces Jean Legendre, député ce que nous avons déjà appelé derniers mois pour essayer de M. Jacky Amherd, moniteur des pu­ l'Oise, qui va jusqu'il écrire le « renversement des incon­ réaliser des réformes devenues pilles, se félicita de la bonne tenue de que « les Assemblées de la vénients ». A ce propos, il indispensables, on évite de se ses poulains et rendit hommage à la pré­ IVme République n'ayant pas faut souligner que les me prononcer sur le succès de cieuse collaboration de M. Jean-Louis toujours été sages, ce sont sures financières, monétaires leur application, tant il est Borella, qui le remplaça en maintes oc­ celles de la Vme qui seront et fiscales prises en fin de évident qu'il faut laisser au casions. Puis l'on récompensa Michel punies. Les constituants de l'année écoulée, ont quelque temps le soin de révéler leur Ebiner (99 ",.) et Jean-L. Borella (95';.» 1946 avaient voulu asservir peu déçu le public qui s'at­ efficacité. qui furent les membres les plus assidus l'Exécutif au Législatif, ceux tendait à une politique diffé­ Quoiqu'il en soit, le gou­ aux répétitions et l'on accepta enfin 9 de 1958 ont l'ait l'inverse. C'est rente. vernement a maintenant la nouveaux membres, chiffre que l'on se le coup classique du boome­ Les augmentations des ta­ possibilité de travailler utile­ doit d'augmenter si possible. rang : une arme qu'il faut ma­ rifs postaux, des billets de ment. Il est délivré de tout nier avec précision... » Et Des changements au comité chemins de fer, du tabac, du souci parlementaire et n'a comme en France, l'humour gaz et de l'électricité, font plus à s'inquiéter de sa majo­ M. Joseph Mouthon (pour des raisons ne perd jamais ses droits, M. partie de ces mesures aux­ rité. Encore moins de la mi­ de santé ; nous souhaitons sincèrement Legendre ajoute « Plaignez le quelles on reproche de man­ norité où l'opposition ne sera que l'état de sa jambe s'améliore au sort désormais réservé au quer d'originalité, et surtout, que de pure forme. A-t-il pour malheureux député par une d'avoir trop souvent été em­ ce travail qu'il veut utile, Constitution sévère et un rè­ ployées dans le passé, où, l'adhésion du peuple V Si celui- Son restaurant glement qu'on nous annonce chaque fois, elles n'ont servi ci ne rgrette pas son appro­ Sa grande salle draconien. 11 était tout : il à rien. In certain mécon­ bation du 28 septembre, et s'il Son dancing sera bien peu de chose ! » i tentement a grondé à travers écoute encore attentivement Son parc Les eaux de la Seine ont inondé Paris. Dans certains quartiers, le trafic est com­ pour autos C'est assez vrai. Les élus de le pays, mécontentement qui les discours qu'on lui adresse, n'a pas eu d'autre suite, en s SION plètement interrompu. - Notre photo montre !e Quai Henri IV près du Pont la nation, en vacances depuis il jugera le nouveau régime •3 d'Austerlitz sous l'eau. leur séance inaugurale, ont raison peut-être que les nie- selon ses fruits. H. R. Le Confédéré Lundi 19 Janvier 1959

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SION SAXON « Terre aimée » Innovation Ainsi s'intitule le dernier roman de dans les inspections t Raphaël Antille Charles Beuchat qu'éditent les « Editions militaires t MME PAUL BOVEN générales S. A. Genève ». Diverses associations militaires sont Hier a été conduit à sa dernière de­ Son héros n'a rien de commun avec intervenues, ces dernières années, au­ C'est avec profonde douleur que nous amis veulent lui exprimer, par la voie meure, accompagné d'une nombreuse près du Département militaire fédéral, en les paysans de convention. Il est animé avons appris le deuil qui frappe notre du « Confédéré », leurs sentiments de assistance, Raphaël Antille, âgé de 35 demandant que les sous-officiers supé­ d'une vie intense, intérieure et exté­ ami M. Paul Boven, directeur de la Caisse profonde sympathie et de très vive com­ ans, père de quatre enfants en bas âge, rieurs fonctionnent lors des inspections rieure. Son rêve ne se perd pas dans les d'Epargne du Valais, à Sion. Il est d'au­ passion. Nos doléances vont aussi à toute emporté par une cruelle maladie. ordinaires d'équipement, en qualité d'ai­ tant plus cruel que la mort a frappé sa famille si durement éprouvée, à MM. Que toute sa famille, et en particulier nues ; il est à sa mesure et il l'est bien. des du commandant d'arrondissement, du brutalement : dans la nuit, une crise car­ Michel Boven, Jean Actis, Robert Car- sa jeune veuve, veuillent bien croire à Mais Jean Desroches, solidement planté chef d'équipement de l'arsenal et du con­ diaque emportait Mme Boven alors qu'elle rupt, Marcel Carrupt et Edmond Giroud- la sympathie émue de tous ceux qui l'ont sur la terre maternelle, est aussi un trôleur d'arme. Des expériences con­ vaquait encore, pendant la journée, à ses Carrupt, à Chamoson. L'ensevelissement connu et apprécié. homme d'action, au regard net et à la cluantes ont été faites dans ce sens par occupations habituelles. aura lieu à Sion, demain mardi, à 10 h. volonté claire. Il sait que rien ne se fait quelques cantons. D'entente avec le Dé­ Nous ne pouvons, hélas, que nous incli­ douloureuses et que ses innombrables SALYAN sans effort et qu'il faut vouloir créer partement militaire fédéral, l'administra­ ner devant ce coup du sort brutal. Mme selon ses moyens, mais qu'il est néces­ tion du matériel de guerre a décidé Boven, née Carrtipt, originaire de Cha- Conseil communal saire de créer. Il ignore les dédains des d'étendre cette pratique à l'ensemble des moson, fut à l'image des braves mamans Appel aux Jeunes faibles, pour qui le rêve tient lieu de cantons. de chez nous, une épouse au dévouement radicaux sédunois Dans sa séance du 15 janvier le Conseil : réalité. Son rêve, à lui, n'est qu'une halte Les sous-officiers supérieurs restent, sans limites, ne connaissant pour règle 1. A ouvert quatre lettres de soumission avant de nombreux départs. Homme de naturellement, soumis à l'obligation de de vie que le travail, la bonté et une Samedi prochain aura lieu au pour le poste d'ageuj. de police locale. 11 sa race, il accepte la lutte parmi les faire inspecter leur équipement. Le com­ merveilleuse générosité de cœur. Sa bon­ Carnotzet de l'Hôtel de la a fixé le traitement de ce dernier et éta­ siens et avec les siens. Il ignore la soli­ mandant d'arrondissement est, toutefois, té ne revêtait jamais l'aspect de gestes Planta, de 17 à 19 heures, le 3me bli le cahier des charges qui comprend tude vaniteuse et croit de tout son cœur libre d'en fixer l'étendue ; elle se bor­ spectaculaires car elle avait en horreur Forum du parti radical-démocra­ notamment : , à l'amour. Voilà pourquoi il se mêle aux nera dans la règle à des sondages. Leur l'artifice et le clinquant, ne s'attachant tique sédunois. Profitant du —- la tenue du bureau des étrangers réjouissances publiques et jouit d'un inspection terminée, les sous-officiers qu'aux vraies valeurs de la vie qui sont grand intérêt qu'offre le débat — l'application du règlement de police baptême ou d'une noce autant que les supérieurs assisteront les organes inspec­ les vertus du cœur, la modestie, le cou­ communale contradictoire sur le suffrage fé­ autres. Sa poésie est d'accepttaion et non teurs, les adjudants-sous-officiers et les rage d'accomplir chaque jour son devoir — la police champêtre de refus. sergents-majors pour les contrôles d'équi­ d'épouse et de maman. Nous garderons minin prévu au programme, le — la police des constructions pement, les fourriers pour les tâches ad­ d'elle le réconfortant souvenir d'une fem­ comité provisoire de la Jeunesse — la mise en pratique des règlements Aussi les lecteurs de « Terre aimée » ministratives. L'emploi des sous-officiers me ayant su faire rayonner le bonheur radicale sédunoise vous invite sur l'hygiène et la propreté prendront-ils plaisir à suivre Jean Des­ supérieurs permettra de renoncer, dans autour d'elle et créer chez tous ceux instamment à y participer, ceci — la perception des impôts du personnel roches à travers l'existence. Ils rêveront de nombreux cas, à la mise sur pied qui l'approchaient une ambiance de con­ d'autant plus qu'il saisira cette saisonnier avec lui, travailleront avec lui. Puis, un d'officiers subalternes, d'où des écono­ fiance et de sympathie. occasion pour vous présenter un — la surveillance de certains travaux et beau dimanche, ils se lanceront sur ses mies Les sous-officiers supérieurs pour­ C'est le cœur serré que nous voudrions comité définitif et surtout actif toutes tâches spéciales que le Conseil traces, dans le rythme étourdissant de la ront, avec leur accord et contre rem­ peut, en tout temps, lui confier tenter d'apporter à notre ami Paul Boven qui va aller de l'avant. Nous' re­ kermesse campagnarde. Les fanfares boursement de leurs frais de déplace­ — l'encaissement des taxes de séjour, chantent, les crincrins des carrousels gri­ ment, être convoqués à l'inspection dans la consolation de quelques phrases mais viendrons avec plus de préci­ nous savons, hélas, que seul son courage pour autant que les Sociétés de déve­ sent les têtes et les cœurs. une commune voisine. sions sur ce sujet dans nos pro­ loppement se déclarent d'accord avec lui permettra de surmonter cette brutale chains N "". épreuve. Qu'il sache cependant que nous ce mode de faire. pensons beaucoup à lui en ces heures Comme le nouvel agent est membre du Conseil, il devra démissionner et une élection complémentaire aura lieu. cû'fes-i 2. A décidé de convoquer la Direction de CONTHEY CHARRAT la Salanfe S. A. à la suite de sa deman­ Parti radical Réservez-leur bon accueil ! de de concession pour les eaux tombant dans la partie supérieure de la galerie caViciuckt Les adhérents et sympathisants du parti Les filles d'honneur de l'« Indépen­ Salanfe - Miéville. Il sera spécialement radical des sections de Premploz, Erde dante • effectuent, ces jours-ci, un pas­ discuté dans cette entrevue de la possi­ et Aven son invités à assister à la réu­ sage auprès des personnes qui, de tous bilité d'installer le courant électrique aux nion qui aura lieu jeudi prochain 22 jan­ temps, ont soutenu notre fanfare muni­ Mayens de Van ; vier, à 20 heures, au Café de la poste à cipale. 3. A résolu de rester commune associée à M. diriger va à pieds... Erde. Invitation cordiale. Ces demoiselles sont munies de cartes l'hôpital de Maitigny, selon les nouvelles Le comité. de membres passifs donnant droit à deux entrées au concert prévu pour la fin conditions communiquées par la Direc­ Il a paru, dans la « Feuille d'Avis M. Curiger met en cause, par ail­ févrjpr. . . tion de l'établissement ; de Sion » de vendredi, un article leurs, une large partie de la popu­ 4. A donné son accordi à une demande de Nous sommes certains qu'elles trouve­ de M. Othmar Curiger portant lation sédunoise en ironisant sur ce subsides, fédéraux et cantonaux, pour VAC0 ront un bon accueil auprès des radicaux comme titre « Une profanation à projet qu'il dit destiné à « remplir l'achèvement de la roule du Tréticn ; charratains et nous profitons de l'occa­ l'américaine ». Il traitait de la dé­ l'escarcelle 'des commerçants ». Dans sion pour remercier ces derniers de l'ap­ 5. A pris connaissance des décomptes pour cision du Conseil général au sujet son idée, il y a certainement des Un cours les travaux publics et le service des con­ d'instruction civique pui constant qu'ils donnent à nos musi­ de la création d'un ascenseur pour professions, comme le commerce, ciens. Le comité. cierges durant l'exercice écoulé ; Val ère. qui ne devraient pas exister. à l'intention des femmes * * * 6. A ratifié le cahier des charges du trans­ M. Curiger est contre, farouche­ Qu'on supprime donc les sociétés Le parti radical de Lausanne a pris l'ini­ porteur funèbre ; ment contre; C'est son droit. Mais de développement, qu'on cesse de tiative d'organiser un cours d'instruction ci­ Charrat reçoit Rarogne 7. A proposé diverses modifications au pro­ non celui de déformer la vérité et voter des crédits pour l'équipement vique en trois leçons, donné aux futures Cette rencontre est prévue pour mer­ jet d'horaire soumis pour l'été 1959 ; de présenter d'ores et déjà un Va- touristique, qu'on envoie ailleurs élcclrices. Ce cours a commencé vendredi credi soir. L'équipe du Haut sera une 8. S'est penché longuement sur le problème lère chamboulé, détruit, profané, ces affreux touristes qui viennent soir. Il a porté sur la première organisation noix dure à croquer pour les prétendants du déblaiement des neiges. livré sans vergogne aux touristes gêner dans leur travail 'le guide de de la société, la constitution de la famille, au titre de champion de groupe. « nouveaux riches » hermétique­ montagne, le professeur de ski, les la naissance du droit, les diverses formes Cependant, nos pronostics iront tout ment bouchés à l'art, aux valeurs entreprises de transport, les hôte­ d'Etat. de même aux locaux qui semblent mieux intellectuelles, poétiques et autres. liers, les cafetiers et restaurateurs, Une idée à retenir non seulement pour armés. Le morcellement Si « Valère » désigne uniquement les épiciers, les nombreux enfants les futures éleclrices, mais pour les citoyens Quoi qu'il en soit, la partie sera très le monument historique qui s'y du Valais qui trouvent leur gagne- des deux sexes, qu'ils soient électeurs ou disputée et il est à prévoir qu'un nom­ des terres dresse, pourquoi M. Curiger a-t-il pain dans cette branche très impor­ breux public .voudra y assister. attendu jusqu'à aujourd'hui pour tante de l'économie cantonale qu'est M. le conseiller national radical Jau- crier au scandale ? Pour dénoncer le tourisme sans oublier, bien sûr, nin a eu raison de relancer, par une cette affreuse pratique d'attirer là- ces commerçants qui peuvent offrir interpellation, le Conseil fédéral, qui haut, à coups de publicité ces hor­ à ces touristes ce qu'ils pourraient VETROZ ne paraît pas pressé de reviser l'ordon­ ribles touristes à qui l'on prend tout très bien acheter ailleurs... nance du 29 décembre 1954 concernant d'abord quelque argent avant 'de les Qu'on cesse de mettre de l'argent les améliorations foncières. laisser entrer dans le château ou pour les routes : l'ère est à ceux qui Afin que les entreprises agricoles l'église ? Qu'attend-il pour deman­ vont à pieds. D'ailleurs, pour celui t JEAN HUSER puissent être exploitées rationnellement der une zone d'interdiction de cir­ qui cherche la poésie et le pittores­ il faut commencer par supprimer le culer dans cette enceinte sacrée, que que, ne vaut-il pas mieux que ces amis, ses contemporains, que la joviali­ Au moment même où nous rendons morcellement des domaines. On y par­ seuls les initiés en art et en culture routes soient cahoteuses et étroites ? té de Jean réjouissait à chaque rencon­ hommage au grand-père Placide Huser, vient par des améliorations foncières religieuse auraient le privilège de Juste assez larges, cependant, pour tre, ne peuvent encore admettre ce dé­ le destin aveugle et cruel s'acharne à qui coûtent cher et par de simples réu­ fouler ? que puisse passer sans peine le car­ part inattendu. Et pourtant, la vue de nouveau brutal et inattendu sur cette nions parcellaires. Le canton de Vaud rosse du receveur revenant d'en­ ce corps inerte, reposant paisiblement Car je ne vois pas ce que la créa­ même famille. C'était vendredi soir, a fait à ce propos de très bonnes expé­ caisser les impôts chez ces rares et au milieu des fleurs, ce long cortège, tion d'un ascenseur changerait à la alors qu'il rentrait de son travail, Jean riences. Toutefois, la Confédération re­ fichus commerçants ayant survécu muet, attristé, qui, ce matin, accompa­ situation. S'il y a « profanation », Huser, fils de Placide, était victime fuse de subventionner ces aménage­ à la taille et à la dîme... d'une terrible chute de vélo. Cela se gnait cet ami au champ de repos, tout ments de terres. C'est pourquoi la re­ qu'elle se fasse au terme d'une mon­ passait sur la route allant de Chamoson en étant les derniers témoignages d'es­ vision de l'ordonnance du 24 décembre tée à pieds ou en ascenseur, où est Et que, pour l'amour du ciel, on à St-Picrre-des-Clages, cette route qui time de toute la population, sont bien 1954 s'impose. C'est le moyen d'aider la 'différence ne charge plus les administrations lui était si familière depuis des années, là des preuves irréfutables de la cruelle les petits agriculteurs qui le méritent. Mais moi je pense que Valère est publiques de ces incessantes deman­ puisque chaque an, à pareille époque, fatalité. aussi une colline, un merveilleux des 'de fonds pour la restauration de son métier de distillateur l'appelait en Ce soir une épouse courageuse, aban­ cadeau de la nature, comme Tour­ ces monuments historiques puis­ déplacement à Chamoson. donnée, pleure ce compagnon des bons Un nouvel avantage billon, qui forme avec sa jumelle qu'ils ne doivent en aucun cas ser­ vir à 'l'intérêt général d'une région ! Ce soir du 16 janvier, comme chaque et des mauvais moments ; ses deux en­ Afin de faciliter toujours plus les un cadre extraordinaire à notre ca­ soir, il enfourchait sa bicyclette, avec fants durement éprouvés ne peuvent la consommateurs, les commerçants affi­ pitale. Commercialiser Valère : Quelle la satisfaction du travail achevé, le consoler, et nous savons, oh combien ! liés à FUCOVA leur offrent un nouvel Offrir à nos hôtes la possibilité de horreur, s'écrie M. Curiger. plaisir de rejoindre les siens. Coura­ des paroles sont impuissantes en telle avantage. gagner en quelques minutes, sans Comme si Valère, comme si les geux, bravant l'hiver, le froid, la route circonstance. Dès maintenant vous pouvez échan­ rien bouleverser au paysage, cet cathédrales de France ou d'Italie, vcrglassée et tous les dangers s'y ratta­ Profondément attristé, nous parta­ ger vos carnets • d'escompte contre des admirable point de vue, est-ce un comme si les châteaux de la Loire, chant, jamais la crainte n'aura hanté ce geons votre chagrin, et puisse le sou­ timbres de la Caisse suisse de voyage. crime ? M. Curiger pense sans doute comme si tous les hauts-lieux saints grand gaillard bâti en athlète, fait pour venir de votre cher défunt atténuer le Contre un carnet d'escompte vous qu'il vaut mieux laisser ces hôtes du monde n'étaient pas commercia­ braver toutes les épreuves. Il fallut vide immense qu'il crée au sein de vo­ recevrez : quitter Sion sans être montés là- lisés depuis longtemps déjà, depuis qu'un destin on ne saurait plus cruel tre foyer. 1 timbre de voyage de . . Fr. 5,— haut, faute de temps. A défaut d'un le jour où l'on doit payer pour y lui donne rendez-vous, en pleine cam­ A vous tous, famille éplorée, va no­ I timbre-escompte Ueova . Fr. 5,— souvenir charmant, ils emporteront entrer, sans oublier le pourboire au pagne, pour le terrasser impitoyable­ un regret : l'idée est à étudier... guide. tre sympathie émue. M. S. ce qui représente un avantage de 5 %>. ment. Ce bon papa âgé de 52 ans seu­ Mais alors, qu'on revienne à l'âge Heureusement que la ville de lement est grièvement blessé, seul dans Ces timbres-voyage sont valabT.es sur les CFF, cars .postaux, bateaux, hôtels, de la pierre taillée. Que l'on inter­ Sion — où les traditions commer­ la nuit. On le transperte en ambulance dise tout ce que l'homme ne peut ciales existent depuis bien long­ et c'est sur son lit d'hôpital que son S'amuser à chercher les défauts d'au- restaurants, etc. Ainsi, pour tous vos déplacements et pas atteindre avec ses seuls moyens temps avant que M. Curiger ait fait épouse, ses enfants, le retrouvent, pour trni. c'est signe qu'on ne s'occupe guère physiques. Et qu'on expédie en vi­ son apparition sur cette terre peu­ accepter, impuissants, quelques heures des siens. Fr. de Sales. même vos vacances, vous pouvez béné­ ficier d'une réduction de 5 "/<>. tesse dans une maison de santé tous plée d'ignares, de vandales et de plus tard, sans même une parole récon­ ces conseillers sédunois partisans nouveaux-riches à l'américaine — II vaut donc la peine de collection­ fortante, la terrible réalité. La nouvelle d'un ascenseur : ils sont possédés n'a pas besoin de ses bons conseils se répandit, incroyable, dans les envi­ On immole souvent l'amitié, ce qu'il ner les timbres-escompte Ueova. y a de plus doux et de plus rare sur la d'un sauvage instinct de vanda­ pour savoir ce qu'elle a à faire et... rons. Cela ne pouvait être possible, l'on Veuillez vous renseigner auprès des lisme... à ne pas faire. Un Sédunois. s'interroge et l'on espère encore que terre, à la vanité et à l'intérêt. détaillants distribuant les dits timbres- l'on nous démentira. Consternés, ses Malesherbes. escompte.