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BERNAY-VILBERT / LA CHAPELLE IGER / COURPALAY /LUMIGNY-NESLES-ORMEAUX / PECY / LE PLESSIS-FEU-AUSSOUX / ROZAY-EN-BRIE / VAUDOY-EN-BRIE /

Compte-rendu commission Réseau Numérique Du mardi 26 février 2013 Etaient présents :

BOYER Isabelle Conseillère municipale Bernay-Vilbert CAMPENON Hervé Conseiller communautaire La Chapelle Iger DARRICAU Jean-Pierre Conseiller communautaire Lumigny Nesles Ormeaux

DELAVAUX Jean-Claude Conseiller communautaire Rozay en Brie

DUBUIS Simone Vice-Présidente Le Plessis Feu Aussoux FOREST Gilles Conseiller communautaire Pecy GIROUD Christian Conseiller communautaire Vaudoy en Brie HEYLLIARD Jean François Conseiller communautaire Vaudoy en Brie ILLI Virginie Conseillère municipale Courpalay

LARMURIER Isabelle Conseillère communautaire Vaudoy en Brie LEVAILLANT Pascale Conseiller communautaire Lumigny Nesles Ormeaux LOPES Vanessa Conseillère municipale Courpalay PERCIK Patrick Conseiller communautaire Rozay en Brie PERIGAULT Isabelle Vice-Présidente Le Plessis Feu Aussoux PIOT Valérie Vice-Présidente Rozay en Brie

PLATEL Véronique Conseiller communautaire Lumigny Nesles Ormeaux PRUDON Michel Conseiller communautaire Courpalay

Absents excusés :

BERTHELOT Albert Conseiller communautaire Bernay-Vilbert BEAUGRAND Etienne Conseiller communautaire Voinles DENEST Bernard Conseiller communautaire Rozay en Brie

DUTORDOIR Monique Conseillère communautaire Le Plessis Feu Aussoux GOASDOUE Bernadette Conseillère communautaire Courpalay HUSSON Olivier Vice-Président Voinsles JENNEPIN Eric Vice-Président La Chapelle Iger LAB Brigitte Conseiller communautaire Bernay-Vilbert LAFORGE Martine Vice-Présidente Voinsles LEPESME Chantal Conseillère communautaire Pecy MENESTRET Yannick Conseiller communautaire Courpalay MICHARD Céline Conseillère communautaire Rozay en Brie STOURME Patrick Président- Bernay Vilbert VERSAULT Albert Conseiller communautaire Lumigny Nesles Ormeaux

Assistait à la réunion : Mme CASAFINA Monique DGS

Ordre du jour :

Présentation par M Bertrand CAPARROY, Conseiller Général, Président du syndicat mixte « Seine et Marne numérique » et M Pierre CLAVERIE :

• Présentation du syndicat SEINE-ET-MARNE NUMÉRIQUE, • Actualités de l’aménagement numérique en Seine-et-Marne. • Le FFTH et la Montée en débit (MED)

Mme PERIGAULT remercie M Bertrand CAPARROY et M Pierre CLAVERIE de leur présence ainsi que les membres de la commission « réseau numérique » et les membres du Conseil Communautaires.

M CAPARROY débute la partie présentation. Il annonce que le réseau de cuivre existant aujourd’hui n’est pas pérenne, il sera remplacé par la fibre optique. M CLAVERIE explique le FFTH et la Montée en débit (MED) :

« FTTH » est un acronyme Anglo-Saxon signifiant la fibre optique jusqu’aux particuliers (Fiber To The Home), c’est-à-dire le déploiement d’une nouvelle infrastructure de fibre optique pour les communications électroniques allant jusque dans le logement de chaque particulier. La partie terminale de l’infrastructure de fibre optique jusque dans le logement (nommé « raccordement final ») est installée à la demande de chaque particulier auprès d’un fournisseur d’accès Internet (également appelé opérateur commercial). Le FTTH permet à chaque logement de bénéficier de 100Mbits/s. Le FTTH donne à tous les habitants les mêmes débits, indépendamment de la distance qui les sépare des coeurs de réseaux optiques, contrairement à l’ADSL, et offre donc ainsi une équité totale en débits pour tous les habitants. Dans l’architecture de fibre optique, une « branche optique » est une artère de fibre optique de transport structurante entre le NRO et les sous répartiteurs optiques. Dans le cas du FTTH on parle de prises et non de lignes. Il s’agit des nouvelles prises optiques installées dans les logements des particuliers.  Déployer la fibre optique jusqu’aux particuliers est un investissement à très long terme, probablement une cinquantaine d’années comme la durée du réseau de cuivre actuel.

« PRM-MED » signifie « Point de Raccordement Mutualisé – Montée de débit », il s’agit de l’amélioration des débits sur le réseau de cuivre existant, en installant les équipements des opérateurs plus proches de chaque logement. « PRM-MED » est une nouvelle offre sur le même principe que les « NRA-ZO » déjà déployés par le Département sur une dizaine de communes de Seine-et-Marne. La montée en débit sur cuivre permet de passer la très grande majorité des habitants de la zone de sous répartition concernée entre 10 Mbits/s et 20Mbits/s. Pour certaines zones de sous répartition, il se peut que quelques habitants restent en « zone blanche », c’est-à-dire avec des débits insuffisants pour les offres « triple play » (Internet, Téléphone fixe, Télévision) qui nécessitent au minimum entre 5Mbits/s et 10 Mbits/s. La montée en débit réduit les inégalités de couverture numérique de manière très nette, mais n’efface cependant pas totalement les différences de couverture en débits selon la distance au sous répartiteur cuivre. Dans le cas du PRM-MED on parle de lignes et non de prises. Il s’agit des lignes téléphoniques cuivres existants déjà dans les logements des particuliers.  Déployer la montée en débit est une solution améliorant très nettement et rapidement la couverture en débit de la zone concernée, mais cet investissement est estimé durable sur une durée d’environ 10 ans, les débits qu’il permet étant probablement voués à être insuffisants à cet horizon, et le réseau de cuivre étant voué à être remplacé par la fibre optique à horizon 15 à 20 années. Il y a donc des zones (sous répartiteurs ou communes) pour lesquelles le FTTH s’impose. Et d’autres où l’alternative PRM-MED existe. Réglementairement, les déploiements de fibre optique (FTTH) peuvent être réalisés sur tous les territoires. Il n’en est pas de même pour les montées en débit sur la sous boucle cuivre (« PRM- MED »), qui ne peuvent être lancées que sur certaines zones (sous répartiteurs cuivre), sur des critères techniques d’éligibilité définit par l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Cette réglementation a pour but la limitation de ces opérations de montée en débit aux seules zones très défavorisées (couverture ADSL déficiente) et pour lesquelles ce type d’investissement s’avère pertinent. Concernant le FTTH, tout déploiement d’une zone de territoire dépend d’abord forcément de l’installation du Noeud de Répartition Optique (NRO), puis de la pose d’un sous répartiteur optique (SRO) pour les communes non rattachées directement sur le NRO. Cette architecture en étoile est composée de « branches optiques » sur lesquelles des sous répartiteurs sont en cascade (cf carte ci- dessous). Dans ce cas, il existe une certaine logique technique à privilégier le déploiement des zones rattachées aux sous répartiteurs les plus proches du NRO avant les autres. L’inverse peut générer des surcoûts et une diminution des recettes de la future délégation de service publique, mais pourra être étudié au cas par cas par le futur syndicat. Un chantier de montée en débit sur cuivre dure environ entre 1 an et demi à 2 ans (procédures de commandes auprès de FT et des prestataires, délais réglementaires, réalisation des chantiers, commercialisation, seuils maximum du nombre de commandes PRM-MED par département et région, etc.). Un chantier de FTTH depuis le démarrage des études jusqu’à la commercialisation a également une durée de 1 an et demi à 2 ans suivant le nombre de prises, la densité de l’habitat et aux difficultés opérationnelles éventuelles (fourreaux, aériens, etc.).  Dans les deux cas, la disponibilité d’infrastructures de génie civil sur les tracés du réseau de fibre optique (avec identification du propriétaire) aura un impact positif en terme de délais de déploiement ainsi que financièrement. L’organisation temporelle des opérations de déploiement en très haut débit devra prendre en compte les charges induites par les projets (accompagnement du syndicat aux déploiements, accompagnement des habitants, et organisation de la communication externe, etc.). Chaque territoire devra estimer sa capacité à accompagner ses déploiements.

Une prise en compte des projets des intercommunalités voisines pourra dans certains cas améliorer la cohérence des déploiements ainsi que l’économie générale du projet (exemples des découpages de sous répartiteurs répartis sur plusieurs intercommunalités, ou d’un NRO desservant plusieurs intercommunalités). Les intercommunalités devront également prendre en compte les projets d’aménagement local dans la programmation de leurs investissements (aménagement en eau, enfouissements massifs, etc.).

Le syndicat attend des intercommunalités adhérentes au syndicat mixte un calendrier de déploiement de 5 à 10 ans (10 ans la plupart du temps) indiquant : - la priorité de déploiement commune par commune, - le choix du type de technologie choisie pour chacune de ces communes (« FTTH » ou « PRM- MED»),

Montée en débit sur la sous boucle cuivre de FT (PRM-MED) et fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) sont les deux alternatives techniques proposées pour la mise en oeuvre d’amélioration des débits pour les particuliers. A la marge des déploiements de réseaux hertziens pourront être envisagés dans certains cas. Les calendriers de l’ensemble des intercommunalités seront ensuite consolidés, afin que le syndicat mixte puisse vérifier la faisabilité de l’ensemble de ces demandes (faisabilité financière et opérationnelle). Ces calendriers ne seront donc amenés à évoluer, cependant leur 1ère version sera un outil de travail indispensable pour commencer à programmer les déploiements.

Mme PERIGAULT questionne M CAPARROY sur le coût de la participation de la communauté de communes pour le territoire des Sources de l’Yerres.

Les subventions de l’Etat telles qu’établies dans le FSN sont prévues pour une durée de cinq années. Sur cette période les investissements sont donc mieux maitrisés financièrement. Les taux de subvention pour les intercommunalités sont à la base de 50%, mais seront de 65% pour les cinq 1ères années pour le FTTH, et de 55% pour la montée en débit (55% est une moyenne, car la montée en débit est composée d’un ensemble de chantiers certains subventionnés à 65%, d’autres à 50%). La participation demandée aux intercommunalités prend en compte les recettes qui seront perçues par le futur délégataire sur les parties concessives du réseau sur la durée de la DSP. Aucune subvention ne sera accordée par le syndicat à une zone de sous répartition pour un chantier de FTTH dans les 10 années qui suivent une opération de montée en débit sur cuivre subventionnée par le syndicat sur cette même zone. Ex : si une montée en débit est réalisée en 2013 sur une commune, aucune subvention ne sera accordée avant 2023 pour la réalisation du FTTH sur cette commune.

Un tableau des coûts pour le territoire des Sources de l’Yerres est présenté. (voir pièce jointe).

La réunion se termine à 20h10.

La Vice-Présidente Isabelle PERIGAULT