Bacon – Giacometti 29 Avril – 2 Septembre 2018

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Bacon – Giacometti 29 Avril – 2 Septembre 2018 Communiqué de presse Bacon – Giacometti 29 avril – 2 septembre 2018 Avec Alberto Giacometti et Francis Bacon, la Fondation Beyeler présente à partir du 29 avril 2018 deux protagonistes d’exception de l’art moderne, tant amis que rivaux, dont la vision a fortement influencé l’art de la deuxième moitié du 20ème siècle à aujourd’hui. C’est la toute première fois qu’un musée consacre une exposition conjointe à ces deux artistes, éclairant leurs rapports et leurs relations. Aussi différentes que leurs œuvres puissent sembler à première vue, ce face-à-face inattendu fait apparaître des correspondances surprenantes. L’exposition comprend des œuvres célèbres des deux artistes, complétées par des œuvres rarement exposées. A noter plus particulièrement, une série de plâtres originaux en provenance de la succession de Giacometti jamais encore dévoilés au grand public, ainsi que quatre grands triptyques de Bacon. Une salle multimédia propose des aperçus spectaculaires des ateliers des deux artistes. L’exposition est organisée par la Fondation Beyeler en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris. Le peintre britannique et le sculpteur suisse se sont rencontrés au début des années 1960 au travers d’une amie commune, l’artiste Isabel Rawsthorne. En 1965, leur relation était déjà telle que Bacon avait rendu visite à Giacometti à la Tate Gallery à Londres lorsque ce dernier y installait son exposition. Une série de clichés du photographe anglais Graham Keen documente cette rencontre, montrant les deux artistes en intense conversation. Plus d’un demi-siècle plus tard, les deux artistes sont réunis à la Fondation Beyeler et ce double portrait photographique ouvre l’exposition. Le face-à-face inattendu fait apparaître des correspondances surprenantes Les commissaires d’exposition Catherine Grenier, directrice de la Fondation Giacometti à Paris, Michael Peppiatt, spécialiste et ami de Bacon, et Ulf Küster, commissaire d’exposition à la Fondation Beyeler, font apparaître à travers la centaine d’œuvres réunies dans cette vaste exposition des correspondances étonnantes. Bacon et Giacometti avaient en commun une foi inébranlable en l’importance de la figure humaine. Tous deux ont intensément étudié, copié et paraphrasé les grands maîtres du passé. Tous deux s’intéressaient au défi de la représentation de l’espace en deux et en trois dimensions, intégrant à leurs œuvres des structures en forme de cage afin d’isoler les figures dans leur environnement. Ils traitaient tous deux du corps fragmenté et déformé, et partageaient une obsession pour le portrait et la représentation de l’individualité humaine qui s’y rattache. Tous deux se proclamaient «réalistes». Et s’ils se référaient toujours à la figure humaine, ils en ont chacun à sa manière poussé l’abstraction à l’extrême, remettant ainsi en cause l’opposition entre figuration et abstraction, si centrale pour l’art moderne. Les neuf salles thématiques de l’exposition présentent les œuvres de Giacometti et de Bacon côte à côte, faisant apparaître clairement les différences mais aussi les points communs des deux artistes; leurs particularités sont soulignées, ainsi les couleurs souvent vibrantes de Bacon et le gris hautement différencié qui caractérise le travail de Giacometti. Le parcours débute avec des portraits de l’artiste Isabel Rawsthorne, amie proche tant de Giacometti que de Bacon et un temps amante de Giacometti. Elle a posé pour les deux artistes et leur a servi à tous deux de muse. Les deux artistes l’ont représentée de manière singulièrement outrancière: considérée à distance changeante par Giacometti et mise en scène en tant que furie et femme fatale par Bacon. Toute leur vie, Giacometti et Bacon ont travaillé à la représentation de figures dans l’espace, Giacometti en sculpture et Bacon en peinture. C’est à cet aspect de leur travail qu’est consacrée la salle suivante. Giacometti a construit tout une série de structures, dont La Cage (1950), exposée ici en version de plâtre et en bronze. Deux autres constructions spatiales de Giacometti sont présentées. La légendaire Boule suspendue (1930) est une des sculptures surréalistes les plus célèbres; de construction aussi simple que sa charge érotique est forte, elle a stimulé l’imaginaire de générations d’amateurs d’art. L’exposition présente par ailleurs le plâtre original de l’œuvre Le Nez (1947-49), tête suspendue dans une cage métallique, la bouche figée en cri, le nez démesurément allongé, qui évoque immanquablement le personnage de Pinocchio. Bacon, lui, plaçait souvent ses figures peintes dans des constructions spatiales illusionnistes afin, disait-il, de mieux canaliser l’attention sur elles. Comme l’avait noté Louise Bourgeois, cela rendait ses images «extrêmement sculpturales». Dans cette salle, Figure in Movement (1972), œuvre rarement exposée de Bacon issue d’une collection privée, attire particulièrement le regard: au centre, une créature anthropomorphe difficile à définir, que la «cage» dans laquelle elle se trouve fait paraître singulièrement dynamique et plastique. Les structures spatiales dans lesquelles semblent se situer de nombreuses figures de Bacon symbolisent l’emprisonnement de l’homme dans un maillage de répression et de contrainte, dont l’expression jaillit dans le cri. C’est le thème de la salle suivante. S’appuyant sur deux modèles historiques, Bacon n’a jamais cessé de sonder les formes d’expression des contraintes intérieures, de la douleur psychique et physique. D’une part, il a été inspiré par le Portrait du pape Innocent X (1650) de Velázquez, à ses yeux une image de la répression et de l’abus de pouvoir élevée au rang d’icône. D’autre part, il a paraphrasé à plusieurs reprises le célèbre plan de l’infirmière hurlante frappée d’une balle à l’œil dans le film de Sergueï Eisenstein Le Cuirassé Potemkine (1925). Il a souvent combiné ces deux images, ainsi dans Study for Portrait VII (1953) du Museum of Modern Art de New York et Figure with Meat (1954) du Art Institute de Chicago, présentées dans l’exposition. Les peintures de Bacon font face à une sélection de portraits peints et sculptés de Giacometti de réalisation plus tardive. Si l’expressivité et l’extraversion compulsive des images de Bacon happent immédiatement le spectateur, la réserve des portraits de Giacometti n’est pas moins hypnotique: ses figures illustrent elles aussi une situation forgée par la contrainte, elles semblent porter la marque de la pression exercée par l’artiste sur ses modèles en les obligeant à une immobilité absolue. Cette pression se retournait aussi contre Giacometti lui-même qui – maudissant sa supposée impuissance – repartait encore et toujours de zéro jusqu’à obtenir des portraits de réduction radicale et de densité extrême, tels Annette assise dans l’atelier (vers 1960), un prêt de la Fondation Giacometti de Paris. L’échec continu de Giacometti était inscrit dans son processus de travail. S’il n’avait pas sans cesse eu l’impression d’échouer, il n’aurait peut-être pas eu l’élan de persévérer. Pour lui, le travail semble avoir été en bonne partie aussi une quête de dépassement personnel, comme s’il avait voulu se punir pour sa condition d’artiste. C’est probablement aussi vrai de Bacon, même si dans ses images l’agressivité semble se diriger principalement vers l’extérieur. C’est dans le genre du portrait que se manifestent de la manière la plus impressionnante les obsessions artistiques des deux hommes et leur lutte autour de leur conception respective du réalisme. Dans la salle suivante, une série de sculptures de Giacometti – surtout des plâtres originaux – fait face à des portraits de petit format de Bacon. Ces derniers incluent quatre petits triptyques dont la forme est inspirée de retables médiévaux, permettant à Bacon de représenter ses modèles sous des facettes encore plus nombreuses et de créer des effets de distanciation. L’une des plus célèbres œuvres tardives de Giacometti, le plâtre original de Grande tête mince (1954), en fait un portrait de son frère Diego, est également présentée ici; à la fois plane et volumineuse, l’œuvre se joue des notions de bi- et de tridimensionnalité, et donc des principes de la peinture et de la sculpture. Parmi les œuvres de Bacon présentées dans cette salle se trouve l’extraordinaire Self-Portrait (1987), œuvre rarement exposée issue d’une collection privée, où l’artiste semble étrangement absent, perdu dans ses pensées. Dans la salle suivante, le regard tombe en premier sur un groupe de figures féminines sur pied de Giacometti, dont la plupart appartiennent aux Femmes de Venise que l’artiste avait créées pour la Biennale en 1956. Elles attirent inexorablement l’attention par leur nature extrêmement dense et concentrée: leurs surfaces rugueuses et fragmentées sont difficiles à saisir, il en émerge une impression de calme dynamique. Il en est de même et plus pour les figures conçues par Giacometti au début des années 1960 pour la Chase Manhattan Plaza à New York, projet qui ne sera jamais réalisé. L’œuvre la plus importante de Giacometti dans cette salle est la version de plâtre de l’iconique Homme qui marche II de 1960, exposée avec la version de bronze de la collection Beyeler. Cette salle présente également une sélection de triptyques saisissants de Francis Bacon et certains de ses tableaux grand format. Tout comme Giacometti, Bacon semble avoir joué avec l’idée de dynamiter les limites traditionnelles de l’image: l’objectif était la représentation d’une dynamique, la transmission d’un mouvement se déclarant au spectateur, sans égard pour l’impossibilité d’un tel projet dans une œuvre statique. Parmi ces études de mouvement peintes se démarque tout particulièrement le triptyque Three Studies of Figures on Beds (1972), en provenance de la collection familiale Esther Grether. Bacon se sert ici de flèches circulaires, au moyen desquelles il souligne le sens du mouvement des trois groupes de figures entremêlées.
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