Iv. Milieu Humain
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ETAT INITIAL IV. MILIEU HUMAIN 1. POPULATION ET URBANISATION La commune de Frais appartient à l’arrondissement de Belfort et fait partie du Canton de Fontaine. 1.1. Population Population Arrondissement Canton de Population Frais de Belfort Fontaine Population en 2011 143 348 8 141 246 Densité de population (nombre d’habitants au km²) 235,2 113,4 87,5 Figure 14 : Structure de la population de Frais en 2011 Superficie (km²) 609,4 2,8 71,8 Variation de la population : taux annuel moyen entre +0,3% +1,5% +0,9% 2006 et 2011 Emploi – Population active Nombre de ménage 2011 63 428 3 108 91 Le taux d’actifs a légèrement augmenté Tableau 12 : Recensement de la population (Source : I.N.S.E.E. 2011) entre 1999 et 2006. Le taux de chômage a plus que doublé sur cette période 99-2006, mais reste À l’échelle du Territoire de Belfort, la population croît assez modérément depuis 1975 (environ +0,3%), voire stagne cependant en deçà des valeurs depuis une dizaine d’années. nationales. La population de la commune de Frais est en constante augmentation depuis 1968, avec un boom entre 1975 et 1990 où la population a plus que doublée. Frais a connu sa plus forte augmentation entre 1975 et 1982 dû à un solde migratoire largement positif (8%) (alors que le solde naturel était négatif). Ce phénomène s’explique par la création d’un lotissement de 18 maisons en 1979. Structure de la population Au recensement de 2011 les catégories d’âge les plus nombreuses au sein de Frais sont celles des 45-59 ans et 30-44 ans. Ils représentent à eux deux la moitié de la population de Frais. La population de Frais est relativement bien équilibrée avec une proportion de jeunes assez importantes avec environ 30% de la population de – de 19 ans. La population active et les tranches adultes pro-créatrices sont bien représentées. Les 20 à 60 ans représentent plus de la moitié de la population de Vauthiermont. Les plus de 75 ans sont peu nombreux sur la commune de Frais. Egis Etude d’impact de l’aménagement foncier de la commune de Frais Page 72 sur 165 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL 1.2. Urbanisation Les logements L’habitat traditionnel Arrondissement Canton de Dans le secteur étudié, on peut retrouver dans l’architecture des maisons, l’influence de trois régions : Logement Frais de Belfort Fontaine - le Sundgau, où domine l’auvent formé par l’avancée du toit sur la partie des bâtiments d’exploitation, Nombre de logements en 2011 69 119 3 312 103 - l’Alsace, avec les maisons à colombages, Part des résidences principales en 2011 91,8% 93,8% 87,9% Part des résidences secondaires (yc.logements - le Jura, avec des murs de pierre calcaire. 1,3% 1,5% 7% occasionnels) en 2011 L’habitat traditionnel à auvent reste le plus représenté sur le territoire de Belfort. Il est adapté aux rigueurs du climat, Part des logements vacants en 2011 7% 4,7% 5% notamment aux vents et à la pluie battante. Ainsi, les vents dominants viennent de l’Ouest (origine océanique) et de l’Est (origine continentale) et les maisons sont donc souvent orientées Est-Ouest. Part des ménages propriétaires de leur résidence 53,4% 79,2% 87,6% principale en 2011 Sur la face Sud ou Nord, le toit s’avance largement pour former un auvent de protection du mur de façade contre le vent et la pluie (surtout si le mur est en torchis). À l’Est et l’Ouest, le toit ne dépasse pas le mur pour éviter les prises au vent. Dans le territoire de Belfort, les logements sont assez anciens puisque plus des deux tiers ont été construits avant Certaines de ces bâtisses sont dites « concentrées », c’est à dire qu’elles abritent sous le même toit l’appartement, 1990. Le développement d’habitations modernes est très limité. 29% des résidences principales ont été achevées l’étable, la grange, le fenil, la cave et la remise; et d’autres possèdent un corps de logis, plus petit aménagé sur avant 1946 et 18 % furent construites depuis 1991. deux ou trois niveaux. Le corps de grange est percé d’une grande porte au linteau courbe, ouverte sur la rue. Le boom de constructions a eu lieu entre 1946 et 1990 où se sont construits 63% des résidences principales de Frais avec une succession de lotissement en 1979 et 1984. L’habitat et l’urbanisation à Frais Puis il y a eu 2 autres lotissements de plus petite taille en 2001 et 2004. L’habitat de Frais est diffus et peu dense. Le village s’est développé aux entrées de la commune, sous forme de lotissements et de constructions isolées. Souvent ce développement s'est fait en retrait de la route 99 % des résidences principales sont des maisons et 1 % des appartements. Le village compte une très large départementale, du fait de la circulation majorité de propriétaires (87,4 %). importante. Habitat récent à Frais Les habitations traditionnelles sont d'anciennes fermes, orientées typiquement Est/Ouest. Les nouvelles habitations, notamment celles des deux lotissements, sont souvent plus petites que les constructions anciennes et ne respectent pas cette orientation. Habitat traditionnel à Frais Egis Etude d’impact de l’aménagement foncier de la commune de Frais Page 73 sur 165 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL 2. ACTIVITÉS HUMAINES Les zones d'activité L'activité économique du Territoire-de-Belfort est toujours dominée par l'industrie qui a pris son véritable essor au Le département du Territoire-de-Belfort compte plus de vingt zones d’activités économiques, à vocation industrielle, commerciale ou tertiaire. lendemain de l'annexion de l'Alsace à l'Allemagne et du rattachement de Belfort à la France avec le rapatriement d'entreprises, telle que la Société Alsacienne de Construction Mécanique (future Société ALSTOM). Les principales zones d’activités, hors activités commerciales, du département sont les suivantes : L'industrie du département s'est ainsi appuyée sur de grandes entreprises qui ont fait son renom : ALSTOM (7 000 emplois), BULL PERIPHERIQUES (2 900 emplois) et PEUGEOT (25 000 emplois) dans les années 1980, même si cette dernière est installée dans la ville limitrophe de Montbéliard. Le Territoire-de-Belfort s'est spécialisé dans la mécanique, l'électromécanique et l'informatique. Toutefois, d'importantes restructurations touchant ces grands groupes industriels ont affecté fortement l'activité économique du département et ont été à l'origine d'un chômage élevé durant les années 1980 et surtout 1990. PARC D’ACTIVITES DU MONT-JEAN GIROMAGNY-ROUGEGOUTTE PARC D’ACTIVITES DE LA BRASSERIE C'est tout d'abord BULL PERIPHERIQUES qui a fermé son unité de production en 1992. Ensuite ALSTOM a fait LACHAPELLE-SOUS-ROUGEMONT l'objet successivement d'une recomposition d'actionnaires et de plans sociaux sectoriels. Celle-ci est aujourd'hui ENVIROPARC ANJOUTEY représentée par la Société ALSTOM POWER (1 978 emplois) et par ALSTOM TRANSPORT (664 salariés). Le secteur des turbines à gaz de petite et moyenne puissance a été repris par la Société américaine GENERAL AEROPARC FONTAINE ELECTRIC (1 513 salariés). Ces restructurations ont affecté profondément le secteur industriel traditionnel du Territoire-de-Belfort. Toutefois, le dynamisme de ce dernier ne s'est pas démenti et la vitalité de son tissu industriel lui a permis jusqu’à présent de compenser en partie ses pertes d'emploi. C'est ainsi que la population active est restée élevée (52 900) en légère progression par rapport à 1990 malgré les difficultés (52 357), l'emploi salarié atteignant quant à lui 36 131 au 31 mars 2004 contre 31 000 dans les années 1980. ZONE INDUSTRIELLE DU PORT PARC D’ACTIVITES DES TOURELLES BOUROGNE-MORVILLARS MORVILLARS Si le secteur tertiaire est prépondérant (61,32 %), le secteur industriel représente 32,12 % avec près de trois emplois sur dix dans ce secteur, contre moins de deux pour la France entière. L'agriculture concerne le tiers de la superficie du département. Elle ne représente pourtant qu'environ 1.3 % de TECHNOPARC DELLE l'activité économique, avec 240 exploitations professionnelles d'une taille moyenne de 75 ha. Par ailleurs, le niveau de qualification des agriculteurs est élevé. Zone d’étude Cette évolution favorable est le fruit non seulement d'une bonne tenue de la conjoncture économique, mais aussi et surtout de la volonté des acteurs publics et socioéconomiques locaux, d'utiliser le savoir-faire industriel de la population pour développer leurs entreprises, attirer de nouveaux investisseurs et diversifier des activités. Zone d’activités Commune Surface totale (ha) Surface disponible (ha) Toutefois, les données enregistrées en 2002 traduisent un renversement de tendance conjoncturel qui touche le Parc d’activités du Mont-Jean Giromagny-Rougegoutte 9 5,5 Territoire-de-Belfort, comme le reste du territoire national. C'est le secteur industriel qui le plus concerné avec une Enviroparc Anjoutey 5,3 3,4 diminution des effectifs salariés de – 5,06 % (sur un an) à la fin du premier trimestre 2004. Parc d’activités de la Brasserie Lachapelle-sous-Rougemont - 3,29 (Source : Préfecture du Territoire-de-Belfort) Aéroparc Fontaine 260 51,9 Zone industrielle du port Bourogne-Morvillars 98 5,53 Parc d’activités des Tourelles Morvillars 31 19 Technoparc Delle 28 9 TOTAL 431,3 97,62 Source : Agence de Développement Economique de Belfort et son Territoire Egis Etude d’impact de l’aménagement foncier de la commune de Frais Page 74 sur 165 Conseil Départemental du Territoire de Belfort Mars 2016 ETAT INITIAL 2.1. Agriculture LES CARACTERISTIQUES GENERALES : LE CONTEXTE DEPARTEMENTAL La vocation agricole est en déclin depuis les années 1960.